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RETRO VELO DORDOGNE

11 juillet 2021

1996 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (28° semaine de la saison)

IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

11 au 17 juillet 1996

Delalande

- Les courses estivales battent leur plein et Jean-Marie Ballereau (UV Limousine) ouvre le bal à La Souterraine en gagnant devant Champeymont (Felletin) et Laine (Boussac).
- Succès régionaux pour Henri Galy (Le Bouscat) à Saint-Paul les Dax, Marek Stolarek (Bon Encontre) à Mauléon Soule, Jérôme Sanson (Créon) à Saint-André de Cubzac.
- Le Tour de la Dordogne disputé du 11 au 14 juillet a vu un festival celui de Frédéric Delalande (US Nantes) - notre cliché en médaillon - qui remporte les deux premières étapes et termine en vainqueur devant Destang (Montauban) et Moncoutié (Blagnac). Notons les autres succès d’étapes avec Jenner (Montauban) à Saint-Astier, celui de Destang (Montauban) à Mensignac lors du chrono et de Peyencet (CRCL) à Ribérac. (notre photo ci-dessous Jenner et Destang)

TD 96

- La 8° nocturne de l’office du Tourisme de Meymac est gagnée par Christian Magimel. Le coureur du CRCL s’impose devant le duo Felletinois amené par Champeymont et Douhet 3°.
- A Rodez le Grand Prix de la ville revient à David Escudé qui bat Cazalens (Albi) et Camillo (Auch-Lectoure).
- C’est Yves Beau (Châteauroux) qui accroche son nom au palmarès du prix de la Municipalité de Sainte-Foy la Grande. Couru le 15 juillet, le Castelroussin a battu Saumon et Ianotto tous deux du Guidon Saint-Martinois.
- On a couru pas mal en cette mi-juillet. Des victoires avec Pierrick Fedrigo (CC Marmande) à Agen, Philippe Supersac (Oloron) à Salies de Béarn, Krajewski (Bon Encontre) à Morcenx, Loïc Larquié (VC Montois) à Saint-Martin de Seignanx, Bruno Mazetta (Créteil) au Porge, Jean-Pierre Bélotti (Bon Encontre) à Fumel, Patrick Friou (FSSH) aux Touches de Périgny, Pascal Gestraud (UALR) à La Rochefoucauld, Viboud (EC Lac Vert) au canton de Lalbenque.

ÉCHOS DE DORDOGNE

1996 Gour de l'Arche

Jean-Paul Truffy à gauche vainqueur au Gour de l'Arche, puis Gaboriaud et Miclaël Estève

- Gour de l’Arche (Vélo loisirs par Pédale Faidherbe) : 1. Jean-Paul Truffy (Pédale Faidherbe), 2. JC Bocquier (Ribérac), 3. Melchior (Mussidan), 4. Gaboriaud (Bègles), 5. M. Estève (Faidherbe), 6. Grade (Bergerac), 7. Blancheton (Bergerac), 8. Desmaisons (Cyclisme 24), 9. Savy (Asptt Périgueux), 10. Dutertre (CC Périgueux), etc…

1996 Périgueux 100 tours

Les 100 tours des boulevards entre régionaux à Périgueux

- Périgueux (les 100 tours en SR par CC Périgueux) : 1. Jean-Luc Besse (Périgueux AC),  2. Roy (Périgueux), 3. Dubost (St.Astier), 4. Bodin (Lalinde), 5. Blangeois (Pellegrue), 6. Begout (Asptt Périgueux), 7. Chabreyrou (St.Astier), 8. Arretche JC (Cyclisme 24), 9. Carreau (Faidherbe), 10. Marcos (CC. Périgueux), etc…

1996 Saint-Astier cadets

Maillot jaune et rouge Jean Mespoulède vainqueur à Saint-Astier en cadets

- Saint-Astier (prix cadets du 14 juillet par JS Astérienne) : 1. Jean Mespoulède (Asptt Px), 2. Caillaud (CC Périgueux), 3. Guionie (St.Astier), 4. Sybiac (Faidherbe), 5. TRimoulet (St. Astier), etc…

1996 Saint-Astier minimes

Mickaël Lamiraud vainqueur en minimes à Saint-Astier

- Saint-Astier (prix minimes du 14 juillet par JS Astérienne) : 1. Mickaël Lamiraud (Ribérac), 2. Courbalay (St.Astier), 3. Carreau (Faidherbe), 4. Lance (Bouscat), 5. Ménart (TCFPB), etc…
- Mussidan (nocturne des champions par RC Mussidan) : 1. André Pozak (Châteauroux), 2. F.Lajo (Bouscat), 3. Guerry (St.Jean de Monts), 4. Beau (Châteauroux), 5. Bouquet (Langon), 6. Bonck (Espagne), 7. T.Lamy (UC Berry), 8. Escoubet (Châteauroux), 9. Bodeau (Felletin), 10. Hourdebaigt (Salies), etc…

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1996/semaine 28 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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10 juillet 2021

12 Juillet 1964 - PORT DE COUZE : LA TRAGÉDIE DU TOUR DE FRANCE

Extraits de la presse locale du 13 juillet 1964

tdf 64

1964, Bergerac attend le passage du Tour de France alors
qu'un drame se déroule à Port de Couze 15 kms plus loin

- Port de Couze, lieu-dit à l’entrée Ouest de Lalinde a vécu une tragédie sur les bords de la route du Tour de France. Aujourd’hui, ce sera le cinquantenaire de ce drame et c’est pour cette raison que "Dordogne Cycliste" vous fait revivre ces terribles heures vécues par des gens qui étaient venus voir simplement les coureurs de la grande boucle.
- Le Tour est repassé sur ces lieux en 1973, en 1976, en 1987 et en 1994. Un dépôt de gerbe a été fait en 1994 pour le trentenaire lors du passage du Tour en Périgord durant trois jours. En 2004, lors des 40 ans de ce drame, d’autres personnes sont venues se recueillir ici (voir photos). Alors que le Tour fera escale à Bergerac d’ici quelques jours, il n’est pas interdit de penser qu’une cérémonie se déroule sur ces lieux.

″J’ai voulu retirer une fillette. J’ai pris son bras qui m’est resté dans la main. Il était sectionné raconte un témoin de la tragédie de Port de Couze

- Neuf morts dont trois enfants et treize blessés, tel est le bilan du terrible accident qui s’est produit samedi 12 juillet à Port de Couze (Dordogne) au 106° kilomètre de la 19° étape du Tour de France, Bordeaux-Brive. Un camion de ravitaillement de la gendarmerie après avoir manqué un virage, est entré dans la foule massée sur un pont enjambant le canal latéral de la Dordogne et a entraîné avec lui dans les eaux plusieurs dizaines de spectateurs.

1964 BERGERAC tdf 2

Les coureurs à Bergerac vont découvrir l'horreur du drame

- Rien ne permettait de prime abord de déceler la traitrise du tournant, juste avant le pont marquant l’entrée du village. Vers la fin de la matinée, une voiture de la caravane publicitaire avait déjà dérapé dans ce difficile virage en épingle à cheveu. Le service d’ordre avait fait évacuer tout un côté du pont, mais il n’était pas apparu de prendre une mesure identique en ce qui concerne le côté opposé, où les curieux s’étaient massés, les uns assis, les autres debout.

tdf Port de Couze

Les coureurs à l'arrêt observent du haut du pont le drame qui vient de se dérouler

- A 13h10 c’était le drame. Ce camion va trop vite, il va rater son virage, s’écria un témoin horrifié de la scène.

1964 Bergerac TDF 3

Notre photo : le camion citerne dans les eaux du canal (sud-ouest archive).

