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RETRO VELO DORDOGNE
14 février 2021

EN 1956, LE SPRINT DE BARSAC

UN SPRINT INDISCUTABLE MAIS DISCUTÉE A L’ISSUE

1956 Barsac avec Bobet, Anquetil et Gonzalèz

Le sprint de Barsac où Bobet l'emporte devant Anquetil, Gonzalèz, Darnauguilhem et Cigano
Evidemment on ne voit pas la tricherie qui s'est passée aux 100 mètres

barsac

Article de presse de cette épreuve du 14 juillet 1956

TÉMOIGNAGE DE PATRICK GONZALÈZ AU SUJET DE CE SPRINT

Gonzalèz Patrick

- J'étais pas né mais je connais ce sprint comme si je l'avais vu (mon père me l'a raconté, je ne sais plus combien de fois). Il avait 23 ans en 1956 et dans cette course, c’était le petit nouveau parmi et autour de ces champions. Il y a eu effectivement un sprint tumultueux, puisque Louison Bobet à 100 mètres de la ligne, a tiré le maillot de mon père pour qu’il ne passe pas devant. Le public a tout vu, mais personne n'a rien dit car il s’agissait de Monsieur Louison Bobet. Total, mon père se retrouve 3éme alors que la victoire était pour lui. Mon père était dans une colère noire et Bobet ou pas, il a voulu le retrouver après l’arrivée. Mais cette année là, il y avait au départ Robert Desbats qui l'a tempéré et empêché de lui mettre son poing dans la gueule. Cela, l’a peut-être desservi pour la suite de sa carrière…
- Michel a eu une enfance difficile, se retrouvant souvent seul avec ses copains dans les rues de Bordeaux et petit garçon, il a été placé dans une ferme travaillant et gardant les moutons dans le Limousin au cours de la guerre. Sans doute des circonstances qui ont fait qu’il était difficile et hargneux de caractère, mais dans le fond c'était un gentil garçon, de plus très généreux.

1946 Gonzalèz jeune garde les moutons en Limousin

Michel très jeune, placé dans une ferme en Limousin au cours de la guerre

- Dans le cyclisme il y a eu d’autres cas. Comme celui du critérium de Labastide d’Armagnac où les consignes données aux amateurs étaient de ne pas gagner, en un mot ne pas battre un pro. En 1968, au cours de sa dernière saison, Gonzalèz était passé outre pour battre le belge Georges Van Coningsloo, au grand dam des organisateurs. Autre fait connu, le critérium des Monédières où en 1954, Jean Ségurel avait demandé à Valentin Huot jeune valeur montante, de laisser gagner Louison Bobet. Et c'est ainsi que le valeureux Huot figure en deuxième place sur le podium de cette édition à Chaumeil.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - BARSAC 1956 © PATRICK GONZALÈZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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7 février 2021

ISSIGEAC 1963

LE BAYONNAIS GONZALEZ EST VICTORIEUX

 ISSIGEAC : Le secrétaire de notre section de cyclisme étant en congé , je me dois , nous écrit le président , de vous adresser les résultats du Prix des Commerçants et Artisans Issigeacois , organisé le dimanche 4 Août , par notre groupement , en vous priant de les faire connaitre dans l’Atlhète , votre journal.
Mais parfaitement , voici donc le classement de cette épreuve , disputée sur 110 tours de circuit , soit 104 Kms 200 .

issigeac bis

De gauche à droite Raymond Batan (2°), Michel Gonzalès le lauréat et François Siniscalchi (3°)

Classement : 1ér Michel Gonzalez (Guidon Bayonnais) en 2h 19mn 10 , sur Cycle Flandria, agent M. Sarlangue à Bayonne. 2 Raymond Batan (Tarbes). 3 François Siniscalchi (Marseille) . 4 Célérier. 5 Archambaud. 6 Rigon. 7 Fedrigo. 8 Huot. 9 Panat. 10 Duvaleix.12 Subileau, etc…

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – ISSIGEAC 1963 © PATRICK GONZALÈZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne

31 janvier 2021

LABASTIDE d’ARMAGNAC 1968

LE 8° CRITERIUM INTERNATIONAL
de Notre-Dame des Cyclistes (Souvenir Tom Simpson)
pour
Michel Gonzalez qui bat Van Coningsloo

simpson 22

- Le Critérium de Notre-Dame des cyclistes est désormais solidement établi dans la considération des sportifs landais. Ainsi, le 8éme du nom, malgré le temps incertain et la concurrence de la foire exposition de Mont-de-Marsan, a connu un succès tout à la fois populaire et sportif qui confirmera les amateurs de cyclisme dans l’idée qu’il s’agit bien d’une épreuve à ne pas manquer.
- Une course vivante et animée : Le plateau qui cette année, réunissait Ferdinand Bracke recordman du monde de l’heure, Van Coningsloo vainqueur du dernier Bordeaux-Paris, les champions italiens Bitossi et Mungnioni, ainsi qu’un lot d’excellents professionnels et l’élite des amateurs régionaux, était de haute qualité.
- La course, qui rassemblait sous les ordres du starter, 36 concurrents fût vivante, animée, et de ce fait singulièrement attrayante, au point que l’excellent speaker Berthozat, collecta un chiffre record de prime.
- Peu après le départ, on notait une belle échappée du Bayonnais Labarthe, rapidement contrée par le peloton ou Van Coningsloo se montrait particulièrement actif et vigilant. Au trente cinquième kilomètre, un autre  Bayonnais, Daguerre, prenait sa chance, mais la tentative était rapidement vouée à l’échec.
- A mi-parcours, une entreprise plus sérieuse voyait le jour. Une dizaine de coureurs prenaient le large. L’équipée apparaissait à ce point sérieuse que Bitossi mettait le nez à la fenêtre et au prix d’un bel effort, d’ailleurs très applaudi, ramenait le gros de la troupe.
- Jusqu’à la fin on assistait encore à plusieurs escarmouches, dont une conduite par Manzano et Ben Brahim, qui nécessitait l’intervention de Ferdinand Bracke, et c’était le sprint final qui voyait le rapide Michel Gonzalez triompher d’une demi-roue du Belge Van Coningsloo très en vue durant l’après midi.

