Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

RETRO VELO DORDOGNE

29 novembre 2020

1970 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (49° SEMAINE DE LA SAISON)

DitlecadetIL Y A 50 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

30/11 au 6 décembre 1970

- Le cyclo-cross de Baignes a vu la victoire de Jean-Pierre Ditlecadet (notre photo en médaillon) qui bat Bernet au sprint alors qu’Audebourg (Aigrefeuille) prend la troisième position à une minute du vainqueur.
- En remportant 50 victoires au cours de la saison, les Girondins de Bordeaux ont le vent en poupe avec son équipe fanion où on remarque Alain Bruat, Jean-Claude Castaing, Patrick Guimberteau, Joubert, Alain Lagrange, Guy Morin, Thierry Pau, Gérard Rolland, Philippe Vedrenne, Gaston Wilhem et Michel Guillon. L’équipe dirigeante n’est pas en reste avec Messieurs Cavailloles, Requet, Rodriguez, Garbay, Laplace, Claveire, Mothes, Nacq, Gautheron, Nebut, Guy Gérard, Lanusse, Bruat, Alvarez et Bétoule.
- L’assemblée générale du comité du Limousin s’est tenue sous la présidence de M. Perrier qui a annoncé la démission de Serge Evrard le secrétaire. Le rapport a été lu par le président Perrier qui a annoncé que le comité régional totalise 1017 licenciés soit cinq de plus que la saison passée (405 dirigeants et 612 coureurs). On totalise 23 sociétés, le CRCL et l’UVL ayant respectivement 194 et 1665 licenciés. Puis il a été annoncé le 4° Tour du Limousin en six étapes et la nomination de M. Genin au secrétariat. La réunion s’est terminée par le dépôt d’une motion contre les prix élevés des licences de la FFC.

ÉCHOS DE DORDOGNE

Dubois Serge 2

- Le Guidon Sarladais a tenu son assemblée générale au café de France. Jean Malgouyat a présenté son rapport riche de 17 épreuves organisées, 22 victoires et 160 places d’honneur. Puis Raymond Barrière a été élu nouveau président de la société. Il sera aidé par Albert Thierry, Paul Jean et Jean Laplanche tous vices présidents. Jean Malgouyat reste au secrétariat assisté par Monsieur Peinch. Georges Gagnebé et Raoul Pouget s’occupent des finances. De plus il a été créé une section de cyclo-sportifs qui seront guidés par Jean Laplanche.
Cyclo-cross de Blis et Born : 1. Daniel Dubois (VC Capbreton) - notre photo -, 2. Alain Bernard à 2mn, 3. Bernard Duresse à 2’15s, 4. Henri Bonnand à 3 mn, 5. Michel Simon (Nontron), 6. Seureau, 7. Buffière, 8. Valèze, 9. Raffin, 10. Dutour, etc…
Cyclo-cross de Cherveix Cubas : 1. Daniel Dubois (Capbreton), 2. Francis Campaner à 1’50s, 3. Bernard Duresse à 2’15s, 4. Alain Bernard à 3’00s, 5. Seureau, 6. Dutour, 7. Dupuy, 8. Buffière, 9. Raffin, 10. Frigo, etc…

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1970/49° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne 

Publicité
Publicité
28 novembre 2020

1996 LE 3° TOUR DU CANTON DE MAREUIL-VERTEILLAC

SAMUEL PLOUHINEC (Vendée U) AU MAREUIL-VERTEILLAC

- Encore un cran de plus dans cette troisième édition qui se déroule les 8 et 9 juin, avec en plus quelques féminines au départ. Cette fois, l’organisateur s’installe dans la durée avec deux Tours de Cantons (celui de Mareuil et de Verteillac), tout ça couru en trois étapes. L’organisateur héberge gratuitement les équipes situées à plus de 100 kms de la course et l’épreuve est ouverte à vingt équipes de cinq coureurs. Tout cela constitue un grand pas en avant...
Relire l’édition précédente.

1996

 Protocole à Mareuil avec la victoire de Samuel Plouhinec (Vendée U) à droite.
A gauche Jean-René Villechanoux, Elisabeth Chevanne-Brunel première
dame et Christophe Napias (Sélection Dordogne) premier junior.

Programme : Tour du canton de Mareuil sur 125 kms le samedi après-midi entre La Rochebeaucourt et Mareuil.
- Contre la montre de 6,5 kms entre La Rochebeaucourt et Sainte-Croix de Mareuil le dimanche matin.
- Tour du canton de Verteillac dimanche après-midi (départ de Verteillac, arrivée La Tour Blanche) sur 110 kms.
La course :
- Soixante quinze coureurs représentant quinze équipes prirent le départ de ce Tour du canton de Mareuil. Jusqu’à mi-course, les échappées fusèrent, mais ce n’est qu’à Monsec que la course prit une réelle physionomie, avec Brachet, Jones, Plouhinec, Pitard, Augé et Couge. Une nouvelle passe d’armes se déroulera alors à la périphérie de Saint-Sulpice de Mareuil avec un Plouhinec (Vendée U) très vaillant et un Tim Jones (CRC Limoges) tout à fait décidé à assurer les relais. Dans le final, Plouhinec remportera le bouquet alors que chez les départementaux on notera la remarquable performance de Nicolas Brachet (6°), Arretche (16°), Lavignac (17°) et surtout le juniors Napias de Bergerac, premier de sa catégorie et 18° de l’épreuve.
Tour du canton de Mareuil : 1. Samuel Plouhinec (Vendée U), 2. Tim Jones (CRC Limoges), 3. Stéphane Pitard (VC Montendre), 4. Couge S. (Vendée U), 5. Sébastien Augé (Sélect. Pyrénées Atl.), 6. Nicolas Brachet (CCP Nontron), 7. Laurent Bajolle (US Bouscat), 8. David S. (Vendée U), 9. Michel C. (CRC Limoges), 10. Gérald Daragnès (SC Libourne).
- De La Rochebeaucourt à Sainte-Croix de Mareuil, Plouhinec ressert le potage en s’imposant dans le contre la montre et à la moyenne de 45,432 km/h. Après avoir atomisé ses adversaires et en devenant le véritable maître de la course, le jeune Vendéen drivé par Jean-François Chaminaud pouvait voir désormais l’avenir avec sérénité. On n’ajoutera rien sur ces 6,5 kms courus contre la montre, si ce n’est que seuls huit garçons, dont le vainqueur, parviendront à terminer en dessous de la barrière des neuf minutes.

1996

Départ à Verteillac de la 3° étape avec en première ligne les féminines.

La Rochebeaucourt-Sainte-Croix (clm) : 1. Samuel Plouhinec (Vendée U), 2. Gilles Canouet (CAM  Bordeaux), 3. Ludovic Bruletout (SC Libourne), 4. Barbier C. (Vendée U), 5. Tim Jones (CRC Limoges), 6. Sébastien Augé (Sélect. 64), 7. Laurent Bajolle (US Bouscat), 8. Nicolas Garineau (US Bouscat), 9. Gérald Daragnès (SC Libourne), 10. Florent  Delmon (ASPTT Périgueux).

- Les coureurs rescapés se souviendront de ce Tour du Verteillacois, de la chaleur écrasante, d’un réseau routier étroit et abrupt, avec des garçons et des filles qui ne laisseront pas leur part au chat pour parvenir en tête à La Tour Blanche, terme de cette ultime étape de cette édition 1996. On ne reviendra pas aux différents épisodes de cette course, si ce n’est que jusqu’à 20 kms de la banderole, neuf garçons pouvaient prétendre à la victoire. A l’approche du final, Bajolle et Daragnès prirent le large, affolant l’aiguille du chronométreur puisque le leader se trouvait rétrogradé à 1’30s. Mais compte-tenu de la belle performance acquise la veille et le matin par Plouhinec le leader, celui-ci resta sagement dans les roues, pour enlever sans problèmes ce Tour des Cantons et laisser à Bajolle le gain de l’étape. A retenir la bonne organisation du CCP Nontron pour une épreuve qui mérite de recueillir une meilleure participation. Mais le Président ne désespère pas, car il sait bien que c’est en forgeant qu’on devient forgeron...

