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RETRO VELO DORDOGNE

19 août 2023

PLAISANCE du GERS : édition 1954

IV° GP CYCLISTE POUR MICHEL GONZALEZ

008 (2)

Du public à Plaisance pour la victoire de Michel Gonzalez

- Disputé pour la première fois en circuit fermé dans la ville, le Grand Prix de la ville de Plaisance, organisé par l’US. Plaisance (section cycliste) fut malgré le mauvais temps une belle réussite. Trente-deux concurrents répondent présent à l’appel du speaker. Les meilleurs régionaux sont là : la belle équipe de Lourdes avec Rançon, Vasquez, Trouillet, Dubarry, l’équipe de l’UC Tarbaise, la brillante équipe des Girondins de Bordeaux avec les frères Rinco, Cadros et Gonzalez, les Lectourois Jacob et De Osties, etc … . L’UC Vicoise avec Solves, les Gondrinois Barorick et Macignoto.
- Dès le départ, la course est rapide, malgré le mauvais temps, rien ne ralentit l’allure de nos champions. Une première sélection s’effectue, certains jeunes ne pouvant soutenir le train rapide mené par les as. d’Agnolo (U.C Tarbaise) enlève la première prime. Par suite d’ennuis mécaniques on note les abandons de Rançon (Lourdes), de Osties (Lectoure). La lutte se poursuit ardente et semble se préciser entre les Lourdais, quelques éléments épars et les Girondins bien soudés autour des frères Rinco et Cadros. Quelques belles primes sont disputées avec acharnement. Le Lourdais Trouillet, fidèle à son arme favorite essaye à deux reprises de faire le trou, mais ne peut y parvenir. Le jeune Gonzalez vainqueur du dernier Bordeaux-Royan, malgré une crevaison, réussit à recoller le peloton après une belle chasse sur plusieurs tours. Dans le dernier quart d’heure la pluie cesse et le public se presse auprès de la ligne d’arrivée où un peloton de onze hommes disputent le sprint. Le jeune Gonzalez enlève de deux longueurs sur Vasquez.  
Voici le classement : 1° Gonzalez (Girondins de Bordeaux) sur cycles Royal-Fabric. 2 Vasquez (Lourdes). 3 Pierre Rinco (Girondins de Bordeaux). 4 Jacob (Lectoure). 5 Jean Rinco (Girondins de Bordeaux). 6 Batan (U.C Tarbes). 7 Garros (A.S Bordeaux). 8 Trouillet (Lourdes). 9 Toulouse (Saint-Gaudens). 10 Merino (Girondins de Bordeaux). 11 Macignotto (U.C Gondrin). 12 Solves (U.C Vicoise). 13 Lasserre (Auch).
Mr Defès, d’Eauze, fut un speaker excellent et sut, malgré le temps qui lui rendait la tâche difficile, collecter un chiffre important de primes. Qu’il en soit félicité ainsi que la charmante Préchacaise qui remporta le championnat des primes. Après trois années de tâtonnements, le Grand Prix Cycliste de Plaisance semble, de l’avis unanime, avoir trouvé la bonne formule. Il doit continuer en s’améliorant pour peu qu’on l’aide pour le bon renom de nos fêtes de la bonne ville de Plaisance.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - PLAISANCE 1954 © PATRICK GONZALEZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne et en Aquitaine

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15 août 2023

DIDIER VIRVALEIX (saison 1993-1994)

RETOUR CHEZ LES AMATEURS ET AU CLUB DE L’US. MONTAUBAN

1993 cHEZ gARCY

- Après une fin de saison agitée, voilà que 1993 se présente avec une réforme du cyclisme amateur qui hérite d’une nouvelle réglementation. Dans le comité Midi-Pyrénées, le Tarbes Cycliste et l’US Montauban se prennent en main et vont de l’avant en relevant le défi de faire le choix sur cette "division élite", qui permet aux coureurs de participer aux épreuves nationales, notamment les rendez-vous obligés de la Coupe Mavic. (Revoir la saison 1992 de Didier sur ce LIEN.)

1993 Javerlhac ter

Succès à la frairie de Javerlhac devant Lanxade

- Une aubaine pour Didier Virvaleix qui voit une petite consolation au travers de cette création de nouvelles troupes d’élite. A 26 ans seulement, on peut parler encore d’avenir pour lui. D’ailleurs il retrouve son ancien camarade de club Christophe Lanxade, un autre Périgourdin avec qui il fera la course d’équipe.

1993 Jumilhac

Jumilhac le Grand avec le succès de Lanxade devant Virvaleix

- Situation du cyclisme dans la région : Alain Lavignac est président du comité de Dordogne. Bernard Paul devient président du Cyclo-Club Périgourdin. Elisabeth Chevanne-Brunel remporte le titre de championne du monde des juniors en Australie, alors que Daniel Baal est le nouveau président de la FFC qui met en place une nouvelle réforme avec des équipes nationales amateurs, comme on vient de voir à Montauban.

