Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

RETRO VELO DORDOGNE

19 juin 2020

LEGUILLAC DE CERCLES (palmarès)

LA OŪ LA SAISON CYCLISTE DÉBUTAIT

Léguillac 1981

Michel Jean (UCAPA) en tête lors de la 1° édition en 1981
qui sera gagnée par Dominique Eyquard

Nicolas Didier

- Ce village du canton de Mareuil est pratiquement connu de tous les coursiers appartenant à l’ancienne génération, car c’est bien là que débutait autrefois la première course cycliste en Dordogne. Puis la modernisation a fait que les dates se sont croisées avec Bordeaux-Saintes, avec une épreuve à Beauchabrol. Petit à petit les courses de la mi-mars furent si nombreuses, que Léguillac perdit toute sa superbe, pour devenir un prix ouvert aux catégories subalternes.
- Mais Léguillac fête aussi la Saint-Maurice et c’est donc en septembre que des prix des fêtes ont été organisés, soit en définitive, aux deux extrémités du calendrier routier.
- La Pédale Faidherbe, l’ASPTT Périgueux, le CCP Nontron, l’EC Ribérac et la JS Astérienne ont été les clubs organisateurs d’une épreuve qui existe toujours. Par ailleurs, Léguillac est la patrie de Jean-Claude Mérillou et d’Alain Ducau, tous deux anciens sociétaires du CC Périgourdin.
- Cette commune a été départ d’étape des Jours Cyclistes en Dordogne de Maurice Jouault et participait activement au Tour du Canton de Mareuil où selon les années elle était traversée par le Tour du canton de Mareuil qui constituait une de ses villes étapes.
Notre photo : Didier Nicolas, fondateur du Prix d’ouverture.

LEGUILLAC Ldc 2007

Edition 2006 gagnée par Ceyssat

Prix des fêtes : 1961 Roby (CC Périgourdin), 1962 Jean-Claude Daunat (Saint-Aulaye VC), 1964 Daniel Dutertre (Pédale Nontron), 1965 Alain Bernard (SCA. Libourne), 1966 Jean-Pierre Joseph (Pédale Nontron), 1967 Christian Biale (RC Mussidan), 1969 Bernard Bourreau (CA Civray), 1970 Serge Besse (Pédale Nontron), 2005 Lionel Marti (VC Bernos Beaulac) en minimes, Yoann Soubes (VC Bernos Beaulac) en cadets.

Les lauréats du Prix d’ouverture de la saison cycliste en Dordogne : 1981 Dominique Eyquard (UC Arcachon), 1982 Michel Fedrigo (CC Marmande), 1983 Didier Paponneau (CC Béarnais), 1984 Edouard Lajo (Mérignac VC), 1985 Michel Larpe (AJ Montmoreau), 1986 Pascal Chaumet (VC Matha), 1987 Thierry Arquey (Parentis-Sports), 1988 Philippe Mondory (Cycle Poitevin), 1989 Philippe Mondory (Cycle Poitevin), 1990 Philippe Escoubet (Cycle Poitevin), 1991 Philippe Mondory (Cycle Poitevin), 1992 Philippe Mondory (CG Orléans), 1993 Julien Fiacre (ASPTT Périgueux), 1994 Cyril Délias (VC Langon) et Christophe Cuménal (EC Ribérac) prologue, 1995 Jean Bogdanski (CA Mantes), 1996 Bruno Meunier (CRC Limousin), 1997 Sébastien Rainaud (CRC Limousin), 1998 Didier Virvaleix (CC Périgourdin), 1999 Loïc Herbreteau (Cycle Poitevin), 2000 Didier Bouquet (VC Langon), 2001 Jean Mella (CC Marmande), 2002 Tony da Costa (VC Tulle), 2003 Vincent Dedieu (VC Langon), 2004 Yann Huguet (Guidon St. Martinois), 2005 Julien Bonnefoux (UC Villeneuve-Fumel), 2006 Bruno Ceyssat (CC Périgueux-Dordogne), 2007 Gilles Canouet (US Montauban), 2008 et 2009 Médéric Clain (Saint-Cyr Val de Loire), 2010 Yoann Paillot (CO Couronnais), 2011 annulée faute de participants, 2012 Benjamin Gélabert (Creuse Oxygène), 2013 Rémy Galy (CC Marmande), 2014 Emmanuel Herbreteau (AC Jarnac), 2015 Dylan Trancou (TC Châteaubernard), 2016 Antoine Allin (CC Périgueux), 2017 Romain Le Henaff (CO Couronne), 2018 Alexis Morange (UV Limousine).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – LÉGUILLAC DE CERCLES © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

Publicité
Publicité
19 juin 2020

LE CYCLISME Ā BERGERAC (1953-1955)

HISTOIRE DU CYCLISME ET DES CLUBS DE BERGERAC

1953/1955 Le Cyclo-Club Bergeracois vire en tête

126013061[1]

Marius Duteil, Géminiani et Laurédi lors d’une nocturne à Bergerac en 1953

  Relire l’édition précédente. 

Rigon Louis

 1953 - Courses de classement gagnées par Joseph Fabro (US Bergerac) et Jean Inizan (GC Bergerac).
 Prix du Quartier Valette : Daniel Walryck (Pédale Faidherbe).
Prix Pozzi : Béni Pin (Duras).
Prix de l’Entrepôt : (jeunes) Michel Pasternak (AS Eymet) (Seniors) Michel Prellon (AS Eymet).
Prix (non défini) : Max Peyssard (CC Montpon).
Prix des commerçants (espoirs) : Robert Jugie (CC Belvès),
Prix du Commerce et de l’Industrie : Joseph Cigano (Saint-Pierre CC)
Prix du Cyclo-Club Bergerac : Louis Rigon (AS Miramont) en médaillon.
Traversée du Tour Dordogne.

En cette année 1953 le Guidon Club Bergeracois avait dix-neuf coureurs licenciés, l’US Bergerac dix-huit et le CC Bergeracois en comptait treize. L’US Bergerac organisait dix-sept courses, le Cyclo-Club quinze, le Guidon-Club six épreuves... Le Sud Dordogne était très active avec en plus le CC Belvès 19 épreuves, l’AS Eymet 17 épreuves, le CC Lalinde 16 épreuves, la Pédale Sarladaise 15 épreuves, l’US Vélines 9 épreuves, le VC Villefrancois 7 épreuves et le VC Monpazier 5 épreuves.
- Christian Zaccaron né en 1934 à Saint-Pierre d’Eyraud signe à l’USB en cette saison 1953. Il ira ensuite au club de Vélines et terminera sa carrière au CC Fleixois.

PRIX DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE

Prellon

- C’est une magnifique journée et les dirigeants de l’US Bergeracoise sont là avec MM. Rontet, Belvès, Villechanoux, Raymond, Géant et leurs amis. Une foule énorme suit les deux épreuves du Prix du Commerce et de l’Industrie. Le matin d’abord avec le Prix des commerçants réservé aux jeunes espoirs et l’après-midi le GP du Commerce et de l’Industrie pour les As. Les As ont 125 kms à accomplir sur les routes de Dordogne et du Lot et Garonne plus 75 kms sur un circuit développant quatre kilomètres dans la ville même de Bergerac. M. Maurice Mourier Président du Comité du Limousin honore de sa présence cette journée cycliste.
- Ce sont 63 coureurs qui s’élancent le matin avec deux côtes difficiles à emprunter et 39 km/h de moyenne au 6° tour sur les vingt qu’ils ont à accomplir. Walryck se porte à l’avant mais à mi-parcours les Belvésois Jugie et Frare prennent résolument la tête de course pour ne plus la quitter. Robert Jugie domicilié à Lalinde confirme sa belle course huit jours après son succès à Saint-Laurent des Vignes et gagne au sprint devant son équipier. Cinquante secondes plus tard Coureaud (Cercoux) se classe 3°, puis Schoke (Pédale Faidherbe 4° à une minute avec dans sa roue Walryck, Archambaud et Devaud.

