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RETRO VELO DORDOGNE

15 septembre 2022

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU VC. HENDAYAIS (1957)

UNE SAISON EXEMPLAIRE

vch

Le Vélo-Club Hendayais avec parmi l'assistance on reconnaot  1. Michel Gonzalez, 2. Mme Gonzalez son épouse,
3. Mme Gonzalez mère, 4. M. Santoul, 5. Mme Santoul, 6. les frères Vivensang, 7 leurs épouses.

- Le Vélo Club Hendayais s’est réuni samedi soir en assemblée générale et le président Mr Santoul a fait le bilan de la saison que s’est si brillamment achevée pour les coureurs de la société. Le trésorier Mr Lelba a fait l’exposé de la situation financière qui s’est avéré des plus saines malgré les gros frais engagés dans ses diverses réalisations. Voici l’allocution prononcée par M. Santoul en cette occasion :

"Mes chers amis ! Nous voici encore une fois réunis en l’assemblée générale pour faire le bilan de notre saison 1957 et nous pourrons la marquer d’une pierre blanche car elle aura était faite pour notre société.
- Au début de la saison nous avions enregistré la rentrée de Michel Gonzalez et de Jean Vivensang qui avec nos champions Raoul Vivensang et Bastres devaient faire une équipe formidable. Malheureusement nous avons du voir partir avec regret notre ami Bastres qui avait trouvé une situation en Amérique et qui nous a quitté au mois de mars. Ce départ nous a empêché de participer au championnat de Guyenne des sociétés, car il fallait obligatoirement cinq coureurs, et nous ne disposions plus des éléments prévus pour avoir une chance de succès. Nous avons organisé comme chaque année nos trois courses devenues désormais classiques. Cross de la Bichincho, Prix Jean Pierre Dominique et Prix des Trois Présidents. Le cross de la Bichincho que nous avions fait international a eu un  grand succès car la présence des coureurs Espagnols avait animé cette course qu’ils ont d’ailleurs gagné. Il y avait plus de 30 engagés et 26 partants ce qui est un record pour ce genre d’épreuve.
- Le Prix Jean-Pierre Dominique avait aussi réuni un lot assez important de coureurs et la victoire a souri à Raoul Vivensang. Jean Vivensang a fait preuve de beaucoup de courage ayant terminé l’épreuve pour son club car malade : il avait été alité le soir même pour 15 jours. Lecuona a craqué avant Socoa et de ce fait la coupe a été remportée par l’Aviron Bayonnais qui a eu trois de ces coureurs mieux classés que les nôtres.
- Pour le Prix des Trois Présidents nous avions accepté que cette épreuve soit qualificative pour le Championnat de Guyenne. Nous avons été de ce fait emmenés à organiser cette épreuve d’une façon qui dépassait le cadre de nos organisations habituelles. Avec la collaboration de tous, nous sommes arrivés à faire quelque chose qui sans être parfait à certainement contentés les plus exigeants. Nous devons seulement regretter que le parcours qui nous avait été imposé par Mr Savoignac avait été trop dur, et le départ fut spectaculaire. Il n’en fut pas de même de l’arrivée; trois coureurs en peloton et Lesca règle ses deux camarades s’adjugeant le titre de Champion de Guyenne. Il fallut attendre plus de 15 minutes pour voir apparaître un autre coureur et ainsi de suite jusqu’au 18éme qui arriva une demi-heure après le premier. Au sujet de ce Championnat de Guyenne le VCH remercie bien sincèrement la municipalité, le syndicat d’initiative, la liqueur Izarra, nos présidents d’honneur Massoni, Davanat et Dourel qui nous ont aidé financièrement permettant l’organisation de l’épreuve.
- Parlant des victoires obtenues par le VCH il cite Michel Gonzalez : 18 victoires, 9 places de 2ème et 3ème, Raoul Vivensang : 9 victoires, 10 places de 2ème et 3ème. Voici leur palmarès.
Michel Gonzalez : vainqueur à La Réole, 5° étape du Tour de Bretagne, Bourcefranc (Charente), Retjons, Les Réaux (Dordogne), Bordeaux-Bayonne, Saint-Aigulin, Lesperon, 2° étape du Tour des 3 B (Salies-de-Béarn), Pouydesseaux, Mièlan, Marciac, Périgueux, Limoux, Moissac, Tours, Meursac, 2° place : Anglet, Maurs, Figeac, Brocas, Chalais (1° Dolhats), Capbreton, Vieux-Boucau, Vergt (1° Darrigade), Agen.
Raoul Vivensang : Vainqueur à Bayonne (Prix Picon), Estang, Hendaye (Prix Jean-Pierre Dominique), Soustons, Sore, Vuelta de Léon (2 étapes, et 1° au classement général), 2° à Cahors, Pouydesseaux, Mauléon, Mont-de-Marsan, Cahuzac, Parentis-en-Born, Moliets, Circuit de la Chalosse, Dax, Saint-Justin.
Michel Gonzalez nous avait adressé sa démission que nous avons transmise avec avis favorable, ayant changé de marque et étant obligé de signer à l’ACBB. Il est évident que c’est avec regret que nous voyons partir notre champion mais nous nous réjouissons d’apprendre qu’il est rentré chez Peugeot et qu’il reste fidèle au VCH.
- Je parlerai ensuite de Raoul Vivensang qui, lui aussi, depuis qu’il est chez nous fait briller chaque saison nos couleurs. Pour 1957, il compte neuf victoires et dix places de deuxième ou troisième. Il faut signaler à son actif la brillante victoire qu’il a remportée en Espagne dans la Vuelta de Léon, où nous l’avions engagé avec ses deux frères et Lacrouzade de Dax.
Nous avions enregistré la rentrée de Jean Vivensang qui venait de faire deux ans en Algérie. Il a été malade à plusieurs reprises du fait de son séjour là-bas et sa forme s’en est ressentie. Il a cependant fini sa saison très fort et je l’ai vu avec plaisir à Tosse (c’était sa dernière course) dans un sprint de 400 mètres battre Montéro de deux longueurs. Il s’est marié samedi dernier et le V.C.H était présent.
Les autres coureurs ont disputé plusieurs courses, faisant preuve de bonne volonté. Il est évident que beaucoup sont pris par leur travail et leur entrainement en souffre. Hors, sans entraînement, il ne faut pas compter obtenir de bons résultats.
Ainsi donc, la saison 1957 se solde par 27 victoires obtenues par Gonzalez et Vivensang, qui ont contribué à relever le prestige du VCH, qui se classe ainsi parmi les premières sociétés du comité de Guyenne. Je n’hésite pas non plus, au risque de manquer de modestie, à penser que ces succès sportifs ont fait connaitre le nom de notre ville dans tous les coins de France, en Espagne et au Portugal et cela nous rend heureux pour notre cité dont nous sommes si fiers. Vive Hendaye ! Vive le VCH !"