1996

Protocole du Tour du Verteillacois à La Tour Blanche en compagnie des autorités locales,
puis Laurent Bajolle (US Bouscat) vainqueur d’étape maillot bleu, Plouhinec
le lauréat 1996, Chevanne-Brunel pour les dames et l’équipe de Vendée U
pour le classement des formations.

Classement du Tour du Canton de Verteillac : 1. Laurent Bajolle (US Bouscat), 2. Gérald Daragnès (SC Libourne), 3. Samuel Plouhinec (Vendée U), 4. Sébastien Augé (Pyrénées-Atlantiques), 5. Stéphane Pitard (VC Montendre), 6. Couge (Vendée U), 7. Gilles Canouet (CAM Bordeaux), 8. Tim Jones (CRC Limoges), 9. Vincent Vierge (Pyr. Atlantiques), 10. Barbier C (Vendée U).
Classement général : 1. Samuel Plouhinec (Vendée U).
NDLR :
Au bout de trois éditions on remarque que certains coureurs inconnus à l’époque, passeront chez les pros. C’est le cas de Samuel Plouhinec (Cofidis, Delatour, Bretagne Jean Floc’h, Agritubel), de Stéphane Augé (Festina, Delatour, Crédit Agricole et Cofidis) et de Gilles Canouet (Agritubel). Mais ce n’est qu’un début, car ce nouveau mouvement qui débute ici, va se mettre en marche inexorablement au fil des saisons...

1996

L'équipe de Vendée U première du classement par équipes

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - LE TOUR DU CANTON DE MAREUIL/VERTEILLAC (1996)
© BERNARD PECCABIN Prochaine parution : 1997 Victoire de Gilles Canouet
La mémoire du cyclisme en Dordogne

27 novembre 2020

BORDEAUX-MUSSIDAN du 12 avril 1953

MICHEL GONZALÈS DEVANT 85 COUREURS

002

Gonzalès maître du sprint lors du Bordeaux-Mussidan

- Début de saison sur les chapeaux de roue avec le Bordeaux-Mussidan qui fut disputé en une seule étape entre les deux villes, les autorités ayant refusé l’autorisation sur l’itinéraire retour. C’est donc quatre-vingt cinq coureurs qui prirent le départ avec le vent dans le nez jusqu’à Bergerac, contraignant les coureurs à faire les bordures en file indienne. A ce moment du récit plus de soixante coureurs pouvaient espérer gagner à Mussidan. Mais entre Bergerac et le chef lieu du canton de la basse vallée de l’Isle, les côtes, (et quelles côtes !), allaient changer les destinées de la course. Ceux qui avaient laissé du jus face au vent dans le premier secteur du parcours payaient l’addition. Les crevaisons, le rythme élevé provoquaient une débandade et après la terrible ascension des Lèches, il ne restait plus que vingt coureurs en vue du clocher pointu de Mussidan, terme de l’épreuve. Pour le sprint, Barquéro amène de loin le groupe, mais il ne triomphera pas devant son public, sauté sur la ligne par trois hommes dont dans l’ordre, Michel Gonzales de l’US. Bouscat, Guy Augustin de Paris et Llamouzy du Pyrénées-Olympique. Barquéro 4°, Gourmelon 7°, Munini 27°, une fois de plus le challenge Amer Picon revenait au VC. Lion. Mais quelques jours après, lorsque la course fut homologuée on s’aperçut d’une grossière erreur commise par les commissaires dans le classement. De ce fait, le VC. Lion et le RCM se retrouvaient à égalité de points. Mais comme Barquéro était de ces coureurs le mieux classé, le challenge revint au club d’Albert Chaussade, sur le tapis vert ...

001

Remise de la gerbe au vainqueur à droite

Classement : 1° Michel Gonzales (US. Bouscat) les 117 kms en 3h01 sur cycle Origan, agent Vrignaud au Bouscat, 2° Guy Augustin (Paris), 3° Llamouzy (Pyrénées Olympique), 4° Barquéro (RCM), 5° Baggio (VC.Lion), 6° Edouard (Burdigala), 7° Gourmelon (Mussidan), 8° Virol (Bègles), 9° Duvert (Burdigala), 10° Mauhourrat (ASPTT. Bordeaux, etc…

003

Michel Gonzalès savoure sa victoire devant le partenaire des pastis "PEC"

VÉLO DORDOGNE – BORDEAUX-MUSSIDAN 1953 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

26 novembre 2020

TOUR DE FRANCE 1994 EN DORDOGNE

TOUR DE FRANCE EN PÉRIGORD : TROIS JOURS DE FOLIE

Les Eyzies-Sarlat

123929088[1]

POITIERS-TRÉLISSAC LE 10 JUILLET 1994

Venant de Poitiers, le TDF rentre en Dordogne

Le Tour de France rentre en Dordogne par Champniers-Reilhac

1994 entre Poitiers et Trélissac

Le Tour pénètre en Périgord

Parcours Poitiers-Trélissac (218 km) : 11h28 (Vienne) : D741 Poitiers (km 0) - Smarves (km 5) - Roches-Prémarie-Andillé (km 8) - La Villedieu-du-Clain (km 12) - Gençay (km 21) - Saint-Martin-L'Ars (km 43) - Pressac (km 55) - (Charente) : Confolens (km 68) - Chirac (km 82) - Chabanais (km 88.5) - Chassenon (km 94) - (Haute-Vienne) : D54 Rochechouart (km 99.5) - D675 Vayres (km 108-ravitaillement) - Saint-Mathieu (km 116.5) - (Dordogne) : Champniers-et-Reilhac (km 121.5) - Pluviers (km 128-sprint) - Augignac (km 132) - Nontron (km 139) - Saint-Martial-de-Valette (km 143) - Côte de Chez Yonnet (km 146-GPM4) - D939 Brantôme (km 163) - D3 Côte de la Chapelle-Notre-Dame (km 174-GPM4) - Saint-Front-d'Alemps (km 179) - Ligueux (km 182.5) - D68 Sorges (km 186.5) - D705 Savignac-les-Églises (km 193.5) - D68 Cubjac (km 200) - D5 Le Change (km 206-sprint) - Bassillac (km 212) - D5E entrée Trélissac (km 216) - Trélissac (km 218.5).

Ligueux

Leblanc, Camargo, Hamburger et Aldag échappés du côté de Ligueux

- Le 1er sprint de bonification du km 12 est remporté par Gianluca Bortolami devant Museeuw. Sur la lancée du sprint, Durand s'isole sur une dizaine de kilomètres mais le peloton ne le laisse pas faire. Après une pause de la course pendant une cinquantaine de kilomètres, Durand fait une 2ème tentative au km 75 avec De Clercq dans sa roue, sans succès. Les tentatives de sortie se multiplient sur ce parcours vallonné.

Cubjac

Passage du peloton du côté de Cubjac

- Au km 106, Luc Leblanc parvient à sortir au milieu de la bagarre en compagnie de Camargo, Hamburger & Aldag. Aldag et Leblanc sont les mieux placés au classement (Leblanc à 3'20"). Museeuw et Abdoujaparov partent en contre-attaque mais Museeuw ne relaie pas et ils sont repris par le peloton. Les échappés ont alors le champ libre. Au km 128, Leblanc passe en tête le sprint intermédiaire. L'écart grandit jusqu'à 8'10" au km 155, favorisé aussi par une chute dans le peloton qui met à terre, outre le maillot jaune, Martinelli qui finira hors-délais. Ce sont les Mapei de Rominger qui prennent les choses en main.

