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RETRO VELO DORDOGNE
30 septembre 2022

GILLES DUPRÉ (1976-2000) - 1° publication

HÉRITIER D’UNE GÉNÉRATION DE CYCLISTES

- 25 années de cyclisme, soit un quart de siècle de notre discipline. Une période riche pour le cyclisme régional que cette fin du XX° siècle à voir en parcourant la carte de visite de ce coureur du Bergeracois, témoin et acteur de ces grands rendez-vous.

galerie

 - "Bon sang ne saurait mentir". Ce célèbre dicton reste d’actualité dans les pelotons cyclistes où les fils prennent souvent la succession de leurs glorieux aînés, avec plus ou moins de bonheur d’ailleurs, car parfois un nom chargé de gloire est difficile à porter. Dans la famille Dupré il y a un peu de ça, avec Georges le père (1949/1961), qui fut un excellent amateur qui n’avait pas peur de se frotter aux professionnels lors des critériums.
- Car les Dupré c’est toute une famille de cyclistes. S’il y a eu Georges qui a couru aux clubs de Sainte-Foy, Monpazier, de l’Asptt Bordeaux et de Lalinde, ajoutons ses deux frères André (1948/1965) le plus doué de cette génération, devenu professionnel, puis Lucien omni présent dans les circuits de la région. Mais aujourd’hui place à la relève avec Gilles le fils de Georges qui a également eu Eric son aîné, qui a évolué à un moindre niveau, mais avec une belle vaillance sur les routes de la région.

1949 les frères Dupré
La première génération des frères Dupré

- Gilles Dupré est donc le coureur dont il est question. Et c’est Papa Dupré viticulteur à Saint-Nexans, qui a commencé à donner des conseils à ce fils qui a débuté la compétition à 13 ans et qui durant plus de vingt saisons (1976/2000), écrira sa page de cyclisme, celle que nous vous présentons.

 1976 LE CYCLISME LORSQUE GILLES A DÉBUTÉ
- Année bissextile égale année olympique, égale année de renouvellement des comités et des fédérations. C'est donc une année clé, puisque ces années couronnent en principe une gestion sportive longue de quatre ans. Et pour cette année 1976, les résultats sont excellents  puisque le cyclisme amateur comprend un nombre de garçons au talent impressionnant. Il suffit de lire la rubrique des vedettes du sud-ouest sur les tableaux annuels pour s'en rendre compte. Francis Duteil remporte à Eguzon le titre de Champion de France alors que notre Christian Jourdan du Vélo-Club Bergeracois prend la 3° place. Le triomphe aquitain se complète avec Jean-Jacques Rebière qui s'adjuge le titre en poursuite et celui d'Eric Vermeulen qui cumule le titre du kilomètre, celui de la vitesse des sociétés et l'argent en vitesse individuelle. Mais le grand intérêt c'est bel et bien le triomphe de Duteil dans ce championnat qui rejaillit sur la Dordogne, tout comme cette 3° place de Jourdan ou encore les premiers pas de Pierre-Raymond Villemiane chez les professionnels. Des coureurs natifs de cette région Sud Dordogne puisque les Duteil sont de Thénac, Villemiane et Jourdan du Pays Foyen. Avec ces deux derniers cités, l'école du Président Defix fait des ravages… A l’opposé et dans le Nontronnais, un cadet du nom de Frédéric Brun commence à faire parler de lui ... A Saussignac, le critérium revient en force, avec la victoire du hollandais Gerb Karstens.

1975 Saussignac tribune

La foule à Saussignac lorsqu'en 1975, le critérium a retrouvé son lustre

- Côté comité régional, quelques changements avec le départ du président André Chadelle. Et l'élection nous amène droit sur son successeur Georges Bousquet, qui préside avec à ses côtés Jack Doyen au secrétariat et Albert Gombeau à la trésorerie. Notre délégué départemental reste Yves Perpignan. Mais la Dordogne élargit son champ d'action avec Henri Mercier du CC. Faux et Jean Auber du CC. Lindois qui désormais appartiennent à ce nouveau comité directeur, celui de l’Aquitaine… (Lire aussi sur ce lien, le cyclisme à Bergerac et son histoire).

GILLES DUPRÉ
- Gilles Dupré est né à Bergerac le 15 juin 1963. Pour la petite histoire, ce jour-là se disputait la 3° étape du Tour de Suisse à Lugano. Deux demi-étapes, une gagnée par l’Espagnol José Martin Colmenarejo Pérez (Faema Flandria), l’autre par l’Italien Ernesto Bono (San Pelligrino-Firte), alors que l’Italien Giuseppe Fezzardi (Cynar) remportera une semaine plus tard l’épreuve. Toujours à sa naissance, chez nous on en était à l’époque où Jacques Anquetil réalisait ses exploits dans le Tour et ironie du sort, ce sera Bernard Hinault que l’on retrouvera dans le même cadre, lorsque Gilles attaquera la compétition cycliste, soit 13 ans plus tard.

1975 Saussignac 10

Saussignac le 10 août 1975. Maurice Jouault tenait le micro. Vicente Lopez Carril
était le vainqueur devant Michel Périn et Charly Rouxel

