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RETRO VELO DORDOGNE
31 janvier 2020

PÉZULS ET SON CYCLISME DE CLOCHER

CHEZ ROBERT BERLAND

Pézuls- Pézuls c’est l’histoire d’un homme, celle de Robert Berland (photo ci-contre), amoureux de la Petite reine et natif de ce petit village. Le protocole de l’épreuve en 1989 (photo n° 3), gagnée par le Francilien Jean-Christophe Nolius, un vacancier comme il y en a partout à cette époque en Dordogne.

PEZULS : C’est le cyclisme qui m’a amené en 1985 à Pézuls, village que je ne connaissais point ! Et pourtant, cette petite commune coincée entre celle de Sainte-Foy de Longas et celle de Paunat, mérite son détour. Nous sommes bien dans le Sud de la Dordogne, chez l’ami Robert Berland, précisément dans le canton de Sainte-Alvère, chef lieu où se disputait autrefois un grand critérium international avec au micro l’ami Marcel Le Goguic. Mais revenons à Pézuls, commune de 139 âmes, qui durant douze années a organisé son épreuve, le dernier dimanche de juillet, lors de sa fête locale. Et comme dans beaucoup d’endroits, son histoire c’est aussi celle d’un homme, celle de Robert Berland qui a mis tout son cœur pour réussir cette organisation. Je me souviens de ce petit village niché dans le haut d’un vallon d’où naît la Rèze, petite rivière qui se jette dans la Dordogne, peu après son confluent avec la Vézère. Oui je me souviens de cette petite église (15° & 19° siècle), son petit cimetière, sa campagne reposante et surtout je me souviens encore de la gentillesse des gens du pays. La commune, c’est aussi la randonnée pédestre avec le GR6 "Dordogne Louyre Lindois", qui traverse toute cette belle contrée.

Pézuls1

Le départ de la première édition en 1985 sous le contrôle technique de l’ASPTT Périgueux.

- Robert Berland et sa famille nous ont toujours accordé une hospitalité bien particulière, lors du Prix des fêtes. C’était la belle époque ! Pas de soucis avec les coureurs, car ils venaient à Pézuls pour former une bonne quarantaine d’unités.
- Parlons-en de cette course qui a été ouverte d’abord aux 2°, 3°, 4° catégories et juniors. A Pézuls, il fallait se faire d’abord la côte du Vignal (nom d’un lieu dit), puis ensuite le peloton roulait sur un plateau (près de Sept Fonts) avant de rejoindre la route de Saint-Alvère qui descendait vers le village, juste de l’autre côté de la Rèze.

Pézuls 1991 NL

Départ des non licenciés en 1991

- Pézuls organisait également une épreuve ouverte le matin aux non licenciés. Les vacanciers y venaient nombreux, notamment de fidèles hollandais qui campaient dans le coin. Puis c’était le déjeuner, le départ de l’épreuve phare, le protocole, le vin d’honneur, soit une belle journée dans ce petit paradis du Périgord. En 1989, alors que la Dordogne comptait encore un assez grand nombre de coureurs de première et de deuxième catégorie, un Championnat de Dordogne fut organisé, championnat dont on reparlera lors d’une autre occasion. Pour l’heure, restons en au Prix des fêtes, organisé de 1985 à 1987 par l’ASPTT Périgueux, puis ensuite par le SC Périgord jusqu’en 1996, soit avec le Championnat un total de 13 épreuves. Depuis cette date, il n’y a plus eu d’organisations d’autant plus que l’ami Berland a immigré vers d’autres cieux. Seul le Tour de la Dordogne a effectué quelques traversées, sans plus..., mais notons tout de même que les dernières éditions locales se sont courues en toutes catégories et que Robert Berland travaille toujours avec le Sprinter-Club du Périgord accompagné de sa fille Gaëlle, qui apprécie le cyclisme, en étant par ailleurs une fidèle lectrice de ce blog.

Pézuls 1991 séniors

En 1991, remise de la gerbe à Stéphane Larénie vainqueur en 1991 par Gaëlle Berland

 Le bon coup d’Hervé Gourmelon : Lors de la première édition (1985) enlevée par Hervé Gourmelon, signalons que l’intéressé avait gagné la veille à Saint-Germain du Salembre et le lendemain à Lacropte, soit trois victoires en trois jours...
Palmarès de l’épreuve :
1953 Roland Combe (CC Lindois), 1985 Hervé Gourmelon (RC Mussidan), 1986 Stéphane Wiart (FC Oloron), 1987 Jean-Louis Amouroux (AC Casseneuil), 1988 Edouard Lajo (Mérignac VC), 1989 Jean-Christophe Nolius (CS Meaux), puis Christophe Lanxade (ASPTT Périgueux) lors du Championnat de Dordogne, 1990 Bernard Mazeau (Pédale Faidherbe), 1991 Stéphane Larénie (CC Sarlat), 1992 Gilles Dupré (AC Bon Encontre), 1993 Lionel Chatelas (Tarbes Cycliste), 1994 Dominique Lardin (Cycle Poitevin), 1995 Gérard Ianotto (Guidon Saint-Martinois), 1996 Lionel Dagot (SC Caudrot).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – PEZULS  © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

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31 janvier 2020

FRANCIS DUTEIL - SAISON 1974

1974 : ENCORE UNE BONNE SAISON AU CRCL

- Pour relire l’article précédent, cliquez ici

1974 - (amateur hors catégorie PRESTI-FRANCE) 8 victoires :

- Duteil dans le rétro : Petite baisse dans le club, mais le CRCL remporte à Aubusson le titre régional des sociétés avec Duteil associé à Yves Nicolas, Daniel Raymondaud et Albert Peter. Duteil se classe aussi 3° du Championnat du Limousin gagné par le Tulliste Alain de Carvalho. D’autres places d’honneur à Aixe sur Vienne (2°), Meuzac (3°), Marval (2°), Bénévent (2°), Saint-Germain les Belles (2°) et aux Boucles d’Allassac (3°). Par ailleurs Duteil dispute une nouvelle fois le Championnat de France, mais termine 12° en Normandie. Cette année là, le Limousin avait eu droit à trois places au lieu de deux habituellement. A Monpinchon, le titre était revenu à Rachel Dard licencié au SC Nice/Côte d’Azur.
-
Ses équipiers : Yves Nicolas, Daniel Raymondaud, Albert Peter, André Laroudie, Jean-Pierre Ditlecadet, Francis Dubreuil, Jean-François Rebeyrat.
-
Ses adversaires : Samy, Courteix (Saint-Eloy), Farges (Saint-Pourçain), Villemiane (Bergerac), Bordier (Sainte-Foy), Cardinal, Michel Besse (Confolens), Ceulemans (Aubusson), Avice, Buffière, Goupil (Brive), Breuil (Tulle), Pradin (Clermont), Deshoulières, Pascaud (Saint-Junien), Ducau, Simon (Nontron), Durant (Guéret), Pierillas (UV Limousine), Richefort (La Souterraine), Vecchi (ACC), Boulesteix, Brégaint, Da Silva, Lenfant (UV Limousine), Castaing (Marmande), Hélion (Le Blanc), Grosvallet (Guéret), Lorioux (Poitiers), Nicolas (Saint-Junien), Pinault (CC Bourré, Raphaël Truffy (Périgueux), Vidalie (UC Berry).

F31

A Piègut le 10 septembre 1974 lors d'une course gagnée par Pitard

Les Champions régionaux du grand Sud en 1974 : Roger Saladié (UA Vic Fezensac) pour le comité des Pyrénées, Hubert Arbès (CC Béarnais) pour l’Aquitaine, Lucien Saumur (Cycle Poitevin) pour le Poitou-Charentes, Alain de Carvalho (UC Corrèze) pour le Limousin, Jean-Claude Courteix (EC Saint-Eloy les Mines) pour l’Auvergne.

