Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
RETRO VELO DORDOGNE
7 septembre 2021

NONTRON ET SON CYCLISME (1960-1965)

PAUL BESSE, MALLEMANCHE,

PAULHIAC ET LES DUTERTRE

1960-1970Nontron photos 1

- Et nous voici en 1960, année Olympique avec les Jeux de Rome, année qui voit aussi une nouvelle vague de coureurs et le décès de Fausto Coppi. Chez les Limougeauds d’à côté on lorgne les résultats d’Henri Rabaute, qui cette année là devient Champion de France des débutants, autrement dit vainqueur du Pas Dunlop à Saint-Etienne. Maurice Réjasse continue à dominer à 31 ans les épreuves de son Comité et remporte le titre de champion du Limousin. Mais ensuite l’opposition se fait de plus en plus sévère avec Albert Peter, Roger Desport, Daniel Samy et Jean-Pierre Senamaud qui constituent la jeunesse montante.

1963 Marcel 1

Nos photos : Collection Marcel Mallemanche

- A la Pédale du Nontronnais les effectifs s’étoffent et on commence à donner la réplique aux coureurs venus d’ailleurs. Paul Besse surtout, Paulhiac et Mallemanche sont bien là, rejoints en 1964 par Daniel Dutertre et sa tribu de frangins. Et autour de ces leaders, gravitent des jeunes qui font ça et là quelques places et qui démontrent que le cyclisme prend un peu plus d’ampleur. Pour la communion solennelle, soit pour le certificat d’études, soit pour l’entrée au collège, il n’est pas rare de se faire offrir un vélo, ou d’en acheter un neuf ou plus souvent un d’occasion pour se mesurer aux ténors de la route.

1961 Marcel 2

- Vous lirez ainsi pour ces années sixties (1960-1965) les coureurs qui ont vaincu à Nontron, ceux qui ont porté les couleurs du club local. Des années dominées par Jacques Anquetil sur le plan professionnel, mais aussi des années où les Dubreuil, Février, Joseph voire les frères Dutertre vont commencer à marquer leurs repères. Mais pour l’heure à Nontron, l’ossature de l’équipe n’est pas assez importante ne serait-ce que pour disputer un championnat des sociétés comme certains clubs le font, à l’image de l’UVL, du CRCL, de Périgueux ou du CC. Lindois qui dominent en cette période et dans cette spécialité.

- Relire la publication précédente sur Nontron

PALMARÈS DES ÉPREUVES COURUES A NONTRON

DEPUIS LA LIBÉRATION ET AUTRES INFOS DE 1960 à 1965

1962-63

Marcel Mallemanche et ses succès

1960 Paul Besse triomphe à Verteillac et Roger Paulhiac à Saint-Sulpice d’Excideuil.
- Il faut signaler aussi la bonne prestation du Nontronnais Coinaud qui termine 3° d’un championnat du Limousin remporté par Réjasse et juste devant Jugie le Périgourdin.
Coureurs Nontronnais en 1960 : Coinaud, Paulhiac, Besse, Dubuisson, Marcel Mallemanche, Bourlès, Février, Grandcoing, Chaulet, Rebeix.

1961 Jean-Claude Février (PN) est Champion de Dordogne juniors.
- Vainqueurs de la saison 1961 : Cette saison 1961 constitue une bonne année avec Raphaël Sallat vainqueur à Milhac et à Saint-Médard de Mussidan, Jean Bourles à Saint-Paul de Lizonne, Marcel Mallemanche à La Chapelle Saint-Robert, Saint-Martin le Pin, Saint-Sulpice de Mareuil, Ambazac et Saint-Martin de Fressengeas, tandis que Paul Besse gagne à Lacropte.
Coureurs Nontronnais en 1961 : Raphaël Sallat, Besse, Bourlès, Chabaud, Mallemanche, Lenfant, Reytier, Roger Saintonge

1962 Victoire de Jean-Claude Février à Villars, de Marcel Mallemanche à Saint-Martin le Pin et Saint-Martial de Valette.
- Février gagne par ailleurs le 1° Pas Dunlop départemental disputé à Montpon, devant Mérillou (Périgueux) et Goux (Bergerac).

1964 Marcel 4

Marcel Mallmanche en 1964

1963 Roger Paulhiac ramène la gerbe de Villetoureix et de Saint-Saud, Dubuisson gagne à Villars et à Milhac de Nontron, Paul Besse l’emporte à Varaignes, puis à Bussière-Badil. Sallat s’impose à Meyrals, Lagarde en fait de même à Atur.
- Raphaël Sallat signe à Limoges.
Francis Duteil (Périgueux) devient Champion d’Aquitaine des cadets.
- Marcel Mallemanche
participe au Championnat de France militaire à Dijon.

1964 J-Pierre JOSEPH

- Une année noire pour le cyclisme à Nontron et dans sa région. A compter du 1° janvier de cette année 1963, la régionalisation entraîne la dissolution du Comité du Limousin et le rattachement de la Dordogne à l’Aquitaine. Les cyclistes Nontronnais se sentent un peu orphelin de cette réorganisation. Bordeaux est loin, Bordeaux n’a jamais été pour Nontron un centre attractif comme Limoges situé à quelques encablures. Mais l’Aquitaine ne gagnera pas grand-chose de cette affaire. Car tout le monde est perdant. Les coureurs cyclistes de Nontron, du moins les meilleurs, iront toujours muté vers un club du Limousin. Mais quand un Championnat d’Aquitaine se déroulera à Nontron, les coureurs des Pyrénées-Atlantiques ou des Sud des Landes, ne monteront pas à Nontron, jugé trop loin de leurs terres. Nontron est une région excentrée et on regrette le passé, à une époque où une région Centre-Ouest existait...

Coureurs Nontronnais en 1963 : Dubuisson, Daniel Dutertre, Fréchaud, Mallemanche, Dubreuil, Joseph, Roger Paulhiac, Debard

1964 Prix Notre Dame : Francis Dubreuil (Pédale Nontron)

Vainqueurs de la saison 1964 : Daniel Dutertre lauréat à Saint-Martin le Pin, à Saint-Mesmin, Saint-Saud, Saint-Mayme de Péreyrol, Villars, Saint-Martin de Fressengeas et Léguillac de Cercles. Roger Paulhiac gagne à Abjat et à Calès. Guy Dutertre s’impose à Saint-Pierre de Côle puis à Agonac. Francis Dubreuil rentre en vainqueur de l’épreuve de Gouts-Rossignol, tandis que Paul Besse s’impose à Saint-Estèphe. Marcel Mallemanche vainqueur chez lui à Abjat et à Saint-Estèphe.
- Championnat d’Aquitaine des cadets à Montpon

Coureurs Nontronnais en 1964 : Raphaël Sallat, Paul Besse, Jean-Pierre Joseph (en médaillon), Jean Bourlès, Chabot, Marcel Mallemanche, Lenfant, Reytier, Jean-Claude Février, Roger Paulhiac, Daniel Dutertre, Guy Dutertre, Francis Dubreuil, Dumaine, Christian Besse.
- Fin 1964, Paulhiac et Joseph démissionnent du club (PN)

1965 CA cadets

Dubreuil sacré champion d'Aquitaine des cadets

1965 Course des marronniers : Paul Besse (Pédale Nontron) vainqueur.
- Les vainqueurs de cette saison 1965 sont Guy Dutertre (Javerlhac et Château l’Evêque). Francis Dubreuil à Saint-Aulaye, Jean-Pierre Joseph à Coulounieix, Beauronne, Champagne Fontaine et Saint-Michel de Double. Daniel Dutertre s’impose à Varaignes.
Fin de la catégorie des indépendants.
- Démission de la Pédale du Nontronnais de Daniel Dutertre.
- Francis Dubreuil devient Champion d’Aquitaine des cadets.
Coureurs Nontronnais en 1965 : Francis Dubreuil, Jean-Pierre Joseph, Paul Besse, Gérard Dutertre, Michel Brun, Porte, Mallemanche, Chabot, Guy Dutertre, Daniel Dutertre.

1965 Nontron Salomon 65

Guy Dutertre lors du prix Salomon à Nontron

- Et si vous détenez des photos ou des reportages sur le cyclisme du Nontronnais, vous pouvez m’adresser par mail vos documents pour en faire profiter tous les lecteurs.

1966 Nontron trotinettes 1966

La Course de trotinettes à Nontron a ouvert la voie pour la
pratique du cyclisme des jeunes

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - CYCLISME A NONTRON 8 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne
Prochaine publication : les saison 1965 jusqu'à 1969

Publicité
Publicité
26 août 2021

NONTRON AVEC MICHEL BRUN ET JACQUES VIVIER 7° partie

ÉCHOS DES ANNÉES 50/59 EN PAYS NONTRONNAIS

Fourgeaud

Eugène Fourgeaud chef de file à Nontron

Lire la publication précédente sur ce LIEN.

1950 Course de classement : Bargueris (VC Nontron), Course des Marronniers : Jacques Vivier (CA Ribérac), GP de Nontron : Jacques Vivier (CA Ribérac), Prix du Vélo-Club : Jacques Vivier (CA Ribérac)
Coureurs Nontronnais de cette période : Bargueris, Lavaud.
1951 Vervialle (VC Nontron)
Vainqueurs de la saison 1951 : Jacques Sallat gagne à Neuvic
Coureurs Nontronnais de cette période : Eugène Fourgeaud, Jacques Sallat
1952 Course de classement : Bourgoin (Nontron), Course des marronniers : Ribet, puis Jacques Pras (UCAP Angoulême)
Vainqueurs de la saison 1952 : Borderie gagne le Pas Dunlop départemental à Belvès, Eugène Fourgeaud 1° aux Prix des Esders à Limoges
Coureurs Nontronnais de cette période : Bourgoin, Borderie.
1953 Vainqueurs à Nontron : André Dufraisse (UV Limousine) cyclo-cross, René Montagut (CA Ribérac), Pierre Virouleau (VC Nontron)
Vainqueurs de la saison 1952 : Eugène Fourgeaud l’emporte à Varaignes et à Saint-Junien lors du prix d’ouverture.

- Infos de Gérard Descoubès : Eugène Fourgeaud est né le 10 février 1931 à Vayres Les Roses. Ce Limousin bon teint s’est construit un palmarès enviable sur ses terres. A une époque où il était très difficile, voire impossible pour un indépendant de faire valoir ses qualités face à des coureurs professionnels. Gégène lui, réussit la gageure de sortir vainqueur de pratiquement chacune de ses confrontations avec les pros sans que jamais ces derniers y trouvent à redire. Efficace sur tous les terrains et très rapide en arrivée en bosse, il devenait moins solide au-delà des deux cents kilomètres. Durant sa carrière, Fourgeaud fit les beaux jours du VC Nontron, puis de l’UV Limousine et enfin du Guidon Manslois. Une soixantaine de victoires honorent son palmarès dont deux titres de Champion du Poitou (1958 & 1959). Il courut de 1947 à 1963. Après avoir été restaurateur de nombreuses années, il changea de profession pour exercer pendant dix-huit ans la fonction de convoyeur de fonds. Eugène Fourgeaud vient de décéder des suites d’un cancer de l’intestin, le 18 janvier 2013.

Palmarès d'Eugène Fourgeaud : Champion du Poitou en 1958 et 1959, 1° du Prix des Esders à Limoges en 1951, vainqueur à Vayres les Roses en 1957, 1960 et 1962, remporte les boucles de la Gartempe et une étape en 1956, 1° Les Salles de Lavauguyon, 1° GP d’automne à Civray en 56, vainqueur à Saint-Cybard (quartier d’Angoulême) en 56, deux fois vainqueurs à Oradour sur Glane (1956 et 1958), Egletons en 57, Bellac en 58 et 62, Augignac en 58, vainqueur à Panazol, à Saint-Aulaye et à Monbron en 60. D’autres succès avec GP de Feytiat à Limoges (1962), il termine en 1963 avec une victoire au circuit Nersacais, une étape du Tour de Corrèze et le bouquet au Prix de Saint-Séverin.

1958 1

1958 2

1958 3

1958 4

Un aperçu du tissus commercial, industriel et artisanal de Nontron
Sur ce programme de 1958, liste des acteurs ayant participé au programme

 Articles à consulter sur les coureurs du Périgord Vert
- Jacques Vivier
saison 1952.
- Jacques Vivier saison 1952/2.
- Jacques Vivier saison 1952/3.
- Jacques Vivier 1952/4 et sa victoire au Tour de France.
- Michel Brun saison 1952.
- Duteil, Vivier, Brun, la fin d’un mythe en 1953.
- Jacques Vivier saison 1954.
- Jacques Vivier et le 14 juillet 1954 à Vannes.
- Vivier et Brun, leur fin de carrière.

MOUSSEAU LE COUREUR DEVIENT FIN TIREUR

1967 lettre FFT

Lettre de récompense de la Fédération Française de Tir

- Nous avons pu lire les exploits de Claude Mousseau et son choix pour courir dans les rangs de la Pédale Faidherbe. Mais on peut ajouter aussi qu’à la fin de la saison 1949, voire au début de celle de 1950, une véritable révolution se passera dans les rangs du Vélo-Club Nontronnais. Faut dire que cette année là, ceux qui couraient avec Mousseau, tels Vivier et Brun partiront eux aussi, mais pour courir sous les couleurs de Ribérac et avec Marius Duteil, le vélociste de Mareuil. Tout ce remue ménage a sans doute causé quelques désillusions du côté du club Nontronnais, dépouillé à cette époque de ses meilleurs éléments.
- Et puis bien sur, il y a eu le service militaire. A cette période, il constituait une barrière dans la vie d’un jeune et une échéance pas du tout facile à négocier. La France coloniale était en train de buter en Indochine et tous ces jeunes avaient la hantise de partir pour se battre dans ces théâtres d’opérations. Ceux qui avaient une aptitude physique remarquable y échapperont, peut-être fut ce le cas de Claude Mousseau retenu pour le Centre Sportif de Joinville.

1965 Tir à la fosse vichy 1965 médaille de bronze

Claude Mousseau devient un tireur comme ici à la fosse à Vichy en 1965
où il est médaillé de bronze

- C’est sans doute son passage à Joinville qui motivera Claude Mousseau pour pratiquer le tir. A Joinville, il a pour voisin de chambre un certain Jean Bobet (frère de Louison) qui lui demande :
- Qu'est ce que tu prends en course ? "
-  Comment ça ?
- Autrement dit, est ce que tu te charges ?"
-  Non !
-
Ecoute, ce n'est pas la peine de faire carrière dans le monde professionnel du cyclisme, tu n'y arriveras pas sans cela... !" (Yves Mousseau son père lui préparait un bidon de vin sucré)

- On ne connait pas la finalité du choix de Claude pour le tir, mais dès son retour de Joinville, il se consacrera à fond dans cette discipline. Si bien qu’on le retrouve dans les grandes compétitions internationales et les Championnats de France où il se classe 3° à la fosse universelle à Vichy. Claude Mousseau a été une des meilleures gâchettes du ball trap. Il excellait dans tous les concours (Châtellaillon, Vichy, Aigre, Juan les Pins, etc...). Il recevra même une invitation de la Fédération Française de tir sur laquelle il était convié à participer à la formation pédagogique de tireurs de l’équipe nationale en vue de la sélection aux Jeux Olympique de Moscou. De surplus, il avait par cette opportunité l’occasion d’être retenu dans l’équipe, si toutefois les résultats suivaient.
- Voilà en quelque sorte quelle fut la fin de carrière sportive de Claude Mousseau. Une carrière exceptionnelle, menée tambour battant au plus haut niveau et sur les plus grandes installations de tir de notre pays. Et c’est ainsi que se termine cette grande saga, celle des Mousseau qui ont écrit, une sacrée page d’histoire du cyclisme local.
- Pour la petite histoire Claude aura un fils. Mais celui-ci ne pratiquera pas le cyclisme, ce qui met un terme sur ces trois générations des Mousseau qui se sont toutes illustrées à Nontron !

1952 vivier tdf 52

Jacques Vivier de Sainte Croix de Mareuil vole vers Limoges
pour remporter l'étape du Tour de France en 1952

tdf limoges 52

Vivier aux côtés de Coppi leader du Tour 1952 à Limoges

Leaders Nontronnais de cette période : Eugène Fourgeaud, Pierre Virouleau
1954 Course des marronniers : Gilles Schoké (Périgueux)
Vainqueurs de la saison 1954 : René Montagut s’adjuge le Prix Lapasserie à Périgueux et Fourgeaud triomphe à Journiac puis à Oradour sur Vayres.
Coureurs Nontronnais de cette période : René Montagut, Eugène Fourgeaud
1955 Prix du Vélo-Club : René Montagut (CA Ribérac)
- Grangcoing signe au VC Nontron.
- En Limousin les fers de lance sont Georges Aymard, Maurice Réjasse et Jacques Tranchant. Le cyclisme connaît une grande vogue et il est difficile de se faire une place au soleil, d’autant plus que les prétendants aux victoires se bousculent au portillon. Quand on a des garçons de la trempe de Barquéro, Duteil, Vivier, Brun, auxquels on ajoute les Gourd, Huot, Dupré, Chaminaud, Gourmelon, ça vous donne le tournis lorsque de tels combattants sont sur la ligne de départ. Mais à Nontron, on aime les défis et avec des garçons comme Mousseau, Montagut, Fourgeaud, Camille et Roger Saintonge voire René Grandcoing, il semble qu’un nouveau souffle se prépare dans ce petit coin du Nontronnais.

Coureurs Nontronnais de cette période : René Montagut, Grandcoing, Léonard, Sallat, Auzemert, Camille Saintonge, Lapanouse, Roger Saintonge,
1957 : René Montagut (VCN) premier à Saint-Léon sur l’Isle, Roger Saintonge (PN) 1° à Hautefort puis à La Coquille.
- Rétro Vélo Dordogne suppose que la Pédale du Nontronnais aurait été fondé en 1957, sans pouvoir affirmer toutefois l’information par manque de repères.

1958 Gaul et Maxime Beau

Charly Gaul et Maxime Beau en 1958 à Nontron

Coureurs Nontronnais de cette période : Aubert, Lapanouse, Camille Saintonge, Sallat
1958 Auzemert (VC Nontron-Piègut), René Montagut (VC Nontron Piègut), Vito Favéro (Italie) qui gagne le critérium pro de la ville.
- Vainqueurs de la saison 1958 : René Montagut 1° à Mussidan (Prix des rameaux). Camille Saintonge (PN) gagne à Milhac de Nontron, Sallat à Cornille, Bouriès à Château-l’Evêque.
Coureurs Nontronnais de cette période : Sallat, Auzemert, Couvidou, Montagut, Bouriès, Camille Saintonge, Grandcoing, Coinaud, Paulhiac, Besse, Paul Dubuisson, Chaulet, Mallemanche, Février, Aubert.
- Il est évident que le critérium pro gagné par l’Italien Vito Favéro en 1958 a rassemblé un monde fou dans les rues de Nontron. La course se déroulait le 24 août et Favéro avait terminé cette année là deuxième du Tour de France derrière Charly Gaul. Une belle tête d’affiche que ce Vito Favéro qui l’emporta à Nontron devant Valentin Huot, Roger Darrigade, Jacques Pras, Arrigo Padovan l’Italien et Jean Graczyk, etc... Lire le compte-rendu de la course sur ce LIEN.
1959 - Roger Saintonge gagne à Lisle, Paul Dubuisson à Abjat.

LIENS AYANT TRAIT AU CYCLISME DE NONTRON

- Portail des épreuves du canton de Bussière-Badil. en construction.
- Portail des épreuves du canton de Saint-Pardoux la Rivière. en construction.
- Portail des épreuves du canton de Nontron. en construction.
- Portail des épreuves du canton de Mareuil sur Belle. en construction.

1954

1954 à Vannes là où Jacques Vivier bat Mahé dans son antre bretonne
pour remporter sa deuxième étape et un jour de 14 juillet

- Et si vous détenez des photos ou des reportages sur le cyclisme du Nontronnais, vous pouvez m’adresser par mail vos documents pour en faire profiter tous les lecteurs. La suite de cette publication sur ce LIEN.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - CYCLISME A NONTRON 7 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne et pour voir des photos du cyclisme d'hier
Cliquez sur https://www.facebook.com/bernard.peccabin/

24 août 2021

1991 MUSSIDAN : HISTOIRE DE SON CYCLISME - 1991

LA DISPARITION D’HENRI MARTIN

LE CINQUANTENAIRE DU CLUB

Saint-Géry 91

Le Racing-Club à Saint-Géry avec le succès de Christophe Cuménal

Article précédent : 1990 La fin du professionalisme pour Gourmelon et l’arrivée des minimes au club (pour ceux qui veulent revoir cet article, cliquez sur ce lien.

