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RETRO VELO DORDOGNE
6 décembre 2022

LA COLÉRE DE VÉLO DORDOGNE

LA SUPPRESSION DU JOURNAL CYCLISME :

UN COUP DUR POUR LES ARCHIVISTES

C'est fini

- La récente décision du président de Nouvelle Aquitaine constitue un véritable coup de massue pour les passionnés de vélo que nous sommes. Depuis 1969, ce bulletin de liaison nous assurait un maximum d’information. Succédant au journal l’Athlète, "Cyclisme" fondé de toute pièce par Jack Doyen avait connu une naissance difficile dans le monde de la presse, à une époque où l’on exigeait de nombreuses conditions pour obtenir le numéro de la commission paritaire qui assurait au journal une distribution postale rapide et à petit prix. Ce journal a connu de belles heures, surtout dans sa version blanche et noire où l’on pouvait trouver toute la vie du comité avec des procès-verbaux de réunion, des décisions fédérales, les montées de catégorie, photos, reportages, rubrique engagez vous, etc... Mais depuis l’arrivée de la couleur, son intérêt s’est tourné vers une décroissance progressive des informations. En faits, l’actualité s’est comportée à l’image de la chute de nos licenciés et si aujourd’hui la corde est finalement rompue, cela signifie que nous touchons le fond du seau et que notre vélo de proximité se situe dans l’agonie.
- Il n’est pas question de chercher ici des responsables, voire d’accuser des personnes. On sait que nous vivons un contexte difficile, une situation économique qui touche de plein fouet les pratiquants confrontés à des tarifs onéreux, un art de vivre et une mentalité tué par le progrès. Et si à cela on ajoute le faible nombre d’abonnements, la coupe est pleine. Mais a-t-on essayé de trouver du partenariat, des publicités pour soutenir cette presse ? Je ne pense pas et même je n’en sais foutre rien... Alors on se tourne vers le numérique, l’internet qui constitue la roue de secours privilégiée de la version papier, définitivement enterrée.
- Cette annonce voire cette décision n’arrangera pas du tout les futurs archivistes, passionnés et friands de nos courses de clocher. Lorsqu’il faudra rechercher des résultats et des classements de nos jeunes, internet ne donnera pas dans la durée ce que la version papier nous a laissé en héritage. Les hébergeurs actuels manquent de sérieux et de fiabilité. J’en sais quelque chose avec mon premier site "la Dordogne cycliste", laissée sur le carreau suite à un arrêt d’un hébergeur sans scrupules, qui a mis du jour au lendemain la clé sous le paillasson, me faisant perdre cinq années de recherche et de travail. Depuis, d’autres hébergeurs ont fait de même, condamnant le travail fastidieux de nombreuses petites mains abonnées au clavier.
- Tout cela pour dire que désormais, l’information cycliste va vivre des moments difficiles puisqu’elle ne sera plus visible dans la postérité. Et il ne faut pas compter sur la presse locale qui depuis longtemps ne cause vélo que pour le mettre plus bas qu’il ne se situe. Voilà pour mon coup de gueule, celui d’un serviteur âgé et qui va faire rire sans doute certains licenciés. Mais tant pis, au risque de me répéter, l’arrêt de Cyclisme constitue un acte très grave pour notre vélo local et aux conséquences qui ont été loin d’être évaluées.
- Sur ce LIEN, lire l’histoire du journal Cyclisme.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - FIN DE CYCLISME © Bernard PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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27 novembre 2022

