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RETRO VELO DORDOGNE

5 octobre 2022

BORDERES-SUR-ECHEZ - édition 1964

A Bordères, en présence d’une foule record
MICHEL GONZALEZ, "LA FLÈCHE BASQUE"
règle (d’un pneu) BATAN et 20 coureurs au sprint
Une chute grave du jeune BIGNON (Stado) qui heurte un spectateur
(Au micro, Aldo BERTHOZAT réalise 1850 francs de primes)
Une organisation de la section cycliste du Stado-Tarbais

BORDERES-SUR-ÉCHEZ a assisté à un sprint géant sur une chaussée devenu trop étroite pour les cinq mille spectateurs qui s’y massaient. Un sprint "monumental", disait Aldo Berthozat, car tous les favoris en avaient laissé un peu sous la pédale à l’intention de cet ultime effort  Mais nous y reviendrons tout à l’heure. Autour de Mr Paul Sensever, maire de Bordères, nous notions : Mrs Carrazé premier adjoint, Bénac, président du comité des fêtes "Minique", le père du rugby bordèrais, Louis Dancia "Féfé" Minvielle, Georges Vignolles, les conscrits, etc … Bien avant l’heure du départ, le circuit dont les points dangereux sont protégés par des bottes de paille, est noir de monde.

aldo

Un départ brutal
- Au micro de l’excellente sonorisation de notre ami Victor Contal, rue Victor Hugo à Tarbes, le micro "Grandin" crache par la voix de Berthozat des noms connus : Darrigade, Siniscalchi, Gonzalez, Batan, Broustaud, Barrère, Sandona, Vicente, Poulot etc … Rapidement, mais avec une mémoire déconcertante, Aldo égrenait le chapelet de victoires des as régionaux en présence. A 15h 15, le peloton bariolé comme une lanterne vénitienne, s’ébranlait sous les ordres de Mr le Maire et glissait sur les routes toutes neuves, se développant au tour de la cité cabilate comme un vrai tapis.

Le solo du grand Robert
- Les obscurs du peloton ont pris la relève des favoris, à moins que tout simplement ils ne soient en ce début de course en train de tirer les marrons du feu pour ces messieurs ! Au son de la musique foraine et sous les hurrah des fans le peloton s’étire puis revient comme un accordéon. C’est l’ambiance d’une grande kermesse. Soudain, Robert Poulot un aiglon de nos montagnes, sociétaire du Vélo-Club, s’en va de la cage roulante. La compagnie pèse sur ses ailes, il a soif de solitude. Sa longue et puissante carcasse appuie prestement sur les pédales et le jeune sociétaire du Stado tourne à 45 à l’heure autour d’une foule où il ne manque pas d’amis.Nous n’en sommes qu’au 6éme passage et durant dix tours Poulot va résister à la meute déchainée, échouant dans une tentative qui consistait à prendre un tour à tout le paquet.Mais tout à une fin. Sous les coups de butoirs des gros bras, Robert le Grand est rejoint. Immédiatement, contrant un sprint de Claude Cousseau (Parentis), Poutou, encore un filiforme, s’en va de son allure nonchalante, traînant un braquet monumental qui le glisse sur le macadam à près de 50 à l’heure !Un instant surpris, Sandona a réagi et au tour suivant le tandem est formé.Les primes pleuvent, elles vont attiser un peloton qui, derrière, à 600 mètres, semblent vouloir mourir à petit feu.La première escarbille qui nous frappe dans l’œil est Rème (Sarrancolin) qu’a suivi Arné son capitaine.Mais les deux leaders de la Vallée d’Aure, dans le vent de leur sillage ont ravivé le feu. Le peloton s’enflamme jusqu’à l’éclatement. Cousseau (Parentis), Job Roger et son frère Charles (Bon-Encontre) rejoignent et forment une quintette de grande valeur. En trois tours les deux fuyards sont rejoints.Le premier peloton comprenant sept hommes est donc formé et à seize tours de la fin, leur avance est de 40 secondes sur un trio de chasseurs comprenant Errandonéa, vainqueur la veille à Séméac, Batan (UC. Tarbaise) et André Maufinet-Petit (Stadoceste).Il est trop tard tout de même pour une grosse prime que, devant le rapide de Parentis Cousseau, enlève pour 250 francs devant Sandona (200 francs), Rème (100 francs), Arné (50 francs).Le courageux Nicoletti (UC. Tarbaise), qui pédale à l’arrière depuis quelques tours abandonne, et a 12 tours de l’arrivée Batan, Errandonéa, Maufinet-Petit, rejoignent les sept.