Le Président Santoul avait au préalable remercié les brigades de gendarmerie et les services de police qui, par leur précieux concours, permettent aux épreuves de se dérouler dans des conditions normales. Il associa dans ses remerciements les correspondants de presse locaux qui ont toujours accordé leur appui dans la publicité et dans la diffusion des communiqués du VCH.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - AG VC HENDAYE 1957 © PATRICK GONZALEZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne et en Aquitaine

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12 septembre 2022

LA JS ASTÉRIENNE AU TOUR DU LAVEDAN

LE BAGNÉRAIS BERTRAND COUMET MAÎTRE SUR SES TERRES

LA JEUNESSE SPORTIVE ASTÉRIENNE

REMPORTE LE MEILLEUR GRIMPEUR ET LE CLASSEMENT PAR ÉQUIPES

Image1

 De gauche à droite Sébastien Béneyrol, Guillaume Eynard, Valentin Faurie,
Alexandre Léon, Damien Guérineau et Gaëtan Deroo au départ à Argelès-Gazost

- Ce week-end une équipe de la Jeunesse Sportive Astérienne a bataillé sur les routes de Pyrénées (Alexandre Léon, Damien Guérineau, Sébastien Béneyrol, Valentin Faurie, Gaëtan Deroo, Guillaume Eynard). Cap sur le Lavedan où un circuit avec de nombreux faux plats et de petites bosses composait le menu de cette première étape courue autour d’Argelès Gazost. Étape veillée sous les yeux du Cabaliros et du Viscos, deux pics pour ceux qui connaissent et qui sont plantés là comme des sentinelles sur cette vallée, où 160 coureurs ont été libérés. La course s’est effectuée en deux temps avec un premier tour et ses quelques escarmouches. Mais on sentait déjà ceux qui avaient des fourmis dans les jambes avec des Astériens dominateurs sur la bosse de Préchac à l’image de Deroo et de Léon mais aussi avec un Robin Duez décidé à s’habiller en vert à raflant tous les passages à Argelès. Puis l’acte de naissance de la bonne échappée se décida avec Blanchet (TSA Unibaler), Deroo, Léon (tous deux JSA), Codolo (Tonneins), Serre, Pivotto (tous deux Alva Cyclosport), Duez (Castelmeyran) et Thilloy (Lapouyade). Ce groupe semblait bien armé avec deux Astériens et deux éléments de Valence d’Agen qui pouvaient faire pencher le sort de la course. Mais sur ces toboggans de la vallée du Lavedan, nos Astériens ont mis la pression notamment lors du dernier tour où tout se décida à la pédale entre le pont neuf de Lugagnan et la sous-préfecture. Une chose est certaine, Deroo s’est sorti ensuite les tripes en déposant son petit monde qui bourdonnait autour de lui comme un essaim d’abeilles. Blanchet son second accusait 14 secondes sous la banderole, Léon 6° parachevait le succès de la garde verte qui s’était tricotée au cours de cette première étape une tunique jaune et une à pois rouges. On le voit, les choses avaient bien commencé…
1ere_étape classement, téléchargez le PDF

étape 1 deroo

Gaëtan Deroo triomphe en solitaire à Argelès

UN CHRONO SUR UNE VOIE VERTE (2° étape)

- Drôle de circuit que l’utilisation de cette voie verte pour le chrono entre Pierrefitte Nestalas et Argelès-Gazost. Un ruban bitumé utilisé d’habitude par les randonneurs et qui faisaient place ce jour aux compétiteurs qui évoluaient sur ce beau ruban bitumé de cinq kilomètres, qui avait remplacé cette voie ferrée où un train amenait autrefois les voyageurs venant de Lourdes pour rejoindre Pierrefitte. On était sur un faux plat, mais petit privilège, un faux plat descendant où il fallait bien sur se livrer à fond. L’étroitesse de cette voie qui longeait parfois la route laissait peu de choix aux coureurs qui n’avaient pas de trajectoire à prendre et pas de véhicule d’assistance à leurs trousses.

étape 1 

Podium de la 1° étape avec à gauche nos deux Astériens Léon et Deroo

le maillot jaune après le chrono

- Etape effectuée à bloc avec le succès de Romain Bazalgette de Castelmeyran. Mais le banlieusard de Castelsarrasin accusant un retard conséquent la veille, ne présentait pas un danger. Chez nos Astériens, il faut dire que notre maillot jaune a quelque peu coincé accusant 35 secondes de retard sur le vainqueur. Pourtant, tous les ingrédients de la performance semblaient réunis pour ce chrono. Un profil favorable, une distance très courte, de belles lignes droites, mais aussi un poids, celui de défendre un maillot de leader. Et une fois de plus c’est notre capitaine de route Alexandre Léon qui s’en tirera le mieux, ne concédant que 23 secondes. Faut dire quand même que ce contre la montre pourtant si court a laissé des traces puisque le classement général s’est trouvé chamboulé. Deroo fut le perdant de cette course poursuite contre le temps, laissant sa tunique au Lot-et Garonnais Jérémy Blanchet (TSA Uniballer) - notre photo ci-contre - deuxième de la première étape. Etait-ce un mal pour un bien avant de se coltiner la montée de Cauterets ? Car Deroo qui se parait de son maillot à pois n’avait plus le poids de la course à supporter et quatre secondes de retard, ma fois ce n’était pas une grosse perte et ça restait jouable puisque sous la minute, se trouvait toujours les huit coureurs de la première étape, que Deroo avait alignés.
2eme_étape classement, téléchargez le PDF

BERTRAND COUMET LE BAGNÉRAIS SOUVERAIN

DANS SES MONTAGNES (3° étape)

Béneyrol Cauterets

Sébastien Béneyrol retrouve ses jambes de sa jeunesse

le colimaçon Cauterets

Le colimaçon dans la montée sur Cauterets, ultime meilleur grimpeur © Thierry Hourugou

