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RETRO VELO DORDOGNE

18 décembre 2020

2013 : 26° TOUR DE LA DORDOGNE

PIERRE-HENRI LECUISINIER VAINQUEUR

TD 2013 bis

- Revoir la 25° édition du Tour Dordogne.

- La 26° édition du Tour s'est élancé jeudi 4 juillet de l'étang de la Jemaye avec un peloton de vingt-trois équipes, soit 138 coureurs. Dans les nouveautés, à signaler une équipe du Kazakhstan et une sélection d'Argentine, qui seront confrontées à nos équipes de division nationale, mais aussi à l'équipe espoirs Sojasun dont le chef de file est Cédric Delaplace le nouveau champion de France des amateurs.

TROIS MAILLOTS JAUNE EN CINQ ETAPES

Td 2013

Départ d'étape à Boulazac 

Jeudi 4 juillet (La Jemaye-Douzillac 155 km) : La Jemaye, Echourgnac, Saint-Etienne de Puycorbier, Beauronne, Mussidan, Saint-Géry, Saint-Georges de Blancaneix, La Force, Ginestet, Lagudal, Béleymas, Villamblard, Saint-Jean d'Estissac, Neuvic, Saint-Léon, Saint-Astier, Saint-Aquilin, Chantérac, Saint-Germain du Salembre, Neuvic-Gare, Douzillac.
- Une étape où les échappées ont été fort nombreuses avec Lecuisinier, Gogo et Mainard qui ont eu jusqu'à la minute d'avance sur le paquet. Ensuite on a vu onze fuyards (Guyot, Larpe, Branaa, Le Fustec, Guérin, Olejnik, Welter, Patat, Polloni, Verini et Bouchevreau) qui à la périphérie de Villamblard comptait une minute d'avance pour être ensuite repris. Mais c'est un peloton complet qui se présentait pour disputer l'arrivée de cette première étape. A signaler l'abandon de Plouhinec à 5 km du but alors qu'il était convoqué avec d'autres coureurs à un contrôle antidopage.
Le classement : 1 YSSAAD Yannis C.M.Aubervilliers, les 155 km en 3h28'35'' (moy. 44,586 km/h), 2 SINNER Benoît EC.Armée de Terre, 3 MENUT David CR4C. Roanne, 4 DEQUIPPE Ronan Nantes U, 5 FRAISSIGNES Fabien Occitane Cyclisme Formation, 6 SOUBES Kevin CC Périgueux-Dordogne, 7 BILLON Alexandre CM. Aubervilliers, 8 GOUEDARD Simon VC Pays de Loudéac, 9 CALMEJANE Lilian Occitane Cyclisme Formation, 10 COMET Pierre Entente Sud Gascogne, 11 BIDARD François CR4C Roanne, 12 GMELICH MEIJLING Jarno AVC Aix-en-Provence, 13 GRAS Rémy V.S Hyèrois, 14 WELTER Thomas CR4C Roanne, 15 FAILLA Sébastien TPCS Dammarie, 16 MASSE Stévan VC Pays de Loudéac, 17 NAULEAU Bryan Vendée U Pays de Loire, 18 BARBAS Yoann EC. Armée de Terre, 19 ZAKHAROV Artyom Kazakshtan, 20 CHABOCHE Tristan Sablé Sarthe Cyclisme, 21 CANTALOUBE Charlelie Occitane Cyclisme Formation, 22 THOMINET Camille CM Aubervilliers, 23 GARCIN Steven Vélo-Sport Hièrois, 24 SOUBES Yohan CC. Périgueux-Dordogne, 25 POLUS Piotr Tomasz A. Pons Gémozac, etc...

TD lauréats étapes TD

 Vendredi 5 juillet (Monpazier-Salignac 160 km) : Monpazier, Belvès, Saint-Pompon, Daglan, Castelnau, Domme, Groléjac, Veyrignac, Sainte Mondane, Carlux, Simeyrols, Sainte-Nathalène, Crois d'Allon, Proissans, La Borne vingt, Le Poujol, Salignac.
- Une échappée partie très rapidement avec Pierre Lebreton (Dammarie) déjà aux comandes. Treize coureurs arriveront en renfort dont Pérez, Lecuisinier, Barbas, Sinner, Le Fustec , Guérin, Olejnik, Bidard, Mainard, Welter, Lamiraud, Fournet-Fayard et Guay. A 13 km de la banderole Lebreton part avec Sinner et Bidard, puis part en costaud à 10 km de but pour franchier en solitaire le ligne d'arrivée avec plus d'une minute d'avance. Le Tour 2013 a ainsi un nouveau maillot jaune, accroché solidement avec Pierre Lebreton sociétaire du Team Peltrax- CS Dammarie lés Lys.
Le classement de l'étape : 1 Lebreton Pierre TP CS Dammarie lès Lys, les 150 km en 3h59'28'' (moy. 37,584 km/h), 2 Sinner Benoît EC Armée de Terre à 1'01s, 3. Bidard François CR4C Roanne à 1'03s, 4. Pérez Anthony (AVC Aix en Provence) à 1'12s, 5. Olejnik Mickaël (USSA Pavilly-Barentin) à 1'12s, 6. Le Fustec Damine (CM Aubervilliers), 7. Guay Julien (Sojasun), 8. Yoann Barbas (EC Armée de Terre), 9. Mainard Jérôme (CR4C Roanne), 10. Fournet-Fayard (Team Pro Immo Nicolas Roux), 11. Alexis Guérin (Sud Gascogne), 12. Pierre-Henri Lecuisinier (Vendée U) tous m.rps, 13. Lamiraud François (Team Pro Immo Nicolas Roux), 14. Welter Thomas (CR4C Roanne) à 2'11s, 15. Renault Maxime (Sojasun)à 3'08s et le peloton dans le même temps
Classement général : 1. Lebreton Pierre TP. CS Dammarie lès Lys, les 305 km en 7h28'03'' (moy. 40,844 km/h), 2. Sinner Benoit (EC Armée de Terre) à 1'01s, 3. Bidard François (CR4C Roanne) à 1'03s, 4. Barbas Yoann (EC Armée de Terre) à 1'12s, 5. Pérez Anthony (AVC Aix en Provence) à 1'12s, 6. Fournet-Fayard Sébastien TP Immo Nicolas Roux) à 1'12s, 7. Mainard Jérôme (CR4C Roanne) à 1'12s, 8. Olejnick Mickaël (USSA Pavilly Barentin), 9. Guérin Alexis (Sud Gascogne), 10. Guay Julien (Sojasin), 11. Lecuisinier Pierre-Henri (Vendée U Pays de Loire), 12. Le Fustec Damien (CM Aubervilliers) tous à 1'12s, 13. Welter Thomas (CR4C Roanne) à 2'11s, 14. Calméjane Lilien (Occitane Cyclisme Formation) à 3'08s, 15. Zakharov Artyom (Kazkhastan) m.tps, etc...

TD 2013

Lecuisinier maillot jaune ici au départ de Boulazac

 Samedi 6 juillet (Boulazac-Nontron 103 km) : Boulazac, Le Change, Cubjac, Saint-Pantaly, Sainte-Eulalie d'Ans, Tourtoirac, près de Saint-Raphaël, Excideuil, Saint-Germain des Près, Corgnac, Thiviers, Saint-Jean de Côle, Milhac de Nontron, Saint-Pardoux la Rivière, Nontron.
- On pensait que ça serait une matinée tranquille après le festival de Lebreton la veille en Pays Sarladais. Or cette petite étape de 103 km a bouleversé le classement, ceci au cours de l'accélération dans le col de Lagrange où une vingtaine de coureurs se sont retrouvés pour aller jusqu'au bout, à Nontron. Dès lors la petite minute d'avance du maillot jaune n'était plus suffisante puisque Lecuisinier, resservira le potage ou presque l'après-midi, en terminant deuxième derrière une flèche nommée Alexis Gougeard.
Le classement de l'étape : 1 Pierre-Henri Lecuisinier (Vendée U),2 Sylvain Blanquefort (Océane U-Top 16), 3. Gougeard Alexis (USSA Pavilly Barentin), 4. Sébastien Fournet-Fayard (Team Pro Immo Nicolas Roux), 5. Branaa Damien (GSC Blagnac), 6. Larpe Mickaël (Apogé), 7. Nauleau Bryan (Vendée U Pays de Loire), 8. Guyot Romain (Vendée U Pays de Loire) tous m. tps, 9. Carret Nicolas (AVC Aix en Provence) à 49s, 10. Yoann Barbas (EC Armée de Terre) à 58s, 11. Renault Maxime (Sojasun), 12. Nommela Aksel (Team Pro Immo Nicolas Roux), 13. Gay Julien (Sojasun), 14. Calmejane Lilian (Occitane Cyclisme Formation), 15. Bidard François (CR4C Roanne) m.tps, etc...

TD St estèphe

Alexis Gougeard (Pavilly Barentin) vainqueur du chrono

Samedi 6 juillet (Saint-Estèphe contre la montre 12 km) : Base de loisirs, Saint-Estèphe bourg, La Pouge, Badeix, Séguinaud, Mérigaud, Chevalarias, Base de loisirs.
Le classement : 1. Gougeard Alexis (USSA Pavilly Barentin) les 12 km en 16'02s, 2. Le cuisinier Pierre-Henri (Vendée U Pays de Loire) en 16'14s, 3. Fournet-Fayard Sébastien (Team Pro Immo Nicolas Roux) 16'21s, 4. Gouedard Simon (VC Pays de Loudéac) 16'26s, 5. Guérin Alexis (Sud Gascogne) 16'26s, 6. Colas Vincent (Nantes) 16'33s, 7. Reimherr Stéphane (Sud Gascogne) 16'34s, 8. Calmejane Lilian (Occitane Cyclisme Formation) 16'34s, 9. Ledanois Kevin (Nantes) 16'35s, 10. Mespoulède Jean (CC Périgueux-Dordogne) 16'36s, etc...
Classement général : 1. Lecuisinier Pierre-Henri (Vendée U Pays de Loire) les 412 km en 9h59'06s moyenne 41,262 km/h, 2. Fournet-Fayard Sébastien (Team Pro Immo Nicolas Roux) à 7s, 3. Lebreton Pierre (CS Dammarie lès Lys) à 23s, 4. Guérin Alexis (Sud Gascogne) à 1'10s, 5. Sinner Benoit (EC Armée de Terre) à 1'21s, 6. Bidard François (CR4C Roanne) à 1'26s, 7. Mainard Jérôme (CR4C Roanne) à 1'27s, 8. Pérez Anthony (AVC Aix en Provence) à 1'33s, 9. Le Fustec Damien (CM Aubervilliers) à 1'51s, 10. Guay Julien (Sojasun) à 1'51s, etc...