- Un camion de gendarmerie qui transportait du kérosène destiné à l’hélicoptère qui surveille la circulation tout au long du Tour de France, dévalait la route à toute allure… Quand le chauffeur commença à freiner il était déjà trop tard. Le lourd véhicule fit une embardée et fonça vers le parapet où s’étaient massés les curieux venus des villages voisins. Ceux qui se trouvaient au point d’impact furent littéralement broyés avant d’être précipités avec des dizaines d’autres dans le canal, où le camion termina sa trajectoire.
Des hurlements déchirants.
- Au premier rang des spectateurs se trouvait un mutilé, Monsieur Munoz, amputé des deux jambes qui fut tué net sans pouvoir faire un mouvement.
- Après le court moment de stupeur qui succéda à l’accident brutal, dont le déroulement ne demanda pas plus de quelques secondes, les hurlements déchirants des femmes et des enfants s’élevèrent de toutes parts. Dans le même temps, on assista au bouleversant spectacle d’une solidarité spontanée qui fit se précipiter tout habillés, dans l’eau du canal, des dizaines de spectateurs afin de porter secours aux victimes. L’un d’entre eux, Monsieur Rouchon venu tout exprès de Port de Couze depuis son domicile de Saint-Aigulin en Charente-Maritime, afin d’encourager Epaud, un coureur charentais raconte : J’ai plongé aussitôt. J’ai eu la chance de retirer le chauffeur du camion avant qu’il ne périsse noyé. Le malheureux, complètement hébété, ne cessait de répéter : ″ce n’est pas possible, ce n’est pas possible″.
- Simultanément, des scènes atroces se déroulaient près de la rive du canal sur lequel on pouvait voir flotter des lambeaux de vêtements arrachés et de chair.

Port de Couze hier et aujourd'hui

Port de Couze en 1964 - Port de Couze en 2004 lors du passage du Tour

Un petit corps décapité.
- La courageuse action des sauveteurs bénévoles fut déterminante. C’est ainsi que Monsieur Henri Péan, âgé de 52 ans, maçon-cimentier, ancien maître nageur parvint à ramener sur la berge deux corps sans vie avant de replonger une troisième fois pour repêcher une personne qui a pu être ramenée grâce à la respiration artificielle. Mais les secours s’organisèrent ensuite rapidement. Ce furent d’abord les pompiers de Lalinde qui arrivèrent sur les lieux, bientôt suivis par ceux de Bergerac et de Périgueux. Les hommes grenouilles prirent le relais des premiers sauveteurs pour fouiller les eaux du canal et en retirer les autres victimes.
- Sur un petit chemin longeant le canal en contrebas de la route nationale, un sauveteur retrouva la tête d’un enfant dont le petit corps décapité devait peu après être retiré de l’eau.

Où est ma maman.
- Parmi les scènes les plus atroces qui ont marqué cet accident, la plus émouvante est sans doute le désespoir d’une jeune fille de 18 ans. Mlle Claude Boisserie criant d’une voix entrecoupée de sanglots pour réclamer à tous les échos : Où est ma maman… où est ma maman… Elle était venue avec elle et avec son père, depuis Beaumont en Périgord où ils sont domiciliés. Mais Mme Léa Boisserie est morte. Son cadavre a été retiré du canal, de ce canal où la jeune Claude avait été aussi précipitée en même temps que sa mère, mais d’où un sauveteur avait pu la ramener indemne. Quant à M. Boisserie qui se trouvait un peu plus loin avec des amis, il a dû se borner à assister impuissant à ce drame.
- Monsieur Etienne demeurant à Périgueux a fait de l’accident le récit suivant : J’ai vu surgir le camion du tournant. Il roulait à très vive allure. Quand le chauffeur a commencé à freiner, il était déjà trop tard. Assis près de moi sur le parapet se trouvait un monsieur que je ne connaissais pas mais avec qui je parlais de la course. Dans une fraction de seconde il a disparu, projeté dans le canal par le camion fou qui m’a miraculeusement épargné. Sa dernière phrase a été : Vont-ils bientôt passer ? Puis ce fut le vide. M. Etienne est indemne.

1964 Bergerac TDF 4

Notre photo : les secours sur les bords du drame (sud-ouest archive).

Un bras sectionné.
- J’étais assis sur cette petite borne, entre M. Loiseau qui a été blessé et M. Munoz qui a été tué, raconte un autre témoin, M. Ernest Pralong. J’ai vu le camion foncer sur nous. J’ai repoussé une fillette au loin. Je me suis ensuite jeté à terre sur le côté dans un mouvement instinctif. J’ai voulu retirer une fillette, j’ai pris son bras, ce bras m’est resté dans les mains. Il était sectionné. Alors j’ai eu une défaillance. Le pont était dégagé, le service d’ordre avait fait évacuer toutes les personnes qui s’y trouvaient pour ne pas créer un étranglement. Les curieux s’étaient alors massés aux deux extrémités dans les tournants et c’est justement à une de ces extrémités que le camion a fauché les spectateurs.
- Tous les témoins du drame soulignent le courage de ceux qui du haut du pont plongèrent pour retirer du canal les personnes qui y étaient tombées. On cite le plus souvent le nom de M. Pierre Vergne, qui en retira plusieurs et retira la petite voiture d’infirme de M. Munoz.

carrefour aménagé de Port de Couze

Passage du Tour de France 30 ans après sur le carrefour aménagé

Que suis-je venu faire ici.
- Une dizaine de minutes après l’accident, le peloton des coureurs arrivait sur le pont. Devant le spectacle et sans qu’aucun mot d’ordre n’ait été donné, ils s’arrêtaient, descendaient de bicyclettes et pendant une minute ils restaient immobiles et silencieux. Mais la course continuait et ils repartirent vers le but de l’étape : Brive.
- A 17h00, tandis que le service d’ordre faisait reculer assez loin des lieux de l’accident la foule des curieux, les sauveteurs s’employaient à pomper l’essence transportée par le camion dont le châssis était immergé mais dont la citerne était dégagée au-dessus l’eau. Dans la salle d’un restaurant voisin du pont et transformée en chapelle ardente, quatre cadavres se trouvaient alors réunis. Il y avait celui de Mme Léa Boisserie, celui de M. Angel Munoz, âgé de 57 ans, le mutilé tué sur le coup, celui de Mme Claudine Rey âgée de 21 ans et celui de sa petite nièce, Michèle Cavailles, âgée de trois ans, dont les parents sont domiciliés à Bordeaux et qui passait les vacances chez sa grand-mère.
- M. Etienne Rey qui s’était marié récemment, grièvement blessé était évacué sur Bergerac par un hélicoptère. C’est un de ses compagnons de travail, M. Fernandez, conseiller municipal de Couze, qui l’avait retiré du canal. En reconnaissant son ami, M. Fernandez lui dit : Ah ! c’est toi ? Et M. Etienne Rey eut encore la force de lui répondre : Que suis-je venu faire ici

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Commémoration du drame par les autorités en 2004 (Photo Anne-Marie Sopkowitz)

Trop tard.
- Dès l’annonce de la tragédie tout le personnel de l’hôpital de Bergerac avait été mobilisé. Lorsque les premières victimes y arrivèrent, deux blocs opératoires étaient en place, tandis que plus de 150 personnes se présentaient au centre de transfusion sanguine. Mais les chirurgiens ne purent rien faire pour trois des blessés qui avaient succombé pendant le transport. Ces trois morts ainsi qu’une fillette blessée qui n’avaient pu être identifiés après l’accident furent reconnus dans la nuit. Il s’agit de M. Gabriel Jolibert, de son épouse et de leurs deux fillettes habitants de Saint-Avit-Sénieur (Dordogne). C’est la sœur de Mme Jolibert qui a reconnu les trois membres de sa famille à la morgue de l’hôpital et la fillette dans une salle de l’établissement de Bergerac au moment même où Jacques Goddet et Félix Lévitan directeur et codirecteur du Tour de France, venant de Brive, s’apprêtaient à se recueillir devant les dépouilles mortelles. La jeune femme en pleurs et hurlant d’épouvante fut prise de syncope en voyant la tête défigurée de son beau-frère. Elle dut être emmenée par deux infirmières.

