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RETRO VELO DORDOGNE
30 juin 2023

AVIS DE DÉCÈS

CLAUDE BÉDRY NOUS A QUITTÉS

avis de décès

- Le journal "Sud-Ouest" nous a appris le décès de Claude Bédry, ancien sociétaire du CC Bergeracois et du CC Lindois. Coureur des années 50/60 il avait remporté de nombreux succès dans le Sud Dordogne et sur sa périphérie. