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RETRO VELO DORDOGNE

8 mars 2021

1996 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (10° semaine de la saison)

IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

7 au 13 mars 1996

1996 Bordeaux-Saintes

Bordeaux-Saintes pour Eric Drubay

- Le 10 mars Bordeaux-Saintes lance la coupe de France des clubs Mavic. Cette 58° édition a accueilli 185 coureurs répartis en 26 équipes de clubs et de sélections régionales. Et c’est Eric Drubay (CC Etupes) le grimpeur Franc-Comtois qui en profitant de l’attentisme des sprinters s’adjuge la course devant Jean-Philippe Duracka (Aulnat), le Vendéen Faudot, puis Lafillé (Saint-Quentin), Ménéghetti (VC Roubaix) alors que Olivier Ouvrard du Cycle Poitevin sauve les couleurs locales en terminant en 6° position.
- Le 10 mars, le prix d’ouverture de Léguillac de Cercles est revenu à l’Ubéliste Bruno Meunier qui a battu Franck Goudeaux (CA Civray), Gilles Dubois, Denis Fantino (tous deux VC Mérignac) et Alain Sonson (SC Libourne).

1996 Omnium

De gauche à droite Pascal Simon, David Bailleul,
Géric Nogué et Yannick Gassian vainqueurs de l’Omnium

- L’Omnium de Bordeaux-Lac disputé le 12 mars est remporté par l’US Talence avec Yannick Gassian, David Bailleul, Géric Nogué et Pascal Simon. Les boys de Christian Taillacot ont battu d’un point l’US Bouscat amenée par Les frères Vérardo, Nicolas Garineau et Laurent Bajolle alors que le CAM s’installe sur la troisième marche du podium grâce à Nicolas Fournier, Sylvain Minvielle, Gilles Canouet et Olivier Carros.
- D’autres succès avec Laurent Bajolle (US Bouscat) qui gagne à Miramont de Guyenne puis à Monsempron Libos, tandis que Cyril Guyonnaud (Pédale Saint-Florent) gagne à Montigny.

ÉCHOS DE DORDOGNE

- L’Asptt Périgueux opte pour la DN3 et sera composée de Thierry Bernagaud, Samuel Duval, Stéphane Eyquard, Stéphane Lavignac, Pascal Le Pemp, Bernard Lorenzon, Laurent Olivier et Didier Virvaleix.

1996 Léguillac de Cercles

Podium de Léguillac de Cercles

Léguillac de Cercles (par CCP Nontron) : 1. Bruno Meunier (UV Limousine), 2. Franck Goudeaux (CA Civray), 3. Gilles Dubois (Mérignac), 4. Denis Fantino (Mérignac), 5. Alain Sonson (Libourne), 6. Samuel Duval (Asptt Périgueux), 7. Loïc de Vincenzi (VC montois), 8. Nicolas Garineau (US Bouscat), 9. Nicolas Brachet (CCP Nontron), 10. Stéphane Lavignac (Asptt Périgueux), etc

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1996/semaine 10 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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6 mars 2021

IV° SAMEDIS CYCLISTES BORDELAIS 1954

Michel GONZALEZ et SALOU EN VEDETTES

001

BORDEAUX : Vainqueur de la finale du Trophée de vitesse, et meilleur temps du brassard poursuite Michel Gonzalez (notre photo) a mis à son actif, la meilleure performance d’ensemble de ce 4éme samedi cycliste.
Après avoir imposé un démarrage quelque peu tardif aux deux Sabistes Delbancut et Olivier (avec une excellent treize secondes aux deux cent mètres), il se montrait encore une fois encore le meilleur en poursuite et, si ce n’avait était le vent qui sévissait, samedi après-midi, le néo sociétaire des Girondins de Bordeaux serait certainement descendu au dessous des quatre minutes pour les trois kilomètres.
Le Gujanais Salou confirma brillamment ses récentes sorties et s’adjugea la Médaille. Par cela, il devient le premier qualifié pour la grande finale de cette médaille Bordelaise. Sabathié, avec sa deuxième place du jour et les performances déjà accomplies, est lui aussi qualifié.
Parmi les autres épreuves, signalons celle joliment acquise pour le Sabiste Martin, dans l’individuelle, où il termina détaché, après un rush volontaire astucieusement placé.

Médaille Bordelaise

Séries gagnées par : Martin devant Castéra, Baysse devant Cavernes, Sans devant Dejean, Bougue devant Tournis, Salou devant Guillard, Sabathié devant Castel.
Repêchages : Cavernes, Tournié, Talleyrand.
Demi-Finales : Sabathié devant Cavernes et Martin, Salou devant Tournié et Baysse, Sans devant Bougue et Talleyrand.
Finale : 1ér Salou (UA Gujan Mestras sur cycle France-Cycles agent Descoubès à Gujan Mestras). 2 Sabathié (Girondins de Bordeaux). 3 Sans (S.A.B).

Trophée de Vitesse

1ére Série : Gonzalez, Nacq, Cuvier.
2éme Série : Delbancut, Govaert, Lespés.
3éme Série : Olivier, Rivière, Carasset.
Finale des troisièmes : Cuvier, Carasset, Lespés.
Finale des deuxièmes : Nacq, Govaert, Rivière.
Finale des premiers : 1ér Michel Gonzalez (Girondins de Bordeaux). 2 Delbancut (S.A.B). 3 Olivier (S.A.B).
Minimes : 1ér Menault (Floirac) 16 points. 2 Gastanaga 13 points. 3 Nardi 7 points.

Brassard Poursuite : 1ér Michel Gonzalez (meilleur temps) rejoint Utrera les 3 Kms en 4mn 4s 4/3. Lespés (4mn 27s 4/5) bat Bayssa (4mn 28s 2/5)
Handicap (550 Mètres) : 1ér Sabathié (Girondins de Bordeaux) en 39s 2/5. 2 Sans. 3 Olivier. 4 Delbancut. 5 Salou. 6 .Gonzalez.
Elimination : 1ér Lespès (Stade Talençais) sur cycles France Sports (agent Menant à Talence). 2 Carasset. 3 Govaert. 4 Vinsonneau. 5 Cuvier. 6 Arnaud. 7 Navarro. 8 Rivière. 9 Charpentier. 10 Utrera.
Individuelle : 1ér  (S.A Bordelais) 9 points sur cycle Maurice Verdeun. 2 Tournis 7 points. 3 Castaingt 5 points. 4 Castera 4 points. 5 Loubère et Pradeau 3 points. 7 Lesbats et Cassen 2 points. 9 Martinet 1 point.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – PISTE BORDEAUX © PATRICK GONZALÈZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne

6 mars 2021

2004 LE TOUR DU CANTON DE MAREUIL-VERTEILLAC

BERGÈS UN MAÎTRE DU CHRONO

- Le coureur de Saint-Gaudens remporte l’épreuve grâce à son succès dans le contre la montre de dimanche matin, après avoir figuré dans la bonne échappée de la première étape qui fut décisive. Ajoutons aussi que ce Tour renaît après une année sabbatique. Et c’est l’Entente Cycliste Ribérac Périgord Blanc qui reprend le flambeau après la mise en sommeil du CCP Nontron du Président Michel Dutertre qui lui, reste toujours à la tête de l’organisation.

APRES UNE ANNÉE SABBATIQUE, LE RETOUR DU TOUR

- Relire l’édition 2002.

