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RETRO VELO DORDOGNE

30 janvier 2020

VALENTIN HUOT - SAISON 1957.

PREMIER TITRE DE CHAMPION DE FRANCE

- Cette saison 1957 sera marquée par son titre de Champion de France conquis en terre bretonne, sur le circuit de Châteaulin, là où l’an passé, il avait déjà gagné le 20° Circuit de l’Aulne. Huot gagne et grimpe, il continue son ascension seul, alors qu’il entame à peine sa 7° saison de coureur cycliste.
- Revenir à l’article précédent cliquez ici.

1957 Maurs en vainqueur

Vainqueur à Maurs dans le Cantal

Composition de l'équipe Mercier BP en 1957.
Jean Adriaenssens, Ugo Anzile, Francis Anastasi, Baens, Bellay, Louison Bobet, Jean Bobet, Albert Bouvet, Colette, Dacquay, Charles de Baere, Fred De Bruyne, Robert Desbats, René Fournier, Bernard Gauthier, Pierre Gouget, Valentin Huot, Le Ber, Ferdinand Picot, Francis Pipelin, René Privat, Antonin Rolland, André Ruffet, Julien Schepens, Willy Truye, Michel Van Aerde, Martin Van Geneugden.
28 mars 1957 - Critérium international de la route.
1. Jean Forestier (France) les 222 kms en 5h40', 2. Bobet, 3. Blusson, 4. Hassenforder, 5. Dupont, 6. Ruffet, 7. Anquetil, 8. Barone, 9. Privat, 10.Bauvin, etc … 41° Valentin Huot à 2'06".
31 mars 1957 - Critérium de Cenon.
1. Charly Gaul (Luxembourg), les 72 kms en 1h48', 2. Baldini (Italie) à 22", 3. Bobet à 39", 4. Rançon (premier régional), 5. Siteck, 6. Desbats, 7. Gibanel, 8. Sabbadini, 9. Gibanel, 10° Huot.
"Double vainqueur de ce critérium, Huot était face à son rival Gaul auquel il se trouvait dès le 3° tour avec Bobet, Géminiani et Baldini.. Les régionaux Darnauguilhem, Dihars, Gibanel, Rançon, Goya et Sabbadini livreront un beau combat aux pros. A l'annonce d'une grosse prime Gaul laisse tout le monde derrière pour terminer en vainqueur cette belle course."
7 avril 1957 - Critérium du Faron.
1. Fédérico Bahamontès du GS Géminiani Saint-Raphaël les 5,6 kms en 16'49" nouveau record, 2. Valentin Huot à 13", 3. Cruz à 17", 4. Dotto à 54", 5. Gaul à 1'18", etc ….
"Dotto attaque bille en tête, mais doit se résigner. Bahamontès fait le trou pendant que Gaul a des ennuis de dérailleur. Le grimpeur espagnol  attaque les derniers lacets avec 100 mètres d'avance sur Huot. Huot démarre, se rapproche mais ne peut le rejoindre …"
28 avril 1957 - Contre la montre du Mont Faron.
1. Valentin Huot, les 5,6 kms en 18'51", 2. Salvietto (Ugine) en 19'20", 3. Cruz (Veynes) 19'24", 4. Suarez (Gap) 19'32", 5. Rostollan (Marselle) 19'40", etc ...
5 mai 1957 - Polymultipliée de Chanteloup.
1. Louis Bergaud les 154 kms en 4h19'18" - ancien record de Géminiani battu, 2. Lampré à 2'32", 3. David à 3'19", 4. Gérussi m.tps, 5. Savourian à 3'25", 6. Cruz à 3'48", 7. Rostollan à 4'04", 8. Annaert à 5'32", 9. Vitella à 5'53", 10° Huot même temps.
"Ancien vainqueur de cette polymultipliée, Huot en petite forme a perdu pas mal de temps et se trouve de ce fait relégué à plus de cinq minutes".
18 mai 1957 - Paris-Limoges.
1. René Privat les 400 kms en 11h 26' 35" sur cycle Mercier pneus Hutchinson, 2. Varnajo, 3. Van Geneugden, 4. Van-Aerde, 5. Dolhats, 6. Darrigade, 7. Elliot, 8. Siguenza, 9. Delleda, 10. Bellay, etc… 36° Valentin Huot à 6'00".
26 mai 1957 - Grand Prix International de Belvès.
1. Yves Gourd (Eymet) les 145 kms en 3h37'15", 2. Valentin Huot à 22", 3. Lesca, 4. Pineau, 5. Barrière, etc… (lire par ailleurs détails de l'épreuve sur pages précédentes).
30 mai 1957 - Grand Prix du Midi-Libre.
1. Jean-Pierre Schmitz (Luxembourg), les 256 kms en 7h04'10", 2. Schouben à 1'20", 3. Huot à 1'25", 4. Anzile, 5. Siguenza, 6. Letendre, 7. Eléna, 8. Van Aerde, 9. Warteli, 10. Sabbadini, etc ….
17 juin 1957 - 39° Prix de la Trinité à Guéret.
1. Valentin Huot , les 130 kms en 3h24'10" sur cycle Mercier-BP pneus Hutchinson, 2. Fernandez m.tps, 3. Gaillot à 4", 4. Dufraisse à 50", 5. Vivier à 1'55", etc ….
"Et une de plus pour Valentin sur un parcours tellement assassin que huit coureurs seulement ont rallié la banderole."

1957 Châteaulin dans un café

Les Mercier dans un café avant le départ du Championnat de France
avec ses coéquipiers Bianco, Coste, Jean Bobet, Bouvet, Fournier et Anzile

Championnat de France 1957 à Châteaulin.
AU FINISH, VALENTIN HUOT EUT RAISON
DE L'ÉTONNANT MARCEL ROHRBACH

 - A Châteaulin, après une course passionnante et devant 80.000 spectateurs enthousiastes, Valentin Huot est devenu Champion de France.
- C'est un réel champion qui, à cette occasion, a remporté son plus beau succès. Mais on savait depuis longtemps - depuis Paris-Limoges 1954 - que le Périgourdin appartenait à la grande lignée, celle des puncheurs et finisseurs irrésistibles. Cet exploit stupéfia coureurs et suiveurs.
- Seulement il lui manquait une grande victoire : celle qui classe définitivement. La lacune est maintenant comblée. Huot succède à son équipier Bernard Gauthier. Pour un an, il devint propriétaire d'un des plus beaux titres qui soient.
- Comme il sut y mettre la manière, il sera admis par tous sans restriction. Par tous sauf par un peut-être : son second Rohrbach qui en appelait ainsi de sa défaite en versant des larmes après son arrivée : - "Huot m'a trahi … alors que nous roulions tous les deux sur la fin, il pédalait de moins en moins fort. Je le lui ai fait remarquer et il m'a dit : je ne peux plus mener, j'ai des équipiers derrière. Si nous ne sommes pas rejoints, je ne ferai rien pour te battre".
- "Je l'ai cru et j'ai continué à abattre le plus gros travail. Et puis brusquement – à 500 mètres du haut de la côte, Huot m'a passé comme une flèche. Impossible pour moi de répondre à son démarrage surprise. Il avait pris ses précautions, en arrivant lancé de l'arrière et en trois kilomètres je ne pouvais plus espérer le rejoindre. C'est triste de perdre ainsi le championnat".

1957 quart perrier Chateaulin

- Ainsi Rohrbach fait à Huot les mêmes reproches qu'on lui adressait huit jours plus tôt, lorsqu'il venait de remporter le Dauphiné Libéré, après une étape jugée douteuse par beaucoup.
- Coïncidence curieuse qui, somme toute, prouve que le cyclisme est un éternel recommencement. Mais les griefs de Rohrbach ne sauraient diminuer les mérites de Valentin Huot. L'énorme avantage numérique des "Mercier" au départ (ils étaient dix-huit) ne pouvait qu'amener l'un deux à la première place et Rohrbach, seul représentant des "Peugeot" a indiscutablement profité de la situation.
- Les "Mercier" songeaient surtout à se battre contre les "Helyett" (au nombre de quatorze) et les "Géminiani" (six). Pas question que le titre échappe à l'une des trois marques.
- Pour eux, les autres éparpillés sous différentes couleurs ne comptaient guère. A tort peut-être. Et ils ont failli s'en apercevoir. Mais ainsi Rohrbach a eu les coudées plus franches pour agir. Lui, au moins, n'avait pas à s'embarrasser des contingences de l'esprit d'équipe. Il n'avait qu'un homme à penser : lui-même.
- Et à tout prendre, Privat ou Bernard Gauthier l'auraient envié. "L'ennui" pour Rohrbach fut d'amener longtemps dans son sillage, alors que la course se jouait précisément, le "Mercier" qui était décidé à vaincre à tout prix. Qui, de plus, ne lui était pas intrinsèquement inférieur. Ici, l'inexpérience de Rohrbach fut flagrante. Elle le lui a coûté cher, mais il aura d'autres occasions de se venger car la qualité ne lui manque pas. Depuis le Dauphiné Libéré c'était connu. Mais il s'agissait là d'une course par étapes. Son comportement à Châteaulin sur une épreuve d'un jour a ajouté à sa valeur. Nous en reparlerons encore longtemps sans doute.

1957 Départ chateaulin

Départ à Chateaulin pour 289 bornes de course

 HUOT A RÉALISÉ LE MOMENT PRÉCIS
- A 50 kilomètres de l'arrivée, il était net que la victoire appartiendrait au meilleur finisseur. De multiples changements dans les positions des groupes qui chassaient derrière le tandem Jean Bobet-Coste le prouvaient. Ces deux hommes étaient pourtant à l'avant-garde depuis le 100° km. Coste et Jean Bobet eurent jusqu'à quatre minutes d'avance lorsqu'ils éliminèrent leurs compagnons de fuite, Laurédi, Eléna, Bourles, Bianco (1° animateur) avec qui ils caracolaient. Derrière eux, leurs équipiers les préservaient. Louison Bobet en tête qui contrôlait toutes les contre-attaques des "Helyett" et des "Géminiani". Et Anquetil, Hassenforder, Darrigade, Thomin échouèrent sur le rideau des "violets" tendu en tête du peloton. Jusqu'au moment où Coste lâcha Jean Bobet.