Poulot, Cousseau, Sandona

Poulot, Cousseau et Sandona les animateurs de la course

La Grande Bataille
A dix tours de la fin, les dix de tête entament un sprint à mort pour une prime de 250 francs sur un seul homme. Claude Cousseau a, à quelques mètres de la ligne blanche trois longueurs d’avance, mais commet l’imprudence de se relever, Batan surgit et lui souffle la prime. Un drame dans la course … le coureur Bignon est victime de l’imprudence d’un jeune spectateur et tombe sur la chaussée. Profondément touché au visage il reste étendu, le spectateur est blessé. Quelques instants plus tard, l’ambulance des sapeurs-pompiers évacue le coureur Bignon, alors que le jeune Pécapéra reçoit des soins d’urgence. A huit tours de la fin, tous sont ensemble. Ce regroupement général ne dure guère et Poulot jette dans l’ultime bataille son suprême espoir et ses dernières forces. Il s’en va, mais le Marseillais Siniscalchi, ex-grande vedette du cyclisme méridional, s’accroche à ses basques. Le Phocéen est là en couverture, protégeant certains intérêts dont le capital est dans le peloton. Le Tarbais se relève, Darrigade ramenant à vive allure le groupe des rescapés, soit une vingtaine de coureurs. A quatre kilomètres de l’arrivée, Robert Gibanel s’en va mais Sandona et Siniscalchi sautent dans sa roue. La boucle suivante voit Cousseau mener à fond et à deux tours de l’arrivée, le peloton fait toilette, se met à l’aise et forge son moral pour l’ultime et sauvage effort.

Bordères

Sur ce cliché de mauvaise qualité on reconnaît le vainqueur Michel Gonzalez
avec le speaker Aldo Berthozat

Vingt lutins dans un mouchoir
Le peloton zigzague sur la route comme une bête saoule de fatigue, mais cette acrobatie s’effectue à 50 à l’heure. De front, à 600 mètres de la ligne Broustaut, Toujas, Maufinet-Petit, Delmas, Cousseau sont au coude à coude. Mais Batan, Vicente et Gonzalez passent tout à fait sur la gauche … Le sprint est monumental, formidable, Raymond Batan surgit tel un bolide. Cent mètres, 50, 25, 10, 5 mètres toujours Batan, à une roue Gonzalez. Mais sur la ligne le Bayonnais se détend comme un arc et la flèche basque passe … l’épaisseur d’un boyau a ruiné le beau rêve de "Momon" Batan, brillant coureur tout de même. Autour de ces deux as, les places sont chères, Darrigade qui a sprinté un tour trop tôt avec Cousseau, n’est que treizième. Avec Gibanel, ils sont les morts de l’inoubliable bataille d’un très Grand Prix de Bordères.

BE

Classement : 1° Michel Gonzalez (Guidon Bayonnais) couvrant les 50 tours du circuit soit 100 kilomètres, en 2h 25mn, sur cycles Flandria, agent Sarlangue à Bayonne. 2. Batan (UC Tarbaise). 3. Broustaut (Dax) . 4 Vicente (Stade Tarbais). 5. Siniscalchi (Marseille). 6. Toujas (Stado Tarbais). 7. Delmas (Toulouse). 8. Maufinet (Stado Tarbais). 9. Magnien (Vélo-Club Aube). 10. Cousseau (Parentis Sport). 11. Leduc (Stado Tarbais). 12. Job (Bon Encontre) 13. Roger Darrigade (US. Dax). 14. Gibanel (VC Pau). 15. Florent Martin (UC. Tarbaise). tous même temps . 185.000 francs de primes ont été disribuées.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – BORDÈRES SUR L’ÉCHEZ 1964 © PATRICK GONZALEZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne et en Aquitaine

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3 octobre 2022

SAINT-MICHEL DE DOUBLE

LE SUCCÈS DE JÉRÉMY GRÉGOIRE PC/D4

SMD

Jérémy Grégoire en compagnie de Barrat et de coureurs de La Rochefoucauld

SMD 1

- Si il y a un succès qui fait plaisir ce matin c’est celui de Jérémy Grégoire, le journaliste sportif de la radio Ribéracoise "Liberté FM". Plaisir parce que "Rétro Vélo Dordogne" ne savait pas qu’il était coureur cycliste, plaisir parce qu’il renoue sur ce palmarès après trois années d’interruption, plaisir enfin parce que cette victoire a été acquise sur un circuit difficile… et légendaire. 

- Saint-Michel de Double constitue la course traditionnelle de cette fin de saison et "Vélo Dordogne" s’en veut quelque peu de n’avoir pas connu ce jeune coureur qui vient de faire mercredi dernier encore sur sa radio (photo ci-dessous), la promotion du cyclo-cross de Douchapt, prévu on le sait dimanche 9 octobre.  En marge de cette annonce, signalons que la victoire en D1 est revenue elle, à Michel Lejeune du CO Couronnais.
Lire les résultats complets sur Sud Gironde.

SMD 2

- Relire le palmarès de Saint-Michel de Double.
- Relire l’affaire de Saint-Michel de Double de 2017.
- Relire l’histoire du RC Mussidan club ayant le plus souvent organisé l’épreuve (suivre les liens).

VÉLO DORDOGNE – ST.MICHEL DE DOUBLE - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

30 septembre 2022

GILLES DUPRÉ (1976-2000) - 1° publication

HÉRITIER D’UNE GÉNÉRATION DE CYCLISTES

- 25 années de cyclisme, soit un quart de siècle de notre discipline. Une période riche pour le cyclisme régional que cette fin du XX° siècle à voir en parcourant la carte de visite de ce coureur du Bergeracois, témoin et acteur de ces grands rendez-vous.

galerie

 - "Bon sang ne saurait mentir". Ce célèbre dicton reste d’actualité dans les pelotons cyclistes où les fils prennent souvent la succession de leurs glorieux aînés, avec plus ou moins de bonheur d’ailleurs, car parfois un nom chargé de gloire est difficile à porter. Dans la famille Dupré il y a un peu de ça, avec Georges le père (1949/1961), qui fut un excellent amateur qui n’avait pas peur de se frotter aux professionnels lors des critériums.
- Car les Dupré c’est toute une famille de cyclistes. S’il y a eu Georges qui a couru aux clubs de Sainte-Foy, Monpazier, de l’Asptt Bordeaux et de Lalinde, ajoutons ses deux frères André (1948/1965) le plus doué de cette génération, devenu professionnel, puis Lucien omni présent dans les circuits de la région. Mais aujourd’hui place à la relève avec Gilles le fils de Georges qui a également eu Eric son aîné, qui a évolué à un moindre niveau, mais avec une belle vaillance sur les routes de la région.

1949 les frères Dupré
La première génération des frères Dupré

- Gilles Dupré est donc le coureur dont il est question. Et c’est Papa Dupré viticulteur à Saint-Nexans, qui a commencé à donner des conseils à ce fils qui a débuté la compétition à 13 ans et qui durant plus de vingt saisons (1976/2000), écrira sa page de cyclisme, celle que nous vous présentons.

 1976 LE CYCLISME LORSQUE GILLES A DÉBUTÉ
- Année bissextile égale année olympique, égale année de renouvellement des comités et des fédérations. C'est donc une année clé, puisque ces années couronnent en principe une gestion sportive longue de quatre ans. Et pour cette année 1976, les résultats sont excellents  puisque le cyclisme amateur comprend un nombre de garçons au talent impressionnant. Il suffit de lire la rubrique des vedettes du sud-ouest sur les tableaux annuels pour s'en rendre compte. Francis Duteil remporte à Eguzon le titre de Champion de France alors que notre Christian Jourdan du Vélo-Club Bergeracois prend la 3° place. Le triomphe aquitain se complète avec Jean-Jacques Rebière qui s'adjuge le titre en poursuite et celui d'Eric Vermeulen qui cumule le titre du kilomètre, celui de la vitesse des sociétés et l'argent en vitesse individuelle. Mais le grand intérêt c'est bel et bien le triomphe de Duteil dans ce championnat qui rejaillit sur la Dordogne, tout comme cette 3° place de Jourdan ou encore les premiers pas de Pierre-Raymond Villemiane chez les professionnels. Des coureurs natifs de cette région Sud Dordogne puisque les Duteil sont de Thénac, Villemiane et Jourdan du Pays Foyen. Avec ces deux derniers cités, l'école du Président Defix fait des ravages… A l’opposé et dans le Nontronnais, un cadet du nom de Frédéric Brun commence à faire parler de lui ... A Saussignac, le critérium revient en force, avec la victoire du hollandais Gerb Karstens.

1975 Saussignac tribune

La foule à Saussignac lorsqu'en 1975, le critérium a retrouvé son lustre

- Côté comité régional, quelques changements avec le départ du président André Chadelle. Et l'élection nous amène droit sur son successeur Georges Bousquet, qui préside avec à ses côtés Jack Doyen au secrétariat et Albert Gombeau à la trésorerie. Notre délégué départemental reste Yves Perpignan. Mais la Dordogne élargit son champ d'action avec Henri Mercier du CC. Faux et Jean Auber du CC. Lindois qui désormais appartiennent à ce nouveau comité directeur, celui de l’Aquitaine… (Lire aussi sur ce lien, le cyclisme à Bergerac et son histoire).

GILLES DUPRÉ
- Gilles Dupré est né à Bergerac le 15 juin 1963. Pour la petite histoire, ce jour-là se disputait la 3° étape du Tour de Suisse à Lugano. Deux demi-étapes, une gagnée par l’Espagnol José Martin Colmenarejo Pérez (Faema Flandria), l’autre par l’Italien Ernesto Bono (San Pelligrino-Firte), alors que l’Italien Giuseppe Fezzardi (Cynar) remportera une semaine plus tard l’épreuve. Toujours à sa naissance, chez nous on en était à l’époque où Jacques Anquetil réalisait ses exploits dans le Tour et ironie du sort, ce sera Bernard Hinault que l’on retrouvera dans le même cadre, lorsque Gilles attaquera la compétition cycliste, soit 13 ans plus tard.

1975 Saussignac 10

Saussignac le 10 août 1975. Maurice Jouault tenait le micro. Vicente Lopez Carril
était le vainqueur devant Michel Périn et Charly Rouxel

- Comme pour beaucoup d’enfants nés à cette époque, le vélo constituait le moyen de locomotion idéal pour se déplacer. Et dans cette campagne bergeracoise, au cœur du vignoble, cette règle n’a pas échappé à la famille. D’abord il s’agissait de rejoindre l’école de Saint-Nexans, une occasion de faire la course avec Eric le frangin. Il faut dire que ce coin d’enfance renferme de nombreux souvenirs. Toute la région était connue et fouillée par les deux frères qui parcouraient ce vignoble à longueur de journée, jusqu’à se faire les mollets en arpentant les coteaux de Monbazillac. Mais la lutte n’était pas très équitable, car Éric le trapu se trouvait toujours face à Gilles le chétif. Et c’est au cours de cette tranche de jeunesse que Gilles a appris les balbutiements de la malice pour réussir à battre un frangin qui voulait régner sans partage. Pour cela il ya eu des disputes, de nombreuses chutes avec leurs vélos qui n’étaient pas de courses, mais qui roulaient malgré tout de plus en plus vite. On en était à l’époque d’Eddy Merckx et dans la famille, lors des repas du dimanche, les discussions allaient bon train pour tourner souvent autour du vélo. Gilles avait dix ans et on entendait souvent parler de Duteil, Villemiane, Laforest, Bordier, Fedrigo et Valade. Et puis l’été, le Tour de France constituait le grand stade cycliste d’autant plus que parfois, il passait dans la région. C’était en 1973 que la famille Dupré s’était déplacée dans la côte de Pézuls. Gilles âgé de dix ans se souvient de ce moment avec les présences des tantes et des oncles comme André et Lucien pour qui le cyclisme n’avait aucun secret. Cette année là, Luis Ocana était le leader incontesté et c’est le Picard Claude Tollet qui avait gagné à Brive. Brive constituait un mémorable souvenir pour le papa qui avait terminé deuxième d’un Bordeaux-Brive en 1955. Battu par André Lesca, il avait eu assez de force pour prendre cette deuxième place devant Rinco et Beuffeuil calés dans sa roue. Mais en cette journée de Tour de France à Pézuls, le souvenir impérissable restera celui de la bouteille de mousseux où le papa avait devancé déjà l’Erythréen Biniam Girbay victime du bouchon de la bouteille de Prosecco sur le podium du Giro 2022. Sur le bord de la route, le papa lui aussi avait mal orienté le goulot de la bouteille pour recevoir le bouchon dans l’œil, un mauvais moment… vécu lors de ce Tour de France dont on attendait le passage.

1976 AG du CCB

AG du Cyclo-Club Bergeracois. On reconnaît Michel Morteuil, Jean Antoniazzi,
Monsieur Manet maire et le président Angély

 - Gilles avait 13 ans et Eric Coudray, un copain à son frère les amenait à l’école de cyclisme du Cyclo-Club Bergeracois. Personne de la famille ne fut avisé. C’est donc d’une façon clandestine et à leur insu qu’on entra dans ce nouveau monde, celui de la compétition cycliste. Qui dit compétition, dit changement de vélo… Et c’est là que germa une idée, celle de descendre le vélo "Royal Fabric" du papa. Royal Fabric constituait une marque régionale de renom, une fabrique qui se situait à Objat en Corrèze. Dirigée par les frères Simon, cette firme avait remporté de nombreuses courses de renom dans les années 50 et parmi les plus belles du sud-ouest. Eparpillées dans une grande partie de la France et en particulier au Sud de la Loire, ces équipes étaient riches en individualités. En Dordogne, on comptait sur Pradel, Marius Duteil champion du Limousin, Barquéro, Mousseau, Dumon, Pouget, Dartenset, Sautet, Lavaud, Martin, Rastouilh, Veyrac, Connangle et notre père Georges Dupré. Son vélo tout noir était devenu une relique, mais lorsqu’il était en activité, cet engin constituait une belle mécanique avec son double plateau dont le système se manipulait sur le bas de tige de selle. Bien sur, depuis les montures ont subi une petite révolution avec des matériaux et des systèmes de plus en plus sophistiqués. Mais pour nous, jeunes garnements que l’on était, ce vélo était un peu trop grand. Souvent on se retrouvait en danseuse ou à califourchon sur la barre de cadre de ce deux roues qui représentait la trace d’un brillant passé. Un passé qui méritait du respect. Mais nous jeunes morpions, on ne cherchait qu’un objectif, celui d’être de plus en plus rapide avec, y compris dans cette école de vélo qui nous recevait à Bergerac.

CCB

Première saison à l'école de cyclisme du CC Bergerac lors de la foire exposition.
On reconnaît sous la flèche rouge à gauche Eric Dupré, au centre et avec une coupe Gilles Dupré

- Les rencontres se sont succédées de 1976 à 1978. On allait à la patinoire de Bergerac faire des exercices, mais aussi à Villenave d’Ornon, Périgueux, Sainte-Foy la Grande et bien d’autres endroits. C’était la période où tout jeune on était suivi par la famille, qui nous encourageait pour gagner des médailles et des coupes. Des parents heureux de voir que leurs enfants suivent les traces de leurs ainés. Si bien que l’oncle André, bien implanté dans les milieux de la petite reine, ramena un vélo de la maison Figues, vendeur réparateur à Talence, pour l’offrir à ses neveux.

LIENS SUR NOS CYCLISTES : 
-  Eric Raud.
- Alain Buffière
- André Dupré.
- Hervé Gourmelon.
- Serge Daubisse.
- Stéphane Reimherr.
- Christian Bordier (par Gérard Descoubès).
- Christian Bordier (par Jean-René Laloi).
- Pierre-Raymond Villemiane.
- Les Mousseau de Nontron.
- Jacques Mazeau
- Mickaël Delage.
- Jean-Luc Delpech.
- Francis Duteil.
- Valentin Huot.
- Marus Duteil, Vivier et Brun.
- Elisabeth Chevanne Brunel.
- Bernard Conan.
- Régis Royère.
- Laurent Mazeau.
- Claude Mazeau.
- Georges Dupré.
- Claude Hue.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - Gilles DUPRÉà suivre sur ce LIEN
© Bernard PECCABIN La mémoire du cyclisme en Dordogne
Cette première publication sera suivie par d’autres, jusqu’au terme de sa carrière en 2000 

29 septembre 2022

VIEUX MAREUIL - 16 Mai 1971

1971 Vieux Mareuil junior 1er année, 1971

- Arrivée de l’épreuve de Vieux Mareuil avec Serge Daubisse (junior 1° année) licencié au CC Périgourdin, vainqueur de l’épreuve. Une trentaine de coureurs au départ et Serge Besse le Nontronnais à droite qui termine deuxième. Au centre le speaker Mazeau en train de recueillir les commentaires entouré des demoiselles d’honneur et des enfants de la commune.

VÉLO DORDOGNE – VIEUX MAREUIL 1971 - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

26 septembre 2022

RUELLE : édition 1964

LE SPRINT DE GONZALEZ

03

Michel Gonzalez du VC Hendaye a fait parler sa pointe de vitesse

RUELLE. - Nous connaissions la valeur de sprinter de Gonzalez (Hendaye) et nous avons pu nous rentre compte qu’elle n’était pas surfaite hier, au cours de l’arrivée du Grand Prix de Ruelle, en Charente. Malgré de nombreuses escarmouches, aucune décision n’a pu se faire et c’est une peloton fort d’une vingtaine d’unités qui se présenta en vue de la ligne d’arrivée et la victoire de Gonzalez ne faisait plus aucun doute . Il l’emporta , donc malgré un bon retour du Tarbais Batan. Trente cinq coureurs se sont affrontés sur un circuit de 1.400 mètres environ. La course fut animée de bout en bout.
A l’occasion de primes, les tentatives d’échappées furent nombreuses mais toutes vouées à l’échec.

Classement : 1° Michel Gonzalez (Hendaye), les 120 kilomètres en 2h 55mn. 2 Batan (Tarbes). 3 Siniscalchi (Marseille). 4 Darrigade (Dax). 5 Lesca (Nérac). 6 Fontagnères (Capbreton). 7 Guilhem (Andernos). 8 Deloche (C.C Bordeaux). 9 Landa (Parentis). 10 le reste du peloton.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - RUELLE 1964 © PATRICK GONZALEZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne et en Aquitaine

 

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25 septembre 2022

TOUR DE LA VALLÈE DE L’HOMME AUX EYZIES

LE PÉRIGOURDIN GABRIEL PEYENCET VAINQUEUR

2022 vallée de l'homme 1

- Sociétaire du Team U Cube, le Périgourdin Gabriel Peyencet (notre photo ci-dessus) a construit son succès au cours des petites boucles où dans une échappée de cinq unités, il lâche en compagnie de Buisson ses compagnons, pour terminer avec quelques longueurs d’avance sur ce dernier.

- Reportage et photos sur Sud Gironde en cliquant sur le lien.

Classement final de l'épreuve

1 PEYENCET Gabriel A.PO.GE CYCLISTE – TEAM U CUBE 17 les 101 km en 2h19’50”
2 BUISSON Julien UV LIMOGES TEAM U 87 à 1”
3 BOISSIERE Antonin DORDOGNE SUD à 45”
4 CHERION Baptiste USP ISSOIRE
5 PASLIER Samuel V.C. CORBAS à 45”
6 OGASAWARA Takumi JAPON TEAM 24 à 1’35”
7 PASQUET Aurelien CC PERIGUEUX DORDOGNE
8 RAYNAUD Baptiste USP ISSOIRE
9 NAGAKAWA Tatsuya JAPON
10 SOUBES Yohan TEAM 24

2022 vallée de l'homme 3

Podium des deux premiers (Buisson et Peyencet)