- Il régnait une excellente ambiance à Argelès au départ de cette grande et décisive bataille qui mènera les coureurs sur Cauterets. Un élément venait tout de même encombrer le moral des plus fragiles, avec un  mercure qui avait fait un bond pour flirter avec la barre des 30 degrés. Il allait donc faire chaud et même très chaud au cours de cet ultime rallye. Blanchet en jaune, Deroo avec les pois, huit coureurs sous la minute et 134 autres en course constituaient les principaux éléments de ce Tour où la route allait devenir longue, dure et chaude. Restait à savoir si d’autres courageux trouveraient l’inspiration pour exploiter ce terrain formidable qu’est la montagne, la vraie, par opposition à celle du samedi où on avait roulé dans la vallée. Les premiers kilomètres consistaient à un remake de la veille, à parcourir deux fois en sens inverse. Sébastien Béneyrol que l’on n’attendait pas vraiment fit "tilt" d’entrée en franchissant en tête les MG de Beaucens avec dans sa roue Coumet, Montauban, Pontreau, Prat le local, soit de sérieux clients qui n’avaient pas laissé de traces probantes au cours des deux premières étapes. Puis ce fut le début de l’acte final avec comme hors d’œuvre la montée de Saint-Savin, premier rempart sérieux de l’après-midi. C’est ici que le Bagnérais Coumet fit monter le stress d’un cran sur ce parcours sérieux. Le jeune Bigourdan démontrait qu’il possédait à ce moment là un moteur qui comptait de nombreux chevaux, mais derrière lui Montauban, Pontreau, Béneyrol et Shaab s’accrochaient à ses basques. Coumet avala ensuite les premiers lacets au-dessus de Pierrefitte à fond de cale dans le but d’étirer la file au maximum. Dans les voitures on commençait à sortir les calculettes pour lire que ce Coumet accusait deux minutes sur un maillot jaune qui semblait en perdition. Deux minutes en montagne c’est peu et beaucoup. On se décida alors à bouffer plus goulument le bitume de cette montée sur Cauterets. Si Coumet accentuait son avance, derrière on réagissait et on revit le maillot à pois de Deroo, celui d’Alexandre Léon prendre en main une opération pour tenter de colmater la brèche du Bagnérais. Deroo avalait quelques fuyards, accompagné par Bazalgette, Toutain, Guillen, Weenemans, Dumas, Bonnard, Roux et bien sur par Léon son capitaine de route, toujours aussi merveilleux malgré ses 45 printemps et la difficulté. Mais Léon comme Deroo sont rompus aux épreuves "grande dimension", puisqu’ils n’hésitent pas à se frotter avec les élites FFC ce qui leur procure d’oser attaquer, de dynamiter l’épreuve, de prendre des risques quitte à tout perdre ou si ça rigole à tout gagner. Devant Coumet devenait inaccessible, ayant Bazalgette lancé à sa poursuite, suivi de Toutain et plus loin du groupe Léon grossit par Rodarie. Encore plus loin Béneyrol s’accrochait avec beaucoup de vaillance permettant au club de remporter le classement par équipes. Mais les dès étaient jetés et la course fut gagnée par un Bertrand Coumet prometteur devant Bazalgette à 1’18s, Toutain terminant 3° à 3’54s, juste à quelques encablures du groupe Léon-Deroo ardents dans la lutte et auteurs d’une belle montée.
3eme_étape classement, téléchargez le PDF.
classement_général_final_de_l'épreuve classement, téléchargez le PDF.

cauterets podium final

Podium final à Cauterets avec de gauche à droite Samuel Pontreau meilleur sprinter, 
Jonathan Jondreville (ACBB) premier des deux, Sébastien Duffau (Tarbes) premier des trois,
puis de droite à gauche les six premiers du général avec Coumet, Bazalgete, Deroo,
Léon, Bonnard et Toutain

BILAN ASTÉRIEN

- Il est vrai que tout avait bien commencé pour nos "verts et blancs". En s’offrant en solitaire la première étape, Gaëtan Deroo avait ouvert la voie en remportant non seulement le jaune mais aussi le maillot à pois. Par contre, avec 14 secondes d’avance et sur un chrono de 5 kilomètres, on supposait que notre leader aurait gérer mieux son avance. Reste à savoir ce qu’il s’est vraiment passé ? Toujours est-il que notre duo Deroo-Léon a refait surface lors de l’ultime étape avec en prime un remarquable Béneyrol qui sans être super comme au temps de sa jeunesse, n’était pas mal du tout. On voit que la troupe du président Leguen a été présente sur tous les fronts, excepté dans le contre la montre où il se sont mal dépatouillés semble t-il. Après, il y a eu une belle montée sur Cauterets et même si les locaux habitués à la montagne sont restés maître du jeu, nos hommes n’ont pas du tout démérité puisque ce sont eux qui ont fait preuve le plus de cohésion en ramenant à Saint-Astier le challenge par équipes. En ajoutant le podium de Deroo (3°), sa victoire d'étape, la 4° place de Léon et le meilleur grimpeur du seigneur Deroo (qui s’était déjà signalé la saison passée en ramenant d’Argelès le maillot vert) on peut être satisfait. Il est sans doute vrai qu’on aurait signé de suite la veille du départ pour avoir un si beau bilan. Car les Astériens ont aimé on le voit les Pyrénées, qui comme la chanson des montagards, resteront leurs amours et celui d’un week-end mémorable. Tous les coureurs méritent de sincères félicitations tels Sébastien Béneyrol (18°), Damien Guérineau (59°), Valentin Faurie (78°) et Guillaume Eynard (82°) qui ont non seulement accompli leur job d’équipier mais qui ont terminé la course jusqu’au bout. Demain lundi tout ces sportifs iront rejoindre leur travail, avec des jambes lourdes certes, mais en ayant démontré que le cyclisme de clocher existe bien à condition de s’en donner la peine.

classement_meilleur_grimpeur classements, téléchargez les PDF.
classement_des_points_chauds
classement_par_équipe

protocole cauterets éqyuipe

Entourés par leur président et leur coach J.Paul Séaut, l'équipe de la JSA leader
du classement par équipe lors du protocole (Deroo en arrière plan avec maillot MG)

 VÉLO DORDOGNE – TOUR DU LAVEDAN 2022 - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

11 septembre 2022

5° RONDE DES BOULEVARDS - 05/09/1980

UN MAROCAIN DE CLERMONT

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- 5° Ronde des Boulevards à Périgueux organisée par la Pédale Faidherbe à Périgueux le 5 septembre 1980. A trois tours de la fin, le Marocain Mustapha Nadjjari licencié à l’AC Clermont s’échappe. Il fausse compagnie à Mercadié, Lubiato, Lajo, Bajan, Valade, Villemiane, Duteil et Faure le Champion de France des amateurs sortant. Le coureur Marocain l’emportera. On le voit lors du protocole alors que la miss de service lui remet la gerbe.