Cigano

- A 12h45 une foule considérable assiste à la présentation des 36 concurrents du Grand Prix. Leur passage s’effectuera dans toutes les localités entre deux haies de spectateurs. La première échappée a lieu à Beaumont avec le jeune Prellon d’Eymet (photo ci-dessus), qui prend deux minutes d’avance. A Castillonès, Cigano, Goya et Mérino réagissent pour rejoindre Prellon à Lauzun. Mérino fatigué se relève et voici Bergerac où Cigano, Goya et Dupré et l’ex-petit leader Prellon débouchent sur le circuit. Huot et Bermudez suivent à deux minutes, Martinez et Mahé plus loin encore. Goya de Nay se glisse à l’arrière. Epuisé il abandonnera. Devant les trois coureurs persistent et jusqu’à trois tours du final il n’y aura aucun changement notable. C’est alors que Valentin Huot tente un extraordinaire retour. Encouragé, littéralement porté par la foule, le Bergeracois se rapproche des leaders pour échouer de huit secondes sous la banderole.
- Durant ce match poursuite, éloquent sur la valeur du vainqueur des Six Provinces françaises et du Trophée Simplex, les trois premiers du classement ont mis toute la sauce. En définitive c’est Joseph Cigano de Mourens en Gironde (en médaillon) qui règle le trio et enlève cette édition du Grand Prix. Confirmation aussi épatante de la valeur d’un très bel espoir qui vainqueur en 1952 du GP du CA Béglais, a gagné cette année là, les GP des commerçants Saintais, le GP Dewachter et a battu des As au Tour de l’Orne, épreuve dont il enleva une étape.
- Mais sans diminuer la valeur du beau succès remporté par le coureur de Saint-Pierre d’Aurillac, on peut et on doit hisser sur le pavois à ses côtés le jeune Michel Prellon d’Eymet et le Bergeracois Valentin Huot. Tous deux firent trembler les vedettes confirmées et se classèrent magnifiquement faisant honneur ainsi aux clubs dont ils portent les couleurs.
Classement : 1. Joseph Cigano (Saint-Pierre d’Aurillac) les 200 kms en 5h24’ sur cycle Thomann, agent Laffargue à Bègles, 2. André Dupré (ASPTT Bordeaux) m.tps, 3. Valentin Huot (US Bergerac) à 8 secondes, 4. Michel Prellon (Eymet) m.tps, 5. Mahé (Paris) à 6’30s, 6. Urbaniack (Angoulême), 7. Dihars (ASPTT Bordeaux), 8. Bidard (La Teste) à 8’00s, 9. Sabbadini (Agen), etc...
- 1953 est la grande année du Cyclo-Club Bergeracois. C’est l’année de sa renaissance mais aussi celle de ses résultats qui sont remarquables. Valentin Huot est au zénith de sa forme après trois saisons de compétition. Il suffit de cliquer ici pour revoir ses prestations de cette saison et son rôle de chef de file (Route de France, trophée des Provinces françaises, Champion du Limousin, etc...). Avec Huot s’ajoute Pierre Vergne deux fois victorieux à la gare de Gardonne puis à La Sauvetat, Claude Rigaudie honoré de places d’honneur, Jean Bronsoff, Jean Guisto, Titi Chort, Devier, Rampoldi, Charron, Brard, Mousseau et Maurice Jouault aux débuts très prometteurs, tous encadrés par Isidore Jamay l’ancien champion de l’entre deux guerres.

126013089[1]

Fausto Coppi, Michel Brun et Marius Duteil lors d'une nocturne à Bergerac

Greletty Henri

1954 - Courses de classement gagnées deux fois par Valentin Huot (CC Bergerac) puis par Armand Darnauguilhem (CC Bergerac).
Prix d’ouverture du Guidon Club : Robert Jugie (CC Belvès).
Prix des jeunes : Pierre Frare (CC Belvès).
Dunlop Départemental à Bergerac : Henry Grellety (CC Belvès) en médaillon.
Prix de la Moulette : Michel Pasternak (AS Eymet).
Prix des fêtes Chanzy-Pozzi : Didier Lasjaunias (CC Périgourdin).
Prix de l’Entrepôt : Christian Estay (CC Lindois).
Prix Guyenne Pétrole : Christian Estay (CC Lindois).
Prix du Quartier Lamartine : Albert Guglielmini (RC Mussidan).
2° Tour du Bergeracois : Claude Coutant (ES Saint-Paul).
Prix de la gare : Raymond Doumenge (CC Bergerac).
Prix de la rue Valette : Michel Loiseau (CC Bergerac).
Prix de la Cavaille : Pierre Fiefvez (CC Bergerac).
Prix du Commerce et de l’Industrie : André Lesca (Guidon Agenais) (ci-dessous en médaillon).
- Lors du Pas Dunlop Henri Grellety (CC Belvès) fut victorieux devant Bogdan (Pédale Faidherbe), Beau (VC

Lesca André

Nontron), Rotrou (RC Mussidan) et Dumas (CC Bergerac).
- A signaler qu’à cette époque les clubs de Bergerac avaient une redoutable concurrence avec au Sud l’AS Eymet, à l’ouest l’EC Foyenne, à l’Est le CC Lindois, sans omettre le CC Fleixois qui avait aussi son mot à dire. Il était organisé le 2° Tour du Bergeracois mais celui-ci se déroulait sous la férule du CC Lindois avec passage à Bergerac mais départ et arrivée à Lalinde.
- Au Guidon Club Bergeracois on trouvait parmi les coureurs Bourg, Brès, Mora, Inizan, Lhotel, Couderc, Besson, Rideau, Kiefer et des épreuves organisées en ville tel le Prix du Guidon Club, les Prix des fêtes Lamartine, celui de l’Entrepôt et aussi les fameux 100 Tours d’Issigeac. La présidence du club était assurée maintenant par Maurice Sudreau avec toujours Armand Nadal à la trésorerie et Fernand Lafaurie au secrétariat. D’autres membres influents avec Max Sicaud, Roger Chavanel, Yvan Gohy, André Delteil, Joseph Kieffer, Jean Doulut, Pierre Lemonier, Michel Grenier, Jean Lacour, Gérard Bonnet, Jacques Vacquier, Honoré Gros, Daniel Olluyn, Jean-Jacques Maury, Bouin, Chochard, Raymond Audige, Henri Purey, ce qui constitue un bureau bien structuré pour l’équipe des coureurs.

Dupré G

- De son côté le Cyclo-Club Bergerac pavoise avec 33 épreuves mises sur pied et occupe le 6° rang au sein du Comité du Limousin derrière les clubs de Guéret, Aubusson, les deux clubs de Limoges et de Brive. De ces épreuves on compte trois succès pour Flavio Capitanio et Raymond Doumenge (tous deux du CCB). Dans ses effectifs on trouve treize coureurs dont Valentin Huot avec treize victoires, Armand Darnauguilhem huit victoires, Flavio Capitanio dix victoires, Raymond Doumenge cinq victoires, Christian Mora trois victoires, Jean Inizan trois victoires, Loiseau deux victoires, Vergne, Bourg et Montauriol, une victoire chacun. D’autres valeurs avec Rigaudie, Denis, Dumas, Bronzoff, Smati, Catalifaud, Chabaud et Claudel. On le voit, avec une effectif d’une telle qualité, le Cyclo-Club devient une force vive du cyclisme sur les rives de la Dordogne.

 1955 - Courses de Classement gagnées par Armand Darnauguilhem (CC Bergerac) et Flavio Capitanio (CC Bergerac).
Prix de la gare : (jeunes) Georges Dupré (CC Lindois) (photo avec maillot Polyrey) puis en seniors Raymond Doumenge (EC Foyenne).
Prix du Guidon Club : Christian Estay (CC Lindois).
Prix Mayola : Christian Estay (CC Lindois).
Prix de l’Escale : Georges Boyer (Pédale Faidherbe).
Bergerac-Périgueux-Bergerac : Henry Grellety (VC Villefranche).
Prix de l’Entrepôt : Rémi Rotrou (RC Mussidan).
Prix du cours Alsace Lorraine : André Migeon (CC Bergerac) et Etienne Mothes (CC Vétérans de Guyenne) en vétérans.
Prix des Pneus Continental : Rémi Rotrou (RC Mussidan).
Prix Lamartine : André Migeon (CC Bergerac).
3° Tour du Bergeracois : Georges Dupré (CC Lindois).
Prix des jeunes : Robert Dumon (CA Ribérac).
Prix du café du Palais : Yves Gourd (AS Eymet).
Grand Prix des fêtes du Ruisseau Tord : Angélo Pariarolo (AS Eymet).
Prix rue Valette : Pierre Dory (CC Bergerac) en 4° catégorie et Julien Recini (Pédale Sarladaise) en toutes.
Nocturne de Bergerac : Miguel Poblet (Espagne).
Prix de la Grande Maison : Christian Estay (CC Lindois).
Championnat du CC Bergerac : Raymond Doumenge (CC Bergerac).