- Comme pour beaucoup d’enfants nés à cette époque, le vélo constituait le moyen de locomotion idéal pour se déplacer. Et dans cette campagne bergeracoise, au cœur du vignoble, cette règle n’a pas échappé à la famille. D’abord il s’agissait de rejoindre l’école de Saint-Nexans, une occasion de faire la course avec Eric le frangin. Il faut dire que ce coin d’enfance renferme de nombreux souvenirs. Toute la région était connue et fouillée par les deux frères qui parcouraient ce vignoble à longueur de journée, jusqu’à se faire les mollets en arpentant les coteaux de Monbazillac. Mais la lutte n’était pas très équitable, car Éric le trapu se trouvait toujours face à Gilles le chétif. Et c’est au cours de cette tranche de jeunesse que Gilles a appris les balbutiements de la malice pour réussir à battre un frangin qui voulait régner sans partage. Pour cela il ya eu des disputes, de nombreuses chutes avec leurs vélos qui n’étaient pas de courses, mais qui roulaient malgré tout de plus en plus vite. On en était à l’époque d’Eddy Merckx et dans la famille, lors des repas du dimanche, les discussions allaient bon train pour tourner souvent autour du vélo. Gilles avait dix ans et on entendait souvent parler de Duteil, Villemiane, Laforest, Bordier, Fedrigo et Valade. Et puis l’été, le Tour de France constituait le grand stade cycliste d’autant plus que parfois, il passait dans la région. C’était en 1973 que la famille Dupré s’était déplacée dans la côte de Pézuls. Gilles âgé de dix ans se souvient de ce moment avec les présences des tantes et des oncles comme André et Lucien pour qui le cyclisme n’avait aucun secret. Cette année là, Luis Ocana était le leader incontesté et c’est le Picard Claude Tollet qui avait gagné à Brive. Brive constituait un mémorable souvenir pour le papa qui avait terminé deuxième d’un Bordeaux-Brive en 1955. Battu par André Lesca, il avait eu assez de force pour prendre cette deuxième place devant Rinco et Beuffeuil calés dans sa roue. Mais en cette journée de Tour de France à Pézuls, le souvenir impérissable restera celui de la bouteille de mousseux où le papa avait devancé déjà l’Erythréen Biniam Girbay victime du bouchon de la bouteille de Prosecco sur le podium du Giro 2022. Sur le bord de la route, le papa lui aussi avait mal orienté le goulot de la bouteille pour recevoir le bouchon dans l’œil, un mauvais moment… vécu lors de ce Tour de France dont on attendait le passage.

1976 AG du CCB

AG du Cyclo-Club Bergeracois. On reconnaît Michel Morteuil, Jean Antoniazzi,
Monsieur Manet maire et le président Angély

 - Gilles avait 13 ans et Eric Coudray, un copain à son frère les amenait à l’école de cyclisme du Cyclo-Club Bergeracois. Personne de la famille ne fut avisé. C’est donc d’une façon clandestine et à leur insu qu’on entra dans ce nouveau monde, celui de la compétition cycliste. Qui dit compétition, dit changement de vélo… Et c’est là que germa une idée, celle de descendre le vélo "Royal Fabric" du papa. Royal Fabric constituait une marque régionale de renom, une fabrique qui se situait à Objat en Corrèze. Dirigée par les frères Simon, cette firme avait remporté de nombreuses courses de renom dans les années 50 et parmi les plus belles du sud-ouest. Eparpillées dans une grande partie de la France et en particulier au Sud de la Loire, ces équipes étaient riches en individualités. En Dordogne, on comptait sur Pradel, Marius Duteil champion du Limousin, Barquéro, Mousseau, Dumon, Pouget, Dartenset, Sautet, Lavaud, Martin, Rastouilh, Veyrac, Connangle et notre père Georges Dupré. Son vélo tout noir était devenu une relique, mais lorsqu’il était en activité, cet engin constituait une belle mécanique avec son double plateau dont le système se manipulait sur le bas de tige de selle. Bien sur, depuis les montures ont subi une petite révolution avec des matériaux et des systèmes de plus en plus sophistiqués. Mais pour nous, jeunes garnements que l’on était, ce vélo était un peu trop grand. Souvent on se retrouvait en danseuse ou à califourchon sur la barre de cadre de ce deux roues qui représentait la trace d’un brillant passé. Un passé qui méritait du respect. Mais nous jeunes morpions, on ne cherchait qu’un objectif, celui d’être de plus en plus rapide avec, y compris dans cette école de vélo qui nous recevait à Bergerac.

CCB

Première saison à l'école de cyclisme du CC Bergerac lors de la foire exposition.
On reconnaît sous la flèche rouge à gauche Eric Dupré, au centre et avec une coupe Gilles Dupré

- Les rencontres se sont succédées de 1976 à 1978. On allait à la patinoire de Bergerac faire des exercices, mais aussi à Villenave d’Ornon, Périgueux, Sainte-Foy la Grande et bien d’autres endroits. C’était la période où tout jeune on était suivi par la famille, qui nous encourageait pour gagner des médailles et des coupes. Des parents heureux de voir que leurs enfants suivent les traces de leurs ainés. Si bien que l’oncle André, bien implanté dans les milieux de la petite reine, ramena un vélo de la maison Figues, vendeur réparateur à Talence, pour l’offrir à ses neveux.

LIENS SUR NOS CYCLISTES : 
-  Eric Raud.
- Alain Buffière
- André Dupré.
- Hervé Gourmelon.
- Serge Daubisse.
- Stéphane Reimherr.
- Christian Bordier (par Gérard Descoubès).
- Christian Bordier (par Jean-René Laloi).
- Pierre-Raymond Villemiane.
- Les Mousseau de Nontron.
- Jacques Mazeau
- Mickaël Delage.
- Jean-Luc Delpech.
- Francis Duteil.
- Valentin Huot.
- Marus Duteil, Vivier et Brun.
- Elisabeth Chevanne Brunel.
- Bernard Conan.
- Régis Royère.
- Laurent Mazeau.
- Claude Mazeau.
- Georges Dupré.
- Claude Hue.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - Gilles DUPRÉà suivre sur ce LIEN
© Bernard PECCABIN La mémoire du cyclisme en Dordogne
Cette première publication sera suivie par d’autres, jusqu’au terme de sa carrière en 2000 

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29 septembre 2022

VIEUX MAREUIL - 16 Mai 1971

1971 Vieux Mareuil junior 1er année, 1971

- Arrivée de l’épreuve de Vieux Mareuil avec Serge Daubisse (junior 1° année) licencié au CC Périgourdin, vainqueur de l’épreuve. Une trentaine de coureurs au départ et Serge Besse le Nontronnais à droite qui termine deuxième. Au centre le speaker Mazeau en train de recueillir les commentaires entouré des demoiselles d’honneur et des enfants de la commune.

