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RETRO VELO DORDOGNE

12 mai 2020

BORDEAUX-ARCACHON (Histoire d’une classique) - 4° partie

LA CLASSIQUE BORDEAUX-ARCACHON
la plus ancienne, la plus courte et la plus rapide du Sud Ouest
Retour sur l’histoire de cette épreuve

- Relire la publication précédente (cliquez sur ce lien).
- Attention Bordeaux-Arcachon et son histoire comportera dix-neuf publications. Pour revenir à la première publication, cliquez ici.

UNE VILLE, UN CLUB, UN HOMME

- En consultant la carte de Levasseur (voir photo dans 1° partie), on ne trouvera pas sur celle-ci la ville d’Arcachon, mais à la place, Notre-Dame d’Arcachon. Normal, puisqu’en 1850 Arcachon était un quartier de La Teste du Buch, ville où se situait le terminus ferroviaire. Arcachon ne devint une commune qu’en 1857 par décret impérial. M. Deganne un des premiers maires et dont la rue où est jugée l’arrivée porte son nom, était un des responsables de l’exploitation du chemin de fer. Mais c’est grâce à Jean Eugène Ormières (maire de 1888 à 1890) que l’on doit d’énormes gratitudes à la ville qu’il a administré, mais aussi à son cyclisme. N’oublions pas qu’une piste de 402 mètres en ciment a existé de 1894 à 1906, ce qui valut à Arcachon d’être une ville précurseur en matière de cyclisme. Arcachon a été le cœur et le poumon du cyclisme Aquitain. On doit par la suite cette suprématie et cette activité à Hubert Longau(4), entrepreneur des Travaux Publics et artisan de la construction d’un nouveau vélodrome inauguré le 15 août 1934, ceci sous la magistrature de Marcel Gounouilhou (maire de 1929 à 1938). Adjoint au maire de 1930 à 1935, titulaire de nombreuses casquettes, il fut de 1922 à 1963 Président de l’Union Cycliste Arcachonnaise, Vice-Président du Comité de Guyenne pour la même période et membre du Comité Directeur de la FFC de 1945 à 1973.

LONGAU

Hubert Longau, notable de notre cyclisme

- On le voit Hubert Longau a été un remarquable notable du cyclisme du Bassin, qui a prospéré dans sa ville, elle-même mise à l’index par Maurice Martin qui en avait fait une station de la Côte d’Argent, qu’il avait baptisé ainsi… Antonin Magne et les Lapébie ont également contribué au renom du club de cette ville, jusqu’en 1938 où le Tour de France s’arrêta le 11 juillet, lors d’une demi étape remportée par l’italien Jules Rossi (photo ci-dessous à droite). Six coureurs se disputeront le sprint sur le vélodrome de la ville et l’italien effectuera le parcours Bordeaux-Arcachon en 1h16’20s soit 52,5 kms à la moyenne de 41,266 km/h, ce qui n’est cependant pas mieux que nos amateurs… Le passage du Tour à Arcachon et son arrivée d’étapes au vélodrome a constitué un élément clé du cyclisme Arcachonnais. D’autant plus que l’après-midi, les coureurs effectuaient le deuxième tronçon sur Pau, où le champion local Antonin Magne prenait la 5° place du général à 1’48s du maillot jaune, lui qui s’était déjà classé 10° le matin de l’étape dans sa bonne ville d’Arcachon.

MAGNE

- Hubert Longau a consacré toute sa vie à sa passion, à ce cyclisme auquel il vouait un véritable culte et dans lequel il comptait de nombreux amis. Son nom restera lié à Arcachon et à cette classique régionale pour laquelle il a fait tant pour qu’elle se pérennise. Tous les hivers, Hubert Longau conviait des Champions à venir passer deux à trois mois dans sa ville. C’est ainsi que le club a compté dans ses rangs des coureurs comme André Raynaud champion du monde de demi-fond, Jules Merviel, le belge Jean Aerts Champion du Monde amateurs qui devait remporter six étapes du Tour de France en 1933 dont celle de Bordeaux, Julien Moineau devenu depuis l’enfant du pays, Charles Pélissier qui gagna vingt étapes dans les différents Tours de France. A la même époque, Pierre et Antonin Magne étaient eux aussi licenciés à l’UCA (club aux couleurs bleu et blanc) et ce dernier devait rencontrer ici celle qui allait devenir sa future épouse.
- Tous étaient attachés au club Girondin et lorsqu’Antonin Magne (en médaillon) remporta le Tour pour la deuxième fois en 1934, il a cousu sur son maillot jaune le fameux "crabe" emblème de l’UCA. Tous ces grands noms venus sous l’influence et par le talent d’Hubert Longau, préparaient leur saison sur les routes du coin. Magne quant à lui appartenait au club girondin lorsqu’en 1936, il devient Champion du Monde. Mais Hubert Longau ne se bornait pas à enrôler des Champions confirmés. Les Arcachonais formaient une équipe redoutable et redoutée aussi bien sur route que sur piste. Grâce à lui les pistards avaient, même si on se répète, un vélodrome construit dans une cuvette entourée par les pins et les dunes. C’est dans ce vélodrome que Maurice Richard était venu tenter le record du monde de l’heure et Karel Kaers celui du kilomètre.

Rossi

- Hubert Longau avait fait de l’UCA un grand club avec des hommes comme Victor Descoubes, Gabriel Hargues, René Prévot, Jean Triscos, Charles Govaert, Jean-Baptiste Incegarway, qui depuis étaient restés amis. Puis après la guerre et jusqu’en 1950, sont venus s’ajouter Robert Lafon, Norbert Bougon, André Herran, Robert Dutein, Gérard Raynal, Albert Rapaud, Edmond Cussac, Alain Moineau, Robert Desbats et Jean Bidart Champion de France en 1947 à Besançon. Toutes ses initiatives et ses entreprises ont été couronnées de succès et beaucoup ont dépassé le cadre girondin pour connaître un retentissement national, tout comme le Grand Prix de la ville d’Arcachon(*). Il en est ainsi du Bordeaux-Arcachon dont il a fait une grande classique pour amateurs. Les concurrents venaient de Paris pour disputer cette épreuve considérée comme l’homologue de Paris-Tours.

