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RETRO VELO DORDOGNE
19 mai 2021

17° TOUR DU CANTON DE MAREUIL-VERTEILLAC - 2011

ARNAUD DÉMARE RÉUSSIT SON COUP

- Florent Mallegol vainqueur de la précédente édition revient sur le théâtre de ses exploits. A 21 ans, il a devant lui une rude concurrence. Jusqu’ici seuls Pierrick Fédrigo et Jérôme Coppel ont réussit pareil exploit. On se demande alors si Mallegol deviendra le troisième à rentrer dans la légende de ce Tour.
- Il y aura du beau monde au départ avec notamment Kenny Elissonde qui a remporté une étape à l’Essor Basque, Yoann Paillot un rouleur qui prend du galon et Arnaud Démare plusieurs fois sélectionné en équipe de France. Côté régionaux, sont annoncés Théo Vimpère le Limougeaud vainqueur du Tour du Périgord devenu francilien et Alexis Guérin le Marmandais capable de se glisser dans une bonne échappée.

TNCMV 2011 Démare 1

Arnaud Démare annonce la couleur au Mareuil qu'il remporte ©  sha

- Revoir l'édition 2010.

Les étapes
Samedi 2 juillet : Champeau-Mareuil 127 km. Champeau, Saint-Crépin de Richemont, Côte de Pontarnaud (km 44, 15h35), Côte de Monsec (km 51, 15h45), Saint-Sulpice de Mareuil, Beaussac, Côte de la Croix du Temple (km 70, 16h10), Côte de Malut (km 74, 16h15), Les Graulges, Puyrenier, Mareuil (1° passage km 85 à 16h30 puis deux tours d’un circuit de 21 km par La Rochebeaucourt, la côte de Bonneuil et Sainte-Croix de Mareuil, arrivée face à la gendarmerie vers 17h30).
Dimanche 3 juillet : Chrono de 12 km à Saint-Paul Lizonne passant par Bouteilles et Lusignac. Premier départ à 9h00
Après-midi : La Tour Blanche-Verteillac (112 km). Départ 14h30, côte de Flayac (km 5, 14h40), Coutures, Bertric Burée, Côte de Lusignac (km 19, 15h00), Saint-Paul Lizonne, Bouteilles Saint-Sébastien, côte de Bouteilles (km 29, 15h15), côte de Jarnac (km 39, 15h25), Vendoire, Champagne, Gouts-Rossignol (15h55), La Chapelle Montabourlet, Cercles, La Tour Blanche, côte de Flayac (km 78, 16h30), Verteillac entrée circuit avec trois tours par Saint-Martial de Viveyrols. Arrivée vers 17h15.

LA COURSE

- Disputé sous un chaud soleil et avec du vent, cette édition toujours aussi accidentée a été véritablement lancée à Champeau par une attaque d’Alexis Guérin (CC Marmande/Aquitaine), rejoint par Huygens (Nord-Pas de Calais) et Dumourier (Rhône Alpes). Puis une vingtaine de coureurs constituait le groupe de tête quand Guérin (encore lui) a relancé la lutte avec Bergeret (Bourgogne) et Demare (Picardie) à 56 km de l’arrivée. Le Picard a même insisté seul du km 78 au km 93 avant d’être repris par un groupe de 17 coureurs et ce sont finalement huit hommes qui se sont dégagés dans la côte à la sortie de La Rochebeaucourt.
- Malgré les attaques de Rudy Molard qui voulait éviter un sprint avec Demare, les huit hommes se sont expliqués dans l’ultime ligne droite où le Picard a débordé Yohan Soubes (Aquitaine).
Le classement du Tour de Mareuil (Champeau-Mareuil) : 1. Arnaud Demare (Picardie) 127 km en 3h07’07s, 2. Soubes (Aquitaine), 3. Barguil (Bretagne), 4. Rodriguez (Provence), 5. Molard (Franche Comté), 6. Tulik (Pays de Loire), 7. Mallegol (Bretagne), 8. Lecuisinier (Auvergne), 9. Schmidt (Pays de Loire), 10. Labèque (Aquitaine)

- La deuxième étape disputée contre la montre autour de Saint-Paul de Lizonne a vu la victoire de Jauffrey Betouigt-Suire, qui pour sa première saison à ce niveau (19 ans) a signé un succès inattendu. Mais ce qui était intéressant c’est de voir les temps des huit coureurs échappés la veille et qui pouvaient prétendre de prendre une option sur la victoire finale. Et là, c’est Arnaud Demare qui a gardé l’avantage sur Rudy Molard à 12 secondes. Cette situation nous promettait une belle troisième étape, car Molard vainqueur d’une étape en Toscane n’avait pas dit son dernier mot.
Le classement du chrono à Saint-Paul de Lizonne : 1. Jauffrey Betouigt-Suire (Pyrénées) 12 km en 16’20s, 2. Paillot (Poitou-Charentes) à 8s, 3. Demare (Picardie) à 12s, 4. Elissonde (Franche Comté) à 22s, 5. Molard (Franche Comté) à 24s, 6. Queiroz (Midi-Pyrénées) à 26s, 7. Gastaldi (Côte d’Azur) à 28s, 8. Leblond (Ile de France) à 29s, 9. Labèque (Aquitaine) à 30s, 10. Mallegol (Bretagne) à 34s.

TNCMV 2011

Le Pays de Loire vainqueur par équipe grâce à Tulik, Schmidt et Guillemois © sha 

- C’est dès le km 21 que Molard est parti avec son équipier Emilien Viennet (Franche Comté) à l’assaut du Verteillacois et de ses rugueuses collines. Ils compteront jusqu’à 1’30s (km 49) d’avance avant de voir Anthony Saux (Pays de Loire) revenir sur eux au km 66, puis tout le peloton au km 69.
- Au km 71, huit hommes sortent du peloton parmi lesquels Soubes (Aquitaine), Rodriguez (Provence) bien placés au général, Schmidt un costaud deuxième du Tour de Gironde et Betouigt Suire le vainqueur du chrono. Tous ces hommes seront repris au km 90. Mais Molard insistera une fois de plus en compagnie de Soubes, Schmidt, Rodriguez, Combaud, Thély et Raibaud. Mais les Picards étaient vigilants et capables de réprimer cette offensive. Il restait six km à couvrir et Soubes a jailli une nouvelle fois quand le Normand Have a attaqué. Les deux hommes ont résisté au peloton, puis Yohan Soubes s’est imposé. Arnaud Demarre gagnait le sprint du peloton dix secondes plus tard, pouvant savourer sa première victoire d’étape.
Classement du Tour du Verteillacois (La Tour Blanche/Verteillac) : 1. Yohan Soubes (Aquitaine) 107 km en 2h39’16s, 2. Have (Normandie) à 4s, 3. Demare (Picardie) à 10s, 4. Bergeret (Bourgogne), 5. Menut (Limousin), 6. Jarry (Poitou-Charentes), 7. Guillemois (Pays de Loire), 8. Raibaud (Rhône-Alpes), 9.Schmidt (Pays de Loire), 10. Comet (Midi-Pyrénées).

TNCMV 2011 Démare

Arnaud Démare succède à Pinot, une nouvelle génération arrive au sein du cyclisme français

Clasement général final : 1. Arnaud Demare (Picardie) en 6h03’05s, 2. Molard (Franche Comté) à 12s, 3. Mallegol (Bretagne) à 22s, 4. Barguil (Bretagne) à 23s, 5. Rodriguez (Provence) à 25s, 6. Tulik (Pays de Loire) à 27s, 7. Soubes (Aquitaine) à 51s, 8. Paillot (Poitou-Charentes) à 2’16s, 9. Labèque (Aquitaine) à 2’21s, 10. Schmidt (Pays de Loire) à 2’23s, 11. Guillemois (Pays de Loire) à 2’27s, 12. Dumourrier (Rhône-Alpes) à 2’30s, 13. Chevrier (Rhône Alpes) à 2’45s, 14. Ferrand-Prévot (Franche-Comté), 15. Bergeret (Bourgogne) à 2’58s, 16. Gratiot (Picardie) à 3’07s, 17. Combaud (Ile de France) à 3’15s, 18. Raibaud (Rhône Alpes) à 3’50s, 19. Thominet (Picardie) à 4’18s, 20. Guérin (Aquitaine) à 4’26s.
NOTA : De cette promotion 2011, s’ajoutent dans les rangs des pros Arnaud Demare (Française des Jeux), Rudy Molard (Cofidis, Angelo Tulik (Europcar) Théo Vimpère (Bigmat Auber) et Fabien Schmidt (Sojasun). Les noms des équipes pros sont celles qui étaient connues à la date de la publication de cet article (2013).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - LE TOUR DU CANTON DE MAREUIL/VERTEILLAC (2011)
© BERNARD PECCABIN Prochaine parution : le succès de Warren Barguil

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19 mai 2021

MARCILLAC SAINT QUENTIN (course disparue)

Gouloumes Jean-Philippe

- Marcillac-Saint-Quentin est une commune du Sarladais plus connu par le football que par le cyclisme. Quelques épreuves ont vu le jour dont un cyclathlon et du cyclo-cross…

Palmarès connu de l'épreuve : 1965 Christian Coustillas (CC Périgourdin), 1966 Robert (Athis Mons), 1981 Jean-Paul Raymond (CA Créon) cyclo-cross, 1989 Cyclathlon (vainqueur non connu), 1990 Jean-Philippe Gouloumès (UC Brive) cyclathlon - notre photo en médaillon.

- Tout proche de Sarlat le village de Sainte-Nathalène traversé par le Tour du Périgord des années 86/88, mais aussi par les boucles du Périgord Noir. Palmarès certainement incomplet avec un prix cycliste couru lors des fêtes pour Pâques

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – MARCILLAC SAINT-QUENTIN © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

17 mai 2021

2001 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (20° semaine de la saison)

IL Y A 20 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

20 au 26 mai 2001

- C’est à Grande Synthe que Fabien Patanchon est devenu champion de France de la course aux points juniors.  
- A Langon, le 3° Prix Claude Magni s’est terminé par le succès d’Hugues Ané (Albi VS) devant son équiper Hrechyn et Patrice Peyencet (CC Périgueux).
- On a couru à Bègles le 58° prix du Club Athlétique où Krajewski (Anglet) s’impose devant le Périgourdin Jérôme Paul et le Blagnacais Salvat.
- Le prix des commerçants à Oloron Sainte-Marie revient à Garmendia du club local qui bat dans l’ordre Dulucq (Dax), Delpech (Marmande) et les Oloronais Costedoat et Napias.
- A Bardos l’épreuve test des juniors organisée par l’Aviron Bayonnais a vu le succès du Camiste Lader lors du tronçon en ligne et de Bergès (UV Auch) dans le chrono. Mais la général a vu de nouveau Fabien Patanchon (UC Le Haillan) en pôle position.
- Le championnat des masters du Limousin a vu le succès d’Alain Saillour (Felletin) pour les 30/39 ans, de Gambard (VC Aubusson) pour les 40/49 ans et de Claude Lévêque (ACLBP) pour les 50/59 ans.
- Courue à Chaptelat et sur deux tronçons la Route Limousine a vu la victoire de Christian Magimel (Felletin) dans la partie en ligne et à l’UV Limousine lors du chrono par équipes. Grâce à la deuxième place de Méderel et à la troisième de Murdoch dans le tronçon en ligne, l’UVL remporte le classement par équipes de l’épreuve.