Martin Henri 1966

- 1991 débute dans la tristesse. Henri Martin (notre photo) nous quitte le 8 janvier à l'âge de 70 ans. Installé à Mussidan depuis 1950, il n'avait jamais laissé le Racing avec qui sa vie avait un lien. Car c'était à l'époque d’Albert Chaussade que le bon Henri alors jeune coureur du Stade Foyen avait été remarqué et c'est le cyclisme et sa valeur sportive qui l'ont amené à Mussidan où il s'était installé dans le négoce des fruits et des légumes. Henri Martin c'était un monument de notre cyclisme. L'homme à la casquette légendaire, s'en est ainsi allé (signe du destin ?) l'année où le Racing fêtait son demi-siècle d'histoire, . Et le Racing devait beaucoup à Henri, car si le club devenait quinquagénaire, c'était bien grâce à Henri Martin qui avait tout fait pour sauver le club lorsque dans les années 65-68 plus personne ne voulait s'occuper d'assurer la continuité de la société. Henri Martin est maintenant remplacé au secrétariat par Jean-Michel Bourreau. Le club traverse une période bénéfique. Avec treize organisations, Mussidan remonte à la 6° place alors que du côté coureurs les résultats de Melchior et de Gazeau qui on le sait ne sont pas des jeunes, permettent tout de même au club de se maintenir en 9° position en Dordogne, soit juste à la moitié du tableau. Le jeune Romuald Hispiwac court toujours mais en cadets, alors que son frère Réginald fait son entrée au club en minimes. Chez les cadets Romuald piétine mais le coup de pédale existe bel et bien tout comme pour son frère Réginald qui progresse. Jean-Pierre Barrat passe pas mal de temps à l'entraînement si bien que lui aussi bénéficie des bienfaits de cette remise en route puisque le maître ou le coach se bonifie et décrochant une 10° place au Championnat d'Aquitaine des vétérans. Il faut dire qu'en cette saison 1991, le Racing a un parfum de l'ex-Saint-Aulaye Vélo-Club. Faut-il rappeler que Bernard Gazeau, Jean-Pierre Barrat et Jean-Michel Bourreau résident dans ce chef lieu de canton ? Bernard Gazeau était un ancien, un vieux de la vieille mais un garçon qui en voulait et dont le souvenir de sa jeunesse ne nous laissait pas indifférents. Car Gazeau avait remarquablement marqué sa jeunesse, à Montpon, comme à Saint-Aulaye ou encore aux Girondins de Bordeaux et au Cyclo-Club Fleixois à l'époque d'un certain Jean-Claude Daunat. Toujours est-il qu'en cette saison 1991, le club connaît une amélioration. Il a pris l'initiative d'organiser un prix des rameaux et un prix de l'ascension dans Mussidan, ce qui constitue un effort et une preuve de bonne volonté de la part des dirigeants. De plus une épreuve VTT voit le jour à La Jemaye, un village où voilà bien longtemps le cyclisme n'était point revenu. Mais cette course VTT dans la belle Double est un échec côté des participants, car en ce 14 juillet les coureurs préfèrent partir sur la côté atlantique au lieu de pédaler sur les pistes forestières de cette belle région. C'est comme cela et il faut faire avec …

1991

Blancheton, Olivier Chouarche vainqueur et Lissandreau au Comice de Mussidan

- L'assemblée générale du comité de Dordogne replace l'ASPTT. Périgueux à la première place devant le Sprinter-Club du Périgord qui est en vérité une annexe de l'ASPTT, puisque c'est une poignée de postiers mécontents qui ont formé ce club, où Jacques Martin figure toujours dans la liste des dirigeants. Comme quoi les postiers occupent les premières places et tout l'intérêt de l'actualité. Il ne faut pas oublier que notre Patrice Peyencet qui est devenu lui aussi coureur de l'ASPTT remporte le challenge Dordogne des 1° catégories et que Didier Virvaleix le professionnel vient de terminer son premier Tour de France cycliste à la 50° place après une belle partie de manivelles lors d'une étape alpestre. C'est curieux d'ailleurs comme le cyclisme peut remuer et fraterniser les foules pourtant si divisées au stade amateur. Dès qu'un des leurs se situe à l'étage au-dessus, le public suit, amenant avec eux les adversaires d'hier qui se trouvent ainsi réconciliés le temps des exploits comme celui de Virvaleix au Tour. Côté Tour de France le Périgord avait connu déjà un tel engouement avec Edouard Chaumard (1906), Alexandre Chauvière (1912), Charles Raboisson (1914, 1920, 1921 et 1922), Raphaël Calmette (1928), Lucien Laval (1928 et 1930), Jean Mouveroux (1928) qui sont tous des périgourdins ayant effectué la grande boucle. Après guerre, ils ont eu la relève avec Armand Darnauguilhem (1950), Jacques Vivier (1952 1953, 1954, 1955 et 1956), André Dupré (1955, 1957 et 1958), Valentin Huot (1954, 1955, 1956, 1957, 1959, 1961), Jean-Claude Daunat (1971 et 1972), Pierre-Raymond Villemiane (1977, 1978, 1979, 1980, 1982), Christian Jourdan (1979, 1983, 1985, 1989), Frédéric Brun (1980, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987, 1988, 1990) et enfin notre petit Virvaleix en 1991 qui reste le tout dernier périgourdin à courir cette magnifique course. Mais de tous il ne faut pas oublier que ce sont Vivier, Huot et Villemiane qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu avec en plus une mention à Brun qui détient le record des participations avec neuf tours et sans abandons s'il vous plait !
Coureurs du Racing en 1991 : Sylvain Rieublanc, Jean-Pierre Barrat, Victor Melchior, Laurent Faurie, Romuald Hispiwac, Sébastien Deymes, Réginald Hispiwac, Alain Deloubes-Pradet, Bernard Gazeau.

Saint-Géry 91 bis

1° septembre 1991 à Saint-Géry où Serge Augiéras est embarrassé lorsqu'il demande
à l'Astérien Alben Shakja (1° classé des juniors 1° année) ses impressions.
En effet ce jeune est un réfugié albanais qui ne parle pas notre langue, alors comment faire ?
 

- Côté effectifs la saison 1991 marquait une petite progression (+22) et un statu-quo avec les organisations qui atteignaient en Dordogne le nombre de 221 épreuves. Pour ma part, j'avais décidé depuis le début de cette saison de créer un club que je baptisais "Cyclisme 24". Je quittais donc l'ASPTT, tout en restant en bon terme, mais j'avais l'intention de bâtir quelque chose avec mes doigts pour le plaisir. Le pari allait s'avérer difficile et périlleux, mais j'ai toujours aimé la difficulté pour me tester et voir si je suis capable d'assumer à la fois ce rôle et ces responsabilités.
- Quant au RCM, il ne fêtera pas à ma connaissance son cinquantenaire. A vrai dire, pas de fête, pas de flons flons, peut-être par respect à Henri Martin parti au seuil de cette nouvelle année ? Personne ne le sait, mais c’est ainsi que je mets un terme à cette publication, qui pourtant se terminait en 2001...

ORGANISATIONS DU RCM EN 1991

Prix des rameaux à Mussidan (24 mars)
1° Dominique Galy (Pédale Faidherbe), 2° Berthomet (UC. Gujan-Mestras), 3° Castets (US. Bouscat), 4° Pérez Yves (VC. Arédien), 5° Deloubes-Padet (RC. Mussidan), 6° Gérard Doumenge (EC. Foyenne), 7° Jean-Serge Calmette (UC. Montpon), 8° Duphil (US. Bouscat), 9° Lissandreau J. (EC. Ribérac), 10° Francis Gras (UC. Montpon).
Prix de l'Ascension à Mussidan (9 mai)
1° Eric Valèze (CC. Montpon), 2° Michel Lafagne (Pédale Faidherbe), 3° Yves Pérez (VC. Arédien), 4° Truc (VC Garçois), 5° Galy (Pédale Faidherbe), 6° Foulquier (EVCC. Bergerac), 7° Melchior (RC. Mussidan), 8° Lissandreau (EC. Ribérac), 9° Courbalay (JS. Astérienne), 10° Berthomet (UC. Gujan-Mestras)
A Saint-Médard de Mussidan 9 juin)
1° Wayne Peacock (CC. Périgueux), 2° Dattas (CC. Marmande), 3° Lavignac Hervé (SC. Périgord), 4° Sedgewick (CC. Périgueux), 5° Tedo (AS. Le Passage), 6° Grandet (CC. Marmande), 7° Baillet (AS. Ambarès), 8° Bertrand (Guidon Terrasson), 9° Peyrefiche (ASCA. Bergerac), 10° Dulouard (Guidon Agenais).
Nocturne des Champions à Mussidan (14 juillet)
1° Marino Vérardo (CC. Marmande), 2° Desriac (US. Montauban), 3° Sobinski (US. Toulouse), 4° Ianotto (Guidon Saint-Martinois), 5° Saumon (TS. Mourens), 6° Fernand Lajo (US. Bouscat), 7° Escudé (US. Montauban), 8° Albin (US. Montauban), 9° Fiefvez (CC. Marmande), 10° Serediwk (GSC. Blagnac).
VTT de La Jemaye (14 juillet)
1° Pascal Rabas (Natur'Bike), 2° Avezou Bruno (VC. Mérignac), 3° Brun (ASPTT. Périgueux), 4° Dumont (AS.Pessac-Alouette), 5° Clouchers (SC. Caudrot), 6° Chiarotto (EC. Foyenne), 7° Sourigues M. (AS. Pessac), 8° Sourigues S. (AS. Pessac), 9° Conchou (VC. Monpazier).
Nocturne de Grignols (20 juillet)
1° Bernard Saeys (VC. Wattignies), 2° Melchior (RC. Mussidan), 3° Blancheton (UC. Montpon), 4° Didier Dutertre (CC. Périgueux), 5° Lafagne (Pédale Faidherbe), 6° Bordet (VC. Livradais), 7° Kleinhans (Terrasson), 8° Arretche J. Pascal (ASPTT. Périgueux), 9° Beneyrol Jean-YVes (ASPTT. Périgueux), 10° Chatagne (VC. Cahors).
A Saint-Etienne de Puycorbier (28 juillet)
1° Jean-Claude Mespoulède (ASPTT. Périgueux), 2° Castets (US. Bouscat), 3° Melchior (RC. Mussidan), 4° Richard Hadfield (CC. Périgueux), 5° Confolens (VC. Barsac), 6° Borderie F. (EC. Foyenne), 7° Claude Daubisse (CC. Sarlat), 8° Confolens JC (Barsac), 9° Monboeuf (AC. Ménesplet), 10° Virol (AC. Ménesplet).
Prix des fêtes de Saint-Pey de Castets (29 juillet)
1° Bruno Barde (US. Rauzan), 2° Sallaberay (Guidon Saint-Martinois), 3° Sonson (VC. Livradais), 4° Othéguy (VC. Tarnos), 5° Guérin (CC. Marmande), 6° Castrezzatti (Agen), 7° Thiron (Roche sur Yon), 8° Ambrosini (Auch-Lectoure), 9° Pellier (AS. Facture), 10° Grandet (CC. Marmande).
Prix des fêtes de Beaupouyet (4 août)
1° Michel Bourzeau (SC. Périgord), 2° Top (Pédale Faidherbe), 3° Guérin (CC. Marmande), 4° Denis C. (ASPTT. Périgueux) 5° Leleu (SPC Boulonnaise), 6° Malifarge (Guidon Pellegruen), 7° Darrin (SC. Périgord), 8° Dumas (ASPTT. Périgueux), 9° Bégout (ASPTT. Périgueux), 10° Doumenge JM (SC. Périgord).

Saint-Michel de double 91

Nicolas Labrousse vainqueur à Saint-Michel de Double

Prix des fêtes de Issac (19 août)
1° Didier Lezoray (SC. Périgord), 2° Bradley (EV. Bretenoux-Biars), 3° Duncan Moralee (EV. Bretenoux-Biars), 4° Defaye (CRCL), 5° Bourges (Saint-Médard en Jalles), 6° Nadon (CC. Vervant), 7° Berron Gilbert (VC. Saint-Léonard), 8° Fiacre Nicolas (ASPTT. Périgueux), 9° Dumont L. (VC. Vernon), 10° Patrice Castrezzatti (Vélo-Club du. Bruilhois).
Prix des fêtes de Saint-Géry (1° septembre)
1° Christophe Cuménal (CC. Périgueux), 2° Cornut Cyril (JS.Astérienne), 3° Yannick Sedran (JS. Astérienne), 4° Stéphane Chonis (EC. Ribérac), 5° Peytoureau Christophe (JS. Astérienne), 6° Shakjac Alben (JS. Astérienne), 7° Lauseille (EC. Ribérac), 8° Olivier (JS. Astérienne), 9° Lavignac Stéphane (ASPTT. Périgueux), 10° Jérôme Paul (CC. Périgueux).
Prix du comice de Mussidan(15 septembre)
1° Olivier Chouarche (SC. Périgord), 2° Blancheton (UC. Montpon), 3° Béneyrol Jean-Yves (ASPTT. Périgueux), 4° Delestage M. (CCP. Nontron), 5° Darty (VS. Cahors), 6° Eric Jacouty (EC. Ribérac), 7° Negri (CCP. Nontron), 8° Leroy (SC. Caudrot), 9° Raymond (Pédale Faidherbe), 10° Jean-Marie Doumenge (SC. Périgord).
A Saint-Michel de Double (29 septembre)
1° Nicolas Labrousse (EC. Ribérac), 2° Confolens (VC. Barsac), 3° Daniel Dutertre (VC. Arédien), 4° Claude Daubisse (CC. Sarlat), 5° Chasseloup (VC. Barsac), 6° Bourzeau (SC. Périgord), 7° Nicolas (CC. Tresses), 8° Maufaugerat (CSM. Puteaux), 9° Hadfield (CC. Périgueux), 10° Confolens (ASC. Podensac).

QUELQUES GRANDS DE LA SAISON 91

Jean-Claude Colotti, Gianni Bugno, Miguel Indurain, Claudio Chiappucci, Djamolidine Abdoujaparov, Franco Chioccioli, Melchior Mauri, Luc Roosen, Tony Rominger, Luis Herrera, Gilbert Duclos-Lassalle, Charly Mottet, Philip Anderson, Gert-Jan Theunisse, Frans Maassen, Marc Madiot, Johan Capiot, Brian Holm, Edwig Van Hooydonck, Moreno Argentin, Johan Bruyneel, Sean Kelly, Armand de las Cuevas, Stéphen Roche, Johan Museeuw, Eric Van Lancker, Uwe Peschel, Leontien Van Moorseel, Marion Clignet,

Mussidan 1991

Le prix de l'Ascension à Mussidan gagné par Eric Valèze à droite aux côtés du speaker

CEUX QUI BRILLENT EN PERIGORD

Jean-Marie Doumenge (SC. Périgord), Bernard Bodin (CC. Sarlat), Julien Fiacre (ASPTT. Périgueux), Laurent Olivier (JS. Astérienne), Pascal Delestage (CCP. Nontron), Jacques Dubost (SC. Périgord), Joël Lissandreau (EC. Ribérac), Philippe Kleinhans (Guidon Terrasson), Hervé Lavignac (SC. Périgord), Patrice Dumas (ASPTT. Périgueux), Jean-Paul Raymond (Pédale Faidherbe), Eric Valèze (CC. Montpon), Elisabeth Chevanne-Brunel (Pédale Faidherbe), Michel Bourzeau (SC. Périgord), Sébastien Chabreyrou (JS. Astérienne), Michel Lafagne (Pédale Faidherbe), Michel Delugin (EC. Ribérac), Olivier Chouarche (SC. Périgord), Isidore Dudrat (EVCC. Bergerac), Didier Lezoray (SC. Périgord), Christian Top (Pédale Faidherbe), William Chatain (Pédale Faidherbe), Jean-Pascal Arretche (ASPTT. Périgueux), Claude Denis (ASPTT. Périgueux), Eric Loubet (CC. Périgueux), Jean-Luc Béneyrol (ASPTT. Périgueux), Bernard Mazeau (Pédale Faidherbe), Yves Brusson (SC. Périgord), Steven Besenger (CCP. Nontron), Stéphane Larénie (CC. Sarlat), Jean-Laurent Peyrefiche (ASCA. Bergerac), Claude Dudrat (EVCC. Bergerac), Christophe Cuménal (CC. Périgueux), Jean-Louis Mourtier (ASPTT. Périgueux), Michel Dumas (CCP. Nontron), Nicolas Labrousse (EC. Ribérac), Jean-Claude Mespoulède (ASPTT. Périgueux), Guy Thomas (CCP. Nontron), Jérôme Paul (CC. Périgueux), Victor Melchior (RC. Mussidan), Dominique Galy (Pédale Faidherbe), Patrice Peyencet (ASPTT. Périgueux), Cyril Oyhanondo (CC. Périgueux), Stéphane Lavignac (ASPTT. Périgueux), Bernard Gazeau (RC. Mussidan), Jean-Claude Ulbert (Pédale Faidherbe), Michel Besse (CCP. Nontron), Jean-Jacques Blancheton (UC. Montpon), Jean-Yves Béneyrol (ASPTT. Périgueux), Nicolas Fiacre (ASPTT. Périgueux), Wayne Peacock (CCP. Nontron), Ingrid Chevanne-Brunel (Pédale Faidherbe), Franck Negri (CCP. Nontron).

LES VEDETTES DU SUD-OUEST

Eric Fouix (AC Poste en Creuse), Pascal Hervé (UC. Niort), Gérard Ianotto (Guidon Saint-Martinois), Philippe Mondory (Cycle Poitevin), Didier Rous (GSC. Blagnac), Fernand Lajo (US. Bouscat), Pascal Andorra (UV. Lourdes), Vincent Guillout (CRC. Limoges), Jean-Pierre Godard (UC. Niort), Marino Vérardo (CC. Marmande), Jean-Claude Laskowski (VC. Aubusson), Patrick Bruet (US. Montauban), Bruno Bannes (AS. Facture), Pascal Berger (UC. Niort), Laurent Roux (Toulouse Sprint), Olivier Ouvrard (Cycle Poitevin), Thierry Ferrer (UC. Brive), Gilles Chauvin (CC. Marmande), Philippe Escoubet (Cycle Poitevin), Christian Magimel (AC. Poste en Creuse).

VÉLO DORDOGNE - MUSSIDAN (36) © BERNARD PECCABIN
Prochain épisode : . 
Le RCM en 1992.

2 août 2021

1990 MUSSIDAN : HISTOIRE DE SON CYCLISME - 1990

LA FIN DU PROFESSIONALISME POUR GOURMELON

ET L’ARRIVÉE DE MINIMES AU RCM

Article précédent : 1989 Gourmelon et Péyencet, les belles références du RCM (pour ceux qui veulent revoir cet article, cliquez sur ce lien.

- C'est reparti pour une nouvelle décennie qui va passer très vite. Tellement vite que l'an 2000 que l'on voyait encore au lointain arrivera plus vite que prévu avec son cortège de nouveautés qui modernise notre sport mais qui l'affaiblit durement. Et au seuil de cette nouvelle année, toute la Dordogne se lamente sur le pauvre sort d’Hervé Gourmelon dont le sponsor a annoncé son retrait du milieu professionnel. C'est ainsi que le 31 décembre 1989, Hervé Gourmelon en arpentant les talus du cyclo-cross de la Saint-Sylvestre à Marsaneix, faisait son dernier adieu à son public et à son maillot Fagor, rouge et blanc comme celui du Racing, le club de ses débuts. Bien sur ce public espérait encore, comme par exemple celui de voir Hervé engagé au sein d'une autre formation. Mais en cette période où la conjoncture n'était pas du tout favorable, Hervé bien que remarqué par des directeurs sportifs ne fut pas repêché. Il tenta de revenir chez les amateurs en prenant cette fois une licence, ni au Racing, ni à l'AC Marmande, pas plus qu'à Oloron ou à Créon, mais au Cyclo-Club Béarnais. A deux reprises il se classe 2° (à Objat et lors de la nocturne de Montpon), puis il arrête le cyclisme, peut-être parce qu'il n'a plus la foi ou le courage de continuer dans ce milieu hostile, car vraiment le cyclisme constituait et constitue toujours un monde bien particulier. Tant que ça marche on vous fait des courbettes, mais une fois tombé dans "la merde", on cherche davantage à vous enfoncer au lieu de vous aider à vous en sortir. Toujours est-il qu'à 26 ans à peine, Hervé Gourmelon claque la porte … définitivement à notre discipline.