Dory

- Cette année là Pierre Dory (photo ci-contre) signait sa première licence au Cyclo-Club Bergeracois et c’était André Dupré qui lui avait vendu son premier vélo. Dory aime dire "J’avais neuf ans, je vendais des pissenlits et des poireaux sauvages sur le marché de Sainte-Foy pour m’acheter Miroir Sprint". Originaire de Razac de Saussignac, Pierre Dory né en 1937 suit avec admiration les résultats de son voisin André Dupré qui trouve souvent le chemin de la victoire. Leurs conversations ont naturellement pour thème le vélo et dans chacune des paroles du jeune admirateur, on sent un vif désir de suivre les traces de celui qu’il estime. Il va d’ailleurs à l’école avec le plus jeune des Dupré, son camarade Lucien avec qui il joue à des courses imaginaires en rentrant à la maison.
- Dès qu’il a son premier vélo Dory dispute aussitôt les courses de classement où malgré la présence de coureurs beaucoup plus aguerris il se classe en bon rang. Possédant un style sobre mais efficace, Pierre Dory préfère les échappées solitaires plutôt que d’attendre les aléas du sprint.
- Habitué aux durs travaux des vignes, il sait que pour celui qui veut arriver, le métier de coureur cycliste exige des sacrifices et il y consent volontiers. Dory ne tarde pas à enregistrer des succès flatteurs. Il triomphe à Prigonrieux, Creysse et s’impose pour ses 18 ans détaché au grand prix des jeunes à Vergt, ceci après avoir roulé pendant douze km avec une clavicule fracturée à la suite d’une grave chute.
- Miguel Poblet est un ancien professionnel qui avait été invité à cette nocturne. Il était au zénith de sa forme à cette époque... Il avait gagné deux étapes au Tour de France 1955.
- Le Guidon Club Bergeracois a toujours le vent en poupe. Présidé par Maurice Olluyn il a fait encore une ample moisson de bouquets.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - LE CYCLISME A BERGERAC (3) © BERNARD PECCABIN
Prochain épisode - Le cyclisme à Bergerac de 1956-1961

18 juin 2020

SAINT SAUVEUR DE BERGERAC (Course disparue)

SUR LES HAUTS DE BERGERAC

Mespoulède Jean 11

- Encore une petite commune dans le pays du Pécharmant. Saint-Sauveur a une superficie de 931 ha pour une population de 529 habitants. On peut y voir le château de Grateloup du 17° siècle et une église gothique du 19° siècle. Mais c’est dans cette commune que repose dans le caveau familial le philosophe Maine de Biran. La fête locale se situe autour du 6 août et à priori "Rétro Vélo Dordogne" n’y a trouvé qu’une seule organisation, ceci en 2009.
- Le passage du Tour de France en 1961 a constitué un beau spectacle à suivre dans ce village, car les coureurs venant de Mouleydier, avaient la côte à se farcir jusqu’au croisement de la RD 21 et de la RD 32, soit de la côte 37 m sur les rives de la Dordogne, jusqu’à la côte 128 m au sommet situé juste après le bourg (carrefour route de Sainte-Alvère).

Palmarès connu de l’épreuve :

2009 : Jean Mespoulède (CC Marmande) - notre photo -
2013 (Championnat de Dordogne Pass’Cyclisme) :
Catégorie D1 : 1. Rémy Gipoulou (VC Monpazier).
Catégorie D2 : 1. Thierry Puyastier (SA Mussidan).
Catégorie D3 : 1. Rodrigue Ruaud (SA Mussidan).
Catégorie D4 : 1. Jean-Jacques Blancheton (SA Mussidan).
2016 Romain Campistrous (Blagnac) chrono Creysse-St.Sauveur Tour Dordogne.
- Passage du Tour Dordogne en 2003.
- Passage du Tour de France dans le bourg en 1961 (contre la montre Bergerac/Périgueux).
- Passage du Tour de France en 1969 (sur la RD 32 la Ferrière, Piquecaillou, la Bitarelle).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - ST. SAUVEUR © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

18 juin 2020

BORDEAUX-ARCACHON - 15° partie

LA CLASSIQUE BORDEAUX-ARCACHON
la plus ancienne, la plus courte et la plus rapide du Sud Ouest
Retour sur l’histoire de cette épreuve

- Relire la publication précédente (cliquez sur ce lien).
- Vous avez lu jusqu’à ce jour un historique de cette classique jusqu’en 1960. "Rétro Vélo Dordogne" passe à la 2° partie avec des potins sur les éditions depuis 1882 jusqu’en 2004 date de la dernière course.

POTINS SUR DIFFÉRENTES ÉDITIONS (1892-1947)

- On ne terminera l’histoire de cette classique sans évoquer quelques détails spécifiques sur certaines éditions, que vous retrouverez ci-dessous rassemblés pêle-mêle.
- Le 18 septembre 1892, victoire de Duanip-Pinaud qui effectue son tour d’honneur sous les bravos du public. Dans la foule, un garçon de 13 ans qui est témoin de la scène. C’est Gaston Bougon, qui à la vue de cet évènement deviendra un mordu du vélo, entraînant dans sa passion son frère et toute sa future famille. Lors de cette première édition, les dévoués dirigeants de la Société Vélocipédique Arcachonnaise avaient permis aux coureurs battus de pouvoir se rattraper lors d’une épreuve de consolation disputée l’après-midi sur les allées du Casino Mauresque de la station balnéaire. Ils étaient loin de s’imaginer que leur course deviendrait centenaire et une des plus populaires…
- 1893 avec la victoire de Henri Beconnais, coureur professionnel, Champion de France de demi-fond en 1890. Un des premiers français à courir chez les pros et spécialiste en vitesse et en demi-fond. Il a été vice-champion de France des tricycles en 1889. A noter qu’autrefois les coureurs étaient bien souvent des champions de courses automobiles comme Duanip-Pinaud et Beconnais ou des pilotes d’avion, tel René de Lavillette vainqueur en 1902 et en 1910.
- La ville d’Arcachon qui veut se distinguer sur le plan sportif et la vélocipédie entreprend de construire une piste. Elle sera inaugurée le 8 juillet 1894. Elle mesurait 402,335 mètres. Cette piste sera démolie en 1906, soit douze ans après sa construction. Les meilleurs professionnels de l’époque sont venus y courir tels Médinger, Bourillon, Beconnais, Loste, etc...
- 1895 et 1902 : Ce sont les deux années où cinq épreuves seront organisées entre Bordeaux et Arcachon.
- 1897 : la Société Vélocipédique Arcachonnaise devient Union Cycliste Arcachonnaise
- 1910 : René de Lavillette remporte l’épreuve. Gaston Bougon est Président du Club Cycliste Arcachonnais.
- 1911 : André Bougon frère de Gaston remporte l’épreuve, juste quelques mois avant son appel sous les drapeaux.
- 1922 : Hubert Longau devient Président de l’UC Arcachonnaise. Dès lors, le club entame sa longue ascension et accueille de nombreux champions sous ses couleurs "Bleu et Blanc".
- La route d’Arcachon vient d’être goudronnée en cette année 1924 avec du bitulastic (source infos de Norbert Bougon). En cette année olympique, les coureurs quittent pavés et portions de terre et de sable pour trouver enfin le goudron, soit un notable confort pour mieux rouler. L’épreuve d’ailleurs se déroule sous forme de handicap et c’est Gayet qui signe la victoire.
- 1927 : L’UC Arcachon prend à son compte l’organisation de Bordeaux-Arcachon. C’est l’année où Gaston Bougon, père de Norbert, terminera 2° des vétérans, au grand désespoir de son fils Norbert, témoin et âgé alors de 7 ans !
- En 1929 la classique est internationale, Victor Descoubès termine deuxième de l’épreuve derrière le champion Parioleau de Rochefort. Surnommé "gueule en or" en raison de sa dentition aurifiée, il était un des chauffeurs de l’entreprise dirigée par Hubert Longau. Il disposait d’un planning pour s’entraîner mais lorsqu’il gagnait, il n’était pas rare de le voir remettre son bouquet en signe de reconnaissance à Mme Longau.

potins

Le Challenge Yellow glorieux trophée remporté par deux champions de l’UC Arcachon
avec de gauche à droite Julien Moineau vainqueur en 1933 et Antonin Magne lequel
l’enleva en 1934 et en 1936. A droite Hubert Longau et Francis Pélissier.

