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RETRO VELO DORDOGNE
3 mars 2021

RÉGIS ROYÈRE (1970-1971)

CYCLISME DE HAUT NIVEAU PLUS ARMÉE

SOIT DEUX ANNÉES TRÈS DIFFICILES

SAISON 1970 - Revoir la 2° partie sur ce LIEN.

1970 Royère Régis Veyine de D - Le Buissonr

Régis Royère, prêt pour une saison avec les premières catégories

1970 – licence en 1ème catégorie - Régis à 19 ans
1970 août 21° Prix des fêtes de Ladouze
 : 1. Claude Hue, 2. Roger Démartin,
3. Lucien Sautier (tous CC Périgourdin), 4. PR Villemiane (Bergerac), 5. Pierre Desco (Marmande), 6. Gérard Lambert (VC Bergerac), 7. Régis Royère (Lalinde), 8. Adélio Tonini (Langon), 9. Bernard Matignon (EC Foyenne), 10. Jean Comme (Libourne), etc...

Ladouze 16

Régis 7° à Ladouze retrouve Claude Hue avec qui il a fait le Tour du Limousin

1970 juillet Terrasson : 1. Sautier (Périgueux), 2. Claude Hue (CC Périgueux), 3. Dupouy (Lourdes), 4. Mazet (Saint-Eloy), 5. Gutkin (Saint-Gaudens), 6. Saladié (Vic), 7. Royère (Lalinde), 8. Ben Brahim (Agen), 9. Alizié (Agen), etc...
1970 juillet Gardonne : 1. Alexis Eyquard (US Bouscat), 2. Mazet (Saint-Eloy les Mines), 3. Maccali (Villeneuve), 4. Vigouroux (Villeneuve), 5. Sadet (Villeneuve), 6. Barbe (Bègles), 7. Badourès (Agen), 8. Ben Brahim (Agen), 9. Royère (Lalinde), 10. Frigo (Périgueux).

1970 Royere Régis 1970

- Gisèle, celle qui va devenir son épouse nous raconte : "Lorsque je rencontre Régis, je découvre un sportif concentré, dans son monde, avec des co-équipiers, dans un langage technique, que je ne comprends pas trop, et surtout un "fan club", fait de curieux, de relations et de groupies qui gravitent autour de lui."
-  Et de poursuivre : ce qui m’a le plus impressionnée à cette époque ce sont les règles de vie de Régis, (jamais d’alcool, juste un Cocacolac - boisson lactée au cacao -  pas de retour tardif le soir, jamais après minuit sans parler du lendemain où il y avait toujours le travail de la ferme). De même pas de coup de gueule entre les compétiteurs, les règlements de compte se faisaient à la régulière, passé la ligne d’arrivée, tout était réglé. Calme, serein, respectueux et réfléchi, bien loin à l’époque des jeunes supporters et joueurs du CAS rugby de Sarlat, où lorsqu’ils débarquaient dans un bal, tous plus ou moins éméchés après la troisième mi-temps,  les bagarres étaient légendes.
- C’est à cette période, à Cénac Saint-Julien, sur une classique, qu’il est remarqué par un journaliste du Journal l’Equipe, en relation avec le Club de Puteaux. Il est sollicité pour rejoindre ce club réputé. Mais il ne donnera pas suite à cette proposition. Il dit : "je ne me sentais pas capable de partir tout seul, même si je savais au fond de moi que je passais à coté de quelque chose"

1970 Tour du Limousin les partants

Les équipes du 3° Tour du Limousin avec leurs engagés

- Appelé la veille du départ seulement à remplacer un coureur de l’équipe d’Aquitaine au Tour du Limousin, Régis qui aura la malchance de crever deux fois et de ne pouvoir être dépanné aussitôt, n’en fait pas moins une course mémorable dans une compétition qu’il considère comme extrêmement difficile, il termine 46ème et seul rescapé de l’équipe d’Aquitaine.
NDLR : Ce 3° Tour international du Limousin est annoncé très relevé avec au départ 15 équipes de 6 coureurs