Hispiwac

Les Hispiwac (Jennifer, Réginald et Romuald) et Millet sociétaires Mussidanais

Coureurs du Racing en 1990 : Henri Millet, Sylvain Rieublanc, Laurent Faurie, Jean-Pierre Barrat, Victor Melchior, Jean-Michel Bourreau, Romuald Hispiwac, Sébastien Deymes
- Le Racing peut ranger maintenant Gourmelon dans l'armoire des souvenirs. Il lui reste seulement qu'une expectative, celle de recruter des jeunes, à condition aussi d'en trouver, car je l'ai dit bien souvent déjà, les jeunes sont cyclistes le temps du Tour de France, en point c'est tout ! Quoiqu'il en soit le Racing compte en cette saison 1990 sur trois dirigeants qui sonttitulaires du brevet d'éducateur avec Jean-Pierre Barrat, Henri Millet et Jean-Michel Bourreau. Côté coureurs Sébastien Deymes et Romuald Hispiwac endossent les couleurs du club avec une licence minime. Jean-Pierre Barrat devient l'entraîneur de Romuald Hispiwac, un Romuald Hispiwac qui laisse quelques espérances aux dirigeants. En se classant 3° du Championnat de Dordogne des minimes et 10° du Championnat d'Aquitaine, ce jeune charentais originaire de Palluaud, laisse quelques lueurs, à moins que lui aussi ne trouve refuge ailleurs, comme ses aînés l'ont fait. Le Racing termine sa saison 1990 à la 8° place de la Coupe des clubs sur 21 sociétés, ce qui n'est pas mal vis à vis de la faiblesse de ses effectifs. Cette bonne place on la doit aux cumuls de bons classements de Victor Melchior, Sylvain Rieublanc et Laurent Faurie qui forment l'ossature sportive du Racing. Par contre, côté licenciés, c'est la véritable catastrophe puisque le club se retrouve reléguer à la 16° place.
LE BUREAU DU RCM POUR 1990 : Présidents d'honneur : M. Jean Chevalier,(maire et conseiller général), Mrs. Bonneau, Andrieu et Dr Mutel, Président actif : M. Serge Augièras, Vice-Président et trésorier : M. Claude Frare, Secrétaire : M. Henri Martin, adjoint : J.Michel Bourreau, Trésorier adjoint : Roger Muller, Membre correspondant : Pierrette Augièras

Pontayraud min

20 mai à Ponteyraud avec l'Entente Cycliste Ribérac Périgord Blanc qui organise le Championnat de Dordogne des jeunes.
Sur le podium des minimes, on reconnaît  de gauche à droite Bernard Peccabin représentant le comité de Dordogne,
Claude Dudrat (EVCC. Bergerac) classé 2°, Christophe Nietzeba (ASPTT. Périgueux) sacré Champion,
Romuald Hispiwac (RC.Mussidan) 3°, le speaker Jean-Claude Donaud et Maxime Chabreyrou le président de l'organisation.

- Et puis il y a aussi Jacques Martin qui change casaque. Du Cyclo-Club Nontronnais, il passe au Sprinter-Club du Périgord, mais avec une licence de dirigeant. Ce Sprinter-Club du Périgord qui avait organisé l'an passé un cyclo-cross aux Chatenades et qui cette saison et avec l’aide de Jacques Martin, continue de se manifester à Mussidan. C'est ainsi que le 11 mars une course en ligne reliant Mussidan à Mussidan voit le jour avec Jacques Martin chargé de recevoir les engagements. C'est le jeune Damien Lafaurie du CC. Marmande qui signe la victoire. Le Racing se limite lui à ses dix épreuves, dont sa nocturne des champions remportée par Didier Virvaleix, mais aussi en fêtant son retour sur les communes de Bourgnac, de Beaupouyet et de Saint-Michel de Double. Ces gains encourageants sont vite consommés par les pertes des organisations traditionnelles de la vallée de l'Isle comme Bénévent et Saint-Louis, sans oublier les vastes espaces du Landais où le club perd le contact.
- Le 14 juillet Didier Virvaleix est donc chez lui à Mussidan, engagé à la nocturne des Champions dont le départ est donné par Monsieur Jean Chevalier maire et conseiller général. Sur sept professionnels invités, cinq ont répondu présents et devant près de 8000 personnes autour du circuit pour reprendre les termes de la presse. Echappé dès le 6° tour avec Lajo, Sobinski et Grecchi, Virvaleix sent très vite que le "tout Mussidan" est derrière lui. Le public déchaîné encourage de la voix Virvaleix. La classe, la gentillesse, l'intelligence, réconcilie cette foule entièrement acquis à la cause de l'ex-postier. Après 60 tours, les quatre hommes de tête bien aidés par Virvaleix prennent un tour d'avance. Dans le final Virvaleix appui encore plus pour enlever cette édition 90 en solitaire et sous les acclamations des supporters ravis de la performance du Périgourdin.
- 1990 c'est l'époque des Laurent Roux et des Didier Rous qui viennent en Dordogne comme jeune amateur. Didier Rous remporte le prix de Génis sous les couleurs de l'UV. Lectoure. Laurent Roux le cadurcien, triomphe en juniors lors du cyclo-cross de Trémolat. On ne savait pas que des années après, ces deux coureurs parviendraient à accéder chez les professionnels. Jean Pitallier le nouveau président du comité d'Aquitaine préside l'assemblée du secteur Dordogne à Saint-Astier. Une assemblée où les effectifs se maintiennent grâce au bi-cross et au VTT, le cyclisme traditionnel étant toujours en perte de vitesse. L'ASPTT Périgueux décroche la timbale de la saison en remportant le challenge des clubs, devant la Pédale Faidherbe et le CCP. Nontron, le Cyclo-Club Périgourdin étant lui en net recul avec une 4° place qui flaire une sévère défaillance au sein de ses instances et de ses sportifs. Mais au Racing, ce qui reste le plus préoccupant en cette fin de saison, c'est l'état de santé d’Henri Martin. Affaibli par une terrible maladie, Henri livre son dernier combat en homme courage qu'il est et qu'il a été.

issac 1990

Protocole de course à Issac

ORGANISATIONS DU RCM EN 1990

A Saint-Médard de Mussidan (10 juin)
1° Eric Valade (EC. Foyenne), 2° Thierry Arquey (CC. Marmande), 3° Edouard Lajo (Mérignac VC), 4° Bernard Bodin (CC. Sarladais), 5° Alain Gendreau (CC. Montpon), 6° Luc Teyssedou (VC. Figeac), 7° J. Michel Gouloumes (UC. Brive), 8° Pascal Delestage (CCP. Nontron), 9° Romuald Lagorce (ASPTT. Périgueux), 10° Patrice Dumas (ASPTT. Périgueux).
Nocturne des Champions (14 juillet)
1° Didier Virvaleix (Histor Sigma), 2° Lajo (US. Bouscat), 3° Sobinski (UV. Auch-Lectoure), 4° Grecchi (CC. Marmande), 5° Fiefvez (CC. Marmande), 6° Richard B. (Pro-indépendant), 7° M. Vérardo (CC. Marmande), 8° Bonal (Orléans), 9° Dattas (CC. Marmande), 10° Oleckciewicz (UV. Auch-Lectoure).
Prix des fêtes de Bourgnac (8 juillet)
1° Fédéric Borderie (EC. Foyenne), 2° Victor Melchior (RC. Mussidan), 3° Roger Doumenge (EC. Foyenne), 4° Pérez Yves (VC. Arédien), 5° Lafagne (Pédale Faidherbe), 6° Geoffroy (EVCC. Bergerac), 7° Stéphane Virvaleix (ASPTT. Périgueux), 8° Delugin (EC. Ribérac), 9° Gillain (VC. Paris), 10° Loubriat F. (CC. Sarlat).

grignols (départ)

Départ de course à Grignols avec le RCM

Prix des fêtes de Grignols (22 juillet)
1° Eric Dupré (SC. Périgord), 2° Galy (CC. Marmande), 3° Galles (Girondins de Bordeaux), 4° Gomes (US. Bouscat), 5° Bernard Mazeaud (Pédale Faidherbe), 6° Malbreil (VC. Ruthénois), 7° Bégout (ASPTT. Périgueux), 8° Jean-Pascal Arretche (ASPTT. Périgueux), 9° Top (Pédale Faidherbe), 10° Peyrefiche (ASCA. Bergerac).
A Saint-Etienne de Puycorbier (29 juillet)
1° Jean-Michel Borderie (EC. Foyenne), 2° Dumas (CC. Chalais), 3° Lescure (EC. Foyenne), 4° Doumenge Roger (EC. Foyenne), 5° Jean-Marie Valade (EC. Foyenne), 6° Lurgo (AC. Barbezieux), 7° Geoffroy (EVCC. Bergerac), 8° Calmette Serge (UC. Montpon), 9° Jayat (CC. Périgueux), 10° Aznar (VC. Fumel)
A Saint-Pey de Castets (30 juillet)
1° Laurent Moretti (CAM Bordeaux), 2° Travert (ASPTT. Chartres), 3° Chagneau (VC. Bourges), 4° Chatelas (Agen), 5° Talayssat (AS. Facture), 6° Fournier (US. Bouscat), 7° Grandet (AS. Saint-Médard), 8° Millet (RC. Mussidan), 9° Branas (AS. Saint-Médard), 10° Bousquié (VC. Ruthénois).
Prix des fêtes de Beaupouyet (5 août)
1° Maxime Cazeau (AC. Bon-Encontre), 2° Christian Darrin (SC. Périgord), 3° Olivier Chouarche (Tarbes), 4° Top (Pédale Faidherbe), 5° Bibié (ASPTT. Périgueux), 6° Tiemblo (CC. Chalais), 7° Denis (ASPTT. Périgueux), 8° Bégout (ASPTT. Périgueux), 9° Guérin (CC. Marmande), 10° Foulquier (EVCC. Bergerac).

Larénie Stéphane

Prix des fêtes de Issac (20 août)
1° Laurent Orion (AS. Facture), 2° Le Pemp (ASPTT. Périgueux), 3° Gouloumes Jean-Michel (UC. Brive), 4° Naïbo P. (AC. Bon-Encontre), 5° Le Gac (AS. Kerpont), 6° Gouloumes JP (UC. Brive), 7° Gervais (ASPTT. Périgueux), 8° Lanneau (US. Juvésy), 9° Bodin (CC. Sarlat), 10° Estève (Pédale Faidherbe).
A Saint-Michel de Double (30 septembre)
1° Stéphane Larénie (CC. Sarlat) - notre photo, 2° Dumont (US. Talence), 3° Ribette Cyril (Cahors), 4° Delmon (CC. Périgueux), 5° Dagot (SC. Caudrot), 6° Gazeau (AC. Bon-Encontre), 7° Pérez (UC. Gradignan), 8° Raymond (Pédale Faidherbe), 9° Top (Pédale Faidherbe), 10° Melchior (RC. Mussidan).

QUELQUES GRANDS DE LA SAISON 90

Greg Lemond, Claudio Chiappucci, Erik Breukink, Thierry Claveyrolat, Olaf Ludwig, Catherine Marsal, Rudy Dhaenens, Johan Bruyneel, Gianni Bugno, Marco Giovanetti, Frans Maassen, Sean Kelly, Miguel Indurain, Robert Millar, Gilbert Duclos-Lassalle, Gérard Rué, Stephen Roche, Charly Mottet, Laudelino Cubino, Adri Van des Poel, Eddy Plankaert, Rolf Sörensen, Franco Ballerini, Moreno Argentin, Thomas Wegmuller, Eric Van Lancker, Gilles Delion, Philippe Louviot, Laurent Fignon, Jan Svorada, Laurent Biondi.

CEUX QUI BRILLENT EN PERIGORD

Nicolas Fiacre (ASPTT. Périgueux), Romuald Lagorce (ASPTT. Périgueux), Jacques Dubost (SC. Périgord), Didier Dutertre (CC. Périgueux), Claude Dudrat (EVCC. Bergerac), Didier Lezoray (CCP. Nontron), Elisabeth Chevanne-Brunel (Pédale Faidherbe), Victor Melchior (RC. Mussidan), Christophe Nietzeba (ASPTT. Périgueux), Christian Darrin (SC. Périgord), Jacques Dupouy (VC. Monpazier), Jean-Claude Mespoulède (ASPTT. Périgueux), Michel Thomasson (CC. Périgueux), Vincent Boissarie (Guidon Terrassonnais), Jérôme Paul (CC. Périgueux), Eric Loubet (EC. Ribérac), Kamel Guéchida (CC. Périgueux), Jean Geoffroy (EVCC. Bergerac), Julien Fiacre (ASPTT. Périgueux), Nicolas Labrousse (EC. Ribérac), Eric Dupré (SC. Périgord), Stéphane Larénie (CC. Sarlat), Sylvain Rieublanc (RC. Mussidan), Stéphane Dutertre (CCP. Nontron), Claude Denis (ASPTT. Périgueux), Stéphane Lavignac (CC. Périgueux), Michel Larpe (CCP. Nontron), Bernard Mazeau (Pédale Faidherbe), Michel Courbalay (JS. Astérienne), Alain Gendreau (CC. Montpon), Alain Buffière (Pédale Faidherbe), Maurice Loustalot (CCP. Nontron), Jean-Paul Raymond (Pédale Faidherbe), Daniel Delmon (CC. Périgueux), Michel Lafagne (Pédale Faidherbe), Jean-Jacques Blancheton (UC. Montpon), Jean-Claude Delage (CC. Montpon), Charly Denis (ASPTT. Périgueux), Christian Top (Pédale Faidherbe), 

LES VEDETTES DU SUD-OUEST

Thierry Ferrer (UC. Brive), Philippe Mondory (Cycle Poitevin), Fernand Lajo (US. Bouscat), Didier Rous (UV. Auch-Lectoure), Michel Commergnat (UV. Limoges), Pierrick Gillereau (Cycle Poitevin), Stéphane Dief (AS. Facture), Henryck Sobinski (UV. Auch-Lectoure), Vincent Guillout (UV. Limoges), Philippe Escoubet (Cycle Poitevin), Eric Loubère (Stade Montois), Patrick Bruet (US. Montauban), Alain Cessat (CRC. Limoges), Olivier Ouvrard (Cycle Poitevin), Dominique Péré (Guidon Agenais), David Escudé (US. Montauban), Claude Jehanno (US. Montauban), Alain Liaigre (VC. Charente-Océan), Eric Valade (EC. Foyenne), Christian Magimel (UC. Brive).

AUTRES COURSES DU RC.MUSSIDAN EN 1990

16 septembre Prix du comice à Mussidan
1° Stéphane Larénie (CC. Sarladais)

VÉLO DORDOGNE - MUSSIDAN (35) © BERNARD PECCABIN
Prochain épisode : 1991 : La disparition d’Henri Martin lors de l’année du cinquantenaire du club

26 juillet 2021

NONTRON AVEC LES MOUSSEAU (suite)

LA SAISON 1949 DE CLAUDE MOUSSEAU

1949 côte Moulin blanc en tête Mousseau et le motard Yves Mousseau juste devant la voiture

La côte de Moulin Blanc maintes fois empruntée, ici avec Claude Mousseau en tête

- Cette saison 1949 constitue un grand tournant pour la carrière de Claude Mousseau. Cette saison voit en effet éclore de jeunes talents qui deviennent de grands champions à l’image de Fausto Coppi qui remporte lui la Grande Boucle. Certes nous n’en sommes pas là, mais qui aurait prédit que des garçons comme Vivier et Brun allaient devenir les champions que l’on a connus ? Et il n’était pas interdit de penser que le jeune Mousseau lui aussi allait rentrer dans la légende. Car partout où le Claude courait, partout celui-ci ramenait la gerbe. Mieux il était en mesure de rivaliser avec des coureurs aguerris comme Fourgeaud, voire Commerie. Equipé par les cycles Rochet, Claude nous démontre tout son talent et parvient à épater Yves, son directeur sportif de père. Partout le Périgord vert s’enflamme au départ de chaque épreuve, avec toute une cohorte de public qui observe avec des yeux de chimère l’évolution de ces trois diables de coureurs : Mousseau, Vivier et Brun. Une période dorée est en train de s’écrire, une période pleine de souvenirs où chaque fête rythmait avec la course cycliste.
- Avec du recul on peut mesurer la valeur du jeune Mousseau qui bat un Jacques Vivier qui trois ans plus tard, prendra le départ d’un Tour de France pour gagner une étape à Limoges en 1952 puis à Vannes en 1954.
-
Lire et voir la saison de Marius Duteil en 1949.
- Revoir la saison 1948 à Nontron.

- L'ERE NOUVELLE 1946-1953 : L'immédiat après-guerre marque la période dorée du cyclisme. Celle des très grands champions, au-dessus de laquelle, pourtant, plane la présence d'un seul homme. Celle d'un Fausto Coppi, peut-être le plus grand coureur de l'histoire, en tout cas la personnalité dominante de cette époque. Au-delà d'un palmarès fabuleux, il était surtout l'homme des légendes. Celle d'une vie tumultueuse, tout d'abord, tant sur le plan privé que dans les malheurs qui ne cessèrent de perturber sa carrière. Celle ensuite d'un coureur hors pair, capable des coups d'éclat les plus géniaux. Une cinquantaine de ses succès les plus marquants furent ainsi menés au terme de longues échappées solitaires, et à l'époque, c'est un peu lui, Coppi, qui décidait du sort des courses auxquelles il prenait part. Au-delà du champion, Fausto Coppi était également un grand professionnel qui fit avancer considérablement le cyclisme. Il était un perfectionniste et permit à son sport de sortir de l'empirisme où il se confinait depuis toujours. Coppi fut le premier à effectuer des recherches dans le domaine de la diététique et révolutionna les méthodes d'entraînement. Il changea ainsi complètement par la même occasion l'image du champion cycliste, enfin devenue, au début des années cinquante, plus valorisante. Le grand mérite de Coppi est sans conteste d'avoir marqué à ce point sa génération, alors qu'elle était sans aucun doute la plus riche qu'ait jamais connu le cyclisme. Ses adversaires se nommaient Bartali, Kubler, Koblet, Van Steenbergen et Bobet, pour l'essentiel, soient quelques uns des plus grands de tous les temps. Leurs luttes valurent au cyclisme à la fois d'atteindre le sommet de sa popularité, dans ses pays de tradition, l'Italie, la France et la Belgique, mais aussi d'effectuer un dernier pas décisif, vers son aspect moderne. Les moyennes atteignaient les sommets, les tactiques de course avaient changé. Une seule anecdote pour situer le niveau de l'époque : un champion de la dimension de Louison Bobet dut attendre sa 6° participation, à 28 ans, pour remporter enfin le Tour de France, après des années de travail acharné. Autre signe de richesse de cette période. En 1953 alors que Fausto Coppi venait tout juste à 34 ans d'endosser son unique maillot arc-en-ciel de champion du monde, le futur grand de la génération suivante faisait son apparition. Jacques Anquetil, vainqueur à 19 ans de son premier Grand Prix des Nations.

1949 quartier nord 49 départ

Départ de course quartier Nord de Nontron

AU FIL DES RÉSULTATS DE CLAUDE MOUSSEAU

NOUVEAU TRIOMPHE DE MOUSSEAU A VARAIGNES

1949 Varaignes 49

Départ de course à Varaignes en 1949

- Le jeune espoir du Vélo-Club Nontronnais ne veut pas décevoir ses innombrables supporters et amis ; une fois de plus sa classe s’affirme et il triomphe magistralement à Varaignes, sur un lot très relevé de coureurs. Vingt-cinq coureurs au départ de la course. En plus des Nontronnais et de quelques membres de la Pédale Faidherbe, nous notions la présence de nombreux coureurs d’Angoulême et de Poitiers. Monsieur Raoult, président du VCN libère les coureurs à 15h00.
- Dès le départ l’allure est rapide, les Charentais voulant prendre la direction de la course, attaquent dès le début et nous notons quelques échappées très courtes d’ailleurs, mais tout rentre dans l’ordre. En bas de la côte de Marthon, Claude Mousseau qui jusqu’à présent n’avait pas montré d’intentions belliqueuses, s’échappe, lâche irrésistiblement tous ses adversaires et prend trois à quatre cents mètres d’avance.
- Derrière la chasse s’organise, mais le jeune Coco, qui sent que le trou est fait et que son échappée est bonne, poursuit son effort et accentue encore son avance. Au premier passage à Varaignes, il possède une minute sur le peloton. A ce moment Klabinski d’Angoulême qui sent que la course se joue, fausse compagnie au peloton et part à la poursuite de Mousseau. Quelques instants plus tard, Barguenio et Bourgoin s’échappent à leur tour.
- Un peu avant Montbron, Klabinski rejoint Mousseau, tandis que derrière le peloton s’étire et du fait de l’allure très rapide de la course, les abandons sont nombreux. Nos deux échappées continuent leur effort et améliorent sans cesse leur avance sur le peloton. Derrière eux, à environ 300 mètres, Barguenio fournit une très belle course, faisant 60 km tout seul sans pouvoir rejoindre les deux hommes de tête. Son compagnon d’échappée Bourgoin ayant lâché au bout d’une dizaine de kilomètres.
- Rien ne changera jusqu’à l’arrivée. Claude Mousseau lâchera irrésistiblement Klabinski dans la côte de Varaignes et gagne avec une centaine de mètres d’avance, couvrant les 98 km du parcours en 2h38’, le troisième Barguenio (VCN) à 35 secondes, un peloton d’une dizaine de coureurs à six minutes puis les retardataires et les malchanceux.
- Une fois de plus Claude Mousseau donne une victoire à son club, le VC Nontron et aux cycles Rochet. Nous ne saurions encore le féliciter de sa belle victoire, cela finirait peut-être par le gêner, mais nous avons constaté que de jour en jour sa classe s’affirme et surtout que sa science de la course s’améliore sans cesse. On a vu courir non pas un jeune, mais presque un vieux routier.
- Il nous faut féliciter également le jeune Barguenio qui en ce moment fait des progrès constants. Comme nous l’avons dit plus haut, il fit 60 km tout seul à 300 mètres des deux hommes de tête, et il est dommage qu’il n’ait pas pu partir en même temps que Mousseau, car il méritait la place de deuxième. Nous tenons avec Barguenio un excellent coureur qui fera parler de lui et on peut le mettre avec les As du VC Nontronnais, les Mousseau, Vivier, Brun, Sallat.