VÉLO DORDOGNE – VIEUX MAREUIL 1971 - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

26 septembre 2022

RUELLE : édition 1964

LE SPRINT DE GONZALEZ

03

Michel Gonzalez du VC Hendaye a fait parler sa pointe de vitesse

RUELLE. - Nous connaissions la valeur de sprinter de Gonzalez (Hendaye) et nous avons pu nous rentre compte qu’elle n’était pas surfaite hier, au cours de l’arrivée du Grand Prix de Ruelle, en Charente. Malgré de nombreuses escarmouches, aucune décision n’a pu se faire et c’est une peloton fort d’une vingtaine d’unités qui se présenta en vue de la ligne d’arrivée et la victoire de Gonzalez ne faisait plus aucun doute . Il l’emporta , donc malgré un bon retour du Tarbais Batan. Trente cinq coureurs se sont affrontés sur un circuit de 1.400 mètres environ. La course fut animée de bout en bout.
A l’occasion de primes, les tentatives d’échappées furent nombreuses mais toutes vouées à l’échec.

Classement : 1° Michel Gonzalez (Hendaye), les 120 kilomètres en 2h 55mn. 2 Batan (Tarbes). 3 Siniscalchi (Marseille). 4 Darrigade (Dax). 5 Lesca (Nérac). 6 Fontagnères (Capbreton). 7 Guilhem (Andernos). 8 Deloche (C.C Bordeaux). 9 Landa (Parentis). 10 le reste du peloton.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - RUELLE 1964 © PATRICK GONZALEZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne et en Aquitaine

 

25 septembre 2022

TOUR DE LA VALLÈE DE L’HOMME AUX EYZIES

LE PÉRIGOURDIN GABRIEL PEYENCET VAINQUEUR

2022 vallée de l'homme 1

- Sociétaire du Team U Cube, le Périgourdin Gabriel Peyencet (notre photo ci-dessus) a construit son succès au cours des petites boucles où dans une échappée de cinq unités, il lâche en compagnie de Buisson ses compagnons, pour terminer avec quelques longueurs d’avance sur ce dernier.

- Reportage et photos sur Sud Gironde en cliquant sur le lien.

Classement final de l'épreuve

1 PEYENCET Gabriel A.PO.GE CYCLISTE – TEAM U CUBE 17 les 101 km en 2h19’50”
2 BUISSON Julien UV LIMOGES TEAM U 87 à 1”
3 BOISSIERE Antonin DORDOGNE SUD à 45”
4 CHERION Baptiste USP ISSOIRE
5 PASLIER Samuel V.C. CORBAS à 45”
6 OGASAWARA Takumi JAPON TEAM 24 à 1’35”
7 PASQUET Aurelien CC PERIGUEUX DORDOGNE
8 RAYNAUD Baptiste USP ISSOIRE
9 NAGAKAWA Tatsuya JAPON
10 SOUBES Yohan TEAM 24

2022 vallée de l'homme 3

Podium des deux premiers (Buisson et Peyencet)

SUITE DU CLASSEMENT

11 CERESUELA Mathieu LESCAR VS
12 BROSSEL Bérenger USP ISSOIRE
13 PASTUREL Marin CC MARMANDAIS
14 JOIN Alexandre USP ISSOIRE
15 LE BOETEZ Clement OCEANE TOP 16
16 MORRIS Jamie ANGLETERRE A.PO.GE CYCLISTE – TEAM U CUBE 17
17 JALABERT Jules OCCITANE CYCLISME FORMATION
18 VELASQUEZ TRUJILLO Kevin COLOMBIE
19 TAILHADES Baptiste UV LIMOGES TEAM U 87
20 BILLET ADRIEN LES SABLES VENDEE CYCLISME
21 LEBECQUE Mathieu VELO CLUB ROQUETTOIS OMNISPORTS
22 MONTAÑA NOVOA Marco David COLOMBIE
23 MAROT Gerald TEAM STS
24 O`CONNOR Calum ANGLETERRE CC PERIGUEUX DORDOGNE
25 LEBRETON Jonathan GSC BLAGNAC VELO SPORT 31
26 FRANCON Morgann U. S. ISSOIRE BMX.

VÉLO DORDOGNE – VALLÉE DE L’HOMME - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

 

22 septembre 2022

TOUR DE LA VALLÈE DE L’HOMME AUX EYZIES

LA SUCCESSION DE KEVIN BESSON EST OUVERTE

Besson

 Kevin Besson vainqueur en 2021 © Guy Dagot

Samedi 24 septembre le Tour de la Vallée de l’homme est de retour. Cette épreuve relancée en 2016 en est à sa septième édition donc celle de 2020 qui avait servi de support au Tour du Périgord.
Les coureurs auront une première boucle de 14,500 km à couvrir 5 fois, puis les coureurs emprunteront dans un deuxième temps le circuit de 6.850 km comme l’an passé pour cinq tours, soit 106 km.
Prix : 610 €/20 (122, 91, 73), plus prix spéciaux 2° catégorie soit 176 € (40, 40, 28) plus prix spéciaux 3° catégorie/juniors et PCO 76 € (27, 18, 14) plus Meilleur grimpeur 100 € (50, 30, 20), plus points chauds 100 € (50, 30, 20), plus meilleur sprinter 100 € (50, 30, 20).
Organisation: VC Monpaziérois
Départ 14 heure 30′
Revoir l’édition 2021 sur ce LIEN.
Les engagés retardataires peuvent téléphoner ou s’engager au départ.
Vélo-Club Monpaziérois 06 85 11 58 76 
ou Bernard Conan 06 75 55 30 48
Catégories : 1.2.3.juniors, PC Open
Animation : Jean-Louis Gauthier
Palmarès des six premières éditions : 2016. Gregorz Kwiatkowski (US Montauban), 2017. Thomas Acosta (SA Mussidan), 2018 Mickaël Larpe (US Montauban), 2019. Maxime Urruty (Team Cycliste Nicolas Roux), 2020 Clément Jolibert (GSC Blagnac (Tour du Périgord), 2021 Kevin Besson (Occitane CF), 2022 : ………………..

