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RETRO VELO DORDOGNE
29 mars 2020

FRANCIS DUTEIL - ULTIMES SOUVENIRS (1962-1989)

UNE CARRIÈRE BIEN REMPLIE

F67

Francis Duteil l'homme qui a toujours su grimper dans la hiérarchie cycliste

- Pour relire l’article précédent, cliquez ici.
- On termine ici la longue série de Francis Duteil, avec un peu de regrets, car il est toujours triste de tirer un trait sur une carrière aussi brillante que la sienne. Mais cela nous aura permis au moins, de démontrer que notre Dordogne a eu de très beaux spécimens de coureurs en la matière... Et si on a vu Francis Duteil plusieurs fois champion régional, on l’a vu deux fois champion de France, mais il nous a paru normal de lui faire raconter deux de ses grands faits d’armes. Car en matière de faits d’armes, peu de coureurs peuvent s’enorgueillir d’avoir couru ce qui constitue le gotha du cyclisme amateur, à savoir :

- le mondial
- la course olympique.

- Francis Duteil fait parti de ceux-là (ils ne sont pas nombreux) et vous aurez sans doute plaisir de parcourir son commentaire au travers de ces deux épreuves difficiles à gagner. Car à cette époque, la géopolitique mondiale était différente par rapport à celle d’aujourd’hui. On vivait dans une guerre froide avec d’un côté l’URSS et ses pays satellites (et leur système) très puissants et solidaires, puis de l’autre côté, le monde libre, plus égoïste et où chaque nation jouait sa course bien que parfois, l’occasion pouvait faire le larron dans le cas où une stratégie se présentait..
NDLR Les JO étaient réservés aux amateurs. Les Pays de l’Est et l’URSS n’ayant pas de professionnels, ce sont tous leurs meilleurs sportifs qui participaient aux Jeux, soit un immense réservoir.
- La série de Francis Duteil s’achève ainsi. Que c’est loin 1962, année où il a débuté chez les cadets. Des années où il partait avec ses parents et Claude Hue pour courir, sans oublier les Bordier (Ivan et Christian), avec qui Francis s’entraînait, puisqu’ils habitaient tout prêt de Mareuil. La vie sportive, le fait d’être vélociste constituent autant de circonstances que pour Francis, ce monde du vélo reste toujours présent et réel, car il a été et il restera son cadre de vie, celui de sa vie !

F36

MA COURSE AUX JEUX OLYMPIQUES DE MONTRÉAL

- "La course olympique a lieu le matin du 26 juillet 1976. Il pleut et il fait froid alors que nous avons quitté la France sous la canicule. La température maximale de la journée sera de 16 degrés. Nous nous préparons dans notre appartement du village olympique. Je voudrais mettre un maillot à manches longues mais j'étais loin de penser que j'en aurai besoin au mois de juillet. L'encadrement comme moi n'en a pas prévu. Je vais enfiler trois maillots et j'insère deux feuilles de plastique entre les deux maillots extérieurs sur la poitrine et le dos jusque dans le cuissard. J'ai le dossard 115, Jean-René Bernaudeau le 116, Christian Jourdan le 117 et René Bittinger le 118. Nous sommes près de deux cents partants. L'attente sous la pluie glaciale et pendant l'appel est interminable. Moi l'homme de la chaleur, j'ai la chair de poule. Le départ est enfin donné. Au bout d'environ un kilomètre, nous montons une côte de 300 mètres à 8% de pente. Premières chutes dues à des coureurs qui ont trop tardé à changer de vitesse. Christian se trouve pris dans une des chutes ce qui l'obligera à une chasse épuisante pour revenir sur le peloton. Tous les tours je monterai cette côte sur le côté gauche pour éviter les chutes car il y en aura à chaque tour. Christian sera pris dans ces chutes plusieurs tours consécutifs et il finira par jeter l'éponge. Une petite descente suit la côte. Puis 6 ou 7 km de plat avant d'attaquer la montée du Mont Royal. Après 500 mètres d'ascension j'ai des difficultés pour respirer. J'ai l'impression que mes bronches ont rétrécie. J'ai déjà eu cette sensation lorsque l'atmosphère est froide et saturée en humidité (ndlr : comme en Colombie). Je sais que lorsque la bataille se déclenchera je ne pourrai pas suivre. Alors je décide de tenter une sortie pour montrer le maillot avant d'être trop mal. Dans la côte de 300 m la sensation d'asphyxie n'a pas le temps d'apparaître. Après quelques tours, il y a un léger relâchement en tête de peloton avant le sommet de côte. J'attaque et je bascule seul dans la descente. Sur le plat je ne suis pas gêné par la sensation d'asphyxie. J'enroule très bien mon développement. En 5 km je creuse un trou de 40 secondes. Virage à 180 degrés sur la droite et je longe la route d'où j'arrive. Je croise le peloton. Les Polonais avec leurs maillots blancs et rouges mènent la chasse. Je me dis: «les gars vous êtes en train de dépenser de l'énergie pour rien".  J'arrive au pied du Mont Royal. Surprise: les Québécois qui ont vu un coureur français en tête ont envahi la route et m'encouragent follement. Je vais au delà de mes capacités du moment pour monter, mais à mi-côte la réalité me rattrape : je me retrouve collé à la route. Un coup d'œil à l'arrière : en tête du peloton les maillots rouges des Russes se sont ajoutés à ceux des Polonais. Je suis rejoint et je bascule en milieu de peloton au sommet du Mont Royal. Le peloton a beaucoup diminué. Dans les tours suivants la bagarre est lancée dans la montée du Mont Royal. Je m'accroche à la roue d'un Suisse qui paraît un peu moins mal que moi. Deux tours plus tard, ceux qui étaient plus mal que nous ayant été lâchés c'est à notre tour de décrocher. La mort dans l'âme, j'abandonne. Richard Marillier qui suit la course sur un écran vient me dire: "ton baroud d'honneur pour montrer le maillot français c'était très bien". Il y aura 58 classés et Jean-René termine sixième".