TNCMV 2004

Romain Chollet (Cycle Poitevin) leader en maillot
blanc, Anthony Boyer (Cycle Poitevin) meilleur grimpeur en rouge et Ladret
(CR4C Roanne) meilleur sprinter en vert lors de l’arrivée à Beaussac.

- Emilien Berges a fêté ses 21 ans et a gagné l’épreuve en Périgord Vert après son succès dans Loire-Atlantique. Son truc c’est le contre la montre où il totalisé l’an passé quatre victoires. Il se prépare pour le Championnat de France de la spécialité qui a lieu la semaine après le Tour de Mareuil/Verteillac. Il a gagné le chrono de la course faisant ainsi sur ce terrain la différence.
- Pour la troisième étape conduisant les rescapés à Verteillac, Berges s’est contenté de contrôler la course. Celle-ci a été lancé par Le Goff (CC Marmande), puis animée par l’échappée de Martin, Ladagnous et Fossard, tous placés au général, mais contenu par les équipiers de Berges avant d’être repris dans les tous derniers kilomètres.
- La sélection s’est effectuée dans la première étape longue et difficile avec un final terrible du côté du village de Beaussac. Une longue échappée lancée à près de 100 km de l’arrivée et qui est allé au bout avec Chollet et Boyer (Poitiers), Geniez et Pozza (Castelsarrasin), Bernabeu (Roanne), Berges (Châteauroux), Martin (Marmande), le Russe Rybakov et l’Australien Higgerson, en franchissant la ligne plus de deux minutes devant l’avant-garde du peloton avaient pris une sérieuse option pour la victoire finale.

TNCMV 2004

Podium final avec de gauche à droite : Bergès (UC Châteauroux) vainqueur, Yannick Marié (Sud Gascogne)
maillot rouge du meilleur grimpeur, Michaël Martin (CC Marmande) en vert pour le meilleur sprinter
et Galland (US Créteil) vainqueur d’étape à Verteillac.

La Rochebeaucourt-Beaussac : 1. Romain Chollet (Cycle Poitevin) 134 km en 3h11’16s, 2. Geniez (CA Castelsarrasin) m.tps, 3. Anthony Boyer (Cycle Poitevin) à 3s, 4. Bernabeu (CR4C Roanne) à 6s, 5. Berges (UC Châteauroux) à 25s.
Mareuil-Sainte-Croix (Chrono) : 1. Emilien Berges (UC Châteauroux) 15 km en 19’14s, 2. Le Goff (CC Marmande) à 42s, 3. Rybakov (Sud Gascogne) à 1’09s, 4. Bernabeu (CR4C Roanne) à 1’17s, 5. Fossard (G. Saint-Martinois) m.tps
Tour du Verteillacois : 1. Galland (US Créteil) 100 km en 2h36’58s, 2. Ladagnous (Sud Gascogne), 3. Leraud (CA Castelsarrasin), 4. Chollet (Cycle Poitevin) m.tps, 5. Pillon (Albi) à 3s.
Classement Général final : 1. Benoit Emilien Bergès (UC Châteauroux) 249 km en 6h08’07s, 2. Thomas Bernabeu (CR4C Roanne) à 58s, 3. Anthony Boyer (Cycle Poitevin) à 1’05s, 4. Yvan Rybakov (Sud Gascogne) à 1’19s, 5. Sharen Higgerson (Le
Cheylard) à 1’36s, 6. Mathieu Geniez (CA Castelsarrasin) à 1’43s, 7. Mickaël Martin (CC Marmande) à 2’21s, 8. Sébastien Pozza (CA Castelsarrasin) à 2’30s, 9. Romain Chollet (Cycle Poitevin) à 2’58s, 10. Mathieu Ladagnous (Sud Gascogne) à 3’22s.
NOTA : Seuls Benoit Emilien Bergès et Mathieu Ladagnous sont devenus pros l’année qui a suivi cette épreuve.

TNCMV 2004

Victoire du Cycle Poitevin au classement par équipes avec une équipe composée d’Anthony Boyer,
Romain Chollet, Romain Duverger, Damien Pinot et Christophe Ditleblanc

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - LE TOUR DU CANTON DE MAREUIL/VERTEILLAC (2004)
© BERNARD PECCABIN Prochaine parution : Le Tour pour l’Aquitain Fabien Patanchon
La mémoire du cyclisme en Dordogne

5 mars 2021

SAINT-FRONT LA RIVIERE (Palmarès)

Reimherr Stéphane 2006ET DIRE QUE REIMHERR EST VENU Y FERRAILLER

- Petite commune du Périgord Vert, située entre Saint-Pardoux la Rivière et Quinsac, le long de la paisible Dronne. Avec 541 habitants, cette petite commune a tenté en 2009 et 2010 d’organiser une grande épreuve cycliste parrainée par Poulidor et Géminiani, avec le contrôle technique du Cyclo-Club Périgourdin. Hélas, la mayonnaise n’a jamais pris, sans doute en raison d’un calendrier inapproprié. Un essai avec l’ASPTT Périgueux et avec départementaux et non licenciés en 2011, n’a pas fait mieux. C’est ainsi que le passage du cyclisme dans cette commune a vécu, définitivement...

Palmarès connu du Prix cycliste : 1977 Moissard (Angoulême), 2009 Stéphane Reimherr (UC Artix) en médaillon, 2010 Nicolas Lubat (Saint-Cyr les Tours), 2011 Laurent Lévêque (non licencié).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – ST.FRONT © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

4 mars 2021

DÉCÈS DE PIERRE LAVAL

UN DES PIONNIERS DU TOUR DU PÉRIGORD NOUS A QUITTÉS

- Pierre Laval, un des fondateurs du Tour du Périgord avec Jacques Ravillon son maître d’œuvre, nous a quittés à l’âge de 85 ans. Résidant à Domme, il avait été adjoint au maire Alain Bournazel et avait pu ainsi tisser des liens pour que quatre arrivées se déroulent au sommet de cette commune, une des plus belles de France. Des arrivées avec un monde fou sur les abords de la banderole, avec des vainqueurs de grande notoriété. Pierre Laval aimait aussi suivre son fils Jean-Louis licencié au Cyclo-Club de Tursac dans les années 80. Il avait d’ailleurs été aussi un des dirigeants, jusqu’au temps où le club prenait avec Lucien Leduc les habits du Cyclo-Club Sarladais pour bénéficier de meilleures subventions.
- Les obsèques de Pierre Laval se dérouleront le samedi 6 mars à 11h00 à l’église de Domme, suivies de son inhumation au cimetière de Vézac.
- En cette douloureuse circonstance, "Vélo Dordogne" adresse ses sincères condoléances à toute sa famille et à ses proches.

Tour du Périgord 2016 197 (2)

20° Tour du Périgord en 2006 à Villefranche du Périgord avec Luc Leblanc invité d'honneur où
Pierre Laval avait reçu à cette occasion un trophée en signe de reconnaissance de son passé pour l'épreuve
Une course dont il a été un des  précurseurs © sudgironde cyclisme

Revoir les Tours du Périgord de Pierre Laval :
1986 à DOMME(cliquez sur ce lien) : 1. Luc Leblanc (CRC Limoges), 2. Eric Lebot (VC. Vannes), 3. Didier Virvaleix (ASPTT Périgueux) - 1° Tour du Périgord.
1987 à DOMME (cliquez sur ce lien) : 1. Philippe Lepeurien (ASPTT Aix en Provence), 2. Philippe Delaurier (CC. Wasquehal), 3. Laurent Desbois (Stade Auxerre) - 2° Tour du Périgord.
1988 à DOMME(cliquez sur le lien): 1. Jacques Dutailly (CC Wasquehal), 2. Philippe Lepeurien (ASPTT Aix en Provence), 3. Laurent Jalabert (Bataillon de Joinville) - 3° Tour du Périgord.
1989 à DOMME(cliquez sur ce lien) : 1. Laurent Mazeau (VC Lorient), 2. Philippe Lepeurien (ASPTT Aix en Provence), 3. Michel Commergnat (UV Limousine) - 4° Tour du Périgord.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – PIERRE LAVAL © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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3 mars 2021

RÉGIS ROYÈRE (1970-1971)

CYCLISME DE HAUT NIVEAU PLUS ARMÉE

SOIT DEUX ANNÉES TRÈS DIFFICILES

SAISON 1970 - Revoir la 2° partie sur ce LIEN.