2001 interrégion dames

Patrick Vermeulen avec Sempé (ici avec Ribérot, Descamps et Mousques) qui s'est imposée

- Le championnat interrégional féminin du Grand Sud-Ouest est remporté par Corinne Sempé (VC Oloron) qui bat Tonini (Eauze Olympique) et Moncassin (Lavaur). Chez les jeunes (juniors/cadettes), victoire de Myriam Morteau (AS Négrepelisse) devant Saldana (Castelsarrasin) et Descamps (Agen).

ÉCHOS DE DORDOGNE

- La Force (SR2 et SD par EVCC Bergerac) : 1. Jobit (Sainte-Livrade), 2. Bernard Dubost (Brive), 3. Mornet (UC Foecy), 4. Permenas (AS Libourne), 5. Benjamin Dusseau (CC Périgueux), 6. Alary (EVCC Bergerac), 7. Beden (EVCC Bergerac), 8. Trimoulet (Saint-Astier), 9. Soldan (Villeneuve), 10. Hubert (Montendre), etc…

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 2001/semaine 20 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

16 mai 2021

1996 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (20° semaine de la saison)

IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

16 au 22 mai 1996

1996 Nersac

Bellicaud 2° derrière Kernéis le lauréat à Nersac

- Le 51° Prix de Nersac qui draine un nombreux public le jour de l’ascension s’est soldé par le succès d’Anthony Kerneis (Cycle Poitevin). On a assisté à un duel entre le Cycle Poitevin, Bressuire et le CRCL, mais il a tourné favorablement en faveur des Pictaves, même si Bellicaud se classe 2°, Sauzeau et Painaud prenant la suite du classement.
- C’est Guillaume Destang (US Montauban) qui inscrit son nom au prix de l’ascension organisé par le CC Barthéléméen. Thierry Elissalde (A.Bayonne) et Gilles Dubois (Mérignac VC) complètent le peloton.
- L’Ascension c’est aussi le prix du CA Béglais avec le succès de Didier Saumon (G.St.Martinois) devant Guerry (Saint-Jean de Mont) et Bruno Bannes équipier du lauréat. Le même jour à Montamisé, Frédéric Berland (Cycle Poitevin) remporte le 42° Grand Prix devant Duff (Vendée U) et Grégory Pérez (Châteauroux).
- Ouvert aux espoirs et aux juniors, Royan-Blaye a vu la victoire de Laurent Bajolle (US Bouscat) qui termine devant Herbreteau (Charente) et Daragnès (SC Libourne).
- En bref quelques titres départementaux avec Dupèbe dans les Landes, Pierrick Fedrigo champion juniors Lot et Garonne, Grégory Benouahab (Agen) Lot et Garonne cadets, Hervé Duclos Lassalle (Oloron) juniors des Pyrénées Atlantiques.

1996 Tour des écureuils

Podium final du 8° Tour des Ecureuils

- Le 8° Tour des Ecureuils se termine par la victoire de David Gendrineau (AS Verriers Cognac) qui s’impose devant Brigaud (Châteauneuf) et Hérault (VC Sébastien). Pregno (Albi) et meilleur grimpeur, Guilbaud (VC Sébastien) meilleur sprinter alors que le VC Oloron s’adjuge le classement par équipes.
- La classique Dax-Bordeaux se termine avec le succès de Stéphane Bellicaud (Bressuire) qui précède Stéphane Barthe (Asptt Paris) et Mainguenaud (Saint-Florent).
- Chez les régionaux, victoire de Cyril Guyonnaud (Saint-Florent) à Airvault, de Daniel Jeannot (Jonzac) à Cavignac, de David Gendrineau (AS Verriers) à la Ronde des Ecureuils à Bernos Beaulac, de Guillaume Barbe (Lescar) à Tarnos, de Michel Besse (ACLBP) à Blanzac, de Philippe Naïbo (Casseneuil) à Monheurt et de Denis Bégout (Asptt Périgueux) à Champcevinel.

ÉCHOS DE DORDOGNE

1996 Villamblard cheminots

Championnat de France SNCF à Villamblard contre la montre avec de gauche
à droite Guy Croissant (Essonne) 3°, Noan Lelarge (Aube) titré et Patrice Lemercier (Ile et Vilaine) 3°

- La Force (SR par EVCC Bergerac) : 1. Gilles Dupré (Rauzan), 2. Pierrick Fedrigo (Marmande), 3. Naïbo (Casseneuil), 4. Gil (Casseneuil), 5. Candau (P. Faidherbe), 6. Tonini (UC Bazas), 7. Cazeaux (Bon Encontre), 8. Mignot (Mérignac), 9. Anastaze (SC Périgord), 10. Galles (Bagnolet), etc…
- Saint-Chamassy (SR par Asptt Périgueux) : 1. Jean-Pierre Belotti (Bon Encontre), 2. Eric Confoilens (VC Barsac), 3. P. Tonini (Bazas), 4. Daniel (Asptt Périgueux), 5. F. Tonini (Bazas), 6. Borderie (Ste Foy), 7. JM. Arquey (G.Bergerac), 8. Jérôme Châteauraynaud (CC Périgueux), 9. JC Mespoulède (Asptt Périgueux), 10. Chauvin (Asptt Périgueux), etc…

1996 Hautefort CD séniors

Départ des séniors à Hautefort

- Hautefort (Championnat Dordogne séniors par CC Périgueux) : 1. Jean-Sébastien Arretche (Cyclisme 24), 2. Denis Bégout (Asptt Périgueux), 3. Nicolas Brachet (CCP Nontron), 4. Philippe Candau (P. Faidherbe), 5. Jean-Christophe Arretche (Cyclisme 24), 6. Nicolas Arfel (EVCC Bergerac), 7. Bernard Dubost (Asptt Périgueux), 8. Bruno Ceyssat (Asptt Périgueux), 9. De Boussiers (P. Faidherbe), 10. Frédéric Maly (CC Périgueux), etc…

1996 Hautefort sen podium

Bégout (2°), Arretche (1°) et Brachet (3°) à Hautefort

1996 Hautefort juniors podium

Victoire de Delmon en juniors devant Carreau et Napias

- Hautefort (Championnat Dordogne juniors par CC Périgueux) : 1. Florent Delmond (Asptt Périgueux), 2. Guillaume Carreau (Pédale Faidherbe), 3. Christophe Napias (GC Bergerac), 4. R. Hispiwac (Mussidan), 5. Jérôme Roy (CC Périgueux), 6. Isidore Dudrat (CC Périgueux), 7. Tannick Péault (Asptt Périgueux), 8. Stéphane Grade (EVCC Bergerac), 9. Aurélien Bonnélie ( Asptt Périgueux), 10. Mickaël Estève (Pédale Faidherbe), etc…

1996 Hautefort min et cadets

Hautefort départ des minimes/cadets

- Hautefort (Prix des vétérans par CC Périgueux) : 1. Philippe Candau (Pédale Faidherbe), 2. Beden (EVCC Bergerac), 3. Bodin (CC Lindois), 4. Daniel (Asptt Périgueux), 5. Jacques Chauvin (Asptt Périgueux), 6. P. Delmonteil (EVCC Bergerac), 7. Claude Daubisse (P.Faidherbe), 8. JL. Gouraud (CCP Nontron), 9. Lucien Sautier (CC Périgueux), 10. Daniel Pacher (EVCC Bergerac), etc…

1996 Hautefort cadets

Protocole des cadets avec le succès de Guionie à Hautefort

- Hautefort (Championnat Dordogne minimes) : 1. Julien Courbalay (Saint-Astier), 2. Rebecca Ménart (TCF 24), 3. Anthony Boyer (CC Périgueux), 4. Emmanuel Joubert (P.Thiviers), 5. Gaëlle Carreau (P. Faidherbe), 6. Gueybaud (GC Bergerac), 7. Teillet (CC Périgueux), 8. JC. Dader (P.Faidherbe), 9. Laurière (Périgueux), 10. G. Roy (CC Périgueux), etc…
- Hautefort (Championnt Dordogne des cadets) : 1. Ludovic Guionie (Saint-Astier), 2. Jean Mespoulède (Asptt Périgueux), 3. Ludovic Regen (Saint-Astier), 4. Gaylord Bonnélie (Asptt Périgueux), 5. Didier Lavesne (CC Périgueux), 6. Godineau (P.Faidherbe), 7. Lescaut (CC Lalinde), 8. Vincent Arquey (GC Bergerac), 9. Hervé Faure (Thiviers), 10. Laurent Gillot (CC Périgueux), etc…

1996 Saint-Martial de Valette

Saint-Martial de Valette, départ du prix des fêtes de l'ascension

- Saint-Martial de Valette (par CCP Nontron) : 1. Frédéric Destal (CC Chalais), 2. Victor Melchior (RC Mussidan), 3. JL Béneyrol (CCP Nontron), 4. Stéphane Virvaleix (Cyclisme 24), 5. Alain Ducau (CRCL), 6. JM Arquey (GC Bergerac), 7. Jarreton (CO Couronne), 8. Duniaud (Jonzac), 9. J. Châteauraynaud (Périgueux), 10. Ludwig (Confolens), etc…

1996 Saint-Martial de Valette podium

Victoire de Destal à Saint-Martial de Valette

- Champcevinel (SR par CC Périgueux) : 1. Denis Bégout (Asptt Périgueux), 2. Gérard Doumenge (Ste Foy), 3. Jérôme Paul (CC Périgueux), 4. Tarif (Brive), 5. Chabreyrou (Saint-Astier), 6. Bernard Dubost (CC Périgueux), 7. Fredon (ACUL), 8. Grendene (ACUL), 9. Michel (Brive), 10. Pradelou (Périgueux), etc…

1996 Champcevinel

Podium à Champcevinel et victoire de Denis Bégout

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1996/semaine 20 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

15 mai 2021

AGEN 1962

 Michel Gonzalez (Hendaye) enlève l’épreuve au sprint

Triomphe sur toute la ligne du Grand Prix des commerçants, artisans et industriels d’Agen
patronné par SUD-OUEST et l’ATHLETE