bougon

- 1934 c’est l’année de l’inauguration du vélodrome d’Arcachon au Parc des Bories, 28 ans après la démolition de l’ancien. Large de 7 mètres, sa piste de ciment rose mesurait 250 mètres de long. Ce complexe entreprit par Hubert Longau portait le nom de vélodrome de la Côte d’Argent, sans doute par respect à Maurice Martin, qui a tant œuvré pour le cyclisme comme pour le tourisme. D’ailleurs  le jour de l’inauguration, c’est ce Maurice Martin qui fut le parrain de ce véritable joyau pour tous les cyclistes. C’est l’année aussi d’une victoire étrangère sur ce Bordeaux-Arcachon, celle de l’italien Carapezzi.
- Autre institution des cyclistes, c’est le bar du stade au bas du boulevard Deganne et à l’angle de l’ex-nationale 650. Quand les coureurs viraient en direction de l’arrivée, il ne restait plus que un kilomètre à couvrir avant la banderole, qu’on n’apercevait pourtant pas depuis le bas. Ce bar était aussi le point de ralliement de tous les cyclistes Arcachonnais et le siège social d’un club rival, l’Aiguillon Vélo-Club.
- Lorsqu’on évoque le nom du journal "La Petite Gironde", ce n’est ni plus ni moins que le nom du journal qui deviendra en 1946, Sud-Ouest, que vous lisez maintenant au quotidien !
- En 1937, non seulement Pierre Chazeaud a battu le record mais il reste jusqu’à présent un des seuls à avoir franchi en solitaire la ligne d’arrivée, ce qui constitue un authentique exploit sur un tel parcours.
- En 1946, le peloton des vétérans aurait traversé un épais rideau de fumée causé par un incendie de la forêt de pins… Une prime disputée à Facture et mise en jeu par le club local est remportée par René Prévot devant Descoubès et Vénier. Sur le passage à niveau de la Teste, à noter qu’une voiture est venue s’amalgamer avec le peloton provoquant des chutes chez nos coureurs...
- 1947 : Le record est battu par Brizon mais l’exploit de Chazeaud reste respectable, car on se souvient que Chazeaud a gagné en solitaire, alors que Brizon était échappé en compagnie de sept hommes. On évoque de même que le vent d’Est aurait avantagé Chazeaud, mais tout cela constitue des opinions ou des rumeurs qui ne servent pas à grand chose… car seul le chrono est juge ! Chez le vétérans, Lacambra remporte la palme pour les 40 ans, Vénier pour la série des 50 et Dabezies de Libourne pour les 60 ans.

Notre photo : Gaston Bougon  (document de Jean-Paul Laplagne) vainqueur en 1919 et 1920 de Bordeaux-Arcachon vétérans

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - L’Histoire de la Classique BORDEAUX-ARCACHON (15)
© BERNARD PECCABIN
(à la mémoire d’Hubert Longau, de Gaston Bougon et de tous les crabes de l’UC Arcachon)
Prochaine partie : Potins sur différentes éditions (de 1948-1962)

18 juin 2020

MUSSIDAN : HISTOIRE DE SON CYCLISME (3° partie)

A LA DÉCOUVERTE D'ALBERT CHAUSSADE 

Lien de cet article : cliquez ici .

Attention, cet ouvrage a été écrit au cours de l’année 2000, qui constitue la période à prendre en compte en ce qui concerne les faits.

Chaussade

Albert Chaussade coureur en 1941, puis Directeur Sportif dans les années 50
et enfin retraité photographié ici en 2000.

 - Comme indiqué en avant-propos de l’ouvrage, je connaissais monsieur Chaussade de nom par la lecture des archives cyclistes, et principalement par le biais d’une collection intitulée "l’Athlète", cadeau d’une valeur inestimable que je devais à Henri Gouly mon président de club. Mais dans mon idée je situais aujourd’hui ce dévoué serviteur et directeur sportif dans le monde de l’éternité. Si ce monsieur avait 40 ou 50 ans en 1946 (ce que je supposais), il aurait aujourd’hui 95 ou 105 ans, d’où ma légitime pensée et la gloire posthume qui encombrait mon esprit sur cet homme si actif au cours de l’après guerre.
- Un soir de course du comice de Mussidan (en septembre 2000), Serge Augiéras avec qui j’évoquais le nom de cet ancien vélociste, me signala que ce monsieur Chaussade était toujours un habitant de Mussidan. Je fus très surpris par cette révélation qui hanta mon esprit jusqu’au jour de notre rencontre que je souhaitais ardemment. J’avais déjà écrit quelques mots sur nos glorieux Tour de France comme Calmette, Mouveroux et Laval, j’avais évoqué de nombreux faits d’armes d’anciennes gloires, mais sans avoir connu ni rencontré les acteurs intéressés. Et pour une fois, le contraire allait se produire. Un Vendredi après-midi de septembre, je me suis donc rendu chez monsieur Albert Chaussade à Mussidan.
- Monsieur Chaussade me connaissait de nom (certainement lui aussi par le biais de la presse cycliste) et cela facilita notre entretien à la fois cordial et convivial. En vérité monsieur Chaussade avait 78 ans et c’est dès l’âge de 19 ans qu’il rentra au RC. Mussidanais. Né le 22 février 1922, il ne me fallait aucune preuve supplémentaire pour prétendre qu’en 1941 il avait bien 19 ans.

pp

 Un grand et illustre personnage

- Monsieur Chaussade évoqua très modestement son passé et cette période intense de sa vie où il fut d’abord coureur, directeur sportif et vélociste. En 1941 il est le premier champion du groupement, mais en 1942 les chantiers de jeunesse l’appellent à quitter son Mussidan pour servir dans les Pyrénées (NDLR : à Saint-Pé de Bigorre, ironie de la vie, ma région natale). De 1943 à 1945 il sera prisonnier (S.T.O.) en Allemagne et ne retrouvera son Mussidan, sa famille et ses cyclistes qu’après la libération.
- Albert Chaussade est un homme très précis, pointilleux, perfectionniste et passionné. A l’écouter on devine son énergie réalisatrice, son esprit de décision et d’initiative qu’il a déployé, sa foi en sa mission de dirigeant sportif, sa compétence, la connaissance de ses hommes, de ce passé pour lequel il a une légitime nostalgie, car l’homme a beaucoup donné. J’ai ressenti un grand intérêt pour ce qu'il avait bâti et j’avoue que ses lettres m’ont donné du courage et une certaine détermination pour parvenir à mes objectifs. J’ai de même été ému quand un jour il m’écrivait qu’il voyait souvent son ami Louis Ducloux ancien coureur du RCM, âgé aujourd’hui de 80 ans. J’ai ressenti une certaine tristesse quand il ne pouvait me prêter toutes les photos souhaitées de cette époque, pour la simple raison qu’il ne possédait plus ces souvenirs ce qu’il regrettait, mais dont il était ravi de voir ressortir de ses cendres par mon engagement.

RCM 2

- De 1941 à 1961 Albert Chaussade sera le grand trait d’union, la cheville ouvrière entre les coureurs et les dirigeants du Racing-Club. D’ailleurs lorsqu’il cessera son activité, je ne trouverai plus la belle plume de ce directeur sportif qui nous faisait vivre sur la presse les courses et la vie du club, comme cela était le cas sous sa conduite.
- Monsieur Chaussade insiste beaucoup sur l’aide et le soutien de Monsieur Verrière, sur l’omni-présence de Monsieur Delhaye longtemps président, sur toute cette époque où la vie associative rimait avec bonté du cœur, esprit de prévoyance et humilité. Parlons-en de cette humilité, de celle de monsieur Chaussade qui évoque les actions des autres, mais jamais les siennes … Les hommes ne sont grands que dans la mesure où ils se désintéressent de soi-même. L’action d’Albert Chaussade s’est faite au cri du devoir et de celui du bien commun, ne l’oublions pas, tout comme il ne faut pas oublier que cet héritage continue d'exister aujourd'hui !
- En 1962 Albert Chaussade quitte son garage, ses vélos, ses coureurs, son club pour s’occuper sur une grande échelle du marché du cycle. La vie moderne et les vicissitudes qui pèsent sur la profession et l’artisanat local, sans parler de l’arrivée de la puissante motorisation restent autant d’éléments déterminants, pour décider peut-être le directeur sportif du Racing-Club Mussidanais à prendre le large. Désormais il s’occupera jusqu’à sa retraite de la commercialisation des cycles Raleigh et Flandria dans le grand Sud de la France.
- Avec sa charmante épouse, il vit retiré du monde tourmenté du cyclisme, mais n’oublie pas son passé, ce passé que nous allons maintenant évoquer grâce aux articles de presse que j’ai pu retrouver.
- Je ne terminerai pas sans témoigner tout le respect que j’ai à l’égard de ce monsieur et de son œuvre qui mériterait certainement d’autres pages d’histoire. L’homme se souvient de cette époque. En faisant partager sa foi et son enthousiasme aux autres, j’ai senti qu’il méritait qu’on évoque l’histoire du club dont les fondations lui appartiendront pour toujours ...
Prochain article : Les débuts du RC Mussidan (1941-1947)

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - RC. MUSSIDAN (3)
© BERNARD PECCABIN
Prochain article : la libération et les saison 1946-47

Publicité
Publicité
16 juin 2020

2000 CIRCUIT DE LA FRAISE EN PERIGORD - REPORTAGE

 2000 : LE CIRCUIT DE LA FRAISE VERSION 21° SIECLE

Lacropte 2000

La Fraise reprend quelques couleurs avec plus de soixante coureurs au
départ et un peu d’animation pour fêter l’évènement.