1949 Varaignes 49 bis

La gerbe pour Mousseau à Varaignes

 LES TROIS ESPOIRS DU VC NONTRON MOUSSEAU, VIVIER et BRUN
obtiennent un nouveau succès au GP du quartier Nord

1949 départ quartier nord

Départ de course à Nontron quartier Nord

- Vingt-cinq coureurs au départ du 2° GP du quartier Nord, parmi les quels Dussoulier le crack de Saint-Junien et favori de l’épreuve, Lascaud le Périgourdin dont la renommée n’est plus à faire ; du Limougeaud Dominguez bien connu dans le Limousin et quelques Angoumoisins venus tenter leur chance en Dordogne. Une grande partie de l’équipe du VCN était présente et parmi eux le trio Mousseau, Vivier, Brun qui portait malgré la présence des ténors, l’espoir des spectateurs.
- Dès le début les coureurs s’observent et Lascaud enlève la première montée de la côte de Nontron. Le peloton s’étire au deuxième passage à La Maladrerie. On ne compte plus en tête qu’une dizaine de coureurs. Déjà Dussoulier puis Lascaud tentent tour à tour de s’échapper en compagnie de Vivier et de Brun, malgré la réaction violente de Dussoulier et de Lascaud.
- Nos trois jeunes attaquent la côte de Nontron avec une trentaine de mètres d’avance et accentuant celle-ci, ils passent en haut de la côte avec 30 mètres d’avance. Désormais la course est jouée, nos trois hommes améliorent sans cesse leur avance. Derrière, seuls Dussoulier et Lascaud font de gros efforts pour revenir, mais sans pouvoir rejoindre les échappés.
- A l’arrivée nous assistons à un sprint éblouissant entre Mousseau et Vivier, mais finalement c’est Claude Mousseau qui triomphe de son camarade d’échappée d’une dizaine de mètres et enlève ainsi la course.

1949 quartier nord protocole 49

Mousseau vainqueur au quartier Nord, à gauche Michel Brun

COMMERIE TRIOMPHE AU 4° GP DU CANTON
Le trio Nontronnais, Mousseau, Vivier et Brun animent l’épreuve

- Disputé le premier dimanche d’octobre à Nontron, le 4° Grand Prix de la commune libre du canton se parcourait sur le trajet Nontron-Javerlhac à couvrir cinq fois, soit 125 kms. Une trentaine de coureurs se présentèrent au départ, parmi lesquels Danguillaume de Tours, le favori de l’épreuve Commerie deux fois vainqueurs, Duteil vainqueur l’an passé, Lacoste, les Limougeauds Guitard et Rigout, le Mussidanais Zaccaron, etc... En plus de ces cracks de nombreux jeunes étaient venus tenter leur chance parmi ceux-ci nous notions naturellement la présence des trois espoirs du VCN, Mousseau, Vivier et Brun.

1949 tour canton 49

Les coureurs lors du Tour du canton de Nontron

- Dès 15h00, le départ fut donné par M. Raoult président du VCN. L’allure est rapide et le train va de 40 à 45 km/h de moyenne. Après le premier passage à Javerlhac, Mousseau, Danguillaume et Vivier secouent tour à tour le peloton mais rien de décisif n’est fait. Dans la côte de Nontron montée à vive allure, le peloton s’étire. Commerie enlève la prime et à ce moment Mousseau attaque emmenant dans sa roue Vivier et Brun, sentant le danger. Commerie saute dans leur roue, prenant rapidement une centaine de mètres, nos trois jeunes se rendant compte que l’échappée peut être bonne, fonce vers Javerlhac, lieu où ils possèdent près de deux minutes d’avance. Se relayant parfaitement, Mousseau, Vivier et Brun roulent constamment à 45 à l’heure. Commerie qui sent peut-être que l’échappée ne pourra tenir jusqu’au bout, ménage ses forces et aide très peu nos jeunes. Mais derrière, le peloton que secouent Danguillaume et Dussoulier chasse très fort pour rejoindre les fugitifs. Pendant deux tours nous allons assister à un véritable match poursuite où le peloton roulera au maximum pour rejoindre les échappées. Au troisième tour après le passage à Javerlhac, nos trois fuyards qui sentent que la victoire des jeunes ne peut leur échapper ralentissent légèrement leur train, aussi les poursuivants comblent régulièrement leur retard. Peu avant Nontron, Vivier distance légèrement ses camarades et enlève la première place du classement des jeunes. Mousseau enlève la deuxième place au sprint devant Brun. Puis Commerie, Mousseau, se laissent absorber par le peloton, tandis que Vivier continue seul en tête. Brun, lui ne continue pas. Le quatrième tour est toujours un match poursuite, le peloton rejoindra Vivier à Javerlhac. De Javerlhac à Nontron, Danguillaume essaye plusieurs fois de s’échapper mais ne réussit pas. Et c’est un peloton compact qui se présente à l’arrivée. Nous assistons à un sprint fantastique enlevé par Commerie irrésistible devant Duteil.
- Magnifique course menée à vive allure avec un match poursuite durant trois tours, qui opposa les cracks du Centre Ouest et les espoirs du VCN. Ces espoirs de Nontron qui ont animé la course, mais qui n’ont pu résister aux assauts de Danguillaume qui secoua le peloton avec énergie, ce qui nous valut un arrivée groupé mais avec un magnifique sprint.
Classement : 1. André Commerie sur cycle Rochet, 2. Marius Duteil, 3. Guitard, 4. Danguillaume, 5. Zaccaron, 6. Rigout, 7. Vareille, 8. Vivier, 9. Mousseau (tous dans le même temps).
Classement des jeunes : 1. Jacques Vivier, 2. Claude Mousseau, 3. Michel Brun (tous VCN)
- Une épreuve difficile où le jeune Mousseau parvient à rivaliser avec les ténors, ceci sur un terrain et un parcours particulièrement difficile.

1949 quartier nord 1949

Course du quartier Nord avant le départ où on reconnaît Mousseau et Brun

CLAUDE MOUSSEAU PREMIER A THIVIERS

- Pour la dernière course de la saison, le crack du VC Nontron se déplaçait à Thiviers. Confirmant sa classe et une fin de saison particulièrement brillante, il se montra le plus fort, semblant se jouer de ses adversaires. L’épreuve qui comportait vingt tours de ville fut disputée seulement par une dizaine de concurrents, parmi les quels on notait Bourgoin de Thiviers, Minvielle de Mussidan. Dès le départ, le train est rapide. Mousseau amenant le peloton  qui peu à peu s’étire et au dixième tour, Coco et Bourgoin sont seuls en tête. La course semble jouée mais au 16° tour, Mousseau crève et la victoire qui lui paraissait assurée semble enfuie pour lui. Mais il ne se découragea pas et part à fond, comble peu à peu son retard, passe Bourgoin qui semble peiner et arrive seul sous la banderole. Une fois de plus Mousseau triomphe et fait briller les couleurs du VCN et des cycles Rochet.
- Pour Coco, il ne manque plus qu’un titre pour concrétiser sa valeur, sa classe, c’est le titre de champion du VCN, titre qui se disputera d’ici huit jours à Nontron. La lutte sera dure, entre les trois espoirs que sont Mousseau, Vivier et Brun. Qui l’emportera ? Le pronostic est difficile à faire, pourtant les trois classements à Piégut, Javerlhac et Nontron semblent mieux convenir à Mousseau, plus rapide au sprint. La course promet d’être passionnante et tous voudront gagner, mais puisqu’il en est ainsi, que le meilleur gagne !
- Encore une course où le jeune Mousseau malgré une crevaison, répare sa roue, part à la poursuite des hommes de tête, les rejoint et les distance pour gagner. Une preuve qui souligne bien que ce jeune coureur a de la caisse.

CLOTURE DE LA SAISON AU VC NONTRON
CLAUDE MOUSSEAU CHAMPION DU VC. NONTRON

- Le VC Nontronnais fêtait la clôture de sa saison cycliste. Notre club cycliste qui cette année fit une saison magnifique et dont les coureurs se couvrirent de lauriers sur les routes du Limousin tint à terminer en apothéose cette saison.
- Le matin à 10 heures fut donné le départ de la course du club tenant lieu en même temps de championnat du VCN. Malheureusement certains coureurs comme Vivier et Brun disputant des courses ailleurs ne purent courir cette course fraternelle.
- M. Raoult donna le départ aux vingt quatre concurrents pour la première partie du parcours Nontron-Piègut. Aucun coureur ne présente des signes de velléité et Claude Mousseau gagne au sprint cette manche devant Fourgeaud.
- Après un accueil enthousiaste à Piègut, le départ fut donné pour Javerlhac. Durant ce trajet, plusieurs coureurs, Mousseau, Fourgeaud, Lavaud Paul tentent de s’échapper mais rien de décisif n’est fait et une fois de plus l’arrivée se fait au sprint qui revient encore à Mousseau. Il est regrettable au cours de cette manche, l’abandon de François Sallat suite à des incidents du vélo.
- Enfin le départ fut donné pour la troisième et dernière partie du parcours, Javerlhac-Nontron. Les coureurs s’observent et malgré les attaques continuelles de Paul Lavaud , Rougier, Mousseau et Etienne Fourgeaud, les concurrents arriveront ensemble à Nontron. Nous assistons à un sprint éblouissant qu’enlève encore Claude Mousseau, au milieu d’une population enthousiaste. Claude Mousseau termine brillamment sa saison en enlevant cette dernière course de 60 kms et devient champion du VCN. Mais il est à regretter l’absence de Vivier et de Brun, car nous aurions pu juger lequel de nos trois espoirs était supérieur aux autres. Néanmoins tous nos coureurs sont à féliciter pour leur course, mais nous nommerons les deux jeunes, à savoir Jacques Sallat et Martin, qui ont su tenir tête aux habitués des compétitions.
- Une fois de plus, Claude Mousseau confirme bien qu’il est le coureur qu’il ne faut surtout pas amener au sprint, car à chaque fois, la victoire on le voit lui est acquise...

1949 Mousseau 5

En haut côté gauche Besse et Ventelou, en bas Mousseau et Barguéro

LE BANQUET : A 14 heures un banquet réunissait au Restaurant Feuillade les coureurs et les dirigeants du VC Nontron et tous les amis du cyclisme. Le repas se déroula dans la gaieté. Après le banquet, le président Raoult prononça un discours dans lequel il rappelle l’essor de la société depuis sa fondation, jusqu’à ce jour, il dit entre autre : "et malgré tout depuis seulement trois ans que le VCN est fondé, notre essor peut être considéré comme magnifique, puisque nous nous classons 4° pour le nombre de coureurs et 5° pour le nombre de courses organisées. De plus vous avez porté les couleurs de notre club sur toutes les routes du Limousin, vos victoires sont nombreuses et laissent espérer une nouvelle saison pleine de promesses".
- Le banquet se termina par des chansons et tous se retirèrent heureux de cette magnifique journée passée sous le signe du cyclisme. Après le banquet, les dirigeants du VCN allèrent à Saint-Pardoux applaudir et encourager notre équipe de football qui disputait un championnat. Ils apportèrent ainsi un concours moral de sportifs à d’autres sportifs. Ils montrèrent par ce geste que l’aide morale est nécessaire entre tous les sports et que toutes les sociétés sportives doivent s’aimer et s’épauler mutuellement pour la bonne marche des Sociétés d’abord et surtout pour qu’existe réellement l’entente sportive.

MOUSSEAU S’IMPOSE A CORGNAC

- Fin de saison fantastique du jeune espoir Nontronnais après son titre de champion du club obtenu voilà une semaine. A Corgnac, seize engagés au départ. Et Mousseau attaque dès le drapeau baissé histoire de lâcher Rey de Thiviers, qui court dans son fief. Celui-ci s’accroche désespérément, donnant le meilleur de lui-même pour résister non seulement aux assauts de Mousseau mais aussi à ceux de Farges également licencié au VCN. A l’arrivée Mousseau gagnera devant Farges et Rey de Thiviers.
- Félicitations à notre étoile montante, Claude Mousseau encore vainqueur mais aussi au jeune Farges qui depuis le début de la saison réalise de progrès constants.

QUELQUES GRANDS DE LA SAISON 49

René Vietto, Marcel Lambrecht, Guy Lapébie, Emile Idée, Gino Bartali, Brick Schotte, Ferdinand Kubler, Jacques Marinelli, Roger Rondeaux (Cyclo-Cross), Rick Van Steenbergen, Gino Bartali (Italie), Jean Goldschmitt, Fausto Coppi, Louis Bobet, Robert Chapatte, Jacques Dupont, Jean Diederich, Raphaël Géminiani, Bernard Gauthier, Stan Ockers.

1949 Barguénio, Mousseau, Régeon

Barguéro, Mousseau et Régeon de gauche à droite

CEUX QUI BRILLENT EN PERIGORD

Marius Duteil (CC. Périgueux), Pierre Mounet (CC. Périgueux), Yves Gourd (Stade Foyen), Charles Martin (CC. Périgueux), Guerrino Pontoni (Guidon Agenais), Maurice Pradel (Pédale Sarladaise), Paul Grellety (CC. Belvès), Claude Mousseau (VC. Nontron), Louis Londéro (Brive), André Dupré (Stade Foyen), Guy Allory (UCAP.Angoulême), Daniel Dihars (Stade Foyen), Marcel Dartenset (Pédale Faidherbe), Alfred Macorig (Guidon Agenais), Jacques Vivier (VC. Nontron), Dumon (Pédale Faidherbe).

LES VEDETTES DU SUD-OUEST

Albert Dolhats (Tarnos), Roger Cruzin (CC. Caudéran), René Barrère (CC. Béarnais), Gilbert Ducourneau (Sde Montois), Robert Desbats (CC. Caudéran), André Gavelle (Cycles Girondins), Jacques Moujica (St.Gaudens), Alain Moineau (UC. Arcachon), Tino Sabbadini (VC.Fumel), Jo Bianco (Guidon Agenais), François Palus (FC. Oloron), André Micas (ASPTT. Bordeaux), Abel Trouillet (UC. Arcachon), André Darrigade (US. Dax), Félix Bermudez (Espéraza), Maurice Verdeun (SA. Bordelais), René Garric (Toulouse), André Micas (ASPTT. Bordeaux), Henri Prouzet (Guidon Agenais), Maurice Bertrand (ASPTT. Bordeaux), Stanislas Urbaniack (ASPO), Colette (Chatellerault), Pierre Proust (JP. Saintes), Jean Rinco (ASPTT. Bordeaux), André Joulin (ASPTT. Bordeaux), Armand Darnauguilhem (Caudéran), Christian Garbay (SA. Bordeaux).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - CYCLISME A NONTRON 5 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne - Prochaine édition : Nontron en 1950 et 51

Publicité
Publicité
21 juillet 2021

NONTRON ET LE RENOUVEAU DU VÉLO

 LA SAISON 1948 DE CLAUDE MOUSSEAU

1950 Limoges en 50 Mousseau, Brun, Duteil et Vivier

- Relire la publication précédente sur Claude Mousseau.

- C’est sans doute au cours de cette saison 1948 que Claude Mousseau rencontre Jacques Vivier qui débute dans la compétition. Jacques Vivier est un inconnu, un jeune qui vient de sa petite campagne puisqu’il résidait à Verdinas, un lieu-dit de la commune de Sainte-Croix de Mareuil. Ils vont certainement sympathiser puisqu’on les retrouve sur la photo ci-dessus. A savoir de gauche à droite, Claude Mousseau fils de vélociste, Michel Brun, Marius Duteil coureur et vélociste avec son fils Francis et son épouse, puis Jacques Vivier tous assis lors d’une réunion sur piste à Limoges. Un document qui nous permet d’établir un trait d’union entre les Mousseau et les Duteil..., sans oublier un autre partenaire qui compte beaucoup dans la famille, Lulu Deville. L’atelier d’Yves ne sera pas certainement étranger au va et vient de tous ces cyclistes qui en sont en leur début. Le VC Nontronnais et ses sociétaires passaient sans doute beaucoup de temps à la rue Carnot, lieu où se situait l’atelier des cycles Mousseau.

Liens sur la saison 48-49 en Dordogne
- La saison 1948 de Marius Duteil.
- Lire la saison 1949 d’un trio célèbre (Duteil-Vivier-Brun).
-  La saison 1948/1949 au RC Mussidan.

AU FIL DES RÉSULTATS DE CLAUDE MOUSSEAU

 PAS DUNLOP EN LIMOUSIN
- Le VC Nontron était représenté à Limoges par Claude Mousseau et Pierre Sallat. Alors qu’à sept kilomètres de l’arrivée Mousseau était en tête avec les frères Tombelaine, vainqueurs de l’épreuve, sa qualification pour la finale, à ce moment, s’avérait certaine, un stupide incident mécanique l’obligeait à abandonner. Sallat junior faisait lui partie du peloton immédiat, il prenait une excellente place au sprint dans les huit premiers, le manque de métier lui faisant perdre une belle place de quatrième.

PRIX DES MARRONIERS A NONTRON
- Cette course disputée sur un circuit vraiment trop dur et trop long pour un début de saison fut rendu plus pénible encore par un soleil de plomb. Mais elle fut cependant très intéressante à suivre et vit de belles phases d’attaques et de très beaux sprints du fait des très nombreuses primes offertes par de généreux sportifs dans les localités traversées et durant tout le parcours du circuit. Nous avons plaisir une fois de plus remarqué l’excellente tenue de nos jeunes espoirs. Claude Mousseau et Pierre Sallat qui décidément à chaque course s’affirment comme les meilleurs de leur catégorie. Nullement intimidé par la présence de Commerie, Lascaud et autres ténors du cyclisme, nos deux jeunes attaquèrent crânement dans les lacets de la dure côte de Saint-Pardoux. Ils s’échappèrent, disloquant le peloton qui ne devait plus se regrouper et enlevèrent brillamment la course des jeunes. Courageusement, Claude Mousseau malgré ses efforts continua la course avec les aînés. François Sallat encore un peu à court de distance et souffrant après une lutte acharnée avec Commerie, faiblit légèrement sur la fin du parcours, prenant cependant une jolie deuxième place.
Classement : 1. André Commerie, 2. François Sallat, 3. Rougier (tous trois sur cycle Rochet), 4. Mousseau, 5. Paulhac, 6. Plazer, etc...
Classement des jeunes : 1. Claude Mousseau, 2. François Sallat, 3. Paulhac, 4. Lapouge, 5. Rougier, 6. Lavaud, etc...
Félicitations aux jeunes Lapouge, Rougier, Paulhac, Plazer pour avoir continué la course avec les as et s’être bien classés. En persévérant ainsi, ces jeunes feront parler d’eux.

CLAUDE MOUSSEAU PREMIER AU PAULY DE VANXAINS
- Trente six coureurs prennent le départ avec un vent très violent ce qui éliminera tous les coureurs qui perdront contact avec le peloton. Dès le départ, une échappée se produisit. Nous trouvons en tête Lacoste, Duphil, Mousseau et Armandie qui se partagent les primes. A tous les passages, ils augmentent leur avance et arrivent au sprint.
Le classement : 1. Claude Mousseau (Nontron) sur cycle La Perle, les 70 km en 2h25’23s, 2. Lacoste (Ribérac), 3. Duphil (Ribérac), 4. Maxime Armandie (Ribérac), 5. Grellety (Mussidan), 6. Dubreuil (Mussidan), 7. Mazet, 8. Billat (Ribérac), 9. Thibault (Ribérac), 10. Chaudet, 11. Zélie, 12. Maunat, 13. Brieu, 14. L. Armandie, etc...