 - L’ancienne formule du Grand Prix des Commerçants, Artisans et Industriels d’Agen, remise à la mode par le Guidon Agenais, a obtenu auprès du public, un triomphe qui a dépassé toutes les espérances.
- Il n’était que de voir, en effet, entre 15 heures et 18h 30, dimanche après-midi, la foule innombrable qui se pressait sur le long du circuit et notamment Boulevard de la République, pour se rendre compte à quel point l’épreuve fut suivie avec ardeur et entrain et combien la petite reine a gagné.
- Car incontestablement, grâce à ce circuit tour de ville, grâce à une organisation absolument parfaite, grâce à tout l’état major du président Dumas, que le cyclisme à reconquis la faveur des Agenais. Mais l’organisation n’a pas été à elle seule la raison de la réussite. Il y a eu aussi pour une grande part des coureurs  au total quarante cinq, ce qui, par les temps qui courent, est une preuve de la qualité de ce Grand Prix.
- Quarante cinq coureurs donc, et presque essentiellement des As : Ricou de Royan, Roques des Girondins de Bordeaux, Bianco et Barrière de Bordeaux, Gonzalez d’Hendaye, Cousseau de Parentis, Batan de Tarbes, Siniscalchi de Marseille, l’Irlandais Grinnion, Dal’Siè et Verdeun, Guiral de Tonneins, Ben Brahim de Villeneuve, Saint-Jean de Perpignan, etc …, ce qui constituait, pour les Agenais engagés : Jules Pineau, Pasquon, Gilbert et Labadie, une très lourde coalition.
- Pineau n’éclata pas, Gilbert suivit bien le mouvement et Pasquon donna le meilleur de lui-même, mais c’était trop pour eux.
- Les quarante tours furent menés à un train d’enfer grâce à une combativité que sut mener avec maestria Robert Monlong, et à un joli nombre de primes offertes par les commerçants et le public.
- C’est d’ailleurs après l’une d’elle (500 NF) remportée par Dal’Sié devant Walryck que le trou se fit et que sept hommes parvinrent à s’échapper dans des circonstances qui nous relatons en chronique sportive générale. C’est finalement Michel Gonzalez, d’Hendaye, qui enleva de haute lutte ce grand prix du Commence et de l’Industrie.
- En résumé, si l’on ajoute à la bonne organisation la qualité du circuit et la classe des combattants, un temps particulièrement clément et ensoleillé, on peut dire qu’une telle épreuve, couronnée par autant de succès, mérite d’être rééditée l’an prochain.

1962 Podium Agen

Classement : 1° Michel Gonzalèz (Guidon Bayonnais), les 122 kilomètres en 2h 51 minutes. 2 Cousseau (Parentis). 3 Guiral (Tonneins). 4 Ben Brahim (Villeneuve). 5 Barrière (CC Bordeaux). 6 Batan (Tarbes). 7 Roques (Girondins de Bordeaux). 8 Dal’Sié (Bordeaux). 9 Saint Jean (Perpignan). 10 Verdeun (Bordeaux), etc…

- Le départ de l’épreuve fut donné par Monsieur Dumas, le très actif et souriant président du Guidon Agenais. Le circuit, quand à lui, fut ouvert par deux motards du Motoclub de l’Agenais, Messieurs Bergche et Sole, qui se chargèrent à grand renfort de coups d’accélérateur d’annoncer les coureurs, Monsieur Corzepa en voiture et le fourgon Sud-Ouest.
Monsieur Fageolle, adjoint de Monsieur Gannin, commandant du corps urbain de police avait abandonné hier sa bicyclette pour une moto. En effet, il estimait le circuit trop long pour le parcourir sur son traditionnel engin. Il avait, ce jour là, la lourde tâche de contrôler les quelque trente cinq agents de police chargés de faire respecter l’ordre aux points stratégiques. Si beaucoup d’agents eurent leur dimanche sacrifié par le service d’ordre, l’épreuve se déroula par contre dans les meilleures conditions grâce à eux. Il faut les en remercier.
On avait tout prévu sur le circuit en cas d’accidents. Les équipes de secourisme se trouvaient à leur poste en trois points du circuit. On n’eut fort heureusement nul besoin de faire appel à leur service.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – AGEN 1962 © PATRICK GONZALÈZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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14 mai 2021

1985 MUSSIDAN : HISTOIRE DE SON CYCLISME - 1985

UNE NOCTURNE AVEC QUATRE SPEAKERS

ET DÉJÀ LE DÉPART DE GOURMELON VERS D’AUTRES CIEUX

- En 1984 Daniel Amardeilh remportait le championnat de France des amateurs. En 1985 il récidive à Plouaret toujours sous les couleurs du CV. Montastruc. On connaît ce pyrénéen venu à plusieurs reprises courir en Dordogne et lors de la nocturne des champions à Mussidan. Nous sommes encore dans une période faste avec des champions présents sur toutes les routes du sud-ouest et un Hervé Gourmelon installé chez les 2° catégories. Dommage que ce garçon n’en fait qu’à sa tête. Erreur de jeunesse sans doute, car en faits Gourmelon semble gâcher son avenir en participant aux épreuves là et où il veut. Je me souviens encore d'un week-end de la fin de juillet où trois jours en suivant il s'adjugeait la gerbe avec l'épreuve de Saint-Germain du Salembre le samedi, de Pézuls le dimanche puis de Lacropte le lundi, soit trois courses difficiles qu'il avait dominées outrageusement. 1985 c'est aussi le décès de Maxime Garem, le vice-président du Racing que l'on ne verra plus. Patrice Peyencet lui effectuait sa deuxième saison chez les cadets, saison faste avec quatre succès forts encourageants. Lorsque l'on consulte la liste des coureurs cadets qualifiés en 1985 pour effectuer le championnat d'Aquitaine on s'aperçoit en 2001, soit seize années après, qu'il n'en reste plus que trois dans l'arène de la compétition avec : Patrice Peyencet, Ludovic Grecchi et Thierry Elissalde. Cette statistique vaut ce qu'elle vaut, mais en tout état de cause elle souligne bien le fait que sur soixante coureurs cadets, trois ou quatre effectuent une longue carrière en flirtant avec le haut niveau, en point c'est tout !
Article précédent : 1984 Le Phénomène Gourmelon, la relève avec Peyencet (pour ceux qui veulent revoir cet article, cliquez sur ce LIEN.

RCM 1985

En 1985 Patrice Peyencet commence à se distinguer dans les rangs des cadets.
Avec quatre victoires et une 3° place aux championnats de Dordogne,
l'élève de Serge Augiéras effectue de bons débuts cyclistes

Coureurs du Racing en 1985 : Hervé Gourmelon,  Patrice Peyencet, Jérôme Escupeyrat, Jean-Louis Bureau, Jean-Pierre Bureau, Sylvain Rieublanc, Victor Melchior.
- Le haut niveau à Mussidan c'est encore et toujours la nocturne des champions. Une épreuve cycliste, c'est également un spectacle, les organisateurs du RC. Mussidanais l'ont toujours parfaitement compris. Chaque année, c'est une tradition, nous pouvons vivre à Mussidan, petite cité de 3000 habitants seulement, une compétition sortant de l'ordinaire. Les crus 1982, 1983 et 1984 se sont déroulés par équipes de quatre éléments, une formule très originale, inédite en France, mais qui plut énormément au public, c'est certain. Le cyclisme de haut niveau et notamment en Aquitaine fut très apprécié par ces genres d'organisations. Pour conserver ce bon jugement et même lui donner davantage de crédit, il fallait donc imaginer "autre chose", aussi attirant et intéressant. Les hommes du président Augiéras ont décidé, à l'unanimité, le retour à une épreuve classique, c'est à dire individuelle, mais avec prix spéciaux pour les 2° et 3° catégories. La particularité de l'épreuve 1985, ce sera la création de deux lignes de primes, distantes de 500 mètres l'une de l'autre. Lorsque X francs seront disputés sur la ligne n° 1, la même somme sera mise en jeu 500 mètres plus loin, et dans le même tour ! … "un moyen comme un autre de dire aux coureurs : vous voulez de l'argent, c'est d'accord, mais nous, nous  voulons du spectacle".

RCM 1985

28 juillet 1985 à Pézuls, où Hervé Gourmelon démontre toute sa vélocité pour remporter un succès
sans partage. Vraiment quel coureur, que ce Gourmelon !

LE BUREAU DU RCM POUR 1985 : Présidents d'honneur : M. Bonneau (maire et conseiller général), Président actif : M. Serge Augièras, Vice-Président : M. Maxime Garem (décédé en cours de mandat), Secrétaire : M. Henri Martin - adjoint : Jean Halicot, Trésorier : M. Claude Frare - adjoint : Roger Muller, Membre correspondant : Pierrette Augièras, Membres : MM. Le Rouzo Michel, Rougier Christian

- Quatre speakers-animateurs pour commenter l'épreuve. Nous retrouverons le professionnel Daniel Mangeas, speaker officiel du Tour de France, et son adjoint Gérard Delestre, professionnel lui aussi. Pour les aider dans leur tâche, deux locaux : Pierre Sicaud et Alain Chaussat "le populaire", comme on le surnomme à juste titre à Mussidan. C'est vrai que depuis quelques années, il aime bien venir faire plaisir à ses amis du RCM, tout simplement pour pouvoir travailler aux côtés des professionnels Mangeas et Delestre, des hommes auprès de qui on a toujours quelque chose à apprendre.
- Quand à Pierre Sicaud, l'une de ses premières prestations, micro en mains, il la fit à Saint-Géry, fief du président du Racing. Ceci explique peut-être cela, et il commenta même la nocturne des champions 1977 … Chose presque incroyable, mais vraie, de nombreux amateurs du "micro en mains" se sont manifestés auprès des organisateurs, ne demandant aucun centime mais voulant tout simplement travailler aux côtés des Mangeas et Delestre; les organisateurs les remercient bien sûr, mais ils ne peuvent satisfaire tout le monde à la fois.
- Dotation de l'épreuve : 6000,00 Fsoit 1000.00 F au vainqueur - vingt prix plus prix spéciaux aux 2° et 3° catégories. Une coupe "meilleur sprinter" avec un billet de 1000.00 F à l'intérieur, un trophée "Roger Saladié" sera disputé sur trois rushes.
- Circuit de 1 km à effectuer cent fois. Changement de roues avec tours rendus jusqu'à cinq tours de la fin. Trente-cinq concurrents seront retenus sur sélection (vingt de 1°catégorie ou ex-pros - huit de 2° catégorie et sept de 3° catégorie).
- L'édition fut remportée par Fernand Lajo à plus de 44 km/h de moyenne, devant Sarniguet, Métriau, Arquey et de Santi.
- 1985 se terminait assez bien pour le club grâce à des garçons comme Gourmelon, Melchior et Peyencet, dont la totalité des résultats donnait un fort belle quatrième place bien méritée dans la coupe des clubs de Dordogne, ceci sur vingt sociétés affiliées. Comme quoi le Racing n'avait pas à rougir de la faiblesse de ses effectifs qui en contre partie restaient de grande qualité. Et pourtant cette saison 1985 se termine mal puisque Hervé Gourmelon décidait de quitter déjà les couleurs du Racing après trois saisons passées dans le club. Coureur d'avenir, cette décision ne fut pas très bien accueillie, d'autant plus que c'était pour rejoindre un modeste club d'Aquitaine: l'Avenir Cycliste Marmandais. Mais Gourmelon restait à cette époque, un personnage énigmatique, au caractère fragile et peut-être facile à manipuler, instable, s'en remettant toujours au dernier avec qui il négociait. Tel était le fils de François qui quitta prématurément Mussidan alors qu'il en était à peine aux débuts de sa gloire. Hervé partait, tout le monde le regrettait car il avait derrière lui tout un public, sans parler des fidèles supporters de son défunt père.