LABASTIDE-VILLEFRANCHE : édition 1968

MICHEL GONZALEZ VAINQUEUR AU SPRINT

01

- Recrée après plusieurs années d’interruption par le comité des fêtes de  Labastide-Villefranche, et organisée par le Guidon Bayonnais, cette épreuve ouverte à toutes les catégories a obtenu un beau succès populaire et sportif. Il est vrai que le plateau était de choix et qu’il comprenait beaucoup de fines pédales du Sud-Ouest.
- Après quelques échauffourées, vite stoppées par les postulants au bouquet, Jacques Borda, accompagné du toujours jeune Michel Gonzalez, parvenaient à sortir du peloton de quarante coureurs et à créer un écart qui allait vite devenir sérieux, allant jusqu’à dépasser deux minutes. Borda, dont on connait les qualités de poursuiteur, allait faire son récital et devenir la cheville ouvrière de cette longue échappée de quelques 40 kilomètres. Au sprint, il était régulièrement battu par Michel Gonzalez qui n’a pas fini d’étonner après son début de saison élogieux.
Voici le classement
 :
1° Michel Gonzalez (V.C Hendaye). 2 Jacques Borda (VC Capbreton), même temps. 3 Alain Labarthe (Aviron Bayonnais), à 50 secondes. 4 Bernard Daguerre (USC Anglet), à 1mn 15s. 5 Jacques Duffort (CSM Puteaux), à 1mn 30s. 6 Francis Maurin (Stade Montois). 7 Roland Lalanne (CC Bordeaux). 8 Robert Carassay (VC Tarbes). 9 Gérard Gorosteguy (Aviron Bayonnais). 10 Jean Ovide (Bleuets de Labatut), tous même temps, etc …

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - LABASTIDE VILLEFRANCHE 1968 © PATRICK GONZALEZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne et en Aquitaine

16 novembre 2022

MONT DE MARSAN (La Madeleine 1959)

Le 21° GP des fêtes de la Madeleine

à Michel Gonzalez

1959

Alors que Michel Gouyheneix va libérer le peloton on remarque de gauche à droite Michel Gonzalez,
Sabathier, Desbats en lunette noire, Dotto, Mastrotto et Vivensang qui va enfourcher sa machine

 Mont-de-Marsan .  -  Hier après-midi, sur 100 kilomètres, s’est couru le XXIéme Grand Prix des fêtes de la Madeleine en présence d’un nombreux public.

CLASSEMENT
1° Michel Gonzalez (V.C Hendaye)  les 100 kilomètres en 2h 31mn . 2 Robert Gibanel (V.C Pau). 3 Raymond Batan (UC Tarbes). 4 Michel Brux (UC Tarbes). 5 Labat (UC Tarbes). 6 Paulmy. 7 Gratton (Monaco). 8 Sandona (VC Béarnais). 9 Ducourneau (Stade Montois). 10 Poutou (VC Pau). 11 Goya (VC Nay). 12 Desperiez (US Dacquoise). 13 Galan. 14 Rinco (Girondins de Bordeaux). 15 Domage (Stade Montois).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - La Madeleine 1959 © PATRICK GONZALEZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne et en Aquitaine

6 novembre 2022

MOISSAC édition 1957

AU GRAND PRIX DE MOISSAC

MICHEL GONZALEZ A REMPORTÉ

UN NOUVEAU ET BRILLANT SUCCES

1957 Moissac

MOISSAC (Tarn-et-Garonne), le 08 septembre - . Contrariée à mi-course par la pluie, le Grand Prix n’en a pas moins été une entière réussite. L’élément le rendit fort pénible pour les concurrents dont le lot était très relevé. Il a exigé de ces derniers des efforts que certains ne purent accomplir jusqu’au, tel Abadie, Bianco, Rambourdin, Baldassari, Canavèze, Bertrand et quelques autres encore, contraints à l’abandon
- Par ces retraits, la course a donc été émaillée de surprises plus grosses les unes que les autres. Sincèrement, elle fut, répétons-le, très dure, et le petit Michel Gonzalez qui l’enleva, peu être considéré comme un véritable As de la route (notre photo pendant le protocole).
En voici les résultats : 1° Michel Gonzalez (V.C Hendayais), les 108 km du circuit en 2h 35mn, sur cycle Royal-Fabric-Enform, agent Garon, cours Pasteur à Bordeaux. 2 Bianchi (Monaco). 3 Sarrat (Tarbes). 4 Iacoponi (Aix-en-Provence). 5 Gandin (Girondins de Bordeaux). 6 Friou (Saintes). 7 Ruelle (Joinville). 8 Estève (Castelsarrasin). 9 Gnadi (Joinville). 10 Thomas (VC Agathois). 11 Dahorta (Cavaillon). 12 Vivensang (Hendaye). 13 José Gil (Monaco).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - MOISSAC 1957 © PATRICK GONZALEZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne et en Aquitaine