1970 Royère Régis Veyine de D - Le Buissonr

Régis Royère, prêt pour une saison avec les premières catégories

1970 – licence en 1ème catégorie - Régis à 19 ans
1970 août 21° Prix des fêtes de Ladouze
 : 1. Claude Hue, 2. Roger Démartin,
3. Lucien Sautier (tous CC Périgourdin), 4. PR Villemiane (Bergerac), 5. Pierre Desco (Marmande), 6. Gérard Lambert (VC Bergerac), 7. Régis Royère (Lalinde), 8. Adélio Tonini (Langon), 9. Bernard Matignon (EC Foyenne), 10. Jean Comme (Libourne), etc...

Ladouze 16

Régis 7° à Ladouze retrouve Claude Hue avec qui il a fait le Tour du Limousin

1970 juillet Terrasson : 1. Sautier (Périgueux), 2. Claude Hue (CC Périgueux), 3. Dupouy (Lourdes), 4. Mazet (Saint-Eloy), 5. Gutkin (Saint-Gaudens), 6. Saladié (Vic), 7. Royère (Lalinde), 8. Ben Brahim (Agen), 9. Alizié (Agen), etc...
1970 juillet Gardonne : 1. Alexis Eyquard (US Bouscat), 2. Mazet (Saint-Eloy les Mines), 3. Maccali (Villeneuve), 4. Vigouroux (Villeneuve), 5. Sadet (Villeneuve), 6. Barbe (Bègles), 7. Badourès (Agen), 8. Ben Brahim (Agen), 9. Royère (Lalinde), 10. Frigo (Périgueux).

1970 Royere Régis 1970

- Gisèle, celle qui va devenir son épouse nous raconte : "Lorsque je rencontre Régis, je découvre un sportif concentré, dans son monde, avec des co-équipiers, dans un langage technique, que je ne comprends pas trop, et surtout un "fan club", fait de curieux, de relations et de groupies qui gravitent autour de lui."
-  Et de poursuivre : ce qui m’a le plus impressionnée à cette époque ce sont les règles de vie de Régis, (jamais d’alcool, juste un Cocacolac - boisson lactée au cacao -  pas de retour tardif le soir, jamais après minuit sans parler du lendemain où il y avait toujours le travail de la ferme). De même pas de coup de gueule entre les compétiteurs, les règlements de compte se faisaient à la régulière, passé la ligne d’arrivée, tout était réglé. Calme, serein, respectueux et réfléchi, bien loin à l’époque des jeunes supporters et joueurs du CAS rugby de Sarlat, où lorsqu’ils débarquaient dans un bal, tous plus ou moins éméchés après la troisième mi-temps,  les bagarres étaient légendes.
- C’est à cette période, à Cénac Saint-Julien, sur une classique, qu’il est remarqué par un journaliste du Journal l’Equipe, en relation avec le Club de Puteaux. Il est sollicité pour rejoindre ce club réputé. Mais il ne donnera pas suite à cette proposition. Il dit : "je ne me sentais pas capable de partir tout seul, même si je savais au fond de moi que je passais à coté de quelque chose"

1970 Tour du Limousin les partants

Les équipes du 3° Tour du Limousin avec leurs engagés

- Appelé la veille du départ seulement à remplacer un coureur de l’équipe d’Aquitaine au Tour du Limousin, Régis qui aura la malchance de crever deux fois et de ne pouvoir être dépanné aussitôt, n’en fait pas moins une course mémorable dans une compétition qu’il considère comme extrêmement difficile, il termine 46ème et seul rescapé de l’équipe d’Aquitaine.
NDLR : Ce 3° Tour international du Limousin est annoncé très relevé avec au départ 15 équipes de 6 coureurs

Dont quatre du Sud-Ouest (Aquitaine, Pyrénées, Poitou et Libourne).
L’Aquitaine aligne Roger Démartin (CC Périgueux), Claude Hue (CC Périgueux), Jean-Claude Labadie (Aviron Bayonnais), Jean-Louis Labat (CC Marmande), C. Mallavergne (UC Nontron) et Régis Royère dossard 52 CC Lindois (remplace Patrick Guimberteau (CC Bordelais) forfait de dernière heure). Directeur sportif : Robert Desbats (ex-Tour de France).
Les Pyrénées: Ajas, Gutkin, More, Desplats, Armangaud, Sainte Romane.
Le Poitou: Courtois, Pitard, Provost, Troyard, Villeneuve, Barrault.
L’AS Libourne : Gaschard, Lawrence, Seureau, Boussiron, Raymond.
S’y ajoutent deux équipes du Limousin avec Breuil, Dubreuil, Duteil, Laroudie, Lebourg, Jacques Mazeau et la formation B avec Barry, Savary, Sansonnet, Gauthier, Servières et Thimonnier.

Parcours (du 28 avril au 3 mai) : Rassemblement de la sélection d’Aquitaine Hôtel de Paris - Départ du Champ de Juillet à Limoges.
Couzeix-Bellac 35 km contre la montre par équipe le 28 avril matin, puis Bellac-Guéret l’après-midi 135 km avec 3 MG (Bollinard, les Châtelaines, Longechaud).
Guéret-Ussel 165 km le 30 avril avec 3 MG (Ajain, le Massoubre et le Theil).
Ussel-Brive 169 km le 1° mai avec 3 MG (Egletons, Chaumeil, Lestards).
Brive-Tulle 155 km le 2 mai avec 2 MG (Saint-Martin la Méanne, Doumeil).
Tulle-Limoges 175 km le 3 mai avec 4 MG (Cousin Haut, Saint-Léonard, les Billanges et Bois des Echelles).

1970 Duteil, Breuil, Guitard et le DS de Puteaux

Miss Limousin, Duteil, Breuil, Guitard et le DS de Puteaux lors du Tour du Limousin

Résultats : l’équipe d’Aquitaine se classe 12° sur 16 équipes lors du chrono. L’après-midi l’étape se court sous une pluie continuelle. Hue et Labat crèvent et face à la grêle ne peuvent revenir. Labat abandonne, Hue est attardé, Démartin termine dans le peloton, Royère, Labadie et Mallavergne sont à moins de trois minutes du vainqueur. Joël Geneste gagne l’étape.
- A Ussel victoire de Francis Duteil qui prend la tête de la course. Démartin et Mallavergne abandonnent.
- Victoire d’Yves Hézard (CSM Puteaux) à Brive. Duteil conserve son maillot. Abandon de Hue.
- Victoire de Bernard Bourreau à Tulle et de Jean-Pierre Guitard à Limoges. Abandon de Labadie.
- L’équipe d’Aquitaine termine avec un seul coureur, Régis Royère (46°), le plus jeune de la sélection qui avait remplacé Guimberteau au dernier moment.
Pour le jeune Royère cette course terminée dans le peloton constitue une musette d’expérience et de souvenirs de cette classique courue dans les rondeurs du Limousin et sous un mauvais temps. De plus étant le seul de la sélection à rallier Limoges, il peut compte-tenu de son âge et de son manque d’expérience à ce niveau, en tirer une certaine satisfaction, d’autant plus qu’avec deux crevaisons, une voiture de dépannage à l’extrême queue du peloton, il a été dépanné avec beaucoup de retard. D’autres à sa place et dans cette situation auraient plié bagages.