1993 Le Coux

Le Coux et le succès de Christophe Rinéro avec le soutien de Lanxade et Virvaleix

- La saison cycliste de Didier Virvaleix ce sont cinq victoires et une course d’équipe sans faille avec Christophe Lanxade avec qui il se lie d’amitié. L’équipe de Montauban livre un beau duel contre celle de Tarbes amenée par Laurent Roux et Laurent Mazeaud. Virvaleix se sent bien sous ses nouvelles couleurs, s’entraînant avec Lanxade qui gagne encore plus d’épreuves au cours de cette saison. Le peloton professionnel, Virvaleix y pense encore et l’envie est toujours présente, ayant le sentiment d’avoir perdu sa place non sur sa valeur, mais sur le contexte d’une situation compliquée. Toujours est-il qu’il pense encore avoir son mot à dire comme il a fait avec un début de saison tonitruant où il inscrit son nom à Cazères, Castelnau Montratier et Trémolat…

1993 Montauban

Prix Mammouth à Montauban, là où l'équipe a cédé face
aux Tarbais de Laurent Roux vainqueur

SAISON 1993 (US Montauban-palmarès connu) : (lieux de course et résultats communiqués) - seuls les noms des vainqueurs connus sont indiqués en caractères gras italiques)
- Ronde du Pays Basque, le 20 février - (1° Christophe Lanxade US. Montauban).
- Montauban Prix Mammouth le 20 mars - (1° Laurent Roux Tarbes Cyclisme).
- 1° Castelnau-Montratier le 7 mars.
- Bretenoux le 4 avril - (1° Vincent Guillout CRC Limoges).
- 1° Cazères le 8 avril.
- Paris-Barentin le 11 avril - (1° Emmanuel Mallet CM Aubervilliers).
- 1° Trémolat le 13 avril.

1993 TD DV plus combatif, L

Tour Dordogne avec entre autres Virvaleix le plus combatif, Laurent Roux meilleur jeune et 4°,
Peyramaure vainqueur du Tour, Laurent Mazeaud vainqueur de la dernière étape

- Le Coux le 17 avril (1° Christophe Rinéro - US Montauban).
- Championnat des Pyrénées à Vaour (1° Laurent Roux - Tarbes Cyclisme).
- Ronde de l’Armagnac le 24 avril (1° Christophe Rinéro - US Montauban).
- Boucles de Saint-Mont le 25 avril - (1° Laurent Mazeaud - Tarbes-Cyclisme).
- Tour du Tarn et Garonne du 11 au 13 juin - (1° Sylvain Briand - Côtes d’Armor).
- de la cinquième étape du Tour de Bigorre Bordères-Louron/Tarbes - (1° Christophe Dupouey - Tarbes Cyclisme).
- Tour de Dordogne du 15 au 18 juillet. Sacré le plus combatif - (1° Pascal Peyramaure - CA Mantes). 2° de l’étape Montpon-Ribérac – (1° Jean-Louis Conan - VS. Scaër).
- Sarlat le 7 juillet - (1° Sylvain Bolay AS Varennes-Vauzelle).
- 1° Javerlhac le 2 août.
- Jumilhac le Grand le 4 août - (1° Christophe Lanxade - US Montauban).
- Villamblard le 9 août - (1° Christophe Lanxade - US Montauban).

1993 Villamblard

Lanxade et Virvaleix 1° et 2° à Villamblard

- 10° Critérium des châteaux aux Milandes le 11 août (1° Denis Leproux - CA. Mantes).
- Dournazac le 28 août (1° Christophe Lanxade/US Montauban).
- 1° Douzillac le 29 août.
L’équipe de Max Garcy en 1993 aligne : Didier Virvaleix 26 ans, Gilles Sanders 28 ans, Jacques Bogdanski 21 ans, Christophe Lanxade 21 ans, Christophe Rinéro 19 ans, Patrick Bruet 30 ans, David Escudé 23 ans, Patrick Prégno 25 ans, Jean-Laurent Cazalens 21 ans, Fabrice Sanchez 23 ans, Rafal Wieczorek 21 ans et Marek Kalita 21 ans.

 - 1994 est la saison cycliste marquée par le passage du Tour de France en Dordogne. Cette deuxième saison chez le président Garcy sera la dernière et débutera bien à Cénac Saint-Julien où le club remporte les trois premières places du classement. Le reste de la saison sera marquée de trois succès et surtout par une belle forme pour Christophe Lanxade qui dominera de la tête et des épaules de nombreuses épreuves dont voici en images quelques uns des faits.

1994 Augignac

Seul devant au critérium d'Augignac

SAISON 1994 (US Montauban-palmarès connu) : (lieux de course et résultats communiqués) - seuls les noms des vainqueurs connus sont indiqués en caractères gras italiques)
- Cénac et Saint-Julien le 28 mars (1° Eric Frutoso/US Montauban) had trick.
- Trémolat le 5 avril (1° Ludovic Grechi/US. Montauban).
- 1° Saint-Pastour le 11 avril.
- Tour du Tarn et Garonne du 4 au 5 juin (1° Christophe Lanxade/US Montauban).
- Nocturne de Bergerac le 23 juillet (1° Philippe Mondory/CG Orléans).

1994 Augignac 2

Augignac là où il est complimenté par le speaker Jean-René Villechanoux

- 1° Périgueux-Faidherbe le 30 juillet.
- 1° Lacropte le 1° août.

1994 montpon ste foy

Montpon-Sainte-Foy lors du prix de l'amitié en 1994

1994 Lacropte 6

Et une de plus en 1994 à Lacropte

- Jumilhac le Grand le 3 août (1° Christophe Lanxade/US. Montauban).
- Villamblard le 8 août (1° Christophe Lanxade/US Montauban).
- Coursac le 14 août (1° Christophe Lanxade/US Montauban).
- Marsaneix le 5 septembre (1° Christophe Lanxade/US Montauban).

1994 Lacropte protocole

Circuit de la Fraise à Lacropte avec le maillot blanc de leader

1994 Reco Bergerac Px TDF

A Bergerac lors de la reconnaissance de l'étape du Tour de France 1994
Périgueux-Bergerac contre la montre et autour de nombreux acteurs locaux

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - DIDIER VIRVALEIX 11 © Bernard PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne (la fin de sa carrière cycliste de Didier sur ce lien)

12 août 2023

AXEL LAURENCE CHAMPION DU MONDE U.23

BON SANG NE SAURAIT MENTIR
SON P
ÈRE AVAIT GAGNÉ A PÉRIGUEUX EN 1998

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 - Une fois de plus le vieil adage "Bon sang ne saurait mentir" rentre dans la coutume cycliste. Si en ce samedi 12 août le Breton Axel Laurence est devenu champion du Monde des espoirs, rappelons que son père Franck Laurence avait gagné sous le maillot de Jean Floc’h, l’étape du Tour de Dordogne 1998 reliant Saint-Jory de Chalais à Périgueux. On le voit ici sur les boulevards du chef lieu de Dordogne, répondant aux questions de Serge SALLES l’organisateur de l’épreuve. Tour qui sera remporté pour la petite histoire pas Pascal Pofilet d’Etupes.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - LAURENCE AXEL © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

12 août 2023

RAZAC SUR L’ISLE (édition 1981)

FRANCIS DUBREUIL VAINQUEUR

1981 rAZAC

Francis Dubreuil à l'heure des récompenses

- Dans le cadre de la fête locale, une cinquantaine de concurrents ont pris le départ sous la férule du Cyclo-Club Périgourdin. Beau doublé des coureurs Cécépistes qui donné la classement suivant : 1. Francis Dubreuil (CC Périgourdin), 2. Daniel Delmon (CC Périgourdin), 3. Roger Doumenge (EC Foyenne), 4. Jean-Paul Séault (CC Périgourdin), 5. Christian Strugeon (Asptt Périgueux), 6. Patrice Dumas (Asptt Périgueux), 7. Claude Denis (CC Périgourdin), etc…

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - RAZAC 81 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

4 août 2023

BANQUET GUIDON BAYONNAIS 1960

LES CYCLISTES À TABLE

Bayonne dir

- Pour marquer agréablement la fin d’une année riche en victoires et en trophées, le Guidon Bayonnais a réaffirmé samedi soir une vieille tradition gastronomique en se réunissant autour des tables du café des Sports, rue Jacques Lafitte. Dirigeants, coureurs et amis du doyen des clubs cyclistes de la région se sont ainsi retrouvés dans une chaude ambiance autour du président Mr Labiaguère et du conseil d’administration. Si au cours des joyeuses agapes on a évoqué les brillants succès de l’été 1960, avec en exergue les exploits de deux chefs de file, Michel Gonzalez et Jacques Larran, on a aussi parlé de l’entraînement hivernal et de la préparation printanière pour la saison 1961. Elle se présente d’ailleurs fort bien pour le Guidon Bayonnais qui dans le sillage de ses champions, au palmarès élogieux, couve une véritable pépinière d’espoirs du vélo.

Bayonne 3

Bayonne 2

Nos photos : en haut, à la table d’honneur, autour de Mr Labiaguière on reconnait Mrs Savognac, Larran, Mr et Mme Fontanieu etc …
Au-dessous : Deux tables de coureurs avec Durdeyte, Michel Gonzalez, Duplé, Larran, Fontenas, Joseph Gonzalez, Latxague, Raynal, etc…

LE DAUPHIN
- Comme en 1959, le club de Mr Labiaguère termine second. Un départ laborieux lui a fait perdre beaucoup de terrain en début de saison et les efforts très méritoires mais un peu tardifs des Larran, Duplè, Grancher, Liet, J. Gonzalez, Duvigneau, Zuzalla, etc... n’ont pas été suffisants pour résorber totalement le retard considérable à la fin juillet.
Il faut également considérer que la plupart des victoires de Michel Gonzalez s’en doute le premier indépendant du Sud-Ouest, et de Biesa, dont le début de saison fût « fracassant », ne se sont pas inscrites dans le cadre du «challenge 1960».
Le Guidon Bayonnais peut donc lui aussi être satisfait d’une saison qui l’a vu glaner des victoires et trophées. D’ailleurs son équipe est jeune et prépare un avenir très prometteur.

Ainsi,  quoi qu’on en dise  le cyclisme Bayonnais se porte bien. Le challenge 1960 l’a prouvé, et s’il est un vœu que l’on puisse formuler à l’approche de l’automne, c’est bien les rugbymen d’Alfred Herrera soient aussi brillants cet hiver que les coureurs d’Alfred Suberchicot le furent cet été.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - BAYONNE 1960 © PATRICK GONZALEZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne et en Aquitaine

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1 août 2023

UN 8 JUILLET EN DORDOGNE (TDF)

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Quentin Pacher retrouve le Périgord et le Périgord son Bergeracois

27° PASSAGE DU TOUR DE FRANCE

- C’est le Périgord vert qui a profité du 27° passage du Tour de France. De la Roche Chalais à Abjat via Mialet, ce sont trois coureurs qui ont marqué cette journée dont voici le film et où l’on retiendra la chute de Mark Cavendish à la Chapelle Verlaine. Revoir tous les passages sur ce LIEN.

Libourne bis

Départ de Libourne

Tim Declercq lance l’échappée !