VÉLO DORDOGNE – RONDE DES BOULEVARDS - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

8 septembre 2022

VUELTA 2022 - 17° étape et la 2° place de PACHER

QUENTIN PACHER PROCHE DU BONHEUR

Pacher

- Rigoberto Uran (EF Education-EasyPost) a remporté ce mercredi la dix-septième étape de la Vuelta 2022, au sommet du Monastère de Tentudia (Province de Badajoz). Il a devancé le Français Quentin Pacher (Groupama-FDJ) et l’Espagnol Jesus Herrada (Cofidis). Derrière, Remco Evenepoel (Quick-Step Alpha Vinyl) a été testé par ses adversaires mais a résisté à leurs offensives.

LE TEMPS DES REGRETS POUR PACHER

- Mercredi toute la Dordogne était penchée sur son téléviseur pour suivre cette 17° étape qui se déroulait au sud-ouest de l’Espagne dans la province de Badajoz. Notre Quentin Pacher a livré une bataille rude, âpre et plus compliquée que prévue, une bataille épique, génératrice d’émotions insensées. Les mâchoires serrées, les yeux perçants, le corps maître de sa machine, on le voyait s’envoler pour une possible victoire. Mais dans une course, c’est comme dans un match, il faut au moins être à deux, ce qui était le cas, mais surtout savoir qu’il y a un gagnant et un perdant. On a vu Quentin et dans son regard cette farouche volonté de vaincre et de renaître comme lors des autres étapes où il avait fini dans le top 5. Il a puisé de l’énergie dans les profondeurs de son corps en s’accrochant, en ajoutant de la hargne face à un expérimenté Uran, qui malgré ses 35 ans ne semble pas amorcer quelques signes de déclin. Mais voilà, il a manqué si peu que vraiment cela fait râler. Il doit donc positiver sa situation, chose qu’il a faite au cours de son interview que voici : "Ça été une grosse bataille dans la montée finale, avec beaucoup d’accélérations et de changements de rythme. Je me suis accroché comme jamais. Quand je vois, à 200 mètres, que la victoire est juste devant, j’y crois encore un petit peu. Je fais mon effort tard pour essayer de revenir, et je viens mourir dans la roue d’Uran. C’est frustrant car j’avais de super jambes, j’y croyais vraiment, et ça ne passe pas loin. Au sommet d’une bosse de dix bornes, si on lance trop tôt, on peut se rasseoir et de ne plus pouvoir repartir. Il faut avoir le bon timing. Je n’en n’étais pas loin. Il y a simplement un mec qui était plus fort que moi aujourd’hui, mais les jambes sont là. C’est sans doute ma meilleure performance dans un Grand Tour. C’est déjà ça."

Vuelta 1

Le Colombien Uran passe en vainqueur la banderole avec à ses basques Quentin Pacher

LE FILM DE L’ÉTAPE

- Il y a eu ses victoires sur le Tour de France (2017) et sur le Giro (2013 et 2014). Ajoutez celle sur la Vuelta 2022 ce mercredi, au sommet du Monastère de Tentudía. Rigoberto Uran (EF Education-EasyPost) entre dans le cercle fermé des vainqueurs d’étapes sur les trois Grands Tours et fait un joli rapproché au classement général (9e à 9’33’’). Le Colombien a coupé la ligne juste devant le Français Quentin Pacher (Groupama-FDJ) et l’Espagnol Jesus Herrada (Cofidis). Derrière, le maillot rouge Remco Evenepoel (Quick-Step Alpha Vinyl), qui a vu son principal adversaire Primoz Roglic (Jumbo Visma) abandonner au lendemain de sa chute a été testé, mais a résisté aux offensives. Uran, Pacher et Herrada ont flairé la bonne échappée.

pacher déçu 

La déception de Quentin Pacher peu après son passage sur la ligne d'arrivée

- Ils ont faussé compagnie au peloton dès les premiers kilomètres, avec les Français Elie Gesbert, Simon Guglielmi (Arkéa Samsic), Clément Champoussin (AG2R Citroën) et Kenny Elissonde (Trek-Segafredo), mais aussi Fred Wright, Gino Mäder (Bahrain-Victorious), Alessandro De Marchi (Israel-Premier Tech), Bob Jungels (AG2R Citroën), Lawson Craddock (BikeExchange-Jayco) et Marc Soler (UAE Team Emirates). Les fuyards ont très vite compris qu’ils allaient se disputer la victoire. Car Quick-Step Alpha Vinyl les a laissés filer et prendre plus de sept minutes d’avance. Dans le groupe de tête, Craddock a tout tenté. À trente-deux, dix-huit puis quinze bornes de l’arrivée, l’Américain a animé la course et a fini par partir en solitaire. Il a fallu une attaque de Gesbert à cinq kilomètres du terme de l’étape pour que le groupe de poursuivants s’agite et revienne inexorablement sur Craddock, repris au niveau de la flamme rouge. Herrada est passé à l’offensive, avant d’être rejoint par Uran. Derrière le duo, Soler et Pacher. Le Colombien s’est montré le plus solide et il n’a finalement manqué que quelques mètres au Français pour franchir la ligne devant le vainqueur. Frustrant. Dans le groupe des favoris, Enric Mas (Movistar) et Juan Ayuso (UAE Team Emirates), respectivement deuxième et troisième du général, ont testé Evenepoel. En vain. Il n’y a que Joao Almeida (UAE Team Emirates) qui est parvenu à chiper quelques secondes sur le maillot rouge (9).

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Signe annonciateur de la bonne forme de Quentin, sa victoire
au sprint la veille à Tamarès où il se classe cinquième de l'étape

LIENS VÉLO DORDOGNE SUR QUENTIN PACHER

- Palmarès connu de Quentin Pacher (NDLR manque des classements au cours des années COVID).
La Marseillaise 2019.
Tour de France 2020 jusqu’à Sarran.
- Le Tour de France 2020 de Quentin Pacher et sa sélection au Mondial.
- Tour de France 2021 (tous derrière le 227).
- Lire aussi le site : Équipe Cycliste Groupama-FDJ (equipecycliste-groupama-fdj.fr).