F23

Francis Duteil (avec sa casquette) vainqueur du Tour du Limousin

Saison 1970 - 19 ans/1° catégorie CCL (palmarès connu).
Incident mécanique Peyrignac le 15 mars 1° Francis Dubreuil CRCL, 15° Cénac le 23 mars 1° Henry Chavy ASF Lyon, chute Siorac en Périgord le 30 mars 1° Jean-Claude Castaing Girondins de Bordeaux, dérailleur cassé à Trémolat le 31 mars 1° Christian Gardelle US Bouscat, 15° Le Coux le 6 avril 1° Jacques Esclassan CV Montastruc, 13° Brive le 12 avril, dans le peloton les Réaux le 25 avril, crevaison Grand Brassac le 26 avril 1° Michel Lescure CV Montastruc, 46° Tour du Limousin en cinq étapes du 29 avril au 3 mai 1° Francis Duteil CRCL, 4° Saint-Léon sur l’Isle le 7 mai 1° Claude Hue CC Périgueux, 9° La Force, 10° Mouthier (16), 15° Sireuil (16) le 18 mai, chute Saint Mesmin le 24 mai 1° Lucien Sautier CC Périgueux, Chute Périgueux le 25 mai 1° Lucien Sautier CC Périgueux, dans le peloton Calès le 13 juin 1° Jean-Louis Ribérot Tonneins, championnat des sociétés le 14 juin, crevaison Villenave  Championnat d’Aquiatine(40) le 14 juin 1° Christian Dolhats VC Tarnos, 8° Chamiers le 15 juin 1° Lucien Sautier CC Périgueux, dérailleur cassé Sarlat le 20 juin 1° Badourès Guidon Agenais, 8° La Coquille le 22 juin 1° Alexis Eyquard US Bouscat, 9° Gardonne le 25 juin, 13° Sainte-Livrade le 2 juillet, 9° Saint-Pierre d’Eyraud le 4 juillet, 8° Saint-Martial de Nabirat le 6 juillet, 11° Gouts le 12 juillet 1° Roger Desmartin CC Périgueux, 7° Terrasson le 13 juillet 1° Lucien Sautier CC Périgueux, 8° Castelmoron le 15 juillet, 3° Saint-Pierre de Chignac 1° Christian Darrin CC Périgueux, 4° Terrasson, 11° Belvès le 18 juillet 1° Ben Brahim UCD Villeneuve, chute Duras le 20 juillet, 8° Veyrines de Domme le 26 juillet 1° Roger Desmartin CC Périgueux, 3° Salviac le 27 juillet, 7° Ladouze le 3 août 1° Claude Hue CC Périgueux, dans le peloton Ayen le 6 août, crevaison Peyzac le 8 août, chute à Couze le 10 août 1° Fauquez, dans le peloton Villefranche du Périgord le 13 août 1° Barthez VC Lézignan, 4° Saint-Vincent de Connezac le 16 août 1° Jacques Martin RC Mussidan, plus de notes, d'ailleurs la priorité c'est le tabac qu’il faut rentrer.

1970

Liste non exhaustive des meilleurs coureurs de 1° catégorie
avec qui Régis doit rivaliser au cours de cette saison 1970

Coureurs sélectionnés au Championnat régional à Villenave (en gras nos Périgourdins) :
- Arbès Hubert (Anglet), Babin Bertrand (Marmande), Bellot Didier (Aviron Bayonnais), Bruletout Didier (Coutras), Casas Francis (Libourne), Cigana Alain (Le Bouscat), Crosa Gérald (Guidon Bayonnais), Denis Claude (Périgueux), Diaz Bernard (Guidon Bayonnais), Dolhats Christian (Tarnos), Dolhats Guy (Tarnos), Dumoulin Jean-Pierre (Aviron Bayonnais), Frosio Guy (Andernos), Fulchic Michel (Tonneins), Gaudin Daniel (Orthez), Goni Roger (Aviron Bayonnais), Jolivet Marcel (Périgueux), Joubert Jean-Luc (Girondins), Lafon Rémi (Arcachon), Magni Claude (Langon), Malavergne Christian (Nontron), Nanfre Jean (Libourne), Martin Jacques (Mussidan), Matignon Bernard (Sainte-Foy), Miozzo Bernard (Tonneins), Morin Guy (Girondins), Peyre Guy (Villeneuve), Prime Jean-Luc (Bègles), Reaud Jean-Paul (Bègles), Royère Régis (Lalinde), Sadet Guy (Villeneuve), Saint-Martin Gérard (Bordeaux VC), Santarossa Jacky (Bergerac), Tomiet Bernard (Langon), Valade Bruno (Libourne), Vigouroux Gérard (Villeneuve), Villemiane Raymond (Bergerac), Arquey Christian (Bergerac), Banos Jean-Jacques (Stade Montois), Barbier Michel (Stade Montois), Bellot Jean-Marie (Barsac), Berthomet Gérard (Bègles), Bette Jacques (Coutras), Biale Christian (Bergerac), Buffière Alain (Nontron), Castex (Mimizan), Chalme Loïc (Ambarès), Couderc Christian (Mérignac), Cruzin Michel (Pian Médoc), Démortier Anick (Bergerac), Derozier Jacques (Aviron Bayonnais), Dubois Serge (Capbreton), Dumeau Jean-Paul (Langon), Fiel Alain (Aviron Bayonnais), Galy Francis (Lalinde), Gay Gérard (Bergerac), Grandet Jean-Marie (Libourne), Guégan Patrice (SA. Mérignac), Guillon Michel (Girondins), Laborde Michel (Talence), Lamouliatte Francis (Le Bouscat), Laud Jean-Paul (Périgueux), Laurent Serge (EC Foyenne), L’Ebrellec Jean-Claude (Pau), Lesca Alex (Tonneins), Lannelongue (Aire sur Adour), Maccali Jean-Pierre (Villeneuve), Montet Jean-Marc (Sainte-Livrade), Moreau Jean-Louis (Mussidan), Napias Claude (Parentis), Nougué-Dessus Alain (Haut de Gan), Pallaro Denis (Libourne), Pauillac Robert (Gironde), Pérez Philippe (Barsac), Périgault Gilles (Bergerac), Pérot Dominique (Marmande), Pasini Lido (Villeneuve), Peyre Francis (Villeneuve), Pouyau Francis (Sauveterre), Rusquart Michel (Guidon Bayonnais), Sallat Lionel (Bordeaux VC), Santiago Christian (Girondins), Tardy Pierre (Nontron), Traversie Patrick (Villeneuve), Traversier Jean (Sainte-Livrade), Tunica Jean-Louis (Nérac), Védrenne Philippe (Girondins), Vermeulen Patrick (Talence), Vieilleville Jean-Pierre (Coutras).