td 2013

Maxime Renault (Sojasun) vainqueur à Périgueux

Dimanche 7 juillet (Mensignac-Périgueux 163 km) : Mensignac, Les Chabannes, Mensignac, La Chapelle Gonaguet, Chancelade, Bussac, Lisle, Rouffelier, Tocane, Montagrier, Saint-Vivien, Bourdeilles, Valeuil, Brantôme, Agonac, Les Piles, Cornille, Sourbarie, Périgueux.
- Le tour au départ de Mensignac reste indécis. Après un hommage rendu à Raymond Boisseau, les rescapés de ce 26° Tour de la Dordogne avaient à parcourir plus de 160 bornes dans le Périgord Vert et Blanc. Mais la question restait de savoir si Lecuisinier ancien champion du monde juniors, nanti de sept secondes d'avance allait être en mesure de ramener son maillot. Vrai qu'il disposait d'une bonne équipe. Les Vendée U resteront d'ailleurs très vigileants, mais parfois ces petites routes de Dordogne peuvent offrir des nouveautés ou révéler des coureurs comme des changements. La demi-étape de samedi matin en constituait d'ailleurs la révélation...
- C'est parti sur les chapeaux de roues et pour un rallye entre Isle et Dronne avec douze coureurs dont Olejnik il est vrai peu dangereux, puisque situé à 2'41s du leader. Mais au bout de 70 km cette avance s'est accrue si bien que le coureur Polonais de Pavilly-Barentin était devenu leader puisqu'à Brantôme il possèdait une marge de 3'50s sur le peloton. A Agonac, Lecuisinier rétablissait un peu la parité en revenant à 2'50s des échappées. Puis dans les rues de Périgueux, le groupe des fuyards se disloquait, Vérini (Hyères), Guyot (Armée de Terre) et Olejnik (Pavilly) conservaient la tête, mais à la flamme rouge c'est Maxime Renault (Sojasun) qui revenait sur eux pour les dépasser sous la banderole. Quant au maillot jaune, victime d'un malaise à l'arrivée du à la grosse chaleur, il conservait sa tunique et remportait ainsi cette 26° édition. Mais disons que le leader aura eu chaud et même très chaud tant la menace fut constante tout le long de la dernière étape avec Bidard, Sinner et Olejnik qui auront fait souffler le chaud comme le froid sur les 160 km du parcours.
Le classement : 1. Renault Maxime (Sojasun) les 163,5 km en 4h05'34s, 2. Raphaël Vérini (VS Hyères), 3. Yann Guyot (Armée de Terre), 4. Mickaël Olejnik (Pavilly-Barentin), 5. Bidard François (CR4C Roanne) tous m.tps, 6. Sinner Benoit (Armée de Terre) à 11s, 7. Mainard Jérôme (CR4C Roanne) à 13s, 8. Barbas Yoann (Armée de Tarre) à 45s, 9. Guay Julien (Sojasun), 10. Delaplace Cédric (Sojasun) tous m.tps, etc... 29. Lecuisinier (Vendée U) à 1'03s.

TD protocole

Protocole final du Tour de la Dordogne 2013

Classement général final : 1. Lecuisinier Pierre-Henri (Vendée U Pays de Loire) les 575,5 km en 14h05'43s (moyenne 40,829 km/h), 2. Fournet-Fayard Sébastien (Team Pro Immo Nicolas Roux) à 7s, 3. Bidard François (CR4C Roanne) à 23s, 4. Lebreton Pierre (CS Dammarie lès Lys) à 23s, 5. Sinner Benoit (EC Armée de Terre) à 29s, 6. Mainard Jérôme (CR4C Roanne) à 29s, 7. Guérin Alexis (Sud Gascogne) à 1'10s, 8. Pérez Anthony (AVC Aix en Provence) à 1'31s, 9. Le Fustec Damien (CM Aubervilliers) à 1'33s, 10. Guay Julien (Sojasun) à 1'33s, etc... 17. Mespoulède Jean (CC Périgueux-Dordogne) à 3'14s...
Classement du meilleur grimpeur : 1.  Véréni Raphaël VS Hyères) 32 pts
Classement des points-chauds : 1.  Lebreton Pierre (CS Dammarie lès Lys) 18 pts
Classement du meilleur jeune :    1.  Lecuisinier Pierre-Henri (Vendée U Pays de Loire)
Plus combatif : Mickaël Olejnik (USSA Pavilly Barentin)

TD maillots TD 2013

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – 2013 avec le 26° TOUR DORDOGNE © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste
Ici LIEN pour le 27° Tour de la Dordogne en 2015.

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16 décembre 2020

1998 LE 5° TOUR DU CANTON DE MAREUIL-VERTEILLAC

- Je me souviens de cette édition qui prenait vraiment corps avec des coureurs et des équipes qui nous démontraient que l’avenir c’était bien eux. La réforme fédérale prenait corps, et déjà quelques uns de nos coureurs deviendront professionnels... tels Plouhinec, Canouet, Fédrigo, mais ils deviendront désormais plus nombreux... Cette année là, l’épreuve figurait dans le calendrier national espoirs, soit une période clé sur la route de la réussite pour l’équipe du Président Dutertre.
- J’avais suivi ce Tour et il me suffit de transcrire l’article que j’avais personnellement rédigé sur le journal "Cyclisme", pour découvrir à nouveau ce qui s’était passé en 1998.
- Relire la publication précédente (Tour 1997)

LE HAT TRICK DE PIERRICK FEDRIGO

- Vainqueur de trois étapes, le Marmandais s’affirme parmi les meilleurs coureurs nationaux où il n’a laissé le soin à personne de remporter le moindre bouquet.
- Une fois de plus, le plafond était bas sur le Pays Mareuillais, de gros nuages menaçaient et les parapluies circulaient déjà au-dessus des casquettes des accompagnateurs rassemblés au départ de La Rochebeaucourt. Comme l’an passé, le Tour était à la pluie, manches longues, imperméables et huile camphrée, ingrédients majeurs pour une épreuve partie comme un bolide, avec le jeune Marot qui, dès la première bosse de Verdinas (village natal de Jacques Vivier), agissait comme un despote, prêt à tenter une folle chevauchée.

TNCMV 98

La pluie au rendez-vous et cueille à froid les 120 coureurs espoirs au départ à La Rochebeaucourt.

- Véritablement mis sur orbite, le Tour allait alors s’emballer car, à vrai dire, il n’y avait plus de patron à trouver mais un à aller chercher. Marot creusait comme un Creusois les écarts et ce coureur classé élite 2 devenait pour le peloton un véritable poison. Derrière, on se battait comme des chiffonniers et le peloton jouera de l’accordéon jusqu’au passage de Mareuil où une vingtaine de coureurs se mettront à l’ouvrage pour brancher le turbo et reprendre notre valeureux éclaireur.
- Thomas Knecht annonça alors que la trêve était terminée. Le Provençal gicla et poussa sur le braquet avec une obstination rageuse. Partout l’homme du soleil escaladait en force le relief Mareuillais. A lui les points du meilleur grimpeur, à lui le rôle de baroudeur où son aisance et sa vigilance dissuadaient quiconque de venir le chatouiller. Et lorsque dans la traversée de Champeaux (km 60) on faisait l’inventaire, on comptait dix-huit hommes devant, Delmond et Pereira à 1’27s et le peloton à 1’46s. La lessive était terminée et il fallait maintenant s’activer pour le rinçage. Sur les routes sinueuses de Saint-Crépin de Richemont, la course se durcissait. Marot, Knecht, Lubert et Fedrigo trouveront le défaut dans la cuirasse de ce paquet de leaders en trompant leur vigilance. La côte de Puyrial après Monsec, permettra aux plus forts d’accentuer leur avance et de faire le break. Derrière, les battus n’avaient plus le temps de se requinquer et certains d’entre eux furent définitivement largués.

Tncmv 98 bis

Venant de Sainte-Croix, la course rentre dans Mareuil

- La fin de la course devint passionnante avec Marot, l’homme du départ toujours là et à l’aise dans les points chauds, Thomas Knecht, véritable ange de la montagne, Pierrick Fédrigo, le petit Marmandais placé en embuscade et le breton Lubert, l’homme mystère de ce quarté. Dans les petits tours qui précèderont l’arrivée, les quatre fuyards uniront leurs efforts pour conserver 23 petites secondes sur cinq hommes amenés par Canouet. Et dans l’ultime ligne droite, Fedrigo parviendra à remonter Marot et à épingler une belle victoire à son palmarès.
- Le lendemain on attendait beaucoup du chrono entre Saint-Félix de Mareuil et Léguillac de Cercles. Sur un parcours sinueux et accidenté, le maillot fragile du leader pouvait changer d’épaules. Longtemps le Niortais Michelet conserva sa place de leader avec un temps de 14’05s. Avec 14’31s, le breton Lubert voyait sa position compromise, Knecht se pointant en 14’15s. Et puis arriva Marot qui fera tomber la barre des 14 minutes en affichant 13’58s. A ce stade de la course, on pensait que Pierrick Fedrigo était en danger. Mais le Marmandais s’élança à son tour. Bien en ligne, vif dans les changements de braquet, lucide dans les trajectoires, le corps parfaitement rectiligne, les lèvres serrées, il surfait sur les bosses. Sa suprématie était étonnante, son temps devenait canon : 13’39s soit 41,758 km/h de moyenne. Et voilà que le Marmandais voyait le ciel se dégager. Deux victoires en deux jours, 23 secondes d’avance, le Verteillacois n’allait pas être une ballade, mais une épreuve à gérer par la force et par la ruse.

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La traversée du peloton à Saint-Sulpice de Mareuil

- Les 77 rescapés partiront alors à l’assaut des collines et des grands espaces du Verteillacois. Et comme la veille, on resservira le potage avec un Marot omniprésent sur les points chauds, un Thomas Knecht impérial dans les bosses et un Fédrigo acteur d’une partie royale où l’on déplaçait les rois et les pions sur le grand échiquier d’un parcours balayé par le vent. Canouet devenu le pion protégeait alors son roi qui cumulait santé, confiance et talent. Et Marot se faisait du souci. Ayant pour consigne de hausser le rythme, le Creusois effectuera quelques opérations commandos, mais elles furent vite soufflées comme un fétu de paille. Mieux, la tenaille Canouet-Fédrigo devenait perturbatrice et fonctionnait avec un rare bonheur. Si bien que dans le final, l’élève de Victor Caneiro distancera Marot et s’offrira le luxe de régler au sprint le valeureux Knecht.
- La messe était terminée et Pierrick Fédrigo devenait le maître incontesté d’une épreuve difficile mais brillamment orchestrée par le CCP Nontron et l’équipe du Président Dutertre. Une épreuve aussi où le roi Pierrick aura régné sans partage, forçant il faut le dire l’admiration de tous les suiveurs et du public acquis à la cause du "pitchoun".