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Dépôt de gerbes devant la stèle (Photo Anne-Marie Sopkowitz)

Le camion va être expertisé.
- A 18h00, les hommes grenouilles après avoir longuement exploré le fond du canal et plus particulièrement le dessous du camion mettaient fin à leurs recherches, estimant qu’aucun autre corps ne se trouvait dans l’eau. Dans la soirée, le véhicule a été retiré du canal et ramené à la gendarmerie de Bergerac où il sera expertisé. Il ne fait cependant pas de doute pour les enquêteurs que l’accident est dû à l’allure trop rapide à laquelle le lourd camion de trois tonnes a abordé le virage. Le conducteur, le gendarme Guichène a-t-il cru que la route se prolongeait en ligne droite ? On peut se le demander, car dans le prolongement de cette route venant de Bergerac se situe un chemin de halage signalé par des bornes blanches, mais ces bornes étaient devenues invisibles, car les spectateurs s’en servaient de sièges. Ce n’est qu’au dernier moment qu’il aurait aperçu le virage à angle droit, virage qu’il ne pouvait pas aborder à l’allure où il roulait et son coup de frein désespéré - des témoins ont vu les stops s’allumer - était trop tardif. Il était déjà sur le parapet.
- L’annonce du drame a bouleversé les gendarmeries de la Gironde où Guy Guichène était connu et estimé de tous ses camarades et de ses chefs. Ces derniers le notaient particulièrement bien. Marié et père de trois enfants, le gendarme chauffeur était détaché au centre d’hélicoptères de La Teste. Chargé plus particulièrement de la surveillance des plages en cette période de congés. Il se trouvait hier en mission exceptionnelle pour assurer le ravitaillement de l’hélicoptère de la gendarmerie survolant le Tour de France.

moment de silence après le dépot de gerbe du comité de loisirs du port de couze #001

Moment de silence après le dépôt par le comité des loisirs local d'une gerbe en 2004
(Photo Anne-Marie Sopkowitz)

Une nuit calme.
- Les blessés sont toujours en traitement à l’hôpital Pozzi de Bergerac. Leur état n’a pas empiré depuis hier et tous ont passé une nuit relativement calme. Une fillette cependant, la petite Christine Vidal âgée de six ans n’a toujours pas repris connaissance. Dans une clinique privée, où un seul blessé a été transporté, M. Gilbert Gaillard a passé une excellente nuit.
- Une des victimes légèrement atteinte, M. Gérard Vergnolle a regagné son domicile ce matin. Tous les autres restent sous surveillance médicale y compris le chauffeur du camion citerne, le gendarme Guichène qui a été inculpé d’homicide involontaire et placé sous mandat de dépôt à l’hôpital. On pense qu’il sera transféré bientôt à la prison de Périgueux.
- Les dépouilles des huit victimes de l’accident ont été rendues à leur famille. Le corps de Mme Léa Boisserie avait été dès hier soir ramené à Beaumont du Périgord tout comme celui de la petite Paulette Chavaroche, 10 ans à Port de Couze. Ce matin les autres corps ont quitté la chapelle ardente  hâtivement installée à l’hôpital. Les obsèques des victimes doivent avoir lieu mardi dans leur commune respective toutes situées autour de Lalinde.
- A Port de Couze, sur le pont tragique où un calicot blanc et rouge remplace le parapet effondré, les touristes s’arrêtent continuellement. Les habitants de la région sont là aussi. Certains d’entre eux ont stationné sur les lieux de l’accident pendant une partie de la nuit.

La liste des victimes (lu sur la presse).

- Neuf morts et douze victimes sont à déplorer pour l’heure.
Morts : Mme Claudine Rey, 21 ans, de Saint-Agne; Mlle Michèle Cavaillez, 3 ans, de Bordeaux; Mme Léa Boisserie, 40 ans, de Beaumont ; M. José Munoz, 60 ans, de Port-de-Couze; Mlle Paulette Chavaroche, 9 ans, de Saint-Agne; M. Gabriel Jolibert, 29 ans, de Saint-Avit-Senieur, Mme Jeanne Jolibert, 29 ans, Mlle Roseline Jolibert 5 ans, leur fille, Mlle Christine Vidal (6 ans) Port de Couze,.

Blessés : Mme Lucette Saint-Just (34 ans) de Gardonne, Marie-Chantal Saint-Just (9 ans) sa fille, André Loiseau (34 ans) Port de Couze, Michèle Loiseau (9 ans) sa fille, Joëllle Loiseau (12 ans) son autre fille, Mme Yvette Jouault (18 ans) de Port de Couze, Gérard Vergnolle (15 ans) de Port de Couze, Claude Rey (35 ans) de Port de Couze, Isabelle et Elisabeth Jolibert (3 et 2 ans) de Saint-Avit Sénieur (enfants des époux décédés), Gilbert Gaillard (42 ans) de Port de Couze (état très grave), Guy Guichène (38 ans) conducteur du camion citerne de La Teste.

la stèle

La stèle fleurie

Après la catastrophe de Port de Couze

LE GENDARME GUICHÈNE, LE CHAUFFEUR
DU CAMION FOU, SERA TRANSFÉRÉ
à Bordeaux et mis aux arrêts

- Le Bergeracois se remet lentement de cette catastrophe qui a endeuillé et marqué à vie de trop nombreuses familles de notre région. Samedi devait être pour notre ville une journée de détente et de joie. Après le passage du Tour à Bergerac et la connaissance de la série de nouvelles, notre ville a vécu un après-midi des plus tristes. Partout dans la rue, dans les magasins, chez soi, on ne parlait que de la catastrophe. Chacun se sentait touché, meurtri, très triste. Mais il faut souligner l’immense geste de solidarité qui s’est manifesté spontanément, la compétence et l’organisation rapide et efficace des services de secours.
- Tandis que sur la place les spectateurs les plus chanceux portaient secours aux victimes, à Bergerac, des l’appel de la sirène, nos braves et courageux pompiers quittaient leur poste en ville et fonçaient avec tous les moyens à Port de Couze. Les secouristes de la Croix Rouge partaient eux aussi avec tout le matériel, tandis qu’à l’hôpital de Bergerac, les services chirurgicaux faisient face rapidement à l’affluence des arrivées. Un appel était lancé aux donneurs de sang, vingt minutes après l’accident, tous les blessés avaient été évacués, les services de secours et de sécurité ayant fonctionné rapidement.
- Se sont rendus sur les lieux de l’accident : les secouristes de la Croix Rouge de Bergerac avec à leur tête, M. Romanello directeur de ce service, M. Coq président de la Croix Rouge, les services de la Protection Civile, les CRS de la 73° Compagnie de Bergerac, les pompiers de Bergerac avec leurs hommes grenouilles placés sous le commandement du capitaine Pilot de Bergerac et du commandant Charenton de Périgueux, les gendarmes des brigades de Bergerac sous le commandement du commandant Doat de Bergerac.
- Les personnalités : sur les lieux, nous avons noté la présence de M. Taulelle préfet de la Dordogne, Henry sous-préfet de Bergerac, Pimont député, Ripailler procureur de la république, Manaud président du tribunal de Grande Instance, gendarmes, juge d’instruction, Ventenat conseiller général et maire de Lalinde, le docteur Deguiral directeur du service de santé de la Dordogne, le commandant Biland de Périgueux.
- Soulignons le geste du docteur Maison de Bruxelles qui se joignit aux docteurs René et Michel Rousseau de Bergerac. Les obsèques des victimes ont eu lieu lundi dans les communes respectives du Bergeracois. Le jeune Gérard Vergnolle, 18 ans de Faux, qui avait été hospitalisé samedi a regagné son domicile dans la journée de dimanche. La jeune Isabelle Jolivert, âgée de trois ans n’a pas repris connaissance, l’état des autres blessés est stationnaire.
- Le chauffeur du camion fortement commotionné se trouve toujours à l’hôpital. Il a été réclamé par l’autorité militaire, apprend-on à Périgueux. Incessamment, le gendarme Guichène doit être transféré à Bordeaux où il sera mis aux arrêts.
- M. Sicard maire de Bergerac, s’est rendu dans la journée de dimanche au chevet du blessé. Notons que dans la soirée de samedi, M. Goddet, directeur du Tour de France est revenu sur les lieux de l’accident et a rencontré à Bergerac diverses personnalités.
- Dimanche et lundi une file importante de voitures se succédait sur les lieux de l’accident, voitures venant de tous les départements de France.
- Port de Couze marqué par la catastrophe vit encore aujourd’hui avec ses souvenirs douloureux, ses scènes déchirantes. Tout le canton de Lalinde est en deuil. Aujourd’hui 14 juillet devait avoir lieu à Lalinde une grande épreuve cycliste. Elle est annulée. La fête locale de Couze, prévue les 28 et 29 juillet n’aura certainement pas lieu. L’enquête se poursuit. Les services de gendarmerie s’emploient activement à déterminer les causes et les responsabilités de cet accident. A ce jour, on peut dire que le camion allait trop vite et qu’il lui a été impossible de ralentir à temps.