Turgis, declercq, delaplace échappés

Sur les routes de Dordogne l'échappée du jour avec Turgis, Declercq et Delaplace

- Il y a toujours 172 coureurs dans le peloton au départ de Libourne. Et si les volontaires ne manquent pas pour prendre l’échappée, le peloton réagit à toutes les tentatives jusqu’au kilomètre 22, où un trio se forme à l’avant à l’initiative de Tim Declercq (Soudal-Quick Step), immédiatement suivi par Anthony Turgis (Total Energies) puis à retardement par Anthony Delaplace (Arkea-Samsic). La composition du groupe satisfait les principales équipes intéressées par le bouquet du jour, ce qui les autorise à creuser rapidement un écart de 3’20’’ (km 37), qui atteint ensuite 5’15’’ à l’approche du sprint intermédiaire de Tocane-Saint-Apre (km 79).

La Roche Chalais 22

Le peloton dans la traversée de La Roche Chalais

Peiro rencontre Prud'homme à La Roche CHALAIS

La rencontre de Germinal Peiro et des élus avec Christian Prud'homme

sAINT6aULAYE

Saint-Aulaye n'a pas oublié Jacques Vivier

MVDP tente de surprendre les Jumbo-Visma

Bourdeilles

La caravane dans Bourdeilles

- Un rapprochement se produit immédiatement après cette première échéance, puisque Mathieu Van der Poel provoque un mouvement de contre-attaque qui emmène une vingtaine de coureurs, dont les sprinteurs qui s’étaient illustrés sur le sprint intermédiaire (Philipsen, Coquard, Girmay, Cavendish, Meeus, etc...). Très temporairement piégés, les coureurs de Jumbo-Visma réagissent et ramènent le peloton sur le groupe des intercalés après une poignée de kilomètres. Après cet épisode, les trois hommes de tête rentrent dans les 100 derniers kilomètres avec une marge de 4 minutes appelée à fondre : les ambitions des Alpecin-Deceuninck en particulier sont nettes.

Brantôme

Brantôme attend les coureurs

Lidl-Trek met la pression

Delage sur le tour

Un visiteur sur le Tour : Mickaël Delage

- Les équipiers de Lidl-Trek sont pourtant les premiers à entrer dans le vif du sujet en durcissant la course avant d’aborder la côte de Champs-Romain (km 130,4). Trente kilomètres plus loin, l’avantage des échappés n’est plus que de deux minutes. Mais entre temps, au km 136, une chute dans le peloton met à terre Mark Cavendish, qui termine sa carrière sur le Tour de France blessé à l’épaule alors qu’il chassait une 35e victoire d’étape record. Le jeu classique de la poursuite est perturbé à 36 km de l’arrivée par une contre-attaque de Kasper Asgreen, qui roule intercalé entre le trio de tête et le peloton pendant 14 kilomètres. Le trio explose ensuite dans la côte de Masmont, où Anthony Turgis attaque en solitaire à 17 km du but, pendant que le peloton s’est rapproché à 40’’.

Périgord

Chute de S.Yates et Landa

Lisle bis

Quinsac

Champs-Romain

Champs Romain attend le meilleur grimpeur

 - Le coureur de Total Energies s’accroche jusqu’au 8 derniers kilomètres, où il est avalé par le peloton qui se prépare à une confrontation au sprint dont ont été exclus quelques éléments comme Jordi Meeus et Fabio Jakobsen. A 6 km du but, c’est une chute qui ralentit notamment Simon Yates et Mikel Landa, et contraint à l’abandon Steff Cras, 12e du général. Pendant ce temps, la bataille finale est prise en main par les Lidl-Trek, qui mettent parfaitement sur orbite leur sprinteur Mads Pedersen, solide jusqu’au bout pour résister à la puissance de Jasper Philipsen et de Wout Van Aert.

cavendish chute à la Chapelle Verlaine

Chute de Mark Cavendish à la Chapelle Verlaine

Victoire de Pédersen à Limoges

Victoire de Mads Pedersen à Limoges

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – TDF 2023 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

29 juillet 2023

DIDIER VIRVALEIX (saison 1992)

UNE SAISON GALÈRE

 RETOUR SUR LE FEUILLETON DE L’HIVER

1992 eUROTEL 88

 - Pour Didier cette saison 1992 n’a pas été un long fleuve tranquille. Et pourtant, il a continué à s’entraîner comme un damné sur nos routes de Dordogne et par tous les temps, de façon à être opérationnel dès qu’il aurait une proposition d’équipe. Dans ce contexte on a entendu beaucoup de choses, d’autant plus que Virvaleix n’était pas le seul à se trouver dans une voie de garage qui aurait pu l’amener jusqu’à l’ANPE. On a certes entendu beaucoup de bruits sur son sujet mais il est utile de préciser que son éventuelle adhésion au sein de "Chazal Vanille et Mûre" ne reste qu’une rumeur médiatique. Et pour connaître le long chemin de croix de janvier et de février de notre coureur, relisons les circonstances ci-dessous. Lire sa saison 1991 sur ce LIEN.