1957 Chateaulin

Préparation du ravito par Huot

 FORESTIER DÉMARRA TROP TARD
- C'était à 34 kms du but, Jean Bobet au bout du rouleau, n'était plus d'aucune aide pour le grand Coste, admirable d'allant. A une minute, Bouvet, encore un "violet", était sorti du peloton. Il voulait revenir en éclair pour mettre K.O. tout le monde, comme dans son Paris-Tours, selon sa manière favorite. Il fut sa propre victime et s'asphyxia lors de sa troisième ascension solitaire dans la côte. Alors Rohrbach attaqua. Huot le prit en charge en fidèle équipier protecteur de Coste. A deux ils passèrent au train Bouvet à la dérive. Puis Jean Bobet qui tenta de s'accrocher … .mais échoua après quelques kilomètres.
- Forestier, un gars qui voit clair, sentit le danger. Il partit lui aussi du peloton et Bobet, Anquetil, Dupont et Darrigade se neutralisaient dans un marquage impitoyable. Privat et Bernard Gauthier accompagnèrent le Lyonnais. Sans plus. Mais c'était fini. Les jeux étaient faits. Pour une fois Forestier avait démarré quelques minutes trop tard. Et devant, après le lâchage du malheureux Charles Coste à vingt kilomètres de l'arrivée, Huot et Rohrbach s'expliquèrent. Rohrbach fonça. Huot attendit le moment propice.
 Ce fut me meilleur finisseur … et le plus adroit des "Mercier" dont la tactique redevient la même qu'en ces dernières années : "attaquer au kilomètre K et à la seconde précise où l'on peut profiter de l'entraide de ses équipiers. A cela toutefois, un obstacle parfois majeur : il faut aussi se sentir bien à ce moment.
- Ce n'est pas le fait de tous. Ce fut celui de Huot. Il lui rapporta ce beau maillot acquis en conclusion d'un championnat très intéressant à suivre et disputé sur le circuit nettement amélioré et où la boucle de 84 kms effectuée au départ joua un rôle très important pour la fin. C'est cette boucle qui classa les hommes et prépara les défaillances.

1957 Huot avc Anzile et Fournier au déaprt

Huot avec Anzile et Fournier à Châteaulin

 Avant le Tour … craintes pour les uns, espoirs pour les autres

- A trois jours du départ de Nantes, la course au titre a permis aussi de faire le point. Et bien qu'il soit difficile de comparer Championnat et Tour de France, il est permis de mesurer le travail restant encore à accomplir pour certains. Hélas ! ils n'ont que trois jours pour cela !
- Ainsi Hoorelbecque, Graczyk, Antonin Rolland, Bauvin, Barone, Fournier, Laurédi, Bourles, Eléna (malgré pour l'actif de ces trois derniers leur échappée matinale) n'ont guère brillé. Et leur cas ne manquera pas d'inquiéter les directeurs techniques. Pour Bouvet, nous l'avons dit l'explication de son effondrement est la précipitation de son retour vers Coste et Jean Bobet. Mais pour ces mêmes Jean Bobet et Coste, ainsi que pour Privat, Forestier, Anquetil, François Mahé, Picot, Thomin, Morvan et bien sûr pour Huot et Rohrbach la confirmation est éclatante. Ceux-là sont prêts.
- André Darrigade inquiet avant le départ s'estimait satisfait à l'arrivée. Il n'est guère éloigné de sa meilleure condition. Certaines de ses sorties du peloton étaient du meilleur Darrigade. Dotto et Walkoviak forfaits pour mieux préparer le Tour n'auront pas droit à ce dernier jugement.
- Quant à Louison Bobet qui devait donner une réponse au président Joinard au sujet de sa possible participation, il ne fit que confirmer dans la soirée son renoncement pour diverses raisons. Pourtant toute la journée l'espoir était demeuré car Louison devait se décider d'après sa course. Il l'avait promis le matin même à Achille Joinard qui tenta une ultime démarche.
- Il serait facile de conclure que sa course ne donna pas à Louison entière satisfaction. En vérité, ce test arrêté était malgré les apparences encourageant. Louison n'est peut-être plus l'irrésistible, mais le moins qu'on puisse dire est qu'il a de beaux restes.
- Le nouveau tricolore français Valentin Huot est même de cet avis. Il voudrait bien confirmer sur les routes du Tour sa nouvelle dignité et comme le fit, il n'y a pas si longtemps Louison Bobet.

1957 Châteaulin le vainqueur

1° titre de Champion de France pour Huot

 LE CLASSEMENT
1. Valentin Huot les 289 kms 500 en 7h 36' 46" (moyenne 38,038 km/h), 2. Marcel Rohrbach 7h 37' 04", 3. Jean Forestier 7h 37' 34", 4. René Privat m. tps, 5. Bernard Gauthier 7h 38' 07", 6. Varnajo 7h 38' 18", 7. Coste m.tps, 8. Albert Dolhats 7h 38' 45", 9. Georges Groussard 7h 38' 53", 10. André Darrigade 7h 38' 55", 11. Louison Bobet, 12. Bauvin, 13. Anquetil, 14. Thomin, 15. Gay, 16. Siguenza, 17. Anzile, 18. Bober, 19. Cieleska, 20. Jean Bobet, 21. Hassenforder, 22. Morvan, 23. Pipelin, 24. Sabbadini, 25. Picot tous m. tps, 26. Dupont 7h 39' 09", 27. Dupré 7h 44' 19", 28. Stablinski m. tps, 29. Everaert 7h 44' 52", 30. Gouget, 31. Letendre tous m. tps, 32. Fournier 7h 51' 33", 33. Hoorelbeke, 34. Bouvet tous m. tps.      Robert Chapatte (envoyé spécial)

1957 Chateaulin vers le protocole

En route pour le protocole à Châteaulin

27 juin au 17 juillet 1957 - 44° Tour de France.
L'équipe Sud-Ouest : Jacques Bianco, Claude Colette, Georges Gay, André Dupré, Robert Gibanel, Valentin Huot, Maurice Lampré, Marcel Queheille, Tino Sabbadini et Trochut.
1° étape - Nantes-Granville (204 kms) : 1. Gastone Nencini (Italie)   103° Huot.
2° étape - Granville-Caen (226 kms) : 1. René Privat (France)   99° Huot.
3° étape - Caen-Rouen (134 kms) : 1. Jacques Anquetil (France)     100° Huot.
4° étape - Rouen-Roubaix (232 kms) : 1. Marcel Janssens (Belgique)   52° Huot.
5° étape - Roubaix-Charleroi (170 kms) : 1. Gilbert Bauvin (France)  65° Huot et 78° au général.
6° étape - Charleroi-Metz (248 kms) : 1. André Trochut (Sud-Ouest)   14° Huot.
7° étape - Metz-Colmar (223 kms) : 1. Roger Hassenforder (Nord-Est Centre)….. 17° Huot.
8° étape - Colmar-Besançon (192 kms) : 1. Pierrino Baffi (Italie)   58° Huot.
9° étape - Besançon-Thonon (188 kms) : 1. Jacques Anquetil (France)   53° Huot.
10° étape - Thonon-Briançon (247 kms) : 1. Gastone Nencini (Italie)   8° Huot.
"Malgré une chute due à un bris de frein, Huot retrouve son tonus dans la montagne en terminant dans les premiers".
11° étape - Briançon-Cannes (286 kms) : 1. René Privat (France)   36° Huot - 52° au général.
12° étape - Cannes-Marseille (239 kms) : 1. Jean Stablinski (France)   Abandon de Huot
"Chaleur caniculaire et souffrant, notre périgourdin Champion de France quitte le Tour".

1957 CDF

Dans la foule Bretonne Huot savoure son triomphe

18 août 1957 - Championnat du Monde route à Waregem.
1. Rik Van Steenbergen (Belgique), les 285 kms en 7h43'10" sur cycle Peugeot-BP pneus Dunlop, 2. Bobet (France), 3. Darrigade (France), 4. Van-Looy (Belgique), 5. De Bruyne (Belgique), 6. Anquetil (France), 7. Van Daele (Belgique), 8. Derycke (Belgique), 9. Schepens (Belgique), 10. Ernzer (Luxembourg), etc …. 20° Huot (France) à 12".
"Bonne prestation de notre Champion de France qui pour la première fois se trouvait au sein de l'équipe  nationale aux côtés d'Anquetil, Bobet, Darrigade, Dupont, Forestier, Gauthier et Rohrbach."
16 septembre 1956 – Grand Prix International de Vergt.
1. André Darrigade (Dax) les 120 kms en 2h45'09" sur cycle Helyett pneus Hutchinson (groupe ACBB-Potin), 2. Michel Gonzalès (VC. Hendaye), 3. René Abadie (Tarbes), 4. Forestier, 5. Dupont, 6. Cieleska, 7. Barrière, 8. Picot, 9. un groupe de coureurs avec Huot, Anquetil, Rorhbach, etc
"Une fois de plus nul n'est prophète en son pays, et Valentin Huot l'a appris et vécu dans sa bonne ville de Vergt. Dupont et Huot prennent le commandement de la course, mais c'est Cazala suivi de Darrigade qui enlève la grosse prime. A 50 kms du but Anquetil part seul et prend jusqu'à 21 secondes sur Morvan qui le pourchasse. Morvan revient sur Anquetil qui enlève une grosse prime annoncée par Monlong. Puis Picot et Darnauguilhem recollent avec les deux leaders. La quatrième prime est l'occasion de voir le retour du peloton. Les 10 000 spectateurs (peut-être même plus) entendent alors que le demi-million de francs en primes est atteint, ce qui constitue un record pour un critérium international. Darrigade s'offre cette prime. A trois tours de la fin Rohrbach, Sabbadini, Dupré et Cigano font un léger trou, mais Huot ramène tout le peloton, permettant à Darrigade d'imposer sa pointe de vitesse."
22 septembre 1957 - Grand Prix des Nations.
1. Jacques Anquetil (France), les 100 kms en 2h22'12', sur cycle Helyett pneus Hutchinson,GS ACBB-Potin, 2. Baldini (Italie) à 3'11", 3. Moser (Italie) à 5'09", 4. Bouvet (France) à 6'11", 5. Vitré (France) à 7'03", etc ….11° Huot (France) à 9'48".
" Plus les années passent, plus Valentin devient un bon rouleur. Bien sur ce ne sont plus 140 kms à faire comme par le passé, mais tout de même on sent un mieux qui peut lui servir et qui lui sert on l'a vu dans les chronos de montagne."
Attention, ces résultats et ces palmarès ne sont pas complets. Seuls sont reportés ceux qui ont été relevés sur la presse de l'époque. (Source : l'athlète du sud-ouest).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - VALENTIN HUOT (1957) © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste Sa saison 1958 et son doublé au France à Belvès