elisabeth jolibert deposant 3 roses rouges#001

Elisabeth Jolibert blessée en 1964 dépose trois roses rouge
Elle avait deux ans et a perdu ses parents

LE DRAME DE PORT DE COUZE (commune de Lalinde)
(Extraits du Journal Sud-Ouest du 13 juillet 1964)

- Le camion citerne conduit par Monsieur Guy Guichène demeurant à La Teste (Gironde) contenait quelques milliers de litres de kérosène et le freinage à mort fut cependant insuffisant en raison de la vitesse et du poids de ce transport.
- C’est de plein fouet on le sait, que l’avant du véhicule percuta le parapet du pont et bascula dans le canal en traînant dans sa chute morts et blessés.
- Il était alors 13h15 et les coureurs allaient passer d’une minute à l’autre. Les sauveteurs sans hésiter se jetèrent à l’eau, repêchant morts et blessés. Le détail le plus horrible fut celui de cet homme ramenant sur la berge une tête d’enfant dont le corps devait ensuite être repêché.
- Jacques Godet directeur du Tour, neutralisait l’épreuve pendant quelques minutes et moment émouvant, les coureurs se découvrirent devant quelques corps sans vie, observant quelques instants de silence.
- A Port de Couze, on regarda sans joie passer le peloton. L’anxiété, la tristesse se lisaient sur tous les visages et la macabre besogne se poursuivait tandis que de nombreuses mamans se mettaient à la recherche de leurs enfants au milieu de cette foule mouvante et désespérée.
- Dans la salle d’un petit café, cinq corps furent transportés et recouverts. Peu après, ils étaient transportés à la morgue de l’hôpital de Bergerac. Treize blessés furent transportés par l’hélicoptère ou par ambulance à Bergerac mais trois d’entre eux devaient mourir peu après. Sur les dix-huit victimes on comptait neuf enfants de deux à quinze ans. Trois, hélas ayant été tués sur le coup.
- Le conducteur du camion citerne Guy Guichène, âgé de 38 ans a été blessé, mais surtout commotionné par l’ampleur du drame qu’il venait de causer. Inculpé, il quittera l’hôpital pour la prison. La prise de sang a été négative, mais sa responsabilité semblé néanmoins lourde et le chef de gendarmerie Lespagne nous a déclaré qu’il lui avait vainement fait signe de ralentir. ˝Placé au milieu de la chaussée, les bras en croix, j’ai vainement tenté de lui faire comprendre qu’il devait ralentir. Brusquement, j’ai dû m’écarter pour ne pas être happé˝.
-
Mais on ne doit pas pour autant, minimiser le danger menaçant les spectateurs assis sur ce bout de parapet. L’auteur de l’accident au volant de son camion citerne a-t-il crû que le route se prolongeait en ligne droite ? On peut se le demander, car dans le prolongement de cette route venant de Bergerac, se situe un chemin de halage. Ce n’est qu’au dernier moment qu’il aurait aperçu le virage à angle droit, virage qu’il ne pouvait pas aborder à l’allure où il roulait et son coup de frein désespéré - des témoins ont vu les stops allumés - était trop tardif. Il était déjà sur le parapet. Le juge d’instruction de Bergerac poursuit son enquête et il faut attendre ses conclusions.

- Le Préfet de la Dordogne, le sous-préfet de Bergerac, accompagnés du directeur de la santé, le docteur René Deguiral, le général Chenu de la gendarmerie, le commandant Charenton, des services de sécurité étaient sur les lieux, ainsi que le procureur de la République et le juge d’instruction de Bergerac. Les commandants de gendarmerie Billaud et Doat, de Périgueux et de Bergerac, le président Coq de la Croix Rouge avec une équipe courageuse de secouristes, Monsieur Ventenat conseiller général et maire de Lalinde, etc...
- Pompiers et gendarmes effectuèrent un important travail et les hommes grenouilles fouillèrent le canal jusqu’au moment où la citerne vidée de son contenu, soit soulevée. Il fallait avoir la certitude qu’il n’y avait plus de victimes sous le réservoir ou le tracteur.
- Samedi soir, Monsieur Jacques Godet, directeur du Tour, revint à Bergerac pour s’incliner devant les morts de cette tragédie.
- Hier au soir dimanche, on signalait que l’état de Christine Vidal était toujours très alarmant. Elle est dans le coma et n’a pas repris connaissance depuis l’accident. Parmi les blessés, M. Claude Rey est le plus atteint. On avait cependant espoir de le sauver. Quand aux autres blessés, leur vie ne parait pas en danger et la commotion passée, leur état est assez satisfaisant. Les obsèques des victimes, toujours ramenées hier à leur domicile, auront lieu aujourd’hui lundi.

coureurs Lindois 

Jacques Gauzère et Jacques Salem coureurs de Lalinde devant la stèle
(Photo Anne-Marie Sopkowitz)

Récit d’un témoin : ˝J’étais assis sur cette petite borne, entre Monsieur Loiseau qui a été blessé et Monsieur Munoz qui a été tué a déclaré hier matin Ernest Pralong. J’ai vu le camion foncer sur nous. J’ai repoussé une fillette au loin, je me suis ensuite jeté à terre, sur le côté, dans un mouvement instinctif. J’ai voulu retirer une fillette, j’ai pris son bras, ce bras m’est resté dans les mains, il était sectionné. Alors, j’ai eu une défaillance. Le pont était dégagé, le service d’ordre avait fait évacuer toutes les personnes qui s’y trouvaient pour ne pas créer un étranglement. Les curieux s’étaient alors massés aux deux extrémités, dans les tournants, et c’est justement à une de ces extrémités que le camion a fauché les spectateurs.
- Tous les témoins du drame soulignent le courage de ceux qui du haut du pont, plongèrent pour retirer du canal les personnes qui y étaient tombées. On cite le plus souvent le nom de Pierre Vergne qui en retira plusieurs.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - PORT DE COUZE 1964
La mémoire du cyclisme en Dordogne

10 juillet 2021

CLADECH (course disparue)

- Cladech (100 habitants) dans le canton de Belvès a été une petite capitale du cyclisme, avec son prix des fêtes disputé à la mi-août. Les clubs de Belvès et de Sarlat se sont partagés tour à tour l’organisation de ce bastion qui a malheureusement rendu les armes en 1987.

Palmarès connu de l’épreuve : 1968 Jean-Pierre Puybareau (CC Périgueux), 1969 Pasini, Galy et Fulchic (ex-æquo), 1970 et 1971 Christian Darrin (CC Périgueux), 1973 Dusseau (VC Bergerac), 1979 Eric Marès (Libos), 1981 Laurent Mazeaud (EVCC Bergerac), 1982 Maxime Cazeau (CC Gourdon), 1983 André Dominguez (Guidon Sarladais), 1984 Jean-Louis Laval (CC Sarlat), 1985 Eric Marès (Guidon Agenais), 1986 Bernard Conan (Pédale Faidherbe), 1987 Victor Melchior (RC Mussidan).