PALMARES DE SA SAISON 1974

- 80° Paris-Ezy (27) 17/03, 30° Ladiville (16) 24/03, Lagorce-Laguirande (33) abandon 25/03, 11° Payzac (24) 31/03, 4° Mareuil sur Belle (24) 07/04, 12° Cénac et Saint-Julien (24) 08/04, 5° La Souterraine (23) 14/04, 6° Mosnac sur Seugne (17) 15/04, 13° Sauveterre la Lémance (47) 16/04, 40° Bordeaux-Saintes (17) 21/04, 11° Le Coux (24) 22/04, 42° Tour du Limousin (87) 26/04 au 02/05, Limoges (87) chute 02/05, 25° Bellac (87) 05/05, 25° Périgueux (24) 07/05, 40° Libourne (33) 08/05, 1° Panazol (87) 11/05, Vicq sur Breuilh (87) abandon 17/05, Bessines (87) abandon 19/05, 25° Saint-Aigulin (17) 20/05, Nersac (16) crevaison 23/05, 8° Blanzac (16) 26/05, 7° Abjat sur Bandiat (24) 27/05, 4° Sireuil (16) 01/06, 18° La Rochette (16) 02/06, 10° Champniers (16) 03/06, 13° Marcillac Lanville (16) 08/06, 3° Saint-Mesmin (24) 09/06, Guéret (23) abandon 10/06, 7° Pineuilh (33) 16/06, 8° Malaville (16) 17/06, 21° Périgueux (24) 18/06, 25° Aigre (16) 22/06, 1° Championnat du Limousin des sociétés à Aubusson (23) 23/06, 7° Chambon sur Voueize (23), 4° Archiac (17) 29/06, 8° Felletin (23) 30/06, 3° Championnat du Limousin route à Brive (19) 07/07, 8° Champagnolles (17) 08/07, 5° Ussel (19) 13/07, 2° Aixe sur Vienne (87) 14/07, 13° Castelmoron (47) 15/07, 6° Loubert (16) 21/07, 5° Championnat de France des comités à Périers (50) 25/07, 12° Championnat de France des amateurs à Monpinchon (50) 28/07, 2° Luxé (16) 22/07, Nonaville (16) abandon 03/08, 2° Chirac (16) 04/08, 1° Saint-Saud (24) 05/08, 9° Javerlhac (24) 06/08, Roullet (16) abandon 10/08, 1° Vidaillac (46) 11/08, 9° Saint-Laurent sur Gorre (87) 12/08, 9° Puy l’Evêque (46) 13/08, 3° Meuzac (87) 15/08, 2° Marval (87) 16/08, 8° Grand Bourg (23) 17/08, Bourbon l’Archambault (03) abandon 18/08, 1° Lubersac (19) 19/08, 30° Augignac (24) 20/08, 2° Bénévent l’Abbaye (23) 24/08, 5° Excideuil sur Vienne (16) 25/08, 15° Port Sainte-Foy (24) 26/08, Reignac de Blaye (33) abandon 27/08, 1° Tursac (24) 01/09, 3° Allassac (19) 02/09, 7° Cozes (17) 04/09, 2° Saint-Germain les Belles (87) 08/09, 6° Sigoulès (24) 09/09, 30° Piègut (24) 10/09, 20° Marmande (47) 14/09, 5° Brive (19) 15/09, 14° Saint-Martin d’Ary (17) 16/09, 5° Montbron (16) 21/09, 1° Argenton sur Creuse (36) 22/09, 8° Montguyon (17) 23/09, 9° Miallet (24) 24/09, 8° Baignes (16) 28/09, 1° Saint-Romain en Charroux (86) 29/09, 4° Feuillade (16) 30/09, 8° Castelnaud Fayrac (24) 06/10, 6° La Tour Blanche (24) 13/10, 4° Lussac les Châteaux (86) 20/10.

Soit 8 victoires pour 83 épreuves disputées, dix abandons.
- Retrrouvez sur ce LIEN le classement FFC 1974

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - FRANCIS DUTEIL (9) © BERNARD PECCABIN
D’après la documentation de Francis et avec ses photos personnelles
Cet article a déjà paru sur le blog la Dordogne Cycliste, devenu inactif.
Prochain épisode : 1975 : Une bonne saison avec dix-huit victoires à la clé

30 janvier 2020

ANIMATEURS DE COURSES - JEAN-LOUIS GAUTHIER

ANIMATEURS DE DORDOGNE ET DE NOS COURSES DE DORDOGNE

- Relire la publication précédente sur les speakers

JEAN-LOUIS GAUTHIER LE PERFECTIONISTE

gauthier 2013

- Après une brève carrière cycliste, Jean-Louis Gauthier n’a pas perdu de temps pour apprendre à parler dans un micro. Tout jeune déjà, le petit Gauthier allait parcourir son Sarladais aux côtés de son père Yves, pour suivre les courses cyclistes, mais aussi pour écouter les Tamain, Jouault, Malgouyat et autres... C’était l’époque du Cyclo-Club Belvèsois, un club qui ne lui a laissé que de beaux souvenirs. Il est vrai qu’au cours de sa jeunesse, Belvès accueillait le Tour de la Dordogne (ceux de l’après guerre), mais aussi et surtout le Championnat de France des professionnels remporté par un certain Valentin Huot. Et lorsque Jean-Louis a pris le micro, Belvès continuait encore et toujours en recevant le critérium national de la route qu’il a animé en 1974. Des séquences d’une vie et d’une jeunesse qui ont marqué son esprit. Si bien que c’est à partir de cette époque, (1972 précisément), qu’il a accroché le vélo au clou, pour décrocher celui du micro. Sa première animation s’est passée à Monbazillac lors du 1° Pas Dunlop, soit à une époque où il était encore coureur. La décision s’est prise un jour à Trémolat où Gauthier avait pris le départ toujours en qualité de coureur. Un certain Jean-Marie Defix (alors président du VC Bergeracois), lui proposa de prendre le micro lors de sa course, étant sans speaker ce jour-là...

JLG dans le Sarladais

Lors de ses débuts dans une course du Sarladais en 1972

- Aujourd’hui, Jean-Louis Gauthier est devenu un des speakers le plus sollicité par les organisateurs. C'est en effet un véritable spécialiste du cyclisme et même d’autres manifestations. Il assure une forte présence au micro lors des courses du sud-ouest comme celles d’ailleurs, tout comme encore sur les grandes classiques nationales et internationales, sur les championnats ou sur les modestes courses de villages qu'il anime avec passion et brio. Ancien cycliste comme déjà dit, il s’est formé aux techniques de l'animation événementielle et maîtrise parfaitement la présentation de tous les sports de compétition ou de démonstration, les rassemblements populaires, les défis sportifs, les fêtes et les cérémonies. Jusqu'à devenir un animateur très bien référencé au sein de la Fédération Française de Cyclisme. Son style, son savoir-faire mettent en confiance les organisateurs à la recherche de la garantie de réussite. Des qualités unanimement reconnues, associées à une simplicité naturelle, à un sérieux sans faille, à l'assurance du bon traitement de l'animation et de la mise en valeur de l'événement, de l'ambiance appropriée, sans oublier la bonne place réservée aux partenaires qu’il ne néglige jamais ...
- Tout ce qu’il entreprend, JLG le fait avec une passion et un professionnalisme hors pair. Il sait donner une grande dimension aux courses cyclistes. Il reste d’ailleurs un des rares à reconnaître les coureurs sur le bout de ses doigts, à vous énoncer les palmarès, à vous décrire un sprint sans avoir besoin de lire sur le dos des coureurs le numéro du dossard. Oui, Jean-Louis Gauthier constitue un des meilleurs speakers sur le plan national. Mieux, "Rétro Vélo Dordogne" le classe en tête, car il possède un timbre de voix et une diction parfaite, soit un argument pour qu’il s’élève encore dans ce monde de l’animation.

Photo 038

Bol d'Or des amateurs en 1997 avec Laurent Roux (TVM)

- Car de nos jours, être speaker est devenu presqu’un métier. Retraité depuis peu, JLG continuera de travailler bien sur en direct et toujours sans filet. C’est un homme qui sait parler au public, qui transforme le sport en spectacle, qui maîtrise sa voix tout en véhiculant les bonnes informations d’un programme festif. Car avec lui, l’évènement est bien préparé tout ceci grâce à des interventions et à des interviews qui font vivre la manifestation, tout en attirant et en orientant le public, qui vibre avec ferveur et au rythme des informations diffusées.
- JLG possède plusieurs cordes à son arc. On parle de lui en évoquant le cyclisme, mais c’est aussi un personnage qui sait organiser les grands évènements. Dans une région touristique où les étés sont chauds, le Vélo-Club. Monpazierois qu’il préside est toujours présent pour les grands rendez-vous (Cénac, Biron, Monpazier, les Milandes). "Rétro Dordogne" vous donne de plus (cartouche ci-dessous) quelques unes de ses références avec le micro. Disons qu’elles dépassent le cadre du grand Sud-Ouest et que pratiquement il est sollicité tous les week-ends pour couvrir une grande compétition cycliste.
- Il est aussi l'animateur des "éclats du sport", une cérémonie du Comité Départemental Olympique et Sportif où chaque fois une personnalité est invitée. Que ce soit pour évoquer le judo, la voile, le rugby, le football, le canoë-kayak et bien d’autres disciplines, l’homme de Monpazier devient un chef d’orchestre qui excelle pour recueillir l’adhésion du public, ne serait-ce que par la pertinence de ses connaissances et par la qualité de ses questions à l’égard de l’invité auprès de qui il est en véritable communion.

vergt 2004

Critérium de Vergt en 2004 aux côtés de Richard Virenque

- Et que dire encore de cet orfèvre en la matière ? Que pour lui son meilleur souvenir se situe en 1974 lors du critérium national de Belvès. Alors qu’il rentrait de son service militaire effectué en Allemagne, Pierre-Jean Paoli et Gabriel Gibiat les organisateurs Belvèsois l’avaient proposé comme speaker officiel. Le jeune Gauthier accepta et Félix Lévitan fut tellement enchanté par son talent naissant, qu’il n’hésita pas d’aller le féliciter. Le soir même, une proposition lui avait été faîte pour le Tour de l’Avenir.
- Et puis pour ceux qui le connaissent que pour l’avoir vu sur un podium, "Rétro Vélo Dordogne" ajoute que Jean-Louis Gauthier est un personnage très sensible, qu’il possède un grand cœur, qu’il est certes exigeant, qu’il aime la précision, mais qu’il sait toujours très bien récompensé les gens qui rendent service au sport qu’il affectionne : le vélo ! De nos jours, Jean-Louis Gauthier est devenu président du Comité de Dordogne FFC, soit une corde de plus à son arc.

Mussidan 2007

Championnats de France de l’Avenir à Mussidan en 2007 avec
Jérôme Coppel (Comité Rhône-Alpes)

QUELQUES UNES DES ÉPREUVES COMMENTÉES

Grands Critériums pros (plusieurs fois) : Quillan, Toulouse, Bordeaux, Caudéran, Vouneuil sous Biard, Sarran, Montmarault, Lèves, Saussignac, Castillon la Bataille, Vergt, Pau, Lusignan le Petit.
Grands Critériums pros (au moins une fois : Oradour sur Glane, Riom, Dijon, Vayrac, Nantes, Le Havre, Angers.
Mais aussi : Châteauroux-Limoges, le critérium international de la route, Tour de Vendée, Chrono des Herbiers
Grands Critériums amateurs (plusieurs fois) : Montpellier-Barcelone, Tour des Pyrénées, Tour du Piémont, Tour de Dordogne, Tour du Périgord, Tour du Lot-et-Garonne, Tour d’Eure et Loir, Challenge d’Or sur 4 jours, Montastruc la Conseillère, Buxerolles, Montamisé, Prix de la Tomate à Marmande, Puy L’Evêque, Trophée des Châteaux, Tour du Canton Mareuil-Verteillac, nocturnes de Dordogne, etc...
Championnats de France amateurs à Montluçon (1989), Championnat de France de l’Avenir à Mussidan (2007) et Albi (2013), Championnat de France piste (deux fois), plusieurs championnats régionaux, des cyclo-cross, etc...