1992 eurotel

La nouvelle formation Eurotel-Samro avec Virvaleix comme chef de file

LE CHEMIN DE CROIX DE DIDIER

- En quelques mois, Didier Virvaleix a mûri. Sur les rives de la Dordogne qui l’ont vu grandir, le petit gringalet timide, perdu au milieu des Belges flamands, Hollandais, Allemands et Danois d’Histor Sigma au départ du Tour à Lyon en juillet dernier, s’est forgé un caractère. Son premier Tour de France l’a doté d’une étonnante assurance. Physiquement tout d’abord puisqu’il s’est aperçu qu’il pouvait récupérer sur une course de trois semaines mais surtout mentalement. "J’ai couru pendant quatre jours avec une sciatique. Je pédalais sur une jambe mais j’ai tenu. : je voulais voir les Champs Elysées" raconte t-il posément.
- Les Champs Elysées il les a vus. Et comme tous les bleus un grand frisson lui a parcouru le dos quand il a déboulé à fond sur la plus belle avenue du monde. "Ça allait vite, très vite, et quand j’ai vu tout ce monde, j’ai voulu me montrer. J’ai roulé devant avec Bugno et les autres" se souvient-il encore, assis sur les bords de la Dordogne à Bergerac où il passe la plupart de son temps libre.
- Malgré son petit gabarit (1,73 m pour 63 kg), le Périgourdin a suscité le respect dans le peloton du Tour. Les 23 et 24 juillet l’ont fait sortir de l’anonymat. Trente cinquième au sommet de l’Alpe d’Huez, il termine 9° le lendemain à Morzine. Il devient l’égal des Fignon, Delgado, Indurain et Bugno qui terminent dans le même temps que lui.
- Didier Virvaleix vit son heure de gloire loin de Périgueux, sa ville natale. Les Buckler de Jean Raas lui font les yeux doux. Les Hollandais aimeraient bien un autre grimpeur pour accompagner Stéven Rooks. "Mais juste après le Tour, je me suis fatigué sur les critériums et les autres résultats n’ont pas confirmé. En plus j’ai chopé une rhino que j’ai trainée de longues semaines"poursuit-il en baissant ses yeux gris.
- Copain de Vincent Lavenu, nouveau directeur sportif de "Chazal-Vanille et Mûre", le quatrième groupe cycliste français après Castorama, Z et RMO, Virvaleix hésite. Les propositions sont alléchantes, mais il faut donner une réponse rapidement. Trop rapidement, il préfère ne pas se précipiter. Un mirage s’évanouit.
- Puis c’est au tour de Cyrille Guimard de le contacter. Mais finalement chez Castorama, il y a déjà tout ce qu’il faut ! Et voilà le petit Périgourdin en rade. Comme un de ces sales coups de fringale qui vous prennent en pleine ascension d’un col.
- C’est l’hiver et l’ombre de l’ANPE se fait de plus en plus pressant sur ses frêles épaules. C’est l’inévitable gamberge. Mais Didier s’accroche. Son nouveau mental l’aide encore. "J’ai continué à m’entraîner. Sous la pluie dans le vent. Ce n’est pas toujours évident, mais quand on est dans sa situation, on aurait presque envie d’aller à l’usine. C’est peut-être bête à dire, mais c’est comme ça", commente t-il. Il pense à ses copains, comme Abadie, restés sans emploi.
- Et un beau jour, la sonnerie du téléphone retentit à Troche, chez Valérie, la copine de Didier. Au bout du fil Yvan Raphanel, commanditaire de la cinquième équipe française, Eurotel-Samro. "A l’époque on ne savait pas si on démarrait avec des capitaux belges ou français. Mais j’étais déjà pressenti pour être leader de l’équipe" poursuit Virvaleix.
- Le ciel s’éclaircit enfin au-dessus de la Dordogne. Pas pour longtemps. On frôle une nouvelle fois le crash en plein décollage : les diplômes du directeur sportif belge Didier Paindaveine, ne sont pas reconnus en France. La Fédération met à son tour des bâtons dans les roues, Yvan Raphanel rappelle Didier : "l’équipe est née, mais elle est déjà morte". La poisse colle au cuissard de Virvaleix.
- En fait tout s’arrange après un coup de gueule de Marc Madiot, le porte parole du peloton français. Laurent Fignon fait également pression. Madiot, parti courir pour l’équipe allemande Télékom et Fignon émigré en Italie (Gatorade) n’oublient pas leurs petits copains abandonnés. Ils ont finalement gain de cause.
- On est à la mi-février. La belle aventure peut enfin commencer. Avec sept néo-pros et Didier Virvaleix 419° au classement mondial, comme leader. Eurotel va rejoindre le peloton en marche. Mais après toutes ces péripéties, Virvaleix assure qu’il n’a jamais été aussi motivé. "On va entendre parler de nous, vous verrez" lance t-il d’un ton sûr et décidé.
- Eurotel-Samro ne figure évidemment pas dans les vingt premières équipes pros sur le plan mondial. Les portes du Tour de France lui seront dont closes. "c’est dommage, car j’aurai bien aimé confirmer. Mais il y a eu un premier miracle, alors pourquoi pas un second ?" lance Virvaleix. Le cas de Ronan Pensec, qui avait pigé l’année dernière sur le Tour sous les couleurs d’Amaya n’est pas passé inaperçu.