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29 janvier 2020

SAINT-CHAMASSY (édition du 15 mai 1999)

LA BATAILLE DES SÉBASTIEN

- Saint-Chamassy c’est une longue histoire. Celle d’une commune nichée sur une hauteur avec plusieurs circuits. Celui du plateau, qui se parcourt actuellement pour des raisons de sécurité, celui du Mouscard dans la vallée, mais aussi celui pour lequel il faut descendre sur la route du Bugue, pour escalader sa longue côte qui mène au bourg. C’est dans ce cadre, que cette édition 1999 s’est courue, soit un circuit taillé pour grimpeur. En ce samedi 15 mai, il y avait des coureurs de séries régionales et départementales courageux d’abord, pour parcourir les neuf tours de neuf kilomètres, soit une distance de 81 km. La victoire s’est jouée entre deux coureurs, Sébastien Darrin et Sébastien Morvan. La bataille entre les deux Sébastien a tourné sur un sprint et à l’avantage du coureur Périgourdin. Derrière ce sont des groupes de coureurs qui se sont succédés, mais disons que face à cette difficulté, ils ont eu l’immense mérite de terminer dans le top dix, ce qui constitue une référence.

1999 Saint-Chamassy

A droite Sébastien Darrin vainqueur, à gauche Sébastien Morvan deuxième

Le classement : 1. Sébastien Darrin (CA Périgueux), 2. Sébastien Morvan (CC Marmande), 3. Pascal Le Pemp (Asptt Périgueux), 4. Thibaut Salban (VC Nérac), 5. Cyril Ribette (GC Bergerac), 6. Ludovic Guionie (GC Bergerac), 7. Aurélien Bonnélie (Asptt Périgueux), 8. Pascal de Boussiers (Pédale Faidherbe), 9. Romain Bourrinet (UC Châteauneuf), 10. Bernard Mazeau (CA. Périgueux), etc...

 Le palmarès connu : 1948 René Caramigeas (CC Périgourdin), 1949 Jo Bianco (G.Agen) et au Mouscard Dos Santos (Guidon Agenais), 1950 Pierre Grellety (CC Belvès) et au Mouscard Pouget (Sarlat), 1951 Angel Barquéro (RC Mussidan), 1952 Conty (VC Monpazier) et au Mouscard Angel Barquéro (RC Mussidan), 1953 au Mouscard Georges Dupré (ASPTT Bordeaux), 1954 Gilbert Empinet (UC Brive) et au Mouscard Maurice Jouault (CC Lindois) puis François Gourmelon (RC Mussidan), 1955 au Mouscard Lucien Gourd (AS Eymet), 1956 Armand Darnauguilhem (CC Bergerac) et au Mouscard Yves Gourd (AS Eymet), 1957 Moïse Bodin (VC Villefranche), 1958 Jean Prat (UC Brive), 1959 Dalet (VC Maurs).
- 1960 Robert Jugie (CC Périgueux), 1961 René Loustalot (CC Bergerac), 1962 Louis Melchior (CC Lindois), 1963 Raphaël Sallat (Limoges), 1969 Pierre-Raymond Villemiane (EC Foyenne), 1972 Serge Daubisse (CC Périgueux), 1973 Jean Mella (Pédale de Tonneins), 1976 Robert Bibié (ASPTT Paris), 1977 Jean-Luc Castaing (Pédale Faidherbe), 1978 Guy Rauzet (CC Belvès), 1979 Bartherote (Guidon Agenais).
- 1980 Alain Laval (EC Foyenne), 1981 (non disputé ou résultat non trouvé), 1982 Sylvain Abadie (Stade Cadurcien), 1983 Patrice Dumas (ASPTT Périgueux), 1984 Pascal Mestadier (AVC Libourne), 1985 Bernard Dubost (ASCA Bergerac), 1986 Roger Doumenge (EC Foyenne), 1987 Patrick Olliveau (USC Guérande), 1988 Christophe Lanxade (ASPTT Périgueux), 1989 Jean-Luc Besse (Pédale Faidherbe).
- 1990 Didier Paponneau (US Rauzan) après un retour à la compétition, 1991 Cyril Ribette (Cahors VS), 1992 Yann Simoneau (UC Brive), 1993 Fabrice Castagnet (Guidon Agenais), 1994 Thierry Chamouleau (UC Brive), 1995 Fabrice Castagnet (Guidon Agenais), 1996 Jean-Pierre Belotti (AC Bon-Encontre), 1997 Cyril Ribette (UC Brive), 1998 Bernard Pineau (Guidon Agenais) après un retour à la compétition, 1999 Sébastien Darrin (CA Périgueux);
- 2000 Sébastien Morvan (CC Marmande), 2001 Carl Naïbo (Guidon Saint-Martinois), 2002 Andy Gaillard (UC Brive), 2003 Tygran Korkotyan (UC Fumel), 2004 Jérôme Angélaud (Saint-Leu Taverny), 2005 Charles-Henri Lebrun (CC Périgueux-Dordogne), 2006 Sébastien Junqua (VC Langon), 2007 Damien Le Boétez (UC Villeneuve-Fumel), 2008 Michel Larpe (Saint-Cyr Val de Loire), 2009 Valentin Garcia (CA Civray).
- 2010 Mickaël Suchaud (CC Périgueux) séniors, Emilien Camiade (Guidon Biassais) minimes, 2011 Louison Camiade (G. Bias) minimes, Sylvain Barradis (Saint-Astier) cadets, Sébastien Béneyrol (Saint-Astier) séniors, 2012 Clément Noël (SA Mérignac) minimes, Ludovic Bonneau (VPP Nontron) cadets, Christophe Le Solliec (UC Felletin) séniors, 2013 Corentin Salles (G.Agen) minimes, Clément Bétouigt Suire (Mérignac VC) cadets, Sébastien Béneyrol (Saint-Astier) séniors, 2014 Lilian Langella (CC Marmande) minimes Lucas Cuménal (CC Périgueux) champion Dordogne minimes, Aurélien Marcon (VPP Langon) cadets, ML Lacombe (EVCC Bergerac) champion Dordogne cadets, Gabriel Peyencet (CC Périgueux) séniors et champion de Dordogne séniors, Alexis Diligeart (CC Périgueux) champion Dordogne juniors, 2015 Championnat de Dordogne : Thomas Cabrillac (CC Périgueux) minimes et champion min., Mathis Fedrigo (CC Marmande) cadets Yoan Chadourne (CC Périgueux) champion cadets, Pierre Painaud (G. Saint-Martinois) séniors, 2016 Antoine Lamy (VC Saintes) séniors, Benoit Lechef (CC Périgueux) minimes, Thomas Cabrillac (CC Périgueux) cadets, 2017 Paulin Tomski (AC Ménesplet) champion Dordogne minimes, Lucas Cuménal (CC Périgueux) champion Dordogne cadets, Kevin Delord (UC Brive) séniors, 2018 Mathieu Dupin (Ste Livrade) minimes, Jordan Fiefvez (EVCC Bergerac) champion Dordogne juniors, Arthur Bauchaud (UA La Rochefoucauld) séniors, 2019 Lionel Suhubiette (Saint-Paul Sports) course en ligne, Baptiste Lacroix (CC Marmande) chrono et classement général,

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – SAINT-CHAMASSY 1999 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

29 janvier 2020

LES LÈCHES

SON PALMARES CYCLISTE

Les Lèches

Ci-dessus l’arrivée de l’épreuve aux Lèches en 1969 (crédit photo Jacques Martin). Sur ce document on reconnaît
Jacques Martin, coureur filiforme qui remportait l’épreuve, Gilbert Cuménal au micro,
derrière lui Yves Perpignan commissaire et au fond avec une casquette sur la tête, Henri Martin,
père de Jacques et secrétaire du club Mussidanais.

- Les Lèches est un vieux village du Landais, autrefois animé par le voisinage du Prieuré de Tresseydoux (moniales bénédictines dépendant de l’abbaye de Ligueux). Ruisseau de la Chapelle, fête le premier dimanche après le 10 août (date de la course cycliste). Peuplé de plus de 300 habitants, on a évoqué souvent le nom de cette commune lors de la construction de l’A 89, puisque c’est à la périphérie de cette commune que fut construit le raccordement de la voie rapide, qui permet aujourd’hui aux Bergeracois d’accéder à l’autoroute. L’histoire cycliste des Lèches est assez restreinte (voir palmarès).
- Bien que situé sur le canton de La Force, cette commune appartient à la Communauté des communes du Mussidanais.- Superficie : 2158 ha, altitude 88m, église néo-gothique du 19° siècle. Les habitants de cette commune sont des Lèchois.

