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RETRO VELO DORDOGNE

8 décembre 2020

MICHEL GONZALÈS DES GIRONDINS DE BORDEAUX

IL A ABANDONNÉ LE FOOT POUR

DEVENIR UN ESPOIR DU CYCLISME (1954)

 - Si la section cycliste des Girondins de Bordeaux réalisa avec ses 55 victoires et ses très nombreuses places d’honneur une grande saison en tous points digne de son titre régional de champion des sociétés, elle le doit certes à ses excellents éléments : les Félix Mérino, Jacques Sabathié, Guy Augustin, les frères Pierre et Jean Rinco, Julio et Abundio Alvarez et autres Armant, mais elle le doit surtout au jeune Michel Gonzalès, cet authentique espoir régional qui lui fournit le plus grand apport de victoires et qui souvent de fois réalise de belles performances, laissant largement montre de ces talents réels qui caractérisent les hommes de classe.

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- Ce jeune modeste que chacun s’accorde à estimer comme un excellent camarade faillit bien pourtant ne jamais connaître le cyclisme dans sa forme active puisqu’à l’âge de onze ans, il fut en passant accidentellement sous un tramway blessé au bras droit : on le remarque d’ailleurs légèrement décentré en pleine action ne pouvant tirer sur le guidon que d’un bras, l’autre étant pratiquement sans force.
- C’est avec le football que le jeune Michel employé de bureau de son état débuta dans la pratique du sport. Licencié au stade Talençais, il joua en minimes et en cadets amenant notamment avec son club le titre de champion de la Ligue du sud-ouest, parmi les minimes. Mais la bicyclette lui plaisait davantage et son camarade Gabriel Garcia n’avait pas trop à insister pour lui faire troquer les souliers à crampons contre ceux de nos cyclistes et c’est sous les couleurs des Municipaux Bordelais chères à l’ami Charles Lesbats qu’il faisait ses débuts.
- De bons débuts naturellement puisqu’il se classait 4° du régional Dunlop et se voyait qualifier pour la finale nationale à Tours. C’était en 1951 année à laquelle il s’octroyait le prix des commerçants de Ravezies et ceux de Saint-Denis de Pile et d’Arbanais : il avait 17 ans et demi.
- La saison 1952 le voyait rapidement passer parmi les premières catégories après avoir sous le maillot de l’US Bouscataise enlevé une première fois le prix de Targon, ainsi que les épreuves de Queyssac Médoc et de Sainte-Radegonde tandis qu’une chute dans le col de Peyresourde le privait d’une meilleure place (14°) dans le très côté Circuit des Trois Vallées.
- Toujours sous la direction du vélociste Bouscatais Vrignaud, il entrait dans sa 3° saison de course. Ce fut certainement une surprise lorsqu’après un déboulé magistral à Mussidan, il enlevait le prix Reboul et sa première grande victoire. Désormais son sprint faisait des ravages et prenant confiance il se lançait dans de grandes épreuves régionales y obtenant de très bons résultats, son palmarès s’enrichissait de succès dans Angoulême-Rochefort, Bordeaux-Montguyon, dans le prix des jeunes de Langon et ceux de Castillon, de Castets et de Saint-Jean de Luz. Il terminait également 2° du prix du Courrier de Bayonne, 3° aux Lionceaux à Soustons, à Tarnos, à Hasparren, à Saint-Julien en Born, à Villefranque, ainsi qu’aux épreuves d’Uza les Forges et du Vieux-Boucau enlevées par des professionnels.

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Repas d'assemblée des Girondins de Bordeaux avec Michel Gonzalès

- Dès les samedis cyclistes, Gonzalès désormais licencié aux Girondins de Bordeaux, montrait de belles qualités pour les épreuves de poursuite et détenait un temps le brassard de la spécialité. Aussi sa victoire dans le prix Stanislas, 3 km contre la montre couverts à 48 de moyenne ne surprit pas outre mesure. L’avisé René Garon et "Royal Fabric" avaient alors raison de lui faire confiance puisqu’il confirmait son bon début de saison presqu’aussitôt en enlevant le prix Charrier à Tonneins et le prix du Printemps à Mimizan. Seul le mois de mai ne lui était guère favorable et après cette période creuse, quelques nouveaux succès notamment à Targon où il obtenait le bouquet pour la deuxième fois, laissant augurer un été remarquable.
- On se souvient du fameux doublé championnat des sociétés à Bayonne où il fut manifestement le meilleur des marines du président Pellier et de sa victoire 24 heures plus tard dans la classique Bordeaux-Royan. Sélectionné dans l’équipe de Guyenne du Trophée Simplex, 4° dans le championnat de France des sociétés malgré maints avatars survenus à sa formation, il triomphait également à Landiras, à Bagnac et à Plaisance du Gers devançant là les Dolhats, Desbats, Bartali, Kubler etc… et battu seulement par Bobet, Dupont et Vasquez. Passons sur le nombre de ses places d’honneur acquises en 1954 pour souligner la 4° place  obtenu dans le Bayonne-Tarbes prix Izarra et cette 2° place arrachée au Boucau où il n’est vraiment pas heureux chaque année et où son plus cher désir était pourtant d’offrir le bouquet du vainqueur à une certaine miss Cyclisme Mlle Dolorès Sainz qui, si on en croit les dires, va devenir bientôt Mme Michel Gonzalès.
- Cette dernière saison pour belle qu’elle fut, eut pu sans une malchance évidente être encore  plus relevée : nous avons vu ce jeune coureur très méritant avec toutes ses chances peu avant l’arrivée de compétitions majeures comme le circuit de la Chalosse, Bordeaux-Brive ou le Clément Joulin et nous l’avons vu rester sur le bord de la route ou finir loin de la place méritée de par ses crevaisons, chutes ou autres incidents matériels imparables.
- Mais à 21 ans, avenir est un mot plein de signification. Malgré le marasme qui sévit sur le cycle, Michel Gonzalès est de ceux qui trouveront toujours des conditions. Son palmarès, ses belles possibilités n’avaient pas laissé insensible le directeur sportif de la marque Lilloise "Ryssel", lequel avait été contacté par Julien Moineau, toujours serviable lorsqu’il s’agit d’éléments qui font honneur au cyclisme. Mais en définitive ce sera probablement sous la marque "Follis", gérée régionalement par l’ex champion régional Jean Villar que Michel Gonzalès courra l’an prochain. Devant son désir certes louable de participer aux grandes épreuves régionales, comment pourrait-on ne pas lui souhaiter tout le succès désirable ?

