Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
RETRO VELO DORDOGNE
26 février 2021

BORDEAUX-BAYONNE 1957

UN GRAND PRIX THIÉRY REMARQUABLE DANS SON DÉROULEMENT

Au sprint, monumental M. GONZALEZ
affirma une fois de plus sa maîtrise de ce Bordeaux-Bayonne

A BAYONNE le 1ér Mai. Certainement la région de Guyenne avait soif d’un grand ville à ville, bien à elle, qui raviverait l’empreinte que lui avait laissé tant de luttes épiques entre les champions de son passé.

Photo 01

L'entrée sur le vélodrome, Gonzalèz en deuxième
position derrière Ben Brahim et André Lesca en 3éme position.
Sans doute la meilleure stratégie pour le futur vainqueur

- Elle vient de l’avoir magnifiquement avec le VIéme Grand Prix Thiéry que Monsieur Picot, grand directeur de la firme du vêtement, vient de lui offrir en demandant aux excellents sportifs de l’A.S.P.T.T de Bordeaux de faire disputer son épreuve sur un itinéraire reliant Bordeaux et Bayonne à l’occasion de l’inauguration de ces nouveaux grands magasins dans la belle cité riveraine de l’Adour.

Photo 02

A 30 mètres de la ligne. Gonzalès ne lève toujours pas les bras avant la ligne
(comme c'est arrivé ces derniers temps) il continue à sprinter.

- Succès complet et réussite sur tous les plans. La firme des vêtements Thiéry a fait un immense effort et l’A.S.P.T.T a réussi une épreuve parfaite. Nous ne croyons devoir revenir sur son déroulement, le succès a parlé pour nous. Le personnel et les collaborateurs de Monsieur Picot, de la maison de Bordeaux, comme ceux de la maison de Bayonne, ont impeccablement rempli leurs rôles et donné à la grand firme un élan accrût par son sacrifice au développement du sport cycliste en particulier, cependant, que les nombreux sportifs qui œuvrent au sein de l’A.S.P.T.T de Bordeaux ont ce jour rassemblé autour d’eux les sympathisants qu’ils possèdent au sein des sociétés sportives de la région sans omettre celles de Bayonne, le Guidon Bayonnais faisant liaison.

Photo 03

Gonzalèz lève les bras, la ligne franchie. Ben Brahim
est 2éme et Lesca 3éme

- Mais comme l’a dit Monsieur Picot au vin d’honneur, à l’issue de l’épreuve, il est un sujet qui intéresse au premier chef et que allons ici effleurer pour rester sur le plan rigoureusement sportif : c’est le succès dû à la valeur de l’épreuve.

Photo 04

Les journalistes avec Gonzalèz dans un stade  archi-comble

- Si l’on veut bien tenir compte que la moyenne générale a atteint 38,360 km/h sur une distance de deux cent quarante cinq kilomètres dont les cinquante derniers kilomètres sur des routes disons plutôt sur des chemins étroits et tortueux, et que trente cinq coureurs se sont présentés en groupe compact à l’entrée du vélodrome à Bayonne, sur les soixante dix partis de Monte Cristo, on voudra bien admettre que le lot était de valeur.

Photo 05

A droite de Gonzalèz l'homme qui le regarde est Mr Santoul le président du Vélo Club Hendayais
et derrière la dame qui remet le bouquet, l'homme avec le béret est le père du vainqueur