SUITE DU CLASSEMENT

11 CERESUELA Mathieu LESCAR VS
12 BROSSEL Bérenger USP ISSOIRE
13 PASTUREL Marin CC MARMANDAIS
14 JOIN Alexandre USP ISSOIRE
15 LE BOETEZ Clement OCEANE TOP 16
16 MORRIS Jamie ANGLETERRE A.PO.GE CYCLISTE – TEAM U CUBE 17
17 JALABERT Jules OCCITANE CYCLISME FORMATION
18 VELASQUEZ TRUJILLO Kevin COLOMBIE
19 TAILHADES Baptiste UV LIMOGES TEAM U 87
20 BILLET ADRIEN LES SABLES VENDEE CYCLISME
21 LEBECQUE Mathieu VELO CLUB ROQUETTOIS OMNISPORTS
22 MONTAÑA NOVOA Marco David COLOMBIE
23 MAROT Gerald TEAM STS
24 O`CONNOR Calum ANGLETERRE CC PERIGUEUX DORDOGNE
25 LEBRETON Jonathan GSC BLAGNAC VELO SPORT 31
26 FRANCON Morgann U. S. ISSOIRE BMX.

VÉLO DORDOGNE – VALLÉE DE L’HOMME - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

 

22 septembre 2022

TOUR DE LA VALLÈE DE L’HOMME AUX EYZIES

LA SUCCESSION DE KEVIN BESSON EST OUVERTE

Besson

 Kevin Besson vainqueur en 2021 © Guy Dagot

Samedi 24 septembre le Tour de la Vallée de l’homme est de retour. Cette épreuve relancée en 2016 en est à sa septième édition donc celle de 2020 qui avait servi de support au Tour du Périgord.
Les coureurs auront une première boucle de 14,500 km à couvrir 5 fois, puis les coureurs emprunteront dans un deuxième temps le circuit de 6.850 km comme l’an passé pour cinq tours, soit 106 km.
Prix : 610 €/20 (122, 91, 73), plus prix spéciaux 2° catégorie soit 176 € (40, 40, 28) plus prix spéciaux 3° catégorie/juniors et PCO 76 € (27, 18, 14) plus Meilleur grimpeur 100 € (50, 30, 20), plus points chauds 100 € (50, 30, 20), plus meilleur sprinter 100 € (50, 30, 20).
Organisation: VC Monpaziérois
Départ 14 heure 30′
Revoir l’édition 2021 sur ce LIEN.
Les engagés retardataires peuvent téléphoner ou s’engager au départ.
Vélo-Club Monpaziérois 06 85 11 58 76 
ou Bernard Conan 06 75 55 30 48
Catégories : 1.2.3.juniors, PC Open
Animation : Jean-Louis Gauthier
Palmarès des six premières éditions : 2016. Gregorz Kwiatkowski (US Montauban), 2017. Thomas Acosta (SA Mussidan), 2018 Mickaël Larpe (US Montauban), 2019. Maxime Urruty (Team Cycliste Nicolas Roux), 2020 Clément Jolibert (GSC Blagnac (Tour du Périgord), 2021 Kevin Besson (Occitane CF), 2022 : ………………..

Le palmarès connu du prix des Eyzies (pour info) : 1946 André Commerie (Pédale Faidherbe), 1952 Georges Gay (VC Saint-Céré), 1954 Gilbert Empinet (Brive), 1956 Marius Archambaud (VC Villefrancois), 1957 Pierre Barrière (UCD Villeneuve), 1958 Gilbert Empinet (VC Le Lardin), 1959 Desplats et Alaphilippe (Limoges) ex-aequo,
1960 Claude Simon (CRCL), puis Siméoni (Limoges), 1961 Jacques Gervais (CC Périgueux), 1962 Jugie (CC Périgueux), 1963 Jules Pineau (Agen), 1964 Daniel Barjolin (CA Civray), 1965 Yves Scheid (CC Lindois), 1967 Bénédetti,
1974 Daniel Barjolin (Civray), 1975 Michel Fedrigo (Tonneins), 1976 Daniel Barjolin (Tonneins), 1977 Jean-Marie Valade (EC Foyenne), 1978 Roger Saladié (UA Vic Fezensac), 1979 Eric Valade (EC Foyenne),
1980 Jean-Marie Valade (EC Foyenne), 1981 Michel Fedrigo (CC Marmande), 1982 Eric Valade (EC Foyenne), 1983 Gilles Goutal (VC Sansac), 1984 Maxime Cazeaux (CC Gourdon), 1985 Jacques Suertegaray (Guidon Sarladais), 1986 Didier Saumon (UC Bazas), 1987 Pierre-Marc Lamontagne (VC Aturin), 1988 Loïc de Vincenzi (CC Marmande), 1989 Dominique Péré (Guidon Agenais), 1990 Jean-Francis Vincent (CC Marmande), 1991 Jean-Luc Besse (CC Marmande), - (arrêt de 1992 à 2002 inclus)
2003 Tour Terre de Cro Magnon : Anthony Martineau (CC Périgourdin), 2004 et 2005 : pas couru, 2006 Kévin Soubes (VC Beaulac Bernos) en minimes, Jérémy Leconte (UC Montpon) en cadets, 2007 pas disputé, 2008 Thomas Boudat (VC Langon) en minimes et Stéphane Lemoine (VC Langon) en cadets, 2009 Pierre Brandon (SA Mérignac) en minimes et Yohan Vérardo (CC Marmande) en cadets, 2010 Jérémy Bertrand (Cam Bordeaux) minimes, Damien Le Boétez (Montauban) cadets, 2011 Emilien Camiade (Guidon Bias) minimes, Alexis Diligeart (Ménesplet) cadets, 2012 Clément Bétouigt Suire (Mérignac VC) minimes.