VÉLO DORDOGNE - VUELTA 2022 - © Bernard PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

6 septembre 2022

DAX - édition 1963

1963 DAX

Michel GONZALEZ enlève au sprint

le Grand Prix de la Ville et de l’activité de Dax

 DAX le 23 août. - Il a été donné au public fort nombreux assemblé ce vendredi autour du circuit si rapide des boulevards d’apprécier les extraordinaires qualités de vitesse et tactique de Michel Gonzalez. Toujours présent au bon endroit quand la lutte était intense le Bayonnais le fut au moment de l’explication finale à la tête du peloton, pour le régler comme il sait si bien le faire et rééditer ainsi son exploit de l’an dernier au cours de l’envolée, Broustaud le Dacquois chuta. Peut-être cet incident malencontreux lui fit perdre la victoire, toujours est-il certainement une place d’honneur. Soixante-seize coureurs étaient au départ sur 85 engagés. Pas un moment pendant les soixante-dix tours, l’allure ne faiblit. Deux speakers Robert Bergez et Pierre Etché étaient aux micros et la foule se montrant ultra-sportive des 3.000 francs de primes qui furent en mesure de distribuées, découlèrent des sprints vertigineux, Dacquois et estivants se souviendront longtemps de Grand Prix 1963 de la ville de Dax, des ses commerçants, industriels et artisans.

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Notre photo A l’issue du Grand Prix Cycliste de la ville de Dax, le vainqueur Michel Gonzalez entouré des membres de la municipalité dacquoise et d’une foule admirative. On reconnait à gauche le speaker Robert Bergez, au fond Mr Martin et Mr Deyris adjoints au maire, à droite Mr Max Mora maire de la ville de Dax, l’épouse et le fils du coureur, Mr Soligné président de la section cycliste de l’US. Dacquoise.

Classement  -1° Michel Gonzalez (Guidon Bayonnais), sur cycle Flandria les 102 kilomètres en 2h 35mn. 2 Mario Sandona (Parentis-Sports). 3 Claude Cousseau (Parentis-Sports). 4 Raymond Batan (UC Tarbes). 5 Onfroy (SAB). 6 Gibanel (VC Pau). 7 Sinicalschi (Sainte-Marthe Marseille). 8 Brux (UC Tarbes). 9 Lacrouzade (Coquelicots Saint-Paul) . 10 Jouglin (Stade Montois).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - DAX 1963 © PATRICK GONZALEZ
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3 septembre 2022

PETIT-BRETON A VERGT - 13 AOÛT 2001

XII° SOUVENIR PETIT-BRETON A VERGT

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Dans les rues de Vergt, Benjamin Cornu, Thierry Elissalde, Christophe Cuménal,
Yannick Gassian et Mickaël Dhinnin trouvent l’ouverture.

- En prologue du 11° critérium des professionnels, Vergt accueillait le 12° Souvenir Petit-Breton. Sous un chaud soleil, plus de quarante coureurs prendront le départ et ce sont des coureurs en vacances dans le Périgord et originaire de Roquebrune qui s’imposeront (lire photo protocole ci-dessus). Un circuit de plus de deux kms était proposé aux coureurs SN et SR comprenant le périphérique de Vergt et la traversée de la ville par la rue principale. Plus de 40 coureurs prendront le départ ce qui donnera le classement ci-dessous. Quand au critérium pros  de ce 13 août 2001, "Rétro Vélo Dordogne" y reviendra une autre fois pour en parler.

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 Les coureurs sur le périphérique de Vergt

Classement du Petit-Breton : 1. Benjamin Cornu (VC Roquebrune), 2. Christophe Cuménal (CC Périgueux 2000), 3. Thierry Elissalde (Aviron Bayonnais), 4. Yannick Gassian (VC Langon), 5. Mickaël Dhinnin (US Talence), 6. E. Salvetat (VSSL Castres), 7. Pascal Simon (US Talence), 8. Ruppin (VC Roquebrune), 9. Eric Barret (Angoulême VC), 10. Christophe Napias (VC Oloron).

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Le protocole avec Cuménal 2° (CC Périgourdin), Dhinnin (US Talence) 5° et meilleur sprinter,
Cornu le vainqueur (VC Roquebrune) et les miss d’honneur sur la tribune
qui accueilleront les pros deux heures après...

VÉLO DORDOGNE – PETIT-BRETON 2001- © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

2 septembre 2022

DEUX DÉCÈS CE JOUR

PHILIPPE DÉCIMA EST DÉCÉDÉ

- L’information nous vient de Jean-Louis Rouzeau qui nous annonce le décès de Philippe Decima, un ancien guerrier de nos routes au palmarès conséquent. Il avait débuté sa carrière au sein de l’EC Foyenne, puis dans des formations de Dordogne, de Gironde et de Charente où il avait remporté de nombreux succès. Ses obsèques se dérouleront lundi 5 septembre à 10h00 en l’église de Saint Aigulin.

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Philippe Decima lors de ses jeunes années à l'EC Foyenne et Alberte Perpignan 
© facebook Cathy Gastou

ALBERTE PERPIGNAN AUSSI

- Epouse d’Yves Perpignan, ancien délégué de notre secteur Dordogne des années 70 et ancien président du Cyclo-Club Périgourdin, Alberte Perpignan s’est éteinte à l’âge de 86 ans. Nous avons une pensée émue pour cette épouse attentionnée qui suivait son époux sur les circuits et qui nous laisse un très beau souvenir, celui d’une belle personne. Ses obsèques se dérouleront samedi 3 septembre à 10h00 en l’église Saint-Amand à Bordeaux-Caudéran, suivi de son inhumation au cimetière de Chepniers (17).

VÉLO DORDOGNE – DEUX DÉCÈS - © Bernard PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

 

31 août 2022

JEAN-CLAUDE BOCQUIER

Bocquier JCl

- La présence de Jean-Claude Bocquier en bleu blanc rouge et pour la seconde fois, nous fait énormément plaisir. C’est vraiment un garçon phénoménal… que "Vélo Dordogne" a connu en 1982. Déjà il avait gagné cette année là à Bertric-Burée puis chez lui à Saint-Paul Lizonne. En 83 vainqueurs à Saint-Privat des Près, Varennes, Saint-Michel Gare, Bergerac, Saint-Germain du Salembre, Champeaux et Saint-Martial Viveyrols. En 84 il est chez les premières mais ne gagne pas. Redescendu en deux en 85, il gagne à Ma Campagne, puis en 86 à Thiviers et à Bergerac en nocturne.

verteillac Pontis1

Il a 20 ans c aux côtés de Poulidor. L’un débute sa carrière, l’autre l’a terminée.