- Revenons en aux faits pour rapporter que peu après l’envolée, le Palois Geyre tentait une échappée en compagnie d’Alvarez à Bazas. Les deux fuyards réussissaient dans leur entreprise et durant près de 100 kilomètres, menaient la danse. A Tartas ils étaient rejoints par le peloton qui passait grouper à Saint-Géours de Marenne. La course se poursuivait sans histoires, mais à proximité de l’arrivée, à Saint-Pierre d’Irube, trois coureurs, dont l’Hendayais Gonzalèz, tentaient de s’enfuir. Ils prenaient une centaine de mètres au peloton qui, sous l’action de Geyre, les rejoignait avant le vélodrome, et c’est une vingtaine de coureurs qui pénétraient ensemble sur la piste Bayonnaise pour disputer le sprint final, en présence de la grande foule.
- Dans le dernier virage, Michel Gonzalèz prenait une longueur qu’il conservait jusqu’au bout, tandis que derrière lui le Bordelais Ben Brahim et l’Agenais Lesca se classaient dans l’ordre.
- Nous serions en conséquence fort indécis si nous devions retenir pour une sélection, celui-ci d’entre eux plutôt que celui là. Mais s’il n’en fallait qu’un, il serait vous vous en doutez bien, l’élégant et robuste Palois Arnaud Geyre. Cette faveur que nous lui accordons ne lui viendrai pas seulement d’avoir été l’an passé le meilleur représentant de la France, tant aux championnats du monde des amateurs, qu’aux olympiades de Melbourne, mais aussi parce-que nous venons de lui voir tenir, cent kilomètres durant, une cadence qui le fait, à nos yeux, un futur grand champion de la route. Peut-être lui manque t’il un peu de ce punch irrésistible que le gentil petit Michel Gonzalez assène à chaque occasion à ces concurrents lorsque ceux-ci ont eu la faiblesse, viendrait-elle d’un complexe ? De le garder avec eux ! Toujours est-il que le petit coureur d'Hendaye a été marqué et surveillé dans les 50 derniers kilomètres, mais malgré une large coalition, ils n'ont pu se défaire de sa présence et c'est donc avec lui que le groupe de tête s'est présenté sur la piste de Bayonne.
- Abandonnons le sujet pour dire que Julien Moineau, notre grand champion, sélectionneur pour la route de France, qui a suivi en compagnie de Roger Lapébie, ce Bordeaux-Bayonne, sans doute dans l’espoir d’y voir s’imposer des nouveaux talents pour ces équipes Sud-Ouest, n’a du guère éprouver des surprises…

Photo 06

Le lauréat avec André Lesca et Ben Brahim que l'on aperçoit derrière.
Les 3 sont toujours restés  des amis jusqu'à
la fin de leurs jours.
A remarquer le public sur la tribune pour une course de vélo

- Aussi, ayant parlé abondamment de deux des favoris, à des titres opposés, mais tous deux parfaitement valables, nous nous ne contenterons d’exposer les malheurs de quelques autres, qui auraient pu arriver à Bayonne en meilleure place : la liste ne peut d’ailleurs être qu’à titre indicatif et non limitatif. Les juges ont repérés quarante sept arrivants sur le ciment du Vélodrome : soixante sur les soixante dix partants méritaient le même honneur, tous marchent le tonnerre !
- Et, sans ordre de préséance, nous citerons : Roger Lafargue de Mont de Marsan qui a crevé deux fois, Olivier Lacrouzade de Dax deux fois également, tout autant de Marcel Devaux du S.B.U.C, Christian Lapébie du S.B.U.C avec un pédalier vagabond, Giovani Gandin, deux crevaisons et une chute, Jacques Pineau roue libre cassée. Aussi Robert Vivensang, Nardi, Gérard Doret… et d’autres encore…

Photo 07

- Et nous terminons en donnant le classement des arrivants au vélodrome municipal.