LES PREMIERS ENGAGÉS

KAWASAKI Miori JAPON
NISHIMOTO Kenzaburo JAPON
NAGAKAWA Tatsuya JAPON

BABA Keizaburo JAPON
MARMOLEJO DAZA Luis Mario COLOMBIE
MONTAÑA NOVOA Marco David COLOMBIE
VELASQUEZ TRUJILLO Kevin COLOMBIE
CORDIER Marius A.PO.GE CYCLISTE – TEAM U CUBE 17
LAFFINEUR Theo A.PO.GE CYCLISTE – TEAM U CUBE 17
MORRIS Jamie ANGLETERRE A.PO.GE CYCLISTE – TEAM U CUBE 17
PEYENCET Gabriel A.PO.GE CYCLISTE – TEAM U CUBE 17
FIEFVEZ Rudy OCEANE TOP 16
LE BOETEZ Clement OCEANE TOP 16
HAINES Alex ANGLETERRE GSC BLAGNAC VELO SPORT 31
SANCHEZ Andrea GSC BLAGNAC VELO SPORT 31
WARMERDAM MAX GSC BLAGNAC VELO SPORT 31
LEBRETON Jonathan GSC BLAGNAC VELO SPORT 31
VELNA Yann GSC BLAGNAC VELO SPORT 31
PASLIER Samuel V.C. CORBAS
BUISSON Julien UV LIMOGES TEAM U 87
TAILHADES Baptiste UV LIMOGES TEAM U 87
FAURE Corentin CC PERIGUEUX DORDOGNE
GARCIA Louis Guillaume CC PERIGUEUX DORDOGNE
MORICHON Mathieu CC PERIGUEUX DORDOGNE
O`CONNOR Calum ANGLETERRE CC PERIGUEUX DORDOGNE
PASQUET Aurelien CC PERIGUEUX DORDOGNE
BILLET ADRIEN LES SABLES VENDEE CYCLISME
LAUSEILLE Théo LES SABLES VENDEE CYCLISME
BOISSIERE Antonin TEAM 24
SOUBES Yohan TEAM 24
OGASAWARA Takumi JAPON TEAM 24
BROSSEL Bérenger USP ISSOIRE
CHERION Baptiste USP ISSOIRE
COUDERT Nicolas USP ISSOIRE
JOIN Alexandre USP ISSOIRE
RAYNAUD Baptiste USP ISSOIRE
STEMPEL Cédric USP ISSOIRE
FRANCON Morgann U. S. ISSOIRE BMX
CERESUELA Mathieu LESCAR VS
RIBAS Clément BEZIERS-MEDITERRANEE CYCL
LLORET Quentin VC SAINTE LIVRADE
PASTUREL Marin CC MARMANDAIS
PERROCHEAU Willy A.C. JARNAC AIGRE ROUILLAC
MAROT Gerald TEAM STS
ESCURE Marin U.C.CONDAT
DAUDIN GUENEGOU Franck UCK BRETAGNE SUD CYCLISME
LAPORTE Clement UV AUCH GG
LEBECQUE Mathieu VELO CLUB ROQUETTOIS OMNISPORTS
LOPEZ Clément VELO CLUB ROQUETTOIS OMNISPORTS

VÉLO DORDOGNE – VALLÉE DE L’HOMME - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

20 septembre 2022

AUGIGNAC (édition 1969)