Cladech Ch 70

Darrin Christian vainqueur en 1970 puis en 1971

 RÉTRO VÉLO DORDOGNE – CLADECH - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

8 juillet 2021

20° TOUR DU CANTON MAREUIL VERTEILLAC RIBERAC 2014

- Tour placé sous le signe de la jeunesse, pour cette finale de la Coupe de France des espoirs avec cette 20° édition du Mareuil-Verteillac-Ribérac, soit la réunion de trois cantons situés au Nord-Ouest du Périgord. Revoir l'édition 2013 ici.

4 au 6 juillet 2014

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La côte de Ribérac dans le final dès le premier jour

Succès de Thibault Ferrasse à Ribérac
- Alors que Franck Bonamour (Bretagne), Mathieu Fernandes, Hugo Hofstetter (Franche-Comté), Loïc Chétout (Midi-Pyrénées), Arnaud Descamps (Normandie), Thomas Boudat (Pays de Loire), Anthony Turgis (Picardie), Quentin Pacher (Provence) et Alexis Villain (Centre) étaient échappés depuis le 20° km, le Nantais Thibault Ferrasse réalisait la jonction avec ce groupe. Pacher tentera de partir seul à 12 km du but. Puis ce fut Ferrasse qui répondra à une attaque de Ledanois à 3 km de la banderole. Dans l’ultime montée, Ferrasse fera la différence pour passer seul la ligne d’arrivée.
Le classement : 1. Thibault Ferrasse (Pays de Loire) 112 km en 2h42’31s, 2. Ledanois (Picardie) à 2s, 3. Peters (Rhône-Alpes), 4. Le Gac (Bretagne), 5. Boudat (Pays de Loire), 6. Leveau (Normandie), 7. Bonamour (Bretagne), 8. Roux (Rhône Alpes), 9. Chetout (Midi-Pyrénées), 10. Pacher (Provence).

Ferrasse

Le Nantais Thibault Ferrasse premier à Ribérac

Deletang premier à Mareuil
- Une échappée a compté plus de 2’15s d’avance. Lancée depuis le km 40, seuls Alexandre Deletang, Anthony Turgis, Adrien Guillonnet et Loïc Bouchereau conserveront une avance substantielle sur le peloton très actif et parviendront à sa débarrasser de leurs camarades de route. C’est alors que Deletang l’emportera sur ses trois camarades battus au sprint, Thomas Boudat prenant la 5° place accusant 13 secondes d’avance. A l’issue de cette deuxième étape, le maillot de leader passera des épaules de Ferrasse à celles de Loïc Bouchereau, mais une seule seconde séparait le leader de dix de ses poursuivants.
Classement : 1. Alexandre Deletang (Ile de France) 125 km en 3h00’46s, 2. Turgis (Picardie), 3. Guillonnet (Bretagne) à 2s, 4. Bouchereau (Midi-Pyrénées), 5. Boudat (Pays de Loire) à 13s, 6. Hofstetter (Franche-Comté), 7. Villain (Centre), 8. Leveau (Normandie), 9. Brebant (Ile de France), 10. Pacher (Provence)

- A Cavagna le chrono, à Boudat le maillot
- C’est le jeune Rémy Cavagna à peine âgé de 18 ans qui réalisera la performance à plus de 47 km/h de moyenne. Mais c’est Thomas Boudat (4°) de l’étape qui revêtira le maillot blanc de leader avec 3s d’avance sur Nans Peters et six secondes sur le régulier Hugo Hofstetter.
Classement du chrono : 1. Rémy Cavagna (Auvergne) 15 km en 19’08s, 2. Armirail (Ile de France) à 11s, 3. Nuns (Poitou-Charentes) à 16s, 4. Boudat (Pays de Loire) à 21s, 5. Hofstetter (Franche-Comté) à 23s, 6. Peters (Rhône-Alpes) à 24s, 7. Kowalski (Normandie) à 25s, 8. Bonnamour (Bretagne) à 28s, 9. Vincent (Franche-Comté) à 33s, 10. Jamet (Franche-Comté).

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Olivier Le Gac vainqueur à Verteillac

- Boudat au paradis, Le Gac à Verteillac
- Sitôt les coureurs libérés Armirail passa à l’attaque, rejoint par Campistrous et Kowalski au km 5, puis par Guichard et Grellier qui défendaient les intérêts du leader puis par Le Gac. Campistrous étant ensuite parti seul, les coureurs du Pays de Loire assuraient le rythme, mais perdaient Grellier et Dufour. Passé à l’attaque, Olivier Le Gac a rejoint Bruno Armirail et s’est trouvé alors leader virtuel. Face à cette dangereuse situation, Thomas Boudat donna tout pour limiter les écarts, si bien qu’à l’arrivée il s’effondra sur la chaussée, mais sauva sa tunique de leader in-extrémis.
Classement à Verteillac : 1.  Olivier Le Gac (Bretagne) 111 km en 2h44’21s, 2. Armirail (Ile de France) à 3s, 3. Leveau (Normandie) à 11s, 4. Hofstetter (Franche-Comté), 5. Vincent (Franche-Comté), 6. Pacher (Provence), 7. Ledanois (Picardie), 8. Peters (Franche-Comté), 9. Bernard (Bourgogne), 10. Boudat (Pays de Loire).

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Thomas Boudat vainqueur sous les couleurs de Vendée U

Classement général final : 1. Thomas Boudat (Pays de Loire) en 8h47’33s, 2. Peters (Rhône-Alpes) à 3s, 3. Hofstetter (Franche-Comté) à 6s, 4. Bonnamour (Bretagne) à 7s, 5. Leveau (Normandie) à 13s, 6. Ledanois (Picardie), 7. Pacher (Provence) à 23s, 8. Le Gac (Bretagne) à 39s, 9. Bernard (Bourgogne) à 40s, 10. Brebant (Ile de France) à 1’46s, 11. Armirail (Ile de France) à 1’55s, 12. Chetout (Midi-Pyrénées) à 2’07s, etc…

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - LE TOUR DES CANTONS
DE RIBÉRAC-MAREUIL/VERTEILLAC (2014)
© BERNARD PECCABIN Prochaine parution : Antoine Leplingard (Pays de Loire) en 2015

7 juillet 2021

MICHEL GONZALÈZ, ON EN PARLE

UN COUREUR REDOUTÉ PAR LES PROS

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Michel Gonzalèz avec son épouse et son fils

 - La maffia, cette redoutable organisation du crime, a depuis longtemps fait école. Léo Ferré a chanté la maffia du music hall. la boxe qu’elle soit Américaine ou Française, a aussi sa maffia et le cyclisme ne fait pas exception.
- La récente victoire du Bayonnais Michel Gonzalèz au critérium de Bourcefranc (Charente-Maritime), pour secondaire qu’elle soit, à rallumé une vieille querelle, celle qui oppose, dans les critériums, les indépendants au professionnels. Le public et les journalistes sont le plus souvent tenus à l’écart des sévères explications qui précédent les sprints pour les grosses primes et l’arrivée. A Bourcefranc par exemple, le dernier kilomètre provoqua une bousculade telle, que Jean Gainche, pourtant aguerri à ce genre d’exercice, déclarait à l’arrivée : "Il y a longtemps que je n’avais assisté à pareil règlements de comptes ! Toute la bande à Gonzalèz a commencé par prendre les premières places. Puis ils nous ont bousculés, tassés, balancés, à tel point que j’ai eu peur ! J’ai laissé faire. On ne peut pas risquer la chute pour battre Gonzalèz, il y a d’autres courses bien plus importantes…"
- Michel Gonzalèz, lui, a depuis longtemps oublié cette peur. Couverts de cicatrices notamment au deux bras, cet Espagnol naturalisé Français est effectivement l’un des plus rapides routiers qui évolue actuellement sur les routes Françaises. Toutefois, ses adversaires précisent avec quelques raisons, que cette vélocité peu commune n’est valable après 100 ou 120 kilomètres maximum. Au-delà, Gonzalèz disparait et il le sait si bien qu’il a depuis longtemps renoncé à faire carrière chez les professionnels. C’est d’ailleurs de là que naquit la rivalité qui l’oppose aux professionnels, lesquels admettent difficilement d’être battus par lui. En 1960, dans le Grand Prix de Vayrac, l’un des critériums le plus important du Sud-Ouest, Michel Gonzalèz eut l’audace de régler Joseph Groussard, Fournier, Gainche, André Darrigade et compagnie. A l’époque, l’affaire fit quelque bruit, à tel point que les organisateurs de Vayrac déclarèrent à Gonzalèz : "Inutile de te présenter ici, nous ne voulons pas d’ennuis avec les vedettes. Ta victoire a été le pavé dans la mare !"