1948

Marius Duteil, André Commerie et Michel Brun lors du protocole
à Périgueux du GP des cycles Lafond

CLAUDE MOUSSEAU ET PIERRE SALLAT JEUNES
ESPOIRS DU VC NONTRONNAIS

- Parmi tout un lot de jeunes particulièrement brillants, il en est deux qui émergent du lot, deux sur qui le VCN espère pour faire briller les couleurs nontronnaises dans le Limousin. Il s’agit des jeunes Claude Mousseau et Pierre Sallat. Sans pour cela diminuer en rien la valeur réelle et certaine des autres jeunes coureurs du club nous pouvons dire et même affirmer que nos deux espoirs sont au-dessus de la moyenne et qu’ils possèdent une grande classe. D’ailleurs les premiers tours de roue nous ont fortifié dans notre jugement et nous allons parler un peu de ces deux jeunes coureurs.
- Claude Mousseau qui n’a pas encore 18 ans, commença à courir la saison dernière et tout de suite il se révéla et son plus beau exploit fut de battre le chevronné François Sallat au Grand Prix de la Maladrerie, course qu’il gagna au sprint en distançant nettement son co-équipier. Le jeune Claude qui est un très bon rouleur, a des qualités supérieures au sprint où il est redouté même par les As du Limousin. Il nous l’a montré une fois de plus au Prix du Marronnier au cours duquel dans les lacets de la côte de Saint-Pardoux, il s’échappa devant Commerie, Lascaud et autres as pour remporter en haut la prime.
- Pierre Sallat qui n’a que 17 ans, lui, ne commence à courir que depuis cette saison, ses possibilités nous furent révélées dès les courses de classement où il se classa toujours aux places d’honneur. Au cours du Premier Pas Dunlop qu’il disputa à Limoges, il arrive dans le peloton de tête et sans Mousseau victime d’un incident mécanique. Sans ça, les frères Tombelaine auraient eu du mal à battre nos deux représentants et le classement aurait pu changer.
- En somme, le VCN possède en ces deux coureurs, deux éléments d’une valeur certaine et à l’avenir, riche en promesses. Nous souhaitons que dès cette saison de nombreuses victoires viennent couronner la valeur de nos futurs champions.

1948 licence 1948

UN AUTRE ESPOIR PERCE DANS LES RANGS DU VCN
- Après le jeune Claude Mousseau qui fait cette année une saison particulièrement brillante, mais qui joue souvent la malchance, un autre jeune sort des rangs en la personne de Jacques Vivier.
- Depuis deux mois seulement, ce jeune s’est lancé dans les épreuves cyclistes et de jour en jour, sa classe s’affirme. Pour sa deuxième course à Saint-Estèphe, il fait deuxième derrière Claude Mousseau, il fait encore deuxième aux éliminatoires de vitesse à Périgueux, il gagne la première course à Saint-Privat devant Lacoste de Ribérac qui fait pourtant parler de lui.
- Et enfin le 28 août, il gagne le Grand Prix de Champeau, devant le redoutable Bourgoin et on peut dire une sélection de jeunes.
- Il est à regretter ce jour là que le jeune Claude Mousseau qui faisait partie de l’échappée ait crevé, car nous aurions certainement assisté à un beau sprint entre Mousseau et Vivier. Néanmoins, nous tenons à ces deux jeunes, deux espoirs du cyclisme et lequel des deux sera le plus fort ? L’avenir nous l’apprendra...

COURSE DE SAINT ESTÈPHE
- La course cycliste organisée lundi à l’occasion de notre fête patronale a obtenu un plein succès. Vingt-quatre coureurs prirent le départ. Malgré un vent violent, la course fut menée vivement de bout en bout.
Classement : 1° Fort qui couvrit les 62 km en 1h53’, 2. Sallat, 3. Mousseau, 4. Montalescot, 5. Mousnier, 6. Boulanger, 7. Mouveroux, 8. Jordy, 9. Lavaud, 10. Mazières. Nos compliments à tous et au premier qui reçut le traditionnel bouquet et les baisers de la charmante Mlle Denise Dauphin. Bravo à Mousseau et Mouveroux qui malgré une crevaison, sont arrivés à bien peu de distance du vainqueur.

1948 mousseau au centre et à droite Barguério

Mousseau au centre en compagnie de Barguéro à droite

DUPHIL DÉTACHÉ A SAINT-MARTIAL DE RIBÉRAC

- C’est à la satisfaction générale qu’à l’appel du départ quarante coureurs répondent présents. Au second tour et après 28 km de course, Duphil démarre sec et prend le large. Au passage à Saint-Martial il a une minute d’avance sur le peloton comprenant : Mousseau, Barquero, Armandie, Lacoste et Montagut. Les trois Ribéracois qui y figurent font une très belle course d’équipe et ralentissent le train. Voyant ça, Mousseau du VCN s’échappe à 25 kilomètres de l’arrivée et nous assistons à un véritable match poursuite. Au passage à Ribérac, Duphil n’a plus que 500 mètres d’avance sur Mousseau. Cette avance se réduit à 300 mètres au passage à Villetoureix. Le poursuivant va-t-il rattraper le fyard ? Non, car Duphil qui fait une course extraordinaire, roule maintenant à 40 et reprend son avance primordiale pour franchir en grand vainqueur la ligne d’arrivée.
Classement : 1. Duphil (CA Ribérac) les 70 km en 1h54’, 2. Claude Mousseau (VC Nontron) à 1’18s, 3. Barquero (RC Mussidan) à 2’03s, 4. Lacoste (Ribérac) m.tps, 5. Lagrenaudie (CA Ribérac) à 1’57s, 6. Maunat (Ribérac).

CLAUDE MOUSSEAU GAGNE LE 1° MAI A RIBÉRAC

- Une quarantaine de coureurs de Mussidan, Périgueux, Ribérac ont pris le départ de l’épreuve, disputé sur 80 km, avec un vent violent qui gêna les coureurs. Pourtant dès le début, une sélection de huit jeunes dans laquelle se trouvait notre jeune "Coco" s’échappa et prit de l’avance au fur et à mesure de la course. Parmi ces échappées, quatre ne purent suivre le train imposé. L’arrivée se joua entre les quatre autres et c’est à 200 mètres de la ligne que le Rochet Claude Mousseau sprinta irrésistiblement, lâcha ses adversaires pour prendre 25 mètres au Ribéracois Lacoste deuxième.
- Toutes nos félicitations vont à Claude Mousseau qui confirme une fois de plus ses exceptionnelles qualités de sprinter et nous prouve que les espoirs mis en lui ne sont pas vains. Tout le long de la course Mousseau prouva être le plus fort de tous et le moins fatigué à l’arrivée malgré le parcours exigeant qui était au menu de cette fête du travail.

1948 montagut

Montagut qui a couru au VC Nontron

QUELQUES GRANDS DE LA SAISON 1948

René Vietto, Jacques Pras, Guy Lapébie, Raoul Rémy, Gino Bartali (vainqueur du Tour de France),, Alain Moineau (VC. Levallois), Jean Robic, Pierre Brambilla , Rick Van Steenbergen, Gino Bartali (Italie) 1° du Giro en 1946, Fausto Coppi.

CEUX QUI BRILLENT EN PERIGORD EN 1948

Pierre Mounet (CC. Périgueux), René Caramégeas (CC. Périgueux), Charles Martin (CC. Périgueux), Charles Ferdinand (CC. Bergerac), Maurice Pradel (Pédale Sarladaise), Paul Grellety (CC. Belvès), Albert Lascaux (CC. Périgueux), René Minvielle (RC.Mussidan), Henri Martin (Stade Foyen).

LES VEDETTES DU SUD-OUEST EN 1948

André Bramard (ASPTT. Bordeaux), Albert Dolhats (Av. Bayonnais), Robert Rippe (UCAP.Angoulême), Roger Cruzin (CC. Caudéran), René Barrère (CC. Béarnais), Gilbert Ducourneau (Sde Montois), Robert Desbats (CC. Caudéran), André Gavelle (SA Bordeaux), Alfred Macorig (Guidon Agenais, Pierre Mancicidor (CA. Bèglais), Jacques Moujica (St.Gaudens), Alain Moineau (VCL. Arcachon), Marcel Pau (SA.Bordeaux), Tino Sabbadini (VC.Fumel), Jo Bianco (Guidon Agenais), François Palus (FC. Oloron), Jean Bidart (UC. Arcachon), André Micas (ASPTT. Bordeaux), Robert Dutein (SA. Bordeaux), Jean Montaut (S. Blayais), Félix Adriano (G. Agen), Abel Trouillet (VC. Auscitain), André Darrigade (US. Dax), Félix Bermudez.

1948 Eugène fourgeaud

Eugène Fourgeaud du VC Nontronnais, premier chef de file d’après guerre

AUTRES COURSES APRÈS LA 2° GUERRE

- Le cyclisme à Nontron c’est plusieurs bandes de jeunes qui se sont succédé à des époques différentes, avant, puis après la 2° guerre. Ce sont des engagements et des dévouements de gens et de sportifs, qui avec l’enthousiasme de leur jeunesse et leur part de légèreté ont poussé plus loin le rêve de leurs prouesses sportives sans oublier les tirages de bourre dans les pelotons.
- Plus de deux demi-siècles déjà sont venus s’empiler, avec des mentalités qui évoluent et avec des clubs qui ont joué leur rôle éducatif et social. Nontron a aimé le vélo, mais aujourd’hui que reste t-il de cette longue et grande aventure ? Il n’est pas possible de parler de tout le monde, à moins d’aller fouiller tous les périodiques qui ont paru de 1880 à 2000 ? "Rétro Vélo Dordogne" se contentera d’évoquer quelques noms, des palmarès, des souvenirs, des visages, soit des preuves vivantes qui ont marqué l’histoire du vélo à Nontron et qui j’en suis sur, réveillera ce passé si populaire et glorieux...

1947-48 Barugne, Barguenot, Fourgeaud

Les Nontronnais Barugne, Barguenot, Fourgeaud

PALMARÈS DES ÉPREUVES COURUES A NONTRON
DEPUIS LA LIBÉRATION ET AUTRES INFOS DE 1946 à 1949
(sont publiés quelques noms de coureurs connus à ces époques
et licenciés dans un club du Nontronnais)

1946 André Commerie (Pédale Faidherbe)
Palmarès saison 1946 de Commerie sur ce lien en bas de publication ayant trait à Miallet.
Coureurs Nontronnais de cette période : Mariano
1947 Marius Duteil (CC Périgueux), prix des jeunes : Mariano (VC Nontron)
- M. Raoult huissier est président du VC Nontron.
1948 Marius Duteil (CC Périgueux), Lacoste (Pédale Faidherbe)
1949 Course des Marronniers André Commerie (Pédale Faidherbe), Canton de Nontron : André Commerie (Pédale Faidherbe)
Coureurs Nontronnais de cette période : Jacques Vivier, Claude Mousseau.
Vainqueurs de la saison 1949 : Claude Mousseau 1° à Saint-Aulaye, Jacques Vivier 1° à Saint-Privat des Près.
- Après la libération, Nontron regardait surtout le cyclisme du Limousin, d’autant plus que la Dordogne appartenait au Comité du Limousin. Parmi les coureurs de cette époque il y avait Georges Jammet, Roger Fayol, Louis Latié. Mais bientôt, il y aura la réplique avec le célèbre trio Duteil-Vivier-Brun qui galvanisera toutes les foules du pays. En Dordogne, c’est surtout André Commerie qui reste le meilleur coureur d’après guerre. Licencié à La Pédale Faidherbe, il écumera toutes les épreuves de la région, juste avant que le trio précité prenne le commandement d’une nouvelle hiérarchie.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - CYCLISME A NONTRON 4 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne - Prochaine édition : Nontron en 1949

17 juillet 2021

1989 MUSSIDAN : HISTOIRE DE SON CYCLISME - 1989

- GOURMELON ET PEYENCET : LES BELLES RÉFÉRENCES DU RCM

Article précédent : 1988 Gourmelon encore plus haut et un critérium international pour les vétérans (pour ceux qui veulent revoir cet article, cliquez sur ce lien.

- 1989 nous réserve encore une surprise de taille qui nous vient d'un coureur connu et dont on a évoqué pas mal de fois son nom : Hervé Gourmelon !  On le sait Hervé va évoluer chez les professionnels. On connaît son parcours comme son apprentissage au Racing-Club, sa confirmation à l'AC. Marmande, son apogée au FC Oloron, sa grande classe ensuite au CA. Créon. Maintenant Hervé est chez les grands et il se doit de choisir sa licence auprès d'un club. On pensait qu’Hervé allait choisir, soit son club d'apprentissage, soit son club qui l'avait amené au zénith de sa gloire: c'est à dire en clair : le RC. Mussidan ou le CA. Créon. Celui qui connaît et qui comprend un Hervé Gourmelon se devait de penser au personnage qui aurait une idée différente de la logique. Et c'est exactement ce qu'il se passa. Hervé Gourmelon signait sa licence de professionnel au Cyclo-Club Montponnnais, et c'est ainsi que le contrat fut conclu. Avec un peu de recul et d'humour on s'aperçoit que Gourmelon a d'abord porté son choix sur un club de Dordogne, ce qui est tout en son honneur. Ensuite il a choisi  pour couper la poire en deux un club situé entre Créon et Mussidan en signant à Montpon, chez Jacques Sciozard, son président.

RCM 1989

Le protocole d'arrivée de cette épreuve de clocher à Issac, où l'on reconnaît au micro
Serge Augiéras le dynamique président du RC. Mussidan avec Bradley (à gauche) 2°
de l'épreuve et Le Gac au centre, breton en vacances et vainqueur sous les
couleurs de l'AS.  Kerpont-Hennebon, club de la banlieue de Lorient.

- Les effectifs coureurs du Racing se stabilisent. Aux commandes on retrouve toujours les mêmes avec le trio Melchior, Barrat et Rieublanc. C'est bien peu mais le malaise est là, car c'est toute la discipline qui ne parvient pas à décoller. Les effectifs continuent de descendre, les organisations avec. Il existe quelques rayons de soleil dans le paysage de notre Périgord, mais ceux-ci sont bien l'arbre qui cache la forêt. Le plus malheureux c'est qu'on ne parvient pas à endiguer ce fléau de la régression. Bien sur on connaît les origines avec une jeunesse qui possède d'autres atouts pour s'amuser, avec des prix du matériel qui s'envolent, une crise économique qui fait hésiter les parents car acheter un vélo cela devient une grande réflexion (NDLR : aujourd’hui en 2011, c’est pire). Si c'est pour plusieurs années de pratique d'accord, mais si c'est pour un cadet qui arrête dès les premières compétitions, on comprend les réticences des parents. Et pourtant le cyclisme cherche à se diversifier. On a eu le bi-cross, on a maintenant le VTT qui nous vient droit d'Amérique et qui va toucher de nombreux adeptes. Ces deux disciplines constitueront de nouvelles opportunités pour grossir nos effectifs mais cette situation restera temporaire, car le cyclisme traditionnel va s'enfoncer inexorablement au fil des ans.
- Le coup de tonnerre de cette saison c'est d'abord la démission inattendue de Georges Bousquet à la présidence. Talonné par les membres du bureau tels Doyen, Laville, Perpignan et Vermeulen, Georges Bousquet rend son tablier. J'appartenais à ce comité directeur et j'avoue que je ne comprenais rien à ce qu'il se passait si ce n'est que Georges Bousquet avait adressé un long réquisitoire sur de nombreux Girondins membre du comité directeur. En faits, il s'agissait pour chacun de laver son linge sale. Mis en minorité, Georges Bousquet abandonnait la présidence, on ne le verra jamais plus dans les réunions jusqu'à l'expiration de son mandat en 1992.
- Moi qui venait du monde militaire, moulé par l’ordre, la rigueur et la discipline morale, je fus scandalisé d’appartenir à ce milieu. J’étais encore trop jeune pour comprendre... C’est un peu à partir de cette époque que j’ai pigé comment les hommes étaient portés au pouvoir et j’en ai eu un profond dégoût. Depuis cette année 1990 qui allait débuter, je constatais que dans le fond, j’avais connu jusqu’à maintenant mes meilleurs moments de vie de dirigeant. Mais la suite, ne fut qu’une multitude de remake avec cette lutte de pouvoir qui consistait à faire disparaître les raleurs et ceux qui disaient la vérité, au profit des salopards adeptes d’un système voire d’un clan qui pensaient détenir la pensée souveraine. On parlait des mafias de coureurs, les dirigeants cyclistes incarnaient leur parfaite réplique et n’avaient aucunes remarques à leur faire, c’est mon sentiment ! Mais de tout ça, on aura l’occasion d’en reparler car cette façon de faire, constitue en faits le pilier central de notre cyclisme. C’est triste mais c’est la vérité. Une raison de constater que bon nombre de dirigeants ne font qu’un passage éphémère dans notre discipline, en principe, juste le temps de suivre leur rejeton dans leurs débuts. Ceux qui restent appartiennet au système, il n’y a pas photo ! Pour en revenir à cette démission, il était drôle tout de même, qu’un vice-président de la FFC qui était de surplus Président de la Ligue du Cyclisme Professionnel se fasse déboulonner ainsi, tout cela pour être remplacer par le secrétaire général de la FFC. Ça sentait la magouille et on ne me l’enlèvera pas de l’idée !
- J'ai été très troublé par ces problèmes qui  ont marqué ma carrière de dirigeant. Je commençais à comprendre qu'en faits toutes ces élections étaient plus ou moins arrangées d'avance, par une cohorte de gens qui montaient le coup aux délégués de clubs venus pour voter. André Vermeulen devint Président par intérim du Comité Régional à la demande de Jack Doyen, le fondateur du journal Cyclisme et secrétaire du comité régional. A la fin de la saison 1989, André Vermeulen invitait Monsieur Pitallier pour occuper la place de président à sa place, sans nous en aviser. Jean Pitallier habitait la Dordogne. Il était secrétaire général de la FFC et possédait sa licence dans un club du Poitou-Charente ou d'Ile de France. Jean Pitallier habitant La Roque Gageac prit donc tout naturellement une licence au Cyclo-Club Sarladais. Il se présenta fin 1989 à l'élection partielle organisée lors de l'assemblée générale de Saussignac, à la demande d’André Vermeulen et de ses amis girondins, tous (ou presque) dans la combine, pour remplacer Bousquet. Jean Pitallier n'eut aucune peine de devenir ainsi membre du comité d'Aquitaine et de remplacer le girondin André Nacq à qui on avait gentiment demandé de démissionner... pour lui laisser la place de membre dans un premier temps. Et c'est ainsi que Jean Pitallier rentra au Comité, ce qui constituait un grand pas pour son avenir, on y reviendra...
LE BUREAU DU RCM POUR 1989 : Présidents d'honneur : M. Pierre Bonneau, (maire et conseiller général), Président actif : M. Serge Augièras, Secrétaire : M. Henri Martin, Trésorier : M. Claude Frare - adjoint : Roger Muller, Membre correspondant : Pierrette Augièras
- La saison 1989 n'eut pas une grande influence sur le plan local. La vallée de l'Isle était absorbée par quatre clubs : la JS. Astérienne, le Racing, l'Union Cycliste et le Cyclo-Club de Montpon. La JS Astériennepoursuivait elle son ascension en organisant à Saint-Léon sur l'Isle, Chantérac, Beauronne, Douzillac et Manzac, soit en définitive des anciens fiefs du Racing.La JS. Astérienne était une ancienne succursale du Cyclo-Club Périgourdin. Lorsque la Pédale Faidherbe a été remis en selle, lorsque l'ASPTT a été créée, des dissensions se sont élevées à l'intérieur des instances du club doyen du Périgord. Jusqu'au jour où les astériens se retrouvaient à eux seuls plus nombreux que les cécépistes. Et c'est depuis ce jour, qu'ils ont demandé leur autonomie et qu'aujourd'hui ils viennent rogner gentiment sur les terres Mussidanaises, si l’on peut dire...
- Au Racing on ne s'excitait pas des masses, car on commençait à être saturés par tous les évènements qui se passaient dans cet environnement qui flairait une certaine détresse voire une incompréhension. Le Racing se contentait dans ces conditions d'organiser à peine six épreuves plus trois autres pour les non licenciés, ce qui faisait maigre par rapport aux années antérieures. Le 14 juillet Pierre-Raymond Villemiane se rappela aux bons souvenirs du public de Mussidan en remportant une victoire sans bavures. Chez les clubs ça bataillait ferme, notamment du côté de Périgueux où les trois clubs se battaient pour obtenir la suprématie. De cette bataille l'ASPTT en sortira vainqueur, devant le Cyclo-Club et la Pédale Faidherbe (3°), ragaillardie par ses résultats de cyclo-cross et aussi par les exploits d'une certaine Elisabeth Chevanne-Brunel. Le Racing avec trois coureurs performants se classait 9° sur les 20 sociétés du département avec six coureurs seulement dans ses effectifs. Sylvain Rieublanc se mettant lui aussi à gagner comme lors de la nocturne de Bergerac par exemple … Quand à l'équipe dirigeante, elle se réduisait à sa plus simple expression avec seulement cinq dirigeants. C'est dire que l'on avait l'impression de toucher le fond et d'essayer de racler ce qui pouvait encore subsister pour vivre. Même le critérium international des vétérans à Saint-Médard fut classé dans les oubliettes. L'équipe vieillissait, Henri Martin n'ayant plus lui aussi toute l'ambition de sa jeunesse, on semblait donc se résigner à subir ce triste sort, sans pour autant abandonner pour tout laisser, car le Racing ne méritait vraiment pas ce triste sort.
- Alors il ne restait plus qu'à suivre notre Hervé Gourmelon qui naviguait désormais sous les couleurs de l'équipe Fagor avec des coureurs prestigieux placés sous le contrôle de Pierre Bazzo. Gourmelon débuta sa saison 1989 en décrochant des victoires en cyclo-cross. Puis ce fut l'Etoile de Bessèges, où gonflé à bloc il chute lourdement. Le Tour du Haut-Var, le Tour Méditéranéen enchaîneront le rythme de son début de saison où victime d'une tendinite à la suite de sa chute mal soignée, il se doit de stopper quatre-vingt dix jours la compétition. Il effectue son retour lors du Tour de l'Oise, puis le Tour d'Armorique et les boucles des Hauts de Seine. Et c'est lors du prologue de la Route du Sud qu'il obtient son premier bouquet professionnel en s'adjugeant le contre la montre. Sixième d'une autre étape de cette route du sud, 3° d'une étape au Midi-Libre, il persévère au Tour du Limousin en se classant respectivement 4° et 5° d'une étape. Mais dès le mois de septembre une rumeur signale l'éventuel désengagement du groupe Fagor au sein du cyclisme. C'est un coup terrible mais pour l'heure ce n'est qu'une rumeur qui laisse quelques espérances. Car dans cette équipe Fagor, il y a du beau monde à l'image de Stephen Roche le leader, Régis Simon, Eddy Shepers, Francis Moreau, Fabien Pantaglou, Serge Bodin, Christian Chaubet, Robert Forest, Eric Guyot, Jean-Marc Manfrin et John Carlsen. Hervé Gourmelon qui se trouve dans cette équipe n'est pas un coureur saturé, il ne totalise que quatre saisons amateurs. A 24 ans le champion de Mussidan est un "pro" tout neuf, qui plus est, bon rouleur, rapide au sprint. Ses qualités ont été appréciées lors de sa première saison, même si des petits problèmes de santé l'ont écarté des grandes classiques du calendrier. Son tempérament de baroudeur devrait lui permettre de monter très vite à l'abordage du peloton international, car Hervé veut se faire un nom. Mais lui laissera t-on le temps de continuer ce qu'il vient de commencer ? Affaire à suivre … Chez les amateurs Patrice Peyencet laissait aussi une belle impression. En cette saison 89 il venait de changer de club pour porter la casaque de l'ASPPT. Périgueux. Déjà classé 1° catégorie, il se signalait par des succès comme celui du circuit Butagaz, le Tour du Haut-Benauge et surtout sa 4° place lors du Championnat d'Aquitaine route puis sa 5° dans la classique Montpellier-Barcelone. Agé à peine de 20 ans, c'était un grand espoir, d'autant plus qu'en fin de saison c'était lui qui devenait le premier coureur espoir d'Aquitaine en remportant le challenge route de la catégorie. Dire que Patrice avait effectué ses débuts en minime auprès de l'AC. Mussidan en 1983 … la même année où Gourmelon serrait les cale-pieds en plein mois de juillet juste pour s'essayer dans le cyclisme. Six années après, ces deux coureurs avaient effectué un beau parcours et à eux deux ils constituaient les références du club et le patrimoine d'un Racing qui traversait une passe difficile.