Bassillac

Traversée de Bassillac par le peloton qui cherche à limiter les écarts

- A partir de Brantôme (km 160), d'autres équipes prennent la place des Mapei comme les Wordperfect ou les Banesto. A 25 km du but, l'avance des échappés est encore de 5'25" puis 5'17" aux 20 km. Ce n'est que lorsque les GB-MG s'y mettent enfin que l'écart diminue plus sérieusement et que le maillot jaune de Museeuw est sauvé. Aldag passe en tête au sprint du km 206 à 12,5 bornes de l'arrivée. Hamburger démarre en vue de la banderole d'arrivée et gagne l'étape. Ni Aldag, ni Leblanc ne pourront prendre le maillot jaune puisque le peloton est réglé par Magnien à 2'16".

1994 Trélissac les deux premiers

La lutte entre Hamburger et Camargo dans la périphérie de Trélissac

TDF 1994

Bo Hamburger vainqueur à Trélissac, pays du foie gras

Le classement de l'étape à Trélissac : 1. Bo Hamburger (TVM/Dan) en 5h09'27" (moy : 42.365 km/h), 2. Angel Yesid Camargo (Col) à 1", 3. Rolf Aldag (All) à 5", 4. Luc Leblanc (Fra), 5. Emmanuel Magnien (Fra) à 2'16", 6. Jan Svorada (Svq), 7. Djamolidine Abdoujaparov (Ouz), 8. Silvio Martinello (Ita), 9. Nicola Minali (Ita), 10. Gianluca Bortolami (Ita), etc...

1994 Trélissac

Le peloton à la poursuite des échappées près de Trélissac

public Trélissac

Public à Trélissac au milieu des coureurs

Classement général : 1. Johan Museeuw (Bel), 2. Gianluca Bortolami (Ita) à 5", 3. Sean Yates (Gbr) à 10".

Trélissac Hamburger

Yves Guéna avec Bo Hamburger vainqueur

PÉRIGUEUX-BERGERAC CONTRE LA MONTRE LE 11 JUILLET

Périgueux 1994

33 années après son passage en 1961, le Tour revient à Périgeux ville étape

- L'évènement clé de cette saison 1994 à Bergerac, c'est le passage du Tour de France. Pour la première fois, Bergerac est ville arrivée et ville départ du Tour de France. Sur les 64 kms reliant Périgueux à Bergerac, le chrono est remporté par Miguel Indurain qui prend du même coup le maillot jaune au Belge Johan Museeuw.

Périgueux-Mataguère 94

Passage du chrono place Francheville près de la Tour Mataguère

Atur haut de côte

Atur (haut de côte) la foule avec en médaillon Johan Museeuw maillot jaune

CLM Indurain

Départ de Miguel Indurain pour 64 kms

- Sous le soleil, Indurain a démontré toute sa puissance en emmenant un développement de 9,80 mètres, grâce à un braquet monstrueux de 55 x 12 sur la totalité du parcours. D'ailleurs ce 35° maillot conquis en ce lundi 11 juillet, restera sa propriété jusqu'à l'arrivée à Paris. Mais au delà de la performance du Navarrais, signalons la belle organisation de notre Périgord et l'accueil remarquable réservé aux acteurs de cette grande boucle. Ce fut une belle fête, la plus importante que notre Périgord ait connu en matière de cyclisme, avec trois jours inoubliables.

Leblanc

Luc Leblanc dans Marsaneix

Rappel du parcours Périgueux-Bergerac
1
1 juillet 1994 : Périgueux-Bergerac (64 kms contre la montre). Départ de Périgueux (boulevard Montaigne), Atur, Vergt, Saint-Georges de Montclard, Lamonzie-Montastruc, Lembras et arrivée à Picquecailloux.

Boardman

Chris Boardman recordman du monde de l'heure à Marsaneix

Indurain remet les pendules à l’heure.
Il avait été battu 2 fois en contre-la-montre sur le Giro (par le russe Berzin).
Certains en concluaient qu’il était sur le déclin.
Miguel Indurain a frappé aussi fort que les autres années.
Le parcours, long de 64 km, était parsemé de longues montées pas bien raides. Le soleil était au rendez-vous (40°). Tout cela convenait idéalement à l’espagnol, adepte des grands braquets (54x12). Après 15 km de course, il avait déjà creusé un écart de 55’’ sur son grand rival, Tony Rominger. Il était parti extrêmement vite.
-Au bout de 16 km, il avait rattrapé le champion du monde Lance Armstrong (tiens, tiens...) parti 2’ avant lui (l’américain terminera 13ème à 6’23’’). Finalement, à la vitesse moyenne de 50,539 km/h, Indurain a laissé son dauphin, Rominger à 2’, tous les autres à plus de 4’.

Lembras

Traversée de Lembras et du vignoble du Pécharmant

Tony Rominger limite les dégâts. Le suisse est le seul à ne pas avoir complètement sombré. Avec 2’28’’ de retard au classement général, il a deux fois moins de temps à rattraper sur l’espagnol que l’année dernière au moment d’aborder la montagne. Il s’estime donc relativement satisfait de ses prestations.
Grande performance collective des Castorama. Cyrille Guimard, le directeur sportif des Castorama, peut être fier de ses hommes. Armand De Las Cuevas, 2ème en 1992 à 3’ d’Indurain, s’est classé cette année 3ème à 4’22’’. Un peu en régression. Pas mal quand même. Thierry Marie (4ème) et Thomas Davy (7ème dès sa 1ère participation à un Tour de France) ont été admirables.

TDF 1994

Michel Manet maire de Bergerac avec Indurain nouveau maillot jaune

Les battus / Chiappucci est relégué à 8’, Zülle à 9’, Bugno à 10’37’’, Pantani à 10’59’’.
Quant à Johan Museeuw, le maillot jaune, il ne se faisait guère d’illusions. Sa performance a cependant été tout à fait acceptable : 18ème à 7’16’’. Museeuw participera encore à quatre Tours de France mais ce sera son dernier fait d’armes. Il se consacrera plus sérieusement, et avec quel bonheur, aux classiques (3 Paris - Roubaix et 3 Tours des Flandres entre autres) et aux championnats du monde (vainqueur en 1996).

Prix du veau szous la mère à Th

Prix du veau sous la mère attribué à Thierry Marie (4°) en présence de Valentin Huot

Le classement de l'étape à Bergerac : 1. Indurain Miguel (Banesto/Espagne) les 64 kms en 1h15'58s, 2. Tony Rominger (Suisse) à 2'00s, 3. Armand de Las Cuevas (France) à 4'22s, 4. Thierry Marie (France) à 4'45s, 5. Chris Boardman (GB) à 5'27s, 6. Bjorn Riis (Danemark) à 5'33s, 7. Thomas Davy (Fr.) à 5'35s, 8. Abraham Olano (Esp) à 5'45s, 9. Arturas Kasputis (Lituanie) à 6'01s, 10. Piotr Ugrumov (Lettonie) à 6'04s, etc...
Classement général après le chrono : 1. Miguel Indurain (Esp), 2. Tony Rominger (Sui) à 2'28", 3. Armand De las Cuevas (Fra) à 4'40".

Massimo Ghirotto meilleur nez

On est au pays de Cyrano et Massimo Ghirotto est élu
meilleur nez du peloton

BERGERAC-CAHORS LE 12 JUILLET

1994 TDF

Michel Manet sénateur maire avec Bernard Hinault va libérer le peloton

- Le lendemain Bergerac remet les petits plats dans les grands, avec le départ de la 10° étape en direction de Cahors. Une belle journée encore sur les rives de notre Dordogne qui verra Jacky Durand l'emporter dans la préfecture du Lot.