CHRISTIAN BORDIER AU SPRINT DEVANT UN DUBOIS

GRAND ANIMATEUR DE LA COURSE

1969 Augignac 1969 Bordier

Christian Bordier vainqueur à Augignac, à gauche M. Desmoulins

- Près de 80 coureurs venus de toutes les régions sont au départ de cette épreuve dirigée par l’UC Nontron. Durant la première heure et demie de course, lors des grandes boucles avec passage à Nontron, puis Saint-Estèphe, le peloton reste soudé malgré quelques attaques dues à Barrault, Bordier, Besse, Vallée, Sautier, Fages, etc… Ils sont encore 55 groupés au moment des douze petits tours de circuit. Genet suivi de François, Fages, Majeux, Duteil, Vouthron, Rambaud, Bordier, Barrault, Durand et Labrousse provoque une cassure du peloton d’où va sortir Jean-Pierre Parenteau peu avant la mi course. Le Couronnais Dubois, le Foyen Bordier, et la Marseillais Orus l’accompagnent alors que Corbeau, Vidal et Labrousse ne peuvent se joindre à eux. L’entente ne règne pas parmi les échappés où Dubois se montre le plus actif ainsi que Jean-Pierre Parenteau, portant l’écart à 35 secondes, puis à deux minutes, vingt deux kilomètres plus loin. Derrière on note les tentatives de Durand et Duteil, puis de Durand et Barrault, de Duteil encore et de Villeneuve, mais en vain l’écart ne varie pas. Au cours du huitième tour, à 40 kms du but, Dubois avec Bordier lâchent Parenteau et Orus. Ce dernier se laisse absorber par le peloton tandis que Parenteau navigue entre les deux groupes jusqu’au dernier passage. Fournissant le plus gros travail avec sa fougue habituelle, Serge Dubois ne recevra pas la récompense de ses efforts, le rapide Bordier le devançant pour les derniers cent mètres. Quant au sprint du peloton il est très disputé et revient à André Delort le vainqueur de Lamonzie Saint-Martin dimanche dernier, où il avait battu Daguerre, Raymond et Della Negra.

1969 Augiganac épart

Départ de course donné par M. Lavault adjoint au maire

Classement : 1. Christian Bordier (EC Foyenne) les 140 km en 3h33’, 2. Dubois (La Couronne) m.tps, 3. André Delort à deux minutes, 4. Durand, 5. Mazet, 6. Dejouhannet, 7. Champion. 8. Mazeau, 9. Danguillaume, 10. Rambaud, 11. Corbeau, 12. Bardoulat, 13. Roques, 14. Vouthron, 15. Bideau, 16. Vidal, 17. Guillout, 18. Mérigaud, 19. R. Thomas, 20. Majeux, 21. Barrault, 22. Durand (Nantes), 23. Genet, 24. Duteil, 25. Simon, 26. Villeneuve, 27. François, 28. Fages, etc… A noter au dernier tour la crevaison du jeune Tardy, présent dans ce peloton.
- Christian Bordier par Gérard Descoubès.
- Christian Bordier par Jean-René Laloi.

VÉLO DORDOGNE – AUIGNAC 1969 - © Doc. Fabrice BORDIER
La mémoire du cyclisme en Dordogne

18 septembre 2022

JACQUES MAZEAU RACONTE…

UN DES EXPLOITS DE PHILIPPE DECIMA

IMG_2162 (2)

- Jacques Mazeau le Périgourdin de Celles (24) - en médaillon - bien connu des pelotons dans les années 1980, nous écrit au sujet de Philippe Decima pour évoquer un de ses faits de course. Il raconte :

Mazeau Jacques

- "On a été licencié aux mêmes périodes et aux mêmes club : E.C Foyenne, C.R.C.L et A.J.Montmoreau, de ce fait on se connaissait bien ! Très bon poursuiteur, il avait été présélectionné olympique pour les jeux de Munich 1972… On l’évoquait lors de nos dernières rencontres, ainsi que cette anecdote "croustillante" : On est dans les années 80 et la course ce situe à Saint André et Appelles (33) sur un circuit très difficile. Au bout de quelques kilomètres Philippe crève de la roue arrière et pense abandonner, puis se ravisse, même si la voiture balai l’a déjà dépassée et laissée sur le bord de la route … Il remonte un boyau et le voilà relancé "en poursuiteur" ! Il remonte la voiture balai, la dépasse, file sur des groupes d’attardés qu’il laisse sur place, rejoint le gros du peloton et va chercher les échappées pour terminer seul avec trois minutes d’avance ! Ce jour là il avait forcé son talent et l’admiration ! R.I.P Philippe !"

Nota : la photo ci-dessus c’était le 08 juillet 2018 à La Tour Blanche lors du rassemblement de coureurs (dont Philippe Décima) pour commémorer le souvenir de Christian Bordier, Francis Duteil  et de Michel Pitard….

VÉLO DORDOGNE - Philippe DECIMA - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

18 septembre 2022

VILLARS 1985

SUCCÈS DE DIDIER VIRVALEIX

- Ouvert aux 2.3 et 4° catégorie et sur 14 tours de circuit, les 39 partants en ont décousu sur un parcours vallonné et une chaleur accablante. C’est au 7° tour que l’échappée décisive se formera, qui amènera le classement suivant.

1985 Villars

Classement : 1. Didier Virvaleix (Asptt Périgueux), 2. Guy Thomas (CCP Nontron), 3. André Périer (Tulle), 4. Ranchereau (Asptt Périgueux), 5. Dontras (Saint-Léonard), 6. Stevens (Chevigny), 7. Duterttre (Nontron), 8. Mondou (Châteauneuf), 9. Géraud (CC Périgueux), 10. Baruche (Chalus), etc…

VÉLO DORDOGNE - VILLARS 1985 - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

 

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