 (4) Julien (dit Hubert) LONGAU est né le 1er janvier 1889 à Arcachon. Issu d’un milieu extrêmement modeste, il a été d’abord manœuvre auprès d’employeurs qui ne l’ont point ménagé. Chétif, malingre, il mesurait à peine un petit plus qu’un mètre cinquante. Doué d’une rare intelligence, il s’est instruit sur le tas pour augmenter son savoir. Pendant la Grande Guerre, il est mobilisé en 1915, démobilisé en 1919. Entrepreneur de bâtiment et de travaux publics, il construit de nombreux édifices dont le Vélodrome inauguré le 15 août 1934 (une étape du Tour de France y arrive le 11 juillet 1938), le boulevard Gounouilhou (1933-1936), les défenses contre la mer, le fronton des Abatilles, la nouvelle jetée du Moulleau, la première station d'épuration des eaux, la tribune du stade Matéo-Petit, il réalise la transformation de l'éclairage public du gaz à l'électricité. Il préside le Syndicat du Bâtiment et des TP d'Arcachon de 1937 à 1963. Le journal "L'Auto", n'hésite pas à le désigner, en septembre 1938, comme le "Baron Haussmann" d'Arcachon. En 1948 avec son fils Jean-Gilbert, il construit une Cabane Tchanquée à l'île aux Oiseaux.
Conseiller municipal de 1925 à 1929, adjoint au maire de 1930 à 1935, délégué aux travaux publics, hygiène, état-civil et police. Président de l'Union Cycliste Arcachonnaise de 1922 à 1963. Président de la Société de Gymnastique "les Enfants d'Arcachon" pendant 37 ans. Président du Sport Athlétique Arcachonnais de 1927 à 1935 et de 1950 à 1957. Vice président du Comité de Guyenne de la Fédération Française de cyclisme de 1937 à 1963 et membre du Comité directeur national de 1945 à 1973. Chevalier de la Légion d'honneur en 1934. Officier de l'Instruction publique en 1939. Propriétaire du journal l'Avenir d'Arcachon de 1930 à 1946. Hubert LONGAU est mort en Arcachon dans les locaux de son entreprise rue Gustave Hameau le 28 décembre 1973, à l'aube de ses 85 ans. Son fils Jean Gilbert était dramatiquement décédé le 9 mars 1956 en chutant d'une charpente verglacée lors d'une tempête de neige en ce sombre printemps lors de la construction de réservoirs d'eau en Ville d'Hiver, premier château d'eau d'Arcachon (aujourd'hui devenue la Maison des Jeunes).
(*) Le Prix d’Arcachon d’après guerre disputé après le 15 août a connu un très grand succès avec son parcours toboggan de vingt tours, soit 120 kms. La course avait la réputation d’être une épreuve "brise pattes". L’itinéraire était le suivant : avenue Nelly Deganne où se jugeait les primes pour les hommes de tête, avenue du Général Leclerc, avenue Gambetta avec en prime l’allée des réservoirs et son pourcentage de 17% revenant toutes les huit à dix minutes, qui sapent la résistance des coureurs, car sur ce parcours il n’y a pas de temps pour récupérer. L’allée des dunes offre la particularité de descendre très vite et ses virages non relevés font courir au concurrent un certain risque, l’obligeant à une attention soutenue et ne lui permettant pas de souffler. L’avenue Rapp avec sa côte malaisée et le virage de la Chapelle, qui par ses à-coups rend le rythme difficile et épuise l’énergie des concurrents. Voilà pour le décor qui a permis à de grands coureurs de vaincre tels Proust, Desbats, Dolhats, Garonzi, Bertrand et bien d’autres...

SUITE DU PALMARES DE L’EPREUVE : 1934 - Mémoré Carapezzi (Italie) en 1h13’, Gaston Ducoin (BEC), Loubère (SAB), 1935 - Roger Apechèche (C. Girondins) en 1h10’50s, René Dassé (CCL), Maury (CG), 1936 - Raymond Maury (CG) en 1h14’34s, Roger Apechèche (CG), Nazarre (CCL), 1937 - Pierre Chazaud (C. Girondins) en 1h08’43s (nouveau record), Alain Domecy (Castillon) à 45s, Alcaïne (CCP), 1938 - Norbert Bougon (UC. Arcachon) en 1h10’58s, André Héran (UCA), L. Sanchez (Union Cycliste Bordelaise), 1939 - Pierre Descot (UC.Arcachon) en 1h10’21s, Albert Payan (AS St. Médard), Clairac (VCSL), 1941 - Jean Barthez (UC.Arcachonn) en 1h12’40s, Félix Dordignac (BPC), G. Delos (UCA), 1942 - Henri Gaborias (Bayonne) en 1h11’45s, Fernand Gaborias (Anglet), A. Poirier, 1945 - Louis Barrière (CA Béglais) en 1h18’43s, André Micas (SAB), Darouzès (SAB), 1946 - Elio Manfé (CC Marmande) en 1h10’, Robert Pitoux (UC Villeneuve), Serge Agoust (SAB), 1947 - Francis Brizon (VC de Levallois) en 1h07’30s (nouveau record), Mario Ragagnin (CC Marmande), Serge Agoust (SAB), 1948 - Serge Agoust (SA Bordelais) en 1h 07’ 23s (nouveau record), Maurice Glomot (St. Jean d’Angély), Bruno Covre (Cyclo-Club Marmande), 1949 - André Micas (ASPTT Bordeaux) en 1h 08’ 29s, Ragagnin (Marmande), Serge Agoust (SA Bordelais), 1950 - Jean Missègue (SAB) en 1h 09’ 19s ; Dangoumeau, Serge Agoust, 1951 - Gérard Ferrage (VC Lion) en 1h 04’ 19s 1/5 (nouveau record) Pierre Rinco (VC Lion), Jean Rinco (Cycles Girondins), 1952 - Jean Missègue (SAB) en 1h 08’58s ; Cruzin (CC Caudéran), Julio Alvarez (Girondins), 1953 - Louis Rigon (VC Miramont) en 1h 07’ 55s ; Vincent Sosa (VC Lion), Jacques Sabathier (UC Arcachon), 1954 - Jacques Sabathier (Girondins) les 50 kms en 1h 07’ 26s ; Gérard Doret (VC Lion), André Tournis (SAB), 1955 - Yves Nebut (Girondins) en 1h 07’ 58s ; Christian Bannes (Girondins), Bernard Domagé (Stade Montois), 1956 - Pierre Martinet (SAB) 66 kms en 1h36’, Beauvieux (Bordeaux VC), André Tournis (SAB), 1957 - Bernard Domagé (Stade Montois) en 1h 09’ 20s ; Yves Nebut (Girondins de Bordeaux), André Delort (US Andernos), 1958 - Christian Castéra (Cyclo-Club Bordelais) en 1h09’02s, Paul Asséré (SBUC), Christian Pradeau (CA Béglais), 1959 - Jean-Claude Bâle (SA. Bordelais) les 50 kms en 1h06’15s, Roger Fontagnères (VC Capbreton), Jacques Sabathier (Stade Montois), 1960 - Roger Fontagnères (VC Capbreton) les 50 kms en 1h07’, Roland Delaunay (Pédale Jonzac), Jacques Suire (Bordeaux VC). (à suivre) 

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - L’Histoire de la Classique BORDEAUX-ARCACHON (4)
© BERNARD PECCABIN
(à la mémoire d’Hubert Longau, de Gaston Bougon et de tous les crabes de l’UC Arcachon)
Prochaine partie : Norbert Bougon, dernier crabe rescapé de Bordeaux-Arcachon

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12 mai 2020

FOSSEMAGNE (course disparue)

- Aux portes de la forêt Barade, encore une commune qui a souffert de sa situation avec une ancienne route nationale (la 89) qui traverse le bourg d’ouest en Est. Les premiers tours de la Dordogne (1950 et 1952) ont traversé ce village à une époque où l’automobile en était à ses balbutiements.

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Christian Darrin vainqueur à Fossemagne

Palmarès connu : 1983 Christian Darrin (Asptt Périgueux).

VELO DORDOGNE - FOSSEMAGNE - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne est à découvrir sur les blogs :
http ://la-dordogne-cycliste.allmyblog.com/ et http ://velodordogne.canalblog.com/

12 mai 2020

1995 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (20° semaine de la saison)

IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

11 au 17 mai 1995

1995 Tour Corrèze

Tour Corrèze : Bessy (meilleur grimpeur), Judas (sprinter),
Bordenave (vainqueur) et Langella (moins de 22 ans)

- Après Philippe Mauduit vainqueur l’an passé, c’est au tour de Philippe Bordenave de remporter de haute lutte ce 55° Tour de Corrèze en devançant Patrick Gillereau (Anthony BC) et Francis Roger (Blagnac). Le coureur Toulousain s’impose après son succès lors de la 1° étape, laissant ensuite le gain des autres étapes à Eric Frutoso (Mantes), Guillaume Destang (CC Marmande) et Franck Morelle (Mantes).