TNCMV 98

Le protocole avec de gauche à droite Thomas Knecht (AVC Aix en Provence) troisième
et meilleur grimpeur, Pierrick Fedrigo (CC Marmande) lauréat et Gérald Marot (23 La Creuse)
troisième et meilleur sprinter.

- La Rochebeaucourt-Mareuil (1° étape) : 1. Pierrick Fédrigo (CC Marmande), 2. Gérald Marot (23 La Creuse), 3. Thomas Knecht (AVC Aix), 4. Lubert (AS Kerpont), 5. Jacques (Charente-Maritime)
- Saint-Félix de Mareuil-Léguillac de Cercles (2° étape clm) : 1. Pierrick Fédrigo (CC Marmande), 2. Gérald Marot (23 La Creuse), 3. Michelet (PSF Niort), 4. Thomas Knecht (Aix en Provence), 5. Gilles Canouet (CC Marmande)
- La Tour Blanche-Verteillac (3° étape) : 1. Pierrick Fédrigo (CC Marmande), 2. Thomas Knecht (AVC Aix), 3. Dulucq (US Dax), 4. Drillaud (UC Châteauroux), 5. Leblacher (AS Corbeil).
- Classement général final : 1. Pierrick Fédrigo (CC Marmande), 2. Gérald Marot (23 La Creuse), 3. Thomas Knecht (AVC Aix), 4. Gilles Canouet (CC Marmande), 5. Kobzarenko (VC Saint-Sébastien), 6. Lubert (AS Kerpont), 7. Martinez (AVC Aix), 8. Charteau (VC Sébastien), 9. Chabenat (CRC Limoges), 10. Espagilière (AS Corbeil)
- Classement par équipes : 1. AVC Aix en Provence, 2. Vélo-Club Sébastien, 3. AS Corbeil-Essonnes, 4. UC Châteauroux, 5. Cholet Cyclisme, etc...

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - LE TOUR DU CANTON DE MAREUIL/VERTEILLAC (1998)
© BERNARD PECCABIN Prochaine parution : 1999 Le doublé de Pierrick Fedrigo
La mémoire du cyclisme en Dordogne

16 décembre 2020

BORDEAUX - DAX 1956

Michel GONZALÈZ (Girondins) s’est adjugé le Prix Thiery

où il bat Geyre, Deloche et Cigano au sprint

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Dax : Vainqueur au sprint d’un groupe de 7 coureurs Michel Gonzalès a enlevé un sensationnel Bordeaux-Dax (Grand Prix des vêtements Thiery) prenant à la fois place dans deux grand palmarès.
- A l’issue de cette excellente journée ou le cyclisme joua gagnant que faut-il le plus souligner : est-ce le retour sur nos routes du Thiery ? Ou bien l’intérêt d’une nouvelle édition de cette attachante épreuve de Guyenne qu’est le Bordeaux-Mont de Marsan-Dax ?
- En vérité, et pour être juste il convient d’associer le tout, car si les établissements Thiery, et leur dynamique chef de maison, Mr Picot, permirent à nos routiers de retrouver une grande compétition bien à leur mesure, le parcours idéal qui leur était offert et que termine la fameuse Chalosse donna une fois de plus toute satisfaction.

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Michel Gonzalès au départ avec à sa gauche sa mère

- Il convient aussi de souligner la bonne organisation de l’ASPTT de Bordeaux (ou Mr. Deloche, Candehore, Wontron, Solano, Apiou, Sarraute, etc.. entourés activement le président Cahuzac), le club bordelais voyant en l’occurrence sa tâche facilitée par l’aide apportée au passage par les montois de Mr Cescutti et les dacquois du président Soligné.
- La participation devait se révéler de premier ordre, tant par la qualité des concurrents que par le nombre assez coquet des partants . On notait l’équipe du Sud-Ouest qui fit uns très honorable Tour de Bretagne , avec les Sabathier, Gandin, Geyre, Mastrotto et Deloche ainsi qu’une véritable sélection régionale forte des Lesca, Cazala, Goya, Cigano, Dihars, Lucchi, les Vivensang, Lafargue, Bastre, Mérino, Cruzin, les Rinco, Laporte-Fauret, Pascal, Vérardo, Monguille, Sandona, Queheille, Planas, Jacques Toengi, Briscadieu, Bahurlet, Barrière, J.Bianco, Ocariz, Durdeyte, et autres Gonzalez.
- L’épreuve promettait beaucoup et fut en effet, d’une haute tenue. Cependant, elle fut peu conforme à la plupart de ces précédentes éditions. En effet, une première ultra rapide, le mauvais temps qui devait sévir de Bazas à Mont de Marsan donnait à la partie première un caractère inhabituel de sévérité et lorsque la Chalosse fut en vue, on n’avait plus en course qu’un quart seulement des partants.
- La Chalosse n’avait plus que superviser la belle empoignade des deux groupes de tête (environ quinze hommes) et la belle échappée d’un Cigano très volontaire.
- Mais il était dit que Cigano n’arriverait pas seul à Dax, et ce que les autres coureurs n’avait pu faire, l’accident matériel qui l’attendait prés du but le faisait : Cigano avait pourtant mérité la victoire.

Geyre, Deloche, Cigano

Geyre, Deloche et Cigano les battus du jour

La Course
- Ce sont 108 coureurs qui vinrent tour à tour signer la feuille de contrôle aux Ets Thiery et, l’on notait beaucoup de monde alentour de ces établissements, Cours d’Alsace Lorraine à Bordeaux.
- Après le traditionnel défilé dans Bordeaux jusqu’à Monte Cristo Mr Picot donnait le départ à dix heures cinquante cinq.
- Quelques kilomètres sur la route sinueuse qui borde la rive droite de la Garonne ou Durrieux se montre très véloce et, avant Latresne c’est une première échappée de la course : elle groupe Cruzin , Dihars et Durieux.
- Le retour quelques kilomètres plus loin de Gonzalez, Sabathier et du peloton, ne plaisait guère à Mérino, puisque bientôt le grand Félix menait seul le débat : nous n’étions qu’à Langoiran. Tour à tour : Sieuzac, Arnaud, puis Bastre, puis Monguille et Pascal venait s’ajouter à lui et c’était un regroupement complet dans Cadillac.
- Sur une prime à Sainte Croix du Mont, Durroux s’enfuyait. Fonçant énergiquement, le Nersacais passait à Langon avec prés d’un kilomètre d’avance, mais, jugeant ces efforts téméraires, il ralentissait manifestement et se faisait rejoindre huit kilomètres avant Bazas (43 avait étaient couverts dans la première heure).
- A Bazas, la pluie faisait son apparition et les pavés rendus glissants étaient néfastes au peloton, une forte chute se produisant. On notait Cazala, Geyre, Bannes, Queheille, Sabathier, Deloche et Cruzin se détachant pour quelques kilomètres, mais il valait aller jusqu’à Captieux pour que le peloton durement éprouvé retrouve un semblant d’unanimité.
- En vue du Poteau, nouvelle fugue, avec Cigano, Dihars, Raoul Vivensang, Bannes, Jean Rinco et Pascal, auxquels venait rapidement se joindre Cazala et Deloche. Cette fois l’affaire était sérieuse et ce groupe de huit coureurs d’ailleurs excellemment composé était pointé cinq cent mètres en avant à Roquefort.
- Cette échappée devenant inquiétante pour le peloton (ou du moins ce qui en reste), on voyait Geyre, Bastre, Vérardo, Queheille, Gonzalez, Domagé, Sabathier et Pierre Rinco prendre l’affaire en main. Malgré leur ardeurs, ces huit coureurs n’avaient presque rien repris à Mont de Marsan sur le groupe de tête qui perdait d’ailleurs Dihars et Bannes. (Notons qu’à ce moment là, seul trente coureurs restaient en course).
-
L’entrée en Chalosse ou d’habitude commence les véritables hostilités allait être rehaussée d’un grand match poursuite ou Bastre lâché ne pouvait participer.

- Cinq kilomètres après la sortie de Mont de Marsan, Geyre, Gonzalez et Sabathier se détachaient du deuxième groupe et lançait à toute allure donc dans une grande poursuite qui allait être couronné de succès à Montaut.
- Mais, dans la montée de Saint Sever, Cigano s’était détaché et la tâche du groupe de huit hommes constitué derrière ce nouveau leader n’était pas terminée pour autant. Tandis que Cigano prenait une avance assez importante environ une minute, Jean Rinco était lâché dans la dure côte de Montaut et la course continuait par Mugron et Montfort sans que la situation soit modifiée.
- Dans la côte de Montfort, Cazala faiblissait à son tour et les six poursuivants passait derrière Cigano. Mais le sort était injuste envers Cigano qui perçait à Gamarde.
- Il repartait avant d’être rejoint mais ne pouvait plus résister à ces six heureux poursuivants et était revu à Hinx à dix kilomètres de l’arrivée.
- Dés lors, ces hommes ne devaient plus se quitter, au sprint Gonzalez sautait Geyre, dans les derniers mètres, remportant ainsi ce Bordeaux-Dax.

56

M. Picot de la maison Thièry avec Michel Gonzalès le vainqueur

Classement : 1èr Michel Gonzalès (Girondins de Bordeaux) les 200 kms en 4h 35 minutes. 2 Arnaud Geyre (Pau). 3 Jean Deloche (ASPTT); 4 Cigano (ASPTT). 5 Vivensang (Hendaye), 7 Pascal (ASPOM) . 8. Cazala (Pau) à 10 minutes. 9 Vérardo (CCB) même temps. 10. P. Rinco (AS) à 12 minutes. 11 Zannier (Montauban). 12 Gomez (CG). 13 Vidal (Sainte Livrade). 14. Chipoy (Pau). 15 Cazala (Artix). 16 Lacrouzade. 17 Bely (Floirac). 18 Dubernet. 19 Canlorbe (ASPTT). 20 Joubert (ASPOM), 20. Domagé (Mont de Marsan). etc…

La coupe du syndicat d’initiative de Bordeaux est enlevé par le C.C.Béarnais devant l’ASPPT de Bordeaux.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – BORDEAUX-DAX 1956 © Patrick GONZALES
La mémoire du cyclisme en Dordogne

15 décembre 2020

1995 - LE CYCLISME, SON ACTUALITÉ (51° semaine de la saison)

IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

14 au 20 décembre 1995

AG

Remise des récompenses à Hossegor par Jean Pitallier avec de gauche à droite
Fernand Lajo, Amélie Despeaux avec Elise Korsoun, Arnaud Dublé

- L’assemblée Générale du Comité d’Aquitaine s’est tenue à Hossegor sous la présidence de Jean Pitallier. Une assemblée où il a été recensé 3959 licenciés, 726 épreuves route et 58 sur piste organisées. Les champions de France du comité ont été mis à l’honneur avec Fernad Lajo (vétérans), Arnaud Duble (vitesse cadets), le VC Réolais en polo vélo juniors, puis Elise Korsoun et Amélie Despeaux en BMX
- En Limousin c’est la ville de Limoges qui a reçu le comité régional. Un comité qui totalise 1167 licenciés route, 277 VTT, 90 BMX et un free style. Parmi les lauréats ont été cités, Vincent Bodeau, Franck Champeymont, Nicolas Dubois, Pascal Berger, Alain Cessat, Eric Fouix, Nicolas Sartoux et Laurent Gerbaud.
- A Bressuire enfin, le comité Poitou-Charentes a tenu ses assises. Un comité qui compte des effectifs en hausse avec 3067 licenciés et 570 organisations soit une progression dans ces deux domaines clés. Parmi les récompensés on trouve Cyril Bastière, Stéphane Bouy, Olivier Ouvrard, Eric Samoyeault, Pierre Painaud, Arnaud Mesrine et Benoit Génauzeau.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1995/51° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

14 décembre 2020

SAINT MICHEL DE DOUBLE (course disparue)

UN ANCIEN BASTION CYCLISTE

- Parfois on a assisté à deux épreuves, soit une courue le samedi, l’autre le dimanche, tout cela sur un circuit relativement court mais très abrupt. Le contrôle technique a été assuré par le RC Mussidan durant bien longtemps puis de nos jours par le SA Mussidan. Et puis il y a eu en 2017 l’affaire du vélo électrique, une histoire à oublier...

