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RETRO VELO DORDOGNE

17 avril 2020

MEYRALS - PALMARÈS

 MEYRALS

Quelques lauréats de Meyrals avec de gauche à droite en haut Pouget, Melchior, Duteil,
Daniel Dutertre et e
n bas Fossard, Suertegaray, Delmon et Peyencet

Meyrals est une petite commune du canton de Saint-Cyprien située entre Les Eyzies et Saint-André d’Allas, aujourd’hui connu pour son festival sur les épouvantails. Manifestation qui a remplacé la course cycliste du prix des fêtes organisé la première semaine de mai. Aujourd’hui on fête les épouvantails fin juillet... mais il n’y a plus de cyclisme... comme dans la plupart des communes de notre Périgord Noir.

Palmarès connu de l’épreuve : 1951 Pierre Orlando (AC Fumel), 1954 Robert Conty (CC Belvès), 1958 Raoul Pouget (Guidon Sarladais), 1959 Claude Courtines (CC Lindois), 1960 Luis Oricheta (US Carmaux), 1962 Robert Jugie (Périgueux), 1964 Bernard (UV Limousine), 1965 Jean Aranzabal (Anglet), 1970 Alain Glaudon (Guidon Sarladais), 1971 Victor Melchior (Saint-Eloy les Mines), 1974 Daniel Dutertre (US Talence), 1976 Bernard Metzler (CC Périgueux), 1978 Francis Duteil (CRC Limoges), 1979 Alain Fossard (VC Bergerac), 1980 Gilles Laval (EC Foyenne), 1981 Daniel Fournier (ASPTT Périgueux), 1982 Jacques Suertegaray (Guidon Sarladais), 1983 Jean-Claude Olejniezack (VC Tulle), 1985 Daniel Delmon (CC Périgueux), 1986 René Leroy (UC Villeneuve), 1988 Patrice Peyencet (CC Périgueux).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – MEYRALS © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

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17 avril 2020

1982 : LES JOURS CYCLISTES DE MAURICE JOUAULT

UNE ÉPREUVE COMME UN TOUR DORDOGNE

- Après l'arrêt de Belvès et de nombreuses tergiversations, c’est donc en octobre 1981 que Maurice Jouault a décidé de lancer "les Cinq Jours Cyclistes en Dordogne". Voici d’ailleurs le lien pour connaître les résultats de la première édition.

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Comme le témoigne ces photos prêtées par Cédric Rabaute, fils du Champion Henri Rabaute,
Maurice Jouault aimait réunir les grands champions au son de l’accordéon.
Sur cette photo, on reconnaît Madame Jouault, Félice Gimondi, Eddy Merckx entre autres.

- Et nous voici de retour avec 1982, et il faut dire que l’idée de Maurice a bien germé et que ce blé qui lève semble produire une belle moisson. A vrai dire, ce n’est pas un Tour de Dordogne qu’il propose, mais des journées successives (sans classement général final) où les coureurs vont sillonner toute notre Dordogne. Une opération aussi difficile que l’actuel Tour de la Dordogne, car l’épreuve se déroule en 1982 sur cinq journées et elle cible les 1° et 2° catégories de coureurs, avec le concours de plusieurs clubs FFC du département. Tout d’abord c’est une organisation dont les bénéfices sont destinés à la Ligue contre le cancer. Une dotation de prix conséquente est proposée soit 1 Million d’anciens francs chaque jour (plus meilleur grimpeur, points chauds, rush, classement combiné, du plus jeune, du plus combatif, etc...). Sont annoncés Jacques Anquetil comme directeur de course et des invités d’honneur tels Raymond Poulidor, Lucien Aimar, Luis Ocana, Valentin Huot, Raphaël Géminiani, Jean-Pierre Genet, Georges Gay, Henri Bastianelli.
NDLR : Maurice Jouault de par sa grande vocation de speaker international connaissait entièrement le monde du vélo. Lui seul pouvait se permettre d’inviter les anciens champions qu’il avait connu dans des Tours, des classiques voire lors d’un interview pour les faire venir dans notre Périgord. En 1982, des champions comme Anquetil, Poulidor, Aimar, Ocana constituaient des sportifs qui attiraient la curiosité, car ils étaient encore relativement jeunes et présents dans nos esprits.

- Maurice Jouault s’entoure des chantres du micro avec Marconato, Christian Suau, Narcisse Pérez, Gilles Chambaud, Bernard Quadrati, Serge Sicaud plus des officiels de renom tels René Jarlaud, André Nacq, Yves Perpignan, Guintoli et des chronométreurs que sont Yvon Martynerie et André David. Rien ne manque, avec en fin de semaine un super dîner dansant animé par Marcel Debernard.
- Revenons à la course avec le programme et les lauréats de cette édition de ces cinq journées version 1982 où répétons le, l’ASPTT Périgueux, la Pédale Thibérienne, l’ASCA Bergerac, le Cyclo-Club Périgourdin ont apporté leur concours de cette deuxième édition, sans oublier le dépannage neutre de chez Mavic et les liaisons radio Sonetel.

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L’accordéon et de grandes figures du cyclisme que seul Maurice Jouault
savait réunir (crédit photo d’un rassemblement à Lalinde)

- 25 août, étape Trélissac-Le Lardin/Beauregard de Terrasson-Le Bugue (seniors 1 et 2) soit 166 kms (ASPTT Périgueux) : 1° Bernard Pineau (CC Marmande), 2. Jean-Marc Prioleau (CC Marmande), 3. Eric Valade (EC Foyenne), 4. Jean-Marie Valade (EC Foyenne), 5. Sylvain Bolay (ASPTT Montauban).
- 26 août, en matinée étape Saint-Front de Pradoux-Bergerac (seniors 1 et 2) soit 83 kms (ASCA Bergerac) : 1° Bernard Bodin (EC Foyenne), 2. Gilbert Lagarde (ASPTT Guéret), 3. Alain Fossard (EVCC Bergerac), 4. Michel Duffour (ASPTT Montauban), 5. Jean-Marie Valade (EC Foyenne). Après-midi étape Lalinde-Villamblard (seniors 1 et 2) soit 106 kms (ASCA Bergerac) : 1° Gilbert Lagarde (ASPTT Guéret), 2. Patrick Mauriès (VC Vallée du Thoré), 3. Dominique Delort (EVCC Bergerac), 4. Jean-Marie Valade (EC Foyenne), 5. Eric Valade (EC Foyenne).
- 27 août étape Saint-Léon sur l’Isle-Verteillac (seniors 1 et 2) soit 144 kms (ASPTT Périgueux) : 1° Christian Poirier (UV Couhé Vérac), 2. André Carles (Plan de Cuques/Provence), 3. M. Rostollan (Aix en Provence), 4. Gilbert Lagarde (ASPTT Guéret), 5. Jean-Pierre Parenteau (AC Nersac).
- 28 août étape Chancelade-Bourdeilles (seniors 1 et 2) soit 79 kms (Pédale Thibérienne) puis l’après-midi Brantôme-Thiviers (seniors 1 et 2) 26 kms contre la montre : 1° Yves Bonnamour (AS des Graves Vichy), 2. Gilbert Lagarde (ASPTT Guéret), 3. M. Rostollan (Aix en Provence), 4. Dominique Delort (EVCC Bergerac), 5. JP Briand (Pédale Chatenaysienne).
- 29 août : 6° Journée de la fête du vélo non stop à Chamiers avec gentlemen, course de minimes et le concours des anciens champions (CC Périgourdin),pour clôturer cette organisation qui à cette époque constituait un défi, car rien n’était facile et les collectivités locales aidaient peu, la décentralisation n’étant pas en place.
NDLRIl est vrai que ces Jours Cyclistes étaient très exposés à la critique. Car depuis le critérium national de la route du CC Belvès en 1974 et le Championnat de France amateur en 1977 à Pomport du Président Defix, aucun élément majeur n’était venu troubler le monde de la Petite Reine. Bernard Cazeau Président du Conseil Général, a dit que la Dordogne était une terre où l’histoire et la préhistoire prédominent. D’ailleurs ajoutait-il, il suffit de lire sur la presse les joutes verbales que les politiques se lancent, pour s’en rendre compte... Dans le sport, la règle était identique. Jamais on n’avait vu autant de vedettes du cyclisme et de telles journées dans notre Périgord. Une occasion pour certains de critiquer, mais tous comptes faits, ces journées constituaient une cible privilégiée parce qu’elles fonctionnaient bien et qu’il y avait dans l’air plus de jalousie qu’autres choses...
Prochain épisode : 1983 Les Jours Cyclistes à la puissance huit.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – 1982 JOURS CYCLISTES © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

16 avril 2020

ADIEU GILBERT !

RUDEAU ET BEAUSSAC PERDENT UN SERVITEUR

Morélieras

- C’est avec une grande tristesse que "Rétro Vélo Dordogne" a appris le décès de Gilbert Morélièras, à l’âge de 84 ans. Il n’était pas un dirigeant du vélo, mais il avait été un grand organisateur des épreuves cyclistes à Rudeau-Ladosse d’abord, puis à Beaussac ensuite. Un organisateur de l’ombre, qui se dépensait sans compter pour que la course cycliste soit une réussite.
- C’est à l’époque de Roger Mariaud maire de Rudeau, que Gilbert Morélièras a pris la présidence du comité des fêtes. Les coureurs peuvent se souvenir de la dureté de la course, mais aussi des primes que l’homme de l’ombre amassait pour les distribuer. Rudeau et sa foire aux melons, sa fête, sa course, son concours de pétanque, son repas dansant, c’était lui ! Une personne dévouée qui a ensuite continuer à servir à Beaussac, où il retrouvait l’équipe du CCP Nontron du président Dutertre à chacune de ses organisations. Remarqué de tous par son exemple et sa ponctualité à servir, il était titulaire de la médaille de bronze de la jeunesse et des sports depuis 2007 (notre photo).
- Vous ne verrez plus cette figure joviale et si accueillante. Gilbert à Beaussac tenait dans les derniers temps, le poste de signaleur au carrefour du cimetière de Ladosse, face à la ligne droite de l’arrivée de la course. Gilbert est donc passé de l’autre côté du mur, puisqu’il sera inhumé dans ce cimetière vendredi 17 avril dans la plus stricte intimité. Adieu Gilbert, ton image restera gravée dans nos cœurs.
- A toute sa famille et à ses proches, "Rétro Vélo Dordogne" présente ses sincères condoléances et ses sentiments de vive sympathie.

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TRO VÉLO DORDOGNE – GILBERT MORÉLIÈRAS © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

16 avril 2020

1° et 2° CIRCUIT DE LA FRAISE EN PÉRIGORD (1983-84)

PRÉAMBULE : Cette épreuve a pris naissance en 1983, avec l’ASPTT Périgueux qui avait inscrit cette course dans le cadre du "Trophée Prestige Périgord". Ce trophée mis en jeu reposait sur plusieurs épreuves organisées par ce club et sur les communes suivantes :  Atur, Saint-Paul de Serre, Manzac sur Vern, Journiac, Saint-Laurent des Bâtons, Veyrines de Vergt, Cubjac, Saint-Mayme de Péreyrol, Cendrieux, Vergt (finale contre la montre).
- "Rétro Vélo Dordogne" n’a aucune peine pour dire que l’on doit cette épreuve à ce club, mais sans doute aussi à Robert Bibié, qui à cette époque était licencié auprès de cette formation. A l’heure actuelle, cette épreuve continue d’exister par le biais du même Robert Bibié qui lui a donné, on le sait et on va le voir, une toute autre dimension.
NDLR : Le nom de l’épreuve a subi depuis 1983, plusieurs changements. En général et pour en parler, on évoque plus couramment le nom de "LA FRAISE" mais il ne faut pas oublier que l’épreuve s’est appelée successivement  Grand Prix de la Fraise, Ronde de la Fraise, Boucles de la Fraise, tout ceci pour se terminer avec la dénomination de Circuit de la Fraise. La culture de la fraise a apparu en Dordogne après la 2° guerre, c'est-à-dire dans les années 1946/1950. Mais vous pouvez tout savoir sur sa qualité et sur son Indication Géographique Protégée notamment.