 Palmarès connu de l’épreuve : 1948 : Lascaux (CC Périgourdin), 1950 : Francis Despréaux (RC Mussidan), 1952 : Gaston Munini (RC Mussidan), 1964 : Gérard Hélias (RC Mussidan), 1965 : Baugier (EC Foyenne), 1966 : Barès (La Réole), 1967 : Jean-Pierre Darrin (Guidon Sarladais), 1969 : Jacques Martin (RC Mussidan), 1970 : Alain Maratrat (Puteaux), 2003 : Thierry Sonson (VC Sainte-Livrade).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – LES LÈCHES © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

29 janvier 2020

PERIGUEUX (1900-1912) - SON HISTOIRE CYCLISTE

AVEC LUCIEN PETIT-BRETON

Petit-Breton garage

Le garage de Petit-Breton sis à l'emplacement de l'actuelle Poste

 PETIT-BRETON S’INSTALLE A PERIGUEUX

- Nous avons lu dernièrement les premiers pas du cyclisme à Périgueux, c'est-à-dire de 1885 à 1900. Et dans cet article nous en étions restés au retour de Petit-Breton d’Argentine et à son arrivée au Vélo-Club Levallois en Région Parisienne. "Dordogne Cycliste" vous présente la suite, avec les circonstances qui ont amené Petit-Breton jusqu’à Périgueux... Des circonstances que l’on doit à la direction de chez Peugeot, sa marque de cycles...
Relire l'article précédent : Périgueux et le cyclisme à la fin du 19° siècle

PB

- Après l’arrivée du Tour de France en 1908, le champion réside au Quartier latin. Mais il aspire à "faire une fin" pour s’établir commerçant en province. Petit-Breton pense donc à son avenir et en même temps à son mariage. Ayant connu la maison Peugeot en Argentine, il souhaite ouvrir une agence à Nantes, près de sa région natale. Mais chez Peugeot on le fait attendre, avant de lui proposer en 1908 l’agence de Cognac ou celle de La Rochelle. Rendez-vous est pris avec un représentant de la firme de Cognac, mais ce dernier modifie le programme et lui demande de le rejoindre à Périgueux. "Je suis allé à Périgueux" écrit Lucien le 15 septembre 1908 à sa future épouse. "J’ai étudié l’affaire sur place. J’ai cru voir qu’elle était très bonne à tous points de vue. Je l’ai préférée aux deux autres et adoptée définitivement. J’ai arrêté mon magasin et notre future demeure ainsi que mon atelier momentanément. L’appartement se trouve au-dessus et comprend six pièces, cuisine et cabinet. C’est un très joli pays. Le tout me donne droit à deux caves et aussi à deux mansardes pour le prix de 1500 francs. J’ai également arrêté un employé très intéressant, Monsieur Ribes, qui est encore chez l’agent actuel de Peugeot"(…)
- Et voilà, comme simplement le hasard a conduit Petit-Breton à Périgueux Son esprit d’à-propos l’a fait se décider en quelques heures. Le 15 octobre 1908, il emménage seul. Lucien vient juste d’avoir 26 ans. Le mariage avec Marie-Madeleine Macheteau, "une payse" a lieu le 24 novembre 1908. Son père est chapelier à Vallet en Loire Inférieure. Une nouvelle existence commence à Périgueux. Une petite Lucie naîtra en octobre 1909.
- Leur réussite commerciale est grande et la succursale Peugeot de la Place du 4 septembre, (cycles, motocyclettes, voiturettes et réparations) prend une très rapide extension. Une nombreuse et bientôt fidèle clientèle fréquente le magasin de la place du 4 septembre(5). Au coin de la rue du 4 septembre, elle achète et fait réparer chez Petit-Breton(6). En face, au coin de la rue Louis Mie et de la place, s’élève l’Hôte du Commerce(7) de Louis Didon(8), "maître d’hôtel" (comme il aime se nommer), passionné d’automobile(9) comme on l’a déjà lu, mais aussi de tourisme, d’histoire et d’archéologie et enfin de préhistoire.
(5)aujourd’hui Place André Maurois ou plus communément appelée place des jets d’eau.
(6)
c’est à peu près à cet emplacement que sera bâtie beaucoup plus tard (vers 1924) la Poste de Périgueux. Guy Penaud mentionne un terrain acquis par la ville à la famille Lacoste. Les lieux seront cédés à l’Etat avec une partie des terrains de Sainte-Ursule en 1924 pour faire édifier, par l’architecte Paul Cocula, l’hôtel des Postes que nous connaissons, inauguré en 1931 par Georges Bonnet, ministre des PTT depuis 1930.
7)L’hôtel du Commerce, ouvert en 1883, prend alors le nom d’Hôtel du Commerce et des Postes. Il sera kommandantur durant l’occupation, entouré de chevaux de frise en 1944 et démoli en 1965 pour construire un grand immeuble. Aujourd’hui l’emplacement de l’hôtel du commerce de Louis Didon est occupé à son rez de chaussée par une supérette, qui elle-même remplace l’ancien magasin d’articles ménagers (Télé Confort Thermique), séparé de la Poste par le chêne de la Paix.
(8)Louis Didon (1866-1927) est connu pour ses fouilles aux abris Blanchard et Labatut à Sergeac en 1910 et 1912. Il participe depuis 1890 aux activités du Véloce-Club Périgourdin qui deviendra l’Automobile-Club du Périgord. Il a concouru dans la course d’automobiles de 1898 (Périgueux-Mussidan-Bergerac-Le Bugue-Périgueux). Grand collectionneur, il a légué d’importantes archives aux archives départementales.
(9) il a une Léon-Bollée, puis une De Dion-Bouton.

- A vrai dire la succursale de Petit-Breton se situait près du siège du Véloce-Club Périgourdin. Dans la vitrine de sa boutique(10) on pouvait voir sa machine Peugeot, avec laquelle il venait de remporter le Tour de France long de 4487 kms à 28,740 km/h de moyenne.
(10)elle devait se situer en face de l’actuelle Poste, dans l’immeuble dont le rez de chaussé est actuellement occupé par une blanchisserie.

 LA VIE DE PETIT-BRETON APRES SON INSTALLATION

Le Toulon

Sortie des ateliers du Toulon à Périgueux

- Petit-Breton s’ennuie un peu à Périgueux et dans son garage. Il s’intéresse alors à l’aviation et veut passer son brevet de pilote. Il a rencontré l’aviateur Eugène Lefèvre, venu plusieurs fois évoluer au-dessus de Périgueux-Aviation à Chamiers. Nous sommes en 1909 et en juillet de cette année là, Blériot va traverser la Manche. Petit-Breton a alors moins de trente ans, un âge d’or pour un champion. Dès le printemps de cette année 1909, il se décide pour combler l’ennui, de reprendre la compétition. Il enchaîne les courses, mais aussi déboires après déboires : pluies torrentielles, mal aux reins ou aux genoux, poussières aveuglant le coureur, chutes nombreuses provoquées par un matelot ivre, un chien errant, un concurrent maladroit, un suiveur encombrant, une fillette inattentive, un pavé trop saillant, sans parler d’accusations d’attente avec des concurrents, des retards au départ, abandons, etc… Une guigne en quelque sorte imméritée, car Petit-Breton est méticuleux au point d’emporter sa bicyclette dans sa chambre d’hôtel.
- Des coureurs nouveaux sont là, dont Henri Pélissier qui rappelle aux connaisseurs le Petit-Breton d’il y a quelques années. Comme lui, c’est un élégant mousquetaire. Petit-Breton reste populaire malgré ses échecs ou peut-être à cause d’eux. Le commerce de Périgueux, confié à son épouse et à son frère Paul avec qui il est parfois confondu, est de plus en plus florissant. Il acquiert une villa à Boulogne sur Seine, pour aller s’entraîner au bois, puis un domaine dans le Morbihan.
- A Périgueux pendant ce temps le Véloce Club constituait l’unique association cycliste. On s’ennuyait un peu en son sein, car seule la préparation militaire constituait l’objectif de cette période.

Petit-Breton après une course

Petit-Breton lors d'une course avec son épouse et sa fille

 PETIT-BRETON FORME UN CLUB CYCLISTE A PÉRIGUEUX

- Une des préoccupations de notre champion, fut de former une société pour relever ce Véloce-Club à bout de souffle…. A cette époque, Petit-Breton était coureur professionnel et entre ses entraînements, son calendrier de courses et ses extras de commercial, il manquait de temps pour pouvoir s’occuper de tout et en même temps. Petit-Breton, il faut le dire, a eu alors la chance de trouver sur son chemin deux hommes dont les connaissances en tous sports en général et en cyclisme en particulier, lui permirent la réalisation de projets communs. Ce Champion toutes catégories rencontra à Périgueux le Pasteur Camblong et Jean Galinat. Ce trio auquel était venu se joindre Charles Lacombe, organisa une réunion à la Taverne des Boulevards(11).Tous les jeunes gens pratiquant le vélo répondirent à leur appel. On n’était plus en 1908, mais déjà le 7 mars 1911, date à laquelle le Cyclo-Club Périgourdin prenait naissance. Le Pasteur Camblong en prit la présidence et Jean Galinat le secrétariat. Mais dès 1911, un certain M. Seignat fut élu à la tête de ce Cyclo-Club.
(11)ex café de la Rotonde, aujourd’hui occupée par la banque CIC, sur les bords des boulevards, là où se déroulent les 100 Tours Cyclistes le 13 juillet

UNE FORTE EMULATION

Petit-Breton frères

- La présence de "Petit-Breton" galvanisait tout le monde(12). Alors qu’au plan national en 1913, l’UVF modifie son organisation en créant des comités départementaux, Jean Galinat ayant été nommé délégué de la Dordogne, est remplacé au Cyclo-Club par Lacipiéras auparavant trésorier. Amédée Tranchard devient trésorier et l’association repart de plus belle. La présence du Champion, la création d’un grand club cycliste dans la capitale du Périgord, l’arrivée de Paul Mazan(13) (frère de Lucien) qui est alors Champion de France amateur, provoquèrent une émulation magnifique, si bien que dans tous les coins du département, les jeunes se mettent à faire du vélo pour gagner le jour de la fête votive le bouquet offert par la plus belle fille du village. Ils affrontaient la compétition, la vraie ! On découvrit alors que des jeunes avaient une classe certaine. Du rang de ces inconnus sortirent Chauvière (Neuvic), Cailloux (La Force), Lagarde (La Force), Bonimond (Terrasson), Debord (Niversac)…
(12)Un championnat de vitesse sur 1000 mètres était organisé entre Périgueux et Marsac (23 avril 1911). Un Trophée Napoléon sur 100 kms se disputait de même en avril 1911 sur l’itinéraire Périgueux-Thiviers-Lanouaille-Excideuil-Sarliac-Périgueux, tout cela sous le contrôle du CC Périgourdin.
(13) avec lequel, il est parfois confondu. Lucien Petit-Breton avait transmis le virus du cyclisme à son frère Paul Mazan vainqueur du Tour de Tarragone en trois étapes (1908). Il a été de plus champion de France amateur la même année. Paul a participé activement à l'évolution du Cyclo-Club Périgourdin et a été même un très grand personnage dans la vie et l'essor du club, son frère Lucien étant toujours sur les routes de la compétition. Son autre frère Anselme a quand à lui couru le Tour de France en 1907. Son fils Yves, fut directeur sportif chez Automoto et, également au Tour de France en 1948 à la tête de l'équipe de l'Ouest.