- Relire l’article précédent du Circuit de la Fraise : cliquez ici.

18° édition (31 juillet 2000) : En cette édition du millénium, on change la formule qui chausse celle qui existe encore jusqu’à nos jours. A savoir, une cinquantaine de kilomètres sur les bosses du Pays Vernois et de Saint-Alvère et pour clôturer, dix tours du circuit du Petit Paradis. Serge Canouet (CC Marmande) rentre chez lui avec le maillot blanc qui honore nos vainqueurs, le vacancier Gilles Gillain (UC Bry sur Marne) et David Fillon (UCAP Angoulême) se contentent des places d’honneur. Le classement se complète avec Sébastien Morvan le grimpeur du CC Marmande, Stéphane Lavignac le sprinter du GC Bergerac, Cyril Fontayne (CC Marmande) est 6°, puis Eric Jacouty (EC Ribérac), Andy Gaillard (UC Brive), Julien Courbalay (JS Astérienne) et Fabrice Destal (CC Chalais) qui ferme la marche de cette édition du millénaire.

Lacropte 2000 bis


Une partie du protocole où on reconnaît de gauche à droite Gilles Gillain (UC Bry sur Marne) sacré
meilleur grimpeur, Sébastien Morvan (CC Marmande) premier des points
chauds et Serge Canouet (CC Marmande) le vainqueur.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - HISTOIRE DU CIRCUIT DE LA FRAISE -
© BERNARD PECCABIN
Prochain épisode : 2001 Laurent Salère écrase la course

16 juin 2020

2002 : 16° TOUR DE LA DORDOGNE

td 2002

Le podium avec Thébault (Jean Floc’h) en jaune.

Ici lien du Tour Dordogne 2001

- Christophe Thébault valeur sure du cyclisme breton a remporté à trente ans cette 16° édition. Très animé, indécis jusqu’au bout, ce Tour de la Dordogne constitue une excellente cuvée. En prenant le maillot jaune à l’issue du chrono de Parcoul, Thébault a tremblé jusqu’au bout. Lors de la dernière étape, c’est grâce à son équipe Jean Floc’h qui ont embrayé pour aller chercher de dangereux fuyards qui présentaient une menace pour remporter ce Tour. Il restait 40 kms à parcourir et l’avance de cette échappée a fondu comme neuge au soleil. Seul Morel (Bressuire) parviendra à remporter l’étape, mais celui-ci n’était pas une menace pour le vainqueur
Le Classement général : 1. Christophe Thébault (Jean Floc’h) les 600 kms en 13h29’35s, 2. Helminen (Finlande RCO Liège) à 17s, 3. Delalande (Jean Floc’h) à 34s, 4. Boucher (Dunkerque) à 48s, 5. Boxus (Belgique RCP Liège), 6. Labbe (Cycle Poitevin), 7. Bellicaud (Bressuire), 8. Morvan (CC Marmande), 9. Vanoverschelde (Dunkerque), 10. Baatout (Tunisie) tous m.tps...
- Saint-Médard de Mussidan/Mussidan le 4 juillet : Saint-Laurent des Hommes, Montpon, Saint-Rémy sur Lidoire, Saint-Méard de Gurçon, Port Sainte-Foy, Le Fleix, côte de Cadillac, Saint-Géry, Mussidan, Bourgnac, Issac, Côte de Béleymas, Maurens, Les Lèches, Mussidan, Bourgnac, Les Lèches, Mussidan arrivée rue Gambetta (soit 145 kms en ligne).
- Mensignac/Ribérac le 5 juillet :
Lisle, Bourdeilles, Valeuil, Brantôme, Champagnac de Bélair, La Chapelle Faucher, Saint-Pierre de Côle, Saint-Jean de Côle, Saint-Martin de Fresengeas, Milhac de Nontron, Villars, Quinsac, Saint-Pancrace, Saint-Crépin de Richemont, Léguillac de Cercles, Paussac, Saint-Vivien, Montagrier, Tocane, Mensignac, Segonzac, Ribérac, La Charoufie, Faye (deux fois) et arrivée boulevard Mittérand à Ribérac (soit 168 kms en ligne).

- Parcoul/La Roche Chalais le 6 juillet : Puymangou, Chenaud, Saint-Aulaye, La Roche Chalais, Servanches, Saint-Aulaye, La Roche Chalais, Saint-Michel Leparon (deux tours) arrivée avenue de la Double à La Roche Chalais (soit 103 kms en ligne).
- Parcoul/La Roche Chalais le 6 juillet :
Puymangou, La Poste, Le Massias, Saint-Michel Leparon, La Roche Chalais (soit 22,5 kms contre la montre)
- Boulazac/Boulazac le 7 juillet :
Le Change, Cubjac, Sainte-Eulalie d’Ans, Tourtoirac, Excideuil, Saint-Médard d’Excideuil, Cherveix-Cubas, Hautefort, Saint-Agnan, Granges d’Ans, Sainte Orse, Thenon, Auriac du Périgord, Montignac, Thonac, Plazac, Rouffignac, Lacropte, Marsaneix, Atur, Boulazac plus un tour de 12,5 kms arrivée rue Paul Vaillant Couturier (soit 162 kms en ligne).

Saint-Médard de Mussidan/Mussidan : Niels Brouzes (CM Aubervilliers)
Mensignac/Ribérac : Nicolas Méret (VC Rouen)
Parcoul/La Roche Chalais : Stéphane Bellicaud (AC Bressuire)
Parcoul/La Roche Chalais (contre la montre) : Matié Helminen (RC Persan-Belgique)
Boulazac/Boulazac : Christophe Morel (AC Bressuire)
Général : Christophe Thébault (Jean Floc’h)

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – 2002 avec le 17° TOUR DORDOGNE © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste
Ici cliquez pour découvrir le 
Tour Dordogne 2003

 

16 juin 2020

1995 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (25° semaine de la saison)

IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

15 au 21 juin 1995

- Le 17 juin à Eysines, c’est Grégory Pérez (Châteauroux) qui remporte la gerbe devant Cola (Villenave) et Vérardo (Marmande).

1995 Le Bouscat

Le protocole au Bouscat avec Didier Saumon, Fernand Lajo et Vincent Cigana

- Succès de Fernand Lajo à la nocturne du Bouscat qu’il remporte pour la 10° fois, cette fois devant Didier Saumon (G. St. Martinois) et Ludovic Grechi (Montauban), sans oublier la belle tenue de Vincent Cigana qui a animé cette 25° édition.
- Superbe prix Gan disputé entre Pau et Bayonne, là où Gilles Zech (FC Oloron) parvient à battre la coalition du CC Marmande et pour s’imposer sur les rives de l’Adour devant Alain Lagière (Nay) et Igor Pavlov (Blagnac).
- La nocturne cycliste d’Aire sur Adour constitue un grand moment de sa fête. David Escudé (Montauban) joue bien son coup pour inscrire cette course à son palmarès ceci devant Vérardo (Marmande) et Hourdebaigt (VC Oloron Haut Béarn).
- D’autres succès de cette période du mois de juin avec Tim Jones (CRC Limoges) lauréat du Tour de la Souterraine, de Frédéric Castagnet (Guidon Agenais) à Dussac, de Christophe Marchegay (VC Cubzac) à Saint-Médard en Jalles et d’Olivier Cérou (Châteauroux) à Champagne Saint-Hilaire.