QUAND LA FRAISE SE COURT A VERGT

LA 1° ÉDITION POUR PHILIPPE GLOWACZ EN 1983

glowacz

- Le 1° Prix de la Fraise (en toutes catégories) a été disputé le 25 septembre 1983, c'est-à-dire en fin de saison et dans la ville de Vergt, soit huit jours après le Prix du Comice de cette ville organisé par le CC Périgourdin et remporté à cette époque par Bernard Dubost.
NDLR : A cette période, on ne parlait pas de Circuit de la Fraise, mais de Grand Prix de la Fraise qui est une course héritière de l’actuel Circuit de la Fraise, comme il a été déjà indiqué.
- Une semaine après, on resservait le potage à Vergt, avec cette première édition (organisée par l’ASPTT Périgueux) qui constituait la finale de ce Prestige Périgord disputé sur 40 kms contre la montre.
- Le départ se déroulait dans le marché du cadran situé sur la route de Salon. Philippe Glowacz (VC Charente Océan) - en médaillon - a été le plus rapide devant D. Boutonnet (RO Yzeure) et Philippe Avezou (Guidon Séverinois). Derrière ce trio se classaient dans l’ordre Jean-François Chaminaud (Pédale Thiviers), Jean-François Lantot (VC Cubzaguais), Claude Denis (CC Périgueux), Bernard Conan (Pédale Faidherbe), Eric Vouillat (EVCC Bergerac), Hervé Domecq (AS. Saint-Médard) et Reix (ASC Podensac) pour la 10° place.

1983 Fraise Philippe Gloacz, Dumas, Denis, Conan

Podium avec de gauche à droite Philippe Glowacz vainqueur puis les lauréats
du Prestige Périgord avec Dumas (2), Denis vainqueur et Conan 4°

NDLR : On dit que Philippe Glowacz, athlète filiforme est un sportif courageux, sérieux à l’entraînement, gentil et discret. Ses performances lors de cette période et plus particulièrement dans les tests chronométrés, attestent qu’il possède des dons de rouleur assez poussés. Dommage qu’il lui manque de la souplesse, qu’il ne grimpe et ne sprinte pas, mais ses ambitions ne vont pas jusqu’à enlever de grandes épreuves par étapes. Avec plus de maturité, notre premier vainqueur de la Fraise, appartenait à ces spécialistes numéro un de l’effort solitaire dans le Sud-Ouest, ceci avec son camarade Dudoit. A Vergt, il avait fait honneur à sa réputation. Champion du Poitou-Charentes sur piste de poursuite olympique et de l’individuelle, il avait gagné cette année là (1983) une étape de Deux Jours de Machecoul et lors du Prix de Marillac le Franc. Troisième du Championnat de France des 100 kms contre la montre, troisième de la Flèche d’Or associé à Dudoit, quatrième du GP de France, on le voit Glowacz n’avait pas faillit à sa réputation.

1984 : LES ÉTAPES POUR BOCQUIER ET PÉLIZZARI MAIS
LA VICTOIRE AU GÉNÉRAL POUR BACLE

2° circuit

De gauche à droite les vainqueurs de cette 2° édition avec Bocquier, Pélizzari et Bacle

2° édition (30 septembre 1984) : Deux épreuves (une en ligne et un chrono) à Vergt. Philippe Bocquier (CV Montastruc) remporte l’épreuve en ligne, Denis Pelizzari du même club s’adjuge le chrono mais le classement général revient à Jean-Luc Bacle (CA Civray). A remarquer que cette épreuve se court comme la toute première, en fin de saison.
NDLR : Jean-Luc Bacle avait terminé 5° du Circuit de la Gâtine, 1° à Etagnac, 2° à Coulgens, 3° à Champagne Saint-Hilaire, 3° à Fronton, 5° du Circuit du Cantal et 4° de Paris-Montargis. Il était un coureur d’avenir. Mais ces deux rivaux vainqueurs d’étapes détenaient aussi des capacités de rouleur. Denis Pelizzari avait été nommé capitaine de route de l’équipe de France des 100 kms. Ce coureur grand par la taille et le talent est un perfectionniste. Il se préparait pour les JO de Los Angeles qu’il allait disputer avec Jean-François Bernard, Philippe Bouvatier et Thierry Marie (une référence), d’autant plus que cette équipe du 100 kms allait se classer 6°. Philippe Bocquier est l’homme du dernier kilomètre. Après de bons débuts chez les juniors, il n’a pas marqué le pas. Il s’est plutôt affirmé au contact des coureurs chevronnés ceci sous la direction de Dante Cocolo devenu directeur sportif du CV Montastruc.

Fraise 1984

Le protocole 1984 à l'intérieur du marché du cadran de Vergt avec JR Villechanoux

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - HISTOIRE DU CIRCUIT DE LA FRAISE -
© BERNARD PECCABIN
Prochain épisode : 1985 Saint-Mayme de Péreyrol avec Maurice Jouault

16 avril 2020

CREYSSENSAC ET PISSOT - PALMARÈS

Denis Claude

- Encore un village du Pays Vernois d’où sont natif Valentin Huot et Claude Denis l’ancien Cécépiste devenu aujourd’hui maire de sa commune et toujours passionné de vélo puisqu’il évolue parfois en Ufolep. Creyssensac et Pissot ce sont deux villages, qui détiennent chacun leur église, mais qui sont unis depuis 1820. Quelques épreuves lors de la fête de la mi-août, un cyclo-cross, mais ce palmarès est loin d’être complet. Pour ceux qui peuvent enrichir ces données, n’hésitez pas de les communiquer en commentaires.