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – GONZALÈS © Patrick GONZALES
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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7 décembre 2020

1995 - LE CYCLISME, SON ACTUALITÉ (50° semaine de la saison)

IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

7 au 13 décembre 1995

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Podium des champions titrés avec de gauche à droite à Lougratte avec M. Gasquet

- Dominique Eyquard, l’agriculteur de Birac sur Trec (47) a remporté à Lougratte, son sixième titre régional en s’imposant devant Laurent Dumont (SC Libourne) et David Paggiolo (SC Caudrot). Chez les espoirs c’est le Talençais Loïc Lavergne qui s’impose, tout comme Mickaël Estève (Pédale Faidherbe) en juniors, Sébastien Rolait (Bouscat) en cadets et Patricia Ounzari (TC 24) chez les dames.

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Podium des juniors avec Mickaël Estève titré

Belle après-midi sportive a Lougratte où l’on remarquait parmi le public la présence d’anciens champions comme Valentin Huot, les frères Bianco, Pierre Barrière, Christian Jourdan, Alain Bernard, Claude Mazeau, Marcel Seurin et Sylvain Bolay. Mais l'histoire retiendra qu'une nouvelle page du cyclo-cross aquitain se tournait ici, avec ce dernier titre pour Dominique Eyquard.

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Patricia Ounzari première dame

- En Midi-Pyrénées, le titre régional revient à Laurent Roux dans un championnat couru à Castres alors qu’en Poitou c’est Pascal Hervé (Festina) qui remporte le maillot de champion

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1995/50° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

 

7 décembre 2020

SAINT SULPICE DE MAREUIL (Palmarès)

LĀ OŪ JACQUES VIVIER A DÉBUTÉ

- Saint-Sulpice de Mareuil, c’est là que Vivier et Brun ont débuté leur carrière cycliste. Je dirais même qu’ils ont couru en non licenciés, à une époque où la course au village était ouverte à tout le monde et avec le vélo qu’on possédait. Ce village situé entre Rudeau et Mareuil est traversé aujourd’hui par le Tour du Canton, début juillet.
- Peuplé de 128 habitants, cette commune organise sa fête le 4° dimanche du mois d’août. Ce sont les clubs de Nontron qui ont été les maîtres de l’organisation. Aujourd’hui, cette petite commune comme tant d’autres n’organise plus d’épreuves et peut-être qu’il n’y a même plus de fête...

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Claude Hue (CC Périgourdin) vainqueur à Saint-Sulpice en 1964

Note de Gérard Descoubès : Voilà un souvenir que Jacques Vivier m'a raconté, comme tous les jeunes de son époque, pour s'évader des rudes contraintes des régions de la France profonde, Jacques partait à vélo sillonner les villages environnants. Fin 1948 alors qu'il s’adonnait à son passe temps favori, il traverse un village (Saint-Sulpice) qui organisait une course cycliste, sur la ligne de départ une dizaine de coureurs se trouvaient alignés. Le speaker voyant ce jeune arrivait l'incite à prendre le départ, vu le peu de concurrents, il lui fait signer un papier et le voilà parti, en short, espadrille et chemisette. Mort de trouille au milieu du groupe ayant peur de tomber, il débouche et s'en va seul. Chaque village traversé allouait une prime surprise au 1e coureur le traversant, et Jacques avait réalisé les 3/4 de la course devant. Une fois passé la ligne d'arrivée, pratiquement dernier, prêt a repartir chez lui, il entend le speaker clamer, on demande J. Vivier au podium. Par curiosité il va donc, et là surprise, il se voit remettre une enveloppe avec une belle somme d’argent, récoltée durant son escapade solitaire. Rentré chez lui, tout fier, il pose l'argent sur la table de cuisine, son père voyant cette forte somme, lui saute dessus et lui fout une correction mémorable, le traitant de voleur. Car il croyait que son fils avait déshonoré la famille, après explication, le père s'excusa, et lui dit "à partir de demain, tu ne travailleras plus tu feras que du vélo" voilà comment Jacques est venu au vélo!

Palmarès connu du Prix cycliste : 1961 Marcel Mallemanche (Pédale du Nontronnais), 1963 Christian Bordier (CC Périgourdin), 1964 Claude Hue (CC Périgourdin), 1979 Alain Massoubre (?), 1980 Jean-Yves Béneyrol (UC Nontron), 1983 Michel Jannot (UC Houdan), 1984 Patrick Girardeau (VC Leroy-Somer), 1985 Laurent Brochet (VC Charente-Océan), 1986 Jean-Paul Defaye (AC Châlus), 1987 Lionel Sallat (Thiviers), 1992 Isidore Dudrat (EVCC Bergerac) course minimes, Claude Dudrat (EVCC Bergerac) course cadets, 1994 Cyril Fillon (AC Nersac), 1996 Bruno Soulat (AC Nersac).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - ST.SULPICE DE MAREUIL© BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

7 décembre 2020

1970 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (50° SEMAINE DE LA SAISON)

IL Y A 50 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

7 au 13 décembre 1970

- Le Vélo-Club Bergeracois a tenu son assemblée générale dans la salle des conférences de la Caisse d’Epargne sous la présidence de M. René Nénert président actif. Celui-ci mis un point d’honneur à complimenter Jean-Marie Defix pour son dévouement et son élection comme membre délégué d’Aquitaine pour l’élection fédérale. Puis les coureurs du club ont été mis de l’avant dont Pierre Raymond Villemiane, Gérard Lambert, Francis Dusseau, Christian Dubur, Daniel Arquey, Denis Ramadou. Le club a fait confiance à René Nénert qui reste président, secondé par M. Defix. Aimé Mathieu reste secrétaire, assisté de Jean Defix trésorier.