RCM 1985

24 novembre 1985 au Bugue : Assemblée Générale du comité de Dordogne et remise des récompenses.
Victor Melchior premier du challenge des vétérans reçoit sa récompense des mains du directeur
départemental de la Caisse d'Epargne. Melchior avait remporté la victoire devant Mespoulède et Yves Berger.

ORGANISATIONS DU RCM EN 1985

Prix de Bruc à Grignols (28 avril)
1° Victor Melchior (RC. Mussidan), 2° Denost (AS. Libourne), 3° Michel Chonis (CA. Ribérac), 4° Ozane (AVC.Libourne), 5° Jouannel (JS. Astérienne), 6° Michel Delugin (CA. Ribérac), 7° Bianchi (SA. Tatry), 8° Mespoulède (ASPTT. Périgueux), 9° Ranouil (AVC. Libourne) 10° Corty (AVC. Libourne)
Prix du printemps à Mussidan (1° mai)
1° Christian Nauleau (AC. Barbezieux), 2° Landa (UC. Arcachon), 3° Fossard (EVCC. Bergerac), 4° Deniaud (CCP. Nontron), 5° Martin (CC. Humois), 6° Château François (EVCC. Bergerac), 7° Ganteille (CAM Bordeaux), 8° Guy Dutertre (CC. Périgueux), 9° Daniel Dutertre (CCP. Nontron), 10° Sylvain Rieublanc (RC. Mussidan).
A Saint-Médard de Mussidan (3 juin)
1° Michel Pitard (US. Pons), 2° de Vincenzi (CC. Marmande), 3° Alain Laval (UC. Villeneuve), 4° Michel Larpe (AJ. Montmoreau), 5° Lubiato (Saint-Médard), 6° Valade Jean-Marie (EC. Foyenne), 7° Bocquier JC (CA. Ribérac), 8° Ballion (US. Villenave), 9° Deltreuil (VC. Beaulac), 10° Bodin (EC. Foyenne).
Nocturne des Champions à Mussidan (14 juillet)
1° Fernand Lajo (Mérignac VC), 2° Sarniguet (Vallée du Thoré), 3° Métriau (CG. Orléans), 4° Arquey (AC. Marmande), 5° de Santi F. (Girondins de Bx), 6° Audeguil (UC. Villeneuve), 7° Vérinaud (UV. Limousine), 8° Larpe (AJ. Montmoreau), 9° Daragnès J.Claude (Mérignac VC), 10° Ardouin (UC. Thouars).
Prix de Saint-André de Double (21 juillet)
1° Pascal Le Pemp (ASPTT. Périgueux), 2° Daniel Barjolin (CC. Marmande), 3° Séaut (JS. Astérienne), 4° Hervé Lavignac (CC. Périgueux), 5° Ramirez (CC. Montpon), 6° Patrice Géraud (CCP. Nontron), 7° Raynal (CC. Périgueux), 8° J.François Sallat (Thiviers), 9° Patrick Delmonteil (EC. Foyenne), 10° Tsang Sam Moï (EC. Foyenne).
Prix des fêtes de Grignols (21 juillet)
1° Fernand Lajo (Mérignac VC), 2° Alain Laval (UC. Villeneuve), 3° Campaner (CC. Marmande), 4° Bodin (EC. Foyenne), 5° Bannes (FC.Oloron), 6° Audeguil (UC. Villeneuve), 7° P. de Santi (UC. Entre Deux Mers), 8° Dief (Facture), 9° Gilles Dupré (St.Médard), 10° Pandelé (CAM Bordeaux).
A Saint-Etienne de Puycorbier (28 juillet)
1° Victor Melchior (RC. Mussidan), 2° Jouannel (JS. Astérienne), 3° Mespoulède (ASPTT. Périgueux), 4° Rafy (Bordeaux), 5° Baronnet (Guidon Séverinois), 6° Berthelot (La Rochelle), 7° Confolens (Tatry Sports), 8° Beaudout M. (CA. Ribérac), 9° Siméon JM (EVCC. Bergerac), 10° Berger (Prigonrieux).
A Saint-Géraud des Corps 15 août)
1° Victor Melchior (RC. Mussidan), 2° Foury (Rambouillet Sport), 3° Sierra (La Couronne), 4° Berger (Prigonrieux), 5° Baronnet (Guidon Séverinois), 6° Beaudout M. (CA. Ribérac), 7° Durat (Rambouillet Sport), 8° Leduc (VC des Vétérans Parisiens), 9° Chirade (VC Montbéliard), 10° Beaudout J. (CA. Ribérac).
Prix des fêtes de Issac (19 août)
1° de Vincenzi Loïc (CC. Marmande), 2° Gourmelon (RC. Mussidan), 3° Le Pemp (ASPTT. Périgueux), 4° Brault (ES. Auneau), 5° Xavier Lamontagne (EVCC. Bergerac), 6° Vouillat (EVCC. Bergerac), 7° Lamontagne Pierre-Marc (EVCC. Bergerac), 8° Goury (CC. Marmande), 9° Fossard (EVCC. Bergerac), 10° Christian Eymard (JS. Astérienne).

RCM 1985

Le même jour Hervé Gourmelon dans une tenue de Gavroche recevait lui le deuxième
prix des deuxièmes catégories.
Un certain Eric Vouillat l'avait précédé, alors
que Bernard Dubost,
Chaminaud et Bocquier suivaient Gourmelon dans cet ordre.

QUELQUES GRANDS DE LA SAISON 85

Francesco Moser, Sean Kelly, Stephen Roche, Eric Vanderaerden, Phil Anderson, Marc Madiot, Bruno Wojtinek, Claude Criquiélion, Moreno Argentin, Laurent Fignon, Geerit Knetemann, René Mertens, Pedro Delgado, Robert Millar, Bernard Hinault, Greg Lemond, Luis Herrera, Joop Zoetemelk, Adri Van der Poel, Charly Mottet, Ludo Peeters, Martin Ramirez.Andrew Hampsten

CEUX QUI BRILLENT EN PERIGORD

Jean-François Chaminaud (EVCC. Bergerac), Patrice Peyencet (RC. Mussidan), Christophe Lanxade (EVCC. Bergerac), Yves Brusson (ASPTT. Périgueux), Guy Dutertre (CC. Périgueux), Michel Cabirol (UC. Montpon), Pascal Le Pemp (ASPTT. Périgueux), Hervé Gourmelon (RC. Mussidan), Christian Darrin (ASPTT. Périgueux), Didier Dutertre (CC. Périgueux), Alain Fossard (EVCC. Bergerac), Patrick Vigné (Guidon Sarladais), Daniel Delmon (CC. Périgueux), Jacques Suertegaray (Guidon Sarladais), Jean-Marc Burg (CC. Sarlat), Hervé Lavignac (CC. Périgueux), Robert Bibié (ASPTT. Périgueux), André Dominguez (Guidon Sarladais), Bruno Blangeois (Pédale Faidherbe), Eric Raud (CC. Périgueux), Jean-Claude Caminade (Guidon Sarladais), Jean-Luc Besse (UC. Montpon), Philippe Vergnal (Guidon Terrasson), Bernard Dubost (ASCA. Bergerac), Jean-Paul Séaut (JS. Astérienne), Jean-Claude Mespoulède (ASPTT. Périgueux), Raymond Labrousse (CA. Ribérac), Bernard Conan (Pédale Faidherbe), Patrice Géraud (CC. Périgueux), Romuald Lagorce (ASPTT. Périgueux), Bernard Raud (CC. Périgueux), Victor Melchior (RC. Mussidan), Daniel Dutertre (CCP. Nontron), Bernard Mazeau (ASPTT. Périgueux), Xavier Lamontagne (EVCC. Bergerac), Jean-Claude Ulbert (Guidon Sarladais), Didier Virvaleix (ASPTT. Périgueux), Laurent Selves (CC. Périgueux), Jean-Luc Béneyrol (ASPTT. Périgueux), Pascal Delestage (Pédale Thiviers), Bruno Ribette (CC. Périgueux), Laurent Mazeau (EVCC. Bergerac).

LES VEDETTES DU SUD-OUEST

Pascal Chaumet (Cycle Poitevin), Jean-Claude Laskowski (VC. Aubussson), Alain Dithurbide (CC Béarnais), Alain de Carvalho (UC. Brive), Michel Larpe (AJ. Montmoreau), Fernand Lajo (Mérignac VC), Jacky Bobin (VC. Charente-Océan), Luc Leblanc (UV. Limousine), Daniel Amardeilh (CV. Montastruc), Christian Ardouin (VC. Thouars), Philippe Brossais (PTT. Montauban), Richard Tremblay (VC. Charente-Océan), Michel Dupuytren (UC. Brive), Patrick Mauriès (VC. Vallée du Thoré), Patrick Audeguil (UC. Villeneuve), Henri Bonnand (VRC. Albi), Alain Liaigre (VC. Charente-Océan), Michel Guiraudie (VS. Villefranche), Eric Valade (EC.Foyenne), Michel Bernard (ASM Pau), Gérard Simonnot (UC. Châteauneuf), Gilbert Berron (UC. Saint-Léonard).

AUTRES COURSES DU RC.MUSSIDAN EN 1985

21 juillet. Prix de Grignols (non licenciés)
résultats non trouvés sur la presse

VÉLO DORDOGNE - MUSSIDAN (30) © BERNARD PECCABIN
Prochain épisode : Ferdinand Bracke invité d’honneur à la Nocturne des Champions

13 mai 2021

NONTRON ET SON CYCLISME - DÉBUTS D’UNE AVENTURE

bandeau nontron

- Evoquer le cyclisme de Nontron, peut prêter à confusion, car il y a le cyclisme de la ville de Nontron et celui du Nontronnais, autrement dit celui de sa périphérie. Et comme les habitants de Nontron sont des Nontronnais, vous conviendrez je pense qu’il est difficile de dissocier ces deux identités. Pour faire simple, nous allons parler du cyclisme de cet ensemble... Car comme chacun sait, Nontron a accueilli des clubs comme le Vélo-Club, le Cyclo-Club, l’Union Cycliste et peut-être d’autres encore... Il en est de même de la Pédale du Nontronnais, qui ayant son siège à Abjat, a reçu de nombreux coureurs de la région, dont ceux de Nontron...