Palmarès connu de l’épreuve : 1969 Jean-Michel Chinouilh (CC Lindois), 1970 Raphaël Truffy (CC Périgueux), 1980 Paoletti (Mérignac VC), 1982 Sylvain Abadie (Stade Cadurcien) épreuve de cyclo-cross, 1984 Hervé Lavignac (CC Périgourdin), 1985 Didier Dutertre (CC Périgourdin), 1991 Christian Darrin (SC Périgord).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – CREYSSENSAC ET PISSOT © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

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16 avril 2020

PLUS DE TOUR DE LA DORDOGNE A BELVÈS

MAIS QUELQUES PRÉTENDANTS POUR EN ORGANISER

ET DÉBUTS DES JOURS CYCLISTES EN DORDOGNE

TD

Maurice Jouault, Jean-Marie-Defix, Jacques Ravillon et Serge Sallès

- Présentation de l’édition 1957 du Tour de la Dordogne : cliquez ici.
- Après ce long épisode d’après guerre, il n’y aura plus de Tour de Dordogne qui partira de la citadelle de Belvès. Louis Bergaud le professionnel de Mauriac bien connu, restera bien longtemps le dernier lauréat. En 1958, on pense bien sur au Grand Prix de la ville qui a recueilli toujours du succès, mais plus au Tour de la Dordogne. En effet, la ville a été retenue en 1958 pour organiser les Championnat de France des professionnels. (Sur ce LIEN le reportage sur le Championnat de France à Belvès en 1958.)
- Belvès et son comité d’organisation continueront toutefois d’organiser leurs épreuves. Le circuit de la brèche sera retenu en 1972 pour le critérium international de la route puis en 1974.
- Mais avant que Belvès n’obtienne cette précieuse organisation, un certain Jean-Marie Defix a bien tenté en 1967-68 de préparer un Tour de Dordogne, à grands renforts d’annonces sur la presse. Mais peine perdue, il a du se résoudre à voir moins grand, pour se contenter seulement d’un Tour du Bergeracois.
- Maurice Jouault a alors emboité le pas pour visiter autrement toute la Dordogne. Ce n’était pas un Tour de Dordogne, mais ça y ressemblait énormément, avec des séries intitulées "Jours cyclistes en Dordogne". De bien belles épreuves au cours de ces journées, mais qui n’avaient pas de lien entre elles, en l’absence de classement général, mais superbement organisées.
- C’est donc en 1987 que Serge Sallès débarqué en Dordogne, débutera une nouvelle série. Un Tour Nord Dordogne sera d’abord mis en selle en 1987, 1988 et 1989. Après trois essais, 1990 verra le retour du Tour National de la Dordogne, par étapes*. Dans le même temps, c’est dans le Sarladais qu’on cherchait aussi à trouver une solution au travers de l’organisation d’une grande épreuve. C’est ainsi que Jacques Ravillon, mis sur pied le Tour du Périgord, avec arrivée à Domme, qui sillonnait tout le Périgord Noir. Cette épreuve continue d’exister mais au travers d’une course inscrite au calendrier national, qui se court soit à Villefranche du Périgord, soit à Biron.
NDLR : Le Tour de la Dordogne sera organisé à compter de 1990 jusqu’en 2016 sans interruption (excepté en 2010).
-
Voilà très sommairement raconté cet épilogue du Tour de la Dordogne. Mais débutons aujourd’hui la série avec les Jours Cyclistes de Maurice Jouault dont le palmarès laissée par l’édition de 1981.

LES JOURS CYCLISTES EN 1981

- En cette année, quatre épreuves (étapes) avaient été choisies par Maurice Jouault à savoir :

- Bassillac-Thiviers gagné par Christian Poirier (UV Couhé-Vérac).
- Brantôme-Mensignac avec Francis Duteil (CRC Limousin) comme lauréat.
- Marsaneix-Le Bugue : Michel Dufour (UA Vic Fezensac).
- Sainte Alvère-Villamblard : Patrick Sarniguet (US Montauban).

- Je conserve de très bons souvenirs de cette épreuve qui m’avait appris beaucoup de choses à cette époque où je n’étais qu’un jeune dirigeant. Maurice Jouault ne vivait que pour le vélo. Il avait vraiment le virus du cyclisme collé après lui. C’était un homme plein de qualités mais aussi de défauts comme tout les êtres humains que nous sommes, mais lui au moins pouvait se vanter d’une chose, celle de ne m’avoir jamais trahi ou menti. Aussi, lors de sa disparition, ce fut pour moi un honneur de prononcer et d’écrire son éloge funèbre au crématorium de Notre-Dame de Sanilhac. (Prochain article : 1982 avec Maurice Jouault).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1958-1981 L'ATTENTE D'UN TOUR © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

15 avril 2020

MONTIGNAC-VAUCLAIRE (édition du 9 mai 1999)

LA VICTOIRE DE THIERRY BOTTÉCHIA

1999 Montignac

Départ à Montignac-Vauclaire en 1999

- Une course pas facile, une course qui a une longue histoire, une course qui fait partie aujourd’hui des "3M", autrement dit de Montpon-Ménestérol-Montignac. En ce 9 mai 1999, ils étaient une bonne trentaine à prendre le départ au pied du restaurant Bellevue. Alain Chaussat tenait le micro, et c’est le Tonneinquais Thierry Bottéchia qui remportera le bouquet devant le junior Bernard de l’EVCC Bergerac. On n’oubliera pas de citer Thierry Arquey qui aura animé l’épreuve de bout en bout, en vain...