Le palmarès connu du prix des Eyzies (pour info) : 1946 André Commerie (Pédale Faidherbe), 1952 Georges Gay (VC Saint-Céré), 1954 Gilbert Empinet (Brive), 1956 Marius Archambaud (VC Villefrancois), 1957 Pierre Barrière (UCD Villeneuve), 1958 Gilbert Empinet (VC Le Lardin), 1959 Desplats et Alaphilippe (Limoges) ex-aequo,
1960 Claude Simon (CRCL), puis Siméoni (Limoges), 1961 Jacques Gervais (CC Périgueux), 1962 Jugie (CC Périgueux), 1963 Jules Pineau (Agen), 1964 Daniel Barjolin (CA Civray), 1965 Yves Scheid (CC Lindois), 1967 Bénédetti,
1974 Daniel Barjolin (Civray), 1975 Michel Fedrigo (Tonneins), 1976 Daniel Barjolin (Tonneins), 1977 Jean-Marie Valade (EC Foyenne), 1978 Roger Saladié (UA Vic Fezensac), 1979 Eric Valade (EC Foyenne),
1980 Jean-Marie Valade (EC Foyenne), 1981 Michel Fedrigo (CC Marmande), 1982 Eric Valade (EC Foyenne), 1983 Gilles Goutal (VC Sansac), 1984 Maxime Cazeaux (CC Gourdon), 1985 Jacques Suertegaray (Guidon Sarladais), 1986 Didier Saumon (UC Bazas), 1987 Pierre-Marc Lamontagne (VC Aturin), 1988 Loïc de Vincenzi (CC Marmande), 1989 Dominique Péré (Guidon Agenais), 1990 Jean-Francis Vincent (CC Marmande), 1991 Jean-Luc Besse (CC Marmande), - (arrêt de 1992 à 2002 inclus)
2003 Tour Terre de Cro Magnon : Anthony Martineau (CC Périgourdin), 2004 et 2005 : pas couru, 2006 Kévin Soubes (VC Beaulac Bernos) en minimes, Jérémy Leconte (UC Montpon) en cadets, 2007 pas disputé, 2008 Thomas Boudat (VC Langon) en minimes et Stéphane Lemoine (VC Langon) en cadets, 2009 Pierre Brandon (SA Mérignac) en minimes et Yohan Vérardo (CC Marmande) en cadets, 2010 Jérémy Bertrand (Cam Bordeaux) minimes, Damien Le Boétez (Montauban) cadets, 2011 Emilien Camiade (Guidon Bias) minimes, Alexis Diligeart (Ménesplet) cadets, 2012 Clément Bétouigt Suire (Mérignac VC) minimes.

LES PREMIERS ENGAGÉS

KAWASAKI Miori JAPON
NISHIMOTO Kenzaburo JAPON
NAGAKAWA Tatsuya JAPON

BABA Keizaburo JAPON
MARMOLEJO DAZA Luis Mario COLOMBIE
MONTAÑA NOVOA Marco David COLOMBIE
VELASQUEZ TRUJILLO Kevin COLOMBIE
CORDIER Marius A.PO.GE CYCLISTE – TEAM U CUBE 17
LAFFINEUR Theo A.PO.GE CYCLISTE – TEAM U CUBE 17
MORRIS Jamie ANGLETERRE A.PO.GE CYCLISTE – TEAM U CUBE 17
PEYENCET Gabriel A.PO.GE CYCLISTE – TEAM U CUBE 17
FIEFVEZ Rudy OCEANE TOP 16
LE BOETEZ Clement OCEANE TOP 16
HAINES Alex ANGLETERRE GSC BLAGNAC VELO SPORT 31
SANCHEZ Andrea GSC BLAGNAC VELO SPORT 31
WARMERDAM MAX GSC BLAGNAC VELO SPORT 31
LEBRETON Jonathan GSC BLAGNAC VELO SPORT 31
VELNA Yann GSC BLAGNAC VELO SPORT 31
PASLIER Samuel V.C. CORBAS
BUISSON Julien UV LIMOGES TEAM U 87
TAILHADES Baptiste UV LIMOGES TEAM U 87
FAURE Corentin CC PERIGUEUX DORDOGNE
GARCIA Louis Guillaume CC PERIGUEUX DORDOGNE
MORICHON Mathieu CC PERIGUEUX DORDOGNE
O`CONNOR Calum ANGLETERRE CC PERIGUEUX DORDOGNE
PASQUET Aurelien CC PERIGUEUX DORDOGNE
BILLET ADRIEN LES SABLES VENDEE CYCLISME
LAUSEILLE Théo LES SABLES VENDEE CYCLISME
BOISSIERE Antonin TEAM 24
SOUBES Yohan TEAM 24
OGASAWARA Takumi JAPON TEAM 24
BROSSEL Bérenger USP ISSOIRE
CHERION Baptiste USP ISSOIRE
COUDERT Nicolas USP ISSOIRE
JOIN Alexandre USP ISSOIRE
RAYNAUD Baptiste USP ISSOIRE
STEMPEL Cédric USP ISSOIRE
FRANCON Morgann U. S. ISSOIRE BMX
CERESUELA Mathieu LESCAR VS
RIBAS Clément BEZIERS-MEDITERRANEE CYCL
LLORET Quentin VC SAINTE LIVRADE
PASTUREL Marin CC MARMANDAIS
PERROCHEAU Willy A.C. JARNAC AIGRE ROUILLAC
MAROT Gerald TEAM STS
ESCURE Marin U.C.CONDAT
DAUDIN GUENEGOU Franck UCK BRETAGNE SUD CYCLISME
LAPORTE Clement UV AUCH GG
LEBECQUE Mathieu VELO CLUB ROQUETTOIS OMNISPORTS
LOPEZ Clément VELO CLUB ROQUETTOIS OMNISPORTS

VÉLO DORDOGNE – VALLÉE DE L’HOMME - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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20 septembre 2022

AUGIGNAC (édition 1969)