1995 Tour Chateauneuf

Monier, Périllaud, Rajch, Cénat, Fuix, Allin et Kerneis
(Tour du canton de Châteauneuf)

- Le 1° Tour du canton de Châteauneuf est gagné par le Poitevin Christophe Allin qui bat au sprint Eric Fouis (CRCL), Kerneis (Cycle Poitevin) prenant le troisième accessit.
- Christophe Lanxade (US Montauban) domine le prix des fêtes de Saint-Léon sur l’Isle entre deux haies de spectateurs, ravis de trouver ce coureur natif du village d’à côté en pôle position. Christophe Cuménal (EC Ribérac) et Thierry Ferrer (Montauban) font deux et trois.
- Festival Ibérique lors de la classique Pampelune-Bayonne gagnée par Iker Florès (Caja Rural) alors que Mantérol et Zabala un ton en dessous sont sur les deux autres marches du podium.
- Disputé du 12 au 13 mai par les deuxièmes catégories, le 7° Tour des Ecureuils consacre le Nayais Alcacèbe qui s’impose devant Tim Jones (CRCL) et Hérault (VC Bressuire).
- C’est avec panache que Gérald Ianotto (G. Saint-Martinois) signe un beau succès dans le circuit du Marensin malgré un Stéphane Meynier (CC Marmande) et un Patrick Hourdebaigt (VC Oloron Haut-Béarn) accrocheurs mais qui se contenteront des places d’honneur.
- Encore une belle place pour Guillaume Destang (CC Marmande) qui inscrit à son palmarès le Tour du canton de Gémozac devant du beau monde puisque Gilles Chauvin (Blagnac), Eric Fouix (CRCL), David Marié (Tarbes) et Bertrand Guerry (Vendée) sont classés dans cet ordre et rentrent dans le top cinq de cette édition.

ÉCHOS DE DORDOGNE

- Coulounieix (3.4.5 par Pédale Faidherbe) : 1. Sébastien Fraisseix (CRCL), 2. Pascal Le Pemp (Asptt Périgueux), 3. Jean-Michel Gouloumès (Sarlat), 4. Bernard Mazeau (Boulazac AC), 5. Denis Bégout (Asptt Périgueux), 6. A. Sanson (Antibes), 7. Laurent Olivier (Asptt Périgueux), 8. Jean-Luc Bésarion (Le Bouscat), 9. Frédéric Joubert (Ptt Périgueux), 10. Christophe Cuménal (Ribérac), etc...
- Saint-Léon sur l’Isle (toutes catégories par JS Astérienne) : 1. Christophe Lanxade (US Montauban), 2. Christophe Cuménal (EC Ribérac), 3. Thierry Ferrer (Montauban), 4. Gilles Peyran (Caudéran), 5. Touvignon (Blagnac), 6. Patrice Peyencet (CRCL), 7. Eric Daragnès (Cahors VS), 8. Stéphane Lavignac (Asptt Périgueux), 9. Nicolas Labrousse (Asptt Périgueux), 10. T. Larigaudière (VC Bruilhois), etc...

1995 Champagnac 1

Départ du Tour de canton de Champagnac de Bélair

- Tour canton de Champagnac de Bélair (3.4.5 par Asptt Pérgueux) : 1. Laurent Olivier (Asptt Périgueux), 2. Denis Bégout (Asptt Périgueux), 3. Jean-Michel Gouloumès (CC. Sarlat), 4. Nicolas Brachet (Nontron), 5. Eric Jacouty (EC Ribérac), 6. Pascal Le Pemp (Asptt Périgueux), 7. Nicolas Fiacre (Asptt Périgueux), 8. Jean-Christophe Arretche (Cyclisme 24), 9. Christophe Cuménal (EC Ribérac), 10. Bernard Mazeau (Boulazac AC), etc...

1995 Champagnac 2

Protocole à Champagnac avec de gauche à droite Bégout (2°), Gonthier (meilleur grimpeur),
Olivier (1°), Cuménal (meilleur sprinter et Gouloumès (3°) et le speaker Serge Sallès

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1995/20° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne est à découvrir sur ce blog

11 mai 2020

AJAT (palmarès cycliste)

 Ajat

La victoire de Didier Dutertre à Ajat © Philippe Dessimoulies

- Encore une commune du Causse de Thenon où le cyclisme n’a pas percé. Une seule épreuve où FFC et Fsgt ont couru ensemble semble t-il...

Palmarès connu : 1993 Didier Dutertre (CC Périgourdin) FFC/FSGT.

VÉLO DORDOGNE - AJAT - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

11 mai 2020

AZERAT (course disparue)

azerat- Petit village du Thenonnais qui a vu à plusieurs reprises les boucles traversées la commune. Situé en bordure de l’ancienne RN 89, ce village de 400 habitants a très peu organisé. De plus, sa fête patronale tombait le 15 août, un jour de cohue en matière de circulation.

Palmarès connu : 1950 Albert Robert (Pédale Thibérienne), 1954 Michel Boissière (Pédale Faidherbe), 1972 Christian Dutour (US Coutras.

VELO DORDOGNE - AZERAT - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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11 mai 2020

1970 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (20° semaine de la saison)

IL Y A 50 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

11 au 17 mai 1970 

1970Orlut

Jacques Mazeau (CRCL) vainqueur à Ambleville puis à Orlut de Cherves de Cognac 

- Beau succès de Jacques Mazeau (CRCL) sur les routes du Limousin. Le coureur natif de Celles (24) remporte la gerbe à Ambleville devant Mainguenaud (Ruffec) puis à Orlut de Cherves de Cognac, cette fois devant Bossis du Royan Océan Club.
- Au tour de Ribérot (Tonneins) d’en claquer une à Clairac où il s’impose devant un redoutable peloton amené par Luchsinger (Montastruc), Ben Brahim (Villeneuve), Lesca (Tonneins) et Lalanne (Haut de Gan).
- Le Grand Prix de l’Asperge du Blayais organisé par le club de Reignac a vu la domination du jeune Alain Cigana (US Bouscat) qui passe la ligne en solitaire après sa deuxième place aux quatre jours d’Aire sur Adour. Riquet (Saint-Médard), Grimaud (VC Charron), Wilhem (Girondins) et Pallaro (Libourne) se sont classés dans cet ordre.
- Huit jours après les épreuves de vitesse, c’est le titre Aquitain de poursuite qui s’est couru à Bordeaux. Victoire de Jean-Jacques Rebière (CA Béglais) qui bat Laborde (US Talence) alors que la médaille de bronze revient à Patrick Vermeulen plus rapide que Marc Mièle 4°.
- La Route de France est gagné par Régis Ovion (ACBB) devant Ravel (AC Clermont) et Rivory (Nice). Parmi les coureurs du sud-ouest seul Francis Duteil est sorti de l’anonymat en se classant 8° et Dubreuil son équipier 13°.
- D’autres succès en bref sur les routes du Sud-ouest avec Larrec (Artix) à Saint-Palais, Wilhem (Girondins) à Ambernac, Badourès (Agen) à Eysses, Guy Dolhats (Tarnos) à Pissos, de Fedrigo chez lui à Tonneins.
- Le Trophée Peugeot qui se disputera à Valentigney réunira outre les qualifiés de la marque les sud-ouest Alain Bernard, Patour, Arbès et Van Schendel.

ÉCHOS DE DORDOGNE

Saint-Martin le Pin : 1. Soudanas (Limoges), 2. Laborde (Talence), 3. Guy (Civray), 4. Sallat (Nontron), 5. Tardy (Nontron), 6. Simon (Nontron), 7. Ellis (Limoges), 8. Besse (Nontron), 9. Mauvillain (Talence), 10. Mournat (Périgueux), etc...
Monsaguel : 1. Casagrande (Prigonrieux), 2. Barrière (Sainte-Foy), 3. Malisan (Libos), 4. Beline (Marmande), 5. Dubur (Bergerac), 6. Talayssat (Fumel), 7. Courège (Lalinde), 8. Aznar (Limoges), 9. Gourd (Monségur), 10. Goux (Prigonrieux), etc...