Dont quatre du Sud-Ouest (Aquitaine, Pyrénées, Poitou et Libourne).
L’Aquitaine aligne Roger Démartin (CC Périgueux), Claude Hue (CC Périgueux), Jean-Claude Labadie (Aviron Bayonnais), Jean-Louis Labat (CC Marmande), C. Mallavergne (UC Nontron) et Régis Royère dossard 52 CC Lindois (remplace Patrick Guimberteau (CC Bordelais) forfait de dernière heure). Directeur sportif : Robert Desbats (ex-Tour de France).
Les Pyrénées: Ajas, Gutkin, More, Desplats, Armangaud, Sainte Romane.
Le Poitou: Courtois, Pitard, Provost, Troyard, Villeneuve, Barrault.
L’AS Libourne : Gaschard, Lawrence, Seureau, Boussiron, Raymond.
S’y ajoutent deux équipes du Limousin avec Breuil, Dubreuil, Duteil, Laroudie, Lebourg, Jacques Mazeau et la formation B avec Barry, Savary, Sansonnet, Gauthier, Servières et Thimonnier.

Parcours (du 28 avril au 3 mai) : Rassemblement de la sélection d’Aquitaine Hôtel de Paris - Départ du Champ de Juillet à Limoges.
Couzeix-Bellac 35 km contre la montre par équipe le 28 avril matin, puis Bellac-Guéret l’après-midi 135 km avec 3 MG (Bollinard, les Châtelaines, Longechaud).
Guéret-Ussel 165 km le 30 avril avec 3 MG (Ajain, le Massoubre et le Theil).
Ussel-Brive 169 km le 1° mai avec 3 MG (Egletons, Chaumeil, Lestards).
Brive-Tulle 155 km le 2 mai avec 2 MG (Saint-Martin la Méanne, Doumeil).
Tulle-Limoges 175 km le 3 mai avec 4 MG (Cousin Haut, Saint-Léonard, les Billanges et Bois des Echelles).

1970 Duteil, Breuil, Guitard et le DS de Puteaux

Miss Limousin, Duteil, Breuil, Guitard et le DS de Puteaux lors du Tour du Limousin

Résultats : l’équipe d’Aquitaine se classe 12° sur 16 équipes lors du chrono. L’après-midi l’étape se court sous une pluie continuelle. Hue et Labat crèvent et face à la grêle ne peuvent revenir. Labat abandonne, Hue est attardé, Démartin termine dans le peloton, Royère, Labadie et Mallavergne sont à moins de trois minutes du vainqueur. Joël Geneste gagne l’étape.
- A Ussel victoire de Francis Duteil qui prend la tête de la course. Démartin et Mallavergne abandonnent.
- Victoire d’Yves Hézard (CSM Puteaux) à Brive. Duteil conserve son maillot. Abandon de Hue.
- Victoire de Bernard Bourreau à Tulle et de Jean-Pierre Guitard à Limoges. Abandon de Labadie.
- L’équipe d’Aquitaine termine avec un seul coureur, Régis Royère (46°), le plus jeune de la sélection qui avait remplacé Guimberteau au dernier moment.
Pour le jeune Royère cette course terminée dans le peloton constitue une musette d’expérience et de souvenirs de cette classique courue dans les rondeurs du Limousin et sous un mauvais temps. De plus étant le seul de la sélection à rallier Limoges, il peut compte-tenu de son âge et de son manque d’expérience à ce niveau, en tirer une certaine satisfaction, d’autant plus qu’avec deux crevaisons, une voiture de dépannage à l’extrême queue du peloton, il a été dépanné avec beaucoup de retard. D’autres à sa place et dans cette situation auraient plié bagages.