- Deux de ces hommes émergèrent nettement par la suite, ce sont Henri Chauvière et Cailloux. Grande rivalité entre ces deux bons coureurs, car le premier courait pour Peugeot, alors que le second montait les cycles Rochet. Chauvière, conseillé par Petit-Breton, devint un grand champion. Le 12 mars 1911, il remportait Périgueux-Neuvic et retour devant Dujaric et Ladeuil. Il gagnait le Périgueux-Limoges, sa première grande épreuve internationale. Le Trophée de France (Tour de France des indépendants) l’imposa définitivement.
- N’avait-il pas surclassé le favori en la personne du Belge Philippe Thys, qui l’année suivante, gagna le Tour de France ? Dans ce Trophée de France, Henri Chauvière fut déclassé pour avoir bénéficié d’une aide dans l’étape précédant celle qui arrivait à Périgueux. (notre photo ci-dessus les frères de Petit-Breton)
- Dommage que Cailloux n’ait jamais voulu suivre les conseils de ses amis. Le Périgord tenait là un autre champion de grande classe, peut-être plus complet que Chauvière.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – CYCLISME A PERIGUEUX (1900-1912)
© BERNARD PECCABIN- (à suivre) La FIN DE VIE DE PETIT-BRETON

29 janvier 2020

1995 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (5° semaine de la saison)

IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

27/01 au 2 Février 1995

- Couru le 29 janvier 1995, le 34° cyclo-cross de Fontaine le Conte permet à Régis Duros (CSM Persan) de marquer sa suprématie en l’emportant aisément devant David Brulon (Châteauroux) et Laurent Dumont (SC Caudrot).
- Le même jour à Sommières, le Team Sunn Chipie réalise le triplé en classant Christophe Dupouey, Bruno Lebras et Gilles Sanders dans cet ordre.

1995 Pyrénéenne

Jérôme  Gannat avec à sa gauche Gilles Chauvin et à sa droite David Marié

- Sous la chaleur Méditerranée, le Franc Comtois Jérôme Gannat (CC Etupes) s’adjuge la Pyrénéenne, première course de la saison disputée autour de Port-Vendres. David Marié (Tarbes-Lourdes) et Gilles Chauvin (Blagnac) prennent les places d’honneur. Dès le départ neuf courageux prennent en main la tête de course pour ne plus la quitter. Ensuite ce fut un grand marquage entre les coureurs de Vaulx en Velin et du CC Etupes. Gannat construisit son succès dans la bosse du dernier kilomètre et remporta à Banyuls un incontestable succès (photo ci-dessus).

ÉCHOS DE DORDOGNE

PF

Le bureau de la Pédale Faidherbe au cours des travaux

- Les cyclistes de la Pédale Faidherbe ont tenu leur assemblée générale. Ils se sont félicités de leur bonne saison et de leurs 14 organisations soit trois de plus que la saison passée. Ont été mis à l’honneur Bernard Mazeau, Claude Daubisse, Jean-Paul Raymond, Guillaume Carreau et Mickaël Estève pour leurs résultats en cyclo-cross, où le club se distinge toujours avec autant de brio.

JSA

L'école de cyclisme de Saint-Astier à l'entraînement

- A Saint-Astier, l’école de cyclisme a repris ses entraînements sous la houlette de Pierre Desmoulins.

RETRO VÉLO DORDOGNE - 1995/5° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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28 janvier 2020

DIX ANS QUE JEAN-RENÉ VILLECHANOUX NOUS A QUITTÉS

ET DERRIÈRE LUI, LE PELOTON
DES DISPARUS DU CYCLISME  GROSSIT

- 28 janvier 2010-28 janvier 2020, une décennie déjà que notre speaker a quitté notre monde. Et depuis son départ dans les étoiles, c’est fou ce que notre société a changé. Pas en bien, certes ! Mais avouons tout de même qu’en dix ans, il se passe beaucoup de choses. Un monde devenu fou, un monde malade, une planète agonisante, bref une situation si alarmante, que pour nous les anciens, nous n’avons plus peur de mourir... Nous avons plutôt peur de l'avenir...
- Nous avons vécu mon cher Jean-René une année 2019 dramatique. Toi l’amoureux de la nature, je ne te dis pas ce qu’elle a pu souffrir avec des températures sahariennes qui ont asséché les étangs de la Double, tout comme les rivières et les cultures. Elle n’était pas belle à voir l’Isle sur le pont de Saint-Front de Pradoux. Une catastrophe écologique pour laquelle rien ne se fait et ce n’est pas fini...
-  Mis à part le Tour de France, le cyclisme ne nous a pas laissé de souvenirs impérissables. Seul le Tour du Limousin a mis un peu d’ambiance, mais avec la chaleur accablante, le public n’a pas été au rendez vous comme au temps jadis. Quant au cyclisme de clocher, il est agonisant. Prépare lui une place au paradis, car c'est lui qui nous a donné cette passion et ce plaisir de vivre...
- Voilà dix ans déjà que tu nous a laissés. Toi le farceur tu n'avais pas trouver mieux que de te retrouver à "Saint-Barth", pour y reposer définitivement. Saint-Barth ! oui, mais Saint-Barth de Bellegarde, ce qui est une autre destination pas très paradisiaque. Putain, je me souviens de ta cérémonie. On s'est caillé devant l'église en attendant ton arrivée qui ne venait pas... allez savoir pourquoi ? Certainement que c'est toi encore mon cher Jean-René, qui avait dû monter un coup pour nous faire glander sous un froid sibérien. Car c'était ta spécialité que celle de réaliser des mises en scènes inattendues. Donc pour tes obsèques, on a eu droit encore à une sorte de show, soit du vrai Villechanoux...
- En ce moment le pays manifeste pour les retraites. Moi je pense que quoiqu'il arrive, les jeunes ne verront pas cette retraite, mais une fin de l'humanité, ce qui constitue une autre perspective. Les gens s'extasient devant les couchers ou les levers de soleil avec de belles images, mais le drame c'est que ces couleurs aussi agréables soient elles, sont en faits les traces d'une pollution grandissante selon les spécialistes de la météolorogie. 
- Cerise sur le gâteau de cette période sombre, on va être confronté à une épidémie planétaire dont à l'heure actuelle, on ignore les conséquences. Voilà pour ce  qui est l'ambiance de notre univers. Un monde des vivants en pleine souffrance... J'ai même oublié de te dire que notre POUPOU est parti aussi dans les étoiles, mais ça tu as du t'en rendre compte pour aller lui en serrer cinq !