VM

Maison et Besse récompensés à Vieux-Mareuil par
Mlles Martin, Duzeau et Raymond. A gauche le speaker Mazeau

Vieux-Mareuil : 1. Maison (CC Poitiers), 2. Besse (Nontron), 3. Mandeix (Nontroon), etc...

Neuvic

Sautier vainqueur, Hue (2°) et le speaker Jouault à Neuvic

Neuvic Gare : 1. Sautier, 2. Hue, 3. Sauvignat, 4. Decima, 5. Saint-Martin, etc...
Le Cyclo-Club Périgourdin prépare son 1° Grand Prix du Commerce et de l’Industrie de la ville de Périgueux. Cette épreuve sera courue sur deux étapes (Périgueux-Ribérac sur 75 km) puis (Ribérac-Périgueux sur 126 km).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1970/20° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

10 mai 2020

SAINTE-ORSE (course disparue)

Sainte Orse

Jean-Michel Agut du VC Lourdais vainqueur en 1987

Denis

- Sainte-Orse est une petite commune à quelques encablures de Thenon. Céline Géraud y vient se ressourcer, puisque c’est son père qui en est le maire. Sainte-Orse s’est trouvé sur le passage du Tour de la Dordogne en 1996, 2002, 2003, 2005, 2006 et 2007. Le prix des fêtes se déroulait le premier dimanche après le 17 août et c’est le Cyclo-Club Périgourdin qui en était l’organisateur un temps puis la Pédale Faidherbe. A noter que cette épreuve a été remportée trois années de rang par Claude Denis (notre photo).

Palmarès connu : 1959 Jacques Gervais (CC Périgueux), 1963 Claude Hue (CC Périgueux), 1964 Jean-Claude Daunat (Saint-Aulaye VC), 1969 Alain Glaudon (Guidon Sarladais), 1975 Claude Denis (CC Périgueux), 1976 Claude Denis (CC Périgueux), 1977 Claude Denis (CC Périgueux), 1978 Bernard Pineau (US Talence), 1979 Bernard Dubost (VC Bergerac), 1980 Alain Ducau (RC Mussidan), 1982 Guy Rauzet (CC Gourdon), 1983 Michel Laval (UCD Villeneuve), 1987 Jean-Michel Agut (VC Lourdes).

VELO DORDOGNE - SAINTE-ORSE - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

10 mai 2020

1994 ÉLISABETH CHEVANNE BRUNEL - SA 6° SAISON (7° partie)

SIXIÈME AU TOUR DE FRANCE FÉMININ ET DES PODIUMS

- Pour revoir l’article précédent concernant son titre mondial (cliquez ici).

1994 Michel Field

Zabou invité chez Michel Field pour l’émission "l’Hebdo"
lors de la séance de maquillage dans les studios de Canal +

Rappel de début de saison

- Pour notre Championne du Monde, 1994 constitue un grand tournant de sa carrière qui débute à peine. Après son titre de Championne du Monde acquis en octobre 1993, Elisabeth rentre dans le concert international féminin avec réussite. Si elle termine première en fin de saison du classement national, on voit bien qu’elle est devenue en peu de temps numéro un dans notre hexagone et ceci malgré les Longo et Marsal qui constituent à cette époque des éléments de référence. Notre Elisabeth, aura au cours de cette saison voyagé dans plusieurs pays (Suisse, Japon, Italie, Espagne) et presque dans toutes nos régions françaises. Onze victoires, une sixième place au Tour de France, de nombreuses places d’honneur et une vingtième place dans le classement mondial, ce qui constitue déjà une belle référence, pour une fille qui termine à peine sa sixième saison.
- En raison d’un travail de rattrapage scolaire intense qui la conduit à l’obtention du bac, Zabou n’a pu préparer sérieusement les dernières épreuves de fin de saison, ce qui ne l’empêche pas d’obtenir malgré cette contrainte de belles places. Sa notoriété naissante lui vaut de participer à un jeu télévisé sur France 2 "Un pour tous" animé par Christian Morin et Cendrine Dominguez. De même et invitée par Michel Field dans l’émission de Canal + "L’Hebdo", elle effectue là aussi un passage télévisé remarqué, soulignant ainsi que la petite fille de Chalagnac a accompli déjà un bon bout de chemin...
- N’oublions pas de dire que notre championne compte plus de 85 jours de course et qu’elle a voyagé au Japon, en Suisse, en Italie et en Espagne. Elle compte même bien plus que 85 jours, car on ne compte pas les interrégionales de Dordogne auxquelles elle est venue participer. Dommage d’ailleurs qu’elle n’a pu porter devant son public le maillot arc en ciel. Junior en 93, elle avait triomphé en octobre. Devenat espoir en 94, elle n’a pu ainsi le porter en compétition. Mais à cela "Dordogne Cycliste" ajoute que Zabou n’a jamais rien demandé, (au contraire des garçons qui exigent un chèque) pour prendre le départ d’une épreuve. Elle est venue toujours de son propre gré, histoire de pratiquer et de s’entraîner avant les grandes épreuves internationales que vous retrouverez ci-dessous. C’est une vraie sportive et une vraie championne ! Qui pouvait imaginer à cette époque une telle occupation de la scène cycliste ? "Dordogne Cycliste" en est encore surpris ce qui prouve que la belle demoiselle de Chalagnac est restée toujours modeste et réservée sur son sort. Et c’est là que l’on reconnait les vrais sportifs ! Bravo Zabou, tu as été et tu restes vraiment notre idole.

1994 Tarnos 94 CA

A Tarnos, lors du Championnat d’Aquitaine où elle termine 2° derrière Gorostégui.

Ce qui s’est passé en 1994 en Dordogne

 - La saison aura été rude en Dordogne devenu le vase d’expérimentation en vue de la licence unique. Ouvertes à toutes les catégories, nos épreuves ont vu quelques vainqueurs (toujours les mêmes) mais beaucoup de petits coureurs qui ont souffert de cette suprématie outrageante.
- Côté club, le Team Cycliste Féminin 24 fait son entrée sous la présidence d’Alain Brunel avec six coureurs féminins et cinq dirigeants. Une année qui aura vu le passage du Tour de France pendant trois jours dans le département avec une arrivée à Trélissac, un chrono entre Périgueux et Bergerac et enfin le départ d’une étape depuis Bergerac, en direction de Cahors par la vallée de la Dordogne.
- Julien Fiacre devient le numéro un des coureurs de Dordogne. Christophe Cuménal remporte le titre de Champion de Dordogne des 3° et 4° catégories. Victoire pour le titre départemental de Nicolas Trimoulet (JS Astérienne) en minimes, d’Isidore Dudrat (EVCC Bergerac) en cadets et de Jean-Michel Sybiac (Pédale Faidherbe) chez les vétérans.
- La saison se termine par la deuxième place de Bernard Estève (Pédale Faidherbe) au Championnat d’Aquitaine de cyclo-cross à Rauzan et l’AG du comité d’Aquitaine se fait à Bergerac...