DES PREMIÈRES HEURES DU CYCLISME JUSQU'A LA 2° GUERRE

Mousseau 1

Le commerce de Lucien Mousseau rue du 11novembre (près du restaurant Carteaud) à Nontron. A droite Lucien et sa moustache, au centre son fils Yves dont une main est appuyé sur le pneu d’un vélo (cliché pris vers 1920, bien lire les détails des enseignes document rare. Crédit photo famille Mousseau)

- On dit que les frères Mousseau de Nontron galvanisaient le public Périgourdin, notamment dans les années 1880. Ceci pourrait constituer une base de départ pour le cyclisme de la cité du couteau. Car à Nontron comme partout ailleurs, le vélo a connu un engouement populaire dès cette époque. Une période où l’Union Vélocipédique Française effectuait ses débuts. Le Sud-Ouest a été d’ailleurs un précurseur de cette période, avec des clubs cyclistes qui étaient administrés. A Nontron, il n’y avait pas de club encore, mais des coureurs qui évoluaient sur les routes. Il existait des sociétés sportives pour pratiquer le rugby et le football, puis certaines associations ont voulu monter alors une section cycliste.
- A cette époque, le cyclisme était dirigé par ce qu’on appelait un chef consul, présent sur toutes les épreuves. Les coureurs de Nontron eux étaient partagés pour courir soit à Limoges, soit à Périgueux, voire Angoulême. Toujours est-il qu’à Périgueux, le comte de Fayolle avait les yeux fixés sur les frères Mousseau qui possédaient une énorme roue dentée au départ du Championnat de fond sur 100 kms couru entre Périgueux-Montpon et retour (1900). Le public aussi aimait se placer toujours aux côtés de Mousseau aîné, dans le but de voir ses farces qui n’avaient d’égales que celles de Franconi.

Le Grand Treuil

Le vélodromme du Grand Treuil à Limoges

- Mais comme déjà dit, Nontron n’avait pas que Périgueux pour développer la compétition cycliste et son esprit sportif. Limoges et son vélodrome du grand Treuil était devenu un des théâtres où l’on ne se faisait point de cadeaux...

bandeau Mousseau

Il est à Nontron une ancienne famille de cyclistes qui a réuni trois générations sur les routes du Périgord. En effet, Lucien, Yves et Claude Mousseau ont tour à tour dominé la discipline au cours de la première moitié du 20° siècle...

LUCIEN MOUSSEAU PREMIER DE CORDÉE
D’UNE GÉNÉRATION CYCLISTE

- La bicyclette est l’invention mécanique la plus merveilleuse du 19° siècle ! Les Mousseau auraient pu faire ainsi l’éloge de la "petite reine" vu l’engagement qu’ils ont témoigné à l’égard de cet engin extraordinaire, qui a révolutionné leur vie.
- Quand Charles Terront remporte Paris-Brest-Paris, Lucien Mousseau fête sans doute son 10° anniversaire, celui d’une vie totalement dévouée à la mécanique, au commerce et à la pratique du cyclisme.
- On a peu de renseignements sur Lucien Mousseau de Nontron, si ce n’est ce certificat de vélocipédiste militaire - notre photo en bas de page - qui date de 1902, ce qui nous laisse présager que notre Lucien est né vingt ans avant, soit sans doute vers 1882, autrement dit à une époque où le vélo en était à ses balbutiements(1).
(1) - les débuts du cyclisme à Périgueux.

- Lucien Mousseau fait parti de ces hommes et de ces héros qui prenaient le départ de courses dépassant les 100 km, quasiment sans assistance, grimpé sur des bicyclettes de 12 kg, mais fort d’un moral à toute épreuve qui lui permettait de s’adapter à toutes les situations. Et c’est sans doute ce manque d’assistance qui a motivé Lucien à ouvrir un atelier de cycles à Nontron, rue du 11 novembre - notre photo - . Le plongeon dans ce passé fait revivre la vie ingrate de ces pionniers du cyclisme, des drames vécus par ces coureurs, saisis souvent par la fatigue extrême ou en proie à de profondes crises de confiance, se réfugiant souvent dans quelques masures isolées ou quelques granges, lorsque après avoir couru à Périgueux, ceci après un aller pour se rendre au départ, il fallait faire la course, puis rentrer à Nontron par ses propres moyens. Malgré ces vicissitudes, les Mousseau étaient de sacrés coureurs et de joyeux drilles. Très appréciés du public, ils étaient submergés par les spectateurs qui se précipitaient pour écouter Lucien ou Albert raconté leur course, émaillées de petites blagues ou farces qui n’avaient d’égales que celles de Franconi.
- 1880-1900 c’est l’époque et le point précis du début du cyclisme en France comme en Dordogne. Si vous avez cliqué sur le lien(1) ci-dessus vous avez appris toutes les circonstances de cette période floue, où les membres sportifs et les inventeurs détenaient cette passion unique, celle de rouler de plus en plus vite d’un côté, tout en rendant la mécanique pratique, moins lourde et moins incommodante de l’autre.
- Lucien Mousseau réunissait ces deux facultés. Celui du sportif et du bricoleur. Preuve en est avec ce Championnat de Dordogne de fond du début du 20° siècle couru entre Périgueux Montpon et retour (100 kms). Lucien et son frère Albert se trouvaient au départ avec le comte Félix de Fayolle, éminent représentant de l’Union Vélocipédique Française (UVF) en Dordogne venu avec son tacot donner le départ. Il y avait foule à Périgueux(2) dans le quartier des Isards et tout le monde s’étonnait devant la dimension impressionnante de la roue dentée avant des Mousseau. Une roue certainement bricolée par Lucien dans son atelier de Nontron, mais qui alimentait les conversations à une période où cela faisait peu de temps que John Boyd Dunlop réussissait à remplir d’air des roues avec des tuyaux en caoutchouc (1888). En ce temps d’autres s’activaient sur le vélo à chaîne comme l’anglais Rover et le français Clément. D’autres travaillaient sur la robustesse de la fourche comme l’anglais Thomas Humber, alors que Michelin mettait au point un pneu démontable. C’est au cours de cette grande révolution industrielle du cycle, que Lucien Mousseau a vécu, a travaillé dur pour servir les Nontronnais à s’évader sur les routes...(2)- Les Mousseau venaient également courir sur les allées Tourny à Périgueux où des virages relevés étaient momentanément installés pour donner une allure de piste. Les gloires de l’époque : Gonthier devenu par la suite directeur d’autobus, Lacoste devenu industriel mais aussi Parouty, Ladoire, le nontronnais Réjoul, le bergeracois Lavaud. Soit des gens qui avaient les moyens de se payer une bicyclette.
- L’importance du marché du cycle était née avec des gens qui rivalisaient d’audace et d’astuces techniques, jusqu’au temps où les marques prendront leur place pour servir une pépinière de champions, puis l’armée, les pompiers, les facteurs et les particuliers, sans oublier le cyclotourisme(3) naissant.
(3)
.l’influence de Maurice Martin sur le cyclotourisme dans la région (publication Bordeaux-Arcachon)

brevet Mousseau Lucien

- Lucien Mousseau a connu tout cela et probablement qu’il s’est décidé à ouvrir son atelier et magasin de cycles à l’époque où les marques ont pris les initiatives du développement de la bicyclette. Lucien Mousseau tenait boutique à l’enseigne "Compagnie Générale de Cycles" qui utilisait des vélos de marque "Rochet", compagnie dont l’action était cotée en bourse dès 1894.
- Nous sommes en 1908, c’est aussi l’époque où un certain Lucien Petit-Breton s’installe comme marchand de cycles, mais à Périgueux. Petit-Breton est connu par ses grands exploits au Tour de France et lors des premières grandes classiques. Il poursuivra d’ailleurs sa carrière sportive, laissant la gérance de son magasin Peugeot à son frère Paul.
- C’est là aussi que débute une période clé de la vie de Lucien Mousseau. Année où il a côtoyé celle de Petit-Breton(4), année où naissait son fils Yves, qui prendra un jour sa relève en qualité de vélociste, comme son papa.
(4) le cyclisme à Périgueux avec Petit-Breton

LE VELO A l’EPOQUE DE LUCIEN : L’engouement pour le vélo qui était limité aux seules élites et aux bourgeois, gagne à la fin du 19° siècle les autres couches de la société. En 1882, on sait que les membres des clubs sont constitués de commerçants et d’employés. Un mouvement comparable se dessine dans la plupart des clubs, qui naissent et qui croissent à une vitesse folle, comme dans notre Sud-Ouest par exemple. Ce développement de la vélocipédie a très tôt été lié avec le cyclotourisme où l’on comptait un nombre inouï de clubs.
- Mais les paysans commencent à leur tour à goûter aux joies de la petite reine. C’est un objet convoité dans les campagnes, au même titre que le téléphone dont l’installation au village précède de peu l’irruption du premier deux roues. Après le chemin de fer, la bicyclette contribue encore à rompre l’isolement du paysan. Fini les déjeuners aux champs ! Comme le travailleur urbain, le paysan rentre déjeuner chez lui grâce à la bicyclette. Fini aussi les longues soirées ennuyeuses. Le bourg et ses tentations, le café comme le bal du samedi soir, sont devenus accessibles aux gens les plus éloignés.
- Mais si le spectacle cycliste est bien sans doute le sport le plus populaire, attirant les foules toujours plus nombreuses, comme au Grand Treuil à Limoges ou autour des allées Tourny à Périgueux. Mais le développement de la pratique se heurte à des obstacles financiers. Une bicyclette vers 1900 coûte de 200 à 300 F. Or un journalier agricole ne gagne que 3 francs par jour, alors qu’un ouvrier métallo à Paris obtient un salaire de 200 francs pour le mois. Cette différence de vie de la société favorise donc les artisans, les commerçants et les riches paysans. Aussi, les clubs composés d’ouvriers sont rarissimes. Alors comment pouvoir se payer une bicyclette ?