Prochaine publication : Jean-René VILLECHANOUX

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – ANIMATEURS 8 © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste (à suivre)

30 janvier 2020

VALENTIN HUOT - SAISON 1957.

PREMIER TITRE DE CHAMPION DE FRANCE

- Cette saison 1957 sera marquée par son titre de Champion de France conquis en terre bretonne, sur le circuit de Châteaulin, là où l’an passé, il avait déjà gagné le 20° Circuit de l’Aulne. Huot gagne et grimpe, il continue son ascension seul, alors qu’il entame à peine sa 7° saison de coureur cycliste.
- Revenir à l’article précédent cliquez ici.

1957 Maurs en vainqueur

Vainqueur à Maurs dans le Cantal

Composition de l'équipe Mercier BP en 1957.
Jean Adriaenssens, Ugo Anzile, Francis Anastasi, Baens, Bellay, Louison Bobet, Jean Bobet, Albert Bouvet, Colette, Dacquay, Charles de Baere, Fred De Bruyne, Robert Desbats, René Fournier, Bernard Gauthier, Pierre Gouget, Valentin Huot, Le Ber, Ferdinand Picot, Francis Pipelin, René Privat, Antonin Rolland, André Ruffet, Julien Schepens, Willy Truye, Michel Van Aerde, Martin Van Geneugden.
28 mars 1957 - Critérium international de la route.
1. Jean Forestier (France) les 222 kms en 5h40', 2. Bobet, 3. Blusson, 4. Hassenforder, 5. Dupont, 6. Ruffet, 7. Anquetil, 8. Barone, 9. Privat, 10.Bauvin, etc … 41° Valentin Huot à 2'06".
31 mars 1957 - Critérium de Cenon.
1. Charly Gaul (Luxembourg), les 72 kms en 1h48', 2. Baldini (Italie) à 22", 3. Bobet à 39", 4. Rançon (premier régional), 5. Siteck, 6. Desbats, 7. Gibanel, 8. Sabbadini, 9. Gibanel, 10° Huot.
"Double vainqueur de ce critérium, Huot était face à son rival Gaul auquel il se trouvait dès le 3° tour avec Bobet, Géminiani et Baldini.. Les régionaux Darnauguilhem, Dihars, Gibanel, Rançon, Goya et Sabbadini livreront un beau combat aux pros. A l'annonce d'une grosse prime Gaul laisse tout le monde derrière pour terminer en vainqueur cette belle course."
7 avril 1957 - Critérium du Faron.
1. Fédérico Bahamontès du GS Géminiani Saint-Raphaël les 5,6 kms en 16'49" nouveau record, 2. Valentin Huot à 13", 3. Cruz à 17", 4. Dotto à 54", 5. Gaul à 1'18", etc ….
"Dotto attaque bille en tête, mais doit se résigner. Bahamontès fait le trou pendant que Gaul a des ennuis de dérailleur. Le grimpeur espagnol  attaque les derniers lacets avec 100 mètres d'avance sur Huot. Huot démarre, se rapproche mais ne peut le rejoindre …"
28 avril 1957 - Contre la montre du Mont Faron.
1. Valentin Huot, les 5,6 kms en 18'51", 2. Salvietto (Ugine) en 19'20", 3. Cruz (Veynes) 19'24", 4. Suarez (Gap) 19'32", 5. Rostollan (Marselle) 19'40", etc ...
5 mai 1957 - Polymultipliée de Chanteloup.
1. Louis Bergaud les 154 kms en 4h19'18" - ancien record de Géminiani battu, 2. Lampré à 2'32", 3. David à 3'19", 4. Gérussi m.tps, 5. Savourian à 3'25", 6. Cruz à 3'48", 7. Rostollan à 4'04", 8. Annaert à 5'32", 9. Vitella à 5'53", 10° Huot même temps.
"Ancien vainqueur de cette polymultipliée, Huot en petite forme a perdu pas mal de temps et se trouve de ce fait relégué à plus de cinq minutes".
18 mai 1957 - Paris-Limoges.
1. René Privat les 400 kms en 11h 26' 35" sur cycle Mercier pneus Hutchinson, 2. Varnajo, 3. Van Geneugden, 4. Van-Aerde, 5. Dolhats, 6. Darrigade, 7. Elliot, 8. Siguenza, 9. Delleda, 10. Bellay, etc… 36° Valentin Huot à 6'00".
26 mai 1957 - Grand Prix International de Belvès.
1. Yves Gourd (Eymet) les 145 kms en 3h37'15", 2. Valentin Huot à 22", 3. Lesca, 4. Pineau, 5. Barrière, etc… (lire par ailleurs détails de l'épreuve sur pages précédentes).
30 mai 1957 - Grand Prix du Midi-Libre.
1. Jean-Pierre Schmitz (Luxembourg), les 256 kms en 7h04'10", 2. Schouben à 1'20", 3. Huot à 1'25", 4. Anzile, 5. Siguenza, 6. Letendre, 7. Eléna, 8. Van Aerde, 9. Warteli, 10. Sabbadini, etc ….
17 juin 1957 - 39° Prix de la Trinité à Guéret.
1. Valentin Huot , les 130 kms en 3h24'10" sur cycle Mercier-BP pneus Hutchinson, 2. Fernandez m.tps, 3. Gaillot à 4", 4. Dufraisse à 50", 5. Vivier à 1'55", etc ….
"Et une de plus pour Valentin sur un parcours tellement assassin que huit coureurs seulement ont rallié la banderole."

1957 Châteaulin dans un café

Les Mercier dans un café avant le départ du Championnat de France
avec ses coéquipiers Bianco, Coste, Jean Bobet, Bouvet, Fournier et Anzile

Championnat de France 1957 à Châteaulin.
AU FINISH, VALENTIN HUOT EUT RAISON
DE L'ÉTONNANT MARCEL ROHRBACH

 - A Châteaulin, après une course passionnante et devant 80.000 spectateurs enthousiastes, Valentin Huot est devenu Champion de France.
- C'est un réel champion qui, à cette occasion, a remporté son plus beau succès. Mais on savait depuis longtemps - depuis Paris-Limoges 1954 - que le Périgourdin appartenait à la grande lignée, celle des puncheurs et finisseurs irrésistibles. Cet exploit stupéfia coureurs et suiveurs.
- Seulement il lui manquait une grande victoire : celle qui classe définitivement. La lacune est maintenant comblée. Huot succède à son équipier Bernard Gauthier. Pour un an, il devint propriétaire d'un des plus beaux titres qui soient.
- Comme il sut y mettre la manière, il sera admis par tous sans restriction. Par tous sauf par un peut-être : son second Rohrbach qui en appelait ainsi de sa défaite en versant des larmes après son arrivée : - "Huot m'a trahi … alors que nous roulions tous les deux sur la fin, il pédalait de moins en moins fort. Je le lui ai fait remarquer et il m'a dit : je ne peux plus mener, j'ai des équipiers derrière. Si nous ne sommes pas rejoints, je ne ferai rien pour te battre".
- "Je l'ai cru et j'ai continué à abattre le plus gros travail. Et puis brusquement – à 500 mètres du haut de la côte, Huot m'a passé comme une flèche. Impossible pour moi de répondre à son démarrage surprise. Il avait pris ses précautions, en arrivant lancé de l'arrière et en trois kilomètres je ne pouvais plus espérer le rejoindre. C'est triste de perdre ainsi le championnat".

1957 quart perrier Chateaulin

- Ainsi Rohrbach fait à Huot les mêmes reproches qu'on lui adressait huit jours plus tôt, lorsqu'il venait de remporter le Dauphiné Libéré, après une étape jugée douteuse par beaucoup.
- Coïncidence curieuse qui, somme toute, prouve que le cyclisme est un éternel recommencement. Mais les griefs de Rohrbach ne sauraient diminuer les mérites de Valentin Huot. L'énorme avantage numérique des "Mercier" au départ (ils étaient dix-huit) ne pouvait qu'amener l'un deux à la première place et Rohrbach, seul représentant des "Peugeot" a indiscutablement profité de la situation.
- Les "Mercier" songeaient surtout à se battre contre les "Helyett" (au nombre de quatorze) et les "Géminiani" (six). Pas question que le titre échappe à l'une des trois marques.
- Pour eux, les autres éparpillés sous différentes couleurs ne comptaient guère. A tort peut-être. Et ils ont failli s'en apercevoir. Mais ainsi Rohrbach a eu les coudées plus franches pour agir. Lui, au moins, n'avait pas à s'embarrasser des contingences de l'esprit d'équipe. Il n'avait qu'un homme à penser : lui-même.
- Et à tout prendre, Privat ou Bernard Gauthier l'auraient envié. "L'ennui" pour Rohrbach fut d'amener longtemps dans son sillage, alors que la course se jouait précisément, le "Mercier" qui était décidé à vaincre à tout prix. Qui, de plus, ne lui était pas intrinsèquement inférieur. Ici, l'inexpérience de Rohrbach fut flagrante. Elle le lui a coûté cher, mais il aura d'autres occasions de se venger car la qualité ne lui manque pas. Depuis le Dauphiné Libéré c'était connu. Mais il s'agissait là d'une course par étapes. Son comportement à Châteaulin sur une épreuve d'un jour a ajouté à sa valeur. Nous en reparlerons encore longtemps sans doute.