1992 Tour du Haut Var Première échappée avec Virvaleix qui amène Andy Bishop et Michel Vermote

Tour du Haut-Var, première échappée avec Didier Virvaleix sous le maillot Eurotel

 1992 AVEC EUROTEL-SAMRO

- Yvan Raphanel, né le 22 août 1944 à Riom (Puy de Dôme), décide de s'investir dans le cyclisme, étant né dans une famille pratiquant le cyclisme. Annoncée dès la fin de l'année 1991, l'équipe est sponsorisée par la société d'Yvan Raphanel, Eurotel, qui fabrique du matériel inox et l'installation de cuisines pour les collectivités. L'équipe Eurotel-Samro naît au début de la saison 1992. Elle est basée en France et est dirigée par Didier Paindavaine, qui vient de quitter l'équipe cycliste Mosoca Eurotel, au poste de directeur sportif. Elle possède cinq coureurs qui étaient déjà professionnels l'année précédente, mais aucun vrai leader. Elle permet à un certain nombre de jeunes coureurs de débuter, dont Franck Morelle, champion de France amateur en 1990. Elle débute au Tour du Haut Var en 1992 avec 10 coureurs. Pendant la saison, elle obtient peu de résultats. L'équipe participe d'ailleurs à la Coupe de France, Herve Henriet 3e du grand prix de Denain, puis aux 4 Jours de Dunkerque, ou à la Route du Sud, invité à Paris Roubaix par Albert Bouvet mais cette épreuve étant redoutable elle refuse sa sélection ainsi qu au Critérium du Dauphiné libéré faute de pouvoir aligner 8 coureurs ayant de l expérience suffisante. Les coureurs de l'équipe passent rapidement pour les "smicards du peloton" comme l'explique le Belge Claude Rudelopt au Soir en 1992. Au championnat de Belgique, il est accompagné d'un mécanicien et d'un soigneur pour deux coureurs, ce qui traduit le manque criant de moyens de la petite formation. L'équipe voit un de ses coureurs sélectionné au Championnat du monde : Akira Asada. L’entreprise n ayant pu trouver un vrai partenaire cherche, dans un premier temps, un partenaire financier pour pouvoir grandir et payer convenablement ces coureurs. À la fin de la saison, l'équipe disparaît faute de finances, après avoir renoncé à chercher un partenaire secondaire. Elle n'a en effet pas pu payer une partie des salaires, ce qui a provoqué le départ de Didier Paindavaine, qui devait amener un budget et n'a jamais pu respecter son engagement dans une période de crise financière, et son remplacement par Patrick Valcke, celui-ci n'ayant pas pu trouver des partenaires malgré ses connaissances du milieu. Une partie de l'équipe fusionne avec l'équipe russe Russ-Baikal.

1992 Cholet Pays de Loire avec Eurotel séance d'autographes

Séance d'autographes au départ de Cholet Pays de Loire

LE PARI D’YVAN RAPHANEL

- "Je ne suis pas Bernard Tapie" Yvan Raphanel, PDG d’Eurotel, une marque de cuisines pour l’hôtellerie, n’est pas débarqué dans le monde du cyclisme par hasard. Encore moins avec une malette bourrée de gros billets. A 48 ans, ce chef d’entreprise parisien, originaire de Riom, dans le Puy de Dôme, est un amoureux fou du vélo. Comme l’étaient avant lui son père et ses cousins.
- Contrairement à Tapie, Raphanel a misé d’emblée sur la jeunesse. "Quand l’année dernière, j’ai commencé à parler de monter une équipe pro, tout le monde m’a ri au nez. Si t’as pas 20 millions de francs, ce n’est pas la peine, m’a-t-on lancé" raconte t-il. Et pourtant aujourd’hui, même s’il y a un léger retard à l’allumage, Eurotel est là. Aidé par Samro, le premier fabricant Européen de remorques installé en Vendée.
- Evidemment, une équipe composée de sept néo-pros (soit autant que dans toutes les autres équipes françaises réunies) peut prêter à sourire. D’autant qu’Yvan Raphanel a même réservé une place à son gendre, Gilles Bénichon, un bleu de 30 ans, à qui il offre un beau cadeau !
- Les mauvaises langues iront même assimiler Eurotel-Samro à une de ces fameuses formations de deuxième division dont les coureurs ne veulent pas entendre parler. C’est sur qu’il ne faut pas s’attendre à des miracles cette saison, prédit lucidement le patron de l’équipe. "Nous voulons avant tout jouer un rôle de formateur. Et si nous révélons un ou deux coureurs par saison pour de plus grandes équipes, notre pari sera gagné."
- Avec un budget de 4,5 MF (évidemment l’un des plus petits du peloton) pour sa première saison, Yvan Raphanel est persuadé qu’il opte pour la bonne solution. D’ailleurs, il s’est engagé pour dix ans. "Dès notre première sortie, sur le Het Volk, la présence de Didier Virvaleix dans le groupe de tête a rabaissé le caquet de certains. Nous avons prouvé que nous n’étions pas là pour faire de la figuration" se réjouit le commanditaire.
- Dès la saison prochaine, le budget d’Eurotel-Samro devrait atteindre 8 MF. "Cette somme que je ne devrais pas avoir de mal à trouver, servira à engager un coureur plus expérimenté",annonce Yvan Raphanel. Pour 1992, il n’est surtout pas question de mettre de la pression sur l’équipe. "Le Het Volk l’a démontré. Sans pression, les coureurs surtout inexpérimentés, peuvent s’exprimer totalement. Maintenant, je leur ai fourni des équipements, de belles voitures, un directeur sportif. A eux de pédaler".

1992 Getxo bis

Au départ d'une épreuve à Getxo en Espagne

- La confiance placée par le PDG d’Eurotel dans cette bande de néophytes n’a pas tardé à porter ses fruits. Que ce soit au Tour du Haut-Var ou au Het Volk, les Eurotel se sont montrés aux avants postes. Dès leur prochaine sortie, dimanche prochain au Grand Prix de Cholet, ils devraient confirmer. Avant d’exploser sur le Midi Libre ou le Dauphiné Libéré leurs deux grands rendez-vous de cette saison baptismale.
- La saison 1992 de Didier fut une saison calme. Privée de Tour de France, la formation a rapidement démontré ses limites dans le concert du milieu pro. On s’est cantoné alors aux épreuves de la Coupe de France où le coureur de Boulazac a obtenu quelques places… pour quitter le milieu le 6 août lors du Bol d'Or où il s'était illustré la saison passée.