1994 Team 1994

Le Team Cycliste Féminin rentre en lice en 1994

Ce qu’on lit sur la presse régionale à la fin août :

1994 TCF 24 bis

- L’Aquitaine possède deux filles en or : Chantal Gorotégui la basquaise championne de France sur route et Elisabeth Chevanne Brunel, la Périgourdine championne du monde junior. Cette dernière vient de faire une apparition remarquée dans le peloton des séniors. Débuts ponctués par trois victoires internationales dont le Tour de Champagne, une 6° place au Tour de France Féminin avec le maillot de meilleur jeune sur les épaules et 5° au Grand Prix de Zurich, avec en prime le deuxième accessit au classement des grimpeurs. Pas mal pour une débutante de 19 ans aux côtés de ses ainées les meilleures mondiales.
- La jeune championne du Team Cycliste Féminin 24 de Périgueux Boulazac a encore épaté bon nombre de suiveurs du dernier Tour de France Féminin. Victime d’un coup de froid dans le Finistère, elle a dû faire face à un début de grippe au cours des premières étapes. Contraintes de ronger son frein, obligée de limiter la casse dans l’ascension du Tourmalet avant de fournir un bel effort solitaire dans l’épreuve contre la montre. Cela lui a valu de s’emparer du maillot de leader chez les jeunes, d’accéder au fauteuil d’orchestre (6° au classement général final), et de conforter ses talents de grimpeurs dans la fameuse montée de l’Alpe d’Huez aux côtés des meilleures. Elisabeth a su gérer son potentiel, énorme d’une fille qui court aussi bien avec la tête qu’avec les jambes. Avec aussi une bonne dose de volonté, la petite Périgourdine progresse d’année en année à force d’un travail acharné, elle a beaucoup couru, beaucoup appris et beaucoup souffert. C’est une battante née, tenace, accrocheuse, toujours volontaire pour surmonter l’adversité. Elle adore les défis et réussit le Championnat du monde et son bac, car notre championne poursuit avec le même acharnement les études, les cours par correspondance remplaçant les heures de classe. Cela lui permet de concilier vélo et sport. Pas facile ! Mais la petite Elisabeth n’a jamais choisi le chemin de la facilité et c’est sans doute là le secret de sa réussite.

1994 Team CF 94

Le Team Cycliste Féminin à ses débuts avec Marina Desprez, Valérie Ourthiague,
Zabou, Patricia Ounzari, Sophie Swartwaeger, Virginie Eugène et Sabine Gentieu - © Virginie Eugène

LES BOUQUETS DE LA SAISON (source : Michel Lerouge)

 ONZE VICTOIRES
Victoires : 1° La Londe des Maures (83) 23/02
Classement : 1° Elisabeth Chevanne Brunel, 2. Chrystelle Richard, 3. Sophie Delemer.

1994 tcf 24

1° Anneville sur Scie (76) 1° du clm et 9° de la deuxième étape 03/04
Classement : 1° Elisabeth Chevanne Brunel, 2. Margaret Castel-Heurtaux, 3. Alison Sydor.
1° Ronde Razès (87) 01/05
Classement : 1° Elisabeth Chevanne Brunel, 2. Géraldine Quéniart à 4’49s, 3. Martine Gauthier.
1° Tour de Champagne-Ardennes (10) du 17 au 19/06 (5° de la première étape, 1° du contre la montre et 5° de la quatrième étape)
Classement : 1° Elisabeth Chevanne Brunel, 2. Aurélie G’Styr, 3. Armelle Chenet
1° Maurens (24) course de garçons 14/08
1° Yvrac et Malleyrand (16) 28/08 (4° manche du Challenge du Grand Sud-Ouest)
Classement : 1° Elisabeth Chevanne Brunel, 2. Chantal Gorostégui, 3. Fabienne Pigeonnier
1° Saint-Salvy de la Balme (81) 11/09 (Finale du challenge du Grand Sud-Ouest)
Classement : 1° Elisabeth Chevanne Brunel, 2. Maryline Salvetat, 3. Stéphanie Terrasson
- Cette finale dames a tenu tout ce qu’elle promettait. Beaucoup de monde sur le parcours et des féminines très motivées. L’allure a été très rapide. Dans le deuxième tour Elisabeth Chevanne Brunel et Marilyne Salvetat attaquent. Gorostégui, Pigeonnier, Terrasson et d’autres s’organiseront pour contre attaquer, en vain... L’écart se creuse devant avec deux minutes d’avance. Derrière elles ne sont plus que cinq à pouvoir réagir, mais la cause semble entendue. Juste avant le dernier tour les deux fuyardes possèdent quatre minutes d’avance. Elisabeth place un démarrage, la Castraise résiste mais sera obligée de la laisser filer vers la victoire. Ce n’est que 1’36s après que Marilyne Salvetat passera, alors que les poursuivantes amenées par Terrasson couperont la ligne 7’04s plus tard.
Autres résultats (ordre chronologique) :
- 2° Canton de Châteauneuf sur Loire (45) (1° Géraldine Quéniart)
- 2° Emakumeen-Bira (Espagne)
- 1°  au classement par points
- 1° au Grand Prix de la Montagne
- 4° de la première étape à Lurreta
- 8° de la deuxième étape contre la montre
-
1° de la quatrième étape Lurreta-Durango

Classement général : 1. Aléna Barilova (Slovaquie), 2. Elisabeth Chevanne-Brunel, 3. Maria Tsal (Russie)

Zabou

- 2° Ronde de Bon Encontre (47) le  18/08 (1° Corinne Le Gal)
- 3° Tour du Lac de Klingnau (Suisse) le 27/03 (1° L. Sberg, 2° B. Heeb (Suisse)
- 3° Puiseaux-Châteauneuf sur Loire (45) le 16/04 (1° Nathalie Cantet)
-
3° Tarnos (40) Championnat d’Aquitaine le 05/06 (1° Chantal Gorostégui)
- 3° Issac (24) le 15/08 course avec les garçons
- 3° Salbris (37) le 07/07 Championnat de France par équipes
- Equipe d’Aquitaine : Elisabeth Chevanne Brunel, Chantal Gorostégui, Fabienne Pigeonnier, Nathalie Guérea
- Classement :
1. Ile de France, 2. Lorraine, 3. Aquitaine.

 - 3° Utsunomiya (Japon) La Japan Cup Cycle Road Race le 22/10
- Equipe de France : Elisabeth Chevanne Brunel, Fany Lecourtois
- Classement : 1. Marie Purvis (Angleterre), 2. Barbara Heeb (Suisse),
3. Elisabeth Chevanne Brunel (France)
- 4° Saint-André les Vergers (10) le 06/03 1° Nathalie Cantet
- 4° Fontenay le Comte (85) Championnat de France le 25/06
- Classement :
1. Chantal Gorostégui, 2. Jocelyne Messori-Hugi, 3. Cathy Marsal, 4. Elisabeth Chevanne-Brunel, 5. Jeannie Longo, etc...
- C’est un championnat où le Comité d’Aquitaine se sera particulièrement distingué grâce à son collectif en matière de cyclisme féminin. Gorostégui en remportant le titre fut l’héroïne de cette épreuve avec Jocelyne Hugi (Dauphiné-Savoie) seulement devancée sur la ligne d’arrivée après avoir mener toute la course. Lors du cinquième tour, Longo mena la chasse sur les cinq filles de tête qui totalisait une minute d’avance. Alors qu’elle venait d’être victime d’une crevaison, la Grenobloise très ardente sonna l’hallali pour aller sur les échappées où se trouvaient Hugi, Gorostégui, Huguet, Bény et Russias. Longo entraîna avec elle Marsal, Chevanne Brunel et Guereau. Hugi força le destin, en amenant dans sa roue Gorostégui qui la coiffait sur la ligne. Derrière le groupe revenait sur le reste des échappées. Notre championne de Chalagnac prenait alors la 4° place, manquant de peu une marche du podium.
- 5° Marigné-Peuton (53) Essor Mayennais le 20/03
- 4° de la première étape
- 6° de la deuxième étape
- Classement
 : 1. Laurence Leboucher, 2. Laëtitia Belaud, 3. Lydie Lucas, 4. Sabrina Farçat, 5. Elisabeth Chevanne Brunel
- 5° Tour du Canton de Zurich à Embrach (Suisse) du 13 au 17/07
- Equipe TCF 24 : Elisabeth Chevanne Brunel, Sophie Swaertvaeger, Laure Russias, Nathalie Guereau, Marie-Eve Mochel, Sabine Gentieu.
- 5° de la première étape
- 15° de la troisième étape
- 6° de la cinquième étape contre la montre
Classement : 1. Rasa Polikeviciute (Lituanie), 2. Jeannie Longo (France), 3. Iolanta Polikeviciute (Lituanie), 4. Luzia Zberg (Suisse), 5. Elisabeth Chevanne Brunel.