Classement : 1ér Michel Gonzalez (VC Hendayais) les 245 Kilomètres en 6h. 23mn. 13s. (Moyenne 38km/h 300) sur cycle Royal Fabric Enform, agent Garon, cour Pasteur à Bordeaux. 2. Ben Brahim (Casablanca S.B.U.C) à 20 mètres. 3. Lesca (Agen). 4. Cigano (A.S.P.T.T). 5. Durdeyte (Bayonne). 6. Delpicolo (Agen). 7. Sabathier (Arcachon). 8. Delom (Auch). 9. Deloche (ASPTT). 10. Raoul Vivensang (Hendaye). 11. Barrère (Pau). 12. Maurice Bertand (A.S.P.T.T). 13. Arné (Sarrancolin). 14. Dix sept coureurs ex-aequo : Dihars, Négroni, Beauvieux, Audibert , Pascal, Cazal, Laporte-Fauret, Laforest, Augustin, Prouzet, Castaing, Domagé, Sevilla, Ponton, Péré, Ginesti, Geyre, Bahurlet, Péré, Paillier, Pineau, tous même temps. 35 Nardi 6h 26mn 55s. 36. Robert Vivensang . 37. Gavas 6h 27mn 55s. 38 Chaumont 6h 30mn 36s. 39. Curdi 6h 31mn 40s. 40. Lara. 41. J. Cazimajou 6h 31mn 20s. 42. Chardy 6h 36mn 30s. 43 Devaux 6h 37mn 10s. 44 Lacrouzade. 45 Favreau. 46. Gérad Doret. 47 Robert Cazimajou.

- L’A.S.P.T.T remporte la coupe Thiéry. Laporte-Fauret est premier amateur.
- Sont qualifiés aux championnats de France : Michel Gonzalez (V.C Hendaye) et Laporte-Fauret (A.G.S Pau) des amateurs.

LE PARCOURS DE L’ÉDITION 1957 : Départ du Monte-Cristo à Floirac, longer la Garonne jusqu’à Langon, RN 132, Bazas, Roquefort, Mont-de-Marsan, Tartas, RN 124, Saint-Paul des Dax (ravitaillement), Saint-Géours de Marennes, GC 12, Urt, franchissement de l’Adour, Seguillos, Briscous, Mouguerre, Bayonne (vélodrome) soit 230 kms.

 LA PETITE HISTOIRE : Patrick Gonzalès fils de Michel aime raconter et rapporter les propos de son père. Le jour où Michel gagne à Bayonne, sa maman le mettait au monde dans une clinique de Bordeaux et Michel a remis ainsi son bouquet à sa jeune épouse devenue maman.

HISTOIRE DU MYTHIQUE VÉLODROME
OU GONZALEZ A TRIOMPHÉ

 - Personne n'a sonné les cloches de la cathédrale Notre-Dame quand les bulls ont commencé le travail au mois de mai. Et personne n'a entendu la plainte résignée d'une poignée d'anciens en apprenant que la piste Saint-Léon était démolie. A Anglet, dans son salon, l'ancien coureur amateur Adrien Arsa ferme les yeux et s'y revoit, avec les copains, pour les entraînements quotidiens, lors d'une nocturne ou d'une arrivée de critérium couru avec des magiciens, Bauvin, Robic, Anquetil, Darrigade, Kubler, Koblet, Géminiani et autres Coppi... Le gratin du Tour d'avant et d'après-guerre a usé ses boyaux sur les méchantes plaques de ciment de Saint-Léon, dures aux mécaniques et aux corps, avec en plus un méchant vent face aux petites tribunes. De 1938, avec la victoire de Gino Servidei à 1968 (Gilbert Bellone), le Tour y fit halte huit fois, avant ou après les Pyrénées, selon le sens de rotation.
- Histoire brève. A part le trinquet Saint-André pour la pelote dans le petit Bayonne, aucun endroit n'a mieux incarné les bonheurs sportifs de la capitale du Pays basque français pendant quelques décennies : "cyclisme et Ovalie". L'histoire de la piste Saint-Léon aura somme toute été assez brève, de l'inauguration en 1935 à la fermeture au début des années 80, puis la destruction toute récente (2003) après plus de vingt ans d'abandon. Le temps pour la petite reine de décliner lentement au profit du rugby et des sports de glisse pratiqués par des milliers de jeunes de la région. On a du mal à imaginer à quel point le cyclisme était populaire dans ces temps-là, il y avait partout des courses de quartier, tous les dimanches, et de nombreux critériums, sans parler des compétitions plus importantes. Quand je partais en randonnée, c'était rare que je ne ramène pas quelques jeunes pour le club. Aujourd'hui, ils sont tous aux planches..., assure Jean Borthayre, 65 ans, ancien coureur du Guidon Bayonnais.