1957 Départ chateaulin

Départ à Chateaulin pour 289 bornes de course

 HUOT A RÉALISÉ LE MOMENT PRÉCIS
- A 50 kilomètres de l'arrivée, il était net que la victoire appartiendrait au meilleur finisseur. De multiples changements dans les positions des groupes qui chassaient derrière le tandem Jean Bobet-Coste le prouvaient. Ces deux hommes étaient pourtant à l'avant-garde depuis le 100° km. Coste et Jean Bobet eurent jusqu'à quatre minutes d'avance lorsqu'ils éliminèrent leurs compagnons de fuite, Laurédi, Eléna, Bourles, Bianco (1° animateur) avec qui ils caracolaient. Derrière eux, leurs équipiers les préservaient. Louison Bobet en tête qui contrôlait toutes les contre-attaques des "Helyett" et des "Géminiani". Et Anquetil, Hassenforder, Darrigade, Thomin échouèrent sur le rideau des "violets" tendu en tête du peloton. Jusqu'au moment où Coste lâcha Jean Bobet.

1957 Chateaulin

Préparation du ravito par Huot

 FORESTIER DÉMARRA TROP TARD
- C'était à 34 kms du but, Jean Bobet au bout du rouleau, n'était plus d'aucune aide pour le grand Coste, admirable d'allant. A une minute, Bouvet, encore un "violet", était sorti du peloton. Il voulait revenir en éclair pour mettre K.O. tout le monde, comme dans son Paris-Tours, selon sa manière favorite. Il fut sa propre victime et s'asphyxia lors de sa troisième ascension solitaire dans la côte. Alors Rohrbach attaqua. Huot le prit en charge en fidèle équipier protecteur de Coste. A deux ils passèrent au train Bouvet à la dérive. Puis Jean Bobet qui tenta de s'accrocher … .mais échoua après quelques kilomètres.
- Forestier, un gars qui voit clair, sentit le danger. Il partit lui aussi du peloton et Bobet, Anquetil, Dupont et Darrigade se neutralisaient dans un marquage impitoyable. Privat et Bernard Gauthier accompagnèrent le Lyonnais. Sans plus. Mais c'était fini. Les jeux étaient faits. Pour une fois Forestier avait démarré quelques minutes trop tard. Et devant, après le lâchage du malheureux Charles Coste à vingt kilomètres de l'arrivée, Huot et Rohrbach s'expliquèrent. Rohrbach fonça. Huot attendit le moment propice.
 Ce fut me meilleur finisseur … et le plus adroit des "Mercier" dont la tactique redevient la même qu'en ces dernières années : "attaquer au kilomètre K et à la seconde précise où l'on peut profiter de l'entraide de ses équipiers. A cela toutefois, un obstacle parfois majeur : il faut aussi se sentir bien à ce moment.
- Ce n'est pas le fait de tous. Ce fut celui de Huot. Il lui rapporta ce beau maillot acquis en conclusion d'un championnat très intéressant à suivre et disputé sur le circuit nettement amélioré et où la boucle de 84 kms effectuée au départ joua un rôle très important pour la fin. C'est cette boucle qui classa les hommes et prépara les défaillances.

1957 Huot avc Anzile et Fournier au déaprt

Huot avec Anzile et Fournier à Châteaulin

 Avant le Tour … craintes pour les uns, espoirs pour les autres

- A trois jours du départ de Nantes, la course au titre a permis aussi de faire le point. Et bien qu'il soit difficile de comparer Championnat et Tour de France, il est permis de mesurer le travail restant encore à accomplir pour certains. Hélas ! ils n'ont que trois jours pour cela !
- Ainsi Hoorelbecque, Graczyk, Antonin Rolland, Bauvin, Barone, Fournier, Laurédi, Bourles, Eléna (malgré pour l'actif de ces trois derniers leur échappée matinale) n'ont guère brillé. Et leur cas ne manquera pas d'inquiéter les directeurs techniques. Pour Bouvet, nous l'avons dit l'explication de son effondrement est la précipitation de son retour vers Coste et Jean Bobet. Mais pour ces mêmes Jean Bobet et Coste, ainsi que pour Privat, Forestier, Anquetil, François Mahé, Picot, Thomin, Morvan et bien sûr pour Huot et Rohrbach la confirmation est éclatante. Ceux-là sont prêts.
- André Darrigade inquiet avant le départ s'estimait satisfait à l'arrivée. Il n'est guère éloigné de sa meilleure condition. Certaines de ses sorties du peloton étaient du meilleur Darrigade. Dotto et Walkoviak forfaits pour mieux préparer le Tour n'auront pas droit à ce dernier jugement.
- Quant à Louison Bobet qui devait donner une réponse au président Joinard au sujet de sa possible participation, il ne fit que confirmer dans la soirée son renoncement pour diverses raisons. Pourtant toute la journée l'espoir était demeuré car Louison devait se décider d'après sa course. Il l'avait promis le matin même à Achille Joinard qui tenta une ultime démarche.
- Il serait facile de conclure que sa course ne donna pas à Louison entière satisfaction. En vérité, ce test arrêté était malgré les apparences encourageant. Louison n'est peut-être plus l'irrésistible, mais le moins qu'on puisse dire est qu'il a de beaux restes.
- Le nouveau tricolore français Valentin Huot est même de cet avis. Il voudrait bien confirmer sur les routes du Tour sa nouvelle dignité et comme le fit, il n'y a pas si longtemps Louison Bobet.

1957 Châteaulin le vainqueur

1° titre de Champion de France pour Huot

 LE CLASSEMENT
1. Valentin Huot les 289 kms 500 en 7h 36' 46" (moyenne 38,038 km/h), 2. Marcel Rohrbach 7h 37' 04", 3. Jean Forestier 7h 37' 34", 4. René Privat m. tps, 5. Bernard Gauthier 7h 38' 07", 6. Varnajo 7h 38' 18", 7. Coste m.tps, 8. Albert Dolhats 7h 38' 45", 9. Georges Groussard 7h 38' 53", 10. André Darrigade 7h 38' 55", 11. Louison Bobet, 12. Bauvin, 13. Anquetil, 14. Thomin, 15. Gay, 16. Siguenza, 17. Anzile, 18. Bober, 19. Cieleska, 20. Jean Bobet, 21. Hassenforder, 22. Morvan, 23. Pipelin, 24. Sabbadini, 25. Picot tous m. tps, 26. Dupont 7h 39' 09", 27. Dupré 7h 44' 19", 28. Stablinski m. tps, 29. Everaert 7h 44' 52", 30. Gouget, 31. Letendre tous m. tps, 32. Fournier 7h 51' 33", 33. Hoorelbeke, 34. Bouvet tous m. tps.      Robert Chapatte (envoyé spécial)

1957 Chateaulin vers le protocole

En route pour le protocole à Châteaulin

27 juin au 17 juillet 1957 - 44° Tour de France.
L'équipe Sud-Ouest : Jacques Bianco, Claude Colette, Georges Gay, André Dupré, Robert Gibanel, Valentin Huot, Maurice Lampré, Marcel Queheille, Tino Sabbadini et Trochut.
1° étape - Nantes-Granville (204 kms) : 1. Gastone Nencini (Italie)   103° Huot.
2° étape - Granville-Caen (226 kms) : 1. René Privat (France)   99° Huot.
3° étape - Caen-Rouen (134 kms) : 1. Jacques Anquetil (France)     100° Huot.
4° étape - Rouen-Roubaix (232 kms) : 1. Marcel Janssens (Belgique)   52° Huot.
5° étape - Roubaix-Charleroi (170 kms) : 1. Gilbert Bauvin (France)  65° Huot et 78° au général.
6° étape - Charleroi-Metz (248 kms) : 1. André Trochut (Sud-Ouest)   14° Huot.
7° étape - Metz-Colmar (223 kms) : 1. Roger Hassenforder (Nord-Est Centre)….. 17° Huot.
8° étape - Colmar-Besançon (192 kms) : 1. Pierrino Baffi (Italie)   58° Huot.
9° étape - Besançon-Thonon (188 kms) : 1. Jacques Anquetil (France)   53° Huot.
10° étape - Thonon-Briançon (247 kms) : 1. Gastone Nencini (Italie)   8° Huot.
"Malgré une chute due à un bris de frein, Huot retrouve son tonus dans la montagne en terminant dans les premiers".
11° étape - Briançon-Cannes (286 kms) : 1. René Privat (France)   36° Huot - 52° au général.
12° étape - Cannes-Marseille (239 kms) : 1. Jean Stablinski (France)   Abandon de Huot
"Chaleur caniculaire et souffrant, notre périgourdin Champion de France quitte le Tour".