Villechanoux story

- Quand tu nous a quittés tu es parti rejoindre des gens comme Jean-Marie Defix (Président de l’Asca Bergerac), Jean-Serge Calmette (président de l’UC Montpon et ancien coureur), Marcel Counord (président de l’UC Montpon et commissaire national), Maurice Jouault (ancien coureur et speaker international), Lucien Leduc (président du CC Sarlat), Laurent Olivier (ancien coureur de Saint-Astier), Henri Martin (ancien coureur et secrétaire du RC Mussidan), Augustin Lissandreau (ancien président du CA Ribérac cyclisme), Paul Chabaud (ancien coureur, vélociste et président de la Pédale Nontron), Jean-Claude Daunat (coureur professionnel originaire de Villetoureix), Jean-Christophe Arretche (ancien coureur de Cyclisme 24), Claude Troubadis (secrétaire de la JS Astérienne), Marc Thomas (speaker de l’EC Ribérac), Jean-Paul Loubriat (coureur du Guidon Sarladais), Didier Nicolas (président du comité des fêtes de Léguillac de Cercles),André Delteil (secrétaire du Prigonrieux Guidon-Club), Marie-André Védrenne (secrétaire de l’UC Nontron), Charles Verdier (ancien coureur et dirigeant du CC Périgourdin), Mélanie Boivineau (coureure du CC Périgourdin), Henry Boucher (coureur et trésorier de la JS Astérienne), Fernand Boucher (ancien président du CC Périgourdin), Pierre Siméon (président de la Pédale Faidherbe), René Cabanat (dirigeant du CC Montpon), Jean-Noël Arfeuille (trésorier de l’AS Eymet), Lucien Deville (passionné du cyclisme à Nontron), Bernard Delpeuch (dirigeant de l’UC Montpon), Albert Chaussade (vélociste et secrétaire du RC Mussidan), Marc Le Moil (trésorier et président de la Pédale Faidherbe), Titi Cheutin (dirigeant de la Pédale Faidherbe), Marcel Montagut (ancien président de la JS Astérienne), Yves Berger (coureur du CC Lindois), Jean Vidal (coureur du CC. Lindois), Marius Duteil (coureur du CA Ribérac et du CC Périgourdin), Claude Mousseau (coureur du VC Nontron), Yves Gourd (coureur de l'AS Eymet).
- Et depuis ton décès début 2010, d’autres sont arrivés dans ton univers. C’est le cas de René Montagut(ancien coureur de Ribérac), Florent Sentucq (ancien coureur du CC Périgourdin), Dominique Arnaud (ancien professionnel ami de notre Dordogne), Georges Boussat (speaker des courses de Dordogne), Francis Duteil (double champion de France amateurs),Joël Deffreix(coureur cadet du SA Mussidan), Bernard Sautier (ancien de la Pédale Faidherbe), Henri Mercier (commissaire du CC Lindois), Bruno Lagarde (Coureur du CCP Nontron), Claude Berthier (dirigeant de l’AC Ménesplet), André Daix (ancien coureur du RC Mussidan), Claudette Vergnes (dirigeante du VC Monpazier), Claude Michaux (chronométreur international du VC Bruilhois), Thierry Dupont (ancien coureur Saint-Astier), Marino Vérardo (coureur du CC Marmandais de très grande notoriété), Lucien Sautier (coureur du CC Périgourdin), Jean Auber (commissaire du CC Lindois), Gaston Meynard (ancien président du Prigonrieux Guidon Club), Francis Gras (coureur Montponnais), Alain Brunel (dirigeant du Team Féminin 24), Raymond Boisseau (président du CC Mensignac),Claude Rebière (dirigeant du CC Périgourdin),Serge Gorse (dirigeant du VC Monpazier), Marcel Mallemanche (ancien coureur de la Pédale de Nontron), Henri Gouly (ancien président de la JS Astérienne),Henri Dumoulin (président du comité des fêtes d’Augignac), François Siniscalchi (ancien coureur Marseillais), Edouard Audibert (ancien coureur du Périgord), Christian Grimald (sonorisateur des courses cyclistes), Georges Boyer (ancien coureur du CC Périgourdin), Sébastien Bordes (connu en Dordogne pour ses succès dans nos grandes épreuves), Jacques Martin (président du SA Mussidan), Jacquot Chinour (signaleur de la JS Astérienne), Gilbert Cuménal (ancien président du CC Périgourdin et ancien speaker), Jacques Sciozard (ancien président du CC Montpon et commissaire de course), Serge Lissandreau (ancien coureur de Dordogne natif de Ribérac), Serge Mutel (ancien médecin du RC Mussidan), Alex Boucher (ancien coureur du CC Périgueux-Dordogne), Joaquim Serrano (ancien président de l’AC Bergerac), Pierre Besse (ancien coureur du Guidon Sarladais), André Morel (ancien maire d’Abjat et ami des cyclistes), Marcel Le Cocguic(ancien speaker de Sainte-Alvère), Pierre Andrieux (dirigeant du VC Monpazier), Norbert Bougon (ancien de Bordeaux-Arcachon), Valentin Huot (ancien Tour de France, originaire de Creyssenssac), Patrick Delmonteil (coureur de l’EVCC Bergerac), Philippe Vergnal (ancien coureur du Guidon Terrassonnais), Jean-Claude Bernard (speaker de l’UFOLEP 24), Armand de las Cuevas (ex-pro et vainqueur de nombreuses épreuves en Dordogne), Angel Barquero (ancien champion du RC Mussidan), Georges Dupré (ancien coureur du CC Lindois), Jean Ricou (ancien vainqueur de Bordeaux-Périgueux), Marie-Madeleine Paul (trésorière du CC Périgueux-Dordogne), Felice Gimondi (a couru des critériums pros d’antan en Périgord), Michel Lafagne (coureur de la Pédale Faidherbe et de l’UC Montpon), Jean-Claude Védrenne (ancien président de l’UC Nontron).
- Ça commence à faire du monde, et ce n’est pas fini mon cher Jean-René. Quand je pense que dix ans sont déjà passés, j’en ai le frisson... Un jour ce sera notre tour. J'espère qu’il restera de la place, sinon à défaut, soit gentil de nous en réserver une belle et proche de toi. Une place de quatre, pour taper le carton comme du temps de Poulidor.

Quelques liens sur les lettres adressées à Jean-René :
- Six ans déjà !
- Lettre à Jean-René (2017).
- Lettre à Jean-René (huit ans déjà !)
- Lettre à Jean-René (neuf ans déjà !)

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - JRV DIX ANS DEJĀ © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

28 janvier 2020

VERTEILLAC LES PONTIS - PALMARES

UNE NOCTURNE AU SPECTACLE QUASI PERMANENT

Verteillac 81

1981 et la victoire de Patrick Barré au centre du cliché

- C’était une épreuve qui se déroulait en nocturne à la fin du mois d’août. Elle n’a été mise sur pied, que deux fois (1981 et 1982), par la Pédale Faidherbe de Périgueux (plus huit fois par le CA Ribérac), mais tout cela s’est fait grâce au concours d’Alain Bricaud qui habitait ce quartier. Les Pontis, c’est un lotissement du bas Verteillac. Là bas le circuit ne mesurait que 500 mètres et le compte tour (comme dirait l’ami Jean-René), n’avait pas assez de jambes pour afficher le nombre total, puisqu’il y avait 120 révolutions à effectuer ! De quoi affoler les commissaires, car de nuit, avec plus de quarante coureurs et plus de 4000 francs de primes, ça tournait, comme sur un vélodrome et comme des avions. Cette nocturne se terminait par un casse croute en compagnie des "merles blancs", association sportive de la commune. L’épreuve a été par ailleurs toujours commentée par Narcisse Pérez.

Verteillac 81

Repas d'après course avec les Marles Blancs et l'ami Bricaud

- Mais le cyclisme n’a pas pour autant disparu à Verteillac. Des éditions ont eu lieu le 14 juillet, puis bien évidemment et actuellement lors des fêtes du 15 août, sans oublier l’arrivée du Tour des cantons Mareuil/Verteillac qui constitue une des épreuves phares de tout notre Périgord. N’oublions pas que le cyclisme à Verteillac existe depuis 1949, date où le CA Ribérac débutait ses organisations. Et c’est Marius Duteil (presque l’enfant du pays) qui l’avait emporté cette année là sous les couleurs du CC Périgourdin. Plus près de nous et précisément en 1982, Maurice Jouault y a fait étape avec son épreuve "Huit jours cyclistes en Dordogne", une raison pour laquelle on aperçoit Raymond Poulidor, fidèle invité sur la photo ci-dessous aux côtés de Jean-Claude Bocquier régional de la nocturne. 

verteillac Pontis1

- Verteillac a de même accueilli des assemblées générales du Comité Départemental, soit en définitive une commune qui aime notre sport et qui nous a toujours très bien reçue. Hélas aujourd'hui, il ne reste qu'un club qui roule sous la casaque de l'Ufolep.
Le palmarès des Pontis : 1981 Patrick Barré (UC Saint-Jean de Monts), 1982 Michel Laborde (US Talence), 1983 Hugues Grondin (VC Challans), 1984 Félix Urbain (CG Orléans), 1985 Jean-Luc Gilbert (AJ Montmoreau) dans le cadre de Brantôme-Verteillac en ligne, 1986 Philippe Mondory (Cycle Poitevin), 1987 Philippe Carudel (UC Guinefort), 1988 Jean-Jacques Blancheton (UC Montpon), 1989 Michel Esquerre (VC Bazas), 1990 Jacques Dupouy (VC Monpazier).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – VERTEILLAC LES PONTIS  © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

28 janvier 2020

FRANCIS DUTEIL (SAISON 1973)

1973 : VICE-CHAMPION DE FRANCE DES AMATEURS

- Pour relire l’article précédent, cliquez ici.

1973 - (amateur hors catégorie MERAL) 11 victoires :

F28

Deuxième derrière Bernard Pineau (CC Marmande) à Belvès aux côtés d’un jeune
speaker Jean-Louis Gauthier, l’année de ses débuts au micro, c’était le 10 septembre 1973.

SAISON 1973.
Duteil dans le rétro : C’est l’année des records pour son club, mais aussi la saison où Francis Duteil passe tout prêt de l’exploit à Dax en terminant second. Sur la brèche durant toute la course, il sort de la bonne échappée à 25 kms du but. Seul Hervé Florio (GS Saint-Amans/Pyrénées) prend sa roue et la victoire va se jouer entre ces deux hommes. A 50 mètres, Florio ne garde pas sa ligne, mais sera déclaré vainqueur. Duteil ne veut pas porter réclamation, et c’est Florio qui monte sur la plus haute marche alors que Duteil recueille toutes les acclamations du public. Cigana termine 3°, devant Corbeau, Kerner, Vallet, Bourreau et Lalouette. C’est à Razès que Duteil gagne sa sélection en s’adjugeant en solitaire le titre de Champion du Limousin devant Courteix et Buffière. D’autres succès à Bellac devant le jeune Jean-François Rebeyrat et Thimonier.
- A Saint Sulpice Laurière, il signe son ticket gagnant devant Jean Pinault (CC Bourré) et son équipier Jean-Pierre Ditlecadet. Puis à Folles devant Claude Denis (CC Périgueux) et Duprat (CRCL), à Cussac où il précède Tomiet (Tonneins) et Imbert, à Saillat où il termine nettement détaché devant son ami Francis Dubreuil et Bernard Bourreau le Charentais, puis à Meuzac mais cette fois devant Savary (Puteaux) et Manchon (Créteil).
- Des places d’honneur : 2° à Belvès, La Souterraine, Saint-Yrieix, Panazol, Oradour sur Vayres, Grand Bourg, Allassac, Saint-Junien (Prix Reix), Beaupouyet, 3° à Lussas.