Bergerac 94

Dans les rues de Bergerac, le peloton prend la direction de Cahors

12 juillet 1994 : Bergerac-Cahors (160 kms). Départ Place de la République puis direction Lalinde, Pézuls, Le Bugue, Campagne, Les Eyzies, Sarlat, Carsac et Groléjac. Jacky Durand arrive en solitaire à Cahors, Indurain reste en jaune.
Jacky Durand toujours à l’attaque.

Durand

Jacky Durand le champion de France échappé avec
Serpellini (Lampre) et Bortolami (Mapei) - manque Hodge (Festina)

Dès le 8ème km, Jacky Durand tente à nouveau sa chance. S’il arrive au bout, il aura parcouru, depuis le début du Tour, 300,5 km devant le peloton. Cette fois, il se fait accompagner par Hodge, Serpellini et, surtout, Gianluca Bortolami, 4ème du classement général à 5’47’’ d’Indurain. Les Banesto ne peuvent pas laisser l’italien prendre trop d’avance. Ils contrôlent donc les opérations (4’50’’ d’avance maximale).

carrefour aménagé de Port de Couze

Carrefour de Port de Couze, là où s'est déroulée
la plus grande tragédie de l'histoire du Tour en 1964.

1ère victoire française sur ce Tour

Périphérie de Lalinde 1994

Peloton étiré le long du canal de Lalinde

- A une dizaine de kilomètres de Cahors, un ennui mécanique retarde Bortolami. Durand en profite pour passer à l’attaque à 8 km du but. Il n’est plus inquiété et triomphe en solitaire.

Campagne

Devant le château de Campagne près du Bugue

- Arrivent près d’une minute après lui ses 3 compagnons rejoints par Henn qui était parti en contre-attaque à 45 km de Cahors (avec Colotti et Chiesa). Le champion de France gagne sur le Tour. Cela faisait 10 ans que le champion de France en titre n’avait plus levé les bras en passant une ligne d’arrivée d’une étape du Tour. Le dernier en date s’appelait Laurent Fignon, son directeur sportif, Cyrille Guimard. Cette année encore, Guimard conduit les rênes de l’équipe Castorama et c’est de loin la formation la plus performante. Quant à "Dudu", le très populaire lavallois, il ajoute encore une ligne à son brillant palmarès : champion de France 1993 et 1994, cette victoire sur le Tour (il récidivera en 1995 et 1998) "ne sera jamais plus belle que le Tour des Flandres" (1992). "Je me demande toujours comment j’ai fait pour le gagner", affirme-t-il. Comme d’habitude, en partant 200 km avant l’arrivée, pardi !

les autorités conduits par Michaud

Bernard Cazeau, Francis Colbac avec Bernard Hinault
et conduits par l'ancien pro Jacques Michaud

Le classement de l'étape à Cahors : 1. Jacky Durand (Fra) en 3h38'11", 2. Marco Serpellini (Ita) à 55", 3. Stephen Hodge (Aus) à 59", 4. Gianluca Bortolami (Ita), 5. Christian Henn (All), 6. Jean-Claude Colotti (Fra) à 1'03", 7. Mario Chiesa (Ita) à 1'18", 8. Djamolidine Abdoujaparov (Ouz) à 1'55", 9. Jan Svorada (Svq), 10. Silvio Martinello (Ita), etc...
Classement général : 1. Miguel Indurain (Esp), 2. Tony Rominger (Sui) à 2'28", 3. Gianluca Bortolami (Ita) à 4'37".

Groléjac

Traversée de Groléjac, bye bye la Dordogne...

les lauréats des 3 jours

Bo Hamburger, Miguel Indurain et Jacky Durand les vainqueurs d'étapes

VÉLO DORDOGNE - TOUR DE FRANCE 1994 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

25 novembre 2020

LE BAYONNAIS GONZALÈS S’ADJUGE LA 2° NOCTURNE DE MUSSIDAN

UN BEAU 14 JUILLET 1962

- "Circuit parfait, public sportif, course splendide", ainsi a qualifié la 2° nocturne de Mussidan le vainqueur au micro que lui tenait Maurice Jouault, à sa descente de machine : il confirma même : "nous reviendrons avec Verdeun".

MUSSIDAN

Verdeun et Gonzalès avec le speaker Maurice Jouault

 Que peut-on ajouter à cette image exacte dépeinte rapidement par Michel Gonzalès. Les restrictions seraient mal venues quand un speaker réussit 800 nouveaux francs de primes en moins de deux heures, quand une organisation ne présente aucune faute, quand un service d’ordre, exécuté par les pompiers et les gendarmes, ne mérite que compliments, quand des spectateurs se montrant extrêmement satisfaits à la suite d’une pareille épreuve : tout ceci ne peut être caché et c’est là une marque d’encouragements pour l’équipe du président Verrière et par la municipalité, qui subventionna une partie de la course.
- Tout laisse prévoir à une très belle 3° nocturne, mais parlons pour l’instant de la deuxième.
- M. Bonneau, adjoint donna la départ à 22h30 à 31 concurrents qui devaient mener une allure très rapide dès le début, d’ailleurs celle-ci ne diminuait guère au fil de l’épreuve puisque 85 kms furent couvert en 1h52’.
- Maurice Bertrand mit le feu aux poudres, Walryck lui répondait et l’on assistait à quelques escarmouches notamment à l’actif de Fifre, des Bordelais Dupré et Bodin, de Gonzalès durant la première demi heure. Bello, Rousseau, Metzler étaient contraints à l’abandon sur incident mécanique. De valeur presque égale, les coureurs se neutralisaient ce qui n’enlevait rien à l’animation car Maurice Jouault menait le jeu par une distribution de primes dans les meilleures conditions.
- On crut à la réussite de Barrère, Dupré et Fifre et Verdeun vers le 60° tour sur les cent à parcourir, la chasse s’organisa et sous l’impulsion du vaillant Siniscalchi et d’Archambaud, tout rentra dans l’ordre dis tours plus tard.
- L’arrivée au sprint du peloton ne faisait plus de doute, le Marseillais Siniscalchi crevait en entamant l’emballage et les deux rois du sprint du Sud-Ouest, se partageaient les deux premières places. Après Epaud, un autre coureur de renom figure maintenant au palmarès de l’épreuve de Mussidan que patronnaient comme en 1961, la célèbre maison "Midi-7 heures" et la maison de bières représentée par le sportif Popaul Dupuy.

RCM

Classement : 1. Michel Gonzalès (G. Bayonnais), 2° Verdeun (Bordeaux), 3° Marius Archambaud (CC.Périgueux), 4° Bertrand (Bordeaux), 5° Henri Sedran (RC. Mussidan), 6° Bernard Fifre (Lalinde), 7° Jugie (Périgueux), 8° Buatti (Monségur), 9° Duvaleix (Périgueux), 10° Claude Dècle (AVC.Libourne).