Le Coux

Le sacre de Jacques Esclassan au Coux où Régis se classe 15°
C'est là qu'on mesure l'écart des coureurs entre celui qui travaille et celui qui fait le métier

- En définitive cette saison 1970 fut une saison riche d’expérience Il a effectué aussi son championnat régional à Villenave et a du pallier, à de nombreuses difficultés, notamment en cumulant cinq chutes au cours de cette saison. Son métier de paysan, avec ses contraintes de travail et de présence dans son exploitation posent de nombreuses interrogations pour courir au sein des premières catégories avec la réussite espérée. De plus, il se sent seul et même très seul dans cette jungle cycliste. Contrairement à de nombreux adversaires, il ne bénéficie d’aucun soutien, d’aucun conseil pour s’entraîner et se préparer pour les grandes courses.
- Alors que 1970 s’achève, se profile le service national. Avec les dirigeants du CC Lindois, il est convenu de le faire rentrer au Bataillon de Joinville au titre d’athlète de haut niveau.

LE SERVICE MILITAIRE en 1971

1972 Pforzheim vue générale

Pforzheim ville garnison de Régis. Vue générale de la ville rasée en 1945 en
22 minutes par la
Royal Air Force. Au cours de cette tempête de feu,
17 600 personnent périrent.

- Il se décide à devancer l’appel dans le but de choisir sa période sous les drapeaux. De février 1971 à février 1972 lui semble être une bonne période pour reprendre à son retour la compétition cycliste. Il effectue cette démarche avec le bureau de recrutement de Poitiers, part faire ses trois jours au centre de sélection de Limoges, mais omet d’aviser les dirigeants du CC Lindois en charge de son incorporation au Bataillon de Joinville.
- Conséquences : Elles sont catastrophiques pour Régis qui reçoit son ordre d’appel pour le 3° Régiment de Hussards en Allemagne. Cette unité est basée à Pforzheim, ville du Nord de la forêt Noire entre Karlsruhe et Stuttgart. Plus de 1000 km séparent sa ville de Sarlat à cette garnison. Il faut prendre un train à Périgueux, avec changement parfois à Limoges, puis à Paris (gare d’Austerlitz puis de l’Est), parfois même à Strasbourg selon les horaires.

1972 quartier Burnol

Le quartier Burnol du 3° Régiment de Hussards où Régis a passé son service militaire
Appelée aussi la Buckemberg Kaserne,
lorsque ce lieu était occupé
par une unité de la Wehrmacht lors du 3° Reich

- Contrairement à certains de ses amis incorporés ministériels à Périgueux, lui se retrouve loin, à l’étranger, avec un climat froid et une rigueur disciplinaire des plus exigeante. Le quartier Burnol ou la Buckenberg Kaserne en allemand se situe sur une hauteur à l’opposé de la gare, soit un problème de plus pour prendre son train lors des rares permissions entachées par un interminable déplacement ferroviaire (un jour et une nuit). Le régiment est une unité de l’Arme Blindée Cavalerie. Trois mois après son incorporation, le Bataillon de Joinville lui est proposé, mais c’est trop tard, il doit finir son service et rester en Allemagne.
- Autre  sanction, après ses classes, il bénéficie de la pire affectation interne, celle d’armurier d’unité. Dans cette caserne,  les armureries sont situées toutes en sous sol, autrement dit dans les caves où sont sécurisés l’armement et les équipements sensibles des militaires. Il faut dire que cette caserne est une ancienne unité d’infanterie de la Wehrmacht. Avant et pendant la guerre, tous les matériels en renfort pour le front étaient stockés ici. Quand les français sont arrivés, ils ont occupé les mêmes locaux. Après le départ des français, la caserne a été démolie pour faire place à un quartier résidentiel en 2013.

ffa 1968

Le 3° Régiment de Hussards, une unité blindée des Forces Françaises en Allemagne

- Quoiqu’il en soit, débute ici un long calvaire, celui du petit paysan de Négrelat. Lui l’amoureux de la nature, lui qui aspire le grand air, se trouve enfermé comme un rat dans une armurerie où par une trappe il remet les fusils, pistolets, munitions aux personnels qui vont effectuer du tir, des exercices d'alerte ou des manœuvres. Ses sorties sont comptées, il doit assurer une permanence continuelle, jour et nuit dans l’armurerie et subir les contrôles nocturnes du régiment imposés par le commandement. Neuf mois dans ces conditions c’est long, très long pour plonger dans la déprime. S’ensuit : vaccins, baisse du moral, médicaments, cure de sommeil, prise de poids... tout ce qui est nuisible et contre indiqué pour un sportif. L’Allemagne fut une déchirure, une blessure profonde. Privé de liberté, celle vécue dans les champs et les près, privé du cocon familial et jeté comme dans une prison, il a fallu supporter les menaces quotidiennes des cadres d’une autre époque. De son armurerie, il guettait les coins de ciel bleu, la tête dans les nuages en pensant à son Sarladais de son lointain exil.

2013 quartier résidentiel

En 2007, tout le quartier militaire est démoli pour faire
place à ce quartier résidentiel en 2013, appelé Tiergarten

- Son retour d'armée a été des plus violent, la condition physique n'est plus là, il n'avait jamais connu "la queue du peloton" malgré un entrainement des plus intense, il n’arrive pas à éliminer. Avec le recul, il pense que "c'est là qu'il aurait eu besoin d'un entraîneur".
Le point de vue de "Rétro Vélo" sur son éventuelle incorporation au Bataillon de Joinville :
Je pense que Régis a été trompé par ses dirigeants du CC Lindois, lorsque ceux-ci lui ont causé d’une éventuelle incorporation au Bataillon de Joinville. C’était une promesse qui ne tenait pas la route, et je m’interroge sur le fait qu’il soit consulté au cours de son service pour rejoindre cette unité. Sans doute parce que Lalinde a été contacté par l'autorité militaire, mais ça ne veut pas dire que c’était pour être retenu… De mon humble avis, il aurait pu prétendre y aller, que s’il avait couru au sein d’un club de haut niveau, style CSM Puteaux, Bordeaux VC, ACBB ou autres… Pour avoir l’appellation "d’athlète de haut niveau", il faut pratiquer dans un club dit de haut niveau et pas au CC Lindois. Même si Lalinde avait dans ses rangs l'excellent Claude Mazeaud, celà ne suffit pas ! Ceci n’est que mon sentiment et ça n’engage que le rédacteur que je suis.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – RÉGIS ROYÈRE 03 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne - Prochaine parution (1972-1978)
Publication réalisée grâce à l’aimable concours de Gisèle Royère

1 mars 2021

2001 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (9° semaine de la saison)

IL Y A 20 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

4 au 10 mars 2001

2001 Montastruc Hugues Ané

Hugues Ané (Albi) vainqueur du Prix Pinel à Montastruc

- C’est à 35 km de l’arrivée qu’Arnaud Labbe a mis le feu aux poudres du prix PineL à Montastruc. Suivi par Ané et Dupouey, ce trio a déposé leurs compagnons d’échappées où on a noté tour à tour, Cousinié, Moreau, Becaas, Cabos, Four, Rabaud, Morvan, Cazaux, Rémy, Kaszuba, Portal, Duclos-Lassalle, Llati, Ronsin-Hardy et Adamczyk, soit du beau monde. Le trio enfuit ne sera plus revu et Hugues Ané (Albi) déposera Labbe (C.Poitevin) et Dupouey (Blagnac), pour parcourir en solitaire les vingt derniers kilomètres et l’emporter. Derrière on notera dans l’ordre, Dupouey, Moreau (Montauban), Portal (Blagnac), Pavlov (Albi), Mazet (Super Sport 23), Ronsin-Hardy (Albi), Napias (Oloron), Laborde (CAM Bx) et Burdack (Blagnac) soit du beau monde pour cette grande première en Midi-Pyrénées.