CHRISTIAN BORDIER AU SPRINT DEVANT UN DUBOIS

GRAND ANIMATEUR DE LA COURSE

1969 Augignac 1969 Bordier

Christian Bordier vainqueur à Augignac, à gauche M. Desmoulins

- Près de 80 coureurs venus de toutes les régions sont au départ de cette épreuve dirigée par l’UC Nontron. Durant la première heure et demie de course, lors des grandes boucles avec passage à Nontron, puis Saint-Estèphe, le peloton reste soudé malgré quelques attaques dues à Barrault, Bordier, Besse, Vallée, Sautier, Fages, etc… Ils sont encore 55 groupés au moment des douze petits tours de circuit. Genet suivi de François, Fages, Majeux, Duteil, Vouthron, Rambaud, Bordier, Barrault, Durand et Labrousse provoque une cassure du peloton d’où va sortir Jean-Pierre Parenteau peu avant la mi course. Le Couronnais Dubois, le Foyen Bordier, et la Marseillais Orus l’accompagnent alors que Corbeau, Vidal et Labrousse ne peuvent se joindre à eux. L’entente ne règne pas parmi les échappés où Dubois se montre le plus actif ainsi que Jean-Pierre Parenteau, portant l’écart à 35 secondes, puis à deux minutes, vingt deux kilomètres plus loin. Derrière on note les tentatives de Durand et Duteil, puis de Durand et Barrault, de Duteil encore et de Villeneuve, mais en vain l’écart ne varie pas. Au cours du huitième tour, à 40 kms du but, Dubois avec Bordier lâchent Parenteau et Orus. Ce dernier se laisse absorber par le peloton tandis que Parenteau navigue entre les deux groupes jusqu’au dernier passage. Fournissant le plus gros travail avec sa fougue habituelle, Serge Dubois ne recevra pas la récompense de ses efforts, le rapide Bordier le devançant pour les derniers cent mètres. Quant au sprint du peloton il est très disputé et revient à André Delort le vainqueur de Lamonzie Saint-Martin dimanche dernier, où il avait battu Daguerre, Raymond et Della Negra.

1969 Augiganac épart

Départ de course donné par M. Lavault adjoint au maire

Classement : 1. Christian Bordier (EC Foyenne) les 140 km en 3h33’, 2. Dubois (La Couronne) m.tps, 3. André Delort à deux minutes, 4. Durand, 5. Mazet, 6. Dejouhannet, 7. Champion. 8. Mazeau, 9. Danguillaume, 10. Rambaud, 11. Corbeau, 12. Bardoulat, 13. Roques, 14. Vouthron, 15. Bideau, 16. Vidal, 17. Guillout, 18. Mérigaud, 19. R. Thomas, 20. Majeux, 21. Barrault, 22. Durand (Nantes), 23. Genet, 24. Duteil, 25. Simon, 26. Villeneuve, 27. François, 28. Fages, etc… A noter au dernier tour la crevaison du jeune Tardy, présent dans ce peloton.
- Christian Bordier par Gérard Descoubès.
- Christian Bordier par Jean-René Laloi.

VÉLO DORDOGNE – AUIGNAC 1969 - © Doc. Fabrice BORDIER
La mémoire du cyclisme en Dordogne

18 septembre 2022

JACQUES MAZEAU RACONTE…

UN DES EXPLOITS DE PHILIPPE DECIMA

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- Jacques Mazeau le Périgourdin de Celles (24) - en médaillon - bien connu des pelotons dans les années 1980, nous écrit au sujet de Philippe Decima pour évoquer un de ses faits de course. Il raconte :

Mazeau Jacques

- "On a été licencié aux mêmes périodes et aux mêmes club : E.C Foyenne, C.R.C.L et A.J.Montmoreau, de ce fait on se connaissait bien ! Très bon poursuiteur, il avait été présélectionné olympique pour les jeux de Munich 1972… On l’évoquait lors de nos dernières rencontres, ainsi que cette anecdote "croustillante" : On est dans les années 80 et la course ce situe à Saint André et Appelles (33) sur un circuit très difficile. Au bout de quelques kilomètres Philippe crève de la roue arrière et pense abandonner, puis se ravisse, même si la voiture balai l’a déjà dépassée et laissée sur le bord de la route … Il remonte un boyau et le voilà relancé "en poursuiteur" ! Il remonte la voiture balai, la dépasse, file sur des groupes d’attardés qu’il laisse sur place, rejoint le gros du peloton et va chercher les échappées pour terminer seul avec trois minutes d’avance ! Ce jour là il avait forcé son talent et l’admiration ! R.I.P Philippe !"

Nota : la photo ci-dessus c’était le 08 juillet 2018 à La Tour Blanche lors du rassemblement de coureurs (dont Philippe Décima) pour commémorer le souvenir de Christian Bordier, Francis Duteil  et de Michel Pitard….

VÉLO DORDOGNE - Philippe DECIMA - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

18 septembre 2022

VILLARS 1985

SUCCÈS DE DIDIER VIRVALEIX

- Ouvert aux 2.3 et 4° catégorie et sur 14 tours de circuit, les 39 partants en ont décousu sur un parcours vallonné et une chaleur accablante. C’est au 7° tour que l’échappée décisive se formera, qui amènera le classement suivant.

1985 Villars

Classement : 1. Didier Virvaleix (Asptt Périgueux), 2. Guy Thomas (CCP Nontron), 3. André Périer (Tulle), 4. Ranchereau (Asptt Périgueux), 5. Dontras (Saint-Léonard), 6. Stevens (Chevigny), 7. Duterttre (Nontron), 8. Mondou (Châteauneuf), 9. Géraud (CC Périgueux), 10. Baruche (Chalus), etc…

VÉLO DORDOGNE - VILLARS 1985 - © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

 

15 septembre 2022

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU VC. HENDAYAIS (1957)

UNE SAISON EXEMPLAIRE

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Le Vélo-Club Hendayais avec parmi l'assistance on reconnaot  1. Michel Gonzalez, 2. Mme Gonzalez son épouse,
3. Mme Gonzalez mère, 4. M. Santoul, 5. Mme Santoul, 6. les frères Vivensang, 7 leurs épouses.