RCM 1989

Hervé Gourmelon sous son maillot Fagor et Victor Melchior sous son maillot du Racing
lors d'une gentleman disputée le 22 septembre 1989 à Sarlat. Déjà la crise couvait au sein
de chez Fagor. Hervé était  un coureur professionnel en sursis et on se posait
la question de savoir si le groupe allait continuer en 1990

ORGANISATIONS DU RCM EN 1989

A Saint-Médard de Mussidan (11 juin)
1° Bruno Blangeois (TS. Mourens), 2° Van-Hollebecke (UC. Montpon), 3° Duteil Francis (CRC. Limoges), 4° Gunard (Cycle Poitevin), 5° Lantot (CC. Marmande), 6° Cousinou (US. Villenave), 7° Saura (Montmoreau), 8° Delestage Michel (CCP. Nontron), 9° Brusson (SC. Périgord), 10° Deloubes-Pradet (CC. Montpon).
Nocturne des Champions à Mussidan (14 juillet)
1° Pierre-Raymond Villemiane (SC. Caudrot), 2° Vérardo Marino. (CC. Marmande), 3° F. Lajo (US. Bouscat), 4° P. Mondory (Cycle Poitevin), 5° Mazeaud L. (VC. Lorient), 6° Fiefvez (CC.Marmande), 7° Vérardo Mario (TS. Mourens), 8° Lauraire (AC. Boulogne-Billancourt), 9° Ganteille (CAM Bordeaux), 10° Blangeois (TS. Mourens).
Prix des fêtes de Grignols (23 juillet)
1° Alain Gendreau (CC. Montpon), 2° Van-Hollebecke (UC. Montpon), 3° Vincent (CC. Montpon), 4° Lagorce (ASPTT. Périgueux), 5° Vennat (AC. Bon-Encontre), 6° Lafagne (Pédale Faidherbe), 7° Duval (Pédale Faidherbe), 8° Duteil (CRCL), 9° Brusson (SC. Périgord), 10° Béneyrol Jean-Yves (ASPTT. Périgueux).
A Saint-Pey de Castets (31 juillet)
1° Jean-Jacques Dauriac (UC. Pian Blanquefort), 2° Godinaud (AVC. Libourne), 3° Talayssat (AS. Facture), 4° Blancheton (UC. Montpon), 5° Barrat (RC. Mussidan), 6° Bernagaud M. (SC. Caudrot), 7° Lafagne (P. Faidherbe), 8° Figues (VC. Bernos), 9° Pellier (La Teste), 10° Jarjanette JP. (AS. Libourne).
Prix des fêtes de Issac (15 août)
1° Eric Le Gac (AS. Kerpont-Hennebont), 2° Bradley (Bretenoux-Biars), 3° Ruiz (VS. Montluçon), 4° Defaye (CRCL), 5° Gouloumes JP (UC. Brive), 6° Gouloumes JM (UC. Brive), 7° Lanxade (ASPTT. Périgueux), 8° Dupré G. (TS. Mourens), 9° Vincent (CC. Montpon), 10° Dano G. (AS. Kerpont-Hennebont).
Prix du comice de Mussidan (17 septembre)
1° Jean-Marie Valade (EC. Foyenne), 2° Mespoulède (ASPTT. Périgueux), 3° Delécluse (VC Tulle), 4° Melchior (RC. Mussidan), 5° Dutertre Didier (CC. Périgueux), 6° Simoneau (UC. Brive), 7° Joly (UC. Descartes), 8° Duteil (CRCL), 9° Blancheton (UC. Montpon), 10° Guy Dutertre (CC. Périgueux).

18

Vainqueurs de courses au Racing avec Blangeois, Villemiane, Gendreau et Valade

QUELQUES GRANDS DE LA SAISON 89

Stéphen Roche, Greg Lemond, Dimitri Konyshev, Sean Kelly, Steven Rooks, Thierry Claveyrolat, Carlo Bomans, Eddy Planckaert, Fons de Wolf, Eric Caritoux, Frans Maassen, Moreno Argentin, Gianni Bugno, Johnny Weltz, Pascal Richard, Laurent Fignon, Edwig Van Hooydonck, Jean-Marie Wampers, Sean Kelly, Eric Van Lancker, Steve Bauer, Jelle Nijdam, Tony Rominger, Etienne de Wilde, Gerrit Solleveld, Claude Criquiélion, Charly Mottet, Rolf Golz, Claudio Chiappucci, Pedro Delgado, Gert-Jan Theunisse, Marino Lejarreta, Andrew Hampsten, Erick Breuking, Beat Breu, Sean Yates, Michel Cornelise, Miguel Indurain, Stephen Roche, Phil Anderson, Jérôme Simon, Raimund Dietzen.

CEUX QUI BRILLENT EN PERIGORD 

Nicolas Fiacre (ASPTT. Périgueux), Jérôme Paul (CC. Périgueux), Jean-Jacques Blancheton (UC. Montpon), Didier Dutertre (CC. Périgueux), Julien Fiacre (ASPTT. Périgueux), Pascal Van-Hollebecke (UC. Montpon), Vincent Boisserie (G. Terrasson), Patrice Peyencet (ASPTT. Périgueux), Romuald Lagorce (ASPTT. Périgueux), Jean-Francis Vincent (CC. Montpon), Jean-Luc Besse (Pédale Faidherbe), Alain Fossard (SC. Périgord), Jean-Claude Ulbert (Pédale Faidherbe), Victor Melchior (RC. Mussidan), Christophe Peytoureau (JS. Astérienne), Bernard Estève (Pédale Faidherbe), Michel Lafagne (Pédale Faidherbe), Bruno Ribette (CC. Périgueux), Elisabeth Chevanne-Brunel (Pédale Faidherbe), Michel Dutertre (CCP. Nontron), Joël Lissandreau (EC. Ribérac), Jean-Claude Mespoulède (ASPTT. Périgueux), Daniel Dutertre (CCP. Nontron), Alain Gendreau (CC. Montpon), Stéphane Lavignac (CC. Périgueux), Daniel Ramirez (CC. Montpon), Didier Nouvet (CCP. Nontron), Fabrice Marsac (ASPTT. Périgueux), Jean-Paul Truffy (ASCA. Bergerac), Sylvain Rieublanc (RC. Mussidan).

LES VEDETTES DU SUD-OUEST

Thierry Avinio (UV. Cognac), Michel Commergnat (UV. Limoges), Thierry Dupuy (Tarbes Cycliste), Patrick Friou (VC. Charente-Océan), Vincent Comby (CRC. Limoges), Fernand Lajo (US. Bouscat), Bruno Bannes (US. Bouscat), Philippe Bocquier (US. Montauban), Eric Samoyault (VC. Charente-Océan), Thierry Ferrer (UC. Brive), Didier Rous (Saint-Juéry Olympique), Claude Riche (VS. Villefranche), Alain Cessat (UC. Brive), Michel Jean (VC. Charente-Océan), Pascal Andorra (UV. Lourdes), Pierre-Raymond Villemiane (SC. Caudrot), Marino Vérardo (CC. Marmande), Philippe Mondory (Cycle Poitevin), Christophe Lanxade (ASPTT. Périgueux), Alain Liaigre (VC. Charente-Océan), Sylvain Bolay (UC. Brive).

AUTRES COURSES DU RC.MUSSIDAN EN 1989

11 juin Saint-Médard de Mussidan (non licenciés)
résultats non trouvés sur la presse
30 juillet Saint-Etienne de Puycorbier (non licenciés)
1° octobre Saint-Michel de Double (non licenciés)
résultats non trouvés sur la presse

VÉLO DORDOGNE - MUSSIDAN (34) © BERNARD PECCABIN
Prochain épisode : La fin du professionnalisme pour Gourmelon et l’arrivée de minimes au RCM.

30 juin 2021

1988 MUSSIDAN : HISTOIRE DE SON CYCLISME - 1988

GOURMELON ENCORE PLUS HAUT

UN CRITÉRIUM INTERNATIONAL DE VÉTÉRANS A SAINT-MÉDARD

Gourmelon à Creysse

Hervé Gourmelon jettera toutes ses forces pour accèder au professionalisme, au cours
de cette saison 1988. Le 8 janvier 1989, il est au rendez-vous à Mussidan sous le maillot
de chez Fagor lors d’un cyclo-cross
organisé par le SC Périgord, aux Chatenades.

Article précédent : 1987 Gourmelon fait parler de lui, mais à Oloron (pour ceux qui veulent revoir cet article, cliquez sur ce lien.

- 1988 amena quelques coureurs. Il n'y avait pas de quoi faire grande fête, mais l'effectif passa tout de même de six à neuf coureurs. En cette période de vaches maigres, cet élément constituait quand même une performance qui fera amuser les lecteurs des anciennes générations. Désormais on pouvait compter à nouveau sur Philippe Dessaignes qui avait signé en cyclo-sportifs et sur les frères Faurie qui évoluaient en 4° catégorie. Côté calendrier pas d'innovations, si ce n'est que le club organisait une course sur la commune de Saint-Pey de Castets en Gironde. L'autre innovation viendra du côté de Saint-Médard de Mussidan qui organise un critérium international de vétérans à l'occasion de la fête locale. Une forte délégation belge était venue faire le déplacement, mais la victoire revint à Jean-Jacques Blancheton, qui à 40 ans n'eut aucune peine de remporter cette épreuve qui sortait tout de même de l'ordinaire. Et puis il y avait bien sur l'épreuve "open" du 14 juillet remportée par Fernand Lajo devant Urbain l'Orléanais mais aussi et surtout devant Pierre-Raymond Villemiane qui effectuait son retour chez les amateurs sous les couleurs du SC. Caudrot. En cette année 1988, le club conservait des yeux de Chimène pour Hervé Gourmelon qui poursuivait son ascension dans notre hiérarchie. Avec l'avènement de Virvaleix et de de las Cuevas, il y avait celui de Gourmelon. A 21 ans le voilà monté en première ligne et dans le sillage des meilleurs. Gourmelon vient de se démarquer sur deux classiques : Royan-Blaye et une étape du Ruban Granitier Breton. Deux actions conduites au sprint où le mussidanais de Créon a confirmé ses qualités athlétiques et ses talents de redoutable finisseur
- Quelques jours plus tard le journal Cyclisme réalisait sa première page en l'honneur de Gourmelon, qu'il classait parmi les meilleurs amateurs français. Relisons ensemble cet article : "Il suffit que vous l'ayez un jour rencontré pour, qu'avant le départ d'une compétition par exemple, Hervé Gourmelon vienne vous saluer par correction et respect d'autrui. Ce jeune homme de 22 ans en octobre prochain, très physionomiste, à l'évidence possède une belle mémoire et c'est certainement, entre autres qualités, cette faculté de se souvenir de tout ou presque, qui l'aura amené à progresser, à pas de géant, dans sa carrière de coureur cycliste, évitant, en cela, les erreurs et retenant bien les leçons reçues.
- Des qualités physiques, Gourmelon en possède comme tout bon coureur qui se respecte mais chose beaucoup plus rare, il y ajoute un sens de la clairvoyance en course assez exceptionnel. Venu à la compétition il y a seulement quatre ans (c'était en juillet 84) par l'intermédiaire du RC. Mussidan cher au président Augiéras et après avoir pratiqué en division d'honneur le football, toujours à Mussidan, Hervé fit un apprentissage remarqué passant pour sa première année d'activité de 4° en 2° catégorie. En février 87, sa victoire dans la "Pyrénéenne" qu'il allait enlever au nez et à la barbe des grandes écuries de ce pays allait le faire connaître des observateurs tout en provoquant chez lui une sorte de déclic naturel, puisque dans la foulée, il devint Champion de France de poursuite puis se fit admettre en équipe de France pour le Tour du Limousin.

1988 BIS

L'ascension vertigineuse d'Hervé Gourmelon

- Ce jeune homme râblé sur sa machine, formé aussi grâce à la pratique intensive du cyclo-cross, a compris, depuis fort longtemps, que son ascension devait inévitablement passer par une participation régulière aux grandes épreuves du calendrier national et international. Il vient d'en donner une belle illustration lors du printemps 88 avec une régularité impressionnante.
- Très rapide aux arrivées, sachant en tout cas bien choisir sa trajectoire, excellent contre la montre et en gros progrès en montagne, le leader du CA. Créon va certainement compléter ce joli tableau de chasse jusqu'en octobre prochain. Deux prérogatives s'ouvriront alors face à Hervé. Soit il passera professionnel ce qui semble possible eu égard à ce qu'il nous montre et à ce titre si un employeur français ne se manifeste pas, il y a tout lieu de penser que les Espagnols seront ravis d'accueillir le Mussidanais, soit, il optera en faveur d'un contrat d'athlète de haut niveau.
- Bien que chaque coureur soit un cas particulier et qu'en matière de comparaison, il faille toujours être prudent, Hervé Gourmelon nous fait penser à s'y méprendre à un autre coureur Aquitain, ancien pilier de l'équipe de France, l'Agenais Bernard Pineau.
- Même gabarit, même clairvoyance et stratégie de la course, même pugnacité, même fair-play. Que de similitudes : Hervé Gourmelon-Bernard Pineau : le recoupement n'est pas du tout utopique. Il incarne le sérieux et la réussite. A bon entendeur, salut !"

- Au mois d'août les nouvelles de Gourmelon devenaient significatives. Victoire d'étape au Granitier Breton, victoire d'étape à la Ronde de l'Isard, victoire au Tour de Gironde, excellent comportement au Tour du Luxembourg open, soit en définitive toutes les qualités qui font de Gourmelon un grand espoir et un coureur désormais repéré. Fin septembre on sait que de las Cuevas a signé chez Reynolds, et Didier Virvaleix chez les belges d'Histor. Reste bien sûr le cas d'Hervé Gourmelon. Nous entendions tant et tant de choses à son endroit ces derniers jours du style "il a signé" ou "rien n'est encore fait" que nous avons voulu en savoir plus et nous lui avons demandé directement de quoi serait fait pour lui l'avenir : "Actuellement, j'attends une réponse de Pierre Bazzo dans les 72 heures qui viennent. Tout dépendra de l'effectif de Fagor en 1989. Si le PDG du groupe, Pierre Mondragon, décide de porter le nombre de ses coureurs à 19 au lieu de 15 comme prévu, alors là j'ai la certitude d'être embauché. Dans le cas contraire, il me restera deux orientations possibles, Reynolds ou Système U. Quoiqu'il en soit, je serai bientôt fixé." Professionnel ou pas en 1989, le Mussidanais du CA Créon a donc tapé à l'œil des directeurs sportifs toujours sur le qui-vive lorsqu'il s'agit de choisir des hommes susceptibles d'enlever des victoires au sprint. Or Gourmelon fera partie des individualités les plus rapides du peloton, ceci est une certitude. De plus il possède une science infuse de la course. Cela se sait et avec ce type de garçon n'ayant manifestement peur de rien, tout est possible. Quelques temps plus tard, Hervé Gourmelon signait chez Fagor, il devenait professionnel d'une promotion 1988 où l'on relevait des noms comme ceux de Laurent Bezault, Pascal Lance, Thierry Laurent, Laurent Jalabert, Thierry Richard, Gilles Delion, Armand de las Cuevas, Serge Bodin, Laurent Madouas, Didier Virvaleix, Bruno Bonnet, Pascal Lino, Christian Thary, Francis Moreau, Fabian Pantaglou, Philippe Chaumontet et Alain Ollivier.
- Cette saison 1988 fut donc une saison historique pour le Racing, même si Hervé restait un grand voyageur. Le 8 janvier 1989, lors d'un cyclo-cross effectué aux Chatenades à Mussidan, Hervé Gourmelon était présent au départ de l'épreuve organisée par le Sprinter-Club du Périgord. Moulé dans son maillot Fagor et devant de nombreux supporters, Hervé Gourmelon semblait heureux de débuter cette nouvelle aventure et d'appartenir à ce monde des professionnels où il est si difficile d'entrer et de s'y faire une place ensuite ….

Tour Gironde 1988

L'ancien élève du RC Mussidan enlève le Tour de Gironde

LE PALMARÈS DE HERVÉ GOURMELON EN 1988 : 12° Ronde du Canigou, 14° Tour du canton de Couhé open, 10° Nantes-Segré, 4° Bordeaux-Saintes, 3° Circuit des vins du Blayais, 12° Barcelone-Perpignan, 10° La Pyrénéenne, 1° Royan-Blaye, 4° Circuit de la Chalosse, Ruban Granitier Breton (vainqueur d’une étape) 3° Tour du Cubzaguais, 5° Libourne, 1° d'une étape de la Ronde de l'Isard, 1° Tour de Gironde, 7° Tour du canton de Gémozac, 1° Albi, 6° Tour du Chatelleraudais, 1° Pineuilh, 9° Tour du Périgord, 4° Tercé-Tercé, 4° Trophée des Châteaux, 3° Augignac, 2° Bénévent l'Abbaye, 2° Dournazac, 5° Périgueux, 3° Piègut, 5° Critérium de Bordeaux open, 2° Miramont de Guyenne, 2° Saint-Astier, 1° Circuit Montbronnais, 1° étape du Granitier Breton, 16° Tour du Luxembourg open.
- Il restait encore une saison pour achever les années 80 et la mondialisation du cyclisme si souhaitée prenait une certaine ampleur. Les anciennes nations se trouvaient décapitées et la Franceencore plus. Hinault et Fignon restaient les derniers français vainqueurs du Tour. En 1986 Greg Lemond l'américain, donna un nouveau signal : celui d'un autre cyclisme venu d'un autre monde. Toujours est-il que depuis 1985 on attend un français en jaune à Paris. Et cette relève qui n'arrive pas au haut niveau n'a rien d'étonnant. Le robinet de la base se trouve coupé depuis quelques temps. On le voit, on le vit et les statistiques de cette époque ne sont que la conséquence des années qui nous conduirons vers le 3° millénaire avec l'absence chronique des cyclistes français, mis à part quelques cas de révélations comme celle de Laurent Jalabert.
Coureurs du Racing en 1988 : Christophe Rollin, Jean-Pierre Barrat, Victor Melchior, Patrice Lannes, Jérôme Rollin, Sylvain Rieublanc, Philippe Dessaignes, Laurent Faurie, Lionel Faurie.
- N'achevons pas tout de même cette saison 1988 sans dire que le Cyclo-Club Périgourdin reprend l'avantage en Dordogne, du fait qu'une partie des coureurs de l'ASPTT se sont séparés du club pour former le Sprinter-Club du Périgord. Des coureurs qui prennent en main leur destin, c'est en faits une bonne nouvelle car nos dirigeants vieillissent. Toujours est il que ce nouveau club a déshabillé partiellement le club postier fier tout de même de compter dans ses rangs le professionnel Didier Virvaleix. Et 1988 c'est aussi l'année des élections puisque année olympique oblige. Georges Bousquet est réélu au comité d'Aquitaine malgré quelques protestations d’Yves Perpignan pour la candidature suprême. Claude Longueville et moi-même continuons de représenter la Dordogne mais avec beaucoup de difficultés car on le sent, c'est Bordeaux et les Girondins qui font la pluie et le beau temps en Aquitaine … A Paris, François Alaphilippe devient le nouveau président de la Fédération Française de Cyclisme.