- 1987 constitue aussi une grosse saison avec le bouquet à Saint-Germain du Salembre, aux 100 Tours des Boulevards à Périgueux et coup double à la nocturne de Bergerac. La suite c’est en 88 avec un succès à Moulon. Puis un long arrêt dans la compétition, du moins dans notre région qu’il retrouvera en 1995, avec passage au CRCL puis retour dans son club de Ribérac (nos photos).
- La carrière de ce champion hors norme, a continué ensuite dans les rangs Ufolep. Mais c’est un coureur qui ne s’est jamais pris au sérieux. Toute sa carrière, il semble l’avoir faite en dilettante, mais en restant toujours un redoutable concurrent.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE -BOCQUIER- © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne et pour voir des photos du cyclisme d'hier

 

29 août 2022

TOUR DU PERIGORD - SON PALMARES - SON HISTOIRE (1986-2022)

TOUR DU PÉRIGORD - A TRAVERS LES BASTIDES (1986-2020)

1986 Tour du Périgord

Luc Leblanc ici vainqueur sur les pentes de Domme lors du 1° Tour du Périgord (photo Jacques Ravillon)

- Luc Leblanc premier vainqueur du Tour du Périgord en 1986 sera l’invité d’honneur du 20° Tour du Périgord qui constituera la 1ére manche de la Coupe de France de 2° division nationale à Villefranche du Périgord le 1° mai prochain. L’ancien champion du monde, champion de France, vainqueur de deux étapes sur le Tour de France et maillot jaune a confirmé sa présence.

Tour du Périgord avec les organisateurs

- Le Tour du Périgord créé en 1986 fêtera ses trente années d’existence malgré ses dix années d’interruption. C’est Jacques Ravillon qui en a été l’instigateur, ceci dans une région où il est difficile d’utiliser la voie publique au pays des châteaux, des grottes et de la vallée de la Dordogne, en raison de l’affluence touristique. "Vélo Dordogne" a connu Jacques Ravillon en 1979 au Vélo-Club de Tursac du président Lucien Leduc. A l’époque c’était déjà un homme qui avait du caractère, un passionné de cyclisme, qui aimait aller au bout de tout ce qu’il entreprenait. Il a fallu beaucoup de courage, de volonté et d’abnégation pour réaliser en 1986 ce qui constituait son 1° Tour du Périgord. A cette époque, l'épreuve se courrait en ligne à travers tout le Périgord Noir, soit de Sarlat à Domme. Ces quatre éditions sont ses quatre bébés de l'ami Jacques, des bébés qui ont bien grandi, puisque nous sommes fiers de son œuvre et de sa pérennité que nous présentons (voir les liens ci-dessous pour 1986-1989). Il ne faut pas oublier non plus les premiers serviteurs de cette époque tels Pierre Laval co-organisateur de l'épreuve et cheville ouvrière de cette arrivée à Domme. Ajoutons parmi ces pionniers Guy Suertegaray, ancien président du Guidon Sarladais qui avait la lourde charge d'assurer la sécurité de cette course qui se disputait de surplus au mois d'août.

1986-1989

- Depuis, le même Jacques Ravillon participe à l’organisation de cette épreuve épaulé par Jean-louis Gauthier le maître d’œuvre, pilier du cyclisme en Périgord avec ce Vélo-Club Monpazierois qu’il préside, il y a des lustres. Tour à tour cette épreuve est passée par Domme, Vézac, Biron et Villefranche du Périgord.
- Voici le palmarès complet de cette belle course avec tous les liens qui vous feront vivre certains reportages.

PALMARÈS DU TOUR DU PÉRIGORD (de 1986 à 2021)

1986 à DOMME (cliquez sur ce lien) : 1. Luc Leblanc (CRC Limoges), 2. Eric Lebot (VC. Vannes), 3. Didier Virvaleix (ASPTT Périgueux) - 1° Tour du Périgord.
1987 à DOMME (cliquez sur ce lien) : 1. Philippe Lepeurien (ASPTT Aix en Provence), 2. Philippe Delaurier (CC. Wasquehal), 3. Laurent Desbois (Stade Auxerre) - 2° Tour du Périgord.
1988 à DOMME (cliquez sur le lien): 1. Jacques Dutailly (CC Wasquehal), 2. Philippe Lepeurien (ASPTT Aix en Provence), 3. Laurent Jalabert (Bataillon de Joinville) - 3° Tour du Périgord.
1989 à DOMME (cliquez sur ce lien) : 1. Laurent Mazeau (VC Lorient), 2. Philippe Lepeurien (ASPTT Aix en Provence), 3. Michel Commergnat (UV Limousine) - 4° Tour du Périgord.

MISE EN SOMMEIL PUIS REPRISE EN 2001

Vézac 2001

Patrice Peyencet (CC Périgourdin) vainqueur en 2001 pour la reprise du Tour à Vézac

2001 à VEZAC (manche de DN3) : 1. Patrice Peyencet (CC Périgueux), 2. Christophe Dupèbe (Guidon Saint-Martinois), 3. Jérôme Paul (CC Périgueux) - (cliquez sur ce lien). - 5° Tour du Périgord.
2002 à BIRON : 1. Benoit Luminet (CR4C Roanne), 2. Sébastien Bordes (US Montauban), 3. Stéphane Ravaleu (VC Rouen 76) - (cliquez sur ce lien). -  6° Tour du Périgord
2003 à BIRON : 1. Stéphane Auroux (CR4C Roanne), 2. Jérôme Bouchet (CR4C Roanne), 3. Yann Pivois (UC Châteauroux) - (cliquez sur ce lien). - 7° Tour du Périgord.
2004 à BIRON (manche de DN2) : 1. Fabien Rey (Tarbes Pyrénées Cyclisme), 2. Lionel Genthon - VS Romans, 3. Kenny Lembo (Martigues VC) - (cliquez sur ce lien). - 8° Tour du Périgord.