F23

Francis Duteil (avec sa casquette) vainqueur du Tour du Limousin

Saison 1970 - 19 ans/1° catégorie CCL (palmarès connu).
Incident mécanique Peyrignac le 15 mars 1° Francis Dubreuil CRCL, 15° Cénac le 23 mars 1° Henry Chavy ASF Lyon, chute Siorac en Périgord le 30 mars 1° Jean-Claude Castaing Girondins de Bordeaux, dérailleur cassé à Trémolat le 31 mars 1° Christian Gardelle US Bouscat, 15° Le Coux le 6 avril 1° Jacques Esclassan CV Montastruc, 13° Brive le 12 avril, dans le peloton les Réaux le 25 avril, crevaison Grand Brassac le 26 avril 1° Michel Lescure CV Montastruc, 46° Tour du Limousin en cinq étapes du 29 avril au 3 mai 1° Francis Duteil CRCL, 4° Saint-Léon sur l’Isle le 7 mai 1° Claude Hue CC Périgueux, 9° La Force, 10° Mouthier (16), 15° Sireuil (16) le 18 mai, chute Saint Mesmin le 24 mai 1° Lucien Sautier CC Périgueux, Chute Périgueux le 25 mai 1° Lucien Sautier CC Périgueux, dans le peloton Calès le 13 juin 1° Jean-Louis Ribérot Tonneins, championnat des sociétés le 14 juin, crevaison Villenave  Championnat d’Aquiatine(40) le 14 juin 1° Christian Dolhats VC Tarnos, 8° Chamiers le 15 juin 1° Lucien Sautier CC Périgueux, dérailleur cassé Sarlat le 20 juin 1° Badourès Guidon Agenais, 8° La Coquille le 22 juin 1° Alexis Eyquard US Bouscat, 9° Gardonne le 25 juin, 13° Sainte-Livrade le 2 juillet, 9° Saint-Pierre d’Eyraud le 4 juillet, 8° Saint-Martial de Nabirat le 6 juillet, 11° Gouts le 12 juillet 1° Roger Desmartin CC Périgueux, 7° Terrasson le 13 juillet 1° Lucien Sautier CC Périgueux, 8° Castelmoron le 15 juillet, 3° Saint-Pierre de Chignac 1° Christian Darrin CC Périgueux, 4° Terrasson, 11° Belvès le 18 juillet 1° Ben Brahim UCD Villeneuve, chute Duras le 20 juillet, 8° Veyrines de Domme le 26 juillet 1° Roger Desmartin CC Périgueux, 3° Salviac le 27 juillet, 7° Ladouze le 3 août 1° Claude Hue CC Périgueux, dans le peloton Ayen le 6 août, crevaison Peyzac le 8 août, chute à Couze le 10 août 1° Fauquez, dans le peloton Villefranche du Périgord le 13 août 1° Barthez VC Lézignan, 4° Saint-Vincent de Connezac le 16 août 1° Jacques Martin RC Mussidan, plus de notes, d'ailleurs la priorité c'est le tabac qu’il faut rentrer.

1970

Liste non exhaustive des meilleurs coureurs de 1° catégorie
avec qui Régis doit rivaliser au cours de cette saison 1970

Coureurs sélectionnés au Championnat régional à Villenave (en gras nos Périgourdins) :
- Arbès Hubert (Anglet), Babin Bertrand (Marmande), Bellot Didier (Aviron Bayonnais), Bruletout Didier (Coutras), Casas Francis (Libourne), Cigana Alain (Le Bouscat), Crosa Gérald (Guidon Bayonnais), Denis Claude (Périgueux), Diaz Bernard (Guidon Bayonnais), Dolhats Christian (Tarnos), Dolhats Guy (Tarnos), Dumoulin Jean-Pierre (Aviron Bayonnais), Frosio Guy (Andernos), Fulchic Michel (Tonneins), Gaudin Daniel (Orthez), Goni Roger (Aviron Bayonnais), Jolivet Marcel (Périgueux), Joubert Jean-Luc (Girondins), Lafon Rémi (Arcachon), Magni Claude (Langon), Malavergne Christian (Nontron), Nanfre Jean (Libourne), Martin Jacques (Mussidan), Matignon Bernard (Sainte-Foy), Miozzo Bernard (Tonneins), Morin Guy (Girondins), Peyre Guy (Villeneuve), Prime Jean-Luc (Bègles), Reaud Jean-Paul (Bègles), Royère Régis (Lalinde), Sadet Guy (Villeneuve), Saint-Martin Gérard (Bordeaux VC), Santarossa Jacky (Bergerac), Tomiet Bernard (Langon), Valade Bruno (Libourne), Vigouroux Gérard (Villeneuve), Villemiane Raymond (Bergerac), Arquey Christian (Bergerac), Banos Jean-Jacques (Stade Montois), Barbier Michel (Stade Montois), Bellot Jean-Marie (Barsac), Berthomet Gérard (Bègles), Bette Jacques (Coutras), Biale Christian (Bergerac), Buffière Alain (Nontron), Castex (Mimizan), Chalme Loïc (Ambarès), Couderc Christian (Mérignac), Cruzin Michel (Pian Médoc), Démortier Anick (Bergerac), Derozier Jacques (Aviron Bayonnais), Dubois Serge (Capbreton), Dumeau Jean-Paul (Langon), Fiel Alain (Aviron Bayonnais), Galy Francis (Lalinde), Gay Gérard (Bergerac), Grandet Jean-Marie (Libourne), Guégan Patrice (SA. Mérignac), Guillon Michel (Girondins), Laborde Michel (Talence), Lamouliatte Francis (Le Bouscat), Laud Jean-Paul (Périgueux), Laurent Serge (EC Foyenne), L’Ebrellec Jean-Claude (Pau), Lesca Alex (Tonneins), Lannelongue (Aire sur Adour), Maccali Jean-Pierre (Villeneuve), Montet Jean-Marc (Sainte-Livrade), Moreau Jean-Louis (Mussidan), Napias Claude (Parentis), Nougué-Dessus Alain (Haut de Gan), Pallaro Denis (Libourne), Pauillac Robert (Gironde), Pérez Philippe (Barsac), Périgault Gilles (Bergerac), Pérot Dominique (Marmande), Pasini Lido (Villeneuve), Peyre Francis (Villeneuve), Pouyau Francis (Sauveterre), Rusquart Michel (Guidon Bayonnais), Sallat Lionel (Bordeaux VC), Santiago Christian (Girondins), Tardy Pierre (Nontron), Traversie Patrick (Villeneuve), Traversier Jean (Sainte-Livrade), Tunica Jean-Louis (Nérac), Védrenne Philippe (Girondins), Vermeulen Patrick (Talence), Vieilleville Jean-Pierre (Coutras).