1999 Montignac 1

Alain Chaussat avec Thierry Arquey et Bottéchia vainqueur plus d'autres leaders du jour

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – MONTIGNAC-VAUCLAIRE 1999 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

15 avril 2020

SAINT-MAYME DE PÉREYROL - PALMARÈS

 BERCEAU DU PRIX DE LA FRAISE

1999 Saint-Mayme podium

Victoire de Carl Naïbo devant Frédéric Loubriat - (notre photo)
Derrière, on retrouvera Guillaume Saunier (GC Bergerac), l’Azuréen Dellatore en vacances
puis l’inusable Victor Melchior (RC Mussidan) à la 5° place.

- Cette petite commune du Pays Vernois a toujours su tirer son épingle du jeu en organisant dans les années 80 l’épreuve qui allait devenir le circuit de la Fraise. Que ce soit sur son circuit communal long d’un kilomètre et où jadis l’herbe poussait au milieu de la route, où que ce soit encore dans le cadre des arrivées du Prix de la Fraise, la côte de Castagnol a constitué le juge de paix et la réputation de cette épreuve. Bien aidé par Serge Jaubertie (ancien maire de Saint-Mayme), le Sprinter Club du Périgord a réalisé de belles manifestations. Et puis il y a eu les enfants du pays qui ont cherché à vaincre, à l’image de Claude Denis, Christian Darrin par alliance, Robert Bibié, Charly Denis, tous heureux d’en découdre victorieusement devant leur public. Oui depuis 1957 le cyclisme a brillé sur les hauteurs de ce village qui s’est reconverti au travers d’une foire des cucurbitacées...

1999 Saint-Mayme

Du côté du public, on semble heureux...

Palmarès connu de l’épreuve : 1951 Valentin Huot (US Bergerac), 1957 Stoïkowitch (CC Périgourdin), 1958 Pierre Mémy (CC Bergerac), 1959 Robert Sedran (RC Mussidan), 1960 Robert Sedran (RC Mussidan) ex-æquo avec Gilbert Leguen (CC Périgourdin), 1961 Daniel Barjolin (Puteaux), 1964 Daniel Dutertre (Pédale Nontron), 1965 Daniel Tenant (CC Périgueux), 1966 Verger (CC Fleixois), 1967 Georgelin (CC Marmande), 1968 Claude Denis (CC Périgourdin), 1969 Andy Thomas (GB/CC Périgourdin), 1970 Serge Besse (Pédale Nontron), 1971 Bernard Bodin (ESCA Mussidan), 1972 Christian Darrin (CC Périgourdin), 1973 Smith (GB/CC Périgourdin), 1974 David Pittman (GB/CC Périgourdin), 1979 Alain Ducau (CC Périgourdin), 1980 Robert Bibié (ASPTT Périgueux), 1982 Charles Turlet (VC Leroy Somer), 1983 Bruno Barde (AS Facture Biganos), 1984 Claude Denis (CC Périgourdin), 1985 Michel Mourlhon (VC Saint-Céré) Circuit de la Fraise, 1986 Thierry Chamouleau (CC Périgourdin) Circuit de la Fraise, 1987 Vincent Guillout (AC Uzerche) circuit de la Fraise1988 Frédéric Fornt (Guidon Agenais), Circuit de la Fraise, 1989 Stéphane Loumagne (FC Oloron) Circuit de la Fraise, 1990 Charly Denis (ASPTT Périgueux), Circuit de la Fraise, 1991 Thierry Sonson (VC Sainte-Livrade) Circuit de la Fraise, 1992 Jean-Marc Vilette (UC Brive) Circuit de la Fraise, 1994 Claude Daubisse (Pédale Faidherbe), 1995 Sébastien Arretche (Cyclisme 24), 1998 Jordan Caillaud (CC Périgourdin), 1999 Carl Naïbo (GC Bergerac), 2000 Sébastien Hupfer (CRC Limoges)

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – SAINT-MAYME DE PÉREYROL  © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

15 avril 2020

1957 : 6° TOUR DE LA DORDOGNE ET GP DE BELVÈS

 L'AUVERGNAT LOUIS BERGAUD L'EMPORTE
devant Darnauguilhem et Sabbadini

- Présentation de l’édition précédente : cliquez ici.

 BELVÈS (Dgne),le 25 mai - Parmi les tours départementaux, voire régionaux dont le nombre augmente chaque année, il en est peu qui puissent présenter un "plateau" comparable à ce dernier Tour de la Dordogne. Soixante partants au nombre des quels on a pu compter avec des Buchonnet, des Colette, des Bergaud qui possèdent à leur actif plusieurs Tours de France, des titulaires de Tours régionaux comme Jacques Bianco, vainqueur du récent Tour de Champagne, André Dupré pour le Tour de l'Aude, le tarbais Abadie, le Béarnais Quéheille, le charentais Trochut, Suire, Gaillot, Fourgeaud, tous vainqueurs des plus grandes épreuves régionales, sans compter le champion du monde André Dufraisse. Des champions nationaux comme notre Robert Desbats, avec le Cannois Mirando, le lyonnais Remangeon ou encore Nardi, Cigano qui sont de tous les palmarès. On en pourrait détacher d'autres encore, mais autant reproduire la liste totale des engagements pour affirmer que le CC. Belvésois et son président détiennent une grande épreuve dont le succès va chaque année grandissant.

Tour Dordogne en 1957

Le Tour 1957 : une petite boucle autour de Belvès et une grande par Périgueux

LE PARCOURS : Belvès (11h30) Pont de Cause, les Milandes, Allas, Berbiguières, Saint-Cyprien, Le Coux, Siorac, Belvès (1° passage), Bouillac, Montferrand, Beaumont, Couze, Mouleydier, Bergerac, Mussidan, Saint-Astier, Pas de l'Anglais, Périgueux, Atur, Lacropte, Journiac, Le Bugue, Le Coux, Siorac, Belvès (arrivée vers 17h50).
- L'épreuve se classe, en outre comme l'une des mieux organisées. Elles est des plus probantes quant aux difficultés qu'elle présente tout au long de son parcours et Belvès est un aboutissant bien propre à ne sacrer que de vrais champions. Pour en terminer avec cette présentation, nous disons que son déroulement est impeccable sous la direction de monsieur Roussely et de ses amis du comité d'organisation.
Les soixante concurrents alignés à l'appel de l'excellent présentateur Robert Monlong présent tout comme M. Jo Bouillon qui donnera le départ.