1992 Eurotel DV

SAISON 1992 (pros Eurotel Bio-Technica Samro-palmarès connu) : (lieux de course et résultats communiqués) - seuls les noms des vainqueurs connus sont indiqués en caractères gras italiques)
68° Tour du Haut-Var le 22 février (1° Gérard Rue Fra/Castorama).
58° Omloop Het Volk le 29 février (1° Johan Capiot Bel/TVM Sanyo).
32° Cholet-Pays de Loire le 22 mars. (1° Laurent Desbiens Fra/Collstrop Garden Wood).
Critérium International du 28 au 29 mars (1° Jean-François Bernard Fra/Banesto).
10° classement général Tour du Vaucluse (31 mars au 5 avril) 1° Robert Forest Fra/Chazal Vanille et Mûre).
59° Circuit de la Sarthe du 8 au 11 avril (Jean-François Bernard Fra/Banesto).
56° Paris-Camembert le 21 avril (1° Patrice Esnault/Chazal).
14° Trophée des grimpeurs le 3 mai. (1° Marc Madiot Fra/Telekom Merckx).
37° Classique des Alpes le 23 mai (1° Gilles Delion Sui/Helvetia).
13° Classement général Tour d’Armorique du 26 au 28 mai (1° Peter Leclercq Bel/Lotto Mavic), 3° de la deuxième étape Saint-Nazaire-Lanester (1° Jean-Claude Colotti/Fra/Z Lemond), 11° de la 3° étape Lanester-Quimperlé (1° Jean-Cyril Robin Fra/Castorama).
Bergerac le 8 juin (1° Laurent Pilon Fra/MG Boys).
10° Bol d’Or des Monédières le 6 août (1° Richard Virenque/RMO).

Composition de l’équipe Eurotel
Didier Paindaveine (directeur sportif), Didier Virvaleix Fra 25 ans (ex-Histor), René Foucachon Fra 26 ans (ex-Mosoca), Michel Stasse Bel. 24 ans (ex La William), Nicolas Coudray Suisse 24 ans néo-pro, Claude Rudelopt Bel 22 ans néo-pro, Hervé Henriet Fra 28 ans néo-pro, Franck Morelle Fra 27 ans, néo-pro, Gilles Bénichon Fra 30 ans néo-pro, Michel Lallouet Fra 27 ans néo-pro, Marc Frèze Fra 26 ans néo-pro.

La Fin d’Eurotel : Dès la fin de l’été les coureurs n’ont plus perçu leur salaire. Cette situation entraîna des désistements des coursiers dans les épreuves. Une démobilisation généra des actions en justice où Eurotel était invité à comparaitre. Les tribunaux des Prud’hommes ont mis de même leur nez dans cette affaire. S’en était fini pour l’équipe qui disparu totalement et qui laissera tous ses sportifs sur le carreau. Ceux-ci empêtrés avec une justice lente, ne pourront même pas profiter des transferts saisonniers et quitteront la scène cycliste définitivement ou se retrouveront chez les amateurs.

1992 Bergerac Pillon vainqueur devant Rous et DV en retrait

A Bergerac avec Pilon vainqueur, en retrait Virvaleix 3°

L’APRÈS EUROTEL

- 1992 constituait la onzième saison cycliste de Virvaleix, mais aussi la quatrième et dernière dans les rangs des professionnels. Comment un coureur de sa trempe a pu terminer ainsi ? Dans les chaumières Périgourdines on a beaucoup parlé de ça à cette époque. Et surtout on n’a jamais comprit pourquoi ce coureur méritant a été laissé tomber comme une chaussette par les sponsors et le monde professionnel. Un monde professionnel où règne la loi de la jungle, un monde sans partage, un monde sans cœur, sans considération. Dans ces circonstances graves, il est bon de se mémorer le long chemin parcouru et de se demander pourquoi Histor-Sigma qui voulait régenter le milieu n’a pas non seulement tenu ses promesses, mais a laissé tomber ses coureurs sans s’occuper à les reclasser. Puis Eurotel est venu et là encore à coups de promesses, on a rapidement constaté que celles-ci n’étaient qu’un mirage, une illusion, un feu de paille. Et pourtant notre Virvaleix n’était pas un simple porteur d’eau ! C’était un coureur courageux, robuste, dur au mal, grimpeur infatigable, sachant souffrir, au petit gabarit parfois effacé mais très efficace. Autant d’adjectifs pour lesquels on n’a pas tenu de cas. Quel gachis ! Quel dommage ! Triste de constater qu’une carrière tient à peu de choses et que le milieu cycliste a un grand besoin, celui de l’humaniser.
- On connait la suite avec un arrêt de la compétition dès le mois d’août, des salaires qui ne seront plus payés, puis le long chemin de croix devant les tribunaux pour obtenir son dû. La suite sera un retour précipité chez les amateurs, que nous verrons sur la prochaine publication.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - DIDIER VIRVALEIX 10 © Bernard PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne (1993 et 1994 son retour chez les amateurs sur ce lien)

 

27 juillet 2023

SAINT-MÉDARD DE MUSSIDAN (édition 1969)

LE BOUQUET POUR PHILIPPE DÉCIMA

1969 sAINT6m2DARD DE mUSSIDAN dECIMA

Décima de Sainte-Foy après sa victoire avec
Demouret et Querouilh de Mussidan 2° et 3°