1994 sint martin le pin 94

A Saint-Martin le Pin le 23 mai aux côtés de Julien Fiacre (ASPTT Périgueux)
vainqueur et de Bruletout (SC Libourne)

- Elisabeth Chevanne-Brunel a toujours apprécié les courses de son Périgord, en courant sans complexes avec les garçons. Un moyen de s’entretenir, de progresser et de conserver le contact avec son public. La série de photos proposée ci-dessous nous rappelle à de bons souvenirs... 

1994 Zabou Tour 1994

- 6° Tour de France Féminin du 24/07 au 06/08.
- 1° du Classement des jeunes.
- 3° du GP de la Montagne.

94

Equipe de France Sprint Form : Elisabeth Chevanne Brunel, Corinne Le Gal, Marie-Hélène Trentin, Béatrice Rogue, Sophie Hosotte-Eglin, Manuela Le Cavil.
- 15° Prologue à Groix le 24/07 - 1° Clara Hugues (Canada).
- 11° Lanester-Lorient le 25/07 - 1° Michela Fanini (Italie).
- 19° Grand Champ-Pontchâteau le 26/07 - 1° Yvonne Brunen (Pays-Bas).
- 18° Pont-Château-Commequiers le 27/07 - 1° Anne Samplonius (Canada).
- Bordeaux-Agen (termine dans le peloton) le 28/07 - 1° Michela Fanini (Italie).
- 12° Moissac-Tarbes (termine dans le peloton) le 29/07 - 1° Cécile Odin (France).
- Barèges-Bagnères (termine dans le peloton) le 30/07 - 1° Michela Fanini (Italie).
- 10° Campan-Tourmalet le 30/07 - 1° Iolanta Polikeviciute (Lituanie).
- Saint-Gaudens-Cugnaux le 31/07 (annulée cause tempête).
- Repos à Toulouse le 01/08.
- Toulouse-Salies du Salat le 02/08 (termine dans le peloton) - 1° Xinghong Guo (Chine).
- 15° Salles-Ax les Thermes le 02/08 - 1° Liuda Tribaite (Lituanie).
- 15° Saint-Paul - Trois-Châteaux le 03/08 - 1° Valentina Polkhanova (Russie).
- 13° Pierrelatte-Davezieux le 04/08 - 1° Svetlana Samokhvalova (Russie).
- 3° Eybens-Vaujany le 05/08 - 1° Rasa Polikeviciute (Lituanie).
- 6° Vaujany-L’Alpe d’Huez le 06/08 - 1° Rasa Polikeviciute (Lituanie).
Classement général final : 1° Valentina Polkhanova (Russie), 2. ° Rasa Polikeviciute (Lituanie), 3. Cécile Odin (France A), 4. Cathy Marsal (France A), 5. Linda Jackson (Canada), 6. Elisabeth Chevanne Brunel (France Sprint-Form), etc....

 NDLR : Lors de la présentation de ce Tour Cycliste qui s’est déroulée en avril, Monsieur Pierre Boué directeur de l’épreuve a remis à Elisabeth Chevanne Brunel et à Leontien Van Moorsel les Trophées récompensant leur première place aux classements mondiaux juniors et séniors de la saison 1993.

1994 Issac 94

Le 15 août à Issac avec Victor Melchior lauréat - © Virginie Eugène

-.Classement final du Tour de France : 1. Diana Ziliute (Lituanie), 2. Barbara Heeb (Suisse), 3. Cordula Gruber (Allemagne), 4. Armelle Chenet (France), 5. Aurélie G’Styr (France), 6. Elisabeth Chevanne Brunel, etc....

 10° Tour International du Finistère du 26/06 a 03/07.
Equipe de France : Elisabeth Chevanne Brunel, Cathy Marsal, Laurence Leboucher, Roselyne Riou, Nathalie Cantet, Sonia Huguet.
Classement général : 1. Svedlana Bubnenkova (Russie), 2. Cathy Marsal (France), 3. Diana Ziliute (Lituanie), 4. Edita Pucinskaite (Lituanie), 5. Marie Purvis (Angleterre), 6. Svetlana Samokhvalova (Russie), 7. Guinara Fatkulina, 9. Jolanta Polikeviciute (Lituanie), 10. Elisabeth Chevanne Brunel (France).

1994 agonac

Le 28 mai à Agonac encore aux côtés de Julien Fiacre
vainqueur et du jeune Montoriol (Pédale Faidherbe)

 Résultats partiels de Zabou.
- 5° à Plouguemeau (1° étape).
- 1° Hanvec-Irvillac (3° étape) devant Cathy Marsal et Jolanta Polikeviciute.
- 9° de l’étape à Kerhuon.
- 3° de Kernilis-Plouenan.
- 11° Saint-Pol de Léon.

15° Route du Muscadet Clisson-Le Loroux-Bottereau (44) - 1° Chantal Gorostégui.

 17° Capo d’Orlando (Sicile) Championnat du Monde le 23/08.
Equipe de France : Jeannie Longo, Elisabeth Chevanne Brunel, Marion Clignet, Cécile Odin, Cathy Marsal.
Classement : 1. Monica Valvik (Norvège), 2. Patsy Maegeman (Belgique), 3. Jeanne Golay (USA), 4. Guinara Fatkulina, 5. Imelda Chiappa (Italie)... 17° Elisabeth Chevanne Brunel (France)...

1994 28

Le 28 août à Thiviers dans une épreuve cadet hommes gagnée par Florent Delmond. On remarque
à ses côtés les filles du Team Cycliste féminin dont Marina Desprez et Virginie Eugène - © Virginie Eugène

30° Tour de l’Aude du 5 au 15/05.
Equipe de France : Elisabeth Chevanne Brunel, Cathy Marsal, Jocelyne Messori-Hugi, Nathalie Cantet, Chantal Gorostégui, Fany Lecourtois.
Classement général final : 1. Cathy Marsal (France), 2. Rasa Polikeviciute (Lituanie), 3. Aleksandra Koliaseva (Russie), 4. Julie Young (USA), 5. Sue Palmer (Canada), etc..., 30° Elisabeth Chevanne Brunel (France) à 11’37s.....
- 53° Prologue à Carcassonne contre la montre le 05/05 - 1° Clara Hugues (Canada).
- 23° Leucate-Port Barcarès le 06/05 - 1° Jeanne Golay (USA).
- 8° Gruissan clm par équipe le 07/05 - 1° Russie.
- 15° Lézignan-Lézignan le 08/05 - 1° Danielle Overgaag (Pays-Bas).
- 13° Ouveillan-Ouveillan le 09/05 - 1° Jeanne Golay (USA).
- 40° Castelnaudary-Castelnaudary le 11/05 - 1° Yvonne Brunen (Pays-Bas).
- 7° Port-Lauragais-Port-Lauragais le 12/05 - 1° Jeanne Golay (USA).
- 37° Bram-Cuxac-Cabardès le 13/05 - 1° Monica Valvik (Norvège).
- 7° Cuxac-Cabardès-Bram le 13/05 - 1° Jeanne Golay (USA)
- 24° Limoux-Limoux le 14/05 - 1° Cathy Marsal (France).
- 41° Carcassonne clm le 15/05 - Clara Hugues (Canada).

 38° Trois Jours de Vendée du 07 au 10/04.
Equipe de France : Elisabeth Chevanne Brunel, Cathy Marsal, Cécile Odin, Laurence Leboucher, Chrystèle Richard .
Classement général final : 1. Svetlana Bubnenkova (Russie), 2. Cécile Odin (France), 3. Jeannie Longo, 4. Svetlana Samokhvalova (Russie), 5. Aleksandra Koliaseva (Russie)... 38° Elisabeth Chevanne Brunel.....