1957 CDF

Dans la foule Bretonne Huot savoure son triomphe

18 août 1957 - Championnat du Monde route à Waregem.
1. Rik Van Steenbergen (Belgique), les 285 kms en 7h43'10" sur cycle Peugeot-BP pneus Dunlop, 2. Bobet (France), 3. Darrigade (France), 4. Van-Looy (Belgique), 5. De Bruyne (Belgique), 6. Anquetil (France), 7. Van Daele (Belgique), 8. Derycke (Belgique), 9. Schepens (Belgique), 10. Ernzer (Luxembourg), etc …. 20° Huot (France) à 12".
"Bonne prestation de notre Champion de France qui pour la première fois se trouvait au sein de l'équipe  nationale aux côtés d'Anquetil, Bobet, Darrigade, Dupont, Forestier, Gauthier et Rohrbach."
16 septembre 1956 – Grand Prix International de Vergt.
1. André Darrigade (Dax) les 120 kms en 2h45'09" sur cycle Helyett pneus Hutchinson (groupe ACBB-Potin), 2. Michel Gonzalès (VC. Hendaye), 3. René Abadie (Tarbes), 4. Forestier, 5. Dupont, 6. Cieleska, 7. Barrière, 8. Picot, 9. un groupe de coureurs avec Huot, Anquetil, Rorhbach, etc
"Une fois de plus nul n'est prophète en son pays, et Valentin Huot l'a appris et vécu dans sa bonne ville de Vergt. Dupont et Huot prennent le commandement de la course, mais c'est Cazala suivi de Darrigade qui enlève la grosse prime. A 50 kms du but Anquetil part seul et prend jusqu'à 21 secondes sur Morvan qui le pourchasse. Morvan revient sur Anquetil qui enlève une grosse prime annoncée par Monlong. Puis Picot et Darnauguilhem recollent avec les deux leaders. La quatrième prime est l'occasion de voir le retour du peloton. Les 10 000 spectateurs (peut-être même plus) entendent alors que le demi-million de francs en primes est atteint, ce qui constitue un record pour un critérium international. Darrigade s'offre cette prime. A trois tours de la fin Rohrbach, Sabbadini, Dupré et Cigano font un léger trou, mais Huot ramène tout le peloton, permettant à Darrigade d'imposer sa pointe de vitesse."
22 septembre 1957 - Grand Prix des Nations.
1. Jacques Anquetil (France), les 100 kms en 2h22'12', sur cycle Helyett pneus Hutchinson,GS ACBB-Potin, 2. Baldini (Italie) à 3'11", 3. Moser (Italie) à 5'09", 4. Bouvet (France) à 6'11", 5. Vitré (France) à 7'03", etc ….11° Huot (France) à 9'48".
" Plus les années passent, plus Valentin devient un bon rouleur. Bien sur ce ne sont plus 140 kms à faire comme par le passé, mais tout de même on sent un mieux qui peut lui servir et qui lui sert on l'a vu dans les chronos de montagne."
Attention, ces résultats et ces palmarès ne sont pas complets. Seuls sont reportés ceux qui ont été relevés sur la presse de l'époque. (Source : l'athlète du sud-ouest).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - VALENTIN HUOT (1957) © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste Sa saison 1958 et son doublé au France à Belvès

29 janvier 2020

SAINT-CHAMASSY (édition du 15 mai 1999)

LA BATAILLE DES SÉBASTIEN

- Saint-Chamassy c’est une longue histoire. Celle d’une commune nichée sur une hauteur avec plusieurs circuits. Celui du plateau, qui se parcourt actuellement pour des raisons de sécurité, celui du Mouscard dans la vallée, mais aussi celui pour lequel il faut descendre sur la route du Bugue, pour escalader sa longue côte qui mène au bourg. C’est dans ce cadre, que cette édition 1999 s’est courue, soit un circuit taillé pour grimpeur. En ce samedi 15 mai, il y avait des coureurs de séries régionales et départementales courageux d’abord, pour parcourir les neuf tours de neuf kilomètres, soit une distance de 81 km. La victoire s’est jouée entre deux coureurs, Sébastien Darrin et Sébastien Morvan. La bataille entre les deux Sébastien a tourné sur un sprint et à l’avantage du coureur Périgourdin. Derrière ce sont des groupes de coureurs qui se sont succédés, mais disons que face à cette difficulté, ils ont eu l’immense mérite de terminer dans le top dix, ce qui constitue une référence.

1999 Saint-Chamassy

A droite Sébastien Darrin vainqueur, à gauche Sébastien Morvan deuxième

Le classement : 1. Sébastien Darrin (CA Périgueux), 2. Sébastien Morvan (CC Marmande), 3. Pascal Le Pemp (Asptt Périgueux), 4. Thibaut Salban (VC Nérac), 5. Cyril Ribette (GC Bergerac), 6. Ludovic Guionie (GC Bergerac), 7. Aurélien Bonnélie (Asptt Périgueux), 8. Pascal de Boussiers (Pédale Faidherbe), 9. Romain Bourrinet (UC Châteauneuf), 10. Bernard Mazeau (CA. Périgueux), etc...

 Le palmarès connu : 1948 René Caramigeas (CC Périgourdin), 1949 Jo Bianco (G.Agen) et au Mouscard Dos Santos (Guidon Agenais), 1950 Pierre Grellety (CC Belvès) et au Mouscard Pouget (Sarlat), 1951 Angel Barquéro (RC Mussidan), 1952 Conty (VC Monpazier) et au Mouscard Angel Barquéro (RC Mussidan), 1953 au Mouscard Georges Dupré (ASPTT Bordeaux), 1954 Gilbert Empinet (UC Brive) et au Mouscard Maurice Jouault (CC Lindois) puis François Gourmelon (RC Mussidan), 1955 au Mouscard Lucien Gourd (AS Eymet), 1956 Armand Darnauguilhem (CC Bergerac) et au Mouscard Yves Gourd (AS Eymet), 1957 Moïse Bodin (VC Villefranche), 1958 Jean Prat (UC Brive), 1959 Dalet (VC Maurs).
- 1960 Robert Jugie (CC Périgueux), 1961 René Loustalot (CC Bergerac), 1962 Louis Melchior (CC Lindois), 1963 Raphaël Sallat (Limoges), 1969 Pierre-Raymond Villemiane (EC Foyenne), 1972 Serge Daubisse (CC Périgueux), 1973 Jean Mella (Pédale de Tonneins), 1976 Robert Bibié (ASPTT Paris), 1977 Jean-Luc Castaing (Pédale Faidherbe), 1978 Guy Rauzet (CC Belvès), 1979 Bartherote (Guidon Agenais).
- 1980 Alain Laval (EC Foyenne), 1981 (non disputé ou résultat non trouvé), 1982 Sylvain Abadie (Stade Cadurcien), 1983 Patrice Dumas (ASPTT Périgueux), 1984 Pascal Mestadier (AVC Libourne), 1985 Bernard Dubost (ASCA Bergerac), 1986 Roger Doumenge (EC Foyenne), 1987 Patrick Olliveau (USC Guérande), 1988 Christophe Lanxade (ASPTT Périgueux), 1989 Jean-Luc Besse (Pédale Faidherbe).
- 1990 Didier Paponneau (US Rauzan) après un retour à la compétition, 1991 Cyril Ribette (Cahors VS), 1992 Yann Simoneau (UC Brive), 1993 Fabrice Castagnet (Guidon Agenais), 1994 Thierry Chamouleau (UC Brive), 1995 Fabrice Castagnet (Guidon Agenais), 1996 Jean-Pierre Belotti (AC Bon-Encontre), 1997 Cyril Ribette (UC Brive), 1998 Bernard Pineau (Guidon Agenais) après un retour à la compétition, 1999 Sébastien Darrin (CA Périgueux);
- 2000 Sébastien Morvan (CC Marmande), 2001 Carl Naïbo (Guidon Saint-Martinois), 2002 Andy Gaillard (UC Brive), 2003 Tygran Korkotyan (UC Fumel), 2004 Jérôme Angélaud (Saint-Leu Taverny), 2005 Charles-Henri Lebrun (CC Périgueux-Dordogne), 2006 Sébastien Junqua (VC Langon), 2007 Damien Le Boétez (UC Villeneuve-Fumel), 2008 Michel Larpe (Saint-Cyr Val de Loire), 2009 Valentin Garcia (CA Civray).
- 2010 Mickaël Suchaud (CC Périgueux) séniors, Emilien Camiade (Guidon Biassais) minimes, 2011 Louison Camiade (G. Bias) minimes, Sylvain Barradis (Saint-Astier) cadets, Sébastien Béneyrol (Saint-Astier) séniors, 2012 Clément Noël (SA Mérignac) minimes, Ludovic Bonneau (VPP Nontron) cadets, Christophe Le Solliec (UC Felletin) séniors, 2013 Corentin Salles (G.Agen) minimes, Clément Bétouigt Suire (Mérignac VC) cadets, Sébastien Béneyrol (Saint-Astier) séniors, 2014 Lilian Langella (CC Marmande) minimes Lucas Cuménal (CC Périgueux) champion Dordogne minimes, Aurélien Marcon (VPP Langon) cadets, ML Lacombe (EVCC Bergerac) champion Dordogne cadets, Gabriel Peyencet (CC Périgueux) séniors et champion de Dordogne séniors, Alexis Diligeart (CC Périgueux) champion Dordogne juniors, 2015 Championnat de Dordogne : Thomas Cabrillac (CC Périgueux) minimes et champion min., Mathis Fedrigo (CC Marmande) cadets Yoan Chadourne (CC Périgueux) champion cadets, Pierre Painaud (G. Saint-Martinois) séniors, 2016 Antoine Lamy (VC Saintes) séniors, Benoit Lechef (CC Périgueux) minimes, Thomas Cabrillac (CC Périgueux) cadets, 2017 Paulin Tomski (AC Ménesplet) champion Dordogne minimes, Lucas Cuménal (CC Périgueux) champion Dordogne cadets, Kevin Delord (UC Brive) séniors, 2018 Mathieu Dupin (Ste Livrade) minimes, Jordan Fiefvez (EVCC Bergerac) champion Dordogne juniors, Arthur Bauchaud (UA La Rochefoucauld) séniors, 2019 Lionel Suhubiette (Saint-Paul Sports) course en ligne, Baptiste Lacroix (CC Marmande) chrono et classement général,

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – SAINT-CHAMASSY 1999 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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29 janvier 2020

LES LÈCHES

SON PALMARES CYCLISTE

Les Lèches

Ci-dessus l’arrivée de l’épreuve aux Lèches en 1969 (crédit photo Jacques Martin). Sur ce document on reconnaît
Jacques Martin, coureur filiforme qui remportait l’épreuve, Gilbert Cuménal au micro,
derrière lui Yves Perpignan commissaire et au fond avec une casquette sur la tête, Henri Martin,
père de Jacques et secrétaire du club Mussidanais.