Poutet

Michel Poutet (CA Béglais) vainqueur en 1964

SMD 94

Départ de l'épreuve en 1994, qui sera gagnée par Victor Melchior

 Palmarès connu du Prix des fêtes

- 1948 René Minvielle (RC Mussidan), 1952 Rémi Rotrou (RC Mussidan), 1954 Francis Madur (RC Mussidan),
Deux épreuves à compter de cette période : 1959 Daniel Walryck (CC Périgourdin) et Rémi Rotrou (RC Mussidan), 1960 Claude Décle (EC Foyenne), 1961 Naud (EC Foyenne) et Gérard Duvaleix (CC Périgourdin), 1962 Leduc (Toulouse) et Daniel Béril (CC Périgourdin), 1963 Jean-Pierre Barbe (CA Bèglais) et Guy Dubois (CC Périgourdin), 1964 Michel Poutet (CA Béglais) et Escudier (Lavelanet), 1965 Jean-Pierre Joseph (Pédale Nontron) et Michel Poutet (CA Béglais), 1966 Marcel Grimaud (SA Rochefort) et Alain Micoine (UC Montpon), 1967 Gérard Vigouroux (UCD Villeneuve) et Michel Pitard (Pons), 1968 Jean-Pierre Maccali (UCD Villeneuve) et Yves Delfau (Saint-Roch Angoulême).

SMD 2001

Jean-François Guérin (Guidon Pellegruen) vainqueur en 2000.

 1969 Bernard Bourreau (CA Civray), 1970 Victor Melchior (Saint-Eloy les Mines), 1971 Bernard Bodin (ESCA Mussidan), 1972 Roger Granzotto (AS Monségur), 1973 Christian Jourdan (VC Bergerac), 1975 Christian Jourdan (VC Bergerac), 1976 Larpe (Angoulême), 1977 Nauleau (Barbezieux), 1978 Bernard Huot (PS Aubagne), 1980 Christian Bérano (RC Mussidan), 1989 courue en non licencié, 1990 Stéphane Larénie (CC Sarlat), 1991 Nicolas Labrousse (EC Ribérac), 1992 Eric Barbet (CCP Nontron), 1993 José Pérez (Roue Cadaujac), 1994 Victor Melchior (RC Mussidan), 1995 B. Faye (UC Bazas), 1997 Victor Melchior (RC Mussidan), 1998 Eric Barbet (EC Saint-Etienne), 1999 Laurent Brignoli (VC Bruilhois), 2000 Jean-François Guérin (Guidon Pellegruen), 2001 Tigran Korkotyan (UC Villeneuve), 2002 Cédric Beaune (VC Cubzaguais), 2004 Eric Noël (AC Ménesplet), 2005 Martial Roman (CC Mainxat Expert), 2006 Alexandre Cotino (Saint-Paul Sports), 2007 Jérôme Cousin (Pôle Espoirs Talence), 2008 Sébastien Larpe (CRC Limoges), 2009 Vincent Guillout (EC Trélissac CC), 2010 Sébastien Béneyrol (JS Astérienne), 2013 Bruno Ribette (St.Cyprien Ufo), 2015 B. Lobre (Pays de Langon), 2016 Alexandre Léon (Team Volkswagen Culture vélo), 2017 Mathis Fedrigo Sainte-Livrade), 2018 (pas connu), 2019 Hugo Soulas (non licencié), 2022 Michel Lejeune (CO Couronnais). 2023 Antonin Boissière (Sud Dordogne)

SMD 2002

Tigran Korkotyan, un Arménien licencié à l'UC Villeneuve lauréat en 2001

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - SAINT-MICHEL DE DOUBLE - © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

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13 décembre 2020

1970 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (51° SEMAINE DE LA SAISON)

IL Y A 50 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

14 au 20 décembre 1970

- Le comité directeur de la FFC a désigné 57 coureurs stagiaires amateurs parmi lesquels on trouve pour le grand sud-ouest : Esclassan (Pyrénées), Rossignol, Dubois (Poitou), Dubreuil et Duteil (Limousin). D’autre part, sont retenus pour le club France : Christian Dolhats, Magni (Aquitaine), Bourreau, Pitard, Patour, Corbeau, Thomazeau (Poitou), Aussenac, Fajol, Arbès, Lalanne, Salles (Pyrénées), Barraud, Guitard, Thimonnier (Limousin).

- L’assemblée générale du comité d’Aquitaine s’est déroulée à l’Athénée municipal de Bordeaux sous la présidence de M. Chadelle. Il en ressort les statistiques suivantes : 115 sociétés affiliées, 3076 licences soit 40 de plus que la saison passée. Le comité totalise 33 minimes, 270 cadets, 770 juniors, 702 séniors, 3 hors catégorie, 4 féminines, 47 polo vélo, 56 cyclo-sportifs, 8 pros, 1158 dirigeants, 22 speakers, 3 directeurs sportif. D’autre part le comité compte quatre titres de champion de France avec Pierre Bernet en cyclo-cross, Claude Magni militaire sur route et militaire de poursuite individuelle, l’US Bouscataise en polo vélo. Les champions régionaux ont été mis à l’honneur ainsi que tous nos sélectionnés. Le challenge Belliard revient à l’US Talence, le prix d’encouragement au CC Périgourdin, le challenge Hiriart et le mérite Cyril Abadie à l’US Bouscataise, la coupe du plus grand nombre de cadets au CC Périgourdin.

ÉCHOS DE DORDOGNE

CCP

Le Bureau Directeur du Cyclo-Club Périgourdin avec de gauche à droite
Messieurs Fougerollas, Perpignan, Sautier, Moulinier et Beau

- Au cours de l'assemblée générale du CC Périgourdin, M. Bruneteau (CC Périgourdin) a reçu la médaille d’argent FFC des mains du docteur Moulinier président, en présence des membres du bureau (photo ci-dessous).

CCP 1

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1970/51° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

12 décembre 2020

MONTIGNAC-VAUCLAIRE (édition 1961)

MICHEL GONZALÈS EN TÊTE

MUSSIDAN (Dgne) 8 mai - Disputée sous le patronage de Sud-Ouest et de l’Athlète empruntant 110 kms de routes en parfait état, le prix de Montignac à démontré, une fois de plus, les talents du RC Mussidanais sur le plan des organisations. Animée par le speaker Delord (300 NF disputés) , la course eût la rude côte de Rambaud comme juge de paix.

MV

De gauche à droite Bodin (2°), Gonzalès le lauréat et Arnaud (3°)

Classement : 1. Michel Gonzalez ( Guidon Bayonnais ) , les 110 kms. en 2h. 45 m. groupe sportif Kas , cycle Royal-Asport . 2. Moïse Bodin (Lalinde). 3. Jean-Pierre Arnaud (Grenoble), m. tps 4. Jean Ricou (Royan). à 3 m. 5.Pierre Frare (Lalinde), etc...

côte de Vauclaire en 1963

La côte qui mène au village de Vauclaire

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – MONTIGNAC VAUCLAIRE 1961
© Patrick Gonzalès
Pour la mémoire du cyclisme en Dordogne

11 décembre 2020

1995 MONTPON VILLE DÉPART DU TOUR DE FRANCE

MONTPON POUR LA DEUXIÈME FOIS (18° étape - 166 km)
A RENDEZ-VOUS AVEC LA GRANDE BOUCLE

PARCOURS DORDOGNE : Montpon-Ménéstérol, St Barthélémy de Bellegarde, Echourgnac, La Jemaye, Vanxains, Ribérac, Villetoureix la Borie (MS), Près Bertric-Burée, Verteillac, Mareuil sur Belle, Côte de Saint Sulpice de Mareuil (MG), Saint Sulpice de Mareuil, Rudeau, Nontron (Ravitaillement), La Chapelle Verlaine.
HAUTE VIENNE : Les Trois Cerisiers, Dournazac (MG), Chalus, Pageas, Gorre, Saint Laurent sur Gorre, Côte de Villeneuve (MG), Sereilhac (MS), Aixe sur Vienne, Isle, Limoges, Arrivée à Ester Technopole.

1995 montpon

Départ fictif au centre ville de Montpon

- 38.5°C et 43.8km/h de moyenne, c'est ce que nous proposait les 115 rescapés du Tour de France dont les leaders étaient sans doute plus préoccupés par le contre la montre du lendemain que par la course du jour.

1995 Mn Lim

Profil d'une étape longue de 166 km

Montpon le 21 juillet - Dès les premiers km, les offensives se succèdent dans lesquels on peut voir Bugno, très discret sur ce tour, Jaermann, Bruyneel, Bernard, Madouas. A la mi-course, François Simon lance une attaque et très rapidement, il est rejoint dans un premier temps par Ferrigato, Tafi, Lelli, Jaermann, Dufaux, Ekimov et dans un deuxième temps Bruyneel, Armstrong, Den Bakker, Cenghialta, Sciandri et un autre français Robin.

1995 Indurain Ribérac

Traversée de Ribérac avec Miguel Indurain en tête

- Vu l'importance du groupe et des équipes représentées, la messe est dite et on se doute bien que la victoire se jouera entre ses hommes, le peloton choisissant de laisser s'en aller l'échappée. L'avance se porte rapidement autour de 10".

1995 Le peloton assommé par la grosse chaleur qui règne sur cette étape

 Le peloton assommé par la grosse chaleur qui règne sur cette étape.