1954

Arrivée du Tour de France en 1954 sur le vélodrome de Bayonne

141097055_740718496857947_7900644320773304226_n

- Dès 1890, les premiers passionnés disposaient d'une piste en bois, installée sur les "glacis", à proximité des allées Paulmy où le Tour arrive aujourd'hui. Mais le vrai boom a suivi l'édification de la piste en dur, en 1934, au milieu des champs recouverts maintenant par le bitume et les parkings. Cinq ans plus tard, en 1939, un stade est venu ceinturer le circuit et l'ensemble a pris le nom du quartier, Saint-Léon. Une plaque commémore l'événement : "Le parc municipal des sports offert par la ville de Bayonne à sa jeunesse sportive a été inauguré le 29 mai 1939".
- Depuis, le stade a été rebaptisé du nom de Jean Dauger (1919-1999), trois-quarts centre d'exception dont la plaque a repris une maxime capable de faire comprendre l'essence du rugby au plus obtus des amateurs de football : "La passe est une offrande". Mais aucune allusion à la vocation initiale du lieu. Rien sur les sacrifices des centaines de pistards qui se sont succédé sur les 500 mètres de Saint-Léon, sous les yeux ébahis de marmots venus dévorer leur goûter à la sortie de l'école. Comme Alfredo Herrera, vigoureux retraité toujours en selle : "Chaque fois que c'était possible, j'y allais car, alors, il n'y avait pas de plus belle chose." Le rugby a tout effacé, surtout quand la section à XV de l'Aviron Bayonnais y a élu domicile après avoir abandonné son stade d'Anglet. Bayonne est pourtant une des villes qui auront le plus souvent accueilli le Tour de France, souligne Jean Borthayre. Vingt fois entre 1906 et 1938. Pendant une bonne partie de la guerre, les matchs de rugby à XV ont continué à Saint-Léon. Le vélo, pratiquement pas, affirme Jean Ricard, autre féru des petits faits locaux.
- Des mollets basques. Pendant la guerre, les Allemands sont à la citadelle. Sous la protection des mitraillettes, ils assistent à une corrida aux arènes. A Saint-Léon, ils se contentent d'entreposer un peu de matériel, quelques chars et des ambulances. Le Tour reviendra assez vite à Bayonne, en 1954, mais désormais l'arrivée se dispute au vélodrome. Huit fois, la dernière en 1972, sans compter deux départs devant l'hôtel de ville en 1986 et 1987. Une fois, une seule, une tête basque, des mollets basques, des bras basques posés sur un guidon à l'origine plus indéterminée, bref un pédaleur jugé 100 % basque par ses pairs gagnera une étape du Tour sur la piste. Pour connaître son nom, il faut être dans la troisième mi-temps de sa vie, s'intéresser durablement et en profondeur au grand roman du Tour ou enfin s'adonner à l'histoire régionale que d'aucuns, ici, appellent l'histoire nationale. Marcel Queheille est devenu le héros de tout un pays en 1959 à l'issue de la 9e étape, partie de Bordeaux.

NDLR : Michel Gonzalèz aimait cette piste de Bayonne. Il est revenu souvent avec son fils Patrick pour lui faire disputer les samedis cyclistes et le conseiller pour gagner (notre photo en médaillon).

