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RETRO VELO DORDOGNE
30 janvier 2020

VALENTIN HUOT - SAISON 1957.

PREMIER TITRE DE CHAMPION DE FRANCE

- Cette saison 1957 sera marquée par son titre de Champion de France conquis en terre bretonne, sur le circuit de Châteaulin, là où l’an passé, il avait déjà gagné le 20° Circuit de l’Aulne. Huot gagne et grimpe, il continue son ascension seul, alors qu’il entame à peine sa 7° saison de coureur cycliste.
- Revenir à l’article précédent cliquez ici.

1957 Maurs en vainqueur

Vainqueur à Maurs dans le Cantal

Composition de l'équipe Mercier BP en 1957.
Jean Adriaenssens, Ugo Anzile, Francis Anastasi, Baens, Bellay, Louison Bobet, Jean Bobet, Albert Bouvet, Colette, Dacquay, Charles de Baere, Fred De Bruyne, Robert Desbats, René Fournier, Bernard Gauthier, Pierre Gouget, Valentin Huot, Le Ber, Ferdinand Picot, Francis Pipelin, René Privat, Antonin Rolland, André Ruffet, Julien Schepens, Willy Truye, Michel Van Aerde, Martin Van Geneugden.
28 mars 1957 - Critérium international de la route.
1. Jean Forestier (France) les 222 kms en 5h40', 2. Bobet, 3. Blusson, 4. Hassenforder, 5. Dupont, 6. Ruffet, 7. Anquetil, 8. Barone, 9. Privat, 10.Bauvin, etc … 41° Valentin Huot à 2'06".
31 mars 1957 - Critérium de Cenon.
1. Charly Gaul (Luxembourg), les 72 kms en 1h48', 2. Baldini (Italie) à 22", 3. Bobet à 39", 4. Rançon (premier régional), 5. Siteck, 6. Desbats, 7. Gibanel, 8. Sabbadini, 9. Gibanel, 10° Huot.
"Double vainqueur de ce critérium, Huot était face à son rival Gaul auquel il se trouvait dès le 3° tour avec Bobet, Géminiani et Baldini.. Les régionaux Darnauguilhem, Dihars, Gibanel, Rançon, Goya et Sabbadini livreront un beau combat aux pros. A l'annonce d'une grosse prime Gaul laisse tout le monde derrière pour terminer en vainqueur cette belle course."
7 avril 1957 - Critérium du Faron.
1. Fédérico Bahamontès du GS Géminiani Saint-Raphaël les 5,6 kms en 16'49" nouveau record, 2. Valentin Huot à 13", 3. Cruz à 17", 4. Dotto à 54", 5. Gaul à 1'18", etc ….
"Dotto attaque bille en tête, mais doit se résigner. Bahamontès fait le trou pendant que Gaul a des ennuis de dérailleur. Le grimpeur espagnol  attaque les derniers lacets avec 100 mètres d'avance sur Huot. Huot démarre, se rapproche mais ne peut le rejoindre …"
28 avril 1957 - Contre la montre du Mont Faron.
1. Valentin Huot, les 5,6 kms en 18'51", 2. Salvietto (Ugine) en 19'20", 3. Cruz (Veynes) 19'24", 4. Suarez (Gap) 19'32", 5. Rostollan (Marselle) 19'40", etc ...
5 mai 1957 - Polymultipliée de Chanteloup.
1. Louis Bergaud les 154 kms en 4h19'18" - ancien record de Géminiani battu, 2. Lampré à 2'32", 3. David à 3'19", 4. Gérussi m.tps, 5. Savourian à 3'25", 6. Cruz à 3'48", 7. Rostollan à 4'04", 8. Annaert à 5'32", 9. Vitella à 5'53", 10° Huot même temps.
"Ancien vainqueur de cette polymultipliée, Huot en petite forme a perdu pas mal de temps et se trouve de ce fait relégué à plus de cinq minutes".
18 mai 1957 - Paris-Limoges.
1. René Privat les 400 kms en 11h 26' 35" sur cycle Mercier pneus Hutchinson, 2. Varnajo, 3. Van Geneugden, 4. Van-Aerde, 5. Dolhats, 6. Darrigade, 7. Elliot, 8. Siguenza, 9. Delleda, 10. Bellay, etc… 36° Valentin Huot à 6'00".
26 mai 1957 - Grand Prix International de Belvès.
1. Yves Gourd (Eymet) les 145 kms en 3h37'15", 2. Valentin Huot à 22", 3. Lesca, 4. Pineau, 5. Barrière, etc… (lire par ailleurs détails de l'épreuve sur pages précédentes).
30 mai 1957 - Grand Prix du Midi-Libre.
1. Jean-Pierre Schmitz (Luxembourg), les 256 kms en 7h04'10", 2. Schouben à 1'20", 3. Huot à 1'25", 4. Anzile, 5. Siguenza, 6. Letendre, 7. Eléna, 8. Van Aerde, 9. Warteli, 10. Sabbadini, etc ….
17 juin 1957 - 39° Prix de la Trinité à Guéret.
1. Valentin Huot , les 130 kms en 3h24'10" sur cycle Mercier-BP pneus Hutchinson, 2. Fernandez m.tps, 3. Gaillot à 4", 4. Dufraisse à 50", 5. Vivier à 1'55", etc ….
"Et une de plus pour Valentin sur un parcours tellement assassin que huit coureurs seulement ont rallié la banderole."