Le Coux

Le sacre de Jacques Esclassan au Coux où Régis se classe 15°
C'est là qu'on mesure l'écart des coureurs entre celui qui travaille et celui qui fait le métier

- En définitive cette saison 1970 fut une saison riche d’expérience Il a effectué aussi son championnat régional à Villenave et a du pallier, à de nombreuses difficultés, notamment en cumulant cinq chutes au cours de cette saison. Son métier de paysan, avec ses contraintes de travail et de présence dans son exploitation posent de nombreuses interrogations pour courir au sein des premières catégories avec la réussite espérée. De plus, il se sent seul et même très seul dans cette jungle cycliste. Contrairement à de nombreux adversaires, il ne bénéficie d’aucun soutien, d’aucun conseil pour s’entraîner et se préparer pour les grandes courses.
- Alors que 1970 s’achève, se profile le service national. Avec les dirigeants du CC Lindois, il est convenu de le faire rentrer au Bataillon de Joinville au titre d’athlète de haut niveau.

LE SERVICE MILITAIRE en 1971

1972 Pforzheim vue générale

Pforzheim ville garnison de Régis. Vue générale de la ville rasée en 1945 en
22 minutes par la
Royal Air Force. Au cours de cette tempête de feu,
17 600 personnent périrent.

- Il se décide à devancer l’appel dans le but de choisir sa période sous les drapeaux. De février 1971 à février 1972 lui semble être une bonne période pour reprendre à son retour la compétition cycliste. Il effectue cette démarche avec le bureau de recrutement de Poitiers, part faire ses trois jours au centre de sélection de Limoges, mais omet d’aviser les dirigeants du CC Lindois en charge de son incorporation au Bataillon de Joinville.
- Conséquences : Elles sont catastrophiques pour Régis qui reçoit son ordre d’appel pour le 3° Régiment de Hussards en Allemagne. Cette unité est basée à Pforzheim, ville du Nord de la forêt Noire entre Karlsruhe et Stuttgart. Plus de 1000 km séparent sa ville de Sarlat à cette garnison. Il faut prendre un train à Périgueux, avec changement parfois à Limoges, puis à Paris (gare d’Austerlitz puis de l’Est), parfois même à Strasbourg selon les horaires.