31 octobre 2022

EN 1954

Au nom du Girondin Gonzalez, Julien MOINEAU

lance un défi aux amateurs parisiens 

De 01

Tous contre Michel Gonzalez

Image2

- Dans un récent numéro d’un hebdomadaire cycliste, nous relevons cette lettre adressée par l’ancien champion arcachonnais Julien Moineau (notre photo ci-contre). "En lisant votre journal je m’aperçois de la carence des amateurs parisiens ceux-ci dominés par Brun. Il est heureusement en Province des jeunes qui peuvent vous consoler et j’en ai un". Je suis prêt à parier sur son compte en poursuite sur quatre kilomètres ainsi que sur la route. L’ennui, c’est qu’il ne soit pas riche : il rencontrerait Brun sans demander de cacheten cas de défaite, ses frais seuls lui suffiraient – poursuite au Parc, par exemple – et une course sur route. Donnez-moi des dates. Il est prêt à répondre. Il a vingt ans, sociétaire des Girondins de Bordeaux. Il est, cette année, gagnant du Prix Stanislas à Bordeaux, 5 kilomètres contre la montre sur route en 6mn 13 s. Il crève au circuit de la Chalosse (gagné par Cigano), à 12 kilomètres de l’arrivée alors qu’il possédait 1mn 30 d’avance. Il gagne à Tournerie le dimanche de Pâques, 150 kilomètres devant Pineau, Lesca, Perrin, il gagne encore lundi à Mimizan devant nombre de première catégorie.
- "Il est sixième, il y a trois semaines du Grand Prix des Quinquonces gagné par André Darrigade et devance Poblet, Rémy, Varnajo etc … il fait à Bordeaux, 4 minutes sur trois kilomètres avec du vent, au vélodrome.Une petite publicité sur lui me ferait plaisir ainsi qu’une occasion de rencontrer Brun".Voici son nom Gonzalez Michel (Français) indépendant première catégorie (gagnant huit courses en 1953 en première catégorie) club des Girondins de Bordeaux, cycles René Vietto.
- Voilà, n’est-ce pas un défi des plus catégoriques et qu’il convient d’apprécier à sa juste valeur. Nous avons, dans les colonnes de notre journal, souligné à maintes reprises la grande classe de Michel Gonzalez et l’appréciation que vient de porter sur lui, le grand champion que fut Julien Moineau, ne fait que renforcer cette opinion. Il ne viendra à l’idée de personne de mettre en doute le jugement du "Piaf" qui, incontestablement s’y connait en hommes. Et maintenant qui relèvera le défi ?

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – Julien MOINEAU 1954 © PATRICK GONZALEZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne et en Aquitaine

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25 octobre 2022

LE BANQUET DU VC HENDAYE EN 1957

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU CLUB

01 

Mme Gonzalez, Michel Gonzalez encadré par les frères Vivensang (Raoul, Robert, Jean)
Au premier plan assis les parents de Michel Gonzalez