1957 Châteaulin dans un café

Les Mercier dans un café avant le départ du Championnat de France
avec ses coéquipiers Bianco, Coste, Jean Bobet, Bouvet, Fournier et Anzile

Championnat de France 1957 à Châteaulin.
AU FINISH, VALENTIN HUOT EUT RAISON
DE L'ÉTONNANT MARCEL ROHRBACH

 - A Châteaulin, après une course passionnante et devant 80.000 spectateurs enthousiastes, Valentin Huot est devenu Champion de France.
- C'est un réel champion qui, à cette occasion, a remporté son plus beau succès. Mais on savait depuis longtemps - depuis Paris-Limoges 1954 - que le Périgourdin appartenait à la grande lignée, celle des puncheurs et finisseurs irrésistibles. Cet exploit stupéfia coureurs et suiveurs.
- Seulement il lui manquait une grande victoire : celle qui classe définitivement. La lacune est maintenant comblée. Huot succède à son équipier Bernard Gauthier. Pour un an, il devint propriétaire d'un des plus beaux titres qui soient.
- Comme il sut y mettre la manière, il sera admis par tous sans restriction. Par tous sauf par un peut-être : son second Rohrbach qui en appelait ainsi de sa défaite en versant des larmes après son arrivée : - "Huot m'a trahi … alors que nous roulions tous les deux sur la fin, il pédalait de moins en moins fort. Je le lui ai fait remarquer et il m'a dit : je ne peux plus mener, j'ai des équipiers derrière. Si nous ne sommes pas rejoints, je ne ferai rien pour te battre".
- "Je l'ai cru et j'ai continué à abattre le plus gros travail. Et puis brusquement – à 500 mètres du haut de la côte, Huot m'a passé comme une flèche. Impossible pour moi de répondre à son démarrage surprise. Il avait pris ses précautions, en arrivant lancé de l'arrière et en trois kilomètres je ne pouvais plus espérer le rejoindre. C'est triste de perdre ainsi le championnat".

1957 quart perrier Chateaulin

- Ainsi Rohrbach fait à Huot les mêmes reproches qu'on lui adressait huit jours plus tôt, lorsqu'il venait de remporter le Dauphiné Libéré, après une étape jugée douteuse par beaucoup.
- Coïncidence curieuse qui, somme toute, prouve que le cyclisme est un éternel recommencement. Mais les griefs de Rohrbach ne sauraient diminuer les mérites de Valentin Huot. L'énorme avantage numérique des "Mercier" au départ (ils étaient dix-huit) ne pouvait qu'amener l'un deux à la première place et Rohrbach, seul représentant des "Peugeot" a indiscutablement profité de la situation.
- Les "Mercier" songeaient surtout à se battre contre les "Helyett" (au nombre de quatorze) et les "Géminiani" (six). Pas question que le titre échappe à l'une des trois marques.
- Pour eux, les autres éparpillés sous différentes couleurs ne comptaient guère. A tort peut-être. Et ils ont failli s'en apercevoir. Mais ainsi Rohrbach a eu les coudées plus franches pour agir. Lui, au moins, n'avait pas à s'embarrasser des contingences de l'esprit d'équipe. Il n'avait qu'un homme à penser : lui-même.
- Et à tout prendre, Privat ou Bernard Gauthier l'auraient envié. "L'ennui" pour Rohrbach fut d'amener longtemps dans son sillage, alors que la course se jouait précisément, le "Mercier" qui était décidé à vaincre à tout prix. Qui, de plus, ne lui était pas intrinsèquement inférieur. Ici, l'inexpérience de Rohrbach fut flagrante. Elle le lui a coûté cher, mais il aura d'autres occasions de se venger car la qualité ne lui manque pas. Depuis le Dauphiné Libéré c'était connu. Mais il s'agissait là d'une course par étapes. Son comportement à Châteaulin sur une épreuve d'un jour a ajouté à sa valeur. Nous en reparlerons encore longtemps sans doute.