1988

Coureurs Mussidanais avec Melchior, Dessaignes Barrat et Rieublanc

ORGANISATIONS DU RCM EN 1988

Circuit de la Clède à Mussidan (8 mai)
1° Alain Castets (US. Bouscat), 2° Lafagne (Pédale Faidherbe), 3° Blancheton (UC. Montpon), 4° Barrat (RC. Mussidan), 5° Avril JM (AVC.Libourne), 6° Lissandreau J. (EC. Ribérac), 7° Laglaire (Barbezieux), 8° Perret (AVC. Libourne), 9° Euloge (Mérignac), 10° Jayat (CC. Périgueux).
Saint-Médard de Mussidan Critérium International des vétérans (11 juin)
1° Jean-Jacques Blancheton (UC. Montpon), 2° Lafagne (Pédale Faidherbe), 3° Valade JM (EC. Foyenne), 4° Daniel Dutertre (CCP. Nontron), 5° Monnoye (Belgique), 6° Mingot (VC Marans), 7° Guy Dutertre (CC. Périgueux), 8° Melchior (RC. Mussidan), 9° Senamaud JP (CRC.Limoges), 10° L. Dupré (EC.Foyenne).
Nocturne des Champions à Mussidan (14 juillet)
1° Fernand Lajo (US. Bouscat), 2° Félix Urbain (CG. Orléans), 3° Pierre-Raymond Villemiane (SC. Caudrot), 4° Audeguil (AC. Casseneuil), 5° Ardouin (VC Thouars), 6° G. Ianotto (G. St. Martinois), 7° P. Dubois (Système U), 8° Vincent Barteau (PDM), 9° Boucanville (Fagor), 10° M. Vérardo (CC. Marmande).
A Saint-André de Double (17 juillet)
1° Victor Melchior (RC. Mussidan), 2° Esquerre M. (UC. Bazas), 3° Blancheton (UC. Montpon), 4° Lissandreau (EC. Ribérac), 5° Mespoulède (ASPTT. Périgueux), 6° Lafagne (Pédale Faidherbe), 7° Fédrigo (CC. Marmande), 8° Barrat (RC. Mussidan), 9° Casar (CA. Mantes), 10° Gilles Joubert (ASPTT. Périgueux).
Prix des fêtes de Grignols (24 juillet)
1° Bruno Barde (VC. Aturin), 2° Hervé Lavignac (CC. Périgueux), 3° Edouard Lajo (Mérignac), 4° Lanxade (ASPTT. Périgueux), 5° Gendreau (CC. Montpon), 6° Delage (CC. Montpon), 7° Eric Raud (CCP. Nontron), 8° Gilles Chauvin (CC. Marmande), 9° Verrisson (UA. La Rochefoucauld), 10° Vincent Jean-Francis (CC. Montpon).
Prix de Saint-Etienne de Puycorbier (31 juillet)
1° Francis Michel (AS. Podensac), 2° Yves Berger (Prigonrieux), 3° Blancheton (UC. Montpon), 4° Griso (AC. Bon-Encontre), 5° Mespoulède (ASPTT. Périgueux), 6° Lagarde (AVC. Libourne), 7° Melchior (RC.Mussidan), 8° Guy Dubois (Pédale Faidherbe), 9° Jean-Pierre Daubisse (CC. Montpon), 10° Barrat (RC. Mussidan).
A Saint-Pey de Castets (1° août)
1° Christophe Pradeau (CA. Bègles), 2° Laforêt (Guidon Pellegrue), 3° Bertrand (CA. Créon), 4° Dubrasquet (US. Dax), 5° Doumenge G. (EC. Foyenne), 6° Zecchi (AS. Libourne), 7° Mazeau J. (AS. Pessac), 8° Gelabert D. (VC Beaulac), 9° Cruzin C. (Saint-Médard), 10° Cruzin (Saint-Médard).
Prix des fêtes de Issac (15 août)
1° Bruno Barde (VC. Aturin), 2° Le Pemp (ASPTT. Périgueux), 3° Delage (CC. Montpon), 4° Wiart (FC. Oloron), 5° Lanxade (ASPTT. Périgueux), 6° Lamontagne Xavier (VC Aturin), 7° Stevens (US. Chevigny), 8° Deltreuil (US. Bouscat), 9° Béneyrol Jean-Yves (CC. Périgueux), 10° Gayant (US. Créteil).
Prix des fêtes de Saint-Géry (4 septembre)
1° Alain Lagière (VC Nay), 2° Gendreau (CC. Montpon), 3° Szkolnick JJ (AVC. Libourne), 4° G. Doumenge (EC. Foyenne), 5° de Boussiers (ASCA. Bergerac), 6° Conan (P.Faidherbe), 7° Melchior (RC. Mussidan), 8° Duval (CC. Périgueux), 9° Mazeau Bernard (P. Faidherbe), 10° Lafagne (Pédale Faidherbe).
Prix du comice de Mussidan (17 septembre)
1° Alain Gendreau (CC. Montpon), 2° Peyencet (CC. Périgueux), 3° Bocquier (EC. Ribérac), 4° Delage (CC. Montpon), 5° Duteil (CRC. Limoges), 6° Lamontagne PM (VC. Aturin), 7° Touron (SC. Périgord), 8° Szkolnick JJ (AVC. Libourne), 9° Deloubes-Pradet (CC. Montpon), 10° Mathieu P. (VC. Neuvic). 

19

Vainqueurs de courses du RC Mussidan avec de gauche à droite :
Castets, Blancheton, Lajo, Lagière et Gendreau

QUELQUES GRANDS DE LA SAISON 88

Stéphen Roche, Maurizio Fondriest, Martial Gayant, Juan Fernandez, Hartmut Bölts, Mauro Gianetti, Etienne de Wilde, Herman Frison, Eric Caritoux, Peter Pieters, Adri Van der Poel, Pierino Gavazzi, Laurent Fignon, Eddy Planckaert, Dirk Demol, Michel Dernies, Robert Millar, Jelle Nijdam, Gert-Jan Theunisse, Steven Rooks, Sean Kelly, Charly Mottet, Rolf Gölz, Pedro Delgado, Fabio Parra, Steve Bauer, Eric Boyer, Andrew Hampsten, Erick Breukink, Urs Zimmermann, Thierry Marie, Frans Maassen, Pascal Poisson, Gerard Veldscholten, Luis Herrera, Claude Criquielion, Eric Vanderaerden, Edwig Van Hooydonck, Erich Maechler, Miguel Indurain. 

CEUX QUI BRILLENT EN PERIGORD

Jean-Yves Béneyrol (CC. Périgueux), Patrice Peyencet (CC. Périgueux), Bernard Conan (Pédale Faidherbe), Michel Delestage (Pédale Thiviers), Jean-Michel Gouloumes (ASPTT. Périgueux), Bernard Mazeau (Pédale Faidherbe), Jean-Claude Ulbert (Guidon Sarladais), Jean-François Pierre (ASPTT. Périgueux), Patrice Dumas (ASPTT. Périgueux), Jean-Francis Vincent (CC. Montpon), Jean-Claude Mespoulède (ASPTT. Périgueux), Jérôme Paul (CC. Périgueux), Laurent Selves (CC. Périgueux), Hervé Lavignac (CC. Périgueux), Eric Valèze (CC. Montpon), Christophe Lanxade (ASPTT. Périgueux), Vincent Robert (ASPTT. Périgueux), Eric Vouillat (SC. Périgord), Victor Melchior (RC. Mussidan), Jean-Jacques Blancheton (UC. Montpon), Charly Denis (CC. Périgueux), Frédéric Rischard (ASPTT. Périgueux), Fabrice Gervais (ASPTT. Périgueux), Robert Bibié (SC. Périgord), Alain Gendreau (CC. Montpon), Bruno Blangeois (Pédale Faidherbe), Bernard Dubost (ASCA. Bergerac), Alain Fossard (SC. Périgord), Romuald Lagorce (ASPTT. Périgueux), Christian Darrin (SC. Périgord), Gilles Joubert (ASPTT. Périgueux), Jean-Paul Truffy (CC. Périgueux), David Idziak (CC. Périgueux), Francis Dubreuil (CC. Périgueux), Pascal Le Pemp (ASPTT. Périgueux), Michel Lafagne (Pédale Faidherbe), Didier Lezoray (CC. Sarlat), Eric Raud (CCP. Nontron), Yves Brusson (SC. Périgord), Jean-Claude Delage (CC. Montpon), Pascal Delestage (Pédale Thiviers), Claude Denis (EC. Ribérac),

LES VEDETTES DU SUD-OUEST

Hervé Gourmelon (CA. Créon), Patrick Friou (CC. Vervant), Alain Cessat (UC. Brive), Laurent Jalabert (GSC. Blagnac), Jean-Louis Auditeau (VC. Charente-Océan), Armand de las Cuevas (CC. Marmande), Thierry Dupuy (Tarbes Cycliste), Gilbert Berron (UC. Saint-Léonard), Didier Virvaleix (ASPTT. Périgueux), Philipe Renoux (PTT La Rochelle), Thierry Ferrer (UC. Brive), Daniel Amardeilh (US. Montauban), Christian Ardouin (VC Thouars), Fernand Lajo (US. Bouscat), Frédéric Moncassin (GSC. Blagnac), Michel Guiraudie (VS. Villefranche), Gérard Ianotto (G. Saint-Martinois), Vincent Comby (CRC. Limoges), Philippe Mondory (Cycle Poitevin), Claude Riche (VS. Villefranche), Pierre-Raymond Villemiane (SC. Caudrot), Alain Liaigre (VC. Charente-Océan), Michel Commergnat (UV. Limoges).

AUTRES COURSES DU RC.MUSSIDAN EN 1988

1° mai Prix de Mussidan (inter-clubs)
résultats non trouvés sur la presse

VÉLO DORDOGNE - MUSSIDAN (33) © BERNARD PECCABIN
Prochain épisode : 1989 : Gourmelon et Péyencet resteront des références pour le RC Mussidan

22 juin 2021

NONTRON ET SON CYCLISME A LA LIBÉRATION

LA PREMIÈRE SAISON DE CLAUDE MOUSSEAU EN 1947

1948

- Nous avons vu la vie et la carrière cycliste de Lucien Mousseau, puis celle d’Yves son fils. Nous arrivons maintenant à Claude, le petit fils qui né le 10 juin 1931, parvient à son tour sur le marché de la compétition à 16 ans, soit en 1947. Le petit Claude (qui est devenu un beau garçon) a été formé dans un moule parfait, celui du cyclisme grâce à sa famille. Entre les résultats des coursiers du coin qui venaient faire réparer leur monture, l’odeur du cambouis, il a vécu au quotidien la vie de l’atelier. Même si la guerre a ralenti l’activité sportive, celle-ci est restée bien vivante dans les esprits. Bref, Claude arrive en étant déjà bien trempé dans le bain de la discipline, le crane bourré par les exploits de son grand-père, puis par ceux de son père. D’ailleurs on va très vite s’apercevoir que Claude détient bien les gènes de ses parents. Notamment ceux de Lucien en étant un bon coureur de fond et ceux d’Yves son père, en étant devenu lui, un des ténors de la vitesse. Très vite Claude Mousseau va s’illustrer dans les courses du coin. Il tiendra le rythme sur les longues distances à l’instar de son grand-père et gare à ceux qui l’amèneront au sprint. Ils en seront tous de leurs sous, car peu de coureurs parviendront à le battre. Le déboulé de Claude Mousseau n’avait pas son pareil, si bien que la consigne du peloton était : "surtout n’amenez pas Mousseau au sprint !"
- C’est dans la presse d’antan que nous allons maintenant tenter d’illustrer la carrière de Claude, le nouveau coureur de la contrée qui démarre la compétition au VC Nontron en 1947, il a alors seize ans seulement !

- Relire la publication précédente.

1947 VCN

- Notre photo (de mauvaise qualité) montre un Vélo-Club Nontronnais
au cours de ces années héroïques d’après guerre, un club où il y avait de nombreux licenciés.

- Le cyclisme sous l’occupation : La première année de l’occupation allemande dans les pays forts du cyclisme dont la France et la Belgique, paralyse la majeure partie de l’activité. Pas question, en 1940, d’organiser le Tour de France, ne serait-ce que pour des raisons de circulation, pas plus que les grandes classiques.
- D’un autre côté l’occupant ne souhaite pas que ce sport, qui marquait les esprits des années précédentes disparaisse, et souhaite entretenir l’illusion d’une vie normale. C’est ainsi qu’on fait renaître dans le pays quelques critériums et qu’un semblant d’activités occupe les esprits. Comme la France est divisée en deux zones (occupée et libre), certaines épreuves se disputent en deux endroits et c’est ainsi que l’on possède le lauréat de la zone libre et celui de la zone occupée…
- Mais au-delà des mots il convient d’abord de revitaliser la jeunesse, selon les termes de Pétain. En sport le professionnalisme pervertisseur est sévèrement combattu, sinon supprimé. S’ajoutent, et cela touche plus directement les compétitions cyclistes, les difficultés de circulation et de déplacement, la pénurie de carburant et également celle du matériel et des boyaux. Le cyclisme sport populaire parvient à s’adapter à cette situation malgré tout.
- En faits le problème majeur de l’Occupation, concerne la population et celui de son ravitaillement. Les habitants des campagnes ont naturellement plus de possibilités d’améliorer leur ordinaire que celui des villes. La pénurie de carburant donne une importance accrue à la bicyclette comme véhicule utilitaire. Pour les coureurs cyclistes, travailleurs de force par excellence, la sortie d’entraînement prenait une toute autre signification qu’en temps normal. Le vélo de compétition s’agrémentait d’un porte bagages, d’un ou deux arrêts dans une ferme d’où l’on ramenait un jambon, un sac de pommes de terre, du beurre, des œufs … Et certains jeunes coureurs aux prometteuses qualités ne résistèrent pas aux tentations du marché noir. Leur carrière s’en trouva étouffée dans l’œuf, si l’on peut dire, par détournement de négoce clandestin.
- Un autre problème de l’Occupation était celui du Service du Travail Obligatoire. Dans ce domaine encore, de nombreux jeunes coureurs cyclistes virent leur carrière interrompue par leur transfert en Allemagne, forme de déportation couverte par la légalité.
- Pendant ce temps en France, on essaye de faire vivre les compétitions. Parfois des incidents surviennent. Dans le Tour de Corrèze en 1944, des résistants armés, descendus de leur maquis, barrent la route et prennent possession de tous les véhicules motorisés de la caravane … et des vélos des coureurs. Toutes ces difficultés d’organisation sur route provoquèrent un regain d’activité des réunions sur piste et c’est ainsi que le cyclisme de compétition, à travers toutes les conflagrations guerrières et sociales, a assuré sa survie et sa continuité ... Chez les Mousseau la guerre a laissé des traces. Avec Yves qui réparait les véhicules gazogènes de la résistance dans son atelier, puis surtout par une méprise de l’occupant à son égard qui lui évita de connaître la déportation.

1947

- Lorsque le jeune Claude âgé de 16 ans fait son entrée dans l’arène cycliste, la discipline était dominée dans la région par un certain André Commerie, originaire de Mialet. Mais il y avait au VC Nontron d’autres locomotives comme Etienne Fourgeaud, les Sallat (François et Pierre), Mousnier, Montalescot, Biniecki, Lavaud, Barguénio etc..., mais aussi un certain Jacques Vivier qui court avec Michel Brun. Ces coureurs vont certainement avoir une influence sur la vie sportive de Claude Mousseau. Celui-ci connait bien tout ce petit monde qui gravite autour de lui. D’autant plus que si le fait d’avoir un père vélociste ne le place pas encore comme une vedette, il est considéré comme un sérieux client de par les exploits de son grand père Lucien, voire ceux de son père Yves.
- La vie à Nontron et pour les jeunes est difficile à la fin de cette deuxième guerre mondiale. Pour se sortir de son malheur, pour chercher à évoluer, les jeunes sont tentés par la pratique du cyclisme, dans l’espoir de gagner de petites sommes d’argent et de se payer des petits plaisirs. Faire l’investissement d’une bicyclette constitue pourtant un gros effort et un investissement que peu de parents peuvent payer à leurs enfants. D’ailleurs beaucoup d’entre eux évoluent sur du matériel d’occasion et parfois même rapiécé de toutes parts. Qu’importe, l’essentiel est de se lancer dans l’arène et de chercher à percer pour tenter la consécration à l’image de ceux du Tour de France.
- Le petit Claude débute au VC Nontron présidé par Monsieur Raoult mais dès 1948, voilà qu’il rejoint la Pédale Faidherbe de Périgueux. A cette époque cette société jouissait d’une très grande réputation. D’ailleurs son père Yves avait porté les couleurs dans les années trente et aujourd’hui, André Commerie en était un des chefs de file. Peut-être des raisons qui ont fait que le jeune Mousseau immigra dans le club de la capitale du Périgord, ceci dès que les premières courses lui donnèrent droit au bouquet et à la bise des demoiselles d’honneur... Mais à cette époque, il est bien difficile de faire la part des choses. A cette époque et sur la presse d’antan, les journalistes marquaient bien souvent le lieu de résidence du coureur à la place de celui du club. Si bien qu’il est difficile de situer les années réelles des performances répertoriées sur le carnet de bord de Claude Mousseau.
- Une belle promotion : Toujours est-il que Jacques Vivier né le 9 octobre 1930 et Michel Brun né le 30 mars 1931 appartiennent bien à la génération de Claude Mousseau né le 10 juin 1931. Il est donc le plus jeune de ceux qui deviendront les As du Périgord. Dommage que Claude ne persévèrera pas lui qui avait si bien débuté, en dominant pourtant les deux coureurs de Mareuil. Mais ces deux derniers, par ailleurs bien conseillés par Marius Duteil (coureur et vélociste) franchiront le Rubicon, en évoluant soit chez les pros soit chez les indépendants.

1947 Réjou, Barguério, Mousseau et Ventelou 47

Réjou, Barguério, Mousseau et Ventadou

NONTRON DÉTIENT-IL UN FUTUR GRAND CHAMPION ?

- Dimanche dernier à Nontron se courait le Grand Prix de la Maladrerie sur 100 km, qui empruntait un parcours assez chaotique. La victoire revint au jeune Nontronnais Claude Mousseau, âgé seulement de 16 ans. Mousseau qui mena durant toute la course, battit des coureurs mûrs et aguerris tel Sallat, habitués lui aux grandes compétitions. Le jeune Nontronnais effectua le parcours à 39,5 km/h de moyenne. S’il est bien guidé et bien conseillé, nul doute que la Dordogne possèdera d’ici quelques années un autre grand champion.
Classement : 1. Claude Mousseau, 2. Sallat, 3. Lavaud, 4. Rougier, 5. Desmoulins, 6. Barguénio, 7. Paulhiac

MOUSSEAU ENLÈVE LA COURSE DE CLASSEMENT DU VC NONTRONNAIS

- Dimanche a eu lieu une course de classement du VC Nontronnais. Cette course disputée sur 70 km revint au jeune Mousseau qui battit François Sallat au sprint. Dès le départ, l’allure fut très vive et on note certains passages à 50 à l’heure. Le froid et le vent génèrent les coureurs dans la vallée du Bandiat et il fallut à nos jeunes un grand courage et beaucoup de volonté pour finir l’épreuve qui si elle n’était pas longue, comportait de nombreuses difficultés.
Classement : 1. Claude Mousseau, 2. François Sallat à 25 m, 3. Pierre Sallat junior même temps, 4. André Rougier, 5. Lapouge à 30s

DEUXIÈME COURSE DU VC NONTRON

- Quatorze coureurs prirent le départ de la deuxième course de classement du VCN disputée sur 85 kms sur le parcours Nontron, Saint-Pardoux, Brantôme, Mareuil et Nontron. Dès le départ les coureurs s’observent et le train est rapide. Mais dans la descente de Saint-Pardoux, le favori de la course, le jeune Claude Mousseau par suite d’éclatement de son boyau, ayant fait une chute qui aurait pu être grave, se blesse au bras et à la jambe, mais ne peut continuer la course. Le peloton reste toujours compact pendant la première partie du parcours. Mais en haut de la côte de Brantôme, François Sallat s’échappe suivi de Rougier et du jeune Pierre Sallat, qui fait une course magnifique. Ces trois coureurs ne seront plus rejoints, malgré le remarquable effort de Biniecki, qui se lança seul à leur poursuite. Le jeune Lapouge, qui lui aussi tenta de les rejoindre, joua de malchance et creva trois fois.
Classement : 1. François Sallat sur cycle Rochet, 2. André Rougier sur cycle Rochet à 30s, 3. Pierre Sallat m.tps, 4. Biniecki à une minute, 5. Lapouge, 6. Plazer, 7. Montalescot.