- La sympathique société locale de cyclisme a célébré dimanche son banquet annuel dans une véritable ambiance de camaraderie, sous la présidence d’honneur de Mr Laurent Pardo et la présidence de Mr Santoul avec la présence des champions Michel Gonzalez, des frères Raoul, Robert et Jean Vivensang, tous trois accompagnés de leurs charmantes épouses. Assistaient également Messieurs Leiba et Mercier qui constitue avec leur président la cheville ouvrière de la société et dont les qualités d’organiseurs ont été maintes fois prouvées. Remarqués également, les membres du Comité Directeur suivant : Messieurs Burtres, Zola, Zamora, Otamendy, Garin, Devant, Mercier fils, Péronne, Bazire et nos confrères Malabat et Reny et Mr Gonzalez, père du champion, etc…
- A l’heure des toasts, Mr Santoul demanda l’observation d’une minute de silence en mémoire du Vice-Président Ramon Arbelaiz, décédé récemment. Il eut également une pensée pour la mémoire de Mr Achille Joinard, président de la FFC décédé. Puis après s’être éclairci la voix, le sympathique président exprima toute sa joie de voir réunis autour d’une table magnifiquement garnie, tous les amis du cyclisme local.
- Ce fut autour de Mr Laurent Pardo, maire d’Hendaye de prononcer une allocution pleine d’esprit et aussi de satisfaction pour les belles victoires glanées par les champions qui défendaient les couleurs du VC Hendaye, portant à 27 le nombre des ces victoires. Au milieu de chaleureux applaudissements, il remit une magnifique coupe à chacun des trois champions, en témoignage de la reconnaissance de tous les Hendayais.
- Mr Santoul nous confia tous les espoirs qu’il nourrissait pour la prochaine saison, pour laquelle il compte sur la participation des trois vedettes, puisque Michel Gonzalez qui avait été pressenti ailleurs a donné l’assurance de demeurer fidèle au VC Hendayais. Nous avons appris en effet qu’il serait probablement nommé dans la gérance d’une station service à Urrugne, ce qui nous permettrait d’avoir un contact permanent avec lui
- La journée s’acheva dans un ton des plus convenable. Mme Santoul ayant prouvé de belle manière que ses talents culinaires étaient à la hauteur des talents d’organisateurs de son mari.
- Ainsi donc le Vélo-Club-Hendayais resserre de plus en plus les liens d’amitiés qui unissent tous ses membres et c’est avec plaisir que de voir une société qui démontre tant d’homogénéité et de fraternité dans l’attitude qui la compose.
- "Basque-Eclair" remercie bien vivement le VCH des délicates attentions qui lui ont été réservées en cette occasion.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – AG VC Hendayais 1957 © PATRICK GONZALEZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne et en Aquitaine

17 octobre 2022

VIEUX-BOUCAU édition 1964

A Vieux-Boucau, Michel GONZALEZ

ne laisse le soin de gagner qu’à lui-même

bOUCAU

 Le protocole avec Michel Gonzalez vainqueur

- Le mardi après-midi 15 septembre a été disputé le 18éme Grand Prix des sportifs Boucalais. Couru sur le parcours idéal qu’est celui du circuit de la plage devant une grosse affluence de sportifs notamment estivants enthousiastes, cette épreuve à été le sujet de nombreuses échappées vite réduites à néant par suite de l’abondance des primes.
- Elle a donc eu sa conclusion au sprint enlevé par Gonzalez, le routier si rapide, domicilié dans le coin, non pas certes Vieux-Boucau mais c’est tout comme, dans une localité à appellation similaire (Le Boucau), située en effet à un saut de levraut ne laissant donc à personne autre que lui le soin de gagner.
- Gonzalez qui ne fut pas victime cette fois-ci de tirettes ainsi qu’il en souffrit dans une grande épreuve disputée en Gironde, alors que le sprint du peloton s’amorçait. Ce genre de pratiques survenant au sein d’un peloton, il est matériellement impossible aux commissaires de les déceler, pas plus qu’au speaker, captivé qu’il est par son rôle consistant à faire disputer les primes, à les repartir à bon escient. Mais il est incontestable que si par un moyen quelconque, celui notamment de caméraman licenciés donc officialisés on n’arrive pas à les repérer de façon régulière, donc à les sanctionner, elles finiront par porter tort aux critériums et aussi par contre coup à leurs auteurs, aux membres de cette sorte d’association très justement valorisées certes, par les résultats découlant du Tour de France, incitant certains de leurs, à marquer les indépendants, réputés par leur classe, de freiner ainsi leur puissance dans les critériums de province si bénéfiques par les importantes primes versées de suite à leur issue, qu’ils disputeront avec eux, et sans intermittence, au lendemain de la grand boucle.
- Nous avons beaucoup hésité à écrire ces lignes. Pourquoi dire la vérité ? et puis au bout d’un mois, petit à petit, nous aurons estimé de dire que les hauts pouvoirs du cyclisme se devaient de trouver un moyen d’endiguer un mal qui finirait par ronger nos beaux critériums de province et aussi à les rendre extrêmement dangereux.