  7 Sélections en équipe de France.
- Trois Jours Cyclistes de Vendée.
- Tour de l’Aude.
- Tour du Finistère.
- Tour Cycliste Féminin.
- Championnat du Monde.
- Masters.
- Japan Cup Cycle Road Race.

 CHALLENGES 1994.
- 1° Prestige Sylvie Valentin.
- 1° Challenge d’Aquitaine.
- Nominée aux Silex de Dordogne.
- 2° Trophée Vélo Magazine FFC (1° Cathy Marsal).

CLASSEMENT FIN DE SAISON : 1°. Monica Valvik (Norvège) 2° Rasa Polikeviciute (Lituanie), 3° Luzia Zberg (Suisse), 4°. Svetlana Samokhvalova (Russie), 5° Clara Hugues (Canada)... 20° Elisabeth Chevanne Brunel....
- Classement national : 1° Elisabeth Chevanne Brunel,

1994 AG Aquitaine bergerac 94

Récompensée lors de l'AG du comité d'Aquitaine à Bergerac avec Jean Pitallier

CRITÉRIUM CYCLISTE FÉMININ au PAYS DE LA FRAISE le 10/07/1994
(CHALAGNAC-VERGT)

- Jour de malchance pour Elisabeth Chevanne Brunel. Victime d’ennuis mécaniques, elle a dû laisser filer la Championne de France. Zabou a encore les yeux embués par les larmes en expliquant sa mésaventure. Forcée de s’arrêter dès les premiers kilomètres à cause d’une roue mal fixée, elle n’a pu remporter le critérium Féminin au Pays de la Fraise. Une vingtaine de kms après le départ, dans la côte de Grun, Elisabeth Chevanne Brunel a dû s’arrêter parce que sa roue arrière était desserrée. Chantal Gorostégui en a profité de cette défaillance pour attaquer. Elle s’est rapidement détachée avec six autres concurrentes (lire classement). Elisabeth Chevanne Brunel a tout fait pour rattraper son retard, mais n’a jamais pu revenir sur le groupe de tête, du fait de la chaleur accablante et de la difficulté du parcours qui comprenait de nombreuses côtes, notamment celle du Breuilh. Dans le sprint final, la Basque n’a eu aucun problème pour s’imposer tout en puissance. Zabou termine 8° à 3’29s derrière le groupe de tête, sur une participation où 43 participantes étaient engagées.
Le classement : 1. Chantal Gorostégui (UCS Anglet), 2. Nathalie Guéreau (G. Saint-Martinois), 3. Sophie Swaertveager (Aube), 4. Bernadette Irastorza (Bayonne), 5. Patricia Ounzari (Casteljaloux), 6. Laure Russias (Ambert), 7. Céline Porre (Hyères), 8. Elisabeth Chevanne Brunel (TCF 24), 9. Stéphanie Terrasson (Brive), 10. Fatima Lozano-Blasquez (Saunier Duval Espagne), etc.....

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - ÉLISABETH CHEVANNE BRUNEL (7)
© BERNARD PECCABIN
avec la collaboration de Michel Lerouge pour le palmarès,
certaines informations et photos de notre championne
Prochain épisode - 1995 : Magnifique podium au Championnat de France

9 mai 2020

BORDEAUX-ARCACHON (Histoire d’une classique) - 3° partie

LA CLASSIQUE BORDEAUX-ARCACHON
la plus ancienne, la plus courte et la plus rapide du Sud Ouest
Retour sur l’histoire de cette épreuve

- Relire la publication précédente (cliquez sur ce lien).
- Attention Bordeaux-Arcachon et son histoire comportera dix-neuf publications. Pour revenir à la première publication, cliquez ici.

 QUELQUES HYPOTHÈSES SUR LES PREMIÈRES ÉDITIONS

 - Lorsque l’on consulte le palmarès de Gabriel Belliard qu’il a établi jusqu’en 1934, il subsiste de nombreuses interrogations. L’épreuve de Bordeaux-Arcachon dit-on, a été fondée en 1889. Ceci signifie que trois années furent nécessaires pour être reconnue auprès des instances de l’UVF. Des éditions ont été sans doute courues avant, sans être validées... Sur certaines coupures de presse on découvre même que la première édition daterait de 1887, ce qui signifie que bien avant la fondation du comité d’organisation, on avait couru déjà le Bordeaux-Arcachon. Parmi les clubs engagés dans l’organisation se trouvaient le Vélo-Sport Girondin (société fondatrice de l’épreuve) en première ligne, puis l’Union Cycliste Bordelaise, la Section Bordelaise, le Vélo-Club Lions, les Cyclistes Girondins et le Vélo Caudéranais. C’est en 1895 que la course adopta le parcours classique des 50 kilomètres, ce qui incita coureurs comme organisateurs à se battre pour s’accaparer du record. On peut de même imaginer l’engouement suscité par cette course, puisque à maintes reprises plusieurs éditions se sont déroulées au cours de la même année, sans oublier la diversité des catégories de coureurs qui ont emprunté l’itinéraire de cette fameuse piste, souvent pour s’entraîner ou encore lors des interclubs, histoire de rivaliser entre licenciés.
- L’histoire du record de 1899(3), constitue néanmoins un sujet à contestations. Comment Emile Sauzeau a-t-il pu réaliser d’un coup 1h10’ alors que l’année précédente, il avait déjà gagné sur le même parcours avec un temps qui accusait tout de même 19 minutes de plus, puis 24 minutes de plus, sans parler du junior qui est peut-être notre Sauzeau ou son homonyme, mais ayant couru en 1h40’ ? Effectivement nous avons là matières à réflexions face à ces écarts conséquents… Seul Thibeault du Stade Bordelais, parviendra à se rapprocher de Sauzeau en réalisant 1h14’30s. Toujours est-il que parcourir 50kms en 1h10’ équivaut à une moyenne de 42,857 km/h, ce qui ne semble pas du tout en adéquation avec d’autres performances obtenues lors de cette époque.
- La longue histoire de cette classique a débuté on l’a dit à maintes reprises en 1892. Louis Duanip de son vrai nom Pinaud, avait parcouru les 100 kms contre la montre en 3h25’ devant Léveilley (3h39’25s) l’un des créateurs de Bordeaux-Paris, Lanuc (3h57’08s), Rivière (3h57’09s), etc… Ajoutons que ce Rivière (de son prénom Gaston), avait gagné cinq ans plus tard Bordeaux-Paris. Duanip le vainqueur portait un nom fantaisiste, c'est-à-dire l’anagramme de Pinaud son véritable nom. C’était un passionné pour l’automobile sur laquelle il avait effectué de nombreuses courses, en pilotant une Aubert-Lavirotte. Il deviendra plus tard directeur de l’agence des automobiles Fiat à Bordeaux, firme dont l’un des actionnaires et inspecteur était Loste, si célèbre dans les compétitions cyclistes de cette période.

Henri Beconnais

Henri Beconnais, troisième coureur en partant du côté gauche
a gagné le Bordeaux-Arcachon en 1893.

- Parmi d’autres lauréats citons Henri Beconnais en 1893, fameux roi du volant, mort tragiquement au Barp en s’entraînant en vue de disputer le Bordeaux-Madrid auto de 1903. Mais aussi Edmond Luguet vainqueur de Bordeaux-Cognac, Chadeaud, puis Fourgeaud, Bougon, Bournac, René Chazeau, Piquemal, Cantou, Rousset et plus près de nous les Cosse, Lapébie, Carrapezi, mais arrêtons d’épiloguer sur la réputation naissante de ce Bordeaux-Arcachon, car celle-ci deviendra universelle.