 VÉLO DORDOGNE - 2° NOCTURNE DE MUSSIDAN 1962 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

Publicité
Publicité
25 novembre 2020

MUSSIDAN : HISTOIRE RACING (1970)

1970 : SAISON DE TERRIBLE CONCURRENCE

RCM 70

Départ du Prix du printemps en 1970 à Mussidan

- Article précédent : la vie économique clé de réussite du cyclisme au RC Mussidan (pour ceux qui veulent revoir cet article, cliquez sur le lien.
- La saison 1970 débute à Mussidan par une petite guerre de communiqués à travers les lignes du journal Sud-Ouest. On lit "la joie règne à l'ESCA" avec une photo de jeunes à cheval sur les épaules des cyclistes, ou encore "l'ESCA tire les rois". Quelques jours après, la réplique arrive avec "ça tourne rond au RCM" complété par une série de résultats obtenus par Jacques Martin. On a l'impression que les deux clans vont s'affronter et dès le calendrier on constate que l'ESCA enregistre quatre épreuves pendant que le Racing en compte huit. Côté coureurs avantage à l'ESCA avec sept licenciés contre quatre au Racing. Il est vrai que Bernard Queyrouilh, Roland Guy et Régis Prat sont partis à l'Etoile et de ce fait la situation du Racing s'est soldée par une déroute d'autant plus que certains dirigeants ont suivi le même mouvement. Du fait que la situation de l'exercice précédent était déjà précaire, on comprend que maintenant le Racing voit ses jours en danger. Seul son secrétaire Henri Martin cherche à échapper au naufrage en maintenant en vie le club, mais les statistiques servent toujours de test de vérité impossible à dissimuler aux élus le temps des assemblées ou face aux instances cyclistes.

L'ÉTOILE SPORTIVE DES COMMUNES ASSOCIÉES (ESCA) : Association loi 1901 fondée en septembre 1969 et regroupant neuf communes.
Responsables locaux : Saint-Georges de Blancaneix : Borderie et Vidal, Eglise Neuve d'Issac : Deffreix, Bosset : Guy, Clament, Joyaux, Prat, Saint-Géry : Lacouve, Les Lèches : Laporte, Bourgnac : Mathieu, Fraisse : Lajaunie, Mussidan : Dugué, Saint-Front de Pradoux : Emilien Thouron, Président Général : M. Malleville, Vice-Président général : M. Clament, Président FFC : M. René Prat

126457250[1]

Matignon (ECF) vainqueur à Mussidan lors du prix du printemps

- La saison cycliste du Racing devient dès lors assez simple à raconter. Elle se rythme simplement avec le calendrier dont les épreuves constituent le lieu de rencontre privilégié des dirigeants en dehors des réunions qui n'apportent rien de nouveau. A Saint-Médard de Mussidan, Maurice Deffreix de l'ESCA termine avec la victoire, et même si on reste sport dans le fond, cela ressemble un peu à de la provocation dans la forme. L'ESCA organise son épreuve à Mussidan, s'empare des prix des Lèches et de celui d'Eglise Neuve d'Issac. Le président Malleville domine la situation surtout sur le plan de l'Ufolep qui ratisse large chez les jeunes et notamment dans les écoles publiques. En fait, l'ESCA réussit là où le Racing butte avec le recrutement des jeunes. Ceci est un vaste problème et une situation qui n'est pas spécifique au Racing. De tout temps l'Ufolep a marqué des points chez les jeunes pour la bonne raison que notre fédération ne s'est jamais montrée conciliante avec les tarifs sans parler de la réglementation très stricte rencontrée dans divers secteurs d'activités qu'elle impose. A elle seule, cette démarche démontre la différence de la conception cycliste entre l'Ufolep et la FFC. Pour avoir des jeunes il faut de la disponibilité, du temps et des moyens. L'ESCA et ses enseignants l'ont compris et tous les jeudis ils ont rassemblé les élèves des écoles primaires pour leur offrir des ballades, des exercices, des courses, des brevets dans le but de les préparer leur rentrée dans l'arène des grands.
LE BUREAU DU RCM POUR 1971 (Réunion du 24 janvier 1971) : Présidents d'honneur : M. Bonneau (maire et conseiller général), M. Gerbeaud, Président actif , M. Pierre Lochin, Vice-Présidents : MM. Andrieu et Queyrou, Secrétaire : M. Henri Martin, Trésorier : M. Serge Augièras, Membres : MM. Lagrange, Mirailles, Dufour, Tenant et Beylac.

esca

Roland Guy, Maurice Deffreix et Régis Prat (ESCA)

- Au Racing on renoue le 14 juillet avec la nocturne et un peloton digne des anciennes soirées Mussidanaises. Arnaud le Provençal s'impose devant de redoutables coureurs comme Fages et Melchior. Guy Bannes est au micro et Jacques Martin à l'épreuve de cette ronde infernale et face à son public acquis à sa cause. Un mois plus tard à Saint-Vincent de Connezac, Jacques Martin remporte le bouquet malgré une chute et une crevaison, ce qui est tout en son honneur. En Dordogne pas de grandes nouvelles si ce n'est le mariage du Président Crassat à Ribérac, le critérium de Saussignac toujours en vogue avec Luis Ocana sur le podium. Mais on se bouge un petit peu dans notre Dordogne avec d'autres critériums comme ceux de Villamblard, Monbazillac ou Mareuil sur Belle. Le Cyclo-Club Périgourdin reste le grand club de l'Aquitaine et organise à Excideuil le championnat régional des juniors. Dans nos palmarès on relève le nom de Pierre-Raymond Villemiane. Il est encore un modeste coureur de 3° catégorie et comme tous ses camarades son apprentissage n'est pas facile. Avec lui des cadets rentrent dans l'arène cycliste comme Bernard Becaas, Gilbert Duclos-Lassalle, Christian Jourdan, Francis Dusseau, René Bajan, Eric Vermeulen, Bernard Pineau et même un certain Albert Chaussade licencié cadet à l'UC. Montpon. Manifestement le fils de notre ex-directeur sportif, s'est tourné vers le cyclisme après avoir goûté au Tour de Mussidan à trottinettes, assurant ainsi la continuité de la famille. On savait qu'à cette époque Albert Chaussade père voyageait beaucoup pour les firmes Raleight et Flandria. Lorsque le Tour de France traversait sa zone de compétence, Albert Chaussade se déplaçait dans les villes étapes à la rencontre des champions qui honoraient sa marque mais aussi pour présenter ces maisons de cycles lors de ces réceptions à vocation publicitaires et commerciales. Ceci permet d'ouvrir une parenthèse, en précisant que depuis 1969 le Tour ne se courait plus par équipe nationale, mais par marque extra-sportive et que, durant ce temps, les cycles ou les accessoiristes furent longtemps associés à d'autres partenaires pour former une ossature professionnelle qui n'était ni plus ni moins qu'une équipe.