Les premiers engagés : 1. André Lesca (Agen), 2. Jules Pineau (Agen), 3. Jacques Pineau (Agen), 4. Pontoni (Agen), 5. Agut (Carcassonne), 6. Darnauguilhem (Mimizan), 7. Conty (Bergerac), 8. Dihars (Bordeaux), 9. Cigano (Bordeaux), 10. Colette (Montluçon), 11. Buchonnet (Guéret), 12. André Dupré (Bergerac), 13. Georges Gay (Toulouse), 14. Lagane (Montastrruc), 15. Zolnowski (Montauban), 16. Belloc (Montauban), 17. Giusti (Villefranche), 18. Bodin (Villefranche), 19. Gaillot (Surgères), 20. Trochut (Boulogne-Billancourt), 21. Georges Dupré (Monpazier), 22. Audibert (Monpazier), 23. Fourgeaud (Mansle), 24. Suire (Mansle), 25. Cortello (Monte-Carlo), 26. Pagès (Gramat), 27. Rascagnères (Montastruc), 28. Dubois (Périgueux), 29. Settino Perin (Nérac), 30. Barrière (Villeneuve), 31. De Osti (Lectoure), 32. Tonello (Lectoure), 33. J. Bianco (Agen), 34. Jo Bianco (Agen), 35. Louis Bergaud (Mauriac), 36. Bousquet (Marseille), 37. Bianchi (Saint-Rémy de Provence), 38. Polo (Saint-Rémy de Provenve), 39. Meunier (Vierzon), 40. Amigo (Sarlat), 41. Delmas (Sarlat), 42. Pouget (Sarlat), 43. Mirando (Boulogne-Billancourt), 44. Abadie (Toulouse), 45. Queheille (Mauléon), 46. Cazala (Pau), 47. Desbats (Arcachon), 48. Goya (Nay), 49 Simon (Aurillac), 50. Barès (Toulouse), 51. Gadras (Barsac), 52. Walryck (Paris), 53. Bortolo (Digoin), 54. Remangeon (Lyon), 55. Fernandez (Lyon), 56. Dufraisse (Limoges), 57. Tory (Bergerac), 58. Frare (Toulouse), 59. Mosello (Saint-Gaudens), 60. Mazeaud (Saint-Yrieix), 61. Moncayo (Tulle), 62. Pras (Montbron), 63. Bertrand (Bordeaux).

TD 57

Roger Buchonnet, Louis Bergaud, Jacques Pras, Georges Gay
et André Dufraisse parmi les partants

La Course
- La descente rapide de Fongauffier fait un départ éclair et tout aussitôt les concurrents dévalent en une file multicolore du plus bel effet, enthousiasmant le tout Belvès assemblé. La première difficulté est la côte des Milandes au 25° kilomètre. Une prime importante au sommet est pour le Mauléonnais Quéheille. Un peu plus loin dans la traversée des Mines, Mazeaud de Saint-Yrieix inaugure la liste des malchanceux. Il aura de la difficulté pour revenir car le parcours se présente très accidenté. Desbats crève au 30° kilomètre, le tarbais Abadie un peu plus loin.
- La prime de passage à Saint-Cyprien est pour Barrière de Villeneuve. Bertolo et Guisti sont accidentés. Le peloton se morcelle sur une attaque de Quéheille soutenue par Barrière. Tous deux se détachent poursuivis à quelques deux cent mètres par un quatuor composé de Perin, Bodin, Pouget et Moncayo. Gaillot, Dihars et Folch sont à peu de distance.
- Au premier passage à Belvès, Moncayo et Périn sont en tête d'un groupe de dix coureurs. Quelques abandons au passage. Folch crève. Dans la descente après Belvès, le regroupement s'opérera total et l'allure faiblira. Aussi Walryck, arrêté un instant, pourra facilement revenir.
- A Beaumont, 78 kilomètres en 2h 12', Dupré enlève la prime. Profitant de l'apathie du peloton, les bergeracois Conty et Georges Dupré se détachent pour passer en tête devant leurs concitoyens. Le peloton est à deux minutes. Frare crève à l'entrée de la ville. Sous l'impulsion de Bergaud, les fuyards sont rejoints et la randonnée reprend plus rapide toutefois. A Mussidan, c'est Audibert qui enlève la prime.
- Dihars et Amigo viennent le soutenir et c'est un trio qui vient à prendre un avantage sérieux. On a peine à croire qu'il sera définitif, car la distance qui reste à parcourir est encore longue. Du fait les fuyards sont repris dans la longue côte de Saint-Astier. Amigo renonce le premier. Audibert ne tient guère plus longtemps, mais le vaillant petit Dihars ira beaucoup plus loin. Il succombera en beauté après une résistance héroïque qui aura duré quelque 60 kilomètres, dont 25 tout seul.
- On atteint les deux cent kilomètres en 5h 30'. La fin approche et les attaques se déclenchent. Trochut se montre le plus ardent. André Dupré, Pagès, Gay, Pontoni, toujours à la parade, rendent vaines ses tentatives. Voici les dernières difficultés du parcours passé. Le Bugue, la rude côte de Campagne est impuissante à faire la décision, comme on pouvait le penser. Ce sera donc la toute dernière et dans ses derniers mètres, celle de Fongauffier que l'on gravit pour l'arrivée qui donnera le classement dans l'ordre suivant :
Classement du Tour de la Dordogne : 1. Louis Bergaud (Mauriac), les 235 kms en 6h 15' (moyenne 37,600 km/h), 2. Darnauguilhem (Mimizan), 3. Sabbadini (Fumel), 4. Cigano, 5. Suire, 6. Lampre, 7. Colette, 8. ex-aequo Delmas, Amigo, Rascagnères, Moncayo, Pouget, puis Goya, Bodin, Buchonnet, Fernandez, André Dupré, Pagès, Trochut, de Osti, Bousquet, Pras, etc ….