2001 La Chapelle Thireuil Bercy

Christophe Bercy vainqueur devant Frédéric Ribardière à La Chapelle Thireuil

- Déjà classé 2° voilà quelques jours, Christophe Bercy (Cycle Poitevin) affiche une forme de bon aloi pour s’imposer devant Ribardière (Châtellerault) et Pérez (AVC) à la Chapelle Thireuil.
- Ouvert aux séries nationales, le prix de Blaye est remporté Laurent Brignoli (UC Villeneuve) qui bat Gautier Lance (Le Bouscat) et le Salisien Giraudeau.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 2001/semaine 09 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

1 mars 2021

ETOUARS (Palmarès)

AU PAYS DES ANCIENNES FORGES

Brun Z

- Etouars encore une commune située dans le haut Périgord Vert, entre Varaignes et Piègut. Peuplée par 200 habitants cette localité est connue par ses anciennes forges. Sa fête se déroulait le 25 août, une occasion de réunir les cyclistes avec le concours des sociétés cyclistes Nontronnaises. Mais ici comme ailleurs, le vélo est à l’arrêt, bien que les habitants de cette contrée portent dans leur cœur notre discipline.

- Notre photo avec Frédéric Brun à une époque où il était professionnel, mais c’est à l’UC Nontron qu’il a bel et bien débuté et notamment à Etouars où il a gagné chez les cadets en 1976. Frédéric est un neveu de Michel Brun.

Palmarès connu du Prix des fêtes : 1967 Frédéric Barraud (Pédale Nontron), 1976 Frédéric Brun (UC Nontron), 1977 Lionel Sallat (Pédale Nontron), 1978 Blanchon (Ruelle), 1980 Gilbert Berron (VC Leroy-Somer), 1982 Jean-Yves Béneyrol (UC Nontron), 1983 Guy Thomas (Pédale Nontron), 1984 Eric Fourgeaud (CC Oradour), 1987 Daniel Barjolin (CC Marmande).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – ETOUARS © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

1 mars 2021

1996 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (9° semaine de la saison)

IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

29 février au 6 mars 1996

- Le 3 mars, le 37° Prix de la ville de La Chapelle Thireuil voit le succès de Pascal Berger (CRCL) devant Despeignes (Bressuire) et Chevalier (Saint-Florent).

1996 Castelnau Montratier

 Louis Barès aux côtés d'Ambrosini et de Moncoutié vainqueur à Castelnau Montratier

- Le Prix de Castelnau Montratier ouvert aux élites et aux séries nationales tourne à l’avantage de David Moncoutié militaire au Bataillon de Joinville et licencié à Blagnac. Premièr succès de Blagnac en terre cadurdienne dans un sprint à trois où figuraient Ambrosini et Zech.
- Déjà vainqueur en Roussillon, David Marié confirme sa bonne forme en remportant le prix de la ville de Blaye au nez et à la barbe de Pierre Painaud et de A. Kerneis (tous deux du Cycle Poitevin).

1996 interrégionaux vitesse

Olivier Surault, Géric Nogué (tous deux Talence) et Cyril Tiffon (Villenave)
podium de la vitesse des séniors

- Les championnats interrégionaux de vitesse se terminant par les succès de Géric Nogué (US Talence) en séniors, Pascal Simon (Talence) en juniors, Arnaud Dublé (SA Mérignac) en cadets et Julien Labille (SA. Mérignac).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1996/semaine 09 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

26 février 2021

BORDEAUX-BAYONNE 1957

UN GRAND PRIX THIÉRY REMARQUABLE DANS SON DÉROULEMENT

Au sprint, monumental M. GONZALEZ
affirma une fois de plus sa maîtrise de ce Bordeaux-Bayonne

A BAYONNE le 1ér Mai. Certainement la région de Guyenne avait soif d’un grand ville à ville, bien à elle, qui raviverait l’empreinte que lui avait laissé tant de luttes épiques entre les champions de son passé.

Photo 01

L'entrée sur le vélodrome, Gonzalèz en deuxième
position derrière Ben Brahim et André Lesca en 3éme position.
Sans doute la meilleure stratégie pour le futur vainqueur

- Elle vient de l’avoir magnifiquement avec le VIéme Grand Prix Thiéry que Monsieur Picot, grand directeur de la firme du vêtement, vient de lui offrir en demandant aux excellents sportifs de l’A.S.P.T.T de Bordeaux de faire disputer son épreuve sur un itinéraire reliant Bordeaux et Bayonne à l’occasion de l’inauguration de ces nouveaux grands magasins dans la belle cité riveraine de l’Adour.

Photo 02

A 30 mètres de la ligne. Gonzalès ne lève toujours pas les bras avant la ligne
(comme c'est arrivé ces derniers temps) il continue à sprinter.

- Succès complet et réussite sur tous les plans. La firme des vêtements Thiéry a fait un immense effort et l’A.S.P.T.T a réussi une épreuve parfaite. Nous ne croyons devoir revenir sur son déroulement, le succès a parlé pour nous. Le personnel et les collaborateurs de Monsieur Picot, de la maison de Bordeaux, comme ceux de la maison de Bayonne, ont impeccablement rempli leurs rôles et donné à la grand firme un élan accrût par son sacrifice au développement du sport cycliste en particulier, cependant, que les nombreux sportifs qui œuvrent au sein de l’A.S.P.T.T de Bordeaux ont ce jour rassemblé autour d’eux les sympathisants qu’ils possèdent au sein des sociétés sportives de la région sans omettre celles de Bayonne, le Guidon Bayonnais faisant liaison.

Photo 03

Gonzalèz lève les bras, la ligne franchie. Ben Brahim
est 2éme et Lesca 3éme

- Mais comme l’a dit Monsieur Picot au vin d’honneur, à l’issue de l’épreuve, il est un sujet qui intéresse au premier chef et que allons ici effleurer pour rester sur le plan rigoureusement sportif : c’est le succès dû à la valeur de l’épreuve.

Photo 04

Les journalistes avec Gonzalèz dans un stade  archi-comble

- Si l’on veut bien tenir compte que la moyenne générale a atteint 38,360 km/h sur une distance de deux cent quarante cinq kilomètres dont les cinquante derniers kilomètres sur des routes disons plutôt sur des chemins étroits et tortueux, et que trente cinq coureurs se sont présentés en groupe compact à l’entrée du vélodrome à Bayonne, sur les soixante dix partis de Monte Cristo, on voudra bien admettre que le lot était de valeur.