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Coureurs et dirigeants du Cyclo-Club Périgourdin à l'écoute

- C’est en présence de nombreux membres que s’est déroulée au casino de Paris l’assemblée générale du Cyclo-Club Périgourdin. Réunion présidée par le docteur Moulinier, entouré de MM. Sautier secrétaire, Beau trésorier, Faugerolas trésorier adjoint, Perpignan directeur sportif et Leygues représentant la fédération. En 1970 le club a remporté 103 victoires, 122 places de deuxième et 102 de troisième plus 645 places d’honneur. Parmi les coureurs ont été mis à l’honneur Lucien Sautier, Claude Hue, Claude Denis, Roger Démartin, Christian et Gérard Darrin, Alberet Frigo, Bugeaud et Vincent Raynal.

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Le docteur Moulinier remet la médaille du CCP à Gilbert Beau

1971

- De Dordogne on nous rapporte que Jean-Claude Daunat quitte Gaston Plaud pour porter le maillot "Hoover-de Gribaldy" cher à Raphaël Géminiani. L’effectif sera composé outre Daunat de Agostinho, Mogens Frey, Bellouis, Blain, Botherel, Briend, Firminio, Silva, Gautier, Ghisellini, Guillaume, Gutty, Larceau, Le Bourhis, Rochat, Martinez, Millars, Ravel, Miranda, Rigon, Rivory, Scob.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1970/50° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

5 décembre 2020

MICHEL GONZALÈS - SÉQUENCE NOSTALGIE

 AVEC SES VICTOIRES EN DORDOGNE EN 1959 ET AILLEURS

PERIGUEUX 1958

- Il est toujours agréable de revoir les vieux clichés de notre cyclisme d’antan, dont ceux de Michel Gonzalès pour qui la Dordogne lui a particulièrement sourit.
- Tout d’abord lors du GP Petit-Breton à Périgueux du 1° mai 1959 avec cette arrivée disputé aux allées Tourny et remporté devant Dolhats (Dax) et Jacques Dupont le champion Olympique des jeux de Londres.

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- Un autre rendez-vous avec ce lui du Cyclo-Club de Belvès qui a fait disputé à Urval le prix cycliste couru le 13 avril 1959. Victoire du coureur d’Hendaye devant Jacques Pineau (Guidon Agenais) et Robert Gibanel (Pau VC).

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Le tour d'honneur de Gonzalès à Urval
et ci-dessous lors du protocole

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- Le 14 octobre 1963, cap sur le Sud-Est de la Charente Maritime, tout près de la Dordogne avec le Prix du Gibeau qui fera plaisir à Jean-Louis Rouzeau avec le tiercé du jour. De gauche à droite Michel Gonzalès (Guidon Bayonnais) le lauréat, Driss Ben Brahim (UA Vic) deuxième et Jacky Villeneuve (Royan OC) premier des troisième catégories. Egalement vainqueur en 1956 (lire en bas de page).
Classement 1963: 1.

Le Gibeau 1963

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Prix des fêtes du Gibeau dans le canton de Montguyon en 1956. Organisation de l’US Montlieunaise en circuit fermé. Un lot des plus relevé au départ.

Résultats 1956 : 1er Michel Gonzalez sur cycle Mercier pneus Hutchinson (Groupe Mercier BP ), couvrant les 105 kilomètres . 2. Michel Cabalet (Marmande), 3. Jo Bianco (Villeneuve). 4. Ben Brahim (Rabat). 5. M. Bertrand (Bordeaux). 6. Guy Epaud (Montlieu). 7. L. Rigon (Miramont).

VÉLO DORDOGNE – GONZALÈS SEQUENCE NOSTALGIE
© BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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4 décembre 2020

2011 CIRCUIT DE LA FRAISE EN PERIGORD - REPORTAGE

LE BRETON MILLOUR INSCRIT SON NOM AU PALMARÈS DE LA FRAISE

Le départ

Plus de 90 coureurs au départ à Lacropte et sous une fine  pluie

- Longtemps c’est un peloton compact qui s’est étiré sur les pentes du Petit Paradis. Les bons de sortie ont été d’ailleurs délivrés en ce samedi de Pentecôte avec parcimonie et c’est avec quelques longueurs d’avance que le jeune Geoffrey Millour du Pôle de Talence a franchi la ligne d’arrivée de cette 29° édition.  L'édition 2010 est sur ce LIEN.