1957 Départ chateaulin

Départ à Chateaulin pour 289 bornes de course

 HUOT A RÉALISÉ LE MOMENT PRÉCIS
- A 50 kilomètres de l'arrivée, il était net que la victoire appartiendrait au meilleur finisseur. De multiples changements dans les positions des groupes qui chassaient derrière le tandem Jean Bobet-Coste le prouvaient. Ces deux hommes étaient pourtant à l'avant-garde depuis le 100° km. Coste et Jean Bobet eurent jusqu'à quatre minutes d'avance lorsqu'ils éliminèrent leurs compagnons de fuite, Laurédi, Eléna, Bourles, Bianco (1° animateur) avec qui ils caracolaient. Derrière eux, leurs équipiers les préservaient. Louison Bobet en tête qui contrôlait toutes les contre-attaques des "Helyett" et des "Géminiani". Et Anquetil, Hassenforder, Darrigade, Thomin échouèrent sur le rideau des "violets" tendu en tête du peloton. Jusqu'au moment où Coste lâcha Jean Bobet.

1957 Chateaulin

Préparation du ravito par Huot

 FORESTIER DÉMARRA TROP TARD
- C'était à 34 kms du but, Jean Bobet au bout du rouleau, n'était plus d'aucune aide pour le grand Coste, admirable d'allant. A une minute, Bouvet, encore un "violet", était sorti du peloton. Il voulait revenir en éclair pour mettre K.O. tout le monde, comme dans son Paris-Tours, selon sa manière favorite. Il fut sa propre victime et s'asphyxia lors de sa troisième ascension solitaire dans la côte. Alors Rohrbach attaqua. Huot le prit en charge en fidèle équipier protecteur de Coste. A deux ils passèrent au train Bouvet à la dérive. Puis Jean Bobet qui tenta de s'accrocher … .mais échoua après quelques kilomètres.
- Forestier, un gars qui voit clair, sentit le danger. Il partit lui aussi du peloton et Bobet, Anquetil, Dupont et Darrigade se neutralisaient dans un marquage impitoyable. Privat et Bernard Gauthier accompagnèrent le Lyonnais. Sans plus. Mais c'était fini. Les jeux étaient faits. Pour une fois Forestier avait démarré quelques minutes trop tard. Et devant, après le lâchage du malheureux Charles Coste à vingt kilomètres de l'arrivée, Huot et Rohrbach s'expliquèrent. Rohrbach fonça. Huot attendit le moment propice.
 Ce fut me meilleur finisseur … et le plus adroit des "Mercier" dont la tactique redevient la même qu'en ces dernières années : "attaquer au kilomètre K et à la seconde précise où l'on peut profiter de l'entraide de ses équipiers. A cela toutefois, un obstacle parfois majeur : il faut aussi se sentir bien à ce moment.
- Ce n'est pas le fait de tous. Ce fut celui de Huot. Il lui rapporta ce beau maillot acquis en conclusion d'un championnat très intéressant à suivre et disputé sur le circuit nettement amélioré et où la boucle de 84 kms effectuée au départ joua un rôle très important pour la fin. C'est cette boucle qui classa les hommes et prépara les défaillances.