Photo 05

A droite de Gonzalèz l'homme qui le regarde est Mr Santoul le président du Vélo Club Hendayais
et derrière la dame qui remet le bouquet, l'homme avec le béret est le père du vainqueur

- Revenons en aux faits pour rapporter que peu après l’envolée, le Palois Geyre tentait une échappée en compagnie d’Alvarez à Bazas. Les deux fuyards réussissaient dans leur entreprise et durant près de 100 kilomètres, menaient la danse. A Tartas ils étaient rejoints par le peloton qui passait grouper à Saint-Géours de Marenne. La course se poursuivait sans histoires, mais à proximité de l’arrivée, à Saint-Pierre d’Irube, trois coureurs, dont l’Hendayais Gonzalèz, tentaient de s’enfuir. Ils prenaient une centaine de mètres au peloton qui, sous l’action de Geyre, les rejoignait avant le vélodrome, et c’est une vingtaine de coureurs qui pénétraient ensemble sur la piste Bayonnaise pour disputer le sprint final, en présence de la grande foule.
- Dans le dernier virage, Michel Gonzalèz prenait une longueur qu’il conservait jusqu’au bout, tandis que derrière lui le Bordelais Ben Brahim et l’Agenais Lesca se classaient dans l’ordre.
- Nous serions en conséquence fort indécis si nous devions retenir pour une sélection, celui-ci d’entre eux plutôt que celui là. Mais s’il n’en fallait qu’un, il serait vous vous en doutez bien, l’élégant et robuste Palois Arnaud Geyre. Cette faveur que nous lui accordons ne lui viendrai pas seulement d’avoir été l’an passé le meilleur représentant de la France, tant aux championnats du monde des amateurs, qu’aux olympiades de Melbourne, mais aussi parce-que nous venons de lui voir tenir, cent kilomètres durant, une cadence qui le fait, à nos yeux, un futur grand champion de la route. Peut-être lui manque t’il un peu de ce punch irrésistible que le gentil petit Michel Gonzalez assène à chaque occasion à ces concurrents lorsque ceux-ci ont eu la faiblesse, viendrait-elle d’un complexe ? De le garder avec eux ! Toujours est-il que le petit coureur d'Hendaye a été marqué et surveillé dans les 50 derniers kilomètres, mais malgré une large coalition, ils n'ont pu se défaire de sa présence et c'est donc avec lui que le groupe de tête s'est présenté sur la piste de Bayonne.
- Abandonnons le sujet pour dire que Julien Moineau, notre grand champion, sélectionneur pour la route de France, qui a suivi en compagnie de Roger Lapébie, ce Bordeaux-Bayonne, sans doute dans l’espoir d’y voir s’imposer des nouveaux talents pour ces équipes Sud-Ouest, n’a du guère éprouver des surprises…

Photo 06

Le lauréat avec André Lesca et Ben Brahim que l'on aperçoit derrière.
Les 3 sont toujours restés  des amis jusqu'à
la fin de leurs jours.
A remarquer le public sur la tribune pour une course de vélo

- Aussi, ayant parlé abondamment de deux des favoris, à des titres opposés, mais tous deux parfaitement valables, nous nous ne contenterons d’exposer les malheurs de quelques autres, qui auraient pu arriver à Bayonne en meilleure place : la liste ne peut d’ailleurs être qu’à titre indicatif et non limitatif. Les juges ont repérés quarante sept arrivants sur le ciment du Vélodrome : soixante sur les soixante dix partants méritaient le même honneur, tous marchent le tonnerre !
- Et, sans ordre de préséance, nous citerons : Roger Lafargue de Mont de Marsan qui a crevé deux fois, Olivier Lacrouzade de Dax deux fois également, tout autant de Marcel Devaux du S.B.U.C, Christian Lapébie du S.B.U.C avec un pédalier vagabond, Giovani Gandin, deux crevaisons et une chute, Jacques Pineau roue libre cassée. Aussi Robert Vivensang, Nardi, Gérard Doret… et d’autres encore…

Photo 07

- Et nous terminons en donnant le classement des arrivants au vélodrome municipal.

Classement : 1ér Michel Gonzalez (VC Hendayais) les 245 Kilomètres en 6h. 23mn. 13s. (Moyenne 38km/h 300) sur cycle Royal Fabric Enform, agent Garon, cour Pasteur à Bordeaux. 2. Ben Brahim (Casablanca S.B.U.C) à 20 mètres. 3. Lesca (Agen). 4. Cigano (A.S.P.T.T). 5. Durdeyte (Bayonne). 6. Delpicolo (Agen). 7. Sabathier (Arcachon). 8. Delom (Auch). 9. Deloche (ASPTT). 10. Raoul Vivensang (Hendaye). 11. Barrère (Pau). 12. Maurice Bertand (A.S.P.T.T). 13. Arné (Sarrancolin). 14. Dix sept coureurs ex-aequo : Dihars, Négroni, Beauvieux, Audibert , Pascal, Cazal, Laporte-Fauret, Laforest, Augustin, Prouzet, Castaing, Domagé, Sevilla, Ponton, Péré, Ginesti, Geyre, Bahurlet, Péré, Paillier, Pineau, tous même temps. 35 Nardi 6h 26mn 55s. 36. Robert Vivensang . 37. Gavas 6h 27mn 55s. 38 Chaumont 6h 30mn 36s. 39. Curdi 6h 31mn 40s. 40. Lara. 41. J. Cazimajou 6h 31mn 20s. 42. Chardy 6h 36mn 30s. 43 Devaux 6h 37mn 10s. 44 Lacrouzade. 45 Favreau. 46. Gérad Doret. 47 Robert Cazimajou.

- L’A.S.P.T.T remporte la coupe Thiéry. Laporte-Fauret est premier amateur.
- Sont qualifiés aux championnats de France : Michel Gonzalez (V.C Hendaye) et Laporte-Fauret (A.G.S Pau) des amateurs.

LE PARCOURS DE L’ÉDITION 1957 : Départ du Monte-Cristo à Floirac, longer la Garonne jusqu’à Langon, RN 132, Bazas, Roquefort, Mont-de-Marsan, Tartas, RN 124, Saint-Paul des Dax (ravitaillement), Saint-Géours de Marennes, GC 12, Urt, franchissement de l’Adour, Seguillos, Briscous, Mouguerre, Bayonne (vélodrome) soit 230 kms.

 LA PETITE HISTOIRE : Patrick Gonzalès fils de Michel aime raconter et rapporter les propos de son père. Le jour où Michel gagne à Bayonne, sa maman le mettait au monde dans une clinique de Bordeaux et Michel a remis ainsi son bouquet à sa jeune épouse devenue maman.

HISTOIRE DU MYTHIQUE VÉLODROME
OU GONZALEZ A TRIOMPHÉ

 - Personne n'a sonné les cloches de la cathédrale Notre-Dame quand les bulls ont commencé le travail au mois de mai. Et personne n'a entendu la plainte résignée d'une poignée d'anciens en apprenant que la piste Saint-Léon était démolie. A Anglet, dans son salon, l'ancien coureur amateur Adrien Arsa ferme les yeux et s'y revoit, avec les copains, pour les entraînements quotidiens, lors d'une nocturne ou d'une arrivée de critérium couru avec des magiciens, Bauvin, Robic, Anquetil, Darrigade, Kubler, Koblet, Géminiani et autres Coppi... Le gratin du Tour d'avant et d'après-guerre a usé ses boyaux sur les méchantes plaques de ciment de Saint-Léon, dures aux mécaniques et aux corps, avec en plus un méchant vent face aux petites tribunes. De 1938, avec la victoire de Gino Servidei à 1968 (Gilbert Bellone), le Tour y fit halte huit fois, avant ou après les Pyrénées, selon le sens de rotation.
- Histoire brève. A part le trinquet Saint-André pour la pelote dans le petit Bayonne, aucun endroit n'a mieux incarné les bonheurs sportifs de la capitale du Pays basque français pendant quelques décennies : "cyclisme et Ovalie". L'histoire de la piste Saint-Léon aura somme toute été assez brève, de l'inauguration en 1935 à la fermeture au début des années 80, puis la destruction toute récente (2003) après plus de vingt ans d'abandon. Le temps pour la petite reine de décliner lentement au profit du rugby et des sports de glisse pratiqués par des milliers de jeunes de la région. On a du mal à imaginer à quel point le cyclisme était populaire dans ces temps-là, il y avait partout des courses de quartier, tous les dimanches, et de nombreux critériums, sans parler des compétitions plus importantes. Quand je partais en randonnée, c'était rare que je ne ramène pas quelques jeunes pour le club. Aujourd'hui, ils sont tous aux planches..., assure Jean Borthayre, 65 ans, ancien coureur du Guidon Bayonnais.