 - Pour une fois la pluie s’était invitée sur le Circuit de la Fraise. Dès le départ, le peloton reçut une petite rincée, mais celle-ci ne découragera pas pour autant les quelques quatre vingt dix coureurs partis malgré ce temps à l’assaut des rondeurs du Pays Vernois.
- Les cinquante premiers kilomètres se sont parcourus à bonne allure, car c’est avec une petite avance sur l’heure présumée que la tête de course se présenta dans Lacropte en fêtes. Matthieu Couffignal (VC Maurs) et Ludovic Nadon (Pons Gémozac) amenaient ainsi tout le peloton au pied du Petit Paradis, mais avec quelques longueurs d’avance seulement. A neuf tours de l’arrivée, Nadon persistait, cette fois en compagnie de Roche, un autre Maursois qui on le voyait avait l’habitude de dévorer le relief avec beaucoup de facilité. Malheureusement deux tours après, Roche cassait sa chaîne, laissant filer seul Nadon vers son destin. Un destin de courte durée, car moins de six kilomètres après, notre fuyard rentrait dans le rang aspiré par la meute des coureurs du Cantal. Les Auvergnats domineront les débats avec les frangins Couffignal qui menaient durement le train, sans précipiter pour autant les évènements. A chaque passage, la physionomie du peloton évoluait avec Béneyrol (JS Astérienne) qui mettait la pression, suivi à la trace par Baborier (UV Limousine) et par Sancivente (Castelsarrasin). Mais même si le peloton s’étirait, la cassure franche ne se réalisait pas, si bien qu’à trois tours de la banderole, la prime des 500 euros se disputait avec beaucoup de monde certes, mains déjà avec un certain Millour que le public découvrait.
- Il restait deux tours et une fois de plus Sébastien Béneyrol (Saint-Astier) par deux fois en remit une couche pour essayer d’éclaircir ce paquet. Millour, Guézet (Marmande), Nadon (Pons Gémozac) et Bonhoure (Mussidan) réussissaient avec Béneyrol à prendre un petit peu d’avance. Un petit trou certes, mais peut-être suffisant pour rallier l’arrivée. Sébastien Béneyrol empochera la prime de 1000 euros et c’est sur cette lancée que le dernier tour allait se dérouler. Une ultime ascension qui ne changeront pas le classement, si ce n’est que sous la banderole, c’est bien le jeune Breton Millour encore junior qui inscrivait son nom au palmarès de cette 29° édition.
- Beau protocole avec une remarquable Miss Circuit de la Fraise, autour de laquelle les récipiendaires toujours aussi nombreux ont répondu aux questions du speaker et avec Jean-Pierre Saint-Amand maire de Lacropte et conseiller général de Vergt.

Millour

Geoffrey Millour lauréat de cette 29° édition

Classement Général : 1° Millour Geoffrey (VS Plabennec-Pôle France) Jun (1° PS/J), 2° Nadon Ludovic (Ass. Pons Gémozac) S.2?3° Bonhoure Florian (SA Mussidan) S.2, 4° Béneyrol Sébastien (JS Astérienne) S.2, 5° Renoux Thomas (CAM Bordeaux) S.2, 6° Nuns Thibault (UV Limousine) Jun. (2° PS/Jun), 7° Couffignal Matthieu (VC Maurs) S.2, 8° CaudouxAlexandre (UV Limousine) S.3 (1° PS/S.3), 9° De Wever Lucas (G. de Bordeaux) S.3, 10° Pigeon François (Girondins de Bordeaux) S.3 (2° PS/S3), 11° Destruel Sébastien (VC Maurs) S.2, 12° Turtaut Sébastien (EC Saint-Félix de Foncaude) PC (1° PC open), 13° Dubost Florian (CC Périgueux Dordogne)S.2, 14° Durousseau Laurent (CC Nogent sur Oise) S.2, 15° Roy Bruno (UC Brive) S.2, 16° Pasquier Nicolas (Team Saint-Médard (S.2), 17° Montigaud Pierre (AC Nersac) S.3 (3° PS/S.3), 18° Troude Mathieu (UA La Rochefoucauld) S.3 (4° PS/S.3), 19° Vaudon Guillaume (UV Limousine) S.3 (5° PS/S.3), 20° Baborier David (UV Limousine) S.3 (6° PS/S.3).

Protocole

Podium avec tous les lauréats et le vainqueur en blanc avec Miss Fraise

Maillots de leader

Meilleur Grimpeur : 1° Selvestrel Julien (CA Castelsarrasin), 2° Darrin Sébastien (EC Trélissac), 3° Béneyrol Sébastien (JS Astérienne), 4° Couffignal Matthieu (VC Maurs), 5° Baborier David (UV Limousine).
Meilleur Sprinter : 1° Béneyrol Sébastien (JS Astérienne), 2° Nadon Ludovic (AS Pons Gémozac), 3° De Wever Lucas (Girondins de Bordeaux), 4° Roche David (VC Maurs), 5° Prévost Pierre (CSL Chamboret)
Meilleur Junior : 1° Millour Geoffrey (VS Plabennec Pôle France), 2° Nuns Thibaut (UV Limousine), 3° Guézet Bruno (CC Marmande), 4° Bourzeau Nicolas (SC Périgord), 5° Béneyrol Jérémy (CC Périgueux), 6° Fiefvez Rudy (EVCC Bergerac), 7° Lemaire Benjamin (EVCC Bergerac), 8° Marguet Bastien (EVCC Bergerac), 9° Pacich Maxime (UV Limousine), 10° Ferrari Nicolas (UC Gradignan)
Meilleur PC : Turtaut Sébastien (EC Saint-Félix de Foncaude)
Meilleur club : UV Limousine

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - HISTOIRE DU CIRCUIT DE LA FRAISE -
© BERNARD PECCABIN
Prochain épisode : 2012 Au tour du Livradais Mathieu Malbert

2 décembre 2020

1985 MONTPON VILLE DÉPART DU TOUR DE FRANCE

GRANDE PREMIÈRE A MONTPON (20° étape - 225 km)

1985 Johann Lammerts mène devant Rudy Dhaenens, Ludo Peeters, Kim Andersen et Giancarlo Perini

L'échappée du jour avec Johann Lammerts qui mène devant Rudy Dhaenens, Ludo Peeters,
Kim Andersen et GiancarloPerini à quelques kms de Limoges

MONTPON-MÉNESTÉROL-LIMOGES
Vendredi 19 juillet 1985
Contrôle de départ Place Clémenceau. Signature et ravitaillement de 9 h 40 à 10 h 10. Appel à 10 h 14.
Rassemblement des coureurs et départ en groupe à 10 h 24.
Départ réel à 10 h 25, à hauteur du panneau de sortie de Montpon-Ménéstérol, à 700 mètres du lieu de rassemblement.