Petit Breton Paul Mazan, Champion de France amateurs

Paul Mazan frère de Petit-Breton vainqueur de Limoges-Nontron et retour

- Pour débloquer cela et développer l’industrie du cycle, la vente à crédit se met en place. De même, les parcs d’occasion se développent et la location devient une activité florissante. Certainement que le Nontron de cette époque, celle du vélociste Lucien Mousseau a connu aussi cette face cachée de notre histoire cycliste et de son long envol...
- La vie des Mousseau n’a pas été un long fleuve tranquille. Lucien (1° génération) a vécu dans les conditions énumérées ci-dessus les débuts du cyclisme, puis la première guerre mondiale. Son fils Yves (2° génération), né juste avant le conflit sera un coureur de l’entre deux guerres, qui aura couru sur le vélodrome de Périgueux en pleine crise économique (celle de 1929), sans oublier la deuxième guerre où il a échappé à la déportation grâce à une méprise de l’occupant. Claude (3° génération) fils de Yves, sera lui aussi coureur lors de la libération, dans une période où pour courir, on manquait de tout...
- Comme chacun sait, le cyclisme constitue une grande école de courage et de volonté. Et à ce sujet, cette famille a été marquée par toutes ces circonstances d’une vie pas facile à gérer, mais qui a conçu trois supers champions et pour qui nous allons continuer d’en découvrir la face avec les documents que nous disposons. Après Lucien, on parlera prochainement de son fils Yves Mousseau né en 1908, vélociste et coureur dans les années 1928/1933.
- Le 1° octobre 1906, un Brevet Routier sur 100 kms partait de Limoges en passant par Chalus, Nontron, Thiviers, Chalus et retour. Ces brevets routiers constituaient de grandes épreuves qui rassemblaient tous les sportifs de la région.
- C’est sur des bicyclettes de 16 kg et plus, que le 1° Limoges-Périgueux et retour, long de 200 km, eut lieu avec les meilleurs routiers de la région. Organisé par le Racing-Club de Limoges, la course fut gagnée par Paul Mazabraud. Mais au-delà du vainqueur et des péripéties de course, cette épreuve connut un très gros succès à Nontron comme ailleurs.
- En 1907, le 1° Limoges-Nontron et retour voit le jour, soit un brevet routier de 150 kms, toujours sous l’égide du RC Limoges et qui regroupait que deux engagés (je dis bien deux engagés). Le 28 juillet 1908, la 2° édition de Limoges-Nontron et retour, longue de 140 kms est placée sous le patronage du journal l’Auto. Treize coureurs sont classés, dont Paul Mazan le vainqueur, appartenant au CC Périgourdin et frère de l’illustre Petit-Breton.

Accident sur Limoges-Nontron-Limoges : Dimanche matin vers 10 heures et demie, deux cyclistes de Limoges, MM. Fabre et Rayé, prenant part à la course Limoges-Nontron-Limoges, revenaient de Nontron, rivalisant de vitesse, lorsque dans la descente rapide et tortueuse du Dournajoux, ils firent la rencontre d’un attelage à âne qui montait cette côte. A la vue des deux cyclistes, l’animal effrayé, dont le conducteur dormait paisiblement dans la charrette, tourna subitement et mit ainsi le véhicule en travers de la route.
- Ce mouvement avait été si rapidement exécuté, que les deux cyclistes, tenant leur droite, n’eurent ni le temps, ni la place d’éviter la chute. Ils arrivèrent donc à toute vitesse sur l’attelage. M. Fabre frôla le véhicule, mais il passa sur un tas de cailloux qui formant tremplin, envoya le cycliste dans le remblai. M. Rayé qui était dans la roue de M. Fabre, suivit le même chemin et une chute identique se produisit. Les deux cyclistes se sont fait de sérieuses contusions et ont dû abandonner la course. La machine de M. Rayé a subi de fortes avaries et par extraordinaire hasard, celle de M. Fabre sur laquelle celle de M. Rayé est passée, n’a eu elle aucune pièce faussée.
(Le Courrier du Centre du 31 juillet 1908)...

- Alors que Lucien Mousseau travaille dans son commerce et dans son atelier de cycles à Nontron, les courses prennent leur envol. Le 19 janvier 1903, la naissance d’une des plus grandes inventions sportives des temps modernes est annoncée sur une colonne et en quelques lignes dans le journal de "l’Auto". Face au développement de l’automobile, le vélo se devait de réagir et de ne pas rester figer dans ses traditions. Grâce à Henri Desgrange, le Tour de France dote son sport d’une épreuve tellement en avance sur son temps, qu’elle fait encore les beaux jours de la discipline au seuil de ce 21° siècle. Tour à tour coureur, entraîneur, journaliste, organisateur et patron de presse, Henri Desgrange révolutionne le cyclisme. La France est à son apogée pour avoir inventé le plus grand évènement sportif qui ont vu naître les Garin, Pottier, Garrigou et Petit-Breton. Les exploits des cyclistes français déchaînent les passions et le Tour est devenu le banc d’essai pour les plus grands constructeurs de cycles. Et ce sont tous les vélocistes de la France profonde qui vont y gagner, comme à Nontron où les attentions des spectateurs fait vibrer la fibre patriotique et celle des industriels qui ont vu de suite un gigantesque enjeu commercial.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – CYCLISME A NONTRON © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne - Prochaine édition Yves Mousseau

12 mai 2021

TRÉLISSAC (palmarès)

UNE DES COMMUNES LES PLUS SPORTIVES

Trélissac 2013

- Trélissac une des communes des plus sportives de notre Dordogne a accueilli des prix des fêtes en août, un critérium international, des prix cyclistes disputés parfois en juillet, mais aussi des épreuves de quartiers comme aux Maurilloux ou aux Romains, sans oublier le Tour de la Dordogne. Mais à part ces évènements, c’est bien Trélissac ville étape du Tour de France en 1994 qui constituera le plus beau de tous ces évènements. Ville qui aime le sport, Trélissac a reçu aussi des assemblées générales, différentes réunions et même des cyclo-cross et des épreuves VTT qui se sont élancées dans le beau domaine de la forêt de Lanmary.
- Et que dire de la voie verte, une réalisation qui permet aux cyclistes de longer l’Isle en rentrant d’un entraînement, ceci pour rejoindre la ville de Périgueux tout en évitant la circulation de la tumultueuse banlieue.

Trélissac 1965

Bénoni Beyet vainqueur en 1965 à Trélissac, le micro est tenu par Maurice Jouault
A droite l'Irlandais Seaumus Elliot deuxième

Palmarès connu de Trélissac (prix des fêtes et autres).
1954 Christian Paradol (CC Lindois), 1964 Perrier (EC Foyenne), 1965 (critérium international) Bénoni Beyet (Belgique), 1969 Marcel Jolivet (CC Périgueux), 1970 Lucien Sautier (CC Périgueux), 1971 Pierre-Raymond Villemiane (VC Bergerac), 1972 André Bentaleb (CC Périgourdin), 1973 Bernard Tomiet (US Bouscat), 1975 Guy Frosio (US Bouscat), 1976 Jean-Marie Valade (EC Foyenne), 1977 Michel Fedrigo (US Tonneins), 1978 Pierre Corre (Bazas), Dominique Arnaud (VC Tarnos), 1988 Claude Denis (EC Ribérac), Pascal Perrocheau (UC Saint-Léonard) en nocturne, 1989 Philippe Maury (VC Sainte Livrade) en cadets et Stéphane Barraud (Saint-Junien) course de juillet, Nicolas Fiacre (ASPTT Périgueux) prix des fêtes, Dominique Eyquard (CC Marmande) en cyclo-cross, 1990 Laurent Roulier (ST. Denis US) et Christophe Nietzeba (ASPTT Périgueux), 1991 Julien Fiacre (ASPTT Périgueux) course en mai, Vincent Guillout (CRCL) étape arrivée Tour Dordogne, 1992 Anthony Morin (CC Plancoët) en mai, 1993 Laurent Mazeaud (Tarbes Cycliste) étape arrivée Tour Dordogne, 1994 Bo Hamburger (TVM) (étape du Tour Poitiers-Trélissac) 1999 Dominique Péré (Cahors VS), 2000 David Merckel (VC Courtrai) arrivée Tour Dordogne, 2005 Hugo Tristani (EVCC Bergerac) en cadets, et Martial Roman (CC Mainsat Expert) en SR, 2008 Franck Vermeulen (VC Rouen) étape Tour Dordogne, 2012 Serge Wolmer (EC Trélissac).

2012 Trélissac CA

Arnaud Labbe champion d'Aquitaine de cyclo-cross en 2012 © Sudgironde

Championnat d’Aquitaine de cyclo-cross en 2012 : Arnaud Labbe (Cofidis) en élites, François Pigeon (Arcachon) en espoirs, Mickaël Audureau (CS Casteljaloux) en juniors et Valentin Empinet (EC Saint-Félix) en cadets.

Palmarès connu de Trélissac (Prix des Maurilloux)
1979 Bernard Metzler (CC Périgourdin), 1980 Francis Dubreuil (CC Périgueux), Thierry Dorchin (CC Périgourdin) en cadets, 1982 Serge Viennat (UC Brive) et Stéphane Petit 5UV Limousine) en cadets, 1983 Roger Fages (AC Uzerche) et Hervé Lavignac (CC Périgourdin) en cadets, 1984 Didier Fraschini (EVCC Bergerac) en cadets et Yves Brusson (ASPTT Paris), 1985 Championnat de Dordogne cadets remporté par Christophe Lanxade (EVCC Bergerac), puis Guy Dutertre (CC Périgourdin) et Michel Cabirol (UC Montpon) en cadets, 1986 Hervé Lavignac (CC Périgourdin) et Bruno Meunier (VC Aix sur Vienne) en cadets, 1987 Patrice Peyencet (CC Périgueux) et Vincent Robert (ASPTT Périgueux) en cadets, 1988 Hervé Lavignac (CC Périgueux) et Eric Valèze (CC Montpon) en cadets, 1989 Thierry Arquey (UC Brive) et Jérôme Paul (CC Périgourdin) en cadets, 1990 Nicolas Fiacre (ASPTT Périgueux) et Christophe Arnaud (VC Nay) en cadets, 1991 Gérard Doumenge (EC Foyenne) et Julien Fiacre (ASPTT Périgueux) en cadets, 1992 Gilles Pacsal (Guidon Pellegruen), 1993 Laurent Mazeaud (Tarbes Cycliste), 1994 Christophe Jany (UV Limousine), 1995 Victor Melchior (RC Mussidan).

reste du peloton à Trélissac

Arrivée du peloton du Tour de France en 1994 à Trélissac

Palmarès connu de Trélissac (Les Romains)
1966 Barrère (Bleuets Labatut) cyclo-cross de la Croix Ferrade, 1995 Christophe Napias (ASCA Bergerac) en cadets et Julien Sybiac (Pédale Faidherbe) en minimes, 1996 Clément Sarrut (CC Périgueux) en minimes et Nicolas Trimoulet (JS Astérienne) en cadets, 1997 Anthony Boyer (CC Périgueux) en minimes et Julien Sybiac (Pédale Faidherbe) en cadets.

CDF 95

En 1995 un championnat de France Ufolep s'y est déroulé et l'équipe Dordogne
avec Galy, Buffière et Bocquier ont été titrés dans leur catégorie d'âge

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - TRÉLISSAC - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

11 mai 2021

LE CYCLISME DE L’ENTRE DEUX GUERRES (2° partie)

LA CONSTRUCTION D’UN VÉLODROME AU STADE LACOIN

- Relire sur ce lien le chapitre précédent

Le vélodrome de Périgueux ! Un travail de titan

- Le président du COPO(2), Chaminade, avait quelques ambitions pour son club. Il le voulait... grand. En athlétisme et cross, il avait atteint son but ; en rugby il était sur une bonne voie. N’ayant plus de section cyclisme, il voulait tout de même que l’on en fit dans sa maison. Aussi eut-il l’idée de construire le vélodrome.