Labastide

Le classement : 1ér Michel Gonzalez (VC Hendaye) les 100 kilomètres en 2h 30 mn. 2 Georges Van Coningsloo (Belgique) à une roue. 3 Adriano Dal Siè (Le Bouscat) à 1/2 longueur. 4 Pierre Beuffeuil (Saujon). 5 Michel Lescure (Montastruc). 6 Franco Bitossi (Italie). 7 Jean-Louis Bodin (Ile d’Oléron). 8 Marius Archambeaud (Villeneuve sur Lot). 9 Driss Ben Brahim (Bordeaux). 10 Michel Fedrigo (Tonneins). 11 Guy Epaud (Royan). 12 Raphaël Manzano (Stade Montois). 13 Riberot (Tonneins). 14 Gauthier (Parentis-en-Born). 15 Daguerre (Aviron Bayonnais) tous dans le même temps que Gonzalez.

Lémond

En 1989, Greg Lemond avec son maillot jaune du Tour à Notre-Dame des cyclistes
lors de l'étape Labastide d'Armagnac-Pau, entouré de Jean-Marie Leblanc

- Un bon point aux organisateurs : En terminant, nous tenons à féliciter l’actif comité organisateur, que préside Mr Paul Loubère qui trouve, autour de Mr l’Abbé Massié, chapelain de Notre-Dame des Cyclistes, de Messieurs Broustet, Audebran , Tortore, Tastet, Duron, de Messieurs Gourgues, Destigarde et Baudéant, de Villeneuve de Marsan et d’une sympathique phalange de jeunes, le concours le plus dévoué. La réussite qu’ils enregistrent annuellement est pour eux, le plus précieux des encouragements à persévérer dans la voie qu’ils se sont tracés.
PG

Patrick Gonzalès raconte (Souvenirs d’enfance) : "En 1968 c'est la dernière année de course de mon père et il savait qu'il ne reviendrait pas courir en 1969. Comme il était ami de l'organisateur et de l'abbé Massié, mon père avait droit au dossard et à son cachet les autres années, à la condition qu'il ne gagne pas et de laisser faire les pros.
- Je me souviens de cette course et mon père nous avait dit que cette dernière année, il ferait l'arrivée à la régulière sachant que pour l'année suivante il ne serait pas là. En plus je n'ai pas pu voir le sprint, il y avait trop de monde et personne ne nous laissait passer devant avec mon petit frère pour voir l'arrivée. On essayait de passer nos têtes, mais impossible, on n'était pas assez haut sur pattes et ce jour là, j'ai vu l'égoïsme des gens qui n’ont pas laissé voir l'arrivée d'une course à deux gamins.
- Je me souviens encore du speaker qui hurlait dans son micro pour décrire le sprint et quand il annonçait 1ér Gonzalez, nous avons couru avec mon frère pour rejoindre mon père. Je peux dire que pour moi c'était comme un cadeau de Noël car même le nom de ce belge Van Coninsgloo me faisait peur."
Lien Notre-Dame des Cyclistes.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – LABASTIDE D’ARMAGNAC 1968 © PATRICK GONZALÈZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne

27 janvier 2021

LETTRE A JEAN-RENÉ

ONZE ANS DÉJĀ QUE NOTRE ANIMATEUR EST PARTI

Mon cher Jean-René,

- Onze ans déjà que tu nous as quittés et nous sur cette putain de planète, on continue d’en baver. Au cours de cette année 2020, on a touché le fond du seau et si ça continue, on va même y passer à travers. Venu de Chine, un virus contamine les populations du Monde entier. Et oui le coronavirus, puisque c’est de lui qu’il s’agit touche toute notre Terre, tous les imprudents, tous ceux qui n’ont pas de chance. Cette pandémie mon cher Jean-René, nous a obligés de se confiner pendant douze semaines. Tu ne peux pas savoir combien le temps est long sans voir les amis, la famille, sans profiter des plaisirs de la vie (bistrots, restaurants tous fermés), plus de fêtes, plus de sorties extérieures, plus de convivialité, plus de réunion de famille, etc... En novembre on a remis ça ! On nous a parlé de deuxième vague et aujourd’hui on évoque une troisième. Je te dirais qu’on ne compte plus les vagues, car nous sommes dans la tempête, dans un océan de doutes et d’incertitudes dont on ne sait jusqu’où tout cela va nous mener. Plus de 60 000 personnes sont décédées en France, plus de deux millions dans le monde et ce n’est pas fini, à l’heure où beaucoup de personnes se battent pour bénéficier d’un vaccin, dont il est difficile de mettre en place une organisation performante et rationnelle. Pour éviter ce virus, il faut limiter ses sorties et ses contacts sociaux, car cette merde peut arriver à n’importe qui...