LES COURSES DE 1968 à 1974 - LA ROUTE SOUS INFLUENCE :
- Durant cette période le monde du cyclisme est écrasé par la personnalité omnipotente d'Eddy Merckx. Des champions il y en a eu, quelques uns font même partie de la légende, mais jamais un coureur n'a régenté aussi totalement le peloton, sur tous les terrains et en toute saison. La trajectoire du Bruxellois est rectiligne, son ascension fulgurante, depuis son titre mondial amateur en 1964 à Sallanches, à l'âge de 19 ans, jusqu'à ses cinq victoires dans le Tour de France, la dernière en 1974. Dix ans d'un règne ininterrompu, d'une domination sans faiblesses, car Merckx est non seulement doté d'un potentiel physique exceptionnel et d'une ambition dévorante, mais il est également dépourvu d'états d'âme. Cette absence de scrupule, ce manque de diplomatie diront certains, le conduisent rapidement à évoluer dans un environnement sourdement hostile, où chacun de ses exploits prend l'allure d'une humiliation pour ses adversaires. Rik Van Looy, son prédécesseur dans le cœur du public belge et au palmarès de nombreuses classiques, l'a compris le premier. En 1965, il évolue au sein de l'équipe Solo aux côtés d'Eddy Merckx qui effectue ses débuts professionnels. Entre la vedette vieillissante et le futur champion, la rivalité sportive tourne en quelques mois au conflit de générations et Merckx sera contraint l'année suivante de trouver refuge chez Peugeot pour laisser libre cours à son formidable tempérament.
- Rarement l'émergence d'un tel champion a provoqué autant d'effets secondaires. Dans un premier temps - c'est la règle - on lui oppose un rival national. C'est Walter Godefroot, aussi rapide que lui aux arrivées, mais nettement inférieur en montagne et contre la montre. Merckx possède une autre envergure, et comme il n'est pas l'homme des demi-mesures, il ne ménage aucun de ses adversaires, allant même jusqu'à ridiculiser les italiens au Tour de Sardaigne, une simple course de préparation. Son individualisme forcené, sa supériorité manifeste, provoquent bientôt la réprobation générale du peloton et dès 1968 (Merckx n'a que 22 ans) une coalition anti-Merckx à forte coloration italienne voit le jour au départ de chaque épreuve.
- En 1969, Eddy Merckx a définitivement placé le cyclisme sous influence en remportant le Tour de France à sa première tentative. Et l'inquiétude suscitée par sa domination outrageuse remonte jusqu'aux organisateurs des plus grandes épreuves, le Tour en particulier.
- "Merckx tue-t-il le cyclisme ?" interrogent-ils, relayés par de nombreux journalistes. Question paradoxale en une période où le cyclisme connaît précisément son plus beau champion, son plus noble représentant. Ce qui est sûr, en revanche, c'est que Merckx met en péril toute l'économie du système vélo. Hors de Merckx, point de salut pour les organisateurs qui pratiquent la surenchère pour s'assurer la présentation du coureur belge au départ de leur épreuve. Ses adversaires deviennent des laissés pour compte, leurs tarifs dégringolent et le phénomène rejaillit même sur les sponsors qui ne voient pas la nécessité d'investir dans le cyclisme s'ils ne peuvent s'attacher les services de Merckx. Autant de conséquences indirectes qui ne font qu'ajouter au caractère d'exception d'un champion hors norme.

127051514[1]

Arnaud (Gap) vainqueur le 14 juillet à Mussidan

- En fin de saison les assemblées se suivent et il est intéressant de lire le rapport de l'ESCA qui compte 53 membres dont 26 coureurs. Ce constat prend une autre dimension lorsque l'on fait le décompte du secteur FFC où trois victoires seulement honorent le club pour cinq coureurs détenteurs en définitive d'une licence fédérale. Comme quoi seule la branche UFOLEP semble marcher mais lorsque il faut s'attaquer aux problèmes communs du cyclisme amateur de notre chère FFC, l'ESCA ne fait pas mieux que le Racing et encore en se permettant d'empiéter dans son patrimoine, puisque seule l'épreuve de Bosset constitue une innovation à mettre à leur crédit.
- Le 24 janvier 1971, le Racing se réunit dans le cadre de son assemblée générale et en présence d'Yves Guéna député, qui assiste aux travaux au siège du grand café puis au repas à l'hôtel de France. Pas de chamboulements, pas de remaniements, une situation saine sur le plan financier présenté par le tout nouveau trésorier Serge Augièras, des primes pour les coureurs avec points dégressifs jusqu'à la 4° place sont annoncés, un point c'est tout ! Le Racing a vécu sa saison 1970, il poursuivra en 1971 ses activités puisque en définitive, on a décidé de prendre les mêmes et de recommencer.

COURSES DU RACING ET DE L’ESCA

Prix du printemps à Mussidan (1° mai).
1° Bernard Matignon (EC. Foyenne), 2° Cigana (US. Bouscat), 3° Pierre-Raymond Villemiane (VC. Bergerac), 4° Martin (RC. Mussidan), 5° Dupouy (Lourdes), 6° Bruletout (Coutras), 7° Joubert (G. de Bordeaux), 8° Biale (VC. Bergerac), 9° Morin (G. de Bordeaux).
Saint-Médard de Mussidan (15 juin).
1° Maurice Deffreix (E.S.C.A.), 2° Patrick Duteil (Bordeaux), 3° André Dugué (ESCA), 4° Marache (CC. Périgueux), 5° Ouvradou (VC. Bergerac), 6° Fioratto (Bordeaux), 7° Bernard Estève (EC. Foyenne), 8° Robert Bibié (CC. Périgueux), 9° Bassi (EC. Foyenne), 10° Paséro (AS. Miramont).

126893715[1]

Jean-Paul Laud, Dazat et Querouilh le 21 juin à Mussidan

A Mussidan (21 juin – organisation de l'ESCA).
1° Dazat (ASPTT. Paris), 2° Laud (CC. Périgueux), 3° Delaunay (Fontenay), 4° Queyrouilh (ESCA), 5° Christian Arquey (VC. Bergerac), 6° Lambert (Bergerac), 7° Caneiro (US. Bouscat), 8° Gay (Bergerac), 9° Chatelas (Agen), 10° Delfau (Angoulême).
 Mussidan (14 juillet).
1° Arnaud (Gap), 2° Fages (Lézignan), 3° Barthe (Lézignan), 4° Melchior (Saint-Eloy), 5° Rolleau (Tarbes), 6° Grimaud (Charron), 7° de Santi (US. Talence), 8° Démartin (Périgueux), 9° Sauvignat (Périgueux), 10° Christian Arquey (Bergerac), 11° Bardoulat (Nontron), 12° Martin (RC. Mussidan), 13° Guimberteau (Girondins de Bx), 14° Lécuyer (Lalinde), 15° Queyrouilh (ESCA).
Prix de Bosset (26 juillet – organisation de l'ESCA).
1° Bernard Bodin (Prigonrieux GC), 2° Gérard Felzines (Stade Cadurcien), 3° Pierre Pacaud (VC. Barsac), 4° Daniel Laffargue (Fumel), 5° Maurice Deffreix (ESCA), 6° Jean-Claude Munaritz (AS. Monségur), 7° Yves Delfau (Angoulême), 8° Patrick Fournier (VC. Barsac), 9° Christian Dubur (VC. Bergerac), 10° Jean-Luc Durieux (CC. Périgourdin).

127187909[1]

Ecole de cyclisme de l'ESCA (Etoile Sportive des Communes Associées)
Fouillaret, Barrat, Dechaize, Gauffre, Duorzak, Plaçot et Barco

Prix de Saint-Germain du Salembre (26 juillet).
1° Guy Mazet (Saint-Eloy les Mines), 2° Eyquard (US. Bouscat), 3° Ben-Brahim (UCD. Villeneuve), 4° Alizié (Agen), 5° Lécuyer (Lalinde), 6° Badoures (Agen), 7° Dutertre (Talence), 8° Lacaud (Périgueux), 9° Desco (Marmande), 10° Casas (Libourne).
Eglise Neuve d'Issac (2 août – E.S.C.A.).
1° Raymond (Pédale Jonzac), 2° Jacques Bossis (Royan), 3° Bourdin (EC. Foyenne), 4° Deffreix (ESCA), 5° Lacotte (VC. Cluzien), 6° Pelaud, 7° Darrin, 8° Calzavara, 9° Puissant, 10° Casagrande.
Prix des fêtes de Chantérac (2 août).
1° Raphaël Truffy (CC. Périgourdin), 2° Paulhac (Nontron), 3° Gérard Mazy (CC. Périgueux), 4° Delubriac (Périgueux), 5° Sybiac (Libourne), 6° Blondy (Périgueux), 7° Géraud (Nontron), 8° Christian Jourdan (EC. Foyenne), 9° Douat (Nontron), 10° Albert Chaussade (UC. Montpon).

127227929[1]

L’ESCA (Entente Sportive des Communes Associées) prépare le prix des Lèches et
compte bien sur son équipe pour l’emporter avec Defreix, Queyrouilh,
Dugué, Guy et Prat (de gauche à droite).