(2) En 1927 la Compagnie ferroviaire Paris-Orléans, appelée aujourd’hui sous les termes de P.O., connaissait une activité sans précédents. Périgueux on le sait vivait de son atelier et de ses cheminots. L’industrie ferroviaire avait le vent en poupe. Riche, bien organisée et structurée d’une manière remarquable, la compagnie possédait sa cellule sportive, ouverte à tous les membres et amis du Chemin de Fer. Elle se baptisait sous le sigle du COPO (Compound Olympique Paris-Orléans) aujourd’hui existant sous la même abréviation mais devenue Club Olympique de Périgueux Ouest.

le vélodrome à Périgueux 

Le vélodrome du COPO très vétuste avec à gauche sa tribune en bois
Départ d’une grande finale au vélodrome avec de gauche à droite Zauns, Bergamini tenu par Boulenzou et Michard tenu par le dirigeant Robert Moncet du CC Périgourdin. (image rare du vélodrome de Périgueux et signalons que c’est Robert Moncet qui a été l’initiateur des nocturnes dans les boulevards)

- Entouré de bonnes volontés, il réalisé son rêve après bien des tâtonnements et un travail matériel formidable. Car comme il se doit, il n’avait aucune ressource. La construction(3) fut sommaire, mais permit néanmoins de tourner de 1927 à 1934.
- Des traverses soutenues par des tubes formèrent la carcasse des virages. Des scories rapportées donnèrent l’inclinaison. Malheureusement Chaminade ne vit pas la terminaison des travaux. De santé très précaire, il dut cesser toute activité. M. Vergnaud que l’on a connu surtout par la suite comme secrétaire de l’Automobile Club du Périgord, fut appelé à la présidence du COPO et continua l’œuvre entreprise par son prédécesseur. Il le fit avec autant plus d’autorité que, technicien, il pouvait diriger les travaux lui-même. Les travaux entrepris par Chaminade étaient cependant trop avancés pour permettre la rectification des quelques erreurs du tracé.

FG

(3) Construit par l’entreprise Besse et une poignée de bénévoles, ce vélodrome comprenait un anneau de ciment de 400 m sur une largeur de 6 m, entouré de tribunes pour les spectateurs. Tout le monde y mit du sien puisque l’entrepreneur l’édifia à bas prix, sans bénéfices, avec remboursement libre. Tous les dimanches les jeunes et moins jeunes partaient pédaler pour le plaisir, ou pour aller soutenir dans les courses leurs protégés. Dans ces conditions, le vélodrome devait amplifier ce mouvement surtout en cette période où le sprint régnait en maître dans le pays.
- Le 3 juillet 1927 au stade Lacoin, le vélodrome fut ouvert. C’est le commandant Lasvigne représentant le général de la Touche, directeur de l’Education Physique qui inaugura l’édifice. Assistaient a la cérémonie M. Félix Gadaud (en médaillon) député maire de Périgueux, M. Fouineau sous préfet, M. Chaminade président honoraire du COPO et M. Vergnaud le président actif par ailleurs chef de la section voie du PO. Un public très nombreux affluait sur les gradins et la fête commença par la première réunion.

La première réunion au vélodrome

- Tous les coureurs locaux étaient présents. Parmi eux, Vezemaël, Geneste, Jacoupy, Graveron, Mousseau, Boulenzou, Pegueyral, Laval pour ne citer que les meilleurs… La réunion débuta par des séries de vitesse, suivie de la course éliminatoire, puis pour terminer, une épreuve à l’américaine où le public déchaîné encourageait les sociétés présentes de Périgueux. La deuxième réunion eut lieu le 7 août 1927 avec une sélection régionale. A l’américaine le tandem de Bordeaux Chadelle-Lamaison remporta l’épreuve. La course poursuite par équipes fut enlevée par les Bordelais Fourgeaud, Ménard et Chadelle encore lui, que nous avons connu à la Présidence du Comité d’Aquitaine. On termina la réunion avec l’arrivée du Circuit de Dordogne. Long de 280 km il était patronné par M. Chardon, constructeur de cycles à Tulle et organisé par l’inusable Cyclo-Club Périgourdin. Il empruntait l’itinéraire Périgueux-Sarliac-Thiviers-Brantôme-Ribérac-Montpon-Ste Foy-Bergerac-Le Bugue-Rouffignac-Les Versannes-Périgueux. Devant un stade archi-comble Roger Parioleau s’adjugeait l’épreuve devant Roturier, Brunie, Vezemaël et le Cécépiste Mouveroux. La 3° et 4° réunion connurent des succès sans précédents. Le public venait nombreux et vraiment la piste allait connaître des heures de gloire à Périgueux. Boucher (Rochefort) remportait le grand prix d’automne devant Parioleau. En poursuite, Massalruis s’imposait. Le Prix Stanislas voyait Boucher monter encore sur le podium, la Pédale Faidherbe se consolant avec le junior Pegueyral vainqueur de sa catégorie. Pour clôturer la saison, un groupe d’équilibriste et d’acrobate ″les bostons″ étaient venus montrer leur savoir faire. Ainsi s’achevait cette année 1927, une année à marquer d’une pierre blanche dans les annales du cyclisme Périgourdin.

UNE RICHE SAISON (celle de 1928)

- Après les succès de l’année passée, le vélodrome se voyait modifié pour accueillir un public plus nombreux. Les tribunes agrandies et les virages aménagés, on pouvait recevoir des spectateurs supplémentaires. Au bureau départemental de l’UVF on trouvait Messieurs Yzerd, Leygues, Legal, Dumas, Lacombe, Papasogly et Fixe. Du côté coureur, on enregistrait la rentrée des jeunes et d’un certain nombre d’As au CCP, alors que du côté de la Pédale Faidherbe et du Vélo-Club Périgourdin on constatait que les deux jeunes clubs étaient pourvus d’une fourmilière de jeunes espoirs. Au seuil de la saison 1928, on notait Mouveroux (CCP) vainqueur du circuit du sud-ouest. Jamay un des meilleurs routiers de la Haute-Vienne émigrait en Dordogne pour endosser le maillot vert et rouge de la Pédale Faidherbe. Verlaine le Charentais, finaliste des championnats de France sur route de demi-fond s’installait à Périgueux et choisissait la CC Périgourdin. Laval (CCP) champion départemental de vitesse habitant de Saint-Cyprien vint également à Périgueux pour diriger la maison de cycles Elwich dont il devint concessionnaire. Jacoupy (CCP) de Ribérac émigre aussi dans la capitale pendant que les Geneste (CCP), Boulenzou (CCP), Vezemael (PF), Penchaud (CCP), Bordas (CCP), Chancellier (VCP) et Louvigne affutent leurs armes. Parallèlement le COPO organisera onze réunions au vélodrome qui accueillera les meilleurs coureurs du monde. Pendant ce temps à Paris, le Cécépiste Boulenzou termine 23° du Championnat de France cyclo-pédestre. Dans les clubs, Rigal ancien routier s’occupe de la formation des jeunes du Cyclo-Club Périgourdin. Bracquemond, pistard routier entraîne le VC Périgourdin. Dès mars, les coureurs se tirent déjà la ″bourre″. Georges Vezemaël (PF) lessive proprement ceux qui ont eu l’imprudence de faire le déplacement à Négrondes. Pour la piste on sait que Laval et Geneste feront équipe. Jacoupy et Verlaine en découdront ensembles à l’instar des frères Vezemaël de la Pédale Faidherbe. Monsieur Lacombe, directeur du vélodrome mettra en place des cartes d’abonnement, car déjà le public piaffe d’impatience devant la tête d’affiche qui se présente à la réunion du 15 avril 1928. Périgueux recevra :
- Maurice Schilles champion de France en 1923 et en 1925, recordman du monde des 200 m départ lancé.
- Rohrbach ex-champion de France, gagnant des GP de Strasbourg, de Bordeaux et de Lyon. Il est le vainqueur de l’américaine à Milan et à Paris, mais aussi du récent GP des professionnels de la capitale.
- Wailliez vainqueur des épreuves de Paris, Lyon, Bordeaux et Alger.

Mousseau et Laval

Yves Mousseau et Lucien Laval vedettes de cette période

- A ce plateau s’ajouteront les régionaux Chadelle et Landureau de Bordeaux, Leburg et Vevaud de Limoges, Vitalis et Berthoumieux d’Agen, plus nos locaux Jacoupy, Bordas (VCP), Chancelier (VCP), Calmette (Montpon), Jamay (PF), Chabaud (CCP), Laval CCP), Geneste (CCP), Mousseau (CCP), Penchaud (CCP), Marcelaud, Rougier, Peyssard et les frères Vezemaël (PF). La publicité va bon train. La photo des grands As de la piste est exposée à la vitrine de la maison Merlaud concessionnaire Citroën mais aussi au magasin des ″Dames de France″. Les premières affiches suscitent une grande curiosité de la part des périgourdins qui n’ont jamais eu sous leurs murs des champions mondialement connus. La réunion comprendra le GP d’ouverture en sept séries, un repêchage, quatre quarts de finale et deux demi-finales. Succèdera le Prix Chaminade avec les pros Schilles, Rohrbach et Wailliez et les demi-finalistes du GP d’ouverture. La réunion sera clôturée par une épreuve de poursuite et un prix à l’américaine. Les billets sont en vente au stade la veille, mais aussi au café de la Poste, siège du COPO. Pendant la réunion les garages à bicyclettes pour le public seront gardés. Un sens unique est prévu entre la ville et le stade Lacoin pour les voitures en raison du monde attendu. Un tirage des programmes avec loterie est créé avec pour premier prix une carabine, une carabine pour enfant au deuxième prix et une caissette de Saint-Raphaël Quinquina comme 3° prix. Hélas, le jour ″J″ il pleut ! La réunion est reportée au 29 du mois. Les Périgourdins ne reverront pas Schilles, Rohrbach et Wailliez. Hélas encore, car le 29 avril, la pluie de printemps persiste et l’ouverture reportée au 13 mai.
- Les dirigeants du COPO ne se découragèrent pas pour autant. Pour la réunion suivante, ils continuèrent à prospecter pour faire venir à Périgueux trois grands champions pistards mondialement connus.