JRV

- Ce virus c’est comme la grippe, mais en pire. Ça débute par une petite fièvre qui disparaît ou pas selon l’âge du sujet. Sinon on enchaîne avec les problèmes respiratoires, absence d’appétit, nausées permanentes, baisse de tension, peine à rester debout, muscles atrophiés. A ce stade, tu t’en sors ou pas. Pour les plus âgés, débute le calvaire, celui du passage en réanimation, avec la perspective d’une intubation dont les risques sont plus élevés que les potentiels bénéfices que sont les corticoïdes, la morphine et le masque à oxygène.
- Les hôpitaux ont été vite remplis, pire certains ont manqué de places et il a fallu procéder à des évacuations sanitaires. Les médias eux n’arrêtent pas de prévoir le pire de l’épidémie et diffusent des communiqués alarmants, si bien qu’une sinistrose prend une place prépondérante et qu’un climat délétère s’installe dans le pays.
- Mon cher Jean-René, je ne te dis pas tout au sujet de cette crise sanitaire. Disons que le vélo en a payé un lourd tribu comme toutes les disciplines sportives. Notre Dordogne a assuré en tout cette saison huit épreuves. Et je dois te dire que ceux qui ont organisé après le premier confinement ont eu un immense mérite de le faire dans des conditions très exigeantes. C’était triste de voir ces podiums avec des gens masqués, tu ne peux pas savoir... Heureusement que le Tour de France a eu lieu en septembre, seul lot de consolation d’une saison tronquée. Alaphilippe que tu n’as pas connu a débuté en fanfare en prenant le maillot jaune, puis en remportant ensuite le Mondial. Depuis 1997 où Brochard avait été sacré, 23 années s’étaient passées. Ce sacre constitue le meilleur moment pour toute notre communauté cycliste au cours de cette saison 2020, notre unique bouffée de plaisir en quelque sorte.
- Avec ce poison quotidien, il a fallu de plus subir les vagues de chaleur, avec un mercure qui est monté à plus 40 degrés. L’été a été très chaud, je ne sais pas où tout cela va nous mener. Les cultures et les rivières ont énormément souffert. Toi au moins tu reposes à Saint-Barth et tant mieux si tu ne vois pas la situation dans laquelle nous sommes confrontés.
- J’ai eu Marie ta compagne au téléphone voilà une bonne semaine. La pauvre, elle aussi ne va pas bien. Son frère de plus a subi une grosse opération et elle assure sa garde et ses soins. Il lui faut beaucoup de courage. Mon épouse ou ta copine Geneviève avec qui tu causais toujours en patois (pour que je ne comprenne pas, espèce de coquin) ne va pas fort. Après son cancer, elle a la maladie de Parkinson, soit une très dure épreuve pour elle comme pour moi qui vis à ses côtés pour lui apporter des soins.

jrv 1

- On nous serine tous les jours que les jeunes de 20 ans constituent une génération sacrifiée. Le mot "sacrifié" n’est pas adapté de mon point de vue. Certes, être jeune en ce moment n’est pas facile, mais tout de même... Toi mon cher Jean-René, tu peux dire que tu as fait parti de cette génération sacrifiée. Né en 1940, tu as vécu ton enfance avec la guerre, le maquis qui naviguait à Saint-Etienne de Puycorbier, là où tu es né. Il y avait les allemands qui effectuaient des actions punitives contre la population locale, il y avait des exécutions sommaires, des assassinats, bref une tragédie où la peur pesait sur ton quotidien. Oui tu as connu ces malheurs. Tu n’allais pas en voiture à l’école, mais avec ta paire de sabots sur lesquels le forgeron du coin pointait les fers, comme on fait avec le bétail. Et de plus, tu t’es tapé à 20 ans deux ans de guerre d’Algérie. Là on peut parler encore de sacrifices, mais aujourd’hui nos têtes blondes voient leurs parents, communiquent par l’explosion de la téléphonie, alors que toi tu devais attendre ton courrier des jours et des jours... au fin fond du bled algérien. Mais j’arrête avec ça, car on va me traiter de "vieux con".
- Je crois que notre planète aujourd’hui ne supporte plus qu’on l’a maltraite. Le réchauffement s’accélère et je pense qu’en définitive notre Terre a pris sa revanche et se venge contre l’être humain qui l’a tellement négligée. C’est à se demander si cette pandémie ce n’est pas la vengeance de la nature à qui on a forcé tant de choses et à qui les hommes ont manqué de respect.
- 2021 sera très dur, mon cher Jean-René. Car après la pandémie, il y aura une grave crise économique, c’est sur ! Repose en paix et si tu peux de la haut nous apporter du réconfort, n’hésite pas, on en aura tellement besoin...

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - JRV ONZE ANS DÉJĀ © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

25 janvier 2021

ANGOULÊME - ROCHEFORT 1953

Huit hommes au sprint au 2éme Angoulême-Rochefort

enlevé par Michel Gonzalès

Gonzalèz

- Ce 2éme Angoulême-Rochefort rendu très dur par un fort vent debout a obtenu un gros succès. Une foule nombreuse se pressait sur tout le parcours. A 13h 35, Mr Suant, président du comité du Poitou, assisté de Mr Cardillert, président du comité de la Charente Maritime, libère les vingt sept concurrents. Parmi les abstentions, on note celles de Rinco, Mérino et Cigano. L’allure est rapide dès le départ. Trochut de Matha, doit abandonner par suite d’ennui mécanique à quatre kilomètres de Nersac. Plusieurs échappées tentaient par Urbaniack, Lemaitre, Pallu, Roulin, Gourd entre Angoulême et Ségonzac ne donnent aucun résultat. Rousseau en tête à Cognac. Le jeune Rousseau traverse Cognac avec deux cent mètres d’avance, mais est absorbé par le gros du peloton dans la côte du Coran. Roulin et Trainaud René s’échappent à l’entrée de Saintes et prennent rapidement cinq cent mètres, mais tout rentre dans l’ordre après Sainte-Hilaire de Villefranche.

001

Michel Gonzalès lors de ce 2° Angoulême-Rochefort

- Vingt deux coureurs encore groupés atteignent Saint Jean d’Angèly. Entre Lussant et Rochefort deux pelotons se forment et c’est à un sprint de huit hommes que nous assistons. Déplorons la chute sans gravité de Baudry à l’arrivée. Le Rochelais avait fait une très belle course et pouvait prétendre à la victoire. Félicitons les motards et le service d’ordre en général.

3 premier

De gauche à droite les trois premiers de la course avec
Gonzalès, Lemaître et Darodès

Le classement : 1ér Gonzalez (U.S Bouscat), les 140 Kms en 4 heures. 2 Lemaitre (Saujon). 3 Darodes (Saujon). 4 Urbaniack (U.C.A.P Angoulême). 5 Belluteau (Gémozac). 6 Pallu (Gémozac). 7 Gourd (Girondins de Bordeaux). 8 Barraud (Cognac). 9 Voyer (U.C.A.P Angoulême). 10 Deloche (A.S.P.T.T Bordeaux). 11 Arnaud (Girondins ASP). 12 Rousseau (Cognac).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – ANGOULEME-ROCHEFORT 1953 © PATRICK GONZALÈZ
Pour la mémoire du cyclisme en Dordogne

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17 janvier 2021

BORDEAUX-MONTGUYON 1953

Michel  GONZALEZ, de l’U.S. Bouscataise enlève les deux étapes

de BORDEAUX-MONTGUYON

Bordeaux Montguyon 1953

 Le plaisir de la victoire de Michel Gonzalès

 MONTGUYON - (Charente- Maritime) le 28 Septembre. Sous le patronage et avec le concours de la section cycliste des Girondins de Bordeaux, le comité des fêtes de Montguyon a obtenu, ce lundi un gros succès avec son épreuve en deux étapes, qui a été un double triomphe pour le Bouscatais Michel Gonzalez, très à l’aise dans toutes les péripéties de la journée.
- Le matin, de Cenon à Montguyon, par la route directe Libourne et Guitres, trente quatre coureurs ont pris le départ. Dés les premiers kilomètres, Julio Alvarez, Alban Gonzalez, Sabathier et Jean Doret prennent un léger avantage qui sera annihilé au passage à niveau d’Arveyres, un instant fermé. André Heugas, Sosa, Michel Gonzalez, Robert Verdeun, Broquaire, Castel et Gomez repartent avec eux. Michel Gonzalez attaque de nouveau après avoir enlevé au passage la prime à Libourne, Julio Alvarez, Castel et Gomez le rejoignent bientôt et ce quatuor mènera toute la course jusqu’à l’entrée de Montguyon où il précédera encore, mais de très peu, le gros peloton.
Classement 1ére étape : 1ér Michel Gonzalez les 68 kilomètres en 1h 22 mn 43s. 2 Julio Alvarez. 3 Claude Castel. 4 Gomez. 5 Cruzin. 6 Coutant. 7 Collardeau. 8 Alban Gonzalés. 9 Brague. 10 Doret. 11 Donet. 12 Broquaire. 13 Sabathié  etc...(32 coureurs sont classés).
- L’après-midi, après un tour de douze kilomètres autour de Montguyon, les coureurs ont à parcourir vingt fois le petit circuit (3 kms 500) de La Billette. Des primes, collectées par l’excellent speaker Gay, de Coutras, sont disputées à chaque passage. L’athlétique Moujica, qui a subit le matin une crevaison et se trouve de ce fait irrémédiablement handicapé pour le classement général, se signale particulièrement et en enlève la plus grande partie. Il garde la tête seul, durant quatre tours, mais est rejoint à l’avant dernier tour, et c’est encore Michel Gonzalez qui triomphe.
Classement de la 2éme étape : 1ér Michel Gonzalez les 65 Kms en 1h 40mn 5s. .2 Sabathié. 3 Coutant. 4. Moujica .5 Paillier. 6. Broquaire. 7. Cruzin. 8. Brague. 9. Poirier. 10. Fernandez. 11. Doret etc …
N’omettons pas de mettre en relief la très bonne organisation de l’arrivée, dû à l’actif comité des fêtes de Montguyon, que préside Mr Amart, avec ses collaborateurs dévoués parmi lesquels Mr Bonneau, Baudut, Camacelli, Mellier, Dutour. Disons aussi que l’international Doye des Girondins de Bordeaux et le grand champion cycliste Julien Moineau qui étaient au départ des deux étapes, furent ovationnés par la foule nombreuse, massée à l’arrivée pour acclamer nos vaillants routiers.

LE CLASSEMENT GENERAL :
1ér Michel Gonzalez (U.S Bouscat) sur cycle Peugeot agent G.David cours Pasteur à Bordeaux en 3h 22mn 58s.
2 Claude Coutant (Saint Paul) en 3h 23mn. 3 Jacques Sabathié (U.C.A) en 3h 23mn 35s. 4 Cruzin (C.C.C) en 3h 24mn 54s. 5 Brague (A.S.P.T.T) en 3h 24mn 55s. 6 Jean Doret (V.C Lion) en 3h 25mn 8s. 7 Gomez (C.G) en 3h 25mn 16s. 8 Broquaire (Saint-Paul) en 3h 25mn 30s. 9 Poirier (Jonzac) en 3h 25mn 46s. 10 Paillier (Montendre) en 3h 25mn 53s. 11 Lalanne (Girondins de Bordeaux) en 3h 26mn 8s. 12 Govaert (Girondins de Bordeaux) m.tps. 13 Moujica (Girondins de Bordeaux) en 3h 33mn 35s. 14 Fernandez (P.T en 3h 35mn 28s.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - BORDEAUX MONTGUYON 1953
© Patrick GONZALÈS Pour la mémoire du cyclisme en Dordogne

12 janvier 2021

BORDEAUX - ROYAN 1954

Michel GONZALEZ (Girondins) brillant vainqueur

du 38éme BORDEAUX-ROYAN devant Perrin et Mérino

 Royan : Pendant les années 40 qui se sont écoulées depuis la création de ce Bordeaux-Royan, l’épreuve connu certainement de nombreuses fortunes : pourtant cette 28éme édition restera comme une des plus sévères et aussi une des plus belles. Abandonnant pour les raisons préfectorales toujours aussi malencontreuses pour le cyclisme - son tracé à travers la verte campagne charentaise, le Royan Océan Club, organisateur, lui fit prendre - certes de bonnes routes ou les sportifs s’étaient massés nombreux, un méandre routier, émaillé d’incessants vallonnements et presque toujours balayé par le vent parfois très violent, venant du large. Ainsi conçue, l’épreuve ne pouvait être l’apanage que d’un homme fort : ce lauréat choisi fût Michel Gonzalez des Girondins de Bordeaux. Déjà lauréat samedi après midi avec son club, du championnat de Guyenne des sociétés, le brillant et sympathique Gonzalez prouva une fois de plus toute sa valeur. Sa fin d’épreuve fût parfaite et à Meschers, ce fût lui qui prévenant peut-être le désir de Perin déclencha la phase final, après avoir été le meilleur artisan du regroupement qui s’opéra vers Meschers.
- Il fallut les brillantes qualités d’un Mérino pour refaire dans les derniers kilomètres l’avance qu’il avait acquise avec Perrin, malgré que celui-ci ait une roue en mauvais état. Disons que Mérino, dans les dernières dizaines de mètres, fût gêné par les voitures, surprises par ce retour fulgurant et qu’il ne dut à cela d’être distançait sur le but, de trente mètres.
- Après ces trois coureurs qui ont bien mérités le diplôme d’honneur, il convient d’accorder un accessit au tandem charentais Beuffeuil et Trochut qui firent une belle course, laissant un long moment espérer leur victoire dans ce 38éme Bordeaux-Royan que nous n’hésiteront pas à qualifier comme le plus belle des épreuves que nous suivîmes cette saison.

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Gonzalès à droite contrôle et surveille l'échappée

LA COURSE

-  Dihars ayant percé peu avant, ce n’est qu’à 13h 20 que Mr Marcel Lathière vice-président du comité de Guyenne et invité d’honneur des Royannais, donnait le départ, trente deux coureurs étaient présents.
- Fernandez, Bayle et Friou avaient tenus à être les premiers attaquants de ce Bordeaux-Royan que patronnait l’Anis Berger. Pour ce faire, dés Lamarque , ils fonçaient à toutes pédales , mais ce n’était pas grave et le Carbon Blanc dépassé, le trio rentrait dans le rang. Le vent était déjà contre les coureurs, aussi, sagement mais rapidement tout le lot franchissait la Dordogne. A l’entrée de Saint André de Cubzac, Michel Gonzalez et Munini y allait de leur petite action, mais Trochut et le peloton n’était pas d’accord avec eux et réglait leur sort en quelques pédalées. Mérino leur succédait à Prignac, sans plus de chance et Bourg était atteint, Fernandez possédant quelques mètres d’avance. On notait à ce moment que Perrin avait des ennuis avec sa roue arrière et que Coutant qui devait percer trois fois revenait une première fois.
- Bourg passé Pages venait tenir compagnie à Fernandez. Malgré le vent, dont la puissance s’accentuait maintenant, que nous côtoyions le fleuve, les deux hommes améliorait leur position et atteignait Blaye trois cent mètres en avant du peloton. Bientôt la tâche étant trop ardue à Anglade, ils se relevaient.

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- Comme nous arrivions à Braud et Saint Louis, Mérino appuya plus fort sur les pédales et prit 200 mètres, mais même pour ce rude jouteur qu’est Mérino, tenir était difficile et la venue de Bertrand à Saint Ciers sur Gironde, lui permettait seulement de durer quelques kilomètres de plus.
- A Saint Seurin-de-Conac, Lesca lançait une sévère partie de pédales avec Beaubry, puis Valade répliquait magistralement, plongeant à 70 à l’heure dans la descente de Conac. Cette attaque soudaine faisait mal au peloton qui d’ailleurs ne devait plus se regrouper. Sur cette base, cinq coureurs : Friou, Gonzalez, Trochut, Faure et Beuffeuil allaient rejoindre Valade à Saint Dizant-du-Gua.
- C’est alors que l’attaque charentaise fusait. Sentant revenir le peloton Trochut et Beuffeuil prenait l’initiative des opérations, escaladaient allègrement la rampe de Mortagne et roulant terriblement possédaient dix kilomètres plus loin environ cinq cent mètres de terrain, tandis qu’à l’arrière on voyait s’activer Michel Gonzalez qui partait avec Lesca et Faure, puis avec Perrin, Pierre Rinco et Urbagniak.
- Bientôt on côtoyait directement la Gironde ou le vent une fois encore soufflait largement et les 2 fuyards faiblissaient, perdant le bénéfice de quatre vingt dix kilomètres de beaux efforts. Gonzalez très incisif et ces trois camarades allaient les revoir en rentrant dans Meschers.
- La fin de course fût magnifique : sur le regroupement, Gonzalez fonçait, emmenant Perin (en médaillon), laissant sur place leurs quatre compagnons qui s’augmentaient bientôt de Lemaitre, Beaubry et Mérino revenu de très bonne façon, Saint George passé en trombe, c’était ensuite Royan que le tandem atteignait avec quatre cent mètres d’avance sur le peloton qui s’était quelques peu modifié, exception faite toutefois pour Mérino qui lançait dans les derniers kilomètres une grande poursuite, les remontait le long de la plage ou faute de soleil les baigneurs avaient du spectacle et venait terminer sur le but de trente mètres de Michel Gonzalez (notre photo) qui réglait Perrin au milieu d’applaudissements on ne peut plus mériter.

bayonne

Classement : 1ér Michel Gonzalez (Girondins de Bordeaux) les 125 Kms en 3 h. 16 mn. 40 s. (sur cycle Royal Fabric, agent Garon, 59 rue de la Marne à Bordeaux). 2. Perrin (Nérac). 3. Félix Mérino (Girondins de Bordeaux). 4. Pierre Rinco (Girondins de Bordeaux). 5. Lemaitre (Saujon). 6. Beuffeuil (Saujon). 7. Le Quini (Les Sables). 8. Bourcereau. 9. Beaubry (La Rochelle). 10. Lesca (Agen). 11. Jean Rinco (Girondins de Bordeaux). 12. Moujica (Girondins de Bordeaux). 13. Virol (C.A.B). 14. Allory (U.C.A.P.A). 15. Texier (Saujon). 16. Dihars (A.S.P.T.T). 17. Sieuzac (S.C.A.L).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – BORDEAUX-ROYAN 1954 © Patrick GONZALEZ
Pour la mémoire du cyclisme en Dordogne

6 janvier 2021

BORDEAUX-ROCHEFORT 1956

Michel GONZALEZ enlève au sprint pour la 2éme fois
le IVème BORDEAUX-ROCHEFORT
disputé sous le patronage des "Nouvelles"

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ROCHEFORT : il a été une nouvelle fois prouvé, dans ce 4éme Bordeaux-Rochefort, patronné par les Nouvelles et qui bénéficiait des bières Spalthaler et de l’anis Berger, qu’il n’est point besoin de 100 concurrents pour rendre une course attrayante, et si les organisateurs en l’occurrence les Girondins de Bordeaux, ne recueillirent pas le succès d’engagements qu’ils étaient en droit d’espérer, ils ont pu se consoler en assistant au déroulement de leur épreuve.
- Sur les 21 coureurs qui prirent le départ, rares étaient se qui venaient simplement pour figurer. Ils étaient pour la majorité très prêts les uns des autres, sur les nombreuses attaques qui émaillèrent, 14 se présentaient ensemble pour l’emballage.
- Plus rapide que se adversaires Gonzalez (notre photo) ne pouvait être battu, mais il fait signaler le fait qu’il ne compta pas uniquement sur sa pointe de vitesse et que les démarrages qu’il plaça en plusieurs occasions donnèrent encore plus de panache à sa victoire. Signalons en outre qu’une fois de plus, Deloche se montra le plus combatif, mais très marqué, il vit tous ses efforts réduits à néant.

La course :
- Le départ est donné à 12h 10 par Julien Moineau en bas de la côte de Monrepos, Monguille part en tête, mais uniquement pour donner le ton et aussitôt le peloton se regroupe. Pas pour longtemps, car trois kilomètres après Gonzalez et Deloche lance la première échappée.
- Comme nous le prévoyons Gonzalez veut obliger ses adversaires à faire des efforts dés le début pour pouvoir contrôler la fin de course. Toutefois les poursuivants ne se décident pas vite à chasser et à Camarsac les deux premiers ont gravi la côte alors que les autres en commencent seulement l’ascension.
- Cet écart est de l’ordre de quarante cinq secondes et ne bouge pas jusqu’au virage de Saint Pey d’Armens. Dans les deux groupes on roule au train sans oser se livrer si loin de l’arrivée. Au trente huitième kilomètre Monguille crève à l’arrière et disparait. A Fronsac, au cinquantième kilomètre, le Jonzacais Poirier place un violent démarrage et part à la poursuite des leaders. Cette attaque réveille les énergies si bien que lorsque Poirier rejoint Gonzalez et Deloche, le peloton n’est plus qu’à cent mètres, et cinq kilomètres plus loin le regroupement général s’effectue. A peine la jonction est-elle faite que Poirier et Vouffet contre attaque. Peu après, courageusement, à la force du jarret, ils s’assurent un avantage qui est de quarante cinq secondes à St André de Cubzac malgré le fort vent qui contrarie leur entreprise. Ils ne se découragent pourtant pas et maintiennent leur écart devant un paquet qui ne fait pas preuve de passivité, au contraire à tel point que l’allure est trop rapide pour Lafont qui a lâché au quatre vingtième kilomètre.

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- Mais le courage et l’énergie ne suffisent pas et au Pontet tout est remis en question. Ce regroupement étant de nature à engendrer le retour au calme, ne semble pas eu gout de Poirier qui se détache à nouveau avec Saint Ciers, et après s’être adjugé la prime offerte dans cette localité  il n’insiste pas et se relève.
La bataille est déclenchée : A la sortie de Mirambeau, Pierre Rinco est à son tour victime du silex; le moment est mal choisi car la bataille est déclenchée et le cinquante à l’heure est de sortie. C’est finit pour lui. Il ne reviendra plus. Les démarrages fusent de toutes parts mais tout le monde est vigilant dans le but d’aborder de concert la côte des Dames à Pons qui est justement redoutée. Pourtant cette rampe est gravie allègrement et ne fait qu’une seule victime  Etourneau. Les rescapés récupèrent un peu et aux cent cinquantième kilomètres Merino trouve que l’entracte a assez durée et s’en va tout seul. Il traverse Saintes avec trois cent mètres d’avance, alors que Marchand va s’arrêter pour crevaison. Son esprit de décision a mis le feu aux poudres et la poursuite qui lui est livrée, si elle provoque le lâchage de Delort s’avère payante puisque le fugitif est revu cinq kilomètres plus loin.
- On assiste alors à un essai de Pascal, vite résorbé puis à un plus sérieux de Deloche, le valeureux sociétaire des P.T.T de Bordeaux s’atèle tellement à la tache mais c’est un client trop sérieux qu’on aime pas voir partir à trente bornes du but. Aussi il ne peut jamais distancer ses rivaux de plus de cent mètres et trouve plus sage de se laisser absorber. Alvarez débouche sec à son tour, réaction immédiate de Deloche et Cruzin. Tout est à refaire, Deloche, toujours lui, puis Gonzalez, Collardeau, Mérino, Poirier et encore Gonzalez à Tonnay-Charentes secouent la meute. Comme on le voit la fin de course ne manque pas d’animation et personne ne peut plus partir, et c’est le sprint lancé de loin magistralement enlevé par Michel Gonzalez, qu'on retrouve au protocole (photo ci-dessus).

Classement : 1ér Michel Gonzalez (Girondins de Bordeaux) les 205 kms en 5 heures 15mn. 2 Rigon Louis (C.C Miramont). 3 Alvarez Julio (Girondins de Bordeaux). 4 Cruzin (Andernos). 6 Deloche (A.S.P.P.T). 7 Pascal (A.S.P.O.M). 8 Canlorde (A.S.P.T.T). 9 Poirier (Jonzac). 10 Joubert (A.S.P.O.M) . 11 Jean Rinco (Andernos). 12 Gomez (C.G). 13 Beuffet. 14 Mérino, etc…

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – BORDEAUX-ROCHEFORT 1956 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne 

2 janvier 2021

TRÉMOLAT (édition 1964)

MICHEL GONZALÈS AIME LA DORDOGNEGonzalès Michel 4

A Trémolat (Dgne ) le 31 Mars .
 Trémolat (Prix de la ville et du printemps par CC Belvésois) : 1. Michel Gonzalès (VC Hendaye) les 155 km en 3h57’ sur cycle Peugeot-BP, 2. Adolphe Bello (Hendaye), 3. Magnan (Saint-Claud), 4. André Duclaud (Civray), 5. José Gil (Toulon), 6. Roques (Bordeaux).

 Palmarès connu de l’épreuve : 1949 Gonzato Pitarque (Souillac), 1950 Gino Benelle (Souillac), 1951 Daniel Dihars (Sainte-Foy), 1952 Jacques Vivier (CA Ribérac), 1953 Georges Gay (Saint-Céré), 1958 Mohamed Ben Brahim (Stade Bordelais), 1959 Dallet (VC Maurs), 1960 Guy Epaud (Royan OC), 1961 Marius Archambaud (CC Périgueux), 1962 André Dupré (CC Bordelais), 1963 José Bilbao (Hendaye), 1964 Michel Gonzalès (VC Hendaye), 1965 Paillet (CC Lindois), 1966 Michel Perriez ( ?), 1968 Pierre Matignon (Cholet), 1969 Pierre Trochut (VC Charron), 1970 Christian Gardelle (US. Bouscat), 1971 Michel Fedrigo (Tonneins), 1972 Alain Nogues (Lamballe), 1973 Alain Bernard (US Bouscat), 1974 Jean-Pierre Barbe (CA Béglais), 1976 Michel Pitard (US Pons), 1977 Michel Fedrigo (Tonneins), 1981 Patrick Audeguil (VC Saint-Céré), 1982 Bernard Pineau (CC Marmande), 1983 Dominique Delort (EVCC Bergerac), 1984 Didier Lubiato (AS Saint-Médard), 1985 Eric Valade (EC Foyenne), 1986 Patrick Audeguil (UC Villeneuve), 1987 Michel Larpe (AJ Montmoreau), 1988 Yves Beau (UC Brassac), 1989 Hugo Bordet (CC Marmande), 1990 Alain Cessat (CRC Limoges), 1991 Marino Vérardo (CC Marmande), 1992 Olivier Ouvrard (UC Niort), 1993 Didier Virvaleix (US Montauban), 1994 Ludovic Grecchi (US Montauban) course de Pâques et Maurizo de  Pasquale (Amore et Vita/Italie) course d’août, 1995 Thierry Ferrer (US Montauban), 1996 Ludovic Grecchi (U Montauban), 2000 Ludovic Guionie (CC Marmande).

Trémolat

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – TREMOLAT 1964 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

1 janvier 2021

BONNE ANNÉE 2021

 "RÉTRO VÉLO DORDOGNE"
AVEC SES ANCIENS ET AVEC VOUS.

BP 22

 - Comme vous le savez ce blog évoque principalement les coureurs de notre Dordogne, dont vous allez voir ci-dessous une série de clichés où figurent quelques uns de nos acteurs. Tout ce petit monde et tous les autres involontairement omis, constituent ce que j’appelle, notre patrimoine humain et sportif, celui de notre petite reine que nous avons aimée. A coups de pédales, ils ont bâti de belles pages de notre discipline dont la finalité de ce blog consiste de tenter de les faire revivre
- Le 9 février 2021, le blog fêtera ses onze années d’existence. Onze années dont on ne peut aujourd’hui entièrement retracer, du fait que notre premier hébergeur (allmyblog) a cessé ses activités, mettant ainsi cinq années de mon travail aux oubliettes. C’est aussi pour cette raison que de nombreux liens sont devenus invalides, bien que je recherche à les remettre en selle.

- Imaginez la somme de travail et de recherches que je consacre pour votre plaisir comme pour le mien. Ce blog m'occupe en moyenne cinq heures par jour et souvent beaucoup plus, notamment lorsque j’ai des ennuis techniques qui arrivent de plus en plus souvent. Vous n’êtes pas sans savoir que le matériel évolue et que si on veut rester performant, je me dois de réactualiser l’achat de celui-ci. Tout cela pour vous dire que la fin d’une année et le début d’une autre constituent aussi le moment des étrennes. A ce sujet, je vous rappelle qu’il n’est pas interdit de "faire un don" si vous voulez que ce site se pérennise. Les modalités peuvent se voir en page d’accueil, dans la série des tags "faire un don" dont il faut cliquer pour sa lecture. Ne sous estimez pas cette demande qui n'est pas obligatoire, bien sur ! Mais si vous souhaitez voir dans la toile la suite de notre passé, vous pouvez apporter une petite contribution. Je ne peux seul assurer l’intendance, il faut le comprendre, car depuis dix ans, c'est ce qui se passe... D’ailleurs je tiens à remercier les rares amis qui ont devancé ma demande à ce sujet. Encore merci à eux !
- Amis de "Rétro Vélo Dordogne", amis de "face book", je vous présente mes meilleurs vœux pour 2021, en espérant que nous ne vivrons pas les mêmes évènements qu’en 2020.

2021

Christian Darrin, Marius Archambaud, André Commerie, Jean-François Bardoulat,
Christophe Cuménal, Armand Darnauguilhem, Guy Dagot, Christian Bérano,
Maurice Bertrand et Serge Daubisse.

2021

Michel Mondory, Edouard Audibert, Angel Barquero; Florent Sentucq, Moïse Bodin, Philippe Barrault,
Jean-Claude Dazat, Paul Chabaud, René Vigier, Francis Dubreuil, Jean-Paul Sauvignat,
Simon Hook, Michel Simon, Thomas Acosta,  Raymond Chaminaud,
Jean-Claude Ulbert, Michel Brusson.

2021

Frédéric Brun, Michel Besse, Serge Besse, Robert Bibié, Jean-Claude Daunat,
Jean-Jacques Blancheton, Bruno Blangeois, Jean-Claude Bocquier, Bernard Bodin, Philippe Decima,
Yves Brusson, Mickaël Delage, Jean-Claude Delage, Daniel Delmon,
Thierry Delmonteil, Dominique Delort, Jean-Luc Delpech, Roger Démartin.

2021

Alain Buffière, Raphaël Calmette, Philippe Candau, Elisabeth Chevanne Brunel,
Claude Denis, Bruno Ceyssat, Pierre Dory, Jean-François Chaminaud, Thierry Chamouleau,
Bernard Dubost, Jacques Dubost, Francis Dubreuil,
Alain Ducau, André Dupré, Georges Dupré, Gilles Dupré.

2021

Claude Mousseau, Quentin Pacher, Jérôme Paul, Patrice Peyencet, Yohan Poirier,
Stéphane Reimherr, Lucien Sautier,  Pierre-Raymond Villemiane, Patrick Villemiane,
Didier Virvaleix, Jacques Vivier, Eric Vouillat.

2021

Isidore Jamay, Maurice Jouault, Christian Jourdan, Raymond Labrousse, Jean-Pierre Lacaud,
Christophe Lanxade,  Patrick Lachaize, Sébastien Lapouge, Michel Larpe, Lucien Laval,
Arnaud Léger, Maurice Loustalot,  Marcel Mallemanche, Jacques Martin,
Jacques Mazeau, Claude Mazeau, Laurent Mazeau.

2021

Francis Duteil, Marius Duteil, Daniel Dutertre, Marc Dutreuilh, Bernard Estève,
Nicolas Fournier, Alain Fossard, Julien Fiacre, Patrick Fiefvez, Mickaël Estève,
Pierre Frare, Albert Frigo, Hervé Gourmelon,
François Gourmelon, Claude Hue, Valentin Huot.

2021

Victor Melchior, Jean-Claude Mespoulède, Jean Mespoulède, Bernard Metzler,
Gaston Munini, René Montagut,  Daniel Walryck, Christian Bordier, Michel Brun,
Jean Mouveroux, Lucien Petit-Breton, Henri Greletty.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - BONNE ANNÉE 2021 © Bernard PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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