Image1

Classement : 1° Michel Gonzalez (V.C Hendayais), les 102 kilomètres en 2h 38mn sur cycle Peugeot. 2 Labarthe (Vélo-Club 12ème). 3 Batan (Tarbes). 4 Egreteau (Macau). 5 Cousseau (Parentis). 6 Broustaut (U.S Dax). 7 Laborde (Bordeaux). 8 Pinaud (Bordeaux). 9 Barrère (Labatut). 10 Haget (Artix). 11 Laclau (Sauveterre). 12 Capdeboscq (V.C 12ème).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - VIEUX BOUCAU 1964 © PATRICK GONZALEZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne et en Aquitaine

10 octobre 2022

SAINTE-ALVERE édition 1965

A CAZALA LE GRAND PRIX  INTERNATIONAL

DE SAINTE-ALVÈRE

Bergerac, le 18 avril. - Mis sur pied par André Dupré, organisé par le C.C Bergeracois, patronné par "Sud-Ouest" et "l’Athlète", animé par le speaker Louis Chassaigne, ce Grand Prix de Saint-Alvère bénéficiait de la participation d’Anquetil, Gilbert Desmet, Willy Vannitsen, Cazala et d’un lot des meilleurs régionaux.

Saint Alvère 1965

Passage d'Anquetil sous la porte fortifiée

- Dès le départ, on vit le futur vainqueur très entreprenant et enlever au troisième tour la première prime devant Gonzalez, récidivé au septième tour devant Melchior. Le peloton restant groupé, Zaneti réglait R. Darrigade pour la prime du onzième tour, celle du seizième revenant à Cazala devant Barthélémy. Au vingtième tour, une échappée de Desmet, Cazala, Melchior va durer jusqu’au vingt-septième, au quarante et unième tour, une nouvelle échappée de Cazala et Melchior va durer jusqu’au cinquante et unième tour, où le regroupement s’opère à nouveau.
- Au soixante-quatrième tour, tentative d’échappée de Cazala en Paillier, qui échoue au soixante-sixième tour, mais au quatre-vingt-troisième tour Cazala et Paillier vont réussir l’échappée victorieuse et ne seront plus rejoints malgré une vigoureuse mais trop tardive poursuite d’Anquetil qui étala sa grande classe de rouleur.
- Victoire méritée au sprint de Cazala, le meilleur du jour, Anquetil terminant troisième, à six secondes seulement.
Classement : 1° Robert Cazala (U.C Orthez) les 100 kilomètres sur Cycle Mercier-BP pneus Hutchinson. 2. Paillier (Lalinde) même temps. 3. Anquetil (Ford France) à 6 secondes. 4. Barthélémy (Aurillac). 5. Willy Vannitsen (Belgique). 6. Gilbert. Desmet (Belgique). 7. Mazeau (C.C Bordelais). 8. Gonzalez (Vélo Club Hendayais). 9. Archambault (U.V Limousine). 10. Gratton (U.A Vic-Fezensac) etc …

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – ST.ALVÈRE 1965 © PATRICK GONZALEZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne et en Aquitaine

5 octobre 2022

BORDERES-SUR-ECHEZ - édition 1964

A Bordères, en présence d’une foule record
MICHEL GONZALEZ, "LA FLÈCHE BASQUE"
règle (d’un pneu) BATAN et 20 coureurs au sprint
Une chute grave du jeune BIGNON (Stado) qui heurte un spectateur
(Au micro, Aldo BERTHOZAT réalise 1850 francs de primes)
Une organisation de la section cycliste du Stado-Tarbais

BORDERES-SUR-ÉCHEZ a assisté à un sprint géant sur une chaussée devenu trop étroite pour les cinq mille spectateurs qui s’y massaient. Un sprint "monumental", disait Aldo Berthozat, car tous les favoris en avaient laissé un peu sous la pédale à l’intention de cet ultime effort  Mais nous y reviendrons tout à l’heure. Autour de Mr Paul Sensever, maire de Bordères, nous notions : Mrs Carrazé premier adjoint, Bénac, président du comité des fêtes "Minique", le père du rugby bordèrais, Louis Dancia "Féfé" Minvielle, Georges Vignolles, les conscrits, etc … Bien avant l’heure du départ, le circuit dont les points dangereux sont protégés par des bottes de paille, est noir de monde.

aldo

Un départ brutal
- Au micro de l’excellente sonorisation de notre ami Victor Contal, rue Victor Hugo à Tarbes, le micro "Grandin" crache par la voix de Berthozat des noms connus : Darrigade, Siniscalchi, Gonzalez, Batan, Broustaud, Barrère, Sandona, Vicente, Poulot etc … Rapidement, mais avec une mémoire déconcertante, Aldo égrenait le chapelet de victoires des as régionaux en présence. A 15h 15, le peloton bariolé comme une lanterne vénitienne, s’ébranlait sous les ordres de Mr le Maire et glissait sur les routes toutes neuves, se développant au tour de la cité cabilate comme un vrai tapis.