1947 arrivée sprint

Une arrivée au sprint de Claude Mousseau

- Il est regrettable que le jeune Mousseau ait fait une chute grave, qui l’empêcha de continuer, ce qui écarta le duel fraternel Mousseau-Sallat qui ne put avoir lieu. Cela diminua l’intérêt de la course et même l’ardeur de la course. Le jeune Pierre Sallat fit une très belle performance et se révèle un coureur de classe. Lapouge se montra très courageux, mais n’est pas en excellente forme à l’heure actuelle. Il doit se montrer dangereux prochainement. Biniecki fut également très volontaire et est à féliciter pour son cran. Mais beaucoup de coureurs eurent des incidents de vélo et d’autres se ressentirent du manque d’entraînement. Néanmoins, tous sont à féliciter et nous pouvons affirmer que d’ici très peu de temps les coureurs du Vélo-Club Nontronnais seront redoutés dans la région.
- Il est probable qu’à seize ans (en 1947), Claude Mousseau parcourait les courses des fêtes locales du pays avec son vélo, à l’image de Jacques Vivier qui lui aussi a débuté de cette manière dans le cyclisme, sans être pour autant licencié. Si Claude Mousseau a disputé le Premier Pas Dunlop à Limoges, comme nous l’indique son carnet de bord, il n’a pu le faire qu’en 1948 lorsqu’il avait 17 ans. Il existe d’ailleurs et c’est dommage de nombreuses zones d’ombres sur la carrière de Claude. Et pourtant un certain Lulu Deville qui n’avait pas sa langue dans la poche, passionné par ailleurs de cyclisme, a écrit en 1981 que Claude totalisait 100 victoires dont le Grand Prix du Souvenir à Périgueux. Il est d’ailleurs possible que ce jour là, Mousseau gagnait dans sa catégorie, Vervialle étant le lauréat en toutes catégories.

QUELQUES AS DU CYCLISME EN 46/47

Emile Teissère (Nice), Jo Berrini, Dominique Canavèse (Aix en Provence), Guiseppe Tacca (Paris), Maurice Diot, René Vietto, Alain Moineau (VC. Levallois), Elio Frosio (Italie), Jean Robic (Vainqueur du Tour de France 47), Pierre Brambilla Vainqueur du circuit de l’Ouest 46, Gino Bartali (Italie) 1° du Giro en 1946, Fausto Coppi 1° du GP des Nations 46, Louis Bobet Champion de France amateurs 46, Louis Caput Champion de France pro 46, Apo Lazarides 1° de la Course du Tour 46, Giluo Bresci, Vainqueur de la Ronde de France 46, Paul Néri Champion de France route en 1947.

1947 VCN 47 ou 48

Coureurs du VC Nontron après guerre

LES GRANDS VAINQUEURS EN PERIGORD EN 1947

 André Commerie (Pédale Faidherbe), Georges Palus (CC. Périgueux), Louis Londéro (UC. Brive), Marius Duteil (CC. Périgueux), Félix Bermudez (Carcassonne), Paul Lerme (Angoulême), Jean Valentin (Toulouse), Pierre Mounet (CC. Périgueux), René Caramégeas (CC. Périgueux), Charles Martin (CC. Périgueux), Charles Ferdinand (CC. Bergerac)

LES VEDETTES DU SUD-OUEST EN 1947

 Antoine Latorre (ASPTT. Bordeaux) 1° Bordeaux-Saintes en 46, André Joulin (ASPTT. Bordeaux), André Bramard (ASPTT. Bordeaux), Michel Serres (ASPTT. Bordeaux) Champion de Guyenne route en 46, Albert Dolhats (Dax), Robert Rippe (UCAP.Angoulême), Roger Cruzin (CAM Bordeaux), René Barrière (CC. Béarnais), Ducourneau (Mont de Marsan), Maurice Verdeun (SA. Bordelais), Robert Desbats (CAM Bordeaux), André Gavelle (SA Bordeaux), Jean Taris (ASPTT. Bordeaux), Alfred Macorig (Guidon Agenais), Léonce Autaa (CC. Béarnais), Pierre Mancicidor (CA. Bèglais), Jacques Moujica (St.Gaudens), Jacques Pras (UCAP.Angoulême), Jean Taris (ASPTT. Bordeaux).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - CYCLISME A NONTRON 3 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne - La saison 1948 à Nontron avec Claude Mousseau

9 juin 2021

1987 MUSSIDAN : HISTOIRE DE SON CYCLISME - 1987

GOURMELON FAIT PARLER DE LUI MAIS A OLORON

RCM 1987

Hervé Gourmelon sacré meilleur coureur route d'Aquitaine, reçoit son trophée à Montflanquin
lors de l'assemblée générale du comité régional. A noter la différence de tenue par rapport à 1985.
 Le cyclisme avait donné une certaine culture et une élégance à notre champion en pleine ascension.

Article précédent : 1986 Ferdinand Bracke invité d’honneur de la nocturne des champions (pour ceux qui veulent revoir cet article, cliquez sur ce lien.

- 1987 sera pour moi une bonne année car j'ai toujours apprécié pour la Dordogne le fait qu’Hervé Gourmelon bien qu'il soit licencié à Oloron remporte le Super Challenge route d'Aquitaine, que Didier Virvaleix s'adjuge celui des espoirs pendant que l'école du Cyclo-Club Périgourdin remportait un troisième titre de Champion de France. C'est uniquement pour ces raisons que 1987 reste une référence pour notre cyclisme Périgourdin. Et pourtant c'est loin d'être rose, surtout lorsque l'on retrouve sur les circuits ceux qui ont purgé leur année de suspension suite à des affaires dont on ne citera pas le mot … Les épreuves continuent de chuter puisque on n'en recense plus que 256 alors qu'il y a quelques années à peine on dépassait le cap des 310. A Mussidan, on cherche pourtant à faire des efforts puisqu’une majorité d'épreuves sont doublées par un prologue ouvert aux non licenciés. Les effectifs continuent également à descendre. On perd encore 44 licences d'une année à l'autre dans le département et parallèlement les coureurs en course vieillissent avec des vétérans et des cyclo-sportifs qui font encore les derniers beaux jours de notre fédération.
- Que dire du Racing-Club dans tout cela ? Pas grand chose si ce n'est qu'il continue son petit bonhomme de chemin en se classant 7° sur le plan des organisations et 12° sur le plan des licenciés. La nocturne des champions est toujours d'actualité, avec une version open aménagée puisque les règlements interdisent les étrangers. Il en était de même l'an passé, mais comme les dirigeants ne le savaient pas et que le comité régional n'avait pas prêté attention, on se souvient que ces étrangers avaient bien pris le départ sous les yeux (surpris) de Georges Bousquet … le président de la ligue du cyclisme professionnel.
LE PALMARES D’HERVE GOURMELON EN 1987 : 1° de La Pyrénéenne, 4° Cénac Saint-Julien, 4° Montflanquin, 3° Circuit de la Chalosse, 5° Tour du Pays Basque, 3° Tour du Cubzaguais, 8° Tour de Gironde, 2° Prix de l'asperge, 2° Monpazier, Champion de France de poursuite Olympique, 2° Biron, 4° Lisle, 6° Cazaubon, 2° Castelsarrasin, 5° Tour du Tursan, 3° Saint-Laurent sur Gorre, 1° Perpezac le Noir, Champion d'Aquitaine contre la montre par équipe, 4° Montbron, 3° Championnat d'Aquitaine route, 2° Championnat d'Aquitaine du kilomètre départ arrêté, 9° Trophée Bandiat Tardoire, 8° Prix National Rustines, 7° Flèche Landaise, 5° Lusignan le Petit, 4° Saint-Martin d'Ary, 3° Prix du comice de Saint-Astier, 1° Lasseube, 9° Critérium de Bordeaux open, 6° Biganos-Libourne.
- Six coureurs composent les effectifs du club et les jeunes manquent surtout à l'appel. Seuls les frères Rollin (respectivement cadet et minime) font parti de cette jeunesse qui déserte le cyclisme, au profit de nouvelles disciplines et plus particulièrement pour les sports collectifs. On ne retiendra donc pas grand chose de cette saison 1987 au Racing si ce n'est tout de même une certaine fierté de voir deux des siens promus à un bel avenir. Hervé Gourmelon d'abord qui devient le numéro un du comité en remportant de plus le titre de Champion de France de poursuite olympique associé à de las Cuevas, de Bacco et Pandelé. Patrice Peyencet ensuite, qui participe à une grande classique suisse au sein de l'équipe de France, une bien belle référence pour ce jeune qui n'est encore que junior, mais au sein du Cyclo-Club Périgourdin. Ce Cyclo-Club Périgourdin qui perd sa place de leader du Challenge Dordogne au profit de l'ASPTT qui devient ainsi le club phare du Périgord.
LE BUREAU DU RCM POUR 1987 : Présidents d'honneur : M. Pierre Bonneau, (maire et conseiller général), Président actif : M. Serge Augièras, Vice-Président : M. Jean Halicot, Secrétaire : M. Henri Martin, Trésorier : M. Claude Frare - adjoint : Roger Muller, Membre correspondant : Pierrette Augièras, Membres : MM. Le Rouzo Michel, Rougier Christian, Jean-Michel Bourreau.
- L'assemblée générale n'apporta rien de nouveau dans les rangs mussidanais On évoqua les résultats d’Hervé Gourmelon bien évidemment, mais aussi et surtout son nouveau changement de cap, puisque désormais en 1988 il roulera sous les couleurs du CA. Créon. Vraiment "notre Gourmèle" comme chacun de ses supporters l’avait surnomer aimait le changement et on se consolait au Racing de voir que ce garçon qui nous avait quittés fin 1985, ne l'avait pas fait sur un coup de tête ou sur une rancœur à l'égard du club, mais bel et bien parce que ce comportement de ce gentil garçon était dans sa nature d'être.
Coureurs du Racing en 1987 : Christophe Rollin, Jean-Pierre Barrat, Victor Melchior, Patrice Lannes, Jérôme Rollin, Sylvain Rieublanc.

1987

Barrat, Melchior et Rieublanc portent les couleurs du Racing en 1987

ORGANISATIONS DU RCM EN 1987

Circuit des espoirs à Mussidan (8 mai)
1° Stéphane Moreau (Mérignac VC), 2° Nicolas Fiacre (ASPTT. Périgueux), 3° Vincent Robert (ASPTT. Périgueux), 4° Laurent Selves (CC. Périgueux), 5° Clary (UC. Gradignan), 6° Péré (Guidon Agenais), 7° Sajous (Mérignac VC), 8° Targeron (CC. Marmande), 9° Foulquier (EVCC. Bergerac), 10° Laffineur (US. Lavardac).
Prix de Saint-Médard de Mussidan (14 juin)
1° Stéphane Combebias (UV. Lectoure), 2° Luc Teyssedou (VC. Figeac), 3° Eric Dupré (St. Médard en Jalles), 4° de Vincenzi Loïc (CC. Marmande), 5° Desarçon (CC. Marmande), 6° Guy Thomas (Thiviers), 7° Frédéric de Santi (Girondins de Bordeaux), 8° Jean-Claude Delage (CC. Montpon), 9° Thierry Ferrer (UC . Brive), 10° Patrice Peyencet (CC. Périgueux).
Nocturne des Champions à Mussidan (14 juillet)
1° Philippe Lauraire (AC. Boulogne Billancourt), 2° Jean-Claude Daragnès (Guidon Saint-Martinois), 3° Bernard Chesneau (ANC), 4° Thierry Delmonteil (EC. Foyenne), 5° Patrick Sarniguet (VC Vallée du Thoré), 6° Thévenard (ANC), 7° Hervé Doueil (GSC. Blagnac), 8° Patrick Audeguil (AC. Casseneuil), 9° Jansou (GSC. Blagnac), 10° Vérardo M. (ACBB).
Prix des fêtes de Grignols (19 juillet)
1° Hervé Lavignac (CC. Périgueux), 2° Christophe Lanxade (ASPTT. Périgueux), 3° Jean-Claude Dazat (ASPTT. Paris), 4° Amouroux (VC. Casseneuil), 5° Lenfant (UC. Brive), 6° Laforêt (AS. Ambarès), 7° Landat (UC. Arcachon), 8° Patrick Delmonteil (EC. Foyenne), 9° Brusson (ASPTT. Périgueux), 10° Bernard Conan (Pédale Faidherbe).
Prix de Saint-André de Double (19 juillet)
1° Stéphane Juin (AS.Pessac), 2° Raine (Pédale Jonzac), 3° Anthony Langella (UC. Brive), 4° Rollin J. (RC.Mussidan), 5° Peytoureau Christophe (JS.Astérienne), 6° Bontemps F. (CC. Sarlat), 7° Violette (UC. Gradignan), 8° Gallot (VC. Montendre), 9° Le Mercier (AS. Eymet), 10° Maury (AS.Eymet).
Prix des fêtes de Issac (17 août)
1° Eric Meyjonade (UC. Seine Saint-Denis), 2° Bernard Dubost (ASCA. Bergerac), 3° Bruno Ouvrard (UA. La Rochefoucauld), 4° Gilles Dubois (Girondins de Bordeaux), 5° Jannel D. (CSM. Puteaux), 6° Allin Ch. (VC. La Rochelle), 7° Jean-Jacques Blancheton (UC. Montpon), 8° Le Bougre (CS. Villedieu), 9° Jannel Ph. (CSM. Puteaux), 10° Dore (AC. Bonnieroise).
Prix des fêtes de Saint-Géry (6 septembre)
1° Victor Melchior (RC. Mussidan), 2° Bernard Conan (Pédale Faidherbe), 3° Alain Fossard (ASPTT. Périgueux), 4° Lafagne (Pédale Faidherbe), 5° Jean-Paul Audebert (Pédale Faidherbe), 6° Patrick Delmonteil (EC. Foyenne), 7° Hervé Lavignac (CC. Périgueux), 8° Christophe Lanxade (ASPTT. Périgueux), 9° Jean-Jacques Blancheton (UC. Montponnaise), 10° Didier Dutertre (CC. Périgueux).
Prix du Comice de Mussidan (21 septembre)
1° Jean-François Dupuy (CRC.Limousin), 2° Sybiac JM. (TS. Mourens), 3° Daniel Delmond (CC. Périgueux), 4° Pascal Delestage (Thiviers), 5° Blancheton (UC. Montpon), 6° Conan (Pédale Faidherbe), 7° Pineault Jean (AAJ. Blois), 8° Gardey (AC. Casseneuil), 9° Gérance (CCP. Nontron), 10° Xavier Touron (CA. Ribérac).

1987

Philippe Lauraire, Hervé Lavignac, Victor Melchior, Jean-François Dupuy
vainqueurs dans les épreuves du Racing édition 1987

QUELQUES GRANDS DE LA SAISON 87

Stéphen Roche, Sean Kelly, Ronan Pensec, Jean-François Bernard, Eric Maechler, Rolf Sorensen, Eric Vanderaerden, Dhaenens, De Vliet, Leclerc, Criquiélion, Moréno Argentin, Robert Millar, Yvon Madiot, Bernard Vallet, Luis Herrera, Laurent Fignon, Charly Mottet, Visentini, Hampsten, Vilcher, Marc Madiot, Pedro Delgado, Jeannie Longo, Richard Vivien.

CEUX QUI BRILLENT EN PERIGORD

Jean-Luc Béneyrol (ASPTT. Périgueux), Jean-Paul Truffy (CC. Périgueux), Daniel Delmond (CC. Périgueux), Christophe Lanxade (ASPTT. Périgueux), Patrice Peyencet (CC. Périgueux), Thierry Chirol (JS. Astérienne), Jean-Jacques Blancheton (UC. Montpon), Vincent Robert (ASPTT. Périgueux), Charly Denis (CC. Périgueux), Pascal Le Pemp (ASPTT. Périgueux), Jean-Pierre Barrat (RC. Mussidan), Michel Besse (CCP. Nontron), Michel Lafagne (Pédale Faidherbe), Jean-Claude Bocquier (EC. Ribérac), Bernard Conan (Pédale Faidherbe), Jean-Luc Besse (CC. Périgueux), Nicolas Fiacre (ASPTT. Périgueux), Guy Dubois (Pédale Faidherbe), Thierry Chamouleau (CC. Périgueux), Jean-Paul Audebert (Pédale Faidherbe), Laurent Selves (CC. Périgueux), Guy Dutertre (CC. Périgueux), Lionel Sallat (Pédale Thiviers), Samuel Duval (CC. Périgueux), Bruno Blangeois (Pédale Faidherbe), Jean-Paul Audebert (Pédale Faidherbe), Pascal Delestage (P. Thiviers), Jean-Michel Gouloumes (ASPTT. Périgueux), Jean-Claude Mespoulède (ASPTT. Périgueux), Nicolas Fiacre (ASPTT. Périgueux), Michel Lafagne (Pédale Faidherbe), Christian Top (Pédale Faidherbe), Victor Melchior (RC. Mussidan), Alain Loubiat (EC. Ribérac), Jean-Claude Delage (CC. Montpon), Hervé Lavignac (CC. Périgueux), Bernard Mazeau (ASPTT. Périgueux), Yves Pérez (EC. Ribérac), Frédéric Bontemps (CC. Sarlat), Daniel Dutertre (CCP. Nontron), Bruno Boisserie (EVCC. Bergerac), Jean-Philippe Gouloumes (ASPTT. Périgueux), Olivier Lachèze (CC. Périgueux), Didier Lezoray (CC. Sarlat), Jean-Claude Ménardie (Guidon Sarladais), Bernard Dubost (ASCA. Bergerac), Frédéric Loubriat (CC. Sarlat)

LES VEDETTES DU SUD-OUEST

Hervé Gourmelon (FC. Oloron), Pascal Peyramaure (UC. Brive), Denis Pelizzari (UV. Lourdes), Pascal Andorra (CC Béarnais), Christian Ardouin (VC. Thouars), Alain Dithurbide (UC. Tarbes), Jean-Louis Auditeau (VC Charente-Océan), Gérard Ianotto (Parentis-Sports), Michel Commergnat (UV. Limoges), Didier Virvaleix (ASPTT. Périgueux), Laurent Brochet (VC Charente-Océan), Daniel Amardeilh (CV. Montastruc), Alain Cessat (UC. Brive), Gérard Caudoux (VC. Bourganeuf), Patrick Mauriès (VC Vallée du Thoré), Richard Tremblay (VC Charente-Océan), Armand de las Cuevas (CC. Marmande), Michel Larpe (AJ. Montmoreau), Michel Guiraudie (CV. Montastruc), Fernand Lajo (US. Bouscat), Philippe Mondory (Cycle Poitevin), Gilbert Berron (UC. Saint-Léonard).

AUTRES COURSES DU RC.MUSSIDAN EN 1987

1° mars Prix de St.Médard de Mussidan (inter-clubs)
résultats non trouvés sur la presse
8 mai Prix d'ouverture de Mussidan (non licenciés)
résultats non trouvés sur la presse
13 juin Prix de St. Médard de Mussidan (non licenciés)
résultats non trouvés sur la presse
26 juillet St.Etienne de Puycorbier (non licenciés)
résultats non trouvés sur la presse
6 septembre Prix de Saint-Géry (non licenciés)
résultats non trouvés sur la presse
21 septembre Comice de Mussidan (non licenciés)
résultats non trouvés sur la presse

VÉLO DORDOGNE - MUSSIDAN (32) © BERNARD PECCABIN
Prochain épisode : Gourmelon encore plus haut et un critérium international des vétérans en vue

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
RETRO VELO DORDOGNE
RETRO VELO DORDOGNE

Blog destiné à recenser les informations sur le cyclisme de la Dordogne depuis sa création jusqu'à nos jours...(Photos, articles, reportages, etc...)
Voir le profil de Bernard PECCABIN sur le portail Canalblog

Publicité
Archives
RETRO VELO DORDOGNE
Derniers commentaires
Newsletter
Publicité