13° GRAND PRIX DE BELVÈS
Yves GOURD, lauréat inattendu

Sabbadini

BELVÈS (Dgne),le 26 mai - A l'examen du lot qui allait disputer le Grand Prix de Belvès, le lendemain du Tour de la Dordogne, bien peu auraient placé Yves Gourd au premier rang de leurs favoris. Cependant chacun connaît la valeur, le sérieux du coureur de l'AS. Eymétoise, pour l'avoir vu triompher dans maintes épreuves, mais de là à le voir dominer – et avec quel panache ! - un Valentin Huot en grande forme, un Bergaud, un Maurice Bertrand, un Sabbadini (notre photo), sur un terrain bien à leur convenance, il y a un pas qu'ils n'auraient pas franchi !
- Eh bien la cause est entendue et le champion 1956 du Limousin a remporté sur tous, une belle victoire que le signataire de ces lignes veut considérer comme un exploit.
- C'est d'autre part, une occasion pour lui de rendre justice à Yves Gourd, qu'il avait omis (sic) de signaler lors du dernier championnat de France des indépendants, à Monaco, comme ayant fait la moitié de l'épreuve, seul à deux minutes devant le peloton - because le drapeau rouge barrant la route à tous informateurs, hors les directeurs très officiels de la course ! et l'absence d'ardoisier (re-sic !)

UN BEAU CIRCUIT

- Mais brisons là, pour dire que le XIII° Grand Prix de Belvès fut, en dépit des circonstances atmosphériques détestables, une belle manifestation unique et au milieu d'une assistance satisfaisante puisqu'elle a donné à Robert Monlong, la possibilité de réussir un total de primes qui n'a pas dû aller loin des 200.000 francs, dont une seule forte de 100.000.
- Succès pour le speaker sans doute, mais aussi pour les organisateurs du CC. Belvésois, pour M. Carcenac, son président et ses nombreux amis, dont nous ne citerons que M. Roussely comme nous citerons M. Clément, pour le comité du Limousin.

LA RONDE INFERNALE 

- Vingt-cinq tours d'un circuit panoramique qui n'a probablement pas son égal en aucune autre région, tant pour sa visibilité que pour son profil. Vingt-cinq passages sur la ligne d'arrivée, au sommet d'une rampe de quelque deux kilomètres, où les leaders s'empoignent et se succèdent … en se renouvelant.
- Et c'est pour cela que nous penserons avoir décrit la course en citant seulement ceux qui s'imposèrent le plus souvent.
- D'abord, Yves Gourd, le premier pour ouvrir la liste et le dernier … pour la clôturer (ce qui indique bien quelles étaient ses intentions). Puis Maurice Bertrand, Trochut, Quéheille, Mirando, Desbats (qui subira une crevaison), les Bianco, le tarbais Abadie (un beau pédaleur seul en tête, détaché durant plusieurs tours). Bergaud, André Dupré, Bousquet, Delmas … Huot, vainqueur du tour de la plus grosse prime … A quatre tours de la fin, Gourd et Chaumont sont seuls en tête … Valentin Huot revient sur eux et s'en va …, puis faiblit et c'est quinze hommes qui se regroupent. Huot attaque de nouveau et repart. C'est plié dit-on dans le clan des connaisseurs. On attend le présumé vainqueur à son dernier passage … Mais c'est Gourd qui paraît ! Il a cent mètres d'avance. Folie dit-on, il ne pourra les conserver …, erreur ! car il franchira la ligne avec plus de deux cent mètres.

Belvès 1957

    Le speaker Monlong à droite présente le vainqueur du GP de Belvès, Yves Gourd, dont les traits
tirés disent l'effort accompli. A gauche Marie-Jeanne Arias et Jeannette Busolo demoiselles
d'honneur remettent les fleurs. A leurs côtés, le président Carcenac arbore
un sourire qui souligne sa large satisfaction.

Résultats - 1. Yves Gourd (Eymet) les 145 kms en 3h 37' 15", 2. Valentin Huot à 22", 3. Lesca, 4. Pineau, 5. Barrière, 6. Guittard, 7. Abadie, 8. Delmas, 9. Laffargue, 10. Pallu, 11. Gay, 12. Queheille, 13. Bertols, 14. Buchonnet, 15. Lampre, 16. Guastini, 17. Chaumont, etc
NDLR : C'est sur cette belle note que s'achèvera le Tour de la Dordogne de ces années 50. Il faudra attendre plus de 20 ans pour remettre en selle cet évènement.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – 1957 VI° TOUR DORDOGNE © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste
Plus de Tour Dordogne à Belvès (prochain article)

14 avril 2020

PÉRIGUEUX PALMARÈS DEPUIS LA LIBÉRATION (5 suite et fin)

 CCP

Le Cyclo-Club Périgourdin dans les années 1950

Revoir la publication précédente   sur Périgueux et ses courses cyclistes.

V - COURSES SOUVENIRS

Prix du cinquantenaire Petit-Breton à Périgueux : 1958 Pierre Ruby (Bourges)
Souvenir Petit-Breton à Périgueux : 1959 Michel Gonzales (VC Hendaye)
Prix des Martyrs à Périgueux : 1950 Duvaleix (Pédale Faidherbe), 1954 Claude Beau (CA Ribérac).
Prix des fusillés à Périgueux : 1950 Jarry (Pédale Thiviers).
Prix du Souvenir et de la Libération : 1951 Robert Chapatte.

lasjau

Une autre photo souvenir des courses cyclistes à Périgueux (qui date de 1956-57)
où l’on reconnaît
le docteur Moulinier en lunette noire, puis Tintin Pichardie,
Geneviève Besse qui deviendra ensuite mon épouse
ici aux côtés de Robert Lasjaunias
coureur, Jacques Gervais légèrement en retrait, Lachaize, puis un
frère de Robert Lasjaunias
en pull blanc et d’autres personnes dont le temps passé efface les identités...