ÉCHOS DE DORDOGNE

- Chancelade - Bergerac (Prix Bricoloisirs par ASCA Bergerac en juniors et espoirs) : 1. Stéphane Daudigeos (Stade Montois), 2. Villeneuve (UC Gujan), 3. Frédéric Castagnet (Agen), 4. Stéphane Lavignac (Asptt Périgueux), 5. Laurent Olivier (Asptt Périgueux), 6. David Moncoutié (Cahors), 7. Jean-Luc Bésarion (Le Bouscat), 8. Stéphane Augé (Lescar VS), 9. Anthony Langella (CC Marmande), etc...
- Dussac (Prix des fêtes en 2.3.4 et juniors 2 par Asptt Périgueux) : 1. Frédéric Castagnet (G. Agenais), 2. Lagier (UV Limousine), 3. David Périllaud (UA La Rochefoucauld), 4. Tony Pinn (UV Limousine), 5. Gilles Dupré (Rauzan), 6. Bernard Roy (AC Uzerche), 7. Savajols (VC Mende), 8. Delaire (Aubusson), 9. Defaye (VC Arédien), 10. Jeannot (Vervant), etc...

1995 Pineuilh

Départ de course à Pineuilh

- Pineuilh (Prix des commerçants en sén. 5/CV/Juniors par SC Périgord) : 1. Victor Melchior (RC Mussidan), 2. Bouzian (Non Licencié), 3. Yves Brusson (SC Périgord), 4. Malfatti (Cam Bordeaux), 5. Michel Fedrigo (Marmande), 6. Vannier (Agen), 7. Lachartre (Ste Foy), 8. S. Valade (NL), 9. Pesenamaud (Mérignac VC), 10. Samuel Daubisse (P. Fadherbe), etc...

1995 Pineuilh 41

Le sprint d'arrivée à Pineuilh  avec Melchior, Bouziani et Brusson

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1995/25° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne est à découvrir sur ce blog

15 juin 2020

1970 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (25° SEMAINE DE LA SAISON)

IL Y A 50 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

15 au 21 juin 1970

- Le 40° Tour du Blayais couru sur 150 km s’est terminé par le succès du Périgourdin Claude Hue. Mais avant lui, Fauquey, Lalanne, puis Eyquard et Raymond, de Santi ensuite ont tenté leur chance. Lors du dernier tour Claude Hue a fait la différence, remportant une belle victoire devant Tardy (Nontron) premier junior à deux secondes et Eyquard (US Bouscat) troisième.
- Daniel Barjolin (Civray) se trouve à la conclusion lors du prix de Valence sur Baïse où il l’emporte devant Laforest (Pons), Fage (Lézignan), Lescure (Montastruc) et Mazeaud (Lalinde). Le même jour à Sainte-Foy, c’est André Lesca (Tonneins) qui prend l’avantage, cette fois sur Villeneuve (Royan) et Dupouy (Lourdes
- Et puis on a couru ensuite à Damazan où le redoutable Ben Brahim (UCD Villeneuve) a démontré qu’il avait de beaux restes. Daulieue (CC Aturin) et Gutkin (Mazamet) l’ont appris à leurs dépens. A la Brède, c’est le Béglais Jean-Pierre Barbe qui se dégage pour l’emporter sur trois coureurs Bouscatais, Bernard, Cigana et Raymond, la cinquième place revenant à Fauquey. Et à Saint-Macaire, il y a eu aussi du sport avec le Couronnais Michel Brusseau vainqueur malgré les Napias, Corbaigt, Caniero, Mailhé et Gardelle classés dans cet ordre.

Aragon 70

L'équipe du Béarn au départ du 4° Béarn-Aragon
avec Claude Hue le Périgourdin à l'extrême gauche

- Six cent soixante six kilomètres à parcourir sur cinq étapes, six cols à escalader, un chrono, tel est le menu du 4° Béarn-Aragon. La première étape est remportée par Villanueva (Espagne) devant Sautier (Aquitaine) et Martos, alors que le jeune Claude Denis a été exemplaire dans le Somport. Le lendemain entre Jaca et Saragosse, victoire de Claude Hue qui court dans une sélection Béarnaise, alors que Sautier endosse le maillot de leader. De Huesca à Formigal, victoire de Marti (Ferboton) alors que Sautier conserve sa pôle position au général. Mais les coureurs français ne prendront plus la main lors de leur retour sur Pau, où les espagnols furent à la parade avec le succès de Jovellar (Kas) à Pau et celui de Galdamez (Donuts) qui s’adjuge ce 4° Béarn-Aragon.

Béarn Aragon 70

Claude Hue (Béarn) vainqueur à Saragosse

- En Limousin, c’est l’effervescence avec le départ du Tour de France prévue en fin de mois à Limoges. En attendant Claude Mazeaud gagne le prix Eco-Therm à Brive, Francis Duteil gagne à Treignac alors que Jamot (Felletin) est irrésistible à la nocturne d’Aubusson.
- D’autres succès avec Guy Planas (Pau VC) à Moumour, celui de Jean-Claude Larrecq (UC Artix) à Lacq, de Francis Dubreuil (CRCL) à Morcenx, de Roger Darrigade (Dax) à Roquebrune, de Dominique Servens (Créon) à l’éliminatoire cadets de Gironde et de Bernard Bourreau (Civray) à Soyaux.

ÉCHOS DE DORDOGNE

Laud, Dazat, Queyrouilh

Jean-Paul Laud, Dazat et Querouilh au podium à Mussidan

- Le Prix des commerçants et industriels de Mussidan s’est soldé par la victoire de Dazat (Asptt Paris) qui bat Laud (CC Périgueux) et Delaunay (Fontenay).
Classement : 1. Jean-Claude Dazat (Asptt Paris), 2. Jean-Paul Laud (CC Périgourdin), 3. Delaunay (Fontenay), 4. Querouilh (ESCA), 5. Arquey (Bergerac, 6. Lambert (Bergerac), 7. Caneiro (Le Bouscat), 8. Gay (Bergerac), 9. Chatelas (Agen), 10. Delfau (Saint-Roch (Angoulême), etc...
- A Soubie (commune de Moulin Neuf) le prix cycliste a vu la victoire de Prépoint (Ambarès), plus rapide que Zanconatto (Périgueux) et Fernandez (Créon).

Badourès, Alizié Malgouyat Sarlat

Badourès et Alizié les deux remiers à Sarlat autour du speaker Malgouyat

- Sarlat la Bouquerie : 1. Badourès (Guidon Agenais), 2. Alizié (Guidon Agenais), 3. Gutkin (Mazamet), 4. Dupouy (Lourdes), 5. Vigouroux (Villeneuve), 6. Tomiet (Langon), 7. Mespoulède (Périgueux), 8. Galy (Lalinde), 9. Marty (CC Sarlat), 10. Guillouet (Caen), etc...
Verteillac (Prix Merlaud) : 1. Francis Duteil (CRCL),
2. Dubois (Bordeaux), 3. Wilhem (Libourne), 4. Dubreuil (CRCL), 5. Bernard (Bouscat), 6. Mazeaud (CC Lindois), etc...
Cours de Pile : 1. Mazy,
2. Truffy (tous deux CC Périgourdin),
Varennes : 1. Jean-Serge Calmette (CC Périgueux)
Saint-Médard de Mussidan (4° catégorie par ESCA) : 1. Deffreix (ESCA),
2. Patrick Duteil (Prigonrieux), 3. André Dugué (ESCA), 4. Marache (Périgueux), 5. Ouvradou (Bergerac), 6. Fiorotto (Bordeaux), 7. Bernard Estève (EC Foyenne), 8. Robert Bibié (Périgueux), 9. Bassi (EC Foyenne), 10. Pasero (Mairamont), etc...
La Coquille : 1. Roger Démartin (CC Périgueux), 2. Plat (Lussac les Châteaux), 3. Lebourg (Limoges), 4. Ditlecadet, 5. Laroudie, 6. Savary (tous Limoges), 7. Mournat (Périgueux), etc...

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1970/25° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

14 juin 2020

1998 ÉLISABETH CHEVANNE BRUNEL - SA 10° SAISON

HISTOIRE D’UNE SPORTIVE AU PAYS DE L’HOMME

1998 ZABOU REFUSE DE SE DOPER

ET QUITTE L’ÉQUIPE FANINI AU TOUR DU TRENTIN FIN JUIN

- Pour revoir l’article précédent (cliquez ici).