PARCOURSDORDOGNE
Montpon-Ménestérol, D708 Ménestérol, St Barthélémy de Bellegarde, Echourgnac, La Jemaye, Vanxains (MS), Ribérac, Villetoureix la Borie, Côte de Fayolle (MG), près Bertric-Burée, Verteillac, Mareuil sur Belle, St Martial de Valette, D675 Nontron, D707 Côte de Bandiat (MG)
HAUTE VIENNE
Les Trois Cerisiers (MS), Dournazac, Chanteloube, Chalus, Bussière Galant, Ladignac le Long, Le Chalard, Côte de Pierrebrune (MG), St Yrieix la Perche (MS), Coussac-Bonneval, Carrefour D901-D57, D57 Carr D54-D7 bis, D7 bis Meuzac, Carrefour D7 bis N20, St Germain les Belles (MS), Côte de Siardeix (MG), St Bonnet Briance, Carr D7 bis-N12, St Paul Près Eyjeaux, Carr D12-D979, D979 Feytiat (MS), Crézin, Limoges (entrée), Limoges (arrivée)
Les arrivées sont jugées boulevard Beaublanc à hauteur de l'entrée principale du Parc Municipal des Sports. Ligne droite terminale de 350 métres en légère montée
Montpon le 19 juillet - Au départ de Montpon-Ménéstérol, libéré par le maire de la commune, les 144 rescapés roulaient à une allure de sénateur, l’ensemble du peloton semblant résigné devant les multiples démonstrations de l’équipe "La Vie Claire" depuis le départ du Tour et d’ailleurs, ce n’est pas pour rien si les deux premiers du classement, Greg Lemond et Bernard Hinault font partie de cette formation.

1985 Roland Dumas député au départ

Roland Dumas, ministre des affaires extérieures, dans le véhicule du directeur de course au départ
de Montpon-Menesterol. Derrière lui, on reconnait Kim Andersen ( la Vie Claire), René Bittinger (Skil),
Henri Manders (Kwantum) et Christian Jourdan (La Vie Claire)

- Au premier sprint intermédiaire dans la commune de Vanxains (28ème km), c’est Henri Manders (Kwantum) qui devançait Eduardo Chozas (Reynolds) et le colombien Carlos Jaramillo (Café de Colombie). Eduardo Chozas ne participait pas sans raison car il souhaitait réduire l’écart avec Fabio Parra dans sa lutte pour la conquête finale du maillot blanc récompensant le meilleur jeune.
- Dans la Côte de Fayolle, c’est l’irlandais Martin Earley (Fagor), qui passait en tête devant le leader du classement de la montagne, Luis Herrera (Café de Colombie) ne se sentant pas plus menacé que ça. Il faut bien laisser les équipes en difficulté  gagner un peu de sous avant la fin du Tour.
- La pluie commençait à s’abattre sur la course et Fred Brun (Peugeot), bien aidé par son coéquipier Duclos-Lassalle, passait en tête dans le bourg de Nontron dont il est originaire afin de saluer ses parents, le champagne étant de mise.

1985 Fred Brun et ses supporters

Les supporters de Fred Brun sont bien présents à Nontron pour l'encourager

- Dans la côte de Bandiat, Anselmo Fuerte (Zor) n’arrivait pas à creuser l’écart et butait sur la difficulté de la bosse. Au Passage des trois cerisiers, Greg Lemond raflait 10 secondes afin de consolider sa 2ème place au classement général avant le contre la montre. Dans la foulée, le néerlandais Henk Lubberding (Panasonic) attaquait et était rejoint par Charly Mottet (Renault), auteur d’un bien pâle Tour de France et d’Adri Van der Poel (Kwantum). Toutes ces tentatives réveillèrent Bernard Hinault, qui colmata lui-même les brèches et de manière encore plus virulente quand il s’agissait d’un membre de l’équipe Renault, le blaireau n’ayant toujours pas digéré le Tour 1984. D’ailleurs, sûr de sa force, il leur avait promis avant le Tour de leur mener la vie dure et c’est bien ce qu’il fit pendant toute la durée de cette grande boucle. La zone de ravitaillement se profilait.

1985 Passage des musettes

Passage des musettes du côté de Dournazac

Lubberding insistait, entraînant dans sa nouvelle échappée les français Jean-Claude Bagot (Fagor) et Dominique Garde (Skil) mais toujours Bernard Hinault, qui en oubliait même sa musette.

1985 Hinault contre Lubberding et règle ses comptes

Hinault, le guerrier, réglant ses comptes avec le peloton. Il vient de contrer le batave
Henk Lubberding (Panasonic), un habitué de la grande boucle

1985 Hinault contre Bagot

Il contre aussi Jean-Claude Bagot (Fagor) en difficulté pour prendre la roue du blaireau

- Tout rentrait dans l’ordre et la commune de St Yrieix voyait le peloton passer rapidement et en file indienne. A 40 km de l’arrivée se profilait la côte de Siardeix et c’était le moment choisi par Ludo Peeters (Kwantum) pour ouvrir les hostilités, suivi rapidement par 4 hommes, un équipier du leader Kim Andersen (La Vie Claire), Rudy Dhaenens (Hitachi), Giancarlo Perini (Carrera) et Johan Lammerts (Panasonic). L’écart atteignait 2’10 à 30 km de l’arrivée malgré des relais pas très appuyés des échappées et le semblant de chasse imposé par les équipiers de Sean Kelly (Skil), bredouille jusqu’à maintenant.
- A 9 km de l’arrivée, Johan Lammerts démarrait, abandonnait ses compagnons de fugue, hésitant à réagir. La messe était dite et Johan Lammerts arrivait seul sur le boulevard de Beaublanc. Le peloton rallia la ligne d’arrivée en ordre dispersé, Hinault en profitant pour empocher 2 secondes d’avance supplémentaires sur la ligne d’arrivée.