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2005 à VILLEFRANCHE DU PÉRIGORD : 1. Carl Naïbo (Bretagne Jean Floc'h), 2. Benoit Luminet (CR4C Roanne), 3. Jérôme Bonnace (Nouvelle Calédonie) - (cliquez sur ce lien). - 9° Tour du Périgord.
2006 à VILLEFRANCHE DU PÉRIGORD : 1. Michaël Szkolnick (Albi VS), 2. Jean-Luc Delpech (Bretagne Jean Floc'h), 3. Alexandre Kovdiy (Kazakhstan) - (cliquez sur ce lien). - 10° Tour du Périgord.
2007 à VILLEFRANCHE DU PÉRIGORD (cliquez sur ce lien) : 1. Blel Kadri (Albi VS), 2. Jean-Luc Delpech (Bretagne Armor Lux), 3. Grzegorz Kwiatkowski (Pologne) - 11° Tour du Périgord.
2008 à VILLEFRANCHE DU PÉRIGORD (cliquez sur ce lien) : 1. Adam Illingworth (VC Lyon Vaulx en Velin/GBR), - 12° Tour du Périgord.
2009 à BIRON (manche de DN1) (cliquez sur ce lien) : 1. Benoit Daeninck (CC Nogent sur Oise), 2. Tony Hurel (Vendée U), 3. Julien Bérard (Chambéry CF). - 13° Tour du Périgord.
2010 à BIRON (cliquez sur ce lien) : 1. Ramunas Narvadauskas (VC La Pomme Marseille/LIT),2. Jean-Luc Delpech (Bretagne Schuller), 3. Colin Molina (AVC Aix en Provence) - 14° Tour du Périgord.
- Sur ce lien le succès de Narvadauskas à Bergerac lors du 101° Tour de France.

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2011 à BIRON (manche de DN2) (cliquez sur ce lien) : 1. Théo Vimpère (CM Aubervilliers 93),2. Frédéric Talpin (Le Creusot Cyclisme), 3. Kevin Pigaglio (Charvieu-Chavagneux IC) - 15° Tour du Périgord.
2012 à BIRON (manche de DN2) (cliquez sur ce lien): 1. Théo Vimpère (CM Aubervilliers 93), 2. Stevin Garcin (VS Hyères), 3. Anthony Maldonado (Martigues SC) - 16° Tour du Périgord.
2013 à BIRON (manche de DN2) (cliquez sur ce lien) : 1. Blaise Sonnery (VC Caladois), 2. Yoann Michaud (Bourg en Bresse Ain Cyclisme), 3. Mathieu Perget (US Montauban) - 17° Tour du Périgord.

2016

2014 à BIRON (manche de DN2) (cliquez sur ce lien) : 1. Romain Campistrous (Occitane Cyclisme Formation), 2. Julien Loubet (GSC Blagnac-Vélo Sport 31), 3. Sébastien Feilla (Team Peltrax-CS Dammarie les Lys) - 18° Tour du Périgord.
2015 à Villefranche du Périgord (manche de DN3) (cliquez sur ce lien) : 1. Loïc Herbreteau (CC Marmande), 2. Boris Orlhac (USP Issoire), 3. Loïc Ruffaut (Grenoble Métropole Cyclisme 38) - 19° Tour du Périgord.
2016 à Villefranche du Périgord (manche DN2) (cliquez sur ce lien) : 1. Bastien Duculty (VC Villefranche en Beaujolais) les 159 km en 4h01’03s, 2. Zydrunas Savickas (AC Bourg en Bresse) à 2s, 3. David Gaudu (Côtes d’Armor) m.tps - 20° Tour du Périgord.
2017 à Villefranche du Périgord (manche DN3) (cliquez sur ce lien) : 1. Erwan Brenterch (Laval Cyclisme 53), 2. Guinet Dylan (UV Aube) à 1s, 3. Moncomble Nicolas (Dunkerque LC) à 9s. - 21° Tour du Périgord.

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2018 à Villefranche du Périgord (manche DN 3)(cliquez sur ce lien) : 1. Grégoire Salmon (ES Torigni), 2. Alexandre Caudoux (UV Limousine), 3. Corentin Ville (USP Issoire) à 4 secondes - 22° Tour du Périgord.
2019 à Villefranche du Périgord (manche DN 3) (cliquez sur ce lien) : 1. Alexandre Desroches (Corbas Isatis Cycling Team), 2. Clément Braz Afonso (Team Macadam’s Cowboy) m.temps, 3. Pierre Lebreton (US. Austreberthe Pavilly Barentin) même temps - 23° Tour du Périgord.

Guichard

2020 Aux Eyzies de Tayac Sireuil (cliquez sur ce lien) : 1. Clément Jolibert (GSC Blagnac), 2. Kévin Besson (Occitane Formation) à 22s, 3. Clément Delcros (AVC Aix en Provence) m.tps - 24° Tour du Périgord.
2021 Sarlat la Canéda (cliquez sur ce lien) : 1. Jean Goubert (S. Nice Métropole), 2. Titouan Margueritat (CC Périgueux-Dordogne) à 37s, 3. Damian Wild (VC La Pomme Marseille) à 41s - 25° Tour du Périgord.
2022 Sarlat la Canéda (cliquez sur ce lien) : 1° Léandre Huck (ESEG Douai), 2. Martin Trioux (ESEG Douai) à 6", 3. Calum O’Connor (CC Périgueux-(Dordogne (m.tps) - 26° Tour du Périgord.
2023 Sarlat la Canéda (Cliquez sur ce lien) : 1 Guichard Mickaël (Morbihan Fybolia Goa), 
2 Gloux Swann (Cré Actuel Marie Morin), 3. Verschuren Killian (VCP Loudéac) - 27° Tour du Périgord

LE CYCLISME A VILLEFRANCHE DU PÉRIGORD

- Nocturne d’août 1968 sur ce lien
- Le Vélo-Club Villefrancois

- Palmarès de quelques épreuves à Villefranche du Périgord
- Jean-Louis Gauthier au fil des saisons
- Jean-Louis Gauthier (itinéraire d'un spectateur devenu coureur puis aujourd'hui animateur) ou encore sur ce lien.

VELO DORDOGNE -TOUR DU PERIGORD (1986-2022) - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

29 août 2022

26° TOUR DU PÉRIGORD (finale Coupe de France DN2)

LE VC CORBAS LYON MÉTROPOLE GRAND VAINQUEUR

LE CYCLO CLUB PÉRIGUEUX-DORDOGNE  DEUXIÈME

LE VCU SCHWENHEIM TROISIÈME

LE TOUR POUR LÉANDRE HUCK (ESEG Douai)

TP 4

Léandre Huck vainqueur de cette 26° édition à Sarlat © Sudgironde

- Il faisait chaud et même très chaud dans le Sarladais et dans cet été qui n’en finit pas, les coureurs n’ont pas été à la fête. On a d’abord assisté à une course à élimination avec une première partie du parcours, soit environ 70 kms courus à plus de 43 km/h de moyenne. Pas question d’évoquer les petites tentatives du début, car on savait très bien que ce ne serait que quelques mèches, voire des fétus de paille qui ne serviraient à rien si ce n’est à rendre nerveux le peloton. Un peloton qui s’étirait par le train imposé. Alors ce fut une longue procession avec les traversées de Roc Laumier, la Maurétie, le Bras de l’homme, la Croix d’Allon, soit une succession de hauts et de bas dans ce circuit autour de Sarlat qui devenait fatiguant, éreintant et dont la finalité était de faire d’abord capituler les plus faibles.