1998 zabou

Club TCF Périgord et Michela Fanini
puis équipe du Québec

RAPPEL DE SA SAISON

 - Après la conquête de son titre de Championne d’Europe, 1998 se présentait sous les meilleurs auspices pour notre perle du Périgord. Elle n’a pas du tout démérité, en s’illustrant dans les classiques internationales et en baroudant sur les routes des USA, d’Italie, de Suisse, du Canada et des Pays-Bas.
- Zabou a également changé de club pour s’expatrier en Italie. Une affaire qui s’est mal terminée, mais qui prouve la force de caractère de notre championne qui a su dire non à l’EPO, quand on lui en proposait. Une preuve de plus qui souligne comment l’entourage de notre cyclisme est pollué. C’était en 1998, à l’époque de l’affaire Festina. Qui aurait pensé que cette pratique appartenait à la tradition ? On était à une époque où toutes les championnes tisanaient. Et "Rétro Vélo Dordogne" n’épargnera pas les compétitrices venues des anciens pays de l’Est tout comme celles de l’Europe de l’Ouest et d’ailleurs... Une époque où Zabou a du lutter seule contre tous ces pourris, contre ce monde de corrompus et de salops qui ont fait de notre cyclisme, non seulement une discipline à deux vitesses, mais un sport constamment montré du doigt.
- En restant toute clean, Zabou a prouvé ainsi de belles choses, terminant numéro trois du classement national derrière des filles connues, mais sans doute plus ou moins suspectes... Et la Dordogne reste fière d’avoir vu Zabou sélectionnée au sein de l’équipe de France pour le Championnat du Monde, le Tour de Suisse et la Coupe du Monde.

CE QUI S'EST PASSÉ EN 1998 EN DORDOGNE

- La bonne graine semée par Zabou commence à porter ses fruits. Car au sein du Team Cycliste, Rebecca Ménard est devenue Championne d’Aquitaine et interrégions juniors. Elle a même représentée la France au Mondial, mais une chute lui a ôté toutes les chances de participer à l’arrivée.
- Chez les garçons pas de grandes vedettes, mais le train train quotidien. Les champions départementaux ont été gagnés par Adrien Brusson (SC Périgord) en minimes, Anthony Boyer (CC Périgourdin) en cadets, Vincent Arquey (GC Bergerac) en juniors, Eric Daragnès (ASPTT Périgueux) chez les régionaux et Alain Sonson (CC Périgueux) pour la série nationale.
- Anthony Boyer a gagné le titre de Champion d’Aquitaine des cadets, Philippe Candau (CC Périgueux) celui des vétérans. Dans les écoles de cyclisme, la Dordogne collectionne les maillots avec Stella Bertaux (CC Périgueux) poussins filles et Jérémy Leconte (UC Montpon) chez les garçons. Thierry Beaupied (UC Montpon) est champion d’Aquitaine des pupilles, Magalie Eugène (CC Périgueux) des benjamines, Rémy Dutreuilh (UC Montpon) des benjamins. Chez les minimes des écoles de vélo, le titre devient la propriété de Florian Ginsou (CC Périgueux). Le CC Périgourdin s’adjuge la Coupe et le Trophée Aquitain, mais c’est l’école de l’UC Montpon qui a été retenue pour disputer le championnat de France dans les Vosges.
- De cette saison 1998, n’oublions pas les titres Aquitain de cyclo-cross obtenus par la Pédale Faidherbe, avec Guillaume Levert chez les juniors et Mickaël Estève chez les espoirs.

- LES BOUQUETS DE LA SAISON (source : Michel Lerouge)

TROIS VICTOIRES

1° RONDE DU PERIGORD (2° par équipes) du 28 au 29/03.
Equipe TCF 24 :
Elisabeth Chevanne-Brunel, Rébecca Ménart, Aurélie Dader, Gaëlle Berland, Laurence Bernard, Virginie Eugène, Carine Peter.
Podium : 1° Elisabeth Chevanne-Brunel, 2
. Laurence Restoin, 3. Nicole Royer, etc...
Ses places lors des étapes.
- 6° à Vergt (1° étape).
- 1° Razac (chrono 2° étape)
- 3° Razac (3° étape).
1° GRAND PRIX DE BOULAZAC le 21/05
Podium : 1° Elisabeth Chevanne-Brunel,
2. Bernadette Irastorza, 3. Marina Desprez.

 2° TOUR DE NAVARRE (Espagne) (1° par équipes).
Équipe TCF 24 : Elisabeth Chevanne-Brunel, Laurence Bernard, Alexandra Le Hénaff, Gaëlle Carreau, Carine Peter, Cathy Moncassin.
Podium : 1. Teodora Ruano (Espagne), 2. Elisabeth Chevanne-Brunel, 3. Bernadette Irastorza.
Ses places lors des étapes
- 8° Pamplona-Estella (1° étape).
-
3° à Tafalla (chrono 1° étape).
- 12° Huarte-Pamplona (2° étape b).
- 11° Huarte-Pamplona (3° étape).

 2° KILLINGTON STAGE RACE (USA/Etat du Vermont) du 3 au 06/09.
Équipe Hydro-Québec :
Leigh Hobson, Elisabeth Chevanne-Brunel, Sabine Gentieu, Fanny Larivière.
Podium : 1. Linda Jackson (USA), 2. Elisabeth Chevanne-Brunel, 3. Leigh Hobson (Canada).

 3° FLÈCHE GASCONNE à PAVIE (32) le 12/04 - (1° Estelle Leroy)
Ses places lors des étapes.
- 13° première étape (1° Estelle Leroi).
- 3° de la deuxième étape (1° Monica Valen-Norvège).

3° TROFEO 2 FIRENZE à MALVA (Italie) (1° Fabienne Lupérini - Italie) 07/06/98.
4° BOUCLES NONTRONNAISES à NONTRON (24) (1° Kathryn Watt - Australie) 14/07/98.
5° TROFEO CITTA DI ROSIGNANO (Italie) (1° Simone Parente - Italie) 15/03/98.
6° RONDE DE MONT PUJOLS (47) (1° Laurence Restoin - France) 13/04/98.
6° COTES DU MARMANDAIS (47) (1° Marina Desprez - Région France) 12/09/98.

1998 Nontron 98

Départ des Boucles Nontronnaises

 7° GRAND PRIX FÉMININ DU CANADA (du 26 au 30/08/98)
Podium :
1. Alison Dunlap (USA), 2. Lynette Bessette (Canada), 3. Alyson Sydor (Canada), 7° Elisabeth Chevanne Brunel.

8° TOUR DE HAUTE VIENNE du 24 au 26/07/98
Équipe TCF : Elisabeth Chevanne Brunel, Laurence Bernard, Rebecca Ménart, Carine Peter, Gaëlle Carreau.
Podium : 1. Diana Rast (Suisse), 2. Maryline Salvetat (France), 3. Alexandra Bähier, 8° Elisabeth Chevanne Brunel.

9° RONDE D’AQUITAINE du 20 au 22 mars 1998
Équipe TCF : Élisabeth Chevanne Brunel, Aurélie Dader, Rebecca Ménart, Carine Peter, Laurence Bernard.
Podium : 1. Julie Young (USA), 2. Heidi Van de Vijver (Belgique), 3. Jeannie Longo (France), 9° Elisabeth Chevanne Brunel.

9° L’ÉTOILE VOSGIENNE le 3 mai 1998
Podium : 1. Cathy Marsal (France), 2. Pia Sundstedt (Finlande), Fabiana Lupérini (Italie), 9° Elisabeth Chevanne Brunel.

9° BORGHETTO LODIGIANO (Italie) le 24 mai 1998 1° Diana Ziliute (Lituanie).
9° GIRO DEL PIAVE A MEL (Italie) le 14 juin 1998 - 1° Greta Zocca (Italie).

 11° TOUR DE HAUTE GARONNE du 24 au 26/04/1998
Équipe TCF : Elisabeth Chevanne Brunel, Laurence Bernard
Podium : 1. Judith Arndt (Allemagne), 2. Lenka IIavska (Slovaquie), 3. Anne Samplonius (Canada), 11° Elisabeth Chevanne Brunel.

11° TOUR DE L’AUDE du 8 au 17 mai en 9 étapes (3° par équipes)
Équipe de France :
Elisabeth Chevanne Brunel, Laurence Restoin, Maryline Salvetat, Sylvie Riedle, Nathalie Six, Albine Caillé.
Podium : 1. Fabiana Lupérini (Italie), 2. Valentina Polkhanova (Russie), 3. Cathy Marsal (France B), 11° Elisabeth Chevanne Brunel.