Le solo du grand Robert
- Les obscurs du peloton ont pris la relève des favoris, à moins que tout simplement ils ne soient en ce début de course en train de tirer les marrons du feu pour ces messieurs ! Au son de la musique foraine et sous les hurrah des fans le peloton s’étire puis revient comme un accordéon. C’est l’ambiance d’une grande kermesse. Soudain, Robert Poulot un aiglon de nos montagnes, sociétaire du Vélo-Club, s’en va de la cage roulante. La compagnie pèse sur ses ailes, il a soif de solitude. Sa longue et puissante carcasse appuie prestement sur les pédales et le jeune sociétaire du Stado tourne à 45 à l’heure autour d’une foule où il ne manque pas d’amis.Nous n’en sommes qu’au 6éme passage et durant dix tours Poulot va résister à la meute déchainée, échouant dans une tentative qui consistait à prendre un tour à tout le paquet.Mais tout à une fin. Sous les coups de butoirs des gros bras, Robert le Grand est rejoint. Immédiatement, contrant un sprint de Claude Cousseau (Parentis), Poutou, encore un filiforme, s’en va de son allure nonchalante, traînant un braquet monumental qui le glisse sur le macadam à près de 50 à l’heure !Un instant surpris, Sandona a réagi et au tour suivant le tandem est formé.Les primes pleuvent, elles vont attiser un peloton qui, derrière, à 600 mètres, semblent vouloir mourir à petit feu.La première escarbille qui nous frappe dans l’œil est Rème (Sarrancolin) qu’a suivi Arné son capitaine.Mais les deux leaders de la Vallée d’Aure, dans le vent de leur sillage ont ravivé le feu. Le peloton s’enflamme jusqu’à l’éclatement. Cousseau (Parentis), Job Roger et son frère Charles (Bon-Encontre) rejoignent et forment une quintette de grande valeur. En trois tours les deux fuyards sont rejoints.Le premier peloton comprenant sept hommes est donc formé et à seize tours de la fin, leur avance est de 40 secondes sur un trio de chasseurs comprenant Errandonéa, vainqueur la veille à Séméac, Batan (UC. Tarbaise) et André Maufinet-Petit (Stadoceste).Il est trop tard tout de même pour une grosse prime que, devant le rapide de Parentis Cousseau, enlève pour 250 francs devant Sandona (200 francs), Rème (100 francs), Arné (50 francs).Le courageux Nicoletti (UC. Tarbaise), qui pédale à l’arrière depuis quelques tours abandonne, et a 12 tours de l’arrivée Batan, Errandonéa, Maufinet-Petit, rejoignent les sept.

Poulot, Cousseau, Sandona

Poulot, Cousseau et Sandona les animateurs de la course

La Grande Bataille
A dix tours de la fin, les dix de tête entament un sprint à mort pour une prime de 250 francs sur un seul homme. Claude Cousseau a, à quelques mètres de la ligne blanche trois longueurs d’avance, mais commet l’imprudence de se relever, Batan surgit et lui souffle la prime. Un drame dans la course … le coureur Bignon est victime de l’imprudence d’un jeune spectateur et tombe sur la chaussée. Profondément touché au visage il reste étendu, le spectateur est blessé. Quelques instants plus tard, l’ambulance des sapeurs-pompiers évacue le coureur Bignon, alors que le jeune Pécapéra reçoit des soins d’urgence. A huit tours de la fin, tous sont ensemble. Ce regroupement général ne dure guère et Poulot jette dans l’ultime bataille son suprême espoir et ses dernières forces. Il s’en va, mais le Marseillais Siniscalchi, ex-grande vedette du cyclisme méridional, s’accroche à ses basques. Le Phocéen est là en couverture, protégeant certains intérêts dont le capital est dans le peloton. Le Tarbais se relève, Darrigade ramenant à vive allure le groupe des rescapés, soit une vingtaine de coureurs. A quatre kilomètres de l’arrivée, Robert Gibanel s’en va mais Sandona et Siniscalchi sautent dans sa roue. La boucle suivante voit Cousseau mener à fond et à deux tours de l’arrivée, le peloton fait toilette, se met à l’aise et forge son moral pour l’ultime et sauvage effort.