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Irrésistible et vainqueur de Bordeaux-Périgueux

- Et depuis cette date Gonzalèz est interdit de séjour à Vayrac ! Mais il y a mieux …
- Certains organisateurs (qui se reconnaitront) ont voulu, ou plutôt on cru, tout arranger en proposant à Gonzalèz un contrat dans le lequel ce dernier s’engage à ne courir que pour la seconde place ! … Ce n’était pas le cas à Bourcefranc, et le Bayonnais avait annoncé la couleur à ces complices habituels Verdeun, Bertrand, Bianco. C’est pourquoi ceux-ci ne se privèrent point de travailler au corps les professionnels qui, en la circonstance, avaient unis leurs intérêts comme ils le font toujours dans les critériums, pour la victoire et le partage des primes.
- De temps à autre, les professionnels et les indépendants passent un accord tacite sur le partage des primes. Les gros font les primes importantes, les indés ramassent les miettes, c’est la loi du plus fort car les organisateurs de critériums importants engagent toujours une majorité de professionnels.
- Pourtant, Michel Gonzalèz s’avisa un jour de faire quelques primes non prévues au programme. Van-Steenbergen prit l’affaire en main et remit Gonzalèz à sa place.
- Mais cette courte révolte ne fut pas inutile, car Van-Steenbergen, appréciant la vélocité de son adversaire, lui proposa quelques jours plus tard une association à l’issue de laquelle Michel Gonzalèz et le Belge partagèrent régulièrement, ce qui surprit le Bayonnais, car ce n’est pas toujours l’habitude.

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Autour de ses amis basques après sa victoire aux fêtes de Bayonne

- Depuis, Gonzalèz poursuit son chemin. Bon an, mal an, un indépendant de sa classe (car il n’en manque pas) gagne entre deux et trois millions de francs légers. Ils sont prés d’une dizaine dans le Sud-Ouest à ne vivre que des critériums et des courses régionales. Ils ont compris qu’il n’y avait aucun débouché pour eux dans les rangs professionnels et, en définitive, ont organisé leur vie et leur carrière de façon fort habile dans une région où ils sont encore les patrons. Seul quelques critériums restent chasse gardée, mais les professionnels ne sont pas à l’abri de quelques surprises du genre de celle qui leur était réservée à Bourcefranc le dimanche de Pâques.

Complément d'information
- Ce pauvre Gonzalèz est devenu depuis trois ans le héros d’une aventure navrante. Très dangereux aux arrivées il a commis l’erreur de gagner le Grand Prix de Vayrac, en 1960 et de gagner devant les grands routiers sprinters, à commencer par André Darrigade et Rudi Altig !Cette réussite succédant à quelques prouesses du même genre, toutes réalisées dans le Sud-Ouest ou Gonzalèz se manifeste le plus souvent, aurait pu --- et dû --- lui ouvrir les portes de la renommée. Le contraire s’est produit : les organisateurs qui souhaitent tous inscrire sur le palmarès des noms "ronflants" ne l’ont plus invité. Et certains champions internationaux, parmi les plus notoires, ont pris pour habitude d’assujettir leur participation à … l’absence du gêneur !!!Jusqu’à lors nul n’avait protesté sauf Gonzalèz, trop petit, hélas, et trop seul pour être entendu en haut lieu. Sa voie ne porte pas. Nous suivrons l’affaire et nous vous tiendrons informés.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – GONZALÈZ ON EN PARLE © PATRICK GONZALÈZ
Pour la mémoire du cyclisme en Dordogne

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7 juillet 2021

CHÂTEAU L’EVÊQUE (course disparue)

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En 2007, le Tour de France traverse la commune
Roulant sur la bande blanche, on reconnaît Mickaël Delage (FdJ)

- La fête patronale de Château-l’Evêque se situait le 4° dimanche de juin. De nombreuses épreuves s’y sont déroulées sur cette commune dont on ne connaît pas la totalité du palmarès. En 2007, on se souvient du passage du Tour de France (ici lien photos) dans cette commune particulièrement décorée pour recevoir la grande boucle. Aujourd’hui le Château-l’Evêque Cyclo occupe la une de l’actualité cycliste chez les ufo, mais il est loin le temps du prix des fêtes qui partait du bourg pour traverser Preyssac, virer à Agonac pour rejoindre le Lyonnet et retour par la côte de Borie-Brut et le Godet. Un grand et un difficile circuit où l’on ne voyait pas souvent passer les coureurs, mais pour qui la victoire constituait un gage de réussite et une belle performance.

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Jean-Claude Brouillaud maire d’Agonac et Serge Daugièras
maire de Château-L’Evêque
lors du passage du Tour en 2007.

Palmarès connu :

1963 Guyon-Lacroze (CC Périgourdin), 1964 Marc Bourdial (CC Lindois), 1965 Guy Dutertre (Pédale Nontron), 1966 Michel Brusson (UC Montpon), 1967 Jean-Pierre Blondel (CC Périgourdin), 1969 Lionel Sallat (Pédale Nontron), 1970 Alain Glaudon (Duidon Sarladais), 1971 Grillon (VC Pons).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – CHÂTEAU L’EVÊQUE - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

5 juillet 2021

2001 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (27° semaine de la saison)

IL Y A 20 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

8 au 15 juillet 2001

2001 Boucles de l'Arnoult

Stéphane Laborde sur la plus haute marche des boucles de l'Arnoult

- Le 8 juillet, les boucles de l’Arnoult disputées sur deux tronçons se sont terminées par le succès de Laborde (CAM Bordeaux) devant Labussière (Cycle Poitevin) et Belgy (Niort).
- A Cubzac les Ponts, le circuit des vins de Bordeaux est gagné par Perillaud (Castelsarrasin) qui bat David Marié (VC Montois) et Garmendia (Oloron).

2001 vélodrome de Tarbes

Nocart remporte une épreuve devant Ladagnous et Hallam le britannique

- Sur le vélodrome de Tarbes c’est la relance après deux années sans activités. Construite en 1982, la piste du chêne vert a été réhabilitée suite à des actes de vandalisme. C’est grâce à l’équipe de Jacques Demuyser que cette piste est devenue praticable. Une cinquantaine de coureurs sont venus et ont respectés les efforts des organisateurs. Grégory Igual (Castelsarrasin) remporte la vitesse, Vincent Joffre bat Ladagnous dans l’élimination, mais celui-ci a su prendre sa revanche dans la course aux points.
- C’est à Larrazet dans le Tarn et Garonne que ce sont disputés les premiers championnats régionaux des Pyrénées des SR et SD. Victoire de Laurent Debaene de Millau chez les SR1 de moins de 25 ans, de Kamel Mechitous (Muret) chez les SR1 de plus de 25 ans, de Romain Carrière (AS Villemur) pour les R2 et de Laurent Durvelle (VTT Tarbes) en SD.

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Le podium à Mussidan avec Champeymont (maillot Haribo) vainqueur

- Franck Champeymont (AVC Aix en Provence) a fêté ses 27 ans en remportant à Mussidan la nocturne des champions. Il a battu ses deux compagnons d’échappée tels Bertrand Guerry (Cycle Poitevin) deuxième et Jérôme Paul (CC Périgueux) troisième.
- Le critérium de la Municipalité de Saint-Astier s’est terminé par la victoire de Stéphane Reimherr (CC Marmande) qui bat Peyencet (Périgueux) et Guerry (Cycle Poitevin).
- Quelques succès de la semaine avec Yvan Becaas (Blagnac) à Vic Bigorre, d’Eric Baron (UC Brive) à Saint-Martin la Méanne, de Gauthier Lance (US Bouscat) au Porge, de Crabette (Colomiers) à Mauléon, de Savreux (RO Anajeoise) à Fumel, de Guze (UC Aire) à Morcenx, de Murdoch (UV Limousine) à Rodez, de Benouahab (Villeneuve) à Langon, de Belgy (Niort) à Couhé et de Loubère (Stade Montois) à Saint-Paul les Dax, de Palacin (VC Rive Droite) à Pauillac et de Christian Magimel (CRCL) à la nocturne de Meymac.