Saint-Etienne de Puycorbier (9 août).
1° Jean-Marie Guillon (CC. Périgueux), 2° Geoffroy (ESCA), 3° Guy (ESCA), 4° Bebey (EC. Foyenne), 5° Bobineau (Coutras), 6° Bernard Estève (EC. Foyenne), 7° Lajarthe (CC. Périgueux), 8° Desmoulin (CC. Périgueux), 9° Lapeyronie, 10° Faure (Périgueux).
Prix des Lèches (10 août – E.S.C.A.).
1° Alain Maratrat (Puteaux), 2° Maurice Deffreix (E.S.C.A.), 3° Bernard Queyrouilh (E.S.C.A.), 4° Laud (CC. Périgueux), 5° Daubisse (Périgueux), 6° Noël (Charenton), 7° Jean-Claude Mespoulède (Périgueux), 8° Biale (Bergerac), 9° Bernard Bodin (Prigonrieux), 10° Bobineau (Coutras).
Saint-Vincent de Connezac (16 août).
1° Jacques Martin (RC. Mussidan), 2° Fulchic (Tonneins), 3° Fantino (Monségur), 4° Royère (Lalinde), 5° Cérantola (UCD. Villeneuve), 6° Tonini (VC.Langon), 7° Bernard Bourreau (CA. Civray), 8° Biale (Bergerac), 9° Fraschini (Talence), 10° Lambert (VC. Bergerac).
Prix de Saint-Martin l'Astier (8 novembre)
1° Jeantet (Macau)

QUELQUES GRANDS DE LA SAISON 70

Eddy Merckx, Eric de Vlaeminck, Eric Léman, Walter Godefroot, Franz Verbeeck, Felice Gimondi, Luis Ocana, Joop Zoetemelk, Georges Chappe, Herman Van-Springel, Lucien Aimar, Rosiers, Paul Gutty, Gonzales-Linares, Gosta Pettersson, Bernard Thévenet, Jean-Pierre Monséré, Mortensen, Olé Ritter, Michele Dancelli

CEUX QUI BRILLENT EN PÉRIGORD

Démortier (Bergerac), Lucien Sautier (CC. Périgourdin), Christian Darrin (CC. Périgourdin), Serge Daubisse (CC. Périgourdin), Jean-Serge Calmette (CC. Périgourdin), Maurice Deffreix (ESCA), Alain Glaudon (Guidon Sarladais), Robert Bibié (CC. Périgueux), Jacques Martin (RC. Mussidan), Christian Dubur (Bergerac), Roger Démartin (CC. Périgueux), Michel Dutertre (UC. Nontron), Claude Denis (CC. Périgueux), Serge Besse (Pédale Nontron), Claude Hue (CC. Périgourdin), Raphaël Truffy (CC. Périgueux), Pierre-Raymond Villemiane (VC. Bergerac), Gérard Lambert (VC. Bergerac).

LES VEDETTES DU SUD-OUEST

Jean-Pierre Barbe (CA. Béglais), Jacques Esclassan (CV. Montastruc), Francis Duteil (CRC Limousin), Roger Saladié (UA. Vic-Fezensac), Maurice Laforest (US. Pons), Alain Bernard (US. Bouscat), Michel Fedrigo (P. Tonneins), Bernard Bourreau (CA. Civray), Francis Dubreuil (CRC Limousin), Patrick Gavalda (Guidon Montauban), Michel Pitard (US. Pons), Michel Lescure (CV. Montastruc), Christian Thimonnier (AS. St. Junien), Claude Mazeau (CC. Lindois), Maurice Aussenac (VC. Pays d'Olmes), André Corbeau (CA. Civray), Claude Magni (VC. Langon), Roger Darrigade (US. Dax), Marcel Gaffajoli (SC. Toulouse), Henri Bonnand (Saint-Juéry), Daniel Barjolin (CA. Civray), Mazeaud (CRC. Limousin), Daniel Salles (Muret).

VÉLO DORDOGNE - MUSSIDAN (16) © BERNARD PECCABIN
Prochain épisode : 1971 Un nouveau Président

24 novembre 2020

2010 CIRCUIT DE LA FRAISE EN PERIGORD - REPORTAGE

GUILLAUME ALVÈS TROP FORT

fraise

Quelque part dans le Pays Vernois, Alvès prend la tête © Sha

Retour sur l'édition 2009.
28° édition
(12 juin 2010) : Cette année c’est encore un revenant et un peu l’enfant du pays qui signe un succès retentissant et sans photo à Lacropte. Guillaume Alvès originaire de Ladouze, licencié à l’US Montauban écrase la course pour laisser Emmanuel Herbreteau (CC Périgueux) et Yann Baudrit (Team Châteaubernard) sur les deux autres marches du podium mais loin derrière.
- Il y avait une petite déception dans ce 28° Circuit de la Fraise, boudé on ne sait pour quelle raison... Est-ce la nouvelle mesure pour s’engager qui en est la cause, la Coupe du Monde ou la difficulté de la course ? On ne le sait point et pourtant ce qui reste une certitude, c’est qu’il n’y avait pas de concurrence en ce samedi 12 juin. Mais la déception fut rapidement effacée, grâce à la belle course produite par les soixante-neuf concurrents.
- Un peloton qui d’entrée de jeu a lancé les hostilités sur les premières bosses du Pays Vernois, avec un Suhubiette (Saint-Paul Sports) particulièrement fringuant. Ces premiers kilomètres furent il est vrai le théâtre d’une série d’escarmouches. Béneyrol (JS Astérienne), Pacher (EVCC Bergerac) et Alvès (US Montauban), voire Herbreteau (CC Périgueux) ont chacun leur tour chercher à tester leurs rivaux. Puis à Sainte-Alvère, on commençait à se regarder un peu pour savoir qui se déciderait à partir au charbon. Et ce fut une bonne vingtaine de coureurs qui se présenteront à Lacropte avec en tête les locomotives déjà citées et prêtes à lâcher la vapeur. Derrière, le peloton cédait du terrain et le vent qui courbait les herbes, n’aidait pas à résoudre leur problème. On voyait qu’ils n’avaient plus la force de revenir, accusant déjà plus de deux minutes dans Lacropte en fête.
- Devant et durant les deux premiers tours du Petit Paradis, ce fut un round d’observation, avec une tenaille Périgourdine composée de Suchaud, Dubost et Herbreteau qui chercheront à cadenasser la course. A vingt-cinq kilomètres du but, Guillaume Alvès parvint à faire sauter ce verrou. L’aigle de Ladouze prit seul son envol pour partir pour une longue vadrouille. La gueule dans le vent, n’hésitant pas à mouiller son maillot pour collectionner primes et points des classements intermédiaires, Alvès avait mis le feu dans la maison. Mais l’écart se stabilisait entre vingt et trente secondes sur une quinzaine d’hommes, ce qui n’était pas suffisant pour s’assurer le bouquet de la victoire. A deux tours de la banderole, Alvès en remit une couche, finissant de faire boire la tasse à ses rivaux qui cherchaient à le titiller jusqu’au bout, en vain...

Alvès

Arrivée victorieuse de Guillaume Alvès © Sha

- Les carottes étaient plus que cuites. Alvès triomphait en solitaire, comme beaucoup de ses prédécesseurs. Il restait aux poursuivants à ramasser les miettes du gros gâteau offert par l’organisation. Herbreteau trouva assez de réserves pour prendre la deuxième place sous le regard du vainqueur que l’on sentait heureux au fond de lui-même, même s’il ne voulait pas pavoiser. Quant au gros du peloton, c’est avec près de six minutes de retard qu’il se présenta, mais là, il ne restait plus rien, car à ce stade, car on sprintait déjà pour la 19° place, c'est-à-dire pour la gloire...
- Excellente organisation, petit plateau sans doute, mais belle course avec une dotation de 2000 euros de primes et 760 euros de prix, sans compter les trophées et prix en nature, ce qui est fort rare à ce niveau régional... Seuls les absents auront eu tord de ne point venir, car des soixante neuf partants, personne n’a rien regretté de cette belle partie de manivelles en Pays Vernois.