- Les Lèches est un vieux village du Landais, autrefois animé par le voisinage du Prieuré de Tresseydoux (moniales bénédictines dépendant de l’abbaye de Ligueux). Ruisseau de la Chapelle, fête le premier dimanche après le 10 août (date de la course cycliste). Peuplé de plus de 300 habitants, on a évoqué souvent le nom de cette commune lors de la construction de l’A 89, puisque c’est à la périphérie de cette commune que fut construit le raccordement de la voie rapide, qui permet aujourd’hui aux Bergeracois d’accéder à l’autoroute. L’histoire cycliste des Lèches est assez restreinte (voir palmarès).
- Bien que situé sur le canton de La Force, cette commune appartient à la Communauté des communes du Mussidanais.- Superficie : 2158 ha, altitude 88m, église néo-gothique du 19° siècle. Les habitants de cette commune sont des Lèchois.

 Palmarès connu de l’épreuve : 1948 : Lascaux (CC Périgourdin), 1950 : Francis Despréaux (RC Mussidan), 1952 : Gaston Munini (RC Mussidan), 1964 : Gérard Hélias (RC Mussidan), 1965 : Baugier (EC Foyenne), 1966 : Barès (La Réole), 1967 : Jean-Pierre Darrin (Guidon Sarladais), 1969 : Jacques Martin (RC Mussidan), 1970 : Alain Maratrat (Puteaux), 2003 : Thierry Sonson (VC Sainte-Livrade).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – LES LÈCHES © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

29 janvier 2020

PERIGUEUX (1900-1912) - SON HISTOIRE CYCLISTE

AVEC LUCIEN PETIT-BRETON

Petit-Breton garage

Le garage de Petit-Breton sis à l'emplacement de l'actuelle Poste

 PETIT-BRETON S’INSTALLE A PERIGUEUX

- Nous avons lu dernièrement les premiers pas du cyclisme à Périgueux, c'est-à-dire de 1885 à 1900. Et dans cet article nous en étions restés au retour de Petit-Breton d’Argentine et à son arrivée au Vélo-Club Levallois en Région Parisienne. "Dordogne Cycliste" vous présente la suite, avec les circonstances qui ont amené Petit-Breton jusqu’à Périgueux... Des circonstances que l’on doit à la direction de chez Peugeot, sa marque de cycles...
Relire l'article précédent : Périgueux et le cyclisme à la fin du 19° siècle

PB

- Après l’arrivée du Tour de France en 1908, le champion réside au Quartier latin. Mais il aspire à "faire une fin" pour s’établir commerçant en province. Petit-Breton pense donc à son avenir et en même temps à son mariage. Ayant connu la maison Peugeot en Argentine, il souhaite ouvrir une agence à Nantes, près de sa région natale. Mais chez Peugeot on le fait attendre, avant de lui proposer en 1908 l’agence de Cognac ou celle de La Rochelle. Rendez-vous est pris avec un représentant de la firme de Cognac, mais ce dernier modifie le programme et lui demande de le rejoindre à Périgueux. "Je suis allé à Périgueux" écrit Lucien le 15 septembre 1908 à sa future épouse. "J’ai étudié l’affaire sur place. J’ai cru voir qu’elle était très bonne à tous points de vue. Je l’ai préférée aux deux autres et adoptée définitivement. J’ai arrêté mon magasin et notre future demeure ainsi que mon atelier momentanément. L’appartement se trouve au-dessus et comprend six pièces, cuisine et cabinet. C’est un très joli pays. Le tout me donne droit à deux caves et aussi à deux mansardes pour le prix de 1500 francs. J’ai également arrêté un employé très intéressant, Monsieur Ribes, qui est encore chez l’agent actuel de Peugeot"(…)
- Et voilà, comme simplement le hasard a conduit Petit-Breton à Périgueux Son esprit d’à-propos l’a fait se décider en quelques heures. Le 15 octobre 1908, il emménage seul. Lucien vient juste d’avoir 26 ans. Le mariage avec Marie-Madeleine Macheteau, "une payse" a lieu le 24 novembre 1908. Son père est chapelier à Vallet en Loire Inférieure. Une nouvelle existence commence à Périgueux. Une petite Lucie naîtra en octobre 1909.
- Leur réussite commerciale est grande et la succursale Peugeot de la Place du 4 septembre, (cycles, motocyclettes, voiturettes et réparations) prend une très rapide extension. Une nombreuse et bientôt fidèle clientèle fréquente le magasin de la place du 4 septembre(5). Au coin de la rue du 4 septembre, elle achète et fait réparer chez Petit-Breton(6). En face, au coin de la rue Louis Mie et de la place, s’élève l’Hôte du Commerce(7) de Louis Didon(8), "maître d’hôtel" (comme il aime se nommer), passionné d’automobile(9) comme on l’a déjà lu, mais aussi de tourisme, d’histoire et d’archéologie et enfin de préhistoire.
(5)aujourd’hui Place André Maurois ou plus communément appelée place des jets d’eau.
(6)
c’est à peu près à cet emplacement que sera bâtie beaucoup plus tard (vers 1924) la Poste de Périgueux. Guy Penaud mentionne un terrain acquis par la ville à la famille Lacoste. Les lieux seront cédés à l’Etat avec une partie des terrains de Sainte-Ursule en 1924 pour faire édifier, par l’architecte Paul Cocula, l’hôtel des Postes que nous connaissons, inauguré en 1931 par Georges Bonnet, ministre des PTT depuis 1930.
7)L’hôtel du Commerce, ouvert en 1883, prend alors le nom d’Hôtel du Commerce et des Postes. Il sera kommandantur durant l’occupation, entouré de chevaux de frise en 1944 et démoli en 1965 pour construire un grand immeuble. Aujourd’hui l’emplacement de l’hôtel du commerce de Louis Didon est occupé à son rez de chaussée par une supérette, qui elle-même remplace l’ancien magasin d’articles ménagers (Télé Confort Thermique), séparé de la Poste par le chêne de la Paix.
(8)Louis Didon (1866-1927) est connu pour ses fouilles aux abris Blanchard et Labatut à Sergeac en 1910 et 1912. Il participe depuis 1890 aux activités du Véloce-Club Périgourdin qui deviendra l’Automobile-Club du Périgord. Il a concouru dans la course d’automobiles de 1898 (Périgueux-Mussidan-Bergerac-Le Bugue-Périgueux). Grand collectionneur, il a légué d’importantes archives aux archives départementales.
(9) il a une Léon-Bollée, puis une De Dion-Bouton.

- A vrai dire la succursale de Petit-Breton se situait près du siège du Véloce-Club Périgourdin. Dans la vitrine de sa boutique(10) on pouvait voir sa machine Peugeot, avec laquelle il venait de remporter le Tour de France long de 4487 kms à 28,740 km/h de moyenne.
(10)elle devait se situer en face de l’actuelle Poste, dans l’immeuble dont le rez de chaussé est actuellement occupé par une blanchisserie.

 LA VIE DE PETIT-BRETON APRES SON INSTALLATION

Le Toulon

Sortie des ateliers du Toulon à Périgueux

- Petit-Breton s’ennuie un peu à Périgueux et dans son garage. Il s’intéresse alors à l’aviation et veut passer son brevet de pilote. Il a rencontré l’aviateur Eugène Lefèvre, venu plusieurs fois évoluer au-dessus de Périgueux-Aviation à Chamiers. Nous sommes en 1909 et en juillet de cette année là, Blériot va traverser la Manche. Petit-Breton a alors moins de trente ans, un âge d’or pour un champion. Dès le printemps de cette année 1909, il se décide pour combler l’ennui, de reprendre la compétition. Il enchaîne les courses, mais aussi déboires après déboires : pluies torrentielles, mal aux reins ou aux genoux, poussières aveuglant le coureur, chutes nombreuses provoquées par un matelot ivre, un chien errant, un concurrent maladroit, un suiveur encombrant, une fillette inattentive, un pavé trop saillant, sans parler d’accusations d’attente avec des concurrents, des retards au départ, abandons, etc… Une guigne en quelque sorte imméritée, car Petit-Breton est méticuleux au point d’emporter sa bicyclette dans sa chambre d’hôtel.
- Des coureurs nouveaux sont là, dont Henri Pélissier qui rappelle aux connaisseurs le Petit-Breton d’il y a quelques années. Comme lui, c’est un élégant mousquetaire. Petit-Breton reste populaire malgré ses échecs ou peut-être à cause d’eux. Le commerce de Périgueux, confié à son épouse et à son frère Paul avec qui il est parfois confondu, est de plus en plus florissant. Il acquiert une villa à Boulogne sur Seine, pour aller s’entraîner au bois, puis un domaine dans le Morbihan.
- A Périgueux pendant ce temps le Véloce Club constituait l’unique association cycliste. On s’ennuyait un peu en son sein, car seule la préparation militaire constituait l’objectif de cette période.