1972 quartier Burnol

Le quartier Burnol du 3° Régiment de Hussards où Régis a passé son service militaire
Appelée aussi la Buckemberg Kaserne,
lorsque ce lieu était occupé
par une unité de la Wehrmacht lors du 3° Reich

- Contrairement à certains de ses amis incorporés ministériels à Périgueux, lui se retrouve loin, à l’étranger, avec un climat froid et une rigueur disciplinaire des plus exigeante. Le quartier Burnol ou la Buckenberg Kaserne en allemand se situe sur une hauteur à l’opposé de la gare, soit un problème de plus pour prendre son train lors des rares permissions entachées par un interminable déplacement ferroviaire (un jour et une nuit). Le régiment est une unité de l’Arme Blindée Cavalerie. Trois mois après son incorporation, le Bataillon de Joinville lui est proposé, mais c’est trop tard, il doit finir son service et rester en Allemagne.
- Autre  sanction, après ses classes, il bénéficie de la pire affectation interne, celle d’armurier d’unité. Dans cette caserne,  les armureries sont situées toutes en sous sol, autrement dit dans les caves où sont sécurisés l’armement et les équipements sensibles des militaires. Il faut dire que cette caserne est une ancienne unité d’infanterie de la Wehrmacht. Avant et pendant la guerre, tous les matériels en renfort pour le front étaient stockés ici. Quand les français sont arrivés, ils ont occupé les mêmes locaux. Après le départ des français, la caserne a été démolie pour faire place à un quartier résidentiel en 2013.

ffa 1968

Le 3° Régiment de Hussards, une unité blindée des Forces Françaises en Allemagne

- Quoiqu’il en soit, débute ici un long calvaire, celui du petit paysan de Négrelat. Lui l’amoureux de la nature, lui qui aspire le grand air, se trouve enfermé comme un rat dans une armurerie où par une trappe il remet les fusils, pistolets, munitions aux personnels qui vont effectuer du tir, des exercices d'alerte ou des manœuvres. Ses sorties sont comptées, il doit assurer une permanence continuelle, jour et nuit dans l’armurerie et subir les contrôles nocturnes du régiment imposés par le commandement. Neuf mois dans ces conditions c’est long, très long pour plonger dans la déprime. S’ensuit : vaccins, baisse du moral, médicaments, cure de sommeil, prise de poids... tout ce qui est nuisible et contre indiqué pour un sportif. L’Allemagne fut une déchirure, une blessure profonde. Privé de liberté, celle vécue dans les champs et les près, privé du cocon familial et jeté comme dans une prison, il a fallu supporter les menaces quotidiennes des cadres d’une autre époque. De son armurerie, il guettait les coins de ciel bleu, la tête dans les nuages en pensant à son Sarladais de son lointain exil.

2013 quartier résidentiel

En 2007, tout le quartier militaire est démoli pour faire
place à ce quartier résidentiel en 2013, appelé Tiergarten

- Son retour d'armée a été des plus violent, la condition physique n'est plus là, il n'avait jamais connu "la queue du peloton" malgré un entrainement des plus intense, il n’arrive pas à éliminer. Avec le recul, il pense que "c'est là qu'il aurait eu besoin d'un entraîneur".
Le point de vue de "Rétro Vélo" sur son éventuelle incorporation au Bataillon de Joinville :
Je pense que Régis a été trompé par ses dirigeants du CC Lindois, lorsque ceux-ci lui ont causé d’une éventuelle incorporation au Bataillon de Joinville. C’était une promesse qui ne tenait pas la route, et je m’interroge sur le fait qu’il soit consulté au cours de son service pour rejoindre cette unité. Sans doute parce que Lalinde a été contacté par l'autorité militaire, mais ça ne veut pas dire que c’était pour être retenu… De mon humble avis, il aurait pu prétendre y aller, que s’il avait couru au sein d’un club de haut niveau, style CSM Puteaux, Bordeaux VC, ACBB ou autres… Pour avoir l’appellation "d’athlète de haut niveau", il faut pratiquer dans un club dit de haut niveau et pas au CC Lindois. Même si Lalinde avait dans ses rangs l'excellent Claude Mazeaud, celà ne suffit pas ! Ceci n’est que mon sentiment et ça n’engage que le rédacteur que je suis.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – RÉGIS ROYÈRE 03 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne - Prochaine parution (1972-1978)
Publication réalisée grâce à l’aimable concours de Gisèle Royère

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