- Le Vélo Club Hendayais s’est réuni samedi soir en assemblée générale et le président Mr Santoul a fait le bilan de la saison que s’est si brillamment achevée pour les coureurs de la société. Le trésorier Mr Lelba a fait l’exposé de la situation financière qui s’est avéré des plus saines malgré les gros frais engagés dans ses diverses réalisations. Voici l’allocution prononcée par M. Santoul en cette occasion :

"Mes chers amis ! Nous voici encore une fois réunis en l’assemblée générale pour faire le bilan de notre saison 1957 et nous pourrons la marquer d’une pierre blanche car elle aura était faite pour notre société.
- Au début de la saison nous avions enregistré la rentrée de Michel Gonzalez et de Jean Vivensang qui avec nos champions Raoul Vivensang et Bastres devaient faire une équipe formidable. Malheureusement nous avons du voir partir avec regret notre ami Bastres qui avait trouvé une situation en Amérique et qui nous a quitté au mois de mars. Ce départ nous a empêché de participer au championnat de Guyenne des sociétés, car il fallait obligatoirement cinq coureurs, et nous ne disposions plus des éléments prévus pour avoir une chance de succès. Nous avons organisé comme chaque année nos trois courses devenues désormais classiques. Cross de la Bichincho, Prix Jean Pierre Dominique et Prix des Trois Présidents. Le cross de la Bichincho que nous avions fait international a eu un  grand succès car la présence des coureurs Espagnols avait animé cette course qu’ils ont d’ailleurs gagné. Il y avait plus de 30 engagés et 26 partants ce qui est un record pour ce genre d’épreuve.
- Le Prix Jean-Pierre Dominique avait aussi réuni un lot assez important de coureurs et la victoire a souri à Raoul Vivensang. Jean Vivensang a fait preuve de beaucoup de courage ayant terminé l’épreuve pour son club car malade : il avait été alité le soir même pour 15 jours. Lecuona a craqué avant Socoa et de ce fait la coupe a été remportée par l’Aviron Bayonnais qui a eu trois de ces coureurs mieux classés que les nôtres.
- Pour le Prix des Trois Présidents nous avions accepté que cette épreuve soit qualificative pour le Championnat de Guyenne. Nous avons été de ce fait emmenés à organiser cette épreuve d’une façon qui dépassait le cadre de nos organisations habituelles. Avec la collaboration de tous, nous sommes arrivés à faire quelque chose qui sans être parfait à certainement contentés les plus exigeants. Nous devons seulement regretter que le parcours qui nous avait été imposé par Mr Savoignac avait été trop dur, et le départ fut spectaculaire. Il n’en fut pas de même de l’arrivée; trois coureurs en peloton et Lesca règle ses deux camarades s’adjugeant le titre de Champion de Guyenne. Il fallut attendre plus de 15 minutes pour voir apparaître un autre coureur et ainsi de suite jusqu’au 18éme qui arriva une demi-heure après le premier. Au sujet de ce Championnat de Guyenne le VCH remercie bien sincèrement la municipalité, le syndicat d’initiative, la liqueur Izarra, nos présidents d’honneur Massoni, Davanat et Dourel qui nous ont aidé financièrement permettant l’organisation de l’épreuve.
- Parlant des victoires obtenues par le VCH il cite Michel Gonzalez : 18 victoires, 9 places de 2ème et 3ème, Raoul Vivensang : 9 victoires, 10 places de 2ème et 3ème. Voici leur palmarès.
Michel Gonzalez : vainqueur à La Réole, 5° étape du Tour de Bretagne, Bourcefranc (Charente), Retjons, Les Réaux (Dordogne), Bordeaux-Bayonne, Saint-Aigulin, Lesperon, 2° étape du Tour des 3 B (Salies-de-Béarn), Pouydesseaux, Mièlan, Marciac, Périgueux, Limoux, Moissac, Tours, Meursac, 2° place : Anglet, Maurs, Figeac, Brocas, Chalais (1° Dolhats), Capbreton, Vieux-Boucau, Vergt (1° Darrigade), Agen.
Raoul Vivensang : Vainqueur à Bayonne (Prix Picon), Estang, Hendaye (Prix Jean-Pierre Dominique), Soustons, Sore, Vuelta de Léon (2 étapes, et 1° au classement général), 2° à Cahors, Pouydesseaux, Mauléon, Mont-de-Marsan, Cahuzac, Parentis-en-Born, Moliets, Circuit de la Chalosse, Dax, Saint-Justin.
Michel Gonzalez nous avait adressé sa démission que nous avons transmise avec avis favorable, ayant changé de marque et étant obligé de signer à l’ACBB. Il est évident que c’est avec regret que nous voyons partir notre champion mais nous nous réjouissons d’apprendre qu’il est rentré chez Peugeot et qu’il reste fidèle au VCH.
- Je parlerai ensuite de Raoul Vivensang qui, lui aussi, depuis qu’il est chez nous fait briller chaque saison nos couleurs. Pour 1957, il compte neuf victoires et dix places de deuxième ou troisième. Il faut signaler à son actif la brillante victoire qu’il a remportée en Espagne dans la Vuelta de Léon, où nous l’avions engagé avec ses deux frères et Lacrouzade de Dax.
Nous avions enregistré la rentrée de Jean Vivensang qui venait de faire deux ans en Algérie. Il a été malade à plusieurs reprises du fait de son séjour là-bas et sa forme s’en est ressentie. Il a cependant fini sa saison très fort et je l’ai vu avec plaisir à Tosse (c’était sa dernière course) dans un sprint de 400 mètres battre Montéro de deux longueurs. Il s’est marié samedi dernier et le V.C.H était présent.
Les autres coureurs ont disputé plusieurs courses, faisant preuve de bonne volonté. Il est évident que beaucoup sont pris par leur travail et leur entrainement en souffre. Hors, sans entraînement, il ne faut pas compter obtenir de bons résultats.
Ainsi donc, la saison 1957 se solde par 27 victoires obtenues par Gonzalez et Vivensang, qui ont contribué à relever le prestige du VCH, qui se classe ainsi parmi les premières sociétés du comité de Guyenne. Je n’hésite pas non plus, au risque de manquer de modestie, à penser que ces succès sportifs ont fait connaitre le nom de notre ville dans tous les coins de France, en Espagne et au Portugal et cela nous rend heureux pour notre cité dont nous sommes si fiers. Vive Hendaye ! Vive le VCH !"