Petit-Breton après une course

Petit-Breton lors d'une course avec son épouse et sa fille

 PETIT-BRETON FORME UN CLUB CYCLISTE A PÉRIGUEUX

- Une des préoccupations de notre champion, fut de former une société pour relever ce Véloce-Club à bout de souffle…. A cette époque, Petit-Breton était coureur professionnel et entre ses entraînements, son calendrier de courses et ses extras de commercial, il manquait de temps pour pouvoir s’occuper de tout et en même temps. Petit-Breton, il faut le dire, a eu alors la chance de trouver sur son chemin deux hommes dont les connaissances en tous sports en général et en cyclisme en particulier, lui permirent la réalisation de projets communs. Ce Champion toutes catégories rencontra à Périgueux le Pasteur Camblong et Jean Galinat. Ce trio auquel était venu se joindre Charles Lacombe, organisa une réunion à la Taverne des Boulevards(11).Tous les jeunes gens pratiquant le vélo répondirent à leur appel. On n’était plus en 1908, mais déjà le 7 mars 1911, date à laquelle le Cyclo-Club Périgourdin prenait naissance. Le Pasteur Camblong en prit la présidence et Jean Galinat le secrétariat. Mais dès 1911, un certain M. Seignat fut élu à la tête de ce Cyclo-Club.
(11)ex café de la Rotonde, aujourd’hui occupée par la banque CIC, sur les bords des boulevards, là où se déroulent les 100 Tours Cyclistes le 13 juillet

UNE FORTE EMULATION

Petit-Breton frères

- La présence de "Petit-Breton" galvanisait tout le monde(12). Alors qu’au plan national en 1913, l’UVF modifie son organisation en créant des comités départementaux, Jean Galinat ayant été nommé délégué de la Dordogne, est remplacé au Cyclo-Club par Lacipiéras auparavant trésorier. Amédée Tranchard devient trésorier et l’association repart de plus belle. La présence du Champion, la création d’un grand club cycliste dans la capitale du Périgord, l’arrivée de Paul Mazan(13) (frère de Lucien) qui est alors Champion de France amateur, provoquèrent une émulation magnifique, si bien que dans tous les coins du département, les jeunes se mettent à faire du vélo pour gagner le jour de la fête votive le bouquet offert par la plus belle fille du village. Ils affrontaient la compétition, la vraie ! On découvrit alors que des jeunes avaient une classe certaine. Du rang de ces inconnus sortirent Chauvière (Neuvic), Cailloux (La Force), Lagarde (La Force), Bonimond (Terrasson), Debord (Niversac)…
(12)Un championnat de vitesse sur 1000 mètres était organisé entre Périgueux et Marsac (23 avril 1911). Un Trophée Napoléon sur 100 kms se disputait de même en avril 1911 sur l’itinéraire Périgueux-Thiviers-Lanouaille-Excideuil-Sarliac-Périgueux, tout cela sous le contrôle du CC Périgourdin.
(13) avec lequel, il est parfois confondu. Lucien Petit-Breton avait transmis le virus du cyclisme à son frère Paul Mazan vainqueur du Tour de Tarragone en trois étapes (1908). Il a été de plus champion de France amateur la même année. Paul a participé activement à l'évolution du Cyclo-Club Périgourdin et a été même un très grand personnage dans la vie et l'essor du club, son frère Lucien étant toujours sur les routes de la compétition. Son autre frère Anselme a quand à lui couru le Tour de France en 1907. Son fils Yves, fut directeur sportif chez Automoto et, également au Tour de France en 1948 à la tête de l'équipe de l'Ouest.

- Deux de ces hommes émergèrent nettement par la suite, ce sont Henri Chauvière et Cailloux. Grande rivalité entre ces deux bons coureurs, car le premier courait pour Peugeot, alors que le second montait les cycles Rochet. Chauvière, conseillé par Petit-Breton, devint un grand champion. Le 12 mars 1911, il remportait Périgueux-Neuvic et retour devant Dujaric et Ladeuil. Il gagnait le Périgueux-Limoges, sa première grande épreuve internationale. Le Trophée de France (Tour de France des indépendants) l’imposa définitivement.
- N’avait-il pas surclassé le favori en la personne du Belge Philippe Thys, qui l’année suivante, gagna le Tour de France ? Dans ce Trophée de France, Henri Chauvière fut déclassé pour avoir bénéficié d’une aide dans l’étape précédant celle qui arrivait à Périgueux. (notre photo ci-dessus les frères de Petit-Breton)
- Dommage que Cailloux n’ait jamais voulu suivre les conseils de ses amis. Le Périgord tenait là un autre champion de grande classe, peut-être plus complet que Chauvière.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – CYCLISME A PERIGUEUX (1900-1912)
© BERNARD PECCABIN- (à suivre) La FIN DE VIE DE PETIT-BRETON

29 janvier 2020

1995 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (5° semaine de la saison)

IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

27/01 au 2 Février 1995

- Couru le 29 janvier 1995, le 34° cyclo-cross de Fontaine le Conte permet à Régis Duros (CSM Persan) de marquer sa suprématie en l’emportant aisément devant David Brulon (Châteauroux) et Laurent Dumont (SC Caudrot).
- Le même jour à Sommières, le Team Sunn Chipie réalise le triplé en classant Christophe Dupouey, Bruno Lebras et Gilles Sanders dans cet ordre.

1995 Pyrénéenne

Jérôme  Gannat avec à sa gauche Gilles Chauvin et à sa droite David Marié

- Sous la chaleur Méditerranée, le Franc Comtois Jérôme Gannat (CC Etupes) s’adjuge la Pyrénéenne, première course de la saison disputée autour de Port-Vendres. David Marié (Tarbes-Lourdes) et Gilles Chauvin (Blagnac) prennent les places d’honneur. Dès le départ neuf courageux prennent en main la tête de course pour ne plus la quitter. Ensuite ce fut un grand marquage entre les coureurs de Vaulx en Velin et du CC Etupes. Gannat construisit son succès dans la bosse du dernier kilomètre et remporta à Banyuls un incontestable succès (photo ci-dessus).

ÉCHOS DE DORDOGNE

PF

Le bureau de la Pédale Faidherbe au cours des travaux

- Les cyclistes de la Pédale Faidherbe ont tenu leur assemblée générale. Ils se sont félicités de leur bonne saison et de leurs 14 organisations soit trois de plus que la saison passée. Ont été mis à l’honneur Bernard Mazeau, Claude Daubisse, Jean-Paul Raymond, Guillaume Carreau et Mickaël Estève pour leurs résultats en cyclo-cross, où le club se distinge toujours avec autant de brio.

JSA

L'école de cyclisme de Saint-Astier à l'entraînement

- A Saint-Astier, l’école de cyclisme a repris ses entraînements sous la houlette de Pierre Desmoulins.

RETRO VÉLO DORDOGNE - 1995/5° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

28 janvier 2020

DIX ANS QUE JEAN-RENÉ VILLECHANOUX NOUS A QUITTÉS

ET DERRIÈRE LUI, LE PELOTON
DES DISPARUS DU CYCLISME  GROSSIT

- 28 janvier 2010-28 janvier 2020, une décennie déjà que notre speaker a quitté notre monde. Et depuis son départ dans les étoiles, c’est fou ce que notre société a changé. Pas en bien, certes ! Mais avouons tout de même qu’en dix ans, il se passe beaucoup de choses. Un monde devenu fou, un monde malade, une planète agonisante, bref une situation si alarmante, que pour nous les anciens, nous n’avons plus peur de mourir... Nous avons plutôt peur de l'avenir...
- Nous avons vécu mon cher Jean-René une année 2019 dramatique. Toi l’amoureux de la nature, je ne te dis pas ce qu’elle a pu souffrir avec des températures sahariennes qui ont asséché les étangs de la Double, tout comme les rivières et les cultures. Elle n’était pas belle à voir l’Isle sur le pont de Saint-Front de Pradoux. Une catastrophe écologique pour laquelle rien ne se fait et ce n’est pas fini...
-  Mis à part le Tour de France, le cyclisme ne nous a pas laissé de souvenirs impérissables. Seul le Tour du Limousin a mis un peu d’ambiance, mais avec la chaleur accablante, le public n’a pas été au rendez vous comme au temps jadis. Quant au cyclisme de clocher, il est agonisant. Prépare lui une place au paradis, car c'est lui qui nous a donné cette passion et ce plaisir de vivre...
- Voilà dix ans déjà que tu nous a laissés. Toi le farceur tu n'avais pas trouver mieux que de te retrouver à "Saint-Barth", pour y reposer définitivement. Saint-Barth ! oui, mais Saint-Barth de Bellegarde, ce qui est une autre destination pas très paradisiaque. Putain, je me souviens de ta cérémonie. On s'est caillé devant l'église en attendant ton arrivée qui ne venait pas... allez savoir pourquoi ? Certainement que c'est toi encore mon cher Jean-René, qui avait dû monter un coup pour nous faire glander sous un froid sibérien. Car c'était ta spécialité que celle de réaliser des mises en scènes inattendues. Donc pour tes obsèques, on a eu droit encore à une sorte de show, soit du vrai Villechanoux...
- En ce moment le pays manifeste pour les retraites. Moi je pense que quoiqu'il arrive, les jeunes ne verront pas cette retraite, mais une fin de l'humanité, ce qui constitue une autre perspective. Les gens s'extasient devant les couchers ou les levers de soleil avec de belles images, mais le drame c'est que ces couleurs aussi agréables soient elles, sont en faits les traces d'une pollution grandissante selon les spécialistes de la météolorogie. 
- Cerise sur le gâteau de cette période sombre, on va être confronté à une épidémie planétaire dont à l'heure actuelle, on ignore les conséquences. Voilà pour ce  qui est l'ambiance de notre univers. Un monde des vivants en pleine souffrance... J'ai même oublié de te dire que notre POUPOU est parti aussi dans les étoiles, mais ça tu as du t'en rendre compte pour aller lui en serrer cinq !