- A 30 km de l'arrivée, Lance Armstrong démarre brusquement. Porté par le décès accidentel de son équipier Fabio Casartelli, il maintient les poursuivants en dessous de la minute et s'adjuge cette étape en démontrant qu'il peut être considéré comme un coureur d'avenir, plein d'abnégation et de conviction. Le groupe des poursuivants se disloque au fil des km précédant l'arrivée et c'est en ordre dispersé que les coureurs rejoignent la ligne.

vivi

Le peloton à 28km de Limoges: Richard Virenque (51), Fabian Jeker (57),
Arturas Kasputis (187), Sergio Barbero (32), Jens Heppner (203)

Lance Armstrong (ci-dessous) rend hommage à son coéquipier Fabio Casartelli, décédé accidentellement dans la descente du Portet d'Aspet après avoir heurté un parapet.

1995 amstrong

Classement de l’étape : 1. Armstrong (USA, Motorola), 166,50 km en 3 h 47' 53" (moyenne : 43,838 km/h). 2. Ferrigato (It.), à 33". 3. Ekimov (Rus.), à 44". 4. Robin (Fr.), à 44". 5. Den Bakker (P.-B.), à 48". 6. Tafi (It.), à 48". 7. Lelli (It.), à 58". 8. Cenghialta (It.), à 1' 47". 9. Bruyneel (Belg.), à 1' 47". 10. Sciandri (ft.), a 1' 47". 11. Dufaux (Suisse), à 2' 20". 12. Jaermann (Suisse), à 3' 00". 13. Pantani (Ita) à 7' 35". 14. Brochard (Fr.), à 7' 54". 15. Colage (Ita) à 7' 54". 16. Tchmil (Rus.), à 7' 54". 17. Hamburger (Dan.), à 7' 54". 18. Zabel (Ail.), à 7 54'. 19. Riis (Dan.), à 7' 54". 20. Chiappucci (It.), à 7' 54". 21. Van de Laer (Belg.), à 7' 54" 22. Jalabert (Fr.), à 7' 54". 23. Zulle (Suisse), à 7' 54". 24. Aparicio (Esp.), à 7' 54". 25. Bontempi (It.), à 7' 54". 26. Virenque (Fr.), à 7' 54". 27. Buenahora (Col.), à 7' 54". 28. Farazijn (Belg.), à 7' 54". 29. Rominger (Suisse), à T 54". 30. Arroyo (Mex.), à 7' 54". 
Classement général : 1. Miguel Indurain (Esp, Banesto), 88 h 07' 39". 2. Zulle (Suisse), à 2' 46". 3. Riis (Dan.), à 5' 59". 4. Jalabert (Fr.), à 6' 26". 5. Gotti (It.), à 9' 52". 6. Mauri (Esp.), à 13' 02". 7. Escartin (Esp.), à 14' 03". 8. Buenahora (Col.), à 14' 07". 9. Chiappucci (It.), à 14' 35". 10. Virenque (Fr.), à 14' 54". 11. Rominger (Suisse), à 15' 41". 12. Madouas (Fr.), à 17' 22". 13. Pantani (It.), à 20' 35". 14. Lanfranchi (t.), à 23' 11". 15. Cenghialta (It.), à 25' 01". 16. Mejia (Col.), à 30' 33". 17. Hamburger (Dan.), à 31' 05". 18. Ekimov (Rus.), à 35' 30". 19. Dufaux (Suisse), à 41' 34". 20. Breukink (P.-B.), à 43' 44", etc…

RÉTRO VÉLO DORDOGNE -LE TOUR 1995 PART DE MONTPON
© BERNARD PECCABIN La mémoire du cyclisme en Dordogne

9 décembre 2020

MUSSIDAN : HISTOIRE DU RACING - 1971

1971 UN NOUVEAU PRÉSIDENT EN FIN DE SAISON

 Article précédent : 1970 Saison de terrible concurrence (pour ceux qui veulent revoir cet article, cliquez sur le lien).

- 1971 marque une petite renaissance du Racing. Les épreuves permettent au club de reprendre l'initiative avec dix organisations, pendant qu'en face (à l'ESCA) on reste sur un statu-quo avec quatre épreuves.  Mais au-delà de ces nombres on observe un certain renouveau chez les dirigeants. Serge Augièras le nouveau trésorier est au micro du prix de Chantérac, Bernard Sautier vient souvent dans le Mussidanais et officie lui aussi au micro à Saint-Etienne de Puycorbier. Le clan du Racing semble se resserrer et on ressent un certain bonheur d'organiser à nouveau des épreuves comme à Bénévent, Saint-Martial d'Artenset et même à Saint-Michel de Double. Tant pis si Bernard Bodin de l'ESCA remporte ce prix de Saint-Michel qui marque la fin de la saison, l'essentiel étant de replacer le club dans ses anciens bastions. Et à ce sujet on est également fier de retrouver le cyclisme lors des fêtes du comice à Mussidan après deux années d'absence. Il reste cependant un gros problème, celui du recrutement des coureurs. Jacques Martin étant militaire, le club se trouve dans une situation précaire et de ce côté là, il y a vraiment de quoi s'inquiéter avec un coureur au club, soit le plus mauvais chiffre depuis sa fondation. Même Sedran l'ancien est parti sur Bergerac … D'autre part le club enregistre quelques déceptions avec le comité des fêtes de Grignols qui confie son prix au Cyclo-Club Périgourdin, tout comme celui de Saint-Germain du Salembre qui offre sa course au Vélo-Club Bergeracois de Jean-Marie Defix. Décidément, Bergerac ratisse large. Après Douzillac et Bourgnac, le vélo-club s'implante au nord de l'Isle et cela ne réjouit pas du tout les dirigeants locaux. Côté coureurs, la Dordogne se distingue avec Robert Bibié et Jean Taulou qualifiés pour le championnat de France des juniors.

RCM 1971

Sur cette image de mauvaise qualité on reconnaît de gauche à droite,
lors de la nocturne du 14 juillet 1971
Henri Martin, Serge Augièras, son épouse,
Marcel Counord. Au premier rang monsieur Peyrefiche
maire de Saint-Médard et Raphaël Calmette ex-Tour de France.

- Article relevé sur Sud-Ouest du 21 août 1971 : En 1941, quelques fervents du cyclisme décidèrent de se joindre à un adepte du "vélo" Monsieur Gilfriche. Ils votèrent la création d'un club qu'ils baptisèrent Racing-Club Mussidanais. Monsieur Raoul Grassin fut nommé président de cette section. Le coureur Albert Chaussade ne se contenta pas de la création et fit en sorte qu'il y ait des "pratiquants".
- Le RCM trouva de futurs champions. On peut retenir les noms de Barquéro, Gourmelon, Zaccaron, des frères Rotrou, de Despréaux, Dieuaide, Sedran et … un nommé Martin, Henri pour les intimes, se permettant de faire trembler les Vivier, Robic et tous les professionnels de ce temps.
- Aujourd'hui, Monsieur Martin peut certes être très fier des résultats de son fils Jacky. Demain encore, vous pourrez voir monsieur Martin à l'action, à Saint-Vincent de Connezac, où il contrôlera le prix des fêtes de cette commune, ouvert aux coureurs de 2° catégorie.

- La nocturne du 14 juillet est reconduite et Guy Bannes officie comme la saison passée. Cet animateur originaire de Pomerol prenait de l'envergure, avec une agence qui montait en puissance grâce à un pool de speakers comme Agert, Fargues, Gabana et Dagnan. Cette parenthèse étant fermée, notons en ce 14 juillet l'arrivée inédite de cette nocturne avec le trio Ribérot, Fages, Saladié démontrant que ce podium constituait en cette saison 1971 une belle brochette de champions. Pour le comice, Claude Hue le solide postier périgourdin remporte la gagne sur un itinéraire qui emprunte la route de Sainte-Foy, Saint-Géry, Beaupouyet et retour par Bassy plus vingt fois le circuit de la rue Beaupuy, Emburée, la Clède et retour par la route de Sainte-Foy. Saint-Etienne de Puycorbier nous réserve aussi des petits problèmes, avec l'arrivée tumultueuse de Bentaleb qui aurait tassé Bruletout et Geoffroy provoquant ainsi les contestations rituelles d'après course à débattre entre commissaires et coureurs. Le Samedi 21 août je relève un article de presse intéressant. Intéressant par le fait qu'il parle du passé du club et souligne bien que M. Raoul Grassin en a bien été le premier président. Tout comme est soulignée la classe d’Henri Martin dans les courses d'antan, et qui en cette période de vaches maigres constituait bien l'homme qui assurait le trait d'union entre ce passé glorieux et ce présent devenu précaire.
- Mis à part ces petits faits divers, pas de victoires au Racing, puisque Jacques Martin porte le béret militaire alors que le cadet Poumeyrol malgré sa bonne volonté, ne remporte aucune gerbe. Dès lors on se contente de relever quelques informations lues sur la presse, comme ce pavé publicitaire d'Albert Chaussade découvert sur le journal "Cyclisme" (voir édition précédente) qui nous permet de constater que l'ex-directeur sportif conserve une passion intacte pour la discipline. Dans un autre domaine on parcourt un nombre impressionnant d'articles de presse en faveur de l'ESCA, qui assure sa propagande et lui donne ainsi une dimension disproportionnée face à la réalité. L'ESCA d'ailleurs cultive habilement sa démarche. Ses courses, il est vrai, ramènent beaucoup de participants, mais aussi faut-il savoir faire la part des choses. Face à un comité des fêtes, l'ESCA impressionne, car elle a trouvé la recette miracle pour rassembler des sportifs. Ainsi à Saint-Front de Pradoux, le cyclo-cross d'octobre réunit 65 participants, du jamais vu …! Mais lorsque l'on fait l'analyse de l'épreuve, il est facile de comprendre la procédure employée. En fait l'ESCA joue avec plusieurs fédérations et organise quatre épreuves au cours de l'après-midi alors qu'elle est censée ne contrôler qu'une épreuve FFC de cyclo-cross. On peut ainsi lire qu'il y a eu d'abord l'épreuve cyclo-sportifs Ufolep, l'épreuve des scolaires, l'épreuve des non licenciés, l'épreuve FFC enfin. Au total 35 coureurs se sont alignés dans l'épreuve FFC, mais face à un comité des fêtes qui ne fait pas de rapprochement vis à vis de cette réalité, ce sont bien 65 coureurs qui ont emprunté les sous-bois de Saint-Front. A ce rythme il est facile de se faire de la clientèle, mais la parité n'est plus respectée et cette façon de faire n'échappe certainement pas aux dirigeants du Racing qui d'une certaine manière ne sont plus en concurrence avec les comités des fêtes. D'un autre côté, il est facile de constater que cette manière réussit et que les jeunes et les anciens se déplacent. La Fédération devrait en prendre de la graine pour en tirer des enseignements. Ainsi parmi le classement des scolaires on peut lire 1° Bordes (Eglise Neuve d'Issac), 2° Mathieu (Bourgnac), 3° Pascal Chauffaille (Mussidan), 4° Didier Flayac, 5° Bruno Epinoux (Saint-Front de Pradoux), 6° Eric Placot (Mussidan), 7° Régis Villechanoux (Saint-Front), 8° Conchou (Mussidan), etc … Comme quoi le cyclisme des écoles fonctionne et l'ESCA le démontre avec des coûts minimes.
- La surprise de l'ESCA montera encore d'un cran lors de son assemblée générale. A cette occasion le journal Sud-Ouest édite un article qui occupe plus de la moitié d'une page. Cela prouve que les dirigeants ont certainement de grandes relations auprès des médias. Les chiffres quant à eux sont éloquents avec un effectif de 78 licenciés dont 42 pédalants, toutes fédérations confondues. Le rapport FFC de Monsieur Dugué ne manque pas d'intérêt, puisque il souligne le désaccord entre l'ESCA et la FFC. Voici d'ailleurs la déclaration de M. Dugué reprise sur la presse : "Nous nous sommes élevés contre l'augmentation injustifiée de l'assurance, contre l'abonnement obligatoire à la France Cycliste, contre l'emploi d'un ordinateur par le siège fédéral pour délivrer les licences, contre toute la paperasse supplémentaire et ses délais, contre les montées arbitraires des 2° catégories en première, contre le fait des désignations des délégués départementaux par le comité et non par les clubs, contre les fantaisistes qui organisent des épreuves. Nous avons demandé que des cours soient donnés pour les commissaires existant et pour ceux qui désireraient l'être, qu'un commissaire neutre soit désigné par le comité régional pour chaque épreuve, que l'assurance FFC soit au même tarif que celle de l'Ufolep. Et d'ajouter : Où en est la plainte contre X intentée par la jeunesse et les sports ? à quand l'époque où il n'y aura plus qu'un seul cyclisme en France ?
- Un rapport de quatorze pages a été envoyé au capitaine Marillier directeur technique du cyclisme national, mais à ce sujet et à ce jour pas de réponse. Malgré tout cette année la FFC a fait machine arrière pour les catégories. Plus d'ordinateur à Paris, les licences étant faites au comité régional. De plus nous constatons des diminutions des minima pour le prix des épreuves, mais pour les tarifs des licences, nous ne savons toujours rien. Tout ceci prouve que nos critiques étaient valables.
- De plus certains sportifs (même parfois d'une façon anonyme) ont cru bon de dénoncer l'E.S.C.A. à la FFC pour avoir fait participer des licenciés FFC à une épreuve de propagande cyclosportive Ufolep, en vue de faire exclure le club de la Fédération. Le comité d'Aquitaine a exigé à la suite de nos explications justifiées, d'adresser un rapport en triple exemplaire à la Jeunesse et aux sports, à la F.F.C. et à l'Ufolep pour demander qu'un protocole d'accord soit signé afin que les licenciés puissent participer à des épreuves cyclosportives et cyclotouristes Ufolep au même titre qu'avec la FFCT, sans encourir les foudres de la Fédération sollicitée par des personnes qui, payant une licence de dirigeant, se permettent de critiquer sans même savoir dans bien des cas, ce qu'est un vélo, mais qui espèrent que leur dévouement sera récompensé rapidement par ce que Sacha Guitry a fait appeler par Napoléon, un hochet."