1957 Huot avc Anzile et Fournier au déaprt

Huot avec Anzile et Fournier à Châteaulin

 Avant le Tour … craintes pour les uns, espoirs pour les autres

- A trois jours du départ de Nantes, la course au titre a permis aussi de faire le point. Et bien qu'il soit difficile de comparer Championnat et Tour de France, il est permis de mesurer le travail restant encore à accomplir pour certains. Hélas ! ils n'ont que trois jours pour cela !
- Ainsi Hoorelbecque, Graczyk, Antonin Rolland, Bauvin, Barone, Fournier, Laurédi, Bourles, Eléna (malgré pour l'actif de ces trois derniers leur échappée matinale) n'ont guère brillé. Et leur cas ne manquera pas d'inquiéter les directeurs techniques. Pour Bouvet, nous l'avons dit l'explication de son effondrement est la précipitation de son retour vers Coste et Jean Bobet. Mais pour ces mêmes Jean Bobet et Coste, ainsi que pour Privat, Forestier, Anquetil, François Mahé, Picot, Thomin, Morvan et bien sûr pour Huot et Rohrbach la confirmation est éclatante. Ceux-là sont prêts.
- André Darrigade inquiet avant le départ s'estimait satisfait à l'arrivée. Il n'est guère éloigné de sa meilleure condition. Certaines de ses sorties du peloton étaient du meilleur Darrigade. Dotto et Walkoviak forfaits pour mieux préparer le Tour n'auront pas droit à ce dernier jugement.
- Quant à Louison Bobet qui devait donner une réponse au président Joinard au sujet de sa possible participation, il ne fit que confirmer dans la soirée son renoncement pour diverses raisons. Pourtant toute la journée l'espoir était demeuré car Louison devait se décider d'après sa course. Il l'avait promis le matin même à Achille Joinard qui tenta une ultime démarche.
- Il serait facile de conclure que sa course ne donna pas à Louison entière satisfaction. En vérité, ce test arrêté était malgré les apparences encourageant. Louison n'est peut-être plus l'irrésistible, mais le moins qu'on puisse dire est qu'il a de beaux restes.
- Le nouveau tricolore français Valentin Huot est même de cet avis. Il voudrait bien confirmer sur les routes du Tour sa nouvelle dignité et comme le fit, il n'y a pas si longtemps Louison Bobet.

1957 Châteaulin le vainqueur

1° titre de Champion de France pour Huot

 LE CLASSEMENT
1. Valentin Huot les 289 kms 500 en 7h 36' 46" (moyenne 38,038 km/h), 2. Marcel Rohrbach 7h 37' 04", 3. Jean Forestier 7h 37' 34", 4. René Privat m. tps, 5. Bernard Gauthier 7h 38' 07", 6. Varnajo 7h 38' 18", 7. Coste m.tps, 8. Albert Dolhats 7h 38' 45", 9. Georges Groussard 7h 38' 53", 10. André Darrigade 7h 38' 55", 11. Louison Bobet, 12. Bauvin, 13. Anquetil, 14. Thomin, 15. Gay, 16. Siguenza, 17. Anzile, 18. Bober, 19. Cieleska, 20. Jean Bobet, 21. Hassenforder, 22. Morvan, 23. Pipelin, 24. Sabbadini, 25. Picot tous m. tps, 26. Dupont 7h 39' 09", 27. Dupré 7h 44' 19", 28. Stablinski m. tps, 29. Everaert 7h 44' 52", 30. Gouget, 31. Letendre tous m. tps, 32. Fournier 7h 51' 33", 33. Hoorelbeke, 34. Bouvet tous m. tps.      Robert Chapatte (envoyé spécial)

1957 Chateaulin vers le protocole

En route pour le protocole à Châteaulin

27 juin au 17 juillet 1957 - 44° Tour de France.
L'équipe Sud-Ouest : Jacques Bianco, Claude Colette, Georges Gay, André Dupré, Robert Gibanel, Valentin Huot, Maurice Lampré, Marcel Queheille, Tino Sabbadini et Trochut.
1° étape - Nantes-Granville (204 kms) : 1. Gastone Nencini (Italie)   103° Huot.
2° étape - Granville-Caen (226 kms) : 1. René Privat (France)   99° Huot.
3° étape - Caen-Rouen (134 kms) : 1. Jacques Anquetil (France)     100° Huot.
4° étape - Rouen-Roubaix (232 kms) : 1. Marcel Janssens (Belgique)   52° Huot.
5° étape - Roubaix-Charleroi (170 kms) : 1. Gilbert Bauvin (France)  65° Huot et 78° au général.
6° étape - Charleroi-Metz (248 kms) : 1. André Trochut (Sud-Ouest)   14° Huot.
7° étape - Metz-Colmar (223 kms) : 1. Roger Hassenforder (Nord-Est Centre)….. 17° Huot.
8° étape - Colmar-Besançon (192 kms) : 1. Pierrino Baffi (Italie)   58° Huot.
9° étape - Besançon-Thonon (188 kms) : 1. Jacques Anquetil (France)   53° Huot.
10° étape - Thonon-Briançon (247 kms) : 1. Gastone Nencini (Italie)   8° Huot.
"Malgré une chute due à un bris de frein, Huot retrouve son tonus dans la montagne en terminant dans les premiers".
11° étape - Briançon-Cannes (286 kms) : 1. René Privat (France)   36° Huot - 52° au général.
12° étape - Cannes-Marseille (239 kms) : 1. Jean Stablinski (France)   Abandon de Huot
"Chaleur caniculaire et souffrant, notre périgourdin Champion de France quitte le Tour".