(3) Il ne faut pas se polariser autour de cette affaire du record, bien qu’il fut de tous temps un objectif. De 1899 jusqu’à celui de 1951, on note en vérité un écart de distance de 1326 à 1526 mètres selon les indications de la presse. D’après les éléments repris sur le journal l’Athlète, si la vitesse est de 44,117 km/h pour Chazaud en 1937, il a parcouru en 1h08’43s et selon la loi des mathématiques, une distance de 50,526 kilomètres. Pour Brizon on note un changement, puisque rouler à 44,440 km/h correspond selon son temps, à une distance de 50 kilomètres. Pour Ferrage, c’est encore différent puisque d’emblée, la distance affichée est de 49 kilomètres le jour de sa course. Emile Baudoin qui officiait dans les épreuves après et peut-être avant la 2° guerre mondiale reste affirmatif sur le record de Ferrage. Emile Baudoin ancien coureur de cette épreuve (deux fois 3° en 1900), chronométreur, reporter, membre du Comité de Guyenne a mesuré plusieurs fois le parcours, ce qui devrait ôter toutes les ambiguïtés. Pourtant, il existe des zones où la précision manque de cohérence. Le jour de la victoire de Ferrage, les journalistes inscrivent 49 kilomètres de parcours pile poil ! Un an après, on écrit 49,2 kms, ce qui constitue encore une évolution, car dans ces conditions cela représente une nouvelle moyenne qui serait de 45,897 km/h… Et pourtant, de tous temps, le ruban bleu de cette classique a été immortalisé par le temps de 1h04’19s soit 45,711 km/hde moyenne, ce qui constitue une erreur de

Dattas Eric

mathématiques. Mais pour beaucoup d’autres, on reste à la fois interrogatif et dubitatif, car nous lisons quelques nombres qui semblent curieux vis-à-vis d’une logique. A compter de 1976, les distances évoluent encore, tout comme les temps. On trouve en effet des parcours plus courts. Norbert Bougon, ancien coureur, puis ancien Président de l’UC. Arcachon nous signale qu’à une époque, effectivement on prenait le départ de Marcheprime, ce qui confirme que l’on ne peut plus concourir vis-à-vis du record. A priori et compte tenu des performances archivées, c’est Jean-Louis Dublé qui aurait rejoint le plus vite Arcachon, soit en 1h01’50s, mais pour une distance de 45,850 kilomètres seulement, ce qui ramène sa vitesse à 44,490 km/h. Ferrage a roulé à la moyenne de 45,710 km/h, Favarel premier tombeur du record de Ferrage en 1966 avait réalisé un chrono de 1h03’20s. Plus près de nous c’est enfin le temps de Eric Dattas en 1984 (en médaillon), qui semble nous révéler le véritable record avec 49,3 kms en 1h02’57s soit à la moyenne de 46,989 km/h. Vis à vis des indications obtenues jusqu’à ce jour, c’est bien ce garçon qui devient le ruban bleu de l’épreuve. Pour rendre cette affaire de record fiable, seule la moyenne horaire peut constituer aujourd’hui la seule référence à prendre en compte, mais il existe quelques zones qui manquent de précision, notamment de nombreuses éditions qui n’ont pas noté les valeurs affichées (temps et distance) et dont on manque de repères…. De plus le départ ne s’est plus fait ensuite à l’Alouette, ce qui nous oblige à rester prudent à l’égard du record.

 - A compter de 1927, l’épreuve a été organisée uniquement par l’UC Arcachon. On peut également évoquer l’édition de 1924 courue sous la forme de course handicap, ou encore parler de ceux qui l’ont accroché plusieurs fois à leur palmarès. Mais la simple lecture du tableau, suffira je pense pour combler les appétits de ceux qui tiennent des statistiques. Souvent, on lit l’existence de plusieurs épreuves dans une même saison, ce qui n’est plus le cas après la libération. Sans parler de certains Bordeaux-Arcachon organisés en 1910, 1911, 1912, 1913 et 1919 par l’ASPTT Bordeaux, le Club Athlétique Arcachonnais, le Vélo-Stade Arcachonnais et les Cyclistes Girondins, ce qui complique les données. Pour cette raison, nous n’en parlerons que sur le palmarès (écrits en italique et en encadré) sachant que ces éditions constituent un lien, puisqu’il n’y avait pas d’organisation du côté de l’équipe initiale.

SUITE DU PALMARES DE L’EPREUVE : 1914 - A. Amiaux (CASG) en 1h28’, H. Dumas (Vélo Club Lion), H. Bouheben (VC Lion) (indépendants), Albert Cantou (VC Lion) en 1h28’, L. Rouynaud (VC Lion), M. Rougerie (Vélo Club Lion) (amateurs), 1919 - Coiffard Luciano (Cyclistes Girondins) en 1h32’30s, E. Milleroux (Bordeaux VC), H. Perrier (UVC) (amateurs), 1920 - R. Piquemal (SA Bordelais), M. Delbos (SCB), Albert Cantou (SA Bordelais) (amateurs), 1921 - Albert Cantou (SA Bordelais) en 1h34’02s, R. Cailley (BAC), R. Dupart (SCB) (amateurs), 1922 - R. Piquemal (SA Bordelais) en 1h37’, Albert Cantou (SA. Bordelais), D. Fourgeau (Bordeaux vVélo-Club) (Pros/amateurs), 1923 - Raymond Rousset (SA Bordelais) en 1h40, J. Cassou (BP), A Chauvière (SA Bordelais) (HS/Amateurs), 1924 - G. Gayet (UCCA), J. Bonne (VC Lion), A. Preuilh (PT), 1925 - L.A. Vergez (SA. Bordelais) en 3h17’, J. Dachary (Bordeaux VC), R. Vignes (CGB), 1927 - René Lauga (UC Arcachon) en 3h09’, F. Vandenberghe (UC Arcachon), L. Devos (UC Arcachon) (international), 1928 - Roger Parioleau (Rochefort) en 3h21’25s, L. Laval (CC Périgueux), J. Grossard (UC Arcachon) (international), Roger Lapébie (Bordeaux VC) en 1h21’02s, R. Charropin (ASM), P. Duron (VAL) (amateurs), 1929 - Roger Parioleau (Rochefort) en 2h59’06s, Victor Descoubès (UC Arcachon), René Prévôt (ALBS) (international), F. Niéto (Burdigala Paris Club) en 1h17’, E. Ogier (SA Bordelais), A. Deligey (PT) (amateurs), 1930 - J. Bourret (Bordeaux Vélo-Club) en 1h16’30s, A. Ducos, J. Gaillard (Burdigala Paris Club) (amateurs), 1931 - P. Douat (Bordeaux Vélo Club) en 1h10’, Robert Pruney (Union Cycliste Arcachonnaise), H. Mercet (ASM) (amateurs), 1932 - P. Douat (Bordeaux VC) en 1h16’, Gérard Virol (Bordeaux Vélo Club), P. Dupouy (HSB) (amateurs), 1933 - A. Cazaux (MVC) en 1h13’11s, R. Labrousse (Bordeaux Vélo-Club), C. Nalbet (BEC) à suivre.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - L’Histoire de la Classique BORDEAUX-ARCACHON (3)
© BERNARD PECCABIN
 (à la mémoire d’Hubert Longau, de Gaston Bougon et de tous les crabes de l’UC Arcachon)
Prochaine partie : Une ville, un club, un homme

9 mai 2020

GABILLOU (course disparue)

COURSES LOINTAINES

Gabillou

- Situé sur le Causse Périgourdin, ce petit village de moins de 100 habitants n’a pas les moyens financiers pour organiser une épreuve. Pourtant deux d’entre elles s’y sont déroulées dont une à la Libération.

Palmarès connu : 1946 Robert Lascaux (CC Périgourdin), 1952 Serge Lavaud (Pédale Faidherbe).

VELO DORDOGNE – GABILLOU - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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