- La coupe était pleine, on sentait à travers le rapport FFC que l'ambiance entre le club et le comité d'Aquitaine avait un goût de nausée et que le mariage ou le brassage de toutes ces fédérations ne se ferait pas facilement au sein du club, sans parler des gens qui ont dénoncé leur façon de procéder et qui pourraient appartenir à un club FFC du proche voisinage. De plus Messieurs Chadelle et Doyen qui avaient été invités s'étaient fait poliment excuser, redoutant certainement les questions embarrassantes de l'E.S.C.A. La saison 1971 touchait à sa fin dans une ambiance quelque peu électrique. A vrai dire, le petit club de l'ESCA pensait que tout marcherait comme sur des roulettes, mais c'était mal connaître la vieille dame de la FFC et son conservatisme notoire. Ce fut un pot de terre contre un pot de fer, car personne on le sait ne fera plier (et encore moins à cette époque) la forteresse de la rue de Dunkerque. Et si quelques aménagements ont vu le jour, ce n'est pas grâce à la lettre de Monsieur Dugué que le cyclisme national le doit, mais grâce à une conjugaison de contestataires qui prêchaient pour une libéralisation de certains problèmes devenus nécessaires.

RCM 1971 ter

Pendant les années 70, Jean-Luc Joubert (CC. Périgourdin) et Jacques Martin
furent des adversaires qui ne se firent jamais de cadeaux.

HENRI MARTIN HOMME COURAGE :

Martin Henri 1966

- S'il est un personnage qui mérite qu'on ouvre une parenthèse dans cet historique, c'est bien Henri Martin - notre photo - l'homme qui a été d'abord coureur puis secrétaire du club. Que ce soit dans sa vie professionnelle comme pour le vélo, cet homme discret a toujours travaillé dans l'ombre et selon ses moyens.
- Henri Martin n'a pas été un enfant gâté. Né en 1921 il a connu la guerre mondiale et n'a pas eu la même chance que nos jeunes. Car sa génération appartient à celle qui a eu sa jeunesse sacrifiée comme celle d’Albert Chaussade d'ailleurs. Lorsque la guerre se termine, Henri a 25 ans déjà. Qu'importe, le cyclisme c'est sa passion et malgré son âge, il se lance dans la compétition en signant sa première licence au Stade Foyen. Il obtient ses premiers résultats en 1947, année où il accède en 3° catégorie. On ne peut malheureusement pas évoquer tout le palmarès d’Henri Martin, car à cette époque les Martin étaient nombreux sur les communiqués de presse, et bien souvent les prénoms et le nom du club manquaient. Alors et par respect pour nos lecteurs, j'ai retracé uniquement les résultats qui appartiennent à notre Henri, ceux qui sont précédés de son prénom et ceux suivis du nom de son club (Stade Foyen ou RC. Mussidan selon l'année). Même en me limitant à ces critères, son palmarès est respectable (mais incomplet), surtout lorsque l'on sait qu'ils ont été acquis dans une tranche d'âge comprise entre 26 et 30 ans d'une part et malgré son travail qui ne lui autorisait aucun répit, pas plus que d'éventuelles grasses matinées.
- Albert Chaussade n'est pas avare en compliments lorsque il évoque la personnalité d’Henri Martin. C'est d'abord un garçon de sa génération qu'il a remarqué à l'époque, car il possédait en côte une pédalée saccadée. Martin se permettait de changer de rythme à n'importe quel moment d'une escalade, provoquant une déroute complète chez ses adversaires. Et puis Henri Martin a été l'homme providentiel pour Angel Barquéro qui avait trouvé en lui un ami qui possédait les mêmes affinités permettant ainsi de fraterniser dans un pays qu'il connaissait peu. Cette entente amicale favorisa la progression de Barquéro qui a profité de l'environnement d’Henri Martin et de son amitié.
- Henri Martin est également cité en termes élogieux par Serge Augièras, actuel président du Racing. C'est grâce au vélo dit-il qu’Henri s'est élevé dans sa vie professionnelle. C'est le vélo et ses prix gagnés à la sueur de son front qui lui ont permis de débuter dans son fond de commerce en primeurs. C'est ensuite son ardeur au travail, son expérience qui font de lui un homme rigoureux, qui ne doit rien à personne, puisque chez les Martin on le sait, tout est acquis par le travail.
- Lorsque en 1966 le père Simonnet laisse le secrétariat, les volontaires ne se bousculent pas pour prendre
la relève du Racing. Seul Henri accepte, car le Racing c'est sa vie, ce sont des souvenirs et son élan généreux l'amène à assurer cette tâche qui sera très délicate. Le club en effet traverse une passe périlleuse. Après les critériums professionnels, la société s'installe dans la routine et dans une rigueur financière devenue nécessaire. Beaucoup de dirigeants et de coureurs quittent le Racing, la concurrence s'installe avec l'ESCA, seul son fils Jacques est là pour lui donner une prime d'encouragement et de la motivation afin de maintenir le navire du Racing à flots. Hésitant et incertain, le comité directeur du Racing manque d'appuis. Tout le monde semble se moquer de la situation et s'épuise face aux efforts qui n'aboutissent à rien faute d'unité et de cohésion. Alors Henri ne peut compter que sur lui-même. Plus d'une fois il part en quête de partenaires pour les épreuves, tout en profitant de ses relations de travail pour honorer ses organisations. Sa casquette devenue légendaire a fait souvent le tour de sa tête pour contenir son exaspération bien légitime. Juchée sur un corps que les années voûtaient et que les ennuis sportifs torturaient, cette casquette constituait une sorte de baromètre qui renforçait l'image de sa bonté somme toute naturelle. Ce n'est qu'en 1972 que la sérénité commencera à s'installer chez cet homme, lorsque les idées d'un jeune président répondront enfin à ses vœux, ne serait-ce que par le fait d'une concordance d'esprits et de volonté : celle d'aller de l'avant ! Une nouvelle ère débute. Les efforts dispersés qui sont restés stériles sont oubliés. L'unité retrouvée, l'appui du nouveau président sont des forces et une sécurité qui l'aideront à pérenniser son action et de vivre d'agréables moments pour ce Racing qui lui a tant donné. (lire également ci-dessous son palmarès coureur).