1957 CDF

Dans la foule Bretonne Huot savoure son triomphe

18 août 1957 - Championnat du Monde route à Waregem.
1. Rik Van Steenbergen (Belgique), les 285 kms en 7h43'10" sur cycle Peugeot-BP pneus Dunlop, 2. Bobet (France), 3. Darrigade (France), 4. Van-Looy (Belgique), 5. De Bruyne (Belgique), 6. Anquetil (France), 7. Van Daele (Belgique), 8. Derycke (Belgique), 9. Schepens (Belgique), 10. Ernzer (Luxembourg), etc …. 20° Huot (France) à 12".
"Bonne prestation de notre Champion de France qui pour la première fois se trouvait au sein de l'équipe  nationale aux côtés d'Anquetil, Bobet, Darrigade, Dupont, Forestier, Gauthier et Rohrbach."
16 septembre 1956 – Grand Prix International de Vergt.
1. André Darrigade (Dax) les 120 kms en 2h45'09" sur cycle Helyett pneus Hutchinson (groupe ACBB-Potin), 2. Michel Gonzalès (VC. Hendaye), 3. René Abadie (Tarbes), 4. Forestier, 5. Dupont, 6. Cieleska, 7. Barrière, 8. Picot, 9. un groupe de coureurs avec Huot, Anquetil, Rorhbach, etc
"Une fois de plus nul n'est prophète en son pays, et Valentin Huot l'a appris et vécu dans sa bonne ville de Vergt. Dupont et Huot prennent le commandement de la course, mais c'est Cazala suivi de Darrigade qui enlève la grosse prime. A 50 kms du but Anquetil part seul et prend jusqu'à 21 secondes sur Morvan qui le pourchasse. Morvan revient sur Anquetil qui enlève une grosse prime annoncée par Monlong. Puis Picot et Darnauguilhem recollent avec les deux leaders. La quatrième prime est l'occasion de voir le retour du peloton. Les 10 000 spectateurs (peut-être même plus) entendent alors que le demi-million de francs en primes est atteint, ce qui constitue un record pour un critérium international. Darrigade s'offre cette prime. A trois tours de la fin Rohrbach, Sabbadini, Dupré et Cigano font un léger trou, mais Huot ramène tout le peloton, permettant à Darrigade d'imposer sa pointe de vitesse."
22 septembre 1957 - Grand Prix des Nations.
1. Jacques Anquetil (France), les 100 kms en 2h22'12', sur cycle Helyett pneus Hutchinson,GS ACBB-Potin, 2. Baldini (Italie) à 3'11", 3. Moser (Italie) à 5'09", 4. Bouvet (France) à 6'11", 5. Vitré (France) à 7'03", etc ….11° Huot (France) à 9'48".
" Plus les années passent, plus Valentin devient un bon rouleur. Bien sur ce ne sont plus 140 kms à faire comme par le passé, mais tout de même on sent un mieux qui peut lui servir et qui lui sert on l'a vu dans les chronos de montagne."
Attention, ces résultats et ces palmarès ne sont pas complets. Seuls sont reportés ceux qui ont été relevés sur la presse de l'époque. (Source : l'athlète du sud-ouest).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - VALENTIN HUOT (1957) © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste Sa saison 1958 et son doublé au France à Belvès

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Commentaires
M
Salut Bernard <br /> <br /> <br /> <br /> Pour Valentin Huot et le critérium National 1957 c'est 220 ou 222 km en 5 h 40 ...<br /> <br /> Car 120 km avec ce même temps les cadets feraient mieux ...<br /> <br /> Non je plaisante ...Mais je crois que tu as tapé trop vite ...<br /> <br /> Amitiés <br /> <br /> MD
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