1985 Lammerts

Lammerts dépose ses compagnons d'échappée et gagne à Limoges

Classement de l'étape1. Johan Lammerts (Pan), les 225 km 5h 53' 10"; 2. Andersen (Lvc) à 21", 3. Peeters (Kwa), à 22", 4. Dhaenens (Hit) à 22"; 5. Perini (Car) à 22", 6. Van Vliet L. à 52" (Kwa); 7. De Rooy (Pan), à 52", 8. Hinault (Lvc) à 52", 9. Van Brabant (Ton) à 52"; 10. Claveyrolat(Red) à 54", 11. Kelly (Ski), 12. Van der Poel (Kwa), 13. Vanderaerden(Pan), 14. Lemond (Lvc), 15. Van den Brande (Hit), 16. Earley (Fag), 17. Sergeant (Lot), 18. Dietrich Thurau (Hit), 19. Wouters (Ton), 20. Pavanello (San), 21. Simon R. (Red), 22. Schepers (Lot), 23. Roche (Red), 24. Van Meer (Ski), 25. Winnen (Pan), 26. Ruttimann (Lvc), 27. Rogiers (Hit), 28. Rooks (Pan), 29. Zoetemelk (Kwa), 30. Van den Haute (Red), 31. Bogaert (Ver), 32. Ruiz Cabestany (Orb), 33. Bazzo (Fag), 34. Poissonnier (Ski), 35. Criquielion (Hit), 36. Lauraire (Fag), 37. Duclos-Lassalle (Peu), 38.Gallopin (Ski), 39. Pino (Zor), 40. BRUN (Peu), 41.Prieto (Rey), 42. Anderson (Pan), 43. Sanchis (Orb), 44. Bauer (Lvc), 45. Gaston (Rey), etc…
Classement Général
1. Bernard Hinault (La Vie Claire) 107 h 7 31",
2. Lemond (L.V.C) à l' 59". 3. Roche (Red) à 3' 35". 4. Kelly (Ski) 5' 37". 5. Phil Anderson (Pan) 7' 18". 6. Delgado (Orb.) à 8' 26". 7. Herrera (Col) à 8' 50". 8. Parra (Col) à 10' 11". 9. Chozas (Rey) à 10' 50". 10. Ruttiman (Lvc) à 12' 14". 11. Zoetemelk (Kwa) à 12' 16". 12. Millar (Peu) à 12' 26". 13. Winnen (Pan) à 12' 54". 14. Bauer (Lot) à 13' 29". 15. Schepers (Lot) à 13' 39". 16. Forest (Peu) à 14' 37". 17. Prieto (Rey) à 15' 37". 18. Criquielion (Hit) à 17' 5". 19. Simon P. (Peu) à 18' 8". 20. Pino (Zor) à 18' 24", etc…

ÉCHOS DE L'ÉTAPE

1985 mn limoges

Bernard Hinault, quelques années plus tard : "Cette fois, contrairement à la veille à Bordeaux, la course a vraiment eu lieu. Il y a eu beaucoup d’escarmouches. A cent kilomètres de l’arrivée, trois gars ont tenté leur chance : Henk Lubberding, Dominique Garde et Jean-Claude Bagot. Il pleuvait énormément. Et d’un coup, ces trois-là ont vu revenir un quatrième homme : moi ! Lubberding a fait une drôle de tête en me voyant. Je n’avais rien contre eux. Mais j’ai agi par jeu. Cela m’amusait énormément. Je vois des types s’échapper. Alors j’y suis allé. Je n’allais quand même pas freiner, non ? D’abord, cela a mis un peu la panique dans le peloton. Et j’avais vraiment envie de faire le malin. Cela peut paraître cruel, mais je fonctionnais comme cela. J’étais comme le chat qui fait tourner la souris entre ses pattes avant de la manger. Juste pour le plaisir. Mais je n’ai pas insisté longtemps. C’était vraiment pour mettre le Maillot jaune en tête un moment. Ensuite, il y a eu l’échappée décisive où Kim Andersen, pour la Vie claire, s’était glissé. Mais le plus fort ce jour-là, c’était Johan Lammerts qui a faussé compagnie à tout le monde pour gagner. C’est comme cela qu’il avait remporté le Tour des Flandres l’année précédente. A l’arrivée sur Limoges, je me suis retrouvé devant le reste du peloton. Et j’ai grappillé deux secondes de plus. Mais le vrai objectif de la journée chez nous, c’était d’assurer la deuxième place de Greg Lemond. Il a couru les sprints de bonification pour ça. On pensait à ce doublé depuis Saint -Etienne. Deux coureurs de la même équipe de marque, cela n’était jamais arrivé depuis la Seconde Guerre mondiale. Certes, il y avait eu Fausto Coppi et Gino Bartali en 1949, et Gastone Nencini et Grazziano Battistini en 1960. Mais il s’agissait d’équipes nationales. Pas de marques. Le patron de l’équipe, Bernard Tapie, était ravi de voir son équipe rentrer dans l’histoire du cyclisme pour sa deuxième année d’existence seulement."
Frédéric Brun : a a roulé très vite et lorsque l'échappée est partie, je n'étais pas au mieux. J'ai été handicapé par un petit rhume et je me suis retrouvé beaucoup moins bien que je pensais l'être. Je savais pourtant parfaitement où cela allait se déclencher. Mais je me suis trouvé légèrement enfermé et comme j'avais des difficultés pour respirer, je n'ai pas pu me joindre aux échappés. Ensuite, il n'était plus possible de boucher le trou tout seul
J'aime bien les courses contre le chronomètre et j'y réussis plutôt de bonnes performances comme le prouve ma dix-huitième place dans le prologue de Plumelec, il y a trois semaines. Aussi, demain matin, devant mon public, vais-je tout donner pour tenter de réussir une bonne course avant d'en terminer avec mon cinquième Tour de France qui restera, hélas ! Le plus mauvais à cause de cette chute avant Roubaix. Je vais maintenant courir les critériums, puis je ferai le Tour du Limousin avant de mettre un terme à ma saison. J'ai beaucoup couru cette année et j'ai besoin de me reposer pour préparer au mieux l'exercice 86 où je ferai toujours partie de l'équipe Peugeot".