Villechanoux story

- Quand tu nous a quittés tu es parti rejoindre des gens comme Jean-Marie Defix (Président de l’Asca Bergerac), Jean-Serge Calmette (président de l’UC Montpon et ancien coureur), Marcel Counord (président de l’UC Montpon et commissaire national), Maurice Jouault (ancien coureur et speaker international), Lucien Leduc (président du CC Sarlat), Laurent Olivier (ancien coureur de Saint-Astier), Henri Martin (ancien coureur et secrétaire du RC Mussidan), Augustin Lissandreau (ancien président du CA Ribérac cyclisme), Paul Chabaud (ancien coureur, vélociste et président de la Pédale Nontron), Jean-Claude Daunat (coureur professionnel originaire de Villetoureix), Jean-Christophe Arretche (ancien coureur de Cyclisme 24), Claude Troubadis (secrétaire de la JS Astérienne), Marc Thomas (speaker de l’EC Ribérac), Jean-Paul Loubriat (coureur du Guidon Sarladais), Didier Nicolas (président du comité des fêtes de Léguillac de Cercles),André Delteil (secrétaire du Prigonrieux Guidon-Club), Marie-André Védrenne (secrétaire de l’UC Nontron), Charles Verdier (ancien coureur et dirigeant du CC Périgourdin), Mélanie Boivineau (coureure du CC Périgourdin), Henry Boucher (coureur et trésorier de la JS Astérienne), Fernand Boucher (ancien président du CC Périgourdin), Pierre Siméon (président de la Pédale Faidherbe), René Cabanat (dirigeant du CC Montpon), Jean-Noël Arfeuille (trésorier de l’AS Eymet), Lucien Deville (passionné du cyclisme à Nontron), Bernard Delpeuch (dirigeant de l’UC Montpon), Albert Chaussade (vélociste et secrétaire du RC Mussidan), Marc Le Moil (trésorier et président de la Pédale Faidherbe), Titi Cheutin (dirigeant de la Pédale Faidherbe), Marcel Montagut (ancien président de la JS Astérienne), Yves Berger (coureur du CC Lindois), Jean Vidal (coureur du CC. Lindois), Marius Duteil (coureur du CA Ribérac et du CC Périgourdin), Claude Mousseau (coureur du VC Nontron), Yves Gourd (coureur de l'AS Eymet).
- Et depuis ton décès début 2010, d’autres sont arrivés dans ton univers. C’est le cas de René Montagut(ancien coureur de Ribérac), Florent Sentucq (ancien coureur du CC Périgourdin), Dominique Arnaud (ancien professionnel ami de notre Dordogne), Georges Boussat (speaker des courses de Dordogne), Francis Duteil (double champion de France amateurs),Joël Deffreix(coureur cadet du SA Mussidan), Bernard Sautier (ancien de la Pédale Faidherbe), Henri Mercier (commissaire du CC Lindois), Bruno Lagarde (Coureur du CCP Nontron), Claude Berthier (dirigeant de l’AC Ménesplet), André Daix (ancien coureur du RC Mussidan), Claudette Vergnes (dirigeante du VC Monpazier), Claude Michaux (chronométreur international du VC Bruilhois), Thierry Dupont (ancien coureur Saint-Astier), Marino Vérardo (coureur du CC Marmandais de très grande notoriété), Lucien Sautier (coureur du CC Périgourdin), Jean Auber (commissaire du CC Lindois), Gaston Meynard (ancien président du Prigonrieux Guidon Club), Francis Gras (coureur Montponnais), Alain Brunel (dirigeant du Team Féminin 24), Raymond Boisseau (président du CC Mensignac),Claude Rebière (dirigeant du CC Périgourdin),Serge Gorse (dirigeant du VC Monpazier), Marcel Mallemanche (ancien coureur de la Pédale de Nontron), Henri Gouly (ancien président de la JS Astérienne),Henri Dumoulin (président du comité des fêtes d’Augignac), François Siniscalchi (ancien coureur Marseillais), Edouard Audibert (ancien coureur du Périgord), Christian Grimald (sonorisateur des courses cyclistes), Georges Boyer (ancien coureur du CC Périgourdin), Sébastien Bordes (connu en Dordogne pour ses succès dans nos grandes épreuves), Jacques Martin (président du SA Mussidan), Jacquot Chinour (signaleur de la JS Astérienne), Gilbert Cuménal (ancien président du CC Périgourdin et ancien speaker), Jacques Sciozard (ancien président du CC Montpon et commissaire de course), Serge Lissandreau (ancien coureur de Dordogne natif de Ribérac), Serge Mutel (ancien médecin du RC Mussidan), Alex Boucher (ancien coureur du CC Périgueux-Dordogne), Joaquim Serrano (ancien président de l’AC Bergerac), Pierre Besse (ancien coureur du Guidon Sarladais), André Morel (ancien maire d’Abjat et ami des cyclistes), Marcel Le Cocguic(ancien speaker de Sainte-Alvère), Pierre Andrieux (dirigeant du VC Monpazier), Norbert Bougon (ancien de Bordeaux-Arcachon), Valentin Huot (ancien Tour de France, originaire de Creyssenssac), Patrick Delmonteil (coureur de l’EVCC Bergerac), Philippe Vergnal (ancien coureur du Guidon Terrassonnais), Jean-Claude Bernard (speaker de l’UFOLEP 24), Armand de las Cuevas (ex-pro et vainqueur de nombreuses épreuves en Dordogne), Angel Barquero (ancien champion du RC Mussidan), Georges Dupré (ancien coureur du CC Lindois), Jean Ricou (ancien vainqueur de Bordeaux-Périgueux), Marie-Madeleine Paul (trésorière du CC Périgueux-Dordogne), Felice Gimondi (a couru des critériums pros d’antan en Périgord), Michel Lafagne (coureur de la Pédale Faidherbe et de l’UC Montpon), Jean-Claude Védrenne (ancien président de l’UC Nontron).
- Ça commence à faire du monde, et ce n’est pas fini mon cher Jean-René. Quand je pense que dix ans sont déjà passés, j’en ai le frisson... Un jour ce sera notre tour. J'espère qu’il restera de la place, sinon à défaut, soit gentil de nous en réserver une belle et proche de toi. Une place de quatre, pour taper le carton comme du temps de Poulidor.

Quelques liens sur les lettres adressées à Jean-René :
- Six ans déjà !
- Lettre à Jean-René (2017).
- Lettre à Jean-René (huit ans déjà !)
- Lettre à Jean-René (neuf ans déjà !)

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - JRV DIX ANS DEJĀ © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

28 janvier 2020

VERTEILLAC LES PONTIS - PALMARES

UNE NOCTURNE AU SPECTACLE QUASI PERMANENT

Verteillac 81

1981 et la victoire de Patrick Barré au centre du cliché

- C’était une épreuve qui se déroulait en nocturne à la fin du mois d’août. Elle n’a été mise sur pied, que deux fois (1981 et 1982), par la Pédale Faidherbe de Périgueux (plus huit fois par le CA Ribérac), mais tout cela s’est fait grâce au concours d’Alain Bricaud qui habitait ce quartier. Les Pontis, c’est un lotissement du bas Verteillac. Là bas le circuit ne mesurait que 500 mètres et le compte tour (comme dirait l’ami Jean-René), n’avait pas assez de jambes pour afficher le nombre total, puisqu’il y avait 120 révolutions à effectuer ! De quoi affoler les commissaires, car de nuit, avec plus de quarante coureurs et plus de 4000 francs de primes, ça tournait, comme sur un vélodrome et comme des avions. Cette nocturne se terminait par un casse croute en compagnie des "merles blancs", association sportive de la commune. L’épreuve a été par ailleurs toujours commentée par Narcisse Pérez.

Verteillac 81

Repas d'après course avec les Marles Blancs et l'ami Bricaud

- Mais le cyclisme n’a pas pour autant disparu à Verteillac. Des éditions ont eu lieu le 14 juillet, puis bien évidemment et actuellement lors des fêtes du 15 août, sans oublier l’arrivée du Tour des cantons Mareuil/Verteillac qui constitue une des épreuves phares de tout notre Périgord. N’oublions pas que le cyclisme à Verteillac existe depuis 1949, date où le CA Ribérac débutait ses organisations. Et c’est Marius Duteil (presque l’enfant du pays) qui l’avait emporté cette année là sous les couleurs du CC Périgourdin. Plus près de nous et précisément en 1982, Maurice Jouault y a fait étape avec son épreuve "Huit jours cyclistes en Dordogne", une raison pour laquelle on aperçoit Raymond Poulidor, fidèle invité sur la photo ci-dessous aux côtés de Jean-Claude Bocquier régional de la nocturne. 

verteillac Pontis1

- Verteillac a de même accueilli des assemblées générales du Comité Départemental, soit en définitive une commune qui aime notre sport et qui nous a toujours très bien reçue. Hélas aujourd'hui, il ne reste qu'un club qui roule sous la casaque de l'Ufolep.
Le palmarès des Pontis : 1981 Patrick Barré (UC Saint-Jean de Monts), 1982 Michel Laborde (US Talence), 1983 Hugues Grondin (VC Challans), 1984 Félix Urbain (CG Orléans), 1985 Jean-Luc Gilbert (AJ Montmoreau) dans le cadre de Brantôme-Verteillac en ligne, 1986 Philippe Mondory (Cycle Poitevin), 1987 Philippe Carudel (UC Guinefort), 1988 Jean-Jacques Blancheton (UC Montpon), 1989 Michel Esquerre (VC Bazas), 1990 Jacques Dupouy (VC Monpazier).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – VERTEILLAC LES PONTIS  © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

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