- Le 21 novembre 1971, les dirigeants du Racing se réunissent au café Flagel pour l'assemblée générale annuelle. On note que l'assistance est plus relevée que d'habitude, car cette réunion revêtait d'après la presse un caractère primordial pour l'avenir de la société. Tout le monde était présent dont Maître Andrieu et le docteur Mutel qui avaient tous deux une grande envie que le club bouge. Un débat s'engagea entre les différents membres et le docteur Mutel exposa des idées. Il est même reporté la présence d’Albert Chaussade dans cette réunion. Un Albert Chaussade qui a eu son mot à dire en manifestant notamment son désaccord aux idées du docteur Mutel. Mais le dialogue fut d'une correction exemplaire, bénéfique et écouté par les dirigeants et surtout par le nouveau président élu : Serge Augièras.
- Le club venait donc de tourner une page. Le président Lochin passait le relais à un jeune homme de 25 ans, trésorier du club depuis fin 1969 et qui ne manquait ni d'ambitions, ni d'idées. Serge Augièras devenait le 6° président de la société et il prenait ce mandat à l'occasion des trente années d'existence du club. Trente années où le club avait connu les difficultés de la guerre et ses drames, la reconquête lors de la libération, les succès des années 50, des périodes mi-figues mi-raisins, les beaux critériums, l'austérité des mauvais lendemains, la concurrence enfin avec l'ESCA désormais installée à ses côtés.
- Serge Augièras avait désormais du pain sur la planche. Il disposait de Claude Frare à la trésorerie et d'Henri Martin son homme de confiance et en même temps son précieux confident. On reste en droit de s'interroger aujourd'hui sur la présence d'Albert Chaussade à cette réunion. L'ancien directeur sportif était certainement venu avec des idées nouvelles, avec aussi une expérience professionnelle qui lui avait certainement permis de bénéficier de solides partenaires dans les maisons de cycles avec qui il travaillait. Mais comme le dialogue n'avait pas évolué dans le sens voulu, l'homme s'était poliment éclipsé sur la pointe des pieds, en constatant que ses idées rénovatrices ne se trouvaient pas en phase avec celles des responsables actuels. Et comme l'homme ne voulait pas être ou devenir le trublion du club, une fois de plus, il s'en est allé… Malgré tout, et en consultant cette presse de décembre 1971, on trouvait parmi les correspondants de presse du Racing les noms de Tibaut, Lachaud et celui de Chaussade.
- Le 19 décembre 1971, l'Aquitaine se réunit à son tour dans le cadre de son assemblée générale qui se déroulait à Aire sur Adour. L'occasion pour Pierre Lochin de faire ses adieux et de se voir agrafer la médaille d'argent de la FFC. Une époque se termine, une autre va désormais débuter …

RCM 70

LE BUREAU DU RCM POUR 1972 (Réunion du 21 novembre 1971) : Présidents d'honneur : M. Bonneau (maire et conseiller général), Président honoraire : M. Pierre Lochin, Président actif : M. Serge Augièras, Secrétaire : M. Henri Martin - adjoint : M. Queyrou, Trésorier : M. Claude Frare - adjoint : M. Garem, Membres : MM. Bernard Massias, Marc Marty, Marcel Tenant, René Augièras, Robert Vigeant, Pierre Jacoupy, Jean Hallicot, Conseiller technique : M. Paillet, Correspondants presse : MM. Tibaut, Lachaud et Chaussade.
- Le Racing vient donc de souffler ses premières trente années d'existence. A ce point du récit je me situe à mi-chemin de ma démarche qui consiste d'essayer de retracer toute son histoire de 1941 à 2001. Et au fur et à mesure de mes investigations, les choses se compliquent et je m'aperçois à mes dépens qu'il n'est pas du tout facile de tracer ce chemin du passé. A maintes reprises il subsiste de nombreux doutes, car la presse n'évoque en principe que les aspects positifs d'une société. Mon travail avance tout de même, très lentement et le plus souvent sur des hypothèses qu'il faudra soit corriger, soit prendre avec quelques précautions d'usage. A chacun de juger...

UNE PARTIE DU PALMARÈS D'HENRI MARTIN : - Henri Martin est né le 9 décembre 1921 au Puy en Gironde. A porté les couleurs du Stade Foyen présidé alors par monsieur Bétous. Son palmarès est incomplet du fait qu'à l'époque plusieurs Martin se trouvaient dans les pelotons. On recensait un Charles Martin au CC. Périgourdin, un Robert Martin à l'ASPTT Bordeaux, un Pierre Martin au VC. Barsac, un Edouard Martin aux Girondins et bien d'autres ailleurs .... Les journaux négligeaient souvent de préciser les prénoms et le nom de la société du coureur classé. De ce fait nous énumérons uniquement ici les places où nous sommes sûrs qu'il s'agit bien de notre dévoué coureur et secrétaire du Racing.
1947 (Stade Foyen): 2° Sainte-Foy (course de classement), 4° Saint-Avit du Moiron (1° Robert Chouet), 7° Prix des jeunes à Sainte-Foy (1° Boucherie), 3° Circuit de Careilles à Sainte-Foy (1° Chouet), accède en 3° catégorie en août, 1° à Ligueux, 5° Port Sainte-Foy (1° Bergerioux), 4° Saint-Méard de Gurçon (1° Charles Ferdinand), 1° Saint-Ferme (devant Campaner), 17° Bordeaux-Sainte-Foy (1° Maurice Bertrand), 4° à Gardonne (1° Zaccaron), 15° du Prix du Stade Foyen (1° René Berton), 5° Saint-Seurin de Prats (1° Ferdinand).
1948 (Stade Foyen): (pour mémoire, c'est la saison où André Darrigade est passé de la 4° catégorie à la 1° catégorie) 7° Sainte-Foy (1° Sabbadini), 2° du Challenge Paul Bourillon à Marmande (1° Zaccaron), 4° Gensac (1° Mariani), 4° Saint-Médard de Mussidan (1° Zaccaron), 1° Nastringues, 3° Montazeau (1° Chouet) , 4° Petit Palais (1° Couturas), 8° Castillon la Bataille (1° Zaccaron), 9° Pujols sur Dordogne (1° Louis Breuland), 10° Saint-Christophe des Bardes (1° Latorre), 3° Montpeyroux, 8° Mussidan Gare (1° Zaccaron), 1° Villefranche de Lonchat, 4° Les Lèches (1° Lascaux) , 5° Bergerac (avec Zaccaron à l'américaine), 3° Port Sainte-Foy (1° Bosviel), 3° Vélines (1° Lacoste), 6° Civrac sur Dordogne, 6° Gardonne (1° Gros), 3° Saint-Michel de Double (malgré trois crevaisons), 1° Saint-Rémy sur Lidoire, 8° Saint-Romain de Vignague (1° Marc Clairac).
1949 (RC. Mussidan) : 3° Mussidan (classement), 1° Mussidan (classement), 4° Saint-Astier (1° Dartenset), 5° Montignac-Vauclaire (1° André Commerie), 4° La Planche (1° Henri Petit), 9° Saint-Astier (1° Marius Duteil), 1° Bénévent, 3° Bergerac (1° Zaccaron),, 4° Prix du RCM (1° Edgard Couturas), 5° Saint-Martial d'Artenset (1° André Petit), 7° Saint-Antoine de Breuilh (1° Georges Eyquard), 1° Les Laurents de Vélines, 3° Vélines (1° Osberg), 7° Villefranche de Lonchapt (1° Pierre Mounet), 1° Saint-Laurent des Hommes, 1° Le Mayet, 1° Mussidan (fêtes de la gare), 5° Neuvic (1° Barquéro), 4° Saint-Méard de Gurçon (1° André Dupré), 8° Mussidan (1° Marius Duteil), 6° Vergt (1° Marcel Dartenset), 6° Saint-Rémy (1° André Dupré), 4° Championnat du Racing (1° Barquéro), 5° Saint-Front de Pradoux (1° Barquéro).
1950 (RC. Mussidan) : 5° Mussidan (1° Despréaux), 3° Mussidan (1° Barquéro), 9° Sainte-Foy (1° Fabro), 8°Saint-Léon sur l'Isle (1° Conty),1° Montignac-Vauclaire, 3° Prix Gibbs Allary (1° Barquéro), 1° Saint-Martial d'Artenset, 3° Neuvic 1° André Dupré), 9° Prix International de Ribérac (1° Sabbadini), 4° Lapouyade (1° Barquéro), 2° Montcarret (1° Arnaud), 6° Les Lèches (1° Despréaux), 3° Issac (1° Barquéro), 3° Mussidan-Prix de la gare (1° Barquéro), 1° Saint-Laurent des Hommes, 4° Comice de Neuvic (1° Barquéro), 3° Saint-Méard de Gurçon (1° Barquéro), 2° Mussidan-Comice (1° Barquéro), 5° Duras (1°Barquéro), 4° Belvès (1° Barquéro), 6° Saint-Rémy sur Lidoire (1° Barquéro). Comme on le voit 1950 a été une grande saison pour Barquéro que Martin accompagnait.
1951 (RC. Mussidan) : 5° Saint-Laurent des Hommes (1° Louis Ducloux), 6° Le Fleix (1° Arnaud), 2° Issac (1° Despréaux), 7° Planèze (1° Barquéro), 2° Comice de Mussidan (1° Mounet), 5° Vergt (1° Borderie).
1952 (RC. Mussidan) : 5° Montignac (1° Gourmelon), 6° à Saint-Médard de Mussidan (1° Baronnet), 9° Gardonne (1° Huot), 5° Saint-Antoine de Breuilh (1° Munini), 3° Les Lèches (1° Munini), 7° Villamblard (1° Inizan), 4° Le Pizou (1° Munini), 8° Bonneville (1° Thillet), 9° Neuvic (1° Munini).

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Quelques vainquerus de la saison 1971 avec de gauche
à droite Raymond Valèze, Bernard Pineau, Claude Hue et Bernard Bodin