RÉTRO VÉLO DORDOGNE -LE TOUR 1985 A PÉRIGUEUX
© BERNARD PECCABIN La mémoire du cyclisme en Dordogne

2 décembre 2020

SAINT-MARTIAL D’ARTENSET (palmarès)

SAINT-MARTIAL ET BÉNÉVENT

Gourmelon François

- C'est une commune de Dordogne que je connais pour la traverser, mais je n'y suis jamais allé voir une épreuve cycliste. Je ne vous parlerais pas de ce fait de son circuit, mais de ce prix des fêtes qui se déroulait le premier dimanche de juillet. Il y avait de même lors du 4° dimanche de juillet, une épreuve dans le hameau de Bénévent, situé sur la RN 89 pas très loin de Saint-Laurent des Hommes mais qui appartient à la commune de Saint-Martial d'Artenset. Nous aurons l'occasion d'en reparler... sur ce blog... Un autre détail, cette course a été organisée par le RC Mussidan mais aussi par l'UC Montpon.
Notre photo avec François Gourmelon (papa d’Hervé), vainqueur à trois reprises (1951, 1952, 1953).
Palmarès connu de l'épreuve du village :
1946 Marius Duteil (CC Périgueux), 1948 Charles Martin (CC Périgueux), 1949 André Petit (CC Castillon), 1950 Henri Martin (RC Mussidan), 1951 François Gourmelon (Velines), Claude Peyssard (CC Montpon), course des jeunes Max Peyssard (CC Montpon), 1952 François Gourmelon (RC Mussidan), 1953 François Gourmelon (RC Mussidan), 1954 René Boisdon (CA Ribérac), 1955 (deux épreuves) Albert Guglielmini (RC Mussidan), Albert Rotrou (RC Mussidan), 1957 Gilbert Bonnet (Pédale Montpon), JacquesLachartre (Pédale Montpon), 1958 Arnaudeau (CC Bergerac), 1960 Joseph Paré (CC Fleixois), 1961 Christian Bérano (Saint-Aulaye VC), 1962 Michel Chaudet (SCA Libourne), 1963 Edmond Vincent (RC Mussidan), 1968 Philippe Decima (EC Foyenne), 1969 Bernard Demouret (RC Mussidan), 1970 Robert Bibié (CC Périgueux), 1971 Raymond Valèze (CRC Limoges), 1972 Michel Maurisse (La Couronne), 1973 Jean-François Rebeyrat (CRC Limoges), 1975 Lucien Sautier (RC Mussidan), 1976 Bernard Metzler (CC Périgueux), 1977 Bartherote (Guidon Agenais), 1978 Jean-Marie Valade (EC Foyenne), 1979 Rachid Alaux (Guidon Sarladais), 1980 Claude Dècle (AS Libourne), 1982 Gilles Dupré (EVCC Bergerac), 1983 Thierry Delmonteil (EVCC Bergerac), 2004 Thierry Sonson (VC Sainte-Livrade), 2005 Gérard Doumenge (AC Ménesplet), 2006 Victor Melckior (RC Mussidan).

127051428[1]

Robert Bibié à droite vainqueur en 1970 devant Edmond Caris à gauche

Maccali 1

Palmarès connu de l'épreuve à Bénévent (commune de Saint-Martial d’Artenset) : 1949 Henri Martin (RC Mussidan), 1950 Gérard Greletty (CC Montpon), 1951 Louis Ducloux (Mussidan), Max Peyssard (CC Montpon), 1952 et 1953 Jacques Lachartre (RC Mussidan), 1954 Martin (CC Périgueux), 1968 Jean-Pierre Maccali (UC Villeneuve) photo en médaillon, 1969 Jean-Michel Larrieux (CA Créon), 1971 Didier Daygues (Nérac), 1972 Jean Audejuis (Ste Livrade), 1973 Martin Wildgoose (CC Périgueux), 1974 Pierre Greletty (CC Faux), 1976 Frédéric Navarro (VC Mérignac), 1977 Guy Dutertre (CC Périgueux), 1979 Christian Arnouilh (CC Lindois), 1981 Jean-Jacques Caurand (US Pons), 1983 Christian N’Haux (Saint-Chéron), 1984 Laurent Souquet (VC Cubzac), 1986 Bruno Lagarde (CCP Nontron).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - SAINT-MARTIAL D’ARTENSET 
© BERNARD PECCABIN

Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

1 décembre 2020

GRAND PRIX DE FOUGUEYROLLES - Édition 1961

MICHEL GONZALÈS VICTORIEUX AU SPRINT

006

- Bergerac le 17 septembre : Trente huit coureurs constituant un lot de très grande qualité sont au départ de cette épreuve-critérium, qui s’est déroulée sur cent tours d’un circuit de 1000 mètres. Les premiers tours sont effectués par le peloton groupé, que contrôle le Lindois André Dupré. La première échappée prend corps au dixième tour. Fantino part seul, mais est rejoint au tour suivant par Moïse Bodin. Tous deux resteront au commandement durant quatre tours, puis verront revenir Ségura, Chaumont, Paret, André Dupré, Louit et ce petit groupe qui perd rapidement Fantino, gardera la tête jusqu’au vingt deuxième tour, où il augmente de Bonnecaze, Cousseau, Barrière et de Santi, prélude au regroupement général qui s’opère au tour suivant.
- Les premiers abandons ont été enregistrés et on note le renoncement de Jouglin, de Bésarion, de Fantino, Lacoste et Landa. Une nouvelle échappée à deux va se produire, avec Bodin et Barrière, mais après quatre tours, ce dernier reste seul par suite d’une chûte sans gravité de Bodin, contraint à l’abandon. Le Monégasque Louit viendra très vite en renfort et les deux hommes vont animer la plus longue échappée de la course (ils feront exactement 44 tours en tête). Derrière eux les fluctuations sont nombreuses. André Dupré anima plusieurs groupes de chasse, dans lesquels Scavarda fut également très en vue. On note une crevaison de Desbats qui rejoint après quatre tours. L’avance des deux hommes de tête atteindra son maximum peu avant la mi-course (50 secondes sur de Santi et Paret, et une minute sur le peloton) alors qu’on enregistre les abandons de Faure, Georges Dupré et plus tard, de Desbats marqué par son effort.
- Après la mi-course, le peloton comble petit à petit son retard. Au 61° tour, Brunello et Avelin sont à 35 secondes du tandem leader. Castel et Rinco à 40 secondes et le peloton à 50 secondes. Au 64° tour, Freyry perce, répare et se lance à la poursuite du peloton. Deux tours plus tard, il percute dans un virage, un marchand ambulant aventuré sur le circuit. L’imprudent est évacué vers l’hôpital de Sainte-Foy. Louit et Barrière sont toujours au commandement, mais Avelin poursuit son effort et les rejoint au 70° tour, le peloton emmené par de Santi à dix secondes.
- La jonction s’opère au 75° tour. Guiral, Deloche et Vidal vont tenter de s’échapper. Lesca vient se joindre

Fougueyrolles

à eux, puis André Dupré, Castel et Ségura, puis encore Rinco, Avelin et Louit. Ce groupe va prendre une avance de 25 secondes tandis que Bianco et Barrière abandonnent.
- Regroupement au 84° tour, au moment où Lesca doit changer de roue, un rayon s’étant enroulé autour de sa roue libre. Cousseau, Gonzalès et Paret tentent de fuir. Guiral, de Santi, André Dupré viennent leur prêter main forte, mais sous l’action de Verdeun le peloton revient. Dans les dix derniers tours, plusieurs escarmouches vont se produire, dans lesquelles André Dupré, Paret et Scvarda sont les plus ardents, mais à deux tours de la fin tout le peloton est regroupé et ce sera une arrivée au sprint, d’où Michel Gonzalès émergea nettement (notre photo au cours du protocole).
Classement : 1. Michel Gonzalès (Guidon Bayonnais) groupe sportif Kas sur cycle Royal Fabric, les 120 kms en 2h53’, 2. De Santi (Langon), 3. Louit (Monaco), 4. Ségura (Beaucaire), 5. Verdeun (SA Bordeaux), 6. Ben Brahim (Villeneuve), 7. Avelin (Toulon), 8. Deloche (Asptt Bordeaux), 9. Duvaleix (Périgueux), 10. Scavarda (Toulon), 11. Brunello (Tonneins), 12. Vidal (Villeneuve), etc… tous dans le même temps que le vainqueur.

VÉLO DORDOGNE - GP de FOUGUEYROLLES 1961 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

30 novembre 2020

1995 - LE CYCLISME, SON ACTUALITÉ (49° semaine de la saison)

IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

30/11 au 6 décembre 1995

- A Availles-Limousine, Christophe Deluche retrouve le chemin du podium cette fois au détriment des coureurs du Poitou à l’image de Turpaud (Saint-Florent) deuxième et de Jean-Yves Potet (Civray) troisième.

HAB

Hervé, Almansa et Brulon sur le podium à Châteaubernard

- Le cyclo-cross open de l’armistice couru à Chateaubernard confirme l’excellente forme de Julien Almansa (Blagnac) qui devance un méritant Pascal Hervé (Festina) et Brulon (CG Orléans). Chez les jeunes la palme est revenue à Arnaud Labbe (SC Caudrot).
- Quinzaine de cyclo-cross bien pourvue dans le grand Sud-Ouest avec l’épreuve du BoucauLaurent Dumont réalise un sans faute laissant loin derrière lui Pascal de Boussiers (UC Brive) et Bernard Estève (Pédale Faidherbe).
- Huit jours après à Labatut, Bruno Blangeois (Pellegrue) remporte sa première victoire de la saison dans la boue devant Dumont (SC Libourne) et l’Espagnol Cendrero (Anoeta).
- Le 3 décembre, place au Challenge Centre Ouest Atlantique qui se déroule à Châteauneuf la Forêt, une organisation du Saint-Denis US. Stéphane Eyquard (Asptt Périgueux) gagne l’épreuve séniors devant Dumont (Libourne) et Deluche (UV Limousine), alors que Fabien Chareix (Condat) sort vainqueur de la catégorie espoirs. Chez les juniors, succès de Guillaume Carreau (Pédale Faidherbe) qui retrouve le Vendéen Guilletet et Mickaël Estève son équipier sur le podium protocolaire. Chez les cadets, c’est Maxime Méderel (UV Limousine) qui tire son épingle du jeu, Gaboriau (Condat) et Rolait (Le Bouscat) prenant les places d’honneur.
Coupe de Dordogne des clubs, classement final 1995 : 1. Asptt Périgueux 4794 pts, 2. CC Périgourdin 1965 pts, 3. EC Ribérac 1860 pts, 4. Pédale Faidherbe 1423 pts, 5. Team Cycliste Féminin 1008 pts, 6. JS Astérienne 965 pts, 7. CC Lalinde 956 pts, 8. EVCC Bergerac 729 pts, 9. CCP Nontron 702 pts, 10. Bopulazac AC 568 pts, 11. RC Mussidan 534 pts, 12. UC Montpon 508 pts, 12. SC Périgord 486 pts, 13. Cyclisme 24 372 pts, 14. VC Monpazier 267 pts, 15. CC Sarlat 202 pts, 16. Pédale Thibérienne 133 pts, 17. CC Montpon 60 pts, 18. AC Ménesplet 40 pts.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1995/49° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
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