SAISON 1973 PALMARES

- Verdille (16) abandon 18/03, 40° Mérignac (33) 24/03, 6° Ladiville (16) 25/03, 30° Lagorce Laguirande (33) 26/03, 30° Angoulême (16) 01/04, 16° Bordeaux-Saintes (17) 08/04, 11° Troche (19) 15/04, 20° Cénac et Saint Julien (24) 16/04, 2° La Souterraine (23) 22/04, 15° Mosnac sur Seugne (17) 23/04, Trémolat (24) 24/04, Ruban Granitier Breton abandon 28/04 au 01/05, 12° Perpezac le Blanc (19) 05/05, 1° Bellac (87) 06/05, Figeac (46) abandon 07/05, Libourne (33) crevaison 08/05, 25° Saint-Léon sur l’Isle (24) 12/05, 8° Tulle (19) 13/05, 2° Saint-Yrieix la Perche (87) 14/05, 13° Périgueux-Lalinde (24) 19/05, 9° Lalinde-Périgueux (24) 20/05, 10° Circuit du Cantal (15) 23 au 24/05, 23° Tour du Limousin (87) 26 au 31/05, 10° Limoges (87) 02/06, 12° Feytiat (87) 03/06, 6° Panazol (87) 04/06, 1° La Rochette (16) 10/06, 4° Champniers (16) 11/06, 2° Malaville (16) 16/06, 9° Pineuilh (33) 17/06, 9° Guéret (23) 18/06, 4° Périgueux (24) 19/06, 1° La Couronne (16) 23/06, 2° Panazol (87) 24/06, 4° Saujon (17) 25/06, 2° Archiac (17) 30/06, Tasque (32) abandon 01/07, 15° Condom (32) 02/07, 1° Saint-Sulpice Laurière (87) 08/07, 2° Castelmoron (47) 09/07, 1° Folles (87) 14/07, 12° Bourcefranc (17) 15/07, Ussel (19) crevaison 16/07, 4° Sarlat (24) 19/07, 1° Championnat du Limousin route à Razès (87) 22/07, 3° Chalais (16) 23/07, 6° Championnat interrégional des sociétés à Arengosse (40) 26/07, 3° Lussas (24) 29/07, 2° Oradour sur Vayres (87) 30/07, 1° Cussac (87) 04/08, 1° Saillat (87) 06/08, 3° Javerlhac (24) 07/08, 2° Championnat de France des amateurs route à Dax (40) 11/08, 4° Aixe sur Vienne (87) 13/08, 1° Meuzac (87) 15/08, 2° Marval (87) 16/08, 2° Grand Bourg (23) 17/08, 16° Montpon sur l’Isle (24) 18/08, 8° Lubersac (19) 20/08, 11° Augignac (24) 21/08, Bénévent l’Abbaye (23) abandon 25/08, 2° Chasseneuil (16) 26/08, 4° Villebois Lavalette (16) 27/08, 9° Ayen (19) 01/09, 12° Prigonrieux (24) 02/09, 1° Allassac (19) 03/09, 2° Saint-Junien (87) 08/09, 2° Beaupouyet (24) 09/09, 2° Belvès (24) 10/09, Piègut (24) abandon 11/09, 16° Montluçon (03) 15/09, 6° Saint-Martin d’Ary (17) 17/09, 5° Montbron (16) 22/09, 9° Cherveix-Cubas (24) 23/09, 35° Montguyon (17) 24/09, Miallet (24) abandon 25/09, 6° Saint-Michel (16) 29/09, 13° Saint-Romain en Charroux (86) 30/09, 1° Villeneuve sur Lot (47) 06/10, 9° Loudun (86) 07/10, 9° Brive (19) 10/10, Libourne (33) crevaison 13/10.
Soit 11 victoires pour 82 épreuves disputées, onze abandons.

F30

Au départ de Saint-Romain en Charroux le 30 septembre

Pour "Rétro Vélo Dordogne", Francis Duteil se souvient de son final,
lors du Championnat de France à Dax où il termine deuxième

image[2]

- "Dans le final du championnat de France à Dax nous sommes un petit groupe d'échappés. L'arrivée se dispute sur une large avenue plate au bout d'une ligne droite d'environ 500 m. Dans un sprint sur du plat, connaissant mes adversaires, je me vois battu par au moins trois des échappés : Alain Cigana, Bernard Bourreau et Bernard Vallet. A une vingtaine de km de l'arrivée il y a une petite descente au bas de laquelle nous tournons à gauche à angle droit. Je décide de prendre la tête du groupe, de prendre tous les risques dans le virage et de relancer aussitôt au maximum. Au bout de 400m je regarde derrière moi. Il n'y a qu’Hervé Florio (notre photo en médaillon) dans ma roue et j'ai fait un trou de cinquante mètres. Je lui demande de prendre le relais, mais il refuse. Je me remets à l’ouvrage et je creuse le trou. Je lui demande de m'aider à accentuer notre maigre avance. Il consent à rouler mais ses relais sont mous et je suis obligé de relancer l'allure à chaque relais. Au 4° relais il ne veut plus m'aider. Alors je vais faire abstraction du suceur de roues et je fonce vers l'arrivée comme si j'étais seul. En 15 km je vais creuser un trou de 2 minutes. A 2 km de l'arrivée, je coupe mon effort et j'essaie de le faire passer devant moi. Je ralentis, il ralentit ! Je vais à droite, il va à droite ! Je vais à gauche, il va à gauche ! Je freine, il freine ! Je m'arrête presque, il fait de même ! Il reste coller dans ma roue. Alors je roule à 25 km/h. Aux 500 m je mets 52x16 et je vais essayer de retarder le sprint au maximum. Je le surveille mais par moment je suis obligé de regarder devant. A 250m de la ligne il démarre sur ma gauche alors que je donne un coup d'œil vers l'avant. Grace au 52x16, il n'a pu me prendre qu'une roue d'avance et je pousse la manette de dérailleur à fond. A 100m de la ligne alors que je jette toutes mes forces dans le sprint il dévie à droite et m'emmène vers les balustrades. Je suis obligé de freiner violemment si je ne veux pas faire un superbe soleil. Il n'a pas hésité de me faire tomber pour passer la ligne le premier. Pendant plus d'une 1/2heure nous attendrons sur la ligne d'arrivée la décision des juges à l'arrivée qui déclareront vainqueur le suceur de roues. Pour moi c'est une grande déception : j'hésite à monter sur le podium. Sur le podium Richard Marillier le directeur technique national qui est allé donner son avis aux juges à l'arrivée me dit :"de toutes façons tu étais cuit !" ! Je reste sans voix mais j'ai bien envie de lui dire ce que je pense de son suceur de roue ".

F29

Vainqueur à Villeneuve sur Lot le 6 octobre avec à ses côtés le speaker Solacroup

DAX (Classement)
1. Hervé FLORIO (Pyrénées) les 174 km en 4h41'26", 2. Francis Duteil (Limousin), 3. Alain Cigana (Aquitaine) à 36", 4. André Corbeau (Ile de France), 5. Joseph Kerner (Languedoc-Roussillon), 6. Bernard Vallet (Côte d'Azur) à 2'38", 7. Bernard Bourreau (Poitou-Charentes), 8. Eric Lalouette (Picardie) à 3'01", 9. Antoine Gutierrez (Lyonnais) à 5'04", 10. Rémy Faure (Provence) à 7'26", 11. Alain Miroglio (Ile de France) à 8'37", 12. Patrick Perret (Franche-Comté) à 10'31", 13. René Bleuze (Flandres-Artois), 14. Serge Dubois (Aquitaine), 15. Bernard Delaurier (Flandres-Artois), 16. Hubert Linard (Ile de France), 17. Jean-Michel Richeux (Bretagne), 18. Jacky Hélion (Orléanais), 19. Patrice Testier (Normandie), 20. Michel Meunier (Ile de France) à 13'42", 21. Roland Smet (Ile de France) à 14'34", 22. Alain Buffière (Limousin), 23. Rémy Anglade (Dauphiné-Savoie), 24. Guy Leleu (Flandres-Artois).

- Classement national FFC de la saison 1973.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - FRANCIS DUTEIL (8) © BERNARD PECCABIN
D’après la documentation de Francis et avec ses photos
Cet article a déjà paru sur le blog la Dordogne Cycliste, devenu inactif.
Prochain épisode : 1974 : Encore une bonne saison au CRCL

27 janvier 2020

1970 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (5° SEMAINE DE LA SAISON)

IL Y A 50 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

27/01 au 2 Février 1970

1970 Il y a

- Le Guidon Bayonnais a présenté son bilan au cours d’une réunion où il a été fêté les dix victoires, dix-sept places de deuxième et de nombreuses places d’honneur. Parmi les lauréats Bernard Diaz, Alain Banquet, Pierre Durcudoy, Jean-Marc Lartigau, Guy Costemale, Serge Peyran et Roger Goni pour les vainqueurs, André Laxalde, Robert Baros, Robert Loumpré et Christian Latour pour les outsiders.
- Petit retour sur le championnat de France de cyclo-cross couru au Havre, qui a couronné Pierre Bernet. Un Pierre Bernet qui fut l’attaquant numéro 1 du jour et qui résista à l’assaut de ses adversaires. Herbain le tenant du titre fut victime d’un incident, où il perdit 30 secondes et sans doute ses chances de conserver son titre. Parmi les sélectionnés du sud-ouest on retrouve Drigo (22°), Ditlecadet (25°), Lopez (32°), Dubois (34°), Dubois (50°). Bernet sera accompagné pour le championnat du Monde en Belgique par Blouet, Herbain et Leclercq.

ÉCHOS DE DORDOGNE

- Un club cycliste va voir le jour à Thiviers et un bureau provisoire a été constitué de la façon suivante. Président d’honneur : M. Emile Combelas, Président actif : M. Versaveau, Secrétaires : MM. Joussain et Deleron, Trésorier :M. Auger. Commission des courses : MM. Moreau, Gay, Coetereau, Laluque, Garreau, Esclavard, Carrier, Bigaud, Buisson, Noaillac, Beaufils, Boutet.