NDLR : La course sera gagnée par un Suédois Bernt Johansson, devant l’Italien Giuseppe Martinelli et le Polonais Mieczyslaw Nowicki.

MA SÉLECTION AU MONDIAL DE VALKENBURG EN 1979

- "Le championnat du Monde des Amateurs a lieu le 25 juillet à Valkenburg aux Pays Bas (certainement au même endroit que cette année 2012). L'arrivée se trouve sur un plateau environ deux kilomètres après le sommet du Cauberg (environ 500 mètres à 12% puis un faux plat montant de plus de 500 mètres) à la sortie de Valkenburg. Puis quelques centaines de mètres après l’arrivée, une descente rapide presque rectiligne de 500 m est suivie d'une portion de plat jusqu'au pied d'une côte de plus d'un kilomètre de 5 à 6% à 6 km de l'arrivée. Un kilomètre après le sommet de la côte, une descente d'un kilomètre débouche sur les premières maisons de Valkenburg. En bas de la descente un virage en angle droit à gauche et le circuit ressort de Valkenburg au pied du Cauberg.
- Nous sommes six coureurs français au départ : Charles Bérard, Francis Castaingt, Michel Larpe et moi. J'ai oublié les noms des deux autres sélectionnés et nos numéros de dossards. Il y a 175 coureurs au départ. La course est longue de 179 km. Notre directeur sportif Robert Oubron nous partage en trois équipes de deux coureurs. Je suis associé à Michel Larpe. Une 1° équipe contrôle la course pendant la 1° heure, puis la 2° équipe pendant la 2° heure et bien sûr la 3° équipe (Michel Larpe et moi) pendant la 3° heure. Puis à nouveau la 1° équipe et ainsi de suite... Aucune échappée ne doit partir sans un Français. Dès le départ je sens que je suis en état de grâce, je dirais même dans un état surnaturel : je ne sens pas les pédales. Malheureusement l'expérience m'a appris que cet état dure rarement plus de trois heures et après je suis à l'ouvrage. Je vais faire la course avec un frein psychologique. A la fin de la 2° heure avec Michel Larpe, nous montons en tête de course. Le peloton est toujours groupé. A peine suis-je en tête qu'une échappée est en train de se former par vagues de 7 où 8 coureurs. Je saute dans un des groupes et me voilà dans une échappée d'une trentaine de coureurs. Les Allemands de l'Est, les Polonais et les Russes roulent à bloc. L'écart se creuse. Je vois avec plaisir que le Marocain Mostafa Najjari fait partie de l'échappée : nous nous connaissons très bien puisque Mostafa a été licencié au CC. Périgourdin et a participé à de nombreuses courses en Dordogne et dans le Sud-Ouest. Je passe de très courts relais. J'espère en m'économisant faire reculer le moment où je serai mal. A 60 km de l'arrivée, le peloton est à 3 minutes. Et soudain les Allemands de l'Est ne passent plus les relais. Les Polonais et les Russes lèvent le pied et le rythme ralentit fortement. En moins de 30 km nous sommes rejoints par une vingtaine de coureurs. Charles Bérard et Francis Castaingt en font partie. Je commence à être dans le dur. Au dernier tour dès le pied de la côte précédant le Cauberg ça part par petits groupes. Près du sommet de la côte je suis dans la roue de Francis dans ce qu'il reste du peloton de tête. Nous sommes à 100 mètres du dernier groupe qui s'est échappé, lui-même en chasse derrière le groupe qui le précède. Un coup d'œil derrière moi et je vois Szurkowski qui se dresse sur ses pédales. J'avertis Francis. Lorsqu'il nous dépasse d'un coup de rein, Francis réussit à accrocher la roue du Polonais qui nous ramène sur le groupe qui nous précède. La descente se fait à un train d'enfer. Au pied du Cauberg, le peloton de tête s'est reformé. Les attaques fusent dans le Cauberg. Je ne peux que regarder : je n'ai plus rien dans les jambes. Je m'accroche dans la roue d'un Américain en queue de peloton. Dans le faux plat montant qui suit le sommet du Cauberg je sens l'allure faiblir. Un coureur devant nous a décroché. Nous sommes un groupe de 5 coureurs avec un trou de 15 mètres à boucher. Un des cinq réagit. Il grignote le retard puis il plafonne. Je prends le relais. J'ai la sensation que les muscles de mes cuisses vont se déchirer. A 300 m de la ligne les derniers du peloton commencent à se relever ce qui me permet de recoller. L'Américain et un coureur tchèque qui étaient dans ma roue en profitent pour me dépasser. Les deux autres ont décroché. Je termine 43° et dernier du peloton de tête. Victoire de l'Italien Giacomini. Mostafa Najjari se classe 34°, Francis Castaingt 26°, Charles Bérard 16° et Szurkowski 8°. Il y aura 114 coureurs classés. Si je n’avais pas été dans le rouge pendant la dernière heure, je pense qu'avec trois Français dans le peloton de tête dont deux sprinters nous aurions pu faire quelque chose de bien".
NDLR :Ce championnat sera gagné par l’Italien Gianni Giacomini devant le Polonais Jan Jankiewicz et l’Est allemand Bernd Drogan.