Le Président Santoul avait au préalable remercié les brigades de gendarmerie et les services de police qui, par leur précieux concours, permettent aux épreuves de se dérouler dans des conditions normales. Il associa dans ses remerciements les correspondants de presse locaux qui ont toujours accordé leur appui dans la publicité et dans la diffusion des communiqués du VCH.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - AG VC HENDAYE 1957 © PATRICK GONZALEZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne et en Aquitaine

12 septembre 2022

LA JS ASTÉRIENNE AU TOUR DU LAVEDAN

LE BAGNÉRAIS BERTRAND COUMET MAÎTRE SUR SES TERRES

LA JEUNESSE SPORTIVE ASTÉRIENNE

REMPORTE LE MEILLEUR GRIMPEUR ET LE CLASSEMENT PAR ÉQUIPES

Image1

 De gauche à droite Sébastien Béneyrol, Guillaume Eynard, Valentin Faurie,
Alexandre Léon, Damien Guérineau et Gaëtan Deroo au départ à Argelès-Gazost

- Ce week-end une équipe de la Jeunesse Sportive Astérienne a bataillé sur les routes de Pyrénées (Alexandre Léon, Damien Guérineau, Sébastien Béneyrol, Valentin Faurie, Gaëtan Deroo, Guillaume Eynard). Cap sur le Lavedan où un circuit avec de nombreux faux plats et de petites bosses composait le menu de cette première étape courue autour d’Argelès Gazost. Étape veillée sous les yeux du Cabaliros et du Viscos, deux pics pour ceux qui connaissent et qui sont plantés là comme des sentinelles sur cette vallée, où 160 coureurs ont été libérés. La course s’est effectuée en deux temps avec un premier tour et ses quelques escarmouches. Mais on sentait déjà ceux qui avaient des fourmis dans les jambes avec des Astériens dominateurs sur la bosse de Préchac à l’image de Deroo et de Léon mais aussi avec un Robin Duez décidé à s’habiller en vert à raflant tous les passages à Argelès. Puis l’acte de naissance de la bonne échappée se décida avec Blanchet (TSA Unibaler), Deroo, Léon (tous deux JSA), Codolo (Tonneins), Serre, Pivotto (tous deux Alva Cyclosport), Duez (Castelmeyran) et Thilloy (Lapouyade). Ce groupe semblait bien armé avec deux Astériens et deux éléments de Valence d’Agen qui pouvaient faire pencher le sort de la course. Mais sur ces toboggans de la vallée du Lavedan, nos Astériens ont mis la pression notamment lors du dernier tour où tout se décida à la pédale entre le pont neuf de Lugagnan et la sous-préfecture. Une chose est certaine, Deroo s’est sorti ensuite les tripes en déposant son petit monde qui bourdonnait autour de lui comme un essaim d’abeilles. Blanchet son second accusait 14 secondes sous la banderole, Léon 6° parachevait le succès de la garde verte qui s’était tricotée au cours de cette première étape une tunique jaune et une à pois rouges. On le voit, les choses avaient bien commencé…
1ere_étape classement, téléchargez le PDF

étape 1 deroo

Gaëtan Deroo triomphe en solitaire à Argelès

UN CHRONO SUR UNE VOIE VERTE (2° étape)

- Drôle de circuit que l’utilisation de cette voie verte pour le chrono entre Pierrefitte Nestalas et Argelès-Gazost. Un ruban bitumé utilisé d’habitude par les randonneurs et qui faisaient place ce jour aux compétiteurs qui évoluaient sur ce beau ruban bitumé de cinq kilomètres, qui avait remplacé cette voie ferrée où un train amenait autrefois les voyageurs venant de Lourdes pour rejoindre Pierrefitte. On était sur un faux plat, mais petit privilège, un faux plat descendant où il fallait bien sur se livrer à fond. L’étroitesse de cette voie qui longeait parfois la route laissait peu de choix aux coureurs qui n’avaient pas de trajectoire à prendre et pas de véhicule d’assistance à leurs trousses.

étape 1 

Podium de la 1° étape avec à gauche nos deux Astériens Léon et Deroo

le maillot jaune après le chrono

- Etape effectuée à bloc avec le succès de Romain Bazalgette de Castelmeyran. Mais le banlieusard de Castelsarrasin accusant un retard conséquent la veille, ne présentait pas un danger. Chez nos Astériens, il faut dire que notre maillot jaune a quelque peu coincé accusant 35 secondes de retard sur le vainqueur. Pourtant, tous les ingrédients de la performance semblaient réunis pour ce chrono. Un profil favorable, une distance très courte, de belles lignes droites, mais aussi un poids, celui de défendre un maillot de leader. Et une fois de plus c’est notre capitaine de route Alexandre Léon qui s’en tirera le mieux, ne concédant que 23 secondes. Faut dire quand même que ce contre la montre pourtant si court a laissé des traces puisque le classement général s’est trouvé chamboulé. Deroo fut le perdant de cette course poursuite contre le temps, laissant sa tunique au Lot-et Garonnais Jérémy Blanchet (TSA Uniballer) - notre photo ci-contre - deuxième de la première étape. Etait-ce un mal pour un bien avant de se coltiner la montée de Cauterets ? Car Deroo qui se parait de son maillot à pois n’avait plus le poids de la course à supporter et quatre secondes de retard, ma fois ce n’était pas une grosse perte et ça restait jouable puisque sous la minute, se trouvait toujours les huit coureurs de la première étape, que Deroo avait alignés.
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BERTRAND COUMET LE BAGNÉRAIS SOUVERAIN

DANS SES MONTAGNES (3° étape)

Béneyrol Cauterets

Sébastien Béneyrol retrouve ses jambes de sa jeunesse

le colimaçon Cauterets

Le colimaçon dans la montée sur Cauterets, ultime meilleur grimpeur © Thierry Hourugou