PT

MM. Noaillac et Versaveau écoutent M. Deleron
dans le cadre de la mise en place du Cyclo-Club Thibérien

VÉLO DORDOGNE - 1970/5° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

26 janvier 2020

ANIMATEURS DE COURSES (Maurice JOUAULT)

SPECIAL ANIMATEURS DE DORDOGNE

- Relire la publication précédente sur les speakers.
- Cette rubrique approche de sa fin, mais on ne terminera pas sans évoquer plus longuement quatre de nos animateurs qui ont largement contribué au renom de la discipline. A savoir : Maurice Jouault, Jean-Louis Gauthier, Jean-René Villechanoux et Gilbert Cuménal.

M

MAURICE JOUAULT LE SPEAKER DES AS

- Il a été un de nos plus grands animateurs des courses de 1961 à 1997 environ. Mais c’est dans ses débuts, puis dans les années 70 et 80 que l’homme a particulièrement grandi, à l’époque où malgré Jean Tamain, Jean Francis et Robert Monlong, il n’était pas facile de se faire une place au soleil.
- Né d’une famille bretonne des environs même de Saint-Méen le Grand (35), pays natal de Louison Bobet et de Francis Pipelin, il a bâtit sa carrière autour du Cyclo-Club Lindois, là où il a pris une grande dimension. Pourtant c’est au sein de l’US Bergerac que Maurice Jouault a débuté la compétition cycliste. Débutant en 1951, il gagna douze courses puis grandi au fil des saisons en s’adjugeant par la suite le Prix Jougla à Villefranche du Périgord, le Prix du Mouscard devant Walryck, celui de Prix de Sainte-Alvère à la barbe et au nez d’Audibert et de Barquéro. Troisième du Championnat du Limousin contre la montre à Guéret, il a battu des clients comme Michel Tombelaine, Brun, Rioux et Dufour, en quelque sorte ceux qui se situaient au dessus du panier du cyclisme régional. Sélectionné en finale du Trophée Simplex, il se classe 8°, puis fait second à Saint-Léon sur l’Isle derrière Valentin Huot, à Vergt, à Périgueux, au Bugue derrière André Dupré, puis à Miramont de Guyenne, au Circuit de la Dordogne et à Limeuil. Remarquons encore qu’il a terminé troisième au Grand Prix de Caudéran, au Buisson, à Lalinde, Périgueux, Saint-Avit, Libourne, Urval et en particulier au Tour du Bergeracois où il précéda Prellon, Gourmelon, Orlando, Aubrun, Tombelaine, Rentien, Dupré, Barquero, etc...

19

M. Jouault perdu dans la foule avec Jacques Anquetil à Mussidan en 1966

- C’est son service militaire au 403° RAA de Bordeaux qui stoppe son brillant début de carrière. Equipé par Rochet, il devait se préparer à l’issue c’est à dire en 1955 pour la Route de France et les Championnats. En 1955 justement le voilà Lindois aux côtés d’André et de Georges Dupré, des Gaston Munini, Francis Madur, Edouard Audibert, Robert Conty, Roland Combe, Christian Estay, Christian Paradol et Guy Courtine. Soit toute une pléiade de coursiers qui vont le voir grandir. Il sera sélectionné deux fois pour la Route de France, deux fois pour les Championnats de France des indépendants, pour le Trophée Simplex, Grand Prix de France, Tour du Sud-Est, etc...
- Devenu dirigeant il est le co-fondateur du Super CC Lindois (GS Polyrey Royal-Fabric) de 1959 à 1962. Sous ses couleurs, il est titulaire de par ses coureurs des titres suivants : Champion du Limousin des sociétés, individuels puis de cyclo-cross avec Robert Aubry. Champion de France avec Claude Mazeaud, Tour de France avec André Dupré, vainqueur de la Route des vins avec Moïse Bodin sans oublier les valeureux licenciés tels que Frare, Audibert, Giusti, Delmas, Dihars, etc...
- Speaker en 1961,
il devient promoteur et organisateur de Bordeaux-Lalinde, du Trophée Louison Bobet, Trophée André Darrigade, Critérium de solidarité des accidentés de la Route du Tour à Port de Couze, des nocturnes de Lalinde, de Saint-Cyprien, Le Buisson, Beaumont, Trélissac, etc...
- et des critériums de Villamblard, Miramont, Mussidan, Montauban, etc...
- des cyclo-cross de Lalinde, Le Bugue, Montanceix, Issigeac mais aussi de cinq Championnats du Limousin organisé à Lalinde et des Jours Cyclistes en Dordogne (une semaine de compétition).
-
A présenté les plus grandes vedettes en cyclisme : Louison Bobet, Jacques Anquetil, Merckx, Poulidor, Gimondi, Motta, Bahamontès, Jimenez, Altig, Van Looy, Bracke, Janssens, Darrigade, Aimar, Pingeon, Agostinho, Guyot, etc...
- Mais aussi des spectacles : Pascal Daniel, Hervé Vilard, Michel Fugain, David Alexandre Winter, etc... (1)

lalinde 1994

Maurice Jouault aux côtés de Janine Anquetil et des anciennes gloires sur les marches de l’Hôtel de ville de Lalinde
en septembre 1994. Au premier plan, Elisabeth Chevanne-Brunel.

- Des orchestres : Marcel Debernard, Raymond Boisserie, Jean-Pierre Salvat, Michel Cursan, Gil Mazeaud, Jo Sony, Marc Taynor, Guy Salles, etc...
- Maurice Jouault a animé des critériums dans la France entière, de grandes épreuves régionales dont on ne peut énumérer la totalité, des étapes du Tour de France, mais aussi des dizaines de moto-cross, des matchs de catch, des spectacles et des fêtes (félibrée, bals, vedettes de la chanson, braderies, motonautisme, jeux intervilles, courses de côte autos,  etc...). Maurice Jouault est un avant-gardiste. Car ce sont les Jours Cyclistes en Dordogne qui ont donné plus tard l’idée de remettre en selle le Tour de la Dordogne (lire paroles de ce Tour ci-dessous), ce sont ses Journées de retrouvailles à Lalinde comme à Chamiers qui ont donné l’idée de rassembler les anciens lors de la "Valentin Huot"...
- C’était une belle époque, celle où le sport et le spectacle pouvaient assurer à eux seuls une occupation à plein temps. Mais une chose est sure, Maurice Jouault aura été un grand du micro et il sera difficile à un jeune qui se lance d’égaler le nombre de ses prestations aussi diverses que variées et à haut niveau.
- Maurice Jouault nous a quittés en 1998 à l’âge de 65 ans.

(1)Il procura spontanément des reportages aux speakers Georges Boussat, Louis Chassaigne, Maurice Lecoguic, Delort, Dayres, Metge, Malgouyat, Pocaly, Gagnebé, Cuménal, Maronneau, Graveron, etc…

lalinde3 001

Lalinde dans les années 80 (réception des champions et parmi eux Gimondi et Merckx)

Ses principales références : neuf Tours Méditerranéen, six Tours de Corse, six Circuits de l’Aulne, cinq Paris-Nice, six Tours du Tarn, quatre fois les Quatre Jours de Dunkerque, quatre Midi Libre, quatre Etoiles de Bessèges, quatre Tour du Haut-Var, quatre Tours du Vaucluse, quatre Trophées des Cimes, quatre Critériums d’Europe, trois Tours de l’Aude, trois Trophées des Grimpeurs, trois Championnats de France, trois critériums des As, trois Gênes-Nice, trois Routes de France, trois Nice-Les Orres-Nice, tous les Grands Prix azuréens, plus de 600 critériums et de nombreuses épreuves officielles.
Près de quarante cinq années au service du cyclisme dont trente cinq au micro, pas une seule sanction ni la moindre amende, le respect et la considération de tous les commissaires et des comités cyclistes de la FFC, Maurice Jouault avait reçu en 1969 le Mérite cycliste des mains du Commandant Perrier Président du Comité du Limousin, qu’il considérait comme son fils, ceci au cours d’une cérémonie à laquelle assistait le Capitaine Mariller, DTN de la FFC.

VIENS FAIRE UN TOUR AU TOUR DE LA DORDOGNE.
(Chanson jouée à l'accordéon et chantée pour les Jours Cyclistes par Marcel Debernard)

COUPLET 1

Pour te conter l'histoire, vois Montignac et les Eyzies
Hautefort et Bourdeilles... et de par les mille châteaux
Vas donc à Mensignac, et roule sur le fameux circuit
A Lalinde la Jolie, le pays de Maurice Jouault
Par la forêt Barade, le croquant Jacquou sera là
Fais un panoramique en vue du cingle de Trémolat
Tu rouleras plus frais suivant le cours de nos rivières
Les parfums de la Dronne, de l'Isle, ainsi que l'Auvézère.

REFRAIN

Viens faire le Tour au Tour de la Dordogne
Sur tes deux roues, à coups de pédaliers
Et pour mieux voir notre joli pays,
Le respirer, le sentir et l'aimer
Prends ton vélo et en route mon ami
Du Sarladais jusqu'au Ribéracois
Du Nontronnais, par le Bergeracois
Viens faire le Tour, au Tour de la Dordogne

COUPLET II

Pédales un peu plus fort quand tu te rends à Verteillac
Du Bugue à Villamblard, de Terrasson jusqu'à Nailhac
Sainte-Alvère ou Thiviers, là où Jacquou est un notable
Car dans cette Dordogne, c'est le pays de la bonne table
En Traversant la Double, tu peux trouver à la saison
En ouvrant bien les yeux, le cèpe délicieux champignon,
Périgord Vert ou Noir, de Bergerac à Périgueux
Tu trouveras partout des gens à l'accueil chaleureux

REFRAIN

Lalinde 1952-82

Retrouvailles à Lalinde (avec ceux de 1952 qui se revoient en 1982)

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – ANIMATEURS 7 © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste (à suivre)
Prochaine publication : Jean-Louis GAUTHIER

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