ÉCHOS DE DORDOGNE

- Chenaud (SD Sud Charente par CC Chalais) : 1. Dumon (ESBF), 2. Labussière F (La Couronne), 3. B. Baudoin (Nersac), 4. Brun (Chalais), 5. F. Baudoin (Nersac), etc…
- Saint-Antoine de Breuilh (SR et SD par EC Foyenne) : 1. Fernand Lajo (Le Bouscat), 2. Soubes (VC Bernos), 3. Barbe (Mérignac VC), 4. Laffineur (Agen), 5. Maugé (Bernos), 6. Castagnet (Bazas), 7. Lance (Bouscat), 8. Mothes (Cam Bordeaux), 9. Garin (Tonneins), 10. Leblanc (Talence), etc…
- Saint-Antoine de Cumond (SR et SD par JS Astérienne) : 1. Laffargue (Agen), 2. Lacoste (EVCC Bergerac), 3. Marches (Villeneuve), 4. Caillau (La Brède), 5. Valbuzzi (Ste Livrade), 6. Cornali (Ste Livrade), 7. Barret (Villeneuve), 8. Benouahab (Villeneuve), 9. Cornut (Saint-Astier), 10. Decima (Bergerac), etc…
- GP de Périgueux (toutes catégories par CD Dordogne).
Minimes : 1. Alexandre Cotte (Périgueux), 2. Jérémy Château (Périgueux), 3. Charles-Henri Lebrun (Périgueux).
Dames : 1. Bouget (TSCF 24)
Cadets : 1. Mickaël Delage (UC Montpon), 2. Lionel Ceruelo (EVCC Bergerac), 3. Versos (Périgueux).
Séniors : 1. Christophe Cuménal (Périgueux), 2. Julien Lamy (CRCL), 3. Sébastien Darrin (CRCL).

2001 Cent tours 1

Départ des 100 tours des boulevards à Périgueux

- Périgueux les 100 tours des boulevards par CC Périgueux : 1. Patrice Peyencet (Périgueux),2. Kaszuba (Marmande), 3. Fernandez (Poitiers), 4. Ceyssat (Périgueux), 5. Schrall (Figeac), 6. Delpech (Marmande), 7. Paul (Périgueux), 8. Bogdanski (Corbeil), 10. Cuménal (Périgueux), etc…

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Peyencet à l'extrême gauche vainqueur sur les boulevards

- Saint-Astier (nocturne élite par JS Astérienne) : 1. Stéphane Reimherr (CC Marmande), 2. Patrice Peyencet (CC Périgueux), 3. Bertrand Guerry (Cycle Poitevin), 4. Cyril Délias (Montauban), 5. Yvan Becaas (Blagnac), 6. Peyramaure (Chartres), 7. David Marié (VC Montois), 8. Dominique Péré (Cahors VS), 9. Krajewski (Anglet), 10. Kaszuba (Montauban), etc…
- Sauveboeuf (R2 et SD par CC Lindois) : 1. Jean-François Guérin (Pellegrue), 2. Lorenzon (Tonneins), 3. Szkolnick M. (Libourne), 4. Vouillat (St.Astier), 5. J. Dubost (Ribérac), 6. Tonini (Tonneins), 7. M. Estève (Périgueux), 8. Berbiguié (Villeneuve), 9. Marostica (CC Basthéléméen), 10. Lafitte (Cadaujac), etc…

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 2001/semaine 27 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

4 juillet 2021

1996 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (27° semaine de la saison)

IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

4 au 10 juillet 1996

1996 Championnat du Poitou Vincent Sauzeau

Bordes 3°, Sauzeau lauréat et Faugeroux 2° au Championnat du Poitou

- Le Tour du canton de l’Isle Jourdain (Vienne) a servi de support au championnat du Poitou espoirs ouvert aux 19/22 ans gagné par Vincent Sauzeau du Cycle Poitevin, un coureur qui cumule les maillots du Cycle, de l’équipe élite régionale et du Bataillon de Joinvelle. Toujours est-il que Sauzeau s’impose devant son équipier Faugeroux et Sébastien Bordes de Bressuire.
- Les Polonais de Bon Encontre se distinguent à l’instar de Marek Stolarek vainqueur à Nérac, imité par Eric Duboscq (Stade Montois) à Monsempron.
- Le traditionnel prix des fêtes du Pouyalet a vu une nouvelle fois Gérald Daragnès (Libourne) l’emporter, cette fois devant Eric et Rousseau (Cadillac).
- Côté régionaux, Pascal Gentillaud s’impose à Bréville, Patrick Méhauté (Nay) à Idron, Eric Lecoanet (Châteauneuf) à Vérac, Pierrick Fedrigo (Marmande) à Buros, Patrice Mazaud (ACUL) à Tulle, Franck Hivert (Bouscat) à Preignac, René Leroy (Bon Encontre) à Châteaubernard et Robert Machen (Oloron) à Marciac.
- Le Tour du Béarn s’est déroulé sous la pluie et a profité aux grimpeurs selon la tradition. Le CC Etupes avait amené une belle délégation d’où Vincent Cali est sorti vainqueur devant son équipier Leproux alors que le local Thierry Elissalde qui roulait sous la casaque d’une sélection départementale se classe 3° Le breton Rault (Pontivy) remporte l’étape d’Artix, Olivier Destang (Montauban) gagne à Laruns, Cali s’impose entre Sevignacq et Laruns, Leproux à Gourette et Augé (Lescar) conclu à Artix lors de la dernière étape.

1996 TC Villefranche

Jacques, Friou et Favereau vainqueur du Tour du canton
de Saint-Hilaire de Villefranche

- Jean-Jacques Favereau (US Plaisance) remporte le 8° Tour du Canton de Saint-Hilaire Villefranche en précédant le Marmandais Ventre et le Niortais Aude. Favereau a construit son succès lors du tronçon chronométré alors que l’étape en ligne revenait au local P. Friou.
- Quillan et son 22° Grand Prix a vu les coureurs de Blagnac se placer aux premières loges avec Sibrac et Saurin qui font un et deux, Fantino de Mérignac prenant la 3° place.
- A Eauze la nocturne des fêtes est revenue à Gérard Ianotto (G.St.Martinois) qui réalise un véritable festival avec Duros, Dupèbe, Bannes tous du même club et qui occupent les places suivantes du classement. Seul Lajo (5°) est sorti de l’anonymat de cette soirée élusate.