- Classement : 1. Decima (EC Foyenne), 2. Demouret (Mussidan), 3. Queyrouilh (Mussidan), 4. Pouget (Montpon), 5. Gagnadour (Libourne), 6. Pradeyrol (Brive), 7. Zoccola (Lalinde), 8. Chassaing (Chalais), 9. Marchand (Lalinde), 10. Aled (CC Marmande), etc…

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - ST.MÉDARD DE  MUSSIDAN 1969 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

22 juillet 2023

BRESSUIRE 1959

LE CIRCUIT DU BOCAGE BRESSUIRAIS A GONZALEZ

Image2

L'intervieuw de Michel Gonzalez

Bressuire. - On ne peut dire que cette 20ème édition du Circuit du bocage, organisé par le V.C Bressuirais aura soulevé l’enthousiasme des foules. Certes les engagés de marque ne manquaient pas ! On pouvait en compter de toutes les régions de l’Ouest et du Sud-Ouest de la France, mais justement, la force des adversaires en présence interdisait pratiquement toutes échappées digne de ce nom et c’est au sprint que le valeureux Hendayais triomphait de ses concurrents à l’arrivée.
Le film de la course
Le départ, donné à 13h 35, libère 25 hommes, les seuls forfaits enregistrés étant ceux de Robin (Bressuire), Perdreau (Châtellerault), Sausseau (Saint-Florent) et Mesnard (Angoulême). Lent dès le coup de départ du starter, le train restera lent pendant la majeure partie de la course. Ainsi que nous le disions samedi, trop d’hommes d’égale valeur composaient le peloton pour que l’on assiste à d’intéressantes attaques. A Argenton-Château, le peloton au grand complet est pointé dans le temps normal avec Billiers (Saint-Florent) et Malard (Rennes) comme leader. Puis à Saint-Aubin-de-Baubigné ce seront Vivensang (Hendaye) et Faulcon (Châtellerault) qui assureront le commandement de la troupe. A partir de ce moment, un homme animera la course, imprimant un rythme vif et soutenu à la pointe du combat contrôlant tous les démarrages, il se mettra en vedette pendant près de 80 kilomètres pour sombrer ensuite et abandonner, victime de ses généreux efforts. On le pointera en tête du peloton à Rorthais où il essaie de s’enfuir, appuyé par Soufflet (Rennes). Rejoint à la Faye, il reprendra le tête à Bressuire, la conservant à Courlay, mais « craquant » ensuite, victime d’une défaillance. Lors du passage à Saint-André-sur-Sèvre, à vingt-deux kilomètres de l’arrivée Beau de Pons (Charente-Maritime) mène devant un peloton compact qui ne se désunira qu’à la sortie de la forêt.
Berthelin attaque mais en vain
A la sortie de la Forêt, Berthelin sort en force du peloton et lance une virulente attaque. Prenant rapidement 200 mètres à un groupe de coureurs amorphes, il réussit à tenir cette avance pendant une dizaine de kilomètres, mais attaqué par des concurrents soudain agressifs, il sera absorbé aux environs de Clazay et, dès lors, il apparait que nous allons assister à une arrivée au sprint, sprint massif puisque comprenant la majeure partie de tous les participants. Effectivement, 13 hommes se présenteronT à l’arrivée où Gonzalez plus frais que tous ses camarades gagnera indiscutablement au sprint devant le Rennais De Cortés.
Le classement
1° Michel Gonzalez (V.C Hendaye), les 160 kilomètres en 4h 10mn . 2 De Cortés (VC Rennes). 3 Bayle (Pédale Saint-Florent). 4 Gabard (VC Chatelleraudt). 5 Jousset (Pédale Saumuroise). 6 Berthelin (VC Rennes). 7 Courson (UC Tours-Nord). 8 Girard (Saint-Florent). 9 Magnan (UV Poitiers). 10 Vivensang (VC Hendaye). 11 Beau (Pons). 12 Nivay (Civray). 13 Currit (UV Poitiers) tous même temps que Gonzalez.14 Ferchaud (VC Thouars) 4h 11mn. 15 Nauleau (Poitiers). 16 Faulcon (V.C Châtelleraut). 17 Malard (V.C Rennes). 18 Coutant (V.C Parthenay). 19 Guéry (Poitiers). 20 Franchineau (Parthenay). 21 Chevalier (Les Sables-d’Olonne) en 4h 13mn.
La coupe offerte au club le mieux placé, et qui est remportée par le VC Rennais, qui classait deux hommes parmi les premiers, remplaçant ainsi le club de Saint-denis-de-l’Hôtel qui l’avait remportée l’an passé. 

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - BRESSUIRE 1959 © PATRICK GONZALEZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne et en Aquitaine

18 juillet 2023

MUSSIDAN (édition 1969)

LE PRIX DES CADETS A SOMMACAL (US Talence)

1969 mUSSIDAN AVEC sOMMACAL

Sommacal félicité par le speaker Cuménal avec à ses côtés 
Guy et Prat de Mussidan

Classement : 1. Sommacal (US Talence), 2. Nardi (US Talence), 3. Bouchard (Ribérac), 4. Conan (Sarlat), 5. Deffreix (Sainte-Foy), 6. De Carvalho (Tulle), 7. Chinouilh (Lalinde), 8. Guy (Mussidan), 9. Prat (Mussidan), 10. Dusseau Bergerac), 11. Ducloux (Mimizan) etc…

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - CADETS MUSSIDAN 1969 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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