 13° TOUR d’ITALIE du 1° au 12 juillet 1998 en 12 étapes
Équipe Michela Fanini Record Rox : Elisabeth Chevanne Brunel, Luisiana Pegoraro, Julie Young, Silvia Parietti, Katia Longhin, Stéfania Mattesini, Pénélope Smithers
Podium : 1. Fabiana Lupérini (Italie), 2. Linda Jakson (Canada), 3. Barbara Heeb (Suisse), 13° Elisabeth Chevanne Brunel

13° de la 6° MANCHE DE LA COUPE DU MONDE à Embrach (Suisse) le 27/09/98
Équipe de France : Elisabeth Chevanne Brunel, Cathy Marsal, Aline Camboulives, Séverine Desbouys, Géraldine Loewenguth, Albine Caillié.
Podium : 1. Zoulfia Zabirova (Kazakstan), 2. Elsbeth Vink (Pays-Bas), 3. Zita Urbonaite (Lituanie), 13° Elisabeth Chevanne Brunel

 15° GRAND PRIX DU CANTON D’AARAU à Gippingen (Suisse) le 2 mai 1998 (1° Monica Bandini - Italie)

17° TOUR DE SUISSE du 23 au 26/09/98 en cinq étapes(3° par équipes)
Équipe de France : Elisabeth Chevanne Brunel, Cathy Marsal, Aline Camboulives, Séverine Desbouys, Géraldine Loewenguth, Albine Caillié
Podium : 1 Rasa Polikevicuite (Lituanie), 2. Hanka Kupfernagel (Allemagne), 3. Karen Kurreck (USA), 17° Elisabeth Chevanne Brunel

19° CHAMPIONNAT DU MONDE à VALKENBURG (Hollande) le 10 octobre 1998
Équipe de France : Jeannie Longo, Elisabeth Chevanne Brunel, Cathy Marsal, Séverine Desbouys, Géraldine Loewenguth, Fanny Lecourtois
Podium : 1. Diana Ziliute (Lituanie), 2. Leontiel Van Moorsel (Pays-Bas), 3. Hanka Kupfernagel (Allemagne), 19° Elisabeth Chevanne Brunel

 20° de la° MANCHE DE LA COUPE DU MONDE à SAINT AMAND MONTROND (18) le 09/08
Équipe Québec Air Transat : Petra Rossner, Elisabeth Chevanne-Brunel, Leigh Hobson, Anne Samplonius, Rebecca Bailey, Marie-José Gervais
Podium : 1. Alessandra Cappellotto (Italie), 2. Cathy Marsal (France), 3. Diana Ziliute (Lituanie), 20° Elisabeth Chevanne Brunel.

35° GRANDE BOUCLE FEMININE INTERNATIONALE du 11 au 22/08 (12 étapes)
Equipe Québec Air Transat : Petra Rossner, Elisabeth Chevanne-Brunel, Leigh Hobson, Anne Samplonius, Rebecca Bailey, Karen Kurreck
Podium : 1. Edita Pucinskaite (Lituanie), 2. Fabiana Luperini (Italie), 3. Alessandra Cappellotto, 35° Elisabeth Chevanne Brunel.

1998 Nontron 98

L'Australienne Kathryn Watt vainqueure à Nontron

TOUR DU TRENTIN HAUT ADIGE (Italie) du 16 au 21/06/98 - 1° Monica Bandini (Italie)
Abandon de Zabou au cours de la dernière étape
QUATRE SELECTIONS EN EQUIPE DE FRANCE
- Tour de l’Aude, Tour de Suisse, Coupe du Monde en Suisse, Championnat du Monde en Hollande
CHALLENGES 1998
- Lauréate des Eclats du Sport en Dordogne
- 1° du Challenge de l’AS. Créon d’Armagnac

CLASSEMENTS FIN DE SAISON 98
Classement Mondial : 1. Fabiana Lupérini (Italie), 2. Kanka Kupfernagel (Allemagne), 3. Edita Pucinskaite (Lituanie), 4. Linda Jackson (Australie), 5. Diana Ziliute (Lituanie), 28° Elisabeth Chevanne Brunel
Classement National :
1. Jeannie Longo, 2. Cathy Marsal, 3. Elisabeth Chevanne Brunel

ÉLISABETH CHEVANNE BRUNEL REFUSE D’ENTRER

DANS LE SYSTEME DU DOPAGE
Reportage extrait du Journal Libération en date du 29 juillet 1998

"Si tu ne prends pas ça, tu ne marcheras jamais !"

Sommée de se doper, Elisabeth Chevanne-Brunel a fui l’équipe Italienne Fanini. Témoignage.
Elisabeth Chevanne-Brunel fait d’abord valoir qu’elle aurait préféré que l’on s’intéresse à elle plus tôt, ou autrement. Championne du Monde Juniors en 1993, sicième du Tour en 1994, elle se retrouve sans équipe pour disputer le Tour cette année.
Le cyclisme féminin n’a pas la force de séduction des courses d’hommes et l’argent n’abonde pas. Sauf en Italie où les équipes sont structurées à l’image des formations pro masculines. Dans le milieu, les préparateurs sont connus pour appliquer les mêmes méthodes que chez les hommes.
Contactée par le groupe sportif Fanini, Elisabeth accepte de partir en Italie. Un diététicien la prévient du risque qu’elle encourt. La préparation n’a rien à voir avec ce que l’on connaît en France, mais, souligne son père, "elle a surtout regardé l’aspect professionnel de la structure". Un bon salaire et la possibilité de participer à de grandes courses, bien organisées, finissent de la convaincre.
"De janvier à mars, tout s’est bien passé, mais fin mai, alors que l’on se rapprochait du Giro, le médecin de l’équipe est venu me voir et m’a dit" : "Si tu ne prends pas ça, tu ne marcheras jamais".
"J’ai répondu que je n’en avais pas besoin, il m’a rétorqué que je ne progresserais pas. J’ai refusé. Je n’en revenais pas. Je suis partie en Italie très saine et je ne voulais pas rentrer dans ce système. Puisqu’on me proposait de l’EPO, j’ai préféré rentrer en France."
Revenue chez elle, Elisabeth n’hésitait pas, dans le quotidien Sud Ouest à égratigner la FFC et l’UCI qui, selon elle, sont coupables de ce laxisme en matière de contrôle. Elle continue d’essayer d’attirer l’attention sur le problème, mais prudemment, parce qu’elle a aussi décidé de poursuivre sa carrière et qu’il est délicat de s’avancer seule en découvert et en terrain miné. "Je me suis posée la question. Est-ce que ça valait le coup de continuer à courir ? J’ai envie d’y arriver. Je suis ambitieuse. J’espère simplement qu’au niveau fédéral et à la jeunesse et Sports, ils feront quelque chose pour en finir. Mais bon, déjà au niveau fédéral, ils ne s’occupent pas du cyclisme féminin. On en arrive à souhaiter qu’il y ait encore des perquisitions". Elisabeth s’est réjouie de la prise de conscience d’une partie du peloton du Tour sur le dopage. "Il aurait été dommage de stopper le Tour, mais je suis persuadée que les coureurs veulent que le dopage s’arrête. S’ils ne sont pas tout à fait solidaires, c’est parce qu’ils ne sont pas responsables, c’est leur entourage qui est malsain".
Elisabeth sera finalement au départ du Tour féminin mais dans une équipe Québécoise.
NOTA : Ces évènements se sont passés en 1998, soit à la même période que l’affaire Festina.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - ÉLISABETH CHEVANNE BRUNEL (11)
avec la collaboration de Michel Lerouge pour le palmarès,
certaines informations et photos de notre championne
(à la mémoire de son papa Alain, décédé le 18 mai 2013)
Prochain épisode : 1999 Australie, Nouvelle-Zélande, USA et plus de 100 jours de compétition

Publicité
Publicité
RETRO VELO DORDOGNE
RETRO VELO DORDOGNE

Blog destiné à recenser les informations sur le cyclisme de la Dordogne depuis sa création jusqu'à nos jours...(Photos, articles, reportages, etc...)
Voir le profil de Bernard PECCABIN sur le portail Canalblog

Publicité
Archives
RETRO VELO DORDOGNE
Derniers commentaires
Newsletter
Publicité