ÉCHOS DE DORDOGNE

- Coursac (Vélo loisirs par Pédale Faidherbe) : 1. Guillaume Carreau (P.Faidherbe), 2. Bocquier JC (Ribérac), 3. Truffy JP (P. Faidherbe), 4. Daubisse S. (Boulazac), 5. Virvaleix S. (Cyclisme 24), 6. Germagnan (Saint-Astier), 7. Brun (UALR), 8. Claude Daubisse (P.Faidherbe), 9. Maurice (Montmoreau), 10. Estève M. (P.Faidherbe), etc…

 

1996 Fouleix

Départ de la course de Fouleix. En première ligne (maillot Banesto) Arquey le vainqueur

- Fouleix (Vélo loisirs par Pédale Faidherbe) : 1. JM Arquey (GC Bergerac), 2. Ducau (CRCL), 3. Pinot (La Couronne), 4. Calmon (GC Bergerac), 5. Maurice (Montmoreau), 6. Devaux (P.Faidherbe), 7. Blancheton (Boulazac), 8. Salem (Lalinde), 9. Vergne (Lalinde), 10. Dutertre S. (Nontron), etc…

1996 Ronde de la Côle

Les frères Arretche au départ de la Ronde de la Côle

- La Chapelle-Faucher (10° Ronde de la Côle en SR par CC Périgueux) : 1. Damien Laforie (US Bouscat), 2. Olivier Durand (Montmoreau), 3. Eric Valade (Ste Foy), 4. Jacques Dubost (St.Astier), 5. Nicolas Labrousse (CC Périgueux), 6. Christophe Napias (Bergerac), 7. Patrice Géraud (Confolens), 8. Jérôme Paul (CC Périgueux), 9. Nicolas Brachet (Nontron), 10. Denis Bégout (Asptt Périgueux), etc…
- Saint-Antoine de Breuilh (SR par EC Foyenne) : 1. Gérard Doumenge (EC Foyenne), 2. Beden (Bergerac), 3. E.Valade (Ste Foy), 4. Eric Dupré (Ste Foy), 5. B. Bodin (Lalinde), 6. Darcoulet (UC Montpon), 7. Arnouilh (Bergerac), 8. Germain (SC Périgord), 9. Prioleau (Ste Foy), 10. J.Napias (Bergerac), etc…

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1996/semaine 27 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

 

3 juillet 2021

SIORAC EN PERIGORD (course disparue)

- Avec Cénac, Le Coux, Trémolat, Monpazier, Siorac-en-Périgord a été une des épreuves phares du Périgord Noir. Organisé tour à tour par les clubs de Belvès, Lalinde, Monpazier et l’Asptt Périgueux, le VC Monpazier a repris depuis plusieurs saisons les rennes de cette organisation, même si on a réduit la voilure en abandonnant les toutes catégories. Siorac a constitué aussi et souvent un problème à cause de son passage à niveau. Bien que son franchissement soit abandonné, le circuit a évolué avec des vire vire usant, mais un public toujours présent.

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 L’édition 80 organisée par le CC Belvès, à gauche le comité d’organisation, à droite
les coureurs au départ sur l’ancien circuit.

Palmarès connu de l’épreuve : 1948 Pierre Mounet (CC Périgueux), 1949 Bertocco Agen), André Guarrigue (CC Belvès), 1951 Dartenset (CC Périgueux), 1952 Jules Pineau (Montauban), 1952 Conty (VC Monpazier) à Siorac plage, 1954 et 1955 Jacques Pineau (Montauban), 1957 et 1959 Jacques Pineau (Agen), 1960 Antoine Loustalot (CC Bergerac) à Siorac plage, 1961 Louis Goya (Nay), 1963 Marius Archambaud (UV Limousine), 1965 Barthélémy (Aurillac), 1966 Roger Démartin (CRC Limoges), 1968 Marius Archambaud (Villeneuve), 1969 Michel Fedrigo (Tonneins), 1970 Joseph Kerner (Carcassonne), 1972 Guionnet (CA Castelsarrasin), 1973 Pierre Péquignot (Belvès), 1976 et 1977 Jean-Marie Valade (EC Foyenne), 1980 Fernand Lajo (CC Beaulac), 1981 Jean-Marie Valade (EC Foyenne), 1982 Eric Valade (EC Foyenne), 1983 Bernard Bodin (EC Foyenne), 1984 Patrick de Santi (Mérignac VC), 1985 Fernand Lajo (Mérignac VC), 1986 Thierry Gourgues (UC Bazas), 1987 Bernard Dubost (Asca Bergerac), 1988 Edouard Lajo (Mérignac VC), 1990 Daniel Dutertre (VC Arédien), 1992 Valentin Maurel (UC Albi), 1993 Philippe Candau (SC Périgord), 1994 Michel Ledorze (VC Alrcenne), 1995 Bernard Bodin (CC Lindois), 1996 Fabien Taillandier (US Cahors), 1998 Rémi Dayma (EV Bretenoux), 1999 Cyril Ribette (CC Bergerac), 2000 Nicolas Bessières (EC Lac Vert), 2001 Patrice Nalet (Mérignac VC), 2002 Laurent Constanty (VC Tulle), 2003 Rémi Poulvelarie (EV Bretenoux), 2004 Mickaël Lamiraud (CC Marmande), 2006 Christophe Napias (EVCC Bergerac), 2007 Denis Bégout (Asptt Périgueux), 2008 Mickaël Suchaud (CRC Limoges), 2009 Florian Bonhoure (EC Trélissac), 2010 Guillaume Alvès (US Montauban), 2011 Nicolas Comte (CC Périgueux), 2012 Nicolas Bonnieu (CS Millau), 2013 Nicolas Fournier (VC Langon), 2014 Damien Lapouges (EC Trélissac).

Siorac 2008

Le protocole de l’édition 2008 remportée par Mickaël Suchaud (deuxième en partant du côté gauche)
pour une course sur le nouveau circuit

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – SIORAC EN PÉRIGORD - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

2 juillet 2021

Le XIVéme GP International de Vayrac en 1960

GONZALÈZ A MIS TOUT LE MONDE D’ACCORD

- L’inattendu mais rapide Michel Gonzalez, profitant d’un marquage étroit entre les grands, parvenait à s’assurer le succès, il convient cependant de mettre l’accent sur ceux qui méritent le titre d’animateur.

Vayrac centre ville

Centre ville de Vayrac dans le Lot et sur les bords de la Dordogne

- Darrigade, qui craignait la chute (il l’avouait à l’arrivée) et qui ne désirait pas non plus se signaler plus que ça à l’attention des ses concurrents au championnat du monde, à démontré cependant qu’il était en forme, malgré des coliques provoquées par une trop grande absorption de raisins. Son retour sur Poulidor au dernier tour, sa puissance au sprint lors des importantes primes laisse bien augurer. Poulidor, s’échappant en puissance au moment opportun, sa fraicheur à l’arrivée (une arrivée débordante pour les juges), son aisance de tous les instants, confirme le pronostic de Louison Bobet émis jeudi dernier à Chaumeil (Corrèze) : Poulidor sera un sérieux outsider pour le championnat du monde sur route. A ces deux sélectionnés il faut ajouter le brillant Allemand, champion du monde poursuite 1960, Rudi Altig, auteur d’une belle échappée, et qui disparut ensuite au vingt-huitième tour sur crevaison. Sabbadini, quoique trop prodigue de ses efforts, démontra une vaillance de bon aloi. Mention à Beuffeuil, qui sut oser souvent, se mettant à son avantage, au même titre que l’Espagnol Marigil, vif, remuant. Un nom à suivre : Arnaud Geyre. A citer, au titre des sprinters : Gainche, Fournier, Verdeun et… Gonzalèz.

Vayrac Hôtel

L'Hôtel de Vayrac lieu de rassemblement des coureurs

Et vive le quinzième Grand Prix. Le total des primes attribuées dépasse la coquette somme d’un demi-million. Chiffre remarquable, eu égard au nombre réduit des spectateurs, en raison du mauvais temps. La sonorisation, assurée par Robert Flamary, radio-électricien à Saint-Céré, a été impeccable. Elle a permis aux spectateurs échelonnés sur les 3 km 500 du circuit une audition parfaite des commentaires du talentueux speaker Villeneuvois Robert Monlong. Nous tenons à féliciter le service d’ordre, assuré par la gendarmerie et la dynamique équipe du Guidon Vayracois, pour l’organisation remarquable de la course, et en particulier le président d’honneur, le toujours jeune Mr Gary, et le président actif Mr Gard. Si le résultat financier est inférieur à ce qu’ils étaient en droit d’attendre, qu’ils se consolent en songeant que ce quatorzième Grand Prix a, sur le plan sportif, atteint les plus hauts sommets, ce qui ne manquera pas d’exercer une influence heureuse sur quinzième Grand Prix et les suivants.

vayrac

Classement : 1ér Michel Gonzalez (Guidon Bayonnais). 2 Joseph Groussard (ACBB). 3 René Fournier ‘(Paris). 4 Gainche. 5 Darrigade. 6 Walryck, etc...

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – VAYRAC 1960 © PATRICK GONZALÈZ
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