LUCIEN MICHARD AU STADE LACOIN

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- Tête d’affiche Lucien Michard, (ci-contre) champion du monde en 1927 avec l’italien Bergamini plusieurs fois champion d’Italie, vainqueur du GP de Milan, Turin, Rome, Florence, New-York mais aussi finaliste du Championnat du monde. Troisième tête d’affiche, le Belge Zauns et les nationaux Genies, Mirouze et Larroque. On pria beaucoup à la cathédrale Saint-Front pour éloigner la maudite pluie. Le trio Michard, Bergamini et Zauns arriva la veille à 16h00 en gare de Périgueux. Michard soutenu par les Dames de France sera reçu avec les internationaux à la succursale de Périgueux par M. Israël directeur du magasin. Plus de 400 personnes se tasseront le 12 mai devant l’établissement. Assistaient au coktail les présidents du CCP, de la Pédale Faidherbe et du VC Périgourdin mais aussi Messieurs Vergnaud, Dechet et Lacoste du COPO, sans oublier la presse, le bureau départemental de l’UVF au complet et le personnel masculin du magasin. Les discours et les toasts se succédèrent. Pendant ce temps la foule devenait de plus en plus importante à l’extérieur. Ceux qui n’avaient pu voir les trois As se précipitaient chez le buraliste ″Au Paradis des Fumeurs″ afin de voir les photos exposées à la vitrine. Après une difficile sortie du champion du monde des Dames de France, les autorités se rendirent rue de la sagesse chez la ″Maman Félix″ paradis des gourmets, où une table soignée les attendait. La soirée continua par une importante réception au bureau départemental de l’UVF, qui se termina vers minuit. Le lendemain matin notre trio de vedette présidait encore au siège du COPO, où un apéritif d’honneur leur était offert. C’était au café de la Poste tenu par Pierre Blondel, et là encore presque toutes les personnes de la veille se retrouvaient. Michard bouleversa les foules périgourdines. Avec peine le public put prendre les dernières places au stade Lacoin. Les guichets furent dévalisés et la réunion débuta avec un beau soleil à 14h00. Tout le monde avait les yeux sur Michard qui jour pour jour enlevait voilà un an à Cologne le titre mondial de vitesse devant un public allemand mécontent d’entendre la Marseillaise sur ses terres, après l’échec de la guerre 14-18.
- La réunion débuta avec le prix Stanislas réservé aux régionaux. Autour de l’anneau de ciment, la foule vibrante des grands jours attendait. Du soleil, de la couleur et par-dessus tout ce nom prestigieux : MICHARD. Plaisir des yeux, la ronde colorée tourne au rythme des pédales. Le peloton des coureurs qui assemble la vitesse vire dans la cuvette de ciment comme une boule. Quel gigantesque jeu de roulettes ! Dans ce prix Stanislas, un tour pour rien. Un deuxième tour où l’on s’observe et enfin l’envolée légère des fines machines et l’effort muscles tendus, faces crispées, pour jeter dans la ligne droite sa roue avant, avant celles des autres au poteau d’arrivée. L’exploit est réalisé par l’Agenais Genies qui s’impose devant Vezemaël de la Pédale Faidherbe.
- Les espoirs s’expliquent sur trente tours. Le peloton au hasard des crises s’étire, se disloque, se reforme, grossit, se rapetisse. Rythmes divers, cadences variées, on peut tourner en rond sans tourner rond. Jourdan ramasse une pelle (c’est un jardinier !). L’espoir Deschamps (je sais que petit espoir deviendra grand, mais où diable l’espoir va-t-il se dénicher ?) ramasse des primes… à la pelle ce qui est plus intéressant. Mais c’est le jeune Vigier du CCP qui remportera ce prix des espoirs devant les prometteurs Bordas, Chancellier et Louvigne.
- Arrive le Prix Chaminade réservé aux professionnels. Michard champion du monde au départ. Sous le maillot multicolore l’athlète à la silhouette élégante, harmonieusement bâti, racé, une tête fine et spirituelle, un sourire qui conquiert la foule. Quel superbe représentant du muscle français ! Et quelle admirable démonstration il nous fait ! Quels mots trouver pour peindre la précision de son rythme, ce mouvement cadencé, cet effort harmonieusement coulé, des jambes puissantes, du corps tendu, du dos arqué dans une arrivée impressionnante où personne ne peut rien contre lui.
- Il faut le revoir ensuite dans la course handicap à la poursuite de l’Agenais Genies qui pourtant marche bien, ce bondissement du départ qui sembla jeter la frêle machine en avant et l’irrésistible déboulé de la fin pour comprendre l’enthousiasme du public devant cette beauté sportive et morale de notre champion Michard. Et puis c’est si rare un champion qui ne se double pas d’un cabotin…
- Pour revenir à ce Prix Chaminade parlons aussi de Bergamini aux jambes impressionnantes et Zauns à la silhouette un peu longue. Ils durent s’incliner devant le brio, la virtuosité étincelante de Michard. Ils sont tous les deux de remarquables coureurs, des champions, mais aucun d’eux n’est le ″champion″ tout court.
- L’américaine fut remarquable, grâce aux as qui y prirent part. La façon dont Michard-Zauns prirent un tour d’avance, fut vraiment superbe. Et quel tableau coloré que tous ces maillots bariolés tournant allègrement à une allure, où les détails disparaissant ne laissent plus qu’une silhouette schématisée aux lignes fuyantes. Là aussi encore Michard remportera l’épreuve.
- La coupe Grand-Sport réservée aux clubs cyclistes de la ville connaîtra aussi sa fièvre. Sur dix tours l’équipe du Cyclo-Club Périgourdin avec Geneste, Jacoupy et Chabaud s’imposeront.
- La réunion du 15 juillet se précisait. Outre le quatuor olympique, on attendait les grands as avec Dubarry la vedette bordelaise de poursuite, américaine et individuelle. Mirouze revenait aussi et on ne le présentait pas car il avait donné voilà deux mois du fil à retordre à Périgueux à Bergamini et à Zauns.
- La réunion fut superbe. De loin les olympiens dominèrent et dans quinze jours on s’accordait à croire qu’à Amsterdam pour les Jeux Olympiques ils feraient très mal à leurs adversaires. Ces As étaient des athlètes formidables. Ils nous firent assister à une démonstration comme il est rare de voir. La course par élimination fut à leur avantage. La course de vitesse permit à Chevallier et à Penchaud du CCP de se retrouver en finale. Le premier nommé s’assura la victoire. En individuelle le jeune Chancellier du VC Périgourdin gagna brillamment. La poursuite vit l’écrasement de l’équipe sud-ouest. A l’américaine, les olympiens furent déchainés.

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Les Tour de France Périgourdins Calmette, Laval et Mouveroux

- Le 17 juillet 1928 Périgueux accueille Laval, Calmette et Mouveroux de retour du Tour de France. Reçus en gare par des milliers de personnes, nos trois As très émotionnés et surpris reçoivent des mains de gracieuses périgourdines de belles gerbes. Le cortège se met en route, précédé de la clique "l’avant-garde Périgourdine". La foule fait haie jusqu’au café de Paris siège du Cyclo-Club Périgourdin où un apéritif d’honneur est offert. Après le discours de M. Delcayrou président du Cyclo-Club, de M. Galinat au nom de l’UVF on lève le verre de la victoire. C’est chez la "Maman Félix" que nos trois "Tour de France" accompagnés des dirigeants du CCP allèrent apprécier la cuisine du pays. Puis une autre réception les attendait au café de la Poste chez Monsieur Blondel au siège du COPO. Ils firent une entrée triomphale au son d’un jazz de fortune improvisé par "l’Avant Garde". Les Périgourdins avaient fait bien les choses, nos As le méritaient.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – LE CYCLISME DANS L’ENTRE DEUX GUERRES 2
© BERNARD PECCABIN La mémoire du cyclisme en Dordogne
La vie sportive au vélodrome et le 1° Tour Dordogne

10 mai 2021

2001 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (19° semaine de la saison)

 IL Y A 20 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

13 au 19 mai 2001

2001 Tour du Cubzaguais

Nicolas Fournier vainqueur du Tour du Cubzaguais

- En remportant le 17° Tour du Cubzaguais, Nicolas Fournier est devenu champion de Gironde. Il s’est retrouvé lors de la deuxième ascension de la cote de Saint-Gervais seul avec Bastière et Daragnès qu’il a ensuite déposé pour l’emporter en solitaire.

2001 Tour Gémazac

Bertrand Guerry au Tour du canton de Gémozac

- Réputé sprinter, le Rochelais Bertrand Guerry s’est imposé au Tour du canton de Gémozac après un effort solitaire d’un peu plus de cinq kms. Hervé (Jean Floc’h) prend la suite du classement suivi par Bellicaud (Bressuire), Bouchet (Châteauroux) et Geslin (Vendée U).
- D’autres succès avec celui de O’Callaghan (UCD Nord 87) à Aslonnes, de Vincent (UV Poitiers) à Roiffé.
- Sont champions départementaux : JM Agut (Guidon Saint-Martinois) séniors Landes, Lassus (Stade Montois) SR Landes, Ladagnous (VC Nay) juniors Pyrénées-Atlantiques, Broca (VC Tarnos) juniors Landes, Lescouret (VC Oloron) SR Pyrénées-Atlantiques, Prudon (Sainte-Livrade) AR Lot et Garonne, Le Goff (VC Bruilhois) juniors Lot-et-Garonne.

ÉCHOS DE DORDOGNE

2001 Saint-Geyrac

Départ de l'épreuve de Saint-Geyrac

- Saint-Geyrac (SR2 et SD par CC Périgueux) : 1. Julien Alvarez (Revel SC), 2. Morillon (Périgueux), 3. Guérin (Pellegrue), 4. Germagnan (Saint-Astier), 5. Martineau (Brive), 6. Faure (Nontron), 7. Deltreuil (Lac Vert), 8. Florian Dubost (Brive), 9. Le Solliec (Brive), 10. Chevanne Brunel (TCF), etc…

2001 CD

- Le manque d’effectifs de l’ensemble des minimes, cadets et juniors ouvre de nouvelles perspectives peu rassurantes. Pour avoir un peloton intéressant, la Dordogne et le Lot-et-Garonne se sont unis pour organiser ce championnat. Chez les minimes le podium réunit ci-dessus de gauche à droite Charles-Henri Lebrun, Nicolas Rebeyrotte et Jérémy Château. Mickaël Delage (UC Montpon) en cadets et Guillaume Alvès (CC Périgueux) en juniors remportent le titre.

2001 Saint-Chamassy

Podium imposant à Saint-Chamassy autour de Carl Naïbo
aux côtés de Claude Audibert organisateur

- Saint-Chamassy (SR et SD par Asptt Périgueux) : 1. Carl Naïbo (Guidon Saint-Martinois), 2. Laurent Salère (Fumel), 3. Paze (Vendée U), 4. Bernard Dubost (Brive), 5. Marches (Villeneuve), 6. Royer (Castelsarrasin), 7. Vouillat (Saint-Astier), 8. S. Lamiraud (Ribérac), 9. J. Alvarez (Revel SC), 10. Escurat (VC Montois), etc…

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 2001/semaine 19 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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