LA SAISON DU RACING CLUB

Prix des cadets à Mussidan (23 mai - ESCA).
1° Souquet (AS. Libourne), 2° Raynal (CC. Périgueux), 3° Lacoste (CC. Périgueux), 4° Abanades (Libourne), 5° Loubat (Sainte-Livrade), 6° Dusseau (VC. Bergerac), 5° Danglot (Cahors), 6° Doucet (Nontron), 7° Sybiac (Libourne), 8° Pineau (Agen).
Prix de Saint-Médard de Mussidan (14 juin).
1° J.Marc Clisson (Pons), 2° Tourancheau (Civray), 3° Delepérier (Pons), 4° Pouriel (Parthenay), 5° Chaignaud (Pons), 6° Andreau (Pons), 7° Gaurand (Pons), 8° Thomas (Poitou), 9° Loubiat (Ribérac), 10° Sedran (Bergerac).
Prix des fêtes de Bénévent (27 juin).
1° Didier Daygues (Nérac), 2° Verdier (Périgueux), 3° Vigier (Pellegrue), 4° Lissandreau (Ribérac), 5° Fouillarez (ESCA), 6° Ducloux (Mimizan), 7° Corno (Périgueux), 8° Guillauneau (Agen), 9° Blondy (Bergerac), 10° Ramadour (Bergerac), 11° Pinel (Villeneuve), 12° Cataï (EC. Foyenne), 13° Poumeyrol (RC. Mussidan).
Prix de Saint-Martial d'Artenset (5 juillet).
1° Raymond Valèze (Limoges), 2° Tourancheau (Civray), 3° Dauriac (Périgueux), 4° Metzler (Périgueux), 5° Christian Bérano (Brive), 6° Foucher (Chateauneuf), 7° Guillon (Périgueux), 8° Marchand (CC. Lindois), 9° Dugué (ESCA), 10° Fraschini (Bergerac), 11° Sedran (Bergerac), 12° Norbert Bérano (EC.Foyenne), 13° Bodin (ESCA).
Nocturne de Mussidan (10 juillet).
1° Jean-Louis Ribérot (Tonneins), 2° Fages (Lézignan), 3° Saladié (US. Bouscat), 4° Bernard (Le Bouscat), 5° Raymond (Le Bouscat), 6° Magni (Langon), 7° Lalanne (Pau), 8° Melchior (Saint-Eloi les Mines), 9° Rollot (Tarbes), 10° Douteau (Langon), 11° Grimaud (Charron), 12° Mespoulède (Périgueux).
Prix de Bosset (25 juillet – ESCA).
1° Queyrouilh (ESCA), 2° Lafon (Villeréal), 3° Bordes (ESCA), 4° Courtine (Brive), 5° Portier (ESCA), 6° Lance (ESCA), 7° Dugué (ESCA), 8° Gaufre (Bergerac), 9° Mesuret (EC. Foyenne), 10° Dechaise (ESCA).
Prix des fêtes de Chantérac (1° août).
1° Bernard Pineau (Guidon Agenais), 2° Jourdan (EC. Foyenne), 3° Verdier (Périgueux), 4° Sautanie (Périgueux), 5° Truffy (Périgueux), 6° Sybiac (Libourne), 7° Abanades (Libourne), 8° Vigier (Pellegrue), 9° Souquet (Libourne), 10° Pineau (Agen).
Prix de Eglise Neuve d'Issac (1° Août-ESCA)
1° Bourdin (EC. Foyenne), 2° Daubisse (Périgueux), 3° Bodin (ESCA), 4° Joubert (ASPTT.Paris), 5° Guy (ESCA), 6° Lacotte (VC. Clusien), 7° Joubert (Périgueux), 8° Gérard Darrin (Périgueux), 9° Lebreton (VC. La Riche), 10° Bobineau (Coutras)
.
Prix de Saint-Vincent de Connezac (22 août).
1° Delfau (Angoulême), 2° Boyer (Périgueux), 3° Daniel Lacotte (Bergerac), 4° Pierre Lacotte (VC. Clusien), 5° Chambon (La Rochefoucauld), 6° Berger (Bergerac), 7° Zanette (Bergerac), 8° Christian Bérano (UC. Brive), 9° Goux (Prigonrieux), 10° Carbonnière (Prigonrieux).
Prix du Comice de Mussidan (19 septembre).
1° Claude Hue (CC. Périgourdin), 2° Wilhems (US. Bouscat), 3° Caneiro (US. Bouscat), 4° Valade (EC. Foyenne), 5° Napias (Mérignac), 6° Laborde (Mérignac), 7°Mespoulède (CC. Périgourdin), 8° Cardaliaguet (Saint-Médard en Jalles).
A Saint-Michel de Double (3 octobre).
1° Bernard Bodin (ESCA), 2° Bourdet (Saujon), 3° Michel Goupil (Brive), 4° Luenberger (Jarnac), 5° Chambon (Jarnac), 6° Durieux (Périgueux), 7° Loubiat (Ribérac), 8° Boubert (Sarlat).
A St.Front de Pradoux (1° Nov - ESCA - Cyclo-cross).
1° Bonnand (Saint-Juéry), 2° Daniel Dutertre (Talence), 3° Serge Dubois (Capbreton), 4° Daniel Dubois (Capbreton), 5° Gabillet (Talence), 6° Benoit (Eauze), 7° Thimonnier (AS. Saint-Junien), 8° Duresse (Coutras), 9° Jeanneau (Navarrenx), 10° Cérantola (Monségur).
A Mussidan (12 déc. - ESCA - Cyclo-cross)
1° Serge Dubois (VC. Capbreton), 2° Bonnand (St. Juéry), 3° Duresse (Talence), 4° Daniel Dubois (Capbreton), 5° Gabillet (Talence), 6° Laboute (CC. Marmande), 7° Cérantola (Monségur), 8° M. Dubois (Talence), 9° Clément (Talence), 10° Buffière (Brive).

CC

Serge Dubois et Henri Bonnand deux coureurs
des sous bois vainqueurs à Mussidan

 QUELQUES GRANDS DE LA SAISON 1971

Eddy Merckx, Raymond Poulidor, Pintens, de Vlaeminck, Godefroot, Verbeeck, Deschoenmacker, Rosiers, Van Springel, Ferdinand Bracke, Luis Ocana, Gosta Petterson, Bernard Thévenet, Joop Zoetemelk, Lucien Van Impe, Felice Gimondi, Cyril Guimard, Régis Ovion, Freddy Maertens, Marino Basso.

 CEUX QUI BRILLENT EN PERIGORD

Démortier (Bergerac), Lucien Sautier (CC. Périgueux), Serge Daubisse (CC. Périgueux), Robert Bibié (CC. Périgueux), Jean-Claude Courtine (CC. Périgueux), Christian Strugeon (CC. Périgueux), Claude Hue (CC. Périgueux), Raphaël Truffy (CC. Périgueux), Christian Dubur (VC. Bergerac), André Bentaleb (CC. Périgueux), Bernard Bodin (ESCA), Bernard Conan (CC. Périgueux), Serge Besse (Pédale Nontron).

 LES VEDETTES DU SUD-OUEST

Alain Bernard (US. Bouscat), Jacques Esclassan (CV. Montastruc), Francis Dubreuil (CRC. Limousin), Bernard Bourreau (CA. Civray), Norbert Montlaron (Pédale Marchoise), Marcel Gaffajoli (CV. Montastruc), Pierre-Raymond Villemiane (VC. Bergerac), Francis Duteil (CRC. Limousin), Roger Saladié (UA. Vic-Fezensac), Jean-Claude Rousseau (Cycle Poitevin), Michel Fédrigo (Péd. Tonneins), Raymond Breuil (CRC. Limousin), Guy Dolhats (US. Dax), Robert Della Negra (CV. Montastruc), Daniel Barjolin (CA. Civray), Philippe Barraud (CRC.Limousin), Jean Thomazeau (US. Pons), Claude Magni (VC. Langon), Jacky Troyard (Vélophile de Naintré), Guy Frosio (US. Bouscat), Albert Peter (AS. Saint-Junien), Michel Lescure (CV. Montastruc).

AUTRES COURSES DU RC.MUSSIDAN EN 1971
8 août Prix de Saint-Etienne de Puycorbier

1° André Bentaleb (CC. Périgueux)
7 novembre Cyclo-Cross de Saint-Martin l'Astier
1° Serge Dubois (VC. Capbreton)

VÉLO DORDOGNE - MUSSIDAN (17) © BERNARD PECCABIN
Prochain épisode : 1972 Une nouvelle saison avec un nouveau président

8 décembre 2020

1997 LE 4° TOUR DU CANTON DE MAREUIL-VERTEILLAC

VAINQUEUR DE DEUX ETAPES,

GILLES CANOUET REMPORTE CE TOUR

- Désormais, on sait que le Tour du Canton de Mareuil-Verteillac s’adresse à des costauds car la difficulté du parcours permet de faire la différence. Ce n’est pas un hasard si les deux derniers vainqueurs, Samuel Plouhinec l’an passé et Gilles Canouet cette année, ont remporté les deux premières étapes avant de s’imposer au classement général. Et n’oublions pas de souligner que deux mois après son succès à Mareuil, Plouhinec a été sacré Champion de France des espoirs.

- Relire l’édition précédente.
- Gilles Canouet a donc pris les commandes de cette quatrième édition dès la 1° étape qu’il a remporté à Mareuil sur Belle, ceci en décrochant son dernier compagnon le plus redoutable, à savoir le Nantais Renard, à quelques kilomètres de la banderole. Il y a eu cette bonne échappée au km 96, avec une vingtaine d’hommes donc le Périgourdin Eric Porte. Puis Canouet s’en alla seul. Porte ratait un virage pour chuter alors qu’il était revenu à quatre secondes du Marmandais.
- Sur 9 kms contre la montre, entre Mareuil et Monsec, Gilles Canouet étala toute sa puissance, menacé seulement par le jeune Pilet (US Bouscat) qui concéda que quatre secondes. L’après midi fut tranquille pour le leader qui n’avait plus qu’à contrôler les opérations, laissant partir dans le final que ceux qui ne présentaient plus de réel danger pour le menacer.

TNCMV 1997

Classement du Tour du canton de Mareuil (La Rochebeaucourt-Mareuil) : 1. Gilles Canouet (CC Marmande), 2. Renard (Loire-Atlantique), 3. Aurélien Monthezin (CRC Limoges), 4. Sébastien Larrère (Landes), 5. Joussemet (Loire Atlantique), 6. Alexandre Cazaban (Nay), 7. Stéphane Pitard (Marmande), 8. Eric Porte (Dordogne), 9. Eric Alcacèbe (VC Nay), 10. Marchand (Indre et Loire)
CLM Vieux-Mareuil-Monsec : 1. Gilles Canouet (CC Marmande), 2. Stéphane Pilet (US Bouscat), 3. Nicolas Garineau (US Bouscat), 4. Joussemet (Loire-Atlantique), 5. Cyril Bastière (Poitou-Charentes), 6. Larrère Sébastien (Landes), 7. Aude (Poitou-Chtes), 8. Eric Cazeaux (Stade Montois), 9. Derhuelle (Sarthe), 10. Renard (Loire-Atlantique).

sARTIS

Tour du Verteillacois (La Tour Blanche-Verteillac) : 1. Yan Sartis (Indre et Loire) photo en médaillon, 2. Olivier Durand (Charente), 3. Planque (Loire-Atlantique), 4. Alexis Tourtelot (Chte Mme), 5. Franck Charrier (Loire-Atlantique), 6. Stéphane Pitard (Marmande), 7. Monthezin (CRC Limoges), 8. Nicolas Garineau (Le Bouscat), 9. Gatard (Poitou-Charentes), 10. Christophe Legagnoa (VC Nayais)
Classement général : 1. Gilles Canouet (Marmande), 2. Renard (Loire-Atlantique), 3. Sébastien Larrère (Landes), 4. Joussemet (Loire-Atlantique), 5. Aurélien Monthezin (CRC Limoges), 6. Alexandre Cazaban (Nay), 7. Stéphane Pitard (Marmande), 8. Eric Alcacèbe (Nay), 9. Nicolas Garineau (Le Bouscat), 10. Eric Porte (Dordogne)
Classement par équipes : 1. Loire-Atlantique, 2. CC. Marmande, 3. VC. Nay, 4. US. Bouscat, 5. Poitou-Charentes
Meilleur Grimpeur : 1. Renard (Loire-Atlantique), 2. Charrier Franck (Pays de Loire), 3. Jacques (Chte-Mme)
Points Chauds : 1. Franck Charrier (Loire-Atlantique), 2. Renard (Loire-Atlantique), 3. Rondeau (Vendée La Roche).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - LE TOUR DU CANTON DE MAREUIL/VERTEILLAC (1997)
© BERNARD PECCABIN Prochaine parution : 1998 Un certain Pierrick Fedrigo
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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