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Podium du Tour du Périgord 2022 avec Trioux, Huck et O'Connor © Sudgironde

- Ce fut alors la première tentative, celle de Martin Trioux (Douai) où seuls Yohan Soubes (Team 24), Léandre Huck (Douai), Béranger Brossel (USP Issoire), Benjamin Bramouille (Moyon Percy VC), Edward Quellet (Team Mac Adam’s Cowboy), Samuel Paslier (Corbas Lyon Métropole), Calum O’Connor (CC Périgueux) et Guillaume Gerbaud (UV Limousine) parvenaient à sauter sur son porte bagage. Puis Léandre Huck le chtimi se mit à lâcher les chevaux. Il restait encore plus de 40 pitons et la course réclamait aux plus cuits une dernière corvée, celle de tenter de s’accrocher, en vain… Quelques gros moteurs comme Yoan Soubes et Guillaume Gerbaud chercheront à reprendre en main la tête de course, mais ils verront leur tentative avortée.

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Les Lyonnais vainqueur de la Coupe DN2 © Sudgironde

- Alors qu’il ne restait qu’une boucle, les choses sérieuses sonnaient et précipitaient les meilleurs de rescapés pour agir. Car il y avait vingt places à prendre, vingt places qui rapportaient des points et là, il s’agissait de ne pas se louper. C’est ainsi qu’un groupe de poursuivants se formait avec Arthur Meyer, Nicolas Chatelet qui ne pouvaient reprendre le besogneux Léandre Huck qui conservait quelques dizaines de secondes d’avance. Le Nordiste régentait bien sa course, en mettant ainsi sous l’éteignoir les ambitions de ses rivaux, malgré les retours d’Adrien Guillonnet et de Titouan Margueritat. Non, la route était à lui, les côtes n’existaient plus, les descentes lui permettait de repartir de plus belle. Huck pédalait harmonieusement bien, très souple, coudes légèrement écartés, bras absorbant les chocs de la route, comme s’il était sur un chrono. Mieux, il remportait l’épreuve, heureux de voir finir à la deuxième place son équipier Trioux qui terminait cette étape crématoire et qui allait rapporter très gros aux hommes de Laurent Pillon l’ancien pro. Ceux-ci prenaient les 65 points des deux première places, se hissant de la 13° à la 5° place, soit un vrai hold up et peut-être pour eux le temps de nourrir quelques regrets, celui de s’imposer pour la dernière épreuve, eux qui n’avaient marqué que 26 points lors des prestations précédentes.

TP 3

Le tiercé final avec le CC Périgueux Dordogne 2°,
le VC Corbas Lyon lauréat et le VCU Schwenheim 3°  © Sudgironde

- Il restait alors à occuper les 18 fauteuils d’orchestre qui finaliseraient le classement de cette coupe. Et là, on ne s’est pas fait de cadeaux. Paslier permettait à Corbas Lyon manager par Jean-Christophe Péraud d’asseoir sa suprématie et de remporter la timbale. Restait la lutte entre les Alsaciens et les Périgourdins pour la conquête du podium. Et là les hommes de Poirier ont su tirer meilleur profit grâce à Calum O’Connor qui malgré de gros problèmes mécaniques en début d’épreuve a su revenir, prouvant qu’il faisait bien parti avec Titouan Margueritat du noyau dur de cette équipe. En accrochant la deuxième place, le CCPD venait de réaliser un beau coup, laissant les banlieusards de Saverne se consoler avec le bronze.
- De l’avis unanime des autorités, ce fut une belle organisation avec plus de 60 signaleurs placés par Jacques Ravillon le maître d’œuvre de la sécurité, une sécurité pas facile à gérer dans une ville où les touristes abondent en cette période aoutienne. Merci à tous les participants, merci à tous qui de près ou de loin ont apporté leur contribution auprès du grand maître Jean-Louis Gauthier.

Le classement : 1 * HUCK Léandre ESEG Douai les 148 kms 3h52’00”, 2 * TRIOUX Martin ESEG Douai à 06”, 3 O’CONNOR Calum CC Périgueux-Dordogne, 4 PASLIER Samuel Corbas Lyon Métropole , 5 CHATELET Nicolas VCU Schwenheim à 20”, 6 SOUBES Yohan Team 24 à 25”, 7 GERBAUD Guillaume UV Limousine/Team U 87 à 28”, 8 * MEYER Arthur Grenoble Métropole Cyclisme 38 , 9 GUILLONNET Adrien Corbas Lyon Métropole, 10 MARGUERITAT Titouan CC Périgueux Dordogne à 30”, 11 OUELLET Edward Team Mac Adam’s Cowboy m.tps, 12 * LAUSEILLE Théo Les Sables Vendée Cyclisme à 02’06”, 13 * FILLION Erwann Moyon Percy VC à 02’49”, 14 FOUQUET Alexy UC Cholet 49 à 49”, 15 MARASCO Lorenzo Team Mac Adam’s Cowboy m.tps, 16 * BRAMOULLE Benjamin Moyon Percy VC m.tps, 17 VOSS Arnaud Team LMP - La Roche sur Yon Vendée Cyclisme, 18 DESCHATRES Martin Team Mac Adam’s Cowboy à 02’56”, 19 CHAN TSIN Romain US Sainte Austreberthe Pavilly Barentin à 03’12”, 20 BELANGER Florentin CR4C Roanne m.tps, etc…

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L'équipe du Cyclo-Club Périgueux-Dordogne deuxième
de la Coupe de France des clubs de DN2 2022 © Sudgironde
Un seul regret à nourrir : ne pas avoir marquer de points à la manche Normande

- Reportage, classements complets et photos sur le site sudgironde cyclisme.

VÉLO DORDOGNE - TOUR PÉRIGORD 2022 - © Bernard PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne – Remerciements à Guy Dagot

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