F4

Duteil très jeune et déjà habitué aux récompenses

 "Rétro Vélo Dordogne" et Francis DUTEIL

- Lorsque je me suis décidé à évoquer la carrière de Francis Duteil, je pensais qu’au bout de six publications, le résumé de sa carrière cycliste serait bouclé. Or aujourd’hui, nous en sommes à la trentième publication et "Dordogne Cycliste" tient à rendre hommage à ce coureur amateur, qui a couru en véritable professionnel.
- De 1962 à 1989, Francis Duteil on l’a vu a occupé la grande scène cycliste. Comme certains coureurs, il a vécu des bons et des mauvais moments. Mais ces moments se sont situés aux extrêmes limites de sa passion. Celui de la mort qu’il a frôlé en 1966, jusqu’à celui de sa gloire en devenant Champion de France en 1976 puis en 1979. Que de chemin parcouru entre ce creux de la vague et ceux situés à son sommet !
- Francis Duteil est un coureur de ma génération. Il est né en 1947, je suis de 1948. Nous avons connu le même cadre de vie, les difficultés d’après guerre et nos parents sont eux aussi issus de la même génération. J’en parle parce qu’ils ont su nous donner, riche de leur expérience et de leur jeunesse difficile, les atouts pour réussir. Même si cette réussite ne se situe pas dans le même milieu, il est important qu’elle soit là, car elle a pour dénominateur commun le travail, toujours le travail, encore le travail !
- Francis Duteil est un de ces sportifs qui a bénéficié des conseils de son père. Avec ses 255 victoires, il a au culot, au courage, à la classe, démontré son talent sur toutes les routes de notre Sud-ouest et d’ailleurs... Routier endurant, de première force, d’un caractère inébranlable, il a réussi on l’a vu de sérieux coups d’éclats. Francis possédait comme son père un sens inné de la course. Partenaire généreux et efficace, tempérament volontaire et ambitieux, c’était un champion calculateur et fonctionnel. Ardent à la lutte, coureur rusé, ayant le sens de l’économie, il était très respecté de tous. Son sens de la tactique a su le hisser au niveau des supers. Grâce à une extraordinaire énergie, il a su toujours remonter des situations désespérées et choisir ses objectifs. Capable des plus beaux exploits, il a été un champion doué. La course en tête reste sa loi animée d’une véritable rage de vaincre. Tout en restant lucide et habile, il a su exploiter toutes les situations, aussi périlleuses soient-elles...
- Je ne terminerais pas sans évoquer celui que l’on surnommait Monsieur Championnat. Pour être sélectionné, il fallait d’abord se distinguer voire gagner le championnat régional. Passons sur ces titres et examinons à nouveau toutes ses participations aux Championnats de France. Vous constaterez en faits que son surnom est loin d’être usurpé. Pas mal ? Merci Francis, tu as bien honoré notre petit coin de France au travers de toutes tes participations...