Fraise 2010 ter

Un très beau podium en 2010 réuni autour de Guillaume Alvès

Le classement : 1. Guillaume Alvès (US Montauban), 2. Emmanuel Herbreteau (CC Périgueux-Dordogne), 3. Yohan Beaudrit (Team Chateaubernard), 4. Mickaël Suchaud (CC Périgueux-Dordogne), 5. Xavier Clot Courant (CA Castelsarrasin), 6. Quentin Pacher (EVCC Bergerac), 7. Sébastien Béneyrol (JS Astérienne), 8. Yannick Lafitte (Peyrehorade Sports), 9. Florian Dubost (CC Périgueux-Dordogne), 10. Valentin Senelle (AC Nersac), 11. Stéphane Mathieu (VC Rodez), 12. Mathieu Malbert (VC Sainte-Livrade), 13. Arnaud Labbadie (CAM Bordeaux), 14. Nicolas Meyze (EVCC Bergerac), 15. Tristan Chausson (VC Maursois), etc…
Meilleur Grimpeur : Lionel Suhubiette (Saint-Paul Sports)
Meilleur Sprinter : Sébastien Béneyrol (JS Astérienne)
3° catégorie : Arnaud Labbadie (CAM Bordeaux)
Junior : Quentin Pacher (EVCC Bergerac)

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - HISTOIRE DU CIRCUIT DE LA FRAISE -
© BERNARD PECCABIN
Prochain épisode : 2011 Geoffrey Millour le Breton

23 novembre 2020

1995 - LE CYCLISME, SON ACTUALITÉ (48° semaine de la saison)

IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

23 au 29 novembre 1995

Dumont Laurent 99

- Quinzaine de cyclo-cross bien pourvue dans le grand Sud-Ouest avec l’épreuve du BoucauLaurent Dumont (en médaillon) réalise un sans faute laissant loin derrière lui Pascal de Boussiers (UC Brive) et Bernard Estève (Pédale Faidherbe).

- Huit jours après à Labatut, Bruno Blangeois (Pellegrue) remporte sa première victoire de la saison dans la boue devant Dumont (SC Libourne) et l’Espagnol Cendrero (Anoeta).

ÉCHOS DE DORDOGNE

Résultats du challenge Dordogne des féminines :

1. Elisabeth Chevanne-Brunel (Team CF 24) 292 pts, 2. Patricia Ounzari (Team CF24) 186 pts, 3. Sabine Gentieu (Team CF 24) 182 pts, 4. Sophie Swaertvaeger (Team CF 24) 152 pts, 5. Valérie Ourthiague (TCF 24) 92 pts, 6. Marina Desprez (TCF 24) 86 pts, 7. Gaëlle Carreau (CC Périgueux) 79 pts, 8. Magalie Arfel (EVCC Bergerac) 42 pts, 9. Rébecca Ménart (Saint-Astier) 33 pts, 10. Virginie Eugène (TCF 24) 18 pts.

CCPN

- Assemblée générale du CCP Nontron avec remise des prix (notre photo).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1995/48° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

22 novembre 2020

1970 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (48° SEMAINE DE LA SAISON)

IL Y A 50 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

23 au 29 novembre 1970

241 Dubois Serge

- Trente huit coureurs au départ du cyclo-cross de Blis et Born dont Bernard champion d’Aquitaine et Bonnand le champion des Pyrénées. Victoire de Serge Dubois (VC Capbreton) - notre photo - qui a lâché tous ses rivaux. On trouve ensuite et dans l’ordre Bernard (Le Bouscat), Duresse (Coutras), Bonnand (Saint-Juéry) et Simon (Nontron).

- A Saint-Sornin Leulac en Limousin, l’épreuve de cyclo-cross dont c’était la première édition a vu le succès de Ditlecadet du CRCL qui précède son équipier Barraud, Lorioux de Poitiers prenant la troisième position.

- L’AS Libourne a fait le bilan de sa saison. Présidée par M. de Wilde, celui-ci est secondé par Max Servant secrétaire et Bannes comme trésorier. On trouve d’ailleurs beaucoup de monde dans cette section avec MM. Delord, Rereau, Barbazange, Iruela, Duresse, Sellem, Periou, Fonfrède, Douens, Hebert, Ardeven, Chadufau, Gombeau, Constantin, Seguin Marsel, Seguin Maurice, Jean-Francis, Pichardie, Docteur Tissier, Sanz, Teyletche, Grolière et Teycheney. La section a mis sur pied 54 épreuves et compte 61 coureurs dont 15 de première catégorie et Francis Campaner le professionnel. Trente et une victoires sont à l’actif du club dont le titre Aquitaine des cadets pour Jean-Michel Sybiac. D’autres vainqueurs avec Valade (7), Goureaud le vétéran (4), Manfré (1), Audaire (2), Casas-Audureau (2), Mignoneau et Gagnadour (1). Nos cadets ont remporté eux treize victoires. Jean-Michel Sybiac en plus du titre trois succès, Abanades trois fois, Christian Sybiac une fois.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1970/48° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

21 novembre 2020

A CAUSE DU COVID 19

 RVD

- Je me dois de vous annoncer qu’à compter du 1° janvier 2021, la rubrique "il y a 50 ans" aura vécu. En effet depuis le mois de février, il ne m’est plus possible d’accéder aux archives départementales. De ce fait, je mets un terme à cette rubrique, ce qui n’empêchera pas mon blog de poursuivre ses activités.
- Depuis le 9 février 2010, j’entretiens le patrimoine du cyclisme Périgourdin. J’ai été très déçu d’avoir perdu en 2015 mon premier hébergeur qui veillait sur "la Dordogne Cycliste". Celle-ci a donc vécu, mais en laissant un champ de documentation en ruine. Même actuellement, je n’arrive plus à faire surface, avec la masse de liens invalides qui ressortent sur face book et qui à ma grande déception, ne peuvent se restaurer que petit à petit.
- Je mène un travail fastidieux qui exige de nombreuses heures de clavier. Parfois je vous avoue que l’envie de tout balancer me prend. De plus, les frais sont de plus en plus importants en termes de matériel et autres… Mis à part un lecteur, personne d’autre ne pense à aider financièrement ce blog qui essaye de retracer pourtant vos souvenirs cyclistes.
- Si vous voulez être au courant des nouvelles parutions, vous pouvez me demander comme ami sur face book ou vous inscrire sur la newsletter qui se trouve sur la colonne de gauche en page d’accueil de mon blog. De même, si vous avez photos, reportages ou souvenirs de courses en Dordogne à évoquer je reste preneur (à adresser par mail, format JPEG pour photos, préciser lieux et dates). Je ne terminerais pas sans dire que la meilleure lecture de mes publications se fait sur un ordinateur et non sur un portable comme une majorité d’entre vous le font !
- Bien que la situation reste des plus moroses, je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année et tous mes vœux pour 2021. Merci enfin de votre fidélité !

VÉLO DORDOGNE - A CAUSE DU COVID © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

Publicité
Publicité
RETRO VELO DORDOGNE
RETRO VELO DORDOGNE

Blog destiné à recenser les informations sur le cyclisme de la Dordogne depuis sa création jusqu'à nos jours...(Photos, articles, reportages, etc...)
Voir le profil de Bernard PECCABIN sur le portail Canalblog

Publicité
Archives
RETRO VELO DORDOGNE
Derniers commentaires
Newsletter
Publicité