Quéheille

Marcel Quéheille hier coureur, aujourd'hui retraité
fier d'avoir gagné son étape du Tour de France chez lui à Bayonne

- Basque, il l'était sans conteste puisque originaire de Mauléon, dans la Soule, au nord du pays. Une région pauvre à l'époque. De celles qui produisaient invariablement leur lot de durs à la tâche, prêts à forcer sur le muscle pour s'en sortir. La Soule, voyez-vous, est au Pays basque français ce que la Navarre est au Pays basque espagnol, assure Jean Ricard. Bref, un particularisme dans une exception, une incidente dans un problème et, en ce qui concerne le sieur Queheille, un gentil coureur au palmarès limité mais à jamais digne de l'Ikurrina, le drapeau d'Euskadi. Manuel Castiella, un journaliste à la retraite amateur de vélo, a retenu, lui, l'échec répété des autres coureurs régionaux à réitérer l'exploit de Queheille. Vedette incontestée de tout le Sud-Ouest, le Dacquois André Darrigade n'y arrivera jamais. Ni Albert Dolhats, dit "Bébert les gros mollets", un Landais aux béquilles impressionnantes. Avant d'en devenir un des directeurs, Paul Maye triomphera plusieurs fois à Saint-Léon. Mais jamais dans le cadre de la Grande Boucle.
- Après l'apogée des années 50 et 60, ce sera un lent déclin. De moins en moins de pratiquants et une concurrence avivée avec l'athlétisme, demandeur d'une nouvelle piste. Finalement, c'est un champion universitaire de cyclisme, l'ancien maire Henri Grenet, qui sonnera le glas de la piste en refusant d'entreprendre les considérables travaux d'entretien nécessaires. Son fils, qui lui a succédé, a aussi penché pour l'athlétisme. Les anciens ne songent pas à le leur reprocher. Ça coûtait cher et posait en outre de gros problèmes de trafic avec les arrivées du Tour à Saint-Léon, explique Jean Ricard. Normalement, aujourd'hui il y aura du monde aux allées Paulmy. Pour le bruit, les couleurs, la caravane et ses colifichets. Le vélo, c'est une autre histoire. La piste de Bayonne a été démolit en 2003.
Les vainqueurs d'étape sur le vélodrome de Bayonne : 1938 Gino Servidei (Ita), 1954 Gilbert Bauvin (Fra), 1956 Fred de Bruyne (Bel), 1959 Marcel Queheille (Fra), 1962 Willy Vannisten (Bel), 1964 Jacques Anquetil (Fra), 1966 Gerb Karstens (Hol), 1968 Gilbert Bellone (Fra).
NOTA : Toutes ces étapes reliaient Bordeaux à Bayonne sauf en 1938 (d'Arcachon) et 1964 (chrono depuis Peyrehorade).

 RETOUR SUR LE 1° BORDEAUX-BAYONNE en 1936 : Ce fut l’unique édition qui précéda celle décrite ci-dessus. Elle fut organisée par le Vélo-Club Lion avec 45 coureurs au départ. Parmi les partants : Roger Lapébie, les Bayonnais Alexandre Fombellida, Amile Daugé, Tailleur, Raphaël Dupau, JB Intecegarray, Arrengoitz, Sola, l’allemand Willy Kutzbach, Daniel Seguin de Lectoure, les Béarnais Salvador Cardona, Jean Bear, les Bordelais Antoine Latorre, Bramard, Cazenabe, Bélliard, Vicente Demétrio, le Landais Armand Triscos, le Scaliste Robert Chouet, puis Furman, Libat, Duplé, Larrouy, bref tous les As de l’époque à quelques unités près. La course fut enlevée par Antoine Latorre. Parti seul à 75 km de l’arrivée et portant à cette époque les couleurs des Cyclistes Girondins, il termina en avance de 11 minutes sur le peloton où Fombellida et Seguin prirent Lapébie de vitesse.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – BORDEAUX-BAYONNE 57 © PATRICK GONZALÈZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne

Publicité
Publicité
Commentaires
RETRO VELO DORDOGNE
RETRO VELO DORDOGNE

Blog destiné à recenser les informations sur le cyclisme de la Dordogne depuis sa création jusqu'à nos jours...(Photos, articles, reportages, etc...)
Voir le profil de Bernard PECCABIN sur le portail Canalblog

Publicité
Archives
RETRO VELO DORDOGNE
Derniers commentaires
Newsletter
Publicité