NDLR : En ce temps là, Robert Lasjaunias courait avec mon beau-frère Gilles Besse. Ceux qui deviendront mes beaux-parents tenaient alors un restaurant à Champcevinel. Robert Lasjaunias montaient souvent à Champcevinel, non seulement pour retrouver Gilles Besse son compagnon d’entraînement, mais aussi la bonne table de chez mes beaux parents. C’était une vie simple, celle du bon vieux temps... Gilles Besse avait été un très bon coureur, mais sa carrière fut stoppée à l’issue d’une course sur les boulevards de Périgueux en 1956. Alors qu’il avait un tour d’avance sur ses poursuivants, un homme ivre traversa la route à hauteur de l’aire des taxis (ex café de la Bourse). L’homme fut tué sur le coup et mon beau frère resta trois jours dans le coma à l’hôpital. Sa carrière s’est terminée ici, car ensuite, ce fut le départ pour l’Algérie, mais pas pour une mission que tous les hommes de cette génération ont connu...

 Les commentaires et autres infos données par Philippe Dessimouliès :
Autres courses avec le GP des industriels et des commerçants Périgourdins (organisation du CC Périgourdin) en deux étapes avec Périgueux-Ribérac puis Ribérac Périgueux :1970 Lucien Sautier (CC Périgueux) une seule édition disputée.
Autres courses : En 1949 : Prix Parrot-Rougier, Prix Pappazogly (ancien dirigeant du CCP), Prix Pierre Lanxade (nom du Rond Point communément appelé des quatre Chemins), Prix Prougent.
Championnat de la Pédale Faidherbe en 1949, puis GP des commerçants de l’avenue Daumesnil, Prix Saint-Georges, Prix des commerçants de la rue Saint-Front.
En 1950 : courses de classement du CCP, avec mêmes épreuves que ci-dessus. D’autres courses avec le GP de la ville dit 2° Ronde du Tour de France : les lauréats sont René Montagut au GP des jeunes (CA Ribérac), Jacques Vivier (CA Ribérac) en élimination, Hervé Prouzet (Guidon Agenais) au contre la montre en un tour, Michel Brun (CA Ribérac) pour le GP de la ville
.

Chapatte-Leygues

- Ci-dessus, Robert Chapatte vainqueur à Périgueux en 1951, deviendra un
jour le reporter que tous les cyclistes ont connu. A droite, René Leygues,
un grand président du cyclisme Périgourdin à qui l’on doit beaucoup...

NDLR : J’avais rencontré René Leygues à son domicile en 1977, rue du Terme Saint-Sicaire. Venu pour écouter son passé cycliste, je n’ai eu aucun renseignement, le pauvre homme ayant malheureusement perdu la mémoire. Chef de division à la Préfecture, il avait pourtant largement contribué à l’essor du cyclisme Périgourdin.

- Périgueux-Bergerac : 1989 André Dattas (Guidon Agenais) en 3° & 4° catégories, Alain Sonson (VC Sainte-Livrade) en 1° et 2° catégories. 1990 Jean Pinault (AAJ Blois).
- Etoile Périgord-Dordogne : Organisation de l’ASPTT Périgueux et Maurice Jouault, avec arrivée sur le boulevard Lakanal après l’ascension de la terrible côte dite des poubelles à Coulounieix. 1980 étapes remportées par Daniel Fournier (ASPTT Périgueux) et Stéphane Suchaud (ACLBP), Jean-Pierre Roumilhac (AC Limoges Bussière-Poitevine) vainqueur du général.
1981 Williems (Blagnac), 1982 Jacques Dubost (EVCC Bergerac), 1983 Thierry Bertrand (EVCC Bergerac), 1984 Marc Arnaudin (ASPTT Périgueux) après les succès d’étapes de Maxime Cazeaux (CC Gourdon) et Jean-Yves Béneyrol (ASPTT). (Course d’attente remportée par Claude Hue). 1985 Daniel Ramirez (CC Montpon).
- Bordeaux-Brive : en 1950, le ravitaillement de cette classique avait lieu à Périgueux devant le Casino sur les boulevards. Il faut savoir que cette épreuve datait d’avant guerre avec pros et amateurs. Figurent à son palmarès des noms comme Girardengo, Masson, Ronsse, Gussels, etc...
Commentaire sur la deuxième photo : c’est un peu à travers la première photo ci-dessus, que se situe mon engagement dans le cyclisme. Celle qui allait devenir mon épouse, suivait partout son frère Gilles et son copain Lasjaunias. Avec M. Migot et M. Leygues, elle se trouvait ainsi dans de nombreuses épreuves du club pour remettre la gerbe au vainqueur. C’est par son entremise que je me suis ainsi retrouvé en 1974 à une Assemblée Générale du Cyclo-Club Périgourdin. Elle connaissait les dirigeants, pas moi... Et je fus très surpris ce jour là d’être élu au bureau, sans avoir été candidat. La vérité était simple : ma femme avait tout bonnement déposé ma candidature à mon insu et en accord avec le Président du moment (Jean Faugerollas), le club étant à la recherche de bonnes volontés pour grossir les rangs. Tous étaient au courant de ce petit manège, sauf moi, l’intéressé... Toujours est-il que c’est à compter de cette assemblée tenue aux Bernardoux à Montanceix, que je me suis retrouvé dans le vélo...

130060131[1]

Prix de la Libération en 1953 remporté par Montagut devant François Gourmelon et
Barquero presque couché sur sa machine et Léon Kervasse maillot blanc . Que de monde !

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - LES PRIX CYCLISTES DE PÉRIGUEUX
DEPUIS LA LIB
ÉRATION 5 - © BERNARD PECCABIN 
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