- Il régnait une excellente ambiance à Argelès au départ de cette grande et décisive bataille qui mènera les coureurs sur Cauterets. Un élément venait tout de même encombrer le moral des plus fragiles, avec un  mercure qui avait fait un bond pour flirter avec la barre des 30 degrés. Il allait donc faire chaud et même très chaud au cours de cet ultime rallye. Blanchet en jaune, Deroo avec les pois, huit coureurs sous la minute et 134 autres en course constituaient les principaux éléments de ce Tour où la route allait devenir longue, dure et chaude. Restait à savoir si d’autres courageux trouveraient l’inspiration pour exploiter ce terrain formidable qu’est la montagne, la vraie, par opposition à celle du samedi où on avait roulé dans la vallée. Les premiers kilomètres consistaient à un remake de la veille, à parcourir deux fois en sens inverse. Sébastien Béneyrol que l’on n’attendait pas vraiment fit "tilt" d’entrée en franchissant en tête les MG de Beaucens avec dans sa roue Coumet, Montauban, Pontreau, Prat le local, soit de sérieux clients qui n’avaient pas laissé de traces probantes au cours des deux premières étapes. Puis ce fut le début de l’acte final avec comme hors d’œuvre la montée de Saint-Savin, premier rempart sérieux de l’après-midi. C’est ici que le Bagnérais Coumet fit monter le stress d’un cran sur ce parcours sérieux. Le jeune Bigourdan démontrait qu’il possédait à ce moment là un moteur qui comptait de nombreux chevaux, mais derrière lui Montauban, Pontreau, Béneyrol et Shaab s’accrochaient à ses basques. Coumet avala ensuite les premiers lacets au-dessus de Pierrefitte à fond de cale dans le but d’étirer la file au maximum. Dans les voitures on commençait à sortir les calculettes pour lire que ce Coumet accusait deux minutes sur un maillot jaune qui semblait en perdition. Deux minutes en montagne c’est peu et beaucoup. On se décida alors à bouffer plus goulument le bitume de cette montée sur Cauterets. Si Coumet accentuait son avance, derrière on réagissait et on revit le maillot à pois de Deroo, celui d’Alexandre Léon prendre en main une opération pour tenter de colmater la brèche du Bagnérais. Deroo avalait quelques fuyards, accompagné par Bazalgette, Toutain, Guillen, Weenemans, Dumas, Bonnard, Roux et bien sur par Léon son capitaine de route, toujours aussi merveilleux malgré ses 45 printemps et la difficulté. Mais Léon comme Deroo sont rompus aux épreuves "grande dimension", puisqu’ils n’hésitent pas à se frotter avec les élites FFC ce qui leur procure d’oser attaquer, de dynamiter l’épreuve, de prendre des risques quitte à tout perdre ou si ça rigole à tout gagner. Devant Coumet devenait inaccessible, ayant Bazalgette lancé à sa poursuite, suivi de Toutain et plus loin du groupe Léon grossit par Rodarie. Encore plus loin Béneyrol s’accrochait avec beaucoup de vaillance permettant au club de remporter le classement par équipes. Mais les dès étaient jetés et la course fut gagnée par un Bertrand Coumet prometteur devant Bazalgette à 1’18s, Toutain terminant 3° à 3’54s, juste à quelques encablures du groupe Léon-Deroo ardents dans la lutte et auteurs d’une belle montée.
3eme_étape classement, téléchargez le PDF.
classement_général_final_de_l'épreuve classement, téléchargez le PDF.

cauterets podium final

Podium final à Cauterets avec de gauche à droite Samuel Pontreau meilleur sprinter, 
Jonathan Jondreville (ACBB) premier des deux, Sébastien Duffau (Tarbes) premier des trois,
puis de droite à gauche les six premiers du général avec Coumet, Bazalgete, Deroo,
Léon, Bonnard et Toutain

BILAN ASTÉRIEN

- Il est vrai que tout avait bien commencé pour nos "verts et blancs". En s’offrant en solitaire la première étape, Gaëtan Deroo avait ouvert la voie en remportant non seulement le jaune mais aussi le maillot à pois. Par contre, avec 14 secondes d’avance et sur un chrono de 5 kilomètres, on supposait que notre leader aurait gérer mieux son avance. Reste à savoir ce qu’il s’est vraiment passé ? Toujours est-il que notre duo Deroo-Léon a refait surface lors de l’ultime étape avec en prime un remarquable Béneyrol qui sans être super comme au temps de sa jeunesse, n’était pas mal du tout. On voit que la troupe du président Leguen a été présente sur tous les fronts, excepté dans le contre la montre où il se sont mal dépatouillés semble t-il. Après, il y a eu une belle montée sur Cauterets et même si les locaux habitués à la montagne sont restés maître du jeu, nos hommes n’ont pas du tout démérité puisque ce sont eux qui ont fait preuve le plus de cohésion en ramenant à Saint-Astier le challenge par équipes. En ajoutant le podium de Deroo (3°), sa victoire d'étape, la 4° place de Léon et le meilleur grimpeur du seigneur Deroo (qui s’était déjà signalé la saison passée en ramenant d’Argelès le maillot vert) on peut être satisfait. Il est sans doute vrai qu’on aurait signé de suite la veille du départ pour avoir un si beau bilan. Car les Astériens ont aimé on le voit les Pyrénées, qui comme la chanson des montagards, resteront leurs amours et celui d’un week-end mémorable. Tous les coureurs méritent de sincères félicitations tels Sébastien Béneyrol (18°), Damien Guérineau (59°), Valentin Faurie (78°) et Guillaume Eynard (82°) qui ont non seulement accompli leur job d’équipier mais qui ont terminé la course jusqu’au bout. Demain lundi tout ces sportifs iront rejoindre leur travail, avec des jambes lourdes certes, mais en ayant démontré que le cyclisme de clocher existe bien à condition de s’en donner la peine.

classement_meilleur_grimpeur classements, téléchargez les PDF.
classement_des_points_chauds
classement_par_équipe

protocole cauterets éqyuipe

Entourés par leur président et leur coach J.Paul Séaut, l'équipe de la JSA leader
du classement par équipe lors du protocole (Deroo en arrière plan avec maillot MG)

 VÉLO DORDOGNE – TOUR DU LAVEDAN 2022 - © BERNARD PECCABIN
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