1954

Arrivée du Tour de France en 1954 sur le vélodrome de Bayonne

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- Dès 1890, les premiers passionnés disposaient d'une piste en bois, installée sur les "glacis", à proximité des allées Paulmy où le Tour arrive aujourd'hui. Mais le vrai boom a suivi l'édification de la piste en dur, en 1934, au milieu des champs recouverts maintenant par le bitume et les parkings. Cinq ans plus tard, en 1939, un stade est venu ceinturer le circuit et l'ensemble a pris le nom du quartier, Saint-Léon. Une plaque commémore l'événement : "Le parc municipal des sports offert par la ville de Bayonne à sa jeunesse sportive a été inauguré le 29 mai 1939".
- Depuis, le stade a été rebaptisé du nom de Jean Dauger (1919-1999), trois-quarts centre d'exception dont la plaque a repris une maxime capable de faire comprendre l'essence du rugby au plus obtus des amateurs de football : "La passe est une offrande". Mais aucune allusion à la vocation initiale du lieu. Rien sur les sacrifices des centaines de pistards qui se sont succédé sur les 500 mètres de Saint-Léon, sous les yeux ébahis de marmots venus dévorer leur goûter à la sortie de l'école. Comme Alfredo Herrera, vigoureux retraité toujours en selle : "Chaque fois que c'était possible, j'y allais car, alors, il n'y avait pas de plus belle chose." Le rugby a tout effacé, surtout quand la section à XV de l'Aviron Bayonnais y a élu domicile après avoir abandonné son stade d'Anglet. Bayonne est pourtant une des villes qui auront le plus souvent accueilli le Tour de France, souligne Jean Borthayre. Vingt fois entre 1906 et 1938. Pendant une bonne partie de la guerre, les matchs de rugby à XV ont continué à Saint-Léon. Le vélo, pratiquement pas, affirme Jean Ricard, autre féru des petits faits locaux.
- Des mollets basques. Pendant la guerre, les Allemands sont à la citadelle. Sous la protection des mitraillettes, ils assistent à une corrida aux arènes. A Saint-Léon, ils se contentent d'entreposer un peu de matériel, quelques chars et des ambulances. Le Tour reviendra assez vite à Bayonne, en 1954, mais désormais l'arrivée se dispute au vélodrome. Huit fois, la dernière en 1972, sans compter deux départs devant l'hôtel de ville en 1986 et 1987. Une fois, une seule, une tête basque, des mollets basques, des bras basques posés sur un guidon à l'origine plus indéterminée, bref un pédaleur jugé 100 % basque par ses pairs gagnera une étape du Tour sur la piste. Pour connaître son nom, il faut être dans la troisième mi-temps de sa vie, s'intéresser durablement et en profondeur au grand roman du Tour ou enfin s'adonner à l'histoire régionale que d'aucuns, ici, appellent l'histoire nationale. Marcel Queheille est devenu le héros de tout un pays en 1959 à l'issue de la 9e étape, partie de Bordeaux.

NDLR : Michel Gonzalèz aimait cette piste de Bayonne. Il est revenu souvent avec son fils Patrick pour lui faire disputer les samedis cyclistes et le conseiller pour gagner (notre photo en médaillon).

Quéheille

Marcel Quéheille hier coureur, aujourd'hui retraité
fier d'avoir gagné son étape du Tour de France chez lui à Bayonne

- Basque, il l'était sans conteste puisque originaire de Mauléon, dans la Soule, au nord du pays. Une région pauvre à l'époque. De celles qui produisaient invariablement leur lot de durs à la tâche, prêts à forcer sur le muscle pour s'en sortir. La Soule, voyez-vous, est au Pays basque français ce que la Navarre est au Pays basque espagnol, assure Jean Ricard. Bref, un particularisme dans une exception, une incidente dans un problème et, en ce qui concerne le sieur Queheille, un gentil coureur au palmarès limité mais à jamais digne de l'Ikurrina, le drapeau d'Euskadi. Manuel Castiella, un journaliste à la retraite amateur de vélo, a retenu, lui, l'échec répété des autres coureurs régionaux à réitérer l'exploit de Queheille. Vedette incontestée de tout le Sud-Ouest, le Dacquois André Darrigade n'y arrivera jamais. Ni Albert Dolhats, dit "Bébert les gros mollets", un Landais aux béquilles impressionnantes. Avant d'en devenir un des directeurs, Paul Maye triomphera plusieurs fois à Saint-Léon. Mais jamais dans le cadre de la Grande Boucle.
- Après l'apogée des années 50 et 60, ce sera un lent déclin. De moins en moins de pratiquants et une concurrence avivée avec l'athlétisme, demandeur d'une nouvelle piste. Finalement, c'est un champion universitaire de cyclisme, l'ancien maire Henri Grenet, qui sonnera le glas de la piste en refusant d'entreprendre les considérables travaux d'entretien nécessaires. Son fils, qui lui a succédé, a aussi penché pour l'athlétisme. Les anciens ne songent pas à le leur reprocher. Ça coûtait cher et posait en outre de gros problèmes de trafic avec les arrivées du Tour à Saint-Léon, explique Jean Ricard. Normalement, aujourd'hui il y aura du monde aux allées Paulmy. Pour le bruit, les couleurs, la caravane et ses colifichets. Le vélo, c'est une autre histoire. La piste de Bayonne a été démolit en 2003.
Les vainqueurs d'étape sur le vélodrome de Bayonne : 1938 Gino Servidei (Ita), 1954 Gilbert Bauvin (Fra), 1956 Fred de Bruyne (Bel), 1959 Marcel Queheille (Fra), 1962 Willy Vannisten (Bel), 1964 Jacques Anquetil (Fra), 1966 Gerb Karstens (Hol), 1968 Gilbert Bellone (Fra).
NOTA : Toutes ces étapes reliaient Bordeaux à Bayonne sauf en 1938 (d'Arcachon) et 1964 (chrono depuis Peyrehorade).

 RETOUR SUR LE 1° BORDEAUX-BAYONNE en 1936 : Ce fut l’unique édition qui précéda celle décrite ci-dessus. Elle fut organisée par le Vélo-Club Lion avec 45 coureurs au départ. Parmi les partants : Roger Lapébie, les Bayonnais Alexandre Fombellida, Amile Daugé, Tailleur, Raphaël Dupau, JB Intecegarray, Arrengoitz, Sola, l’allemand Willy Kutzbach, Daniel Seguin de Lectoure, les Béarnais Salvador Cardona, Jean Bear, les Bordelais Antoine Latorre, Bramard, Cazenabe, Bélliard, Vicente Demétrio, le Landais Armand Triscos, le Scaliste Robert Chouet, puis Furman, Libat, Duplé, Larrouy, bref tous les As de l’époque à quelques unités près. La course fut enlevée par Antoine Latorre. Parti seul à 75 km de l’arrivée et portant à cette époque les couleurs des Cyclistes Girondins, il termina en avance de 11 minutes sur le peloton où Fombellida et Seguin prirent Lapébie de vitesse.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – BORDEAUX-BAYONNE 57 © PATRICK GONZALÈZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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