  • 1962 : 45° à Limoges (Haute-Vienne)
  • 1963 : 4° à Aixe sur Othe (Aube)
  • 1964 : 5° à Grenoble (Isère) Championnat de France des débutants
  • (aurait pu participer au Championnat de France des amateurs à Coutances (50), mais était classé en 3° catégorie par son comité, bien qu’ayant les points pour être en deuxième catégorie)
  • 1965 : 11° à Bully les Mines (Pas de Calais)
  • 1967 : 2° à Golbey (Vosges) au Championnat des sociétés
  • 1968 : 11° à Port de Bouc (Bouches du Rhône)
  • 1969 : non qualifié
  • 1970 : 8°à Plumelec (Morbihan)
  • 1971 : non qualifié
  • 1972 : non qualifié
  • 1973 : 2° à Dax (Landes)
  • 1974 : 12° à Montpinchon (Manche)
  • 1975 : 13° à Callac (Côtes d’Armor)
  • 1976 : 1° à Eguzon (Indre)
  • 1977 : abandon à Pomport (Dordogne)
  • 1978 : 4° à Sorrèze (Tarn) au Championnat des sociétés
  • 1979 : 1° à Neufchâtel en Saosnois (Sarthe)
  • 1980 : 5° à Villié Morgon (Rhône)
  • 1981 : 11° à Rethel (Ardennes) au Championnat des sociétés et abandon à Charleville-Mézières (08) suite crevaison. au Championnat de France amateurs
  • 1982 : abandon à Bressuire (Deux-Sèvres)

F41

- Duteil c’est tout cela, mais c’est aussi tout ce qui a été écrit au fil de mes trente publications. Des publications qui avaient sommairement commencé, lorsque Francis en plein déménagement réussit à retrouver son carnet de bord de coureur pour me le confier quelques temps. Je tiens d’ailleurs à remercier Claude Hue qui a réussi à établir la liaison entre moi et Francis à ce moment là ! Car si Francis a réussi sa carrière sportive comme professionnelle, j’ai appris aussi à connaître l’homme au travers de sa vie privée. Une vie privée conduite sur le même modèle que sa carrière sportive. Je veux dire par là que Francis est resté professionnel, même dans la traçabilité de sa carrière, comme d’ailleurs pour celle de son père.
- Il faut voir les trésors qu’il a su soigneusement conserver et qu’il m’a confié pour en faire profiter tous les passionnés que nous sommes. Grâce à lui encore, "Rétro Vélo Dordogne" va s’enrichir de beaux témoignages et de photos souvenirs. Celle d’avant et d’après guerre, celles qui ont construit les fondations de notre cyclisme, celui de notre chère Dordogne.
- Marius Duteil père de Francis, est né en 1915. Il a couru jusqu’en 1953. Son fils Francis on l’a vu a débuté en 1962 pour terminer en 1989. Si on ajoute les qualités de formateur de Duteil père vis-à-vis de Michel Brun et de Jacques Vivier, vis-à-vis de Francis puis de Patrick son frère, on peut dire que la famille Duteil a occupé la scène cycliste de notre Dordogne durant les 2/3 du siècle dernier. Ils sont un des nombreux piliers de notre discipline. Champions, victorieux, toujours présents, ils ont vécu des heures glorieuses, ils ont fait vibrer les foules, ils ont fait découvrir les aléas du vélo aux jeunes, ils en ont conseillé d’autres dans le cadre de leur profession, celle de vélociste, leur métier, leur folie et j’allais dire leur passion de vivre...
- Pour ceux qui ne connaissent pas, vous découvrirez bientôt sur ce blog le fameux trio "Duteil-Brun-Vivier", soit la plus belle anthologie du cyclisme Périgourdin. Avec des reportages inédits, avec des photos souvenirs, vous allez revivre cette période unique en son genre, celle qui de 1950 à 1953 a donné aux passionnés de notre Périgord, tout le plaisir de ce cyclisme qui flaire l’odeur de la bruyère et le son de l’accordéon. Celui de cette époque où notre Dordogne Limousine, jouait un rôle de leader et pour laquelle "les Duteil" se sont particulièrement investis.
- Marius père a débuté en Guyenne. Mais dès le début de la guerre, il a roulé pour le Limousin tout comme son fils Francis, qui a écrit une des plus belles pages de cyclisme sous les couleurs du CRCL, son club où il a tant conquis de titres qu’ils soient régionaux ou nationaux. Champion il a été, champion il le reste, champion il le restera à travers tous ces témoignages dont il demeure l’incontournable gardien, celui d’un patrimoine, d’une famille entièrement tournée sur notre vélo, de surplus vaccinés comme on dit, avec un rayon de bicyclette et ceci je pense, jusqu’à la fin de leurs jours...
Lire aussi : Adieu Champion !
- Les obsèques de Francis Duteil.
- Francis Duteil raconté par Gérard Descoubès.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - FRANCIS DUTEIL © BERNARD PECCABIN
D’après la documentation de Francis et avec ses photos
Cet article a déjà paru sur le blog la Dordogne Cycliste, devenu inactif.
Cliquez ici si vous souhaitez revenir à la première publication (saison 1962).

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