Bordères

Sur ce cliché de mauvaise qualité on reconnaît le vainqueur Michel Gonzalez
avec le speaker Aldo Berthozat

Vingt lutins dans un mouchoir
Le peloton zigzague sur la route comme une bête saoule de fatigue, mais cette acrobatie s’effectue à 50 à l’heure. De front, à 600 mètres de la ligne Broustaut, Toujas, Maufinet-Petit, Delmas, Cousseau sont au coude à coude. Mais Batan, Vicente et Gonzalez passent tout à fait sur la gauche … Le sprint est monumental, formidable, Raymond Batan surgit tel un bolide. Cent mètres, 50, 25, 10, 5 mètres toujours Batan, à une roue Gonzalez. Mais sur la ligne le Bayonnais se détend comme un arc et la flèche basque passe … l’épaisseur d’un boyau a ruiné le beau rêve de "Momon" Batan, brillant coureur tout de même. Autour de ces deux as, les places sont chères, Darrigade qui a sprinté un tour trop tôt avec Cousseau, n’est que treizième. Avec Gibanel, ils sont les morts de l’inoubliable bataille d’un très Grand Prix de Bordères.

BE

Classement : 1° Michel Gonzalez (Guidon Bayonnais) couvrant les 50 tours du circuit soit 100 kilomètres, en 2h 25mn, sur cycles Flandria, agent Sarlangue à Bayonne. 2. Batan (UC Tarbaise). 3. Broustaut (Dax) . 4 Vicente (Stade Tarbais). 5. Siniscalchi (Marseille). 6. Toujas (Stado Tarbais). 7. Delmas (Toulouse). 8. Maufinet (Stado Tarbais). 9. Magnien (Vélo-Club Aube). 10. Cousseau (Parentis Sport). 11. Leduc (Stado Tarbais). 12. Job (Bon Encontre) 13. Roger Darrigade (US. Dax). 14. Gibanel (VC Pau). 15. Florent Martin (UC. Tarbaise). tous même temps . 185.000 francs de primes ont été disribuées.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – BORDÈRES SUR L’ÉCHEZ 1964 © PATRICK GONZALEZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne et en Aquitaine

26 septembre 2022

RUELLE : édition 1964

LE SPRINT DE GONZALEZ

03

Michel Gonzalez du VC Hendaye a fait parler sa pointe de vitesse

RUELLE. - Nous connaissions la valeur de sprinter de Gonzalez (Hendaye) et nous avons pu nous rentre compte qu’elle n’était pas surfaite hier, au cours de l’arrivée du Grand Prix de Ruelle, en Charente. Malgré de nombreuses escarmouches, aucune décision n’a pu se faire et c’est une peloton fort d’une vingtaine d’unités qui se présenta en vue de la ligne d’arrivée et la victoire de Gonzalez ne faisait plus aucun doute . Il l’emporta , donc malgré un bon retour du Tarbais Batan. Trente cinq coureurs se sont affrontés sur un circuit de 1.400 mètres environ. La course fut animée de bout en bout.
A l’occasion de primes, les tentatives d’échappées furent nombreuses mais toutes vouées à l’échec.

Classement : 1° Michel Gonzalez (Hendaye), les 120 kilomètres en 2h 55mn. 2 Batan (Tarbes). 3 Siniscalchi (Marseille). 4 Darrigade (Dax). 5 Lesca (Nérac). 6 Fontagnères (Capbreton). 7 Guilhem (Andernos). 8 Deloche (C.C Bordeaux). 9 Landa (Parentis). 10 le reste du peloton.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - RUELLE 1964 © PATRICK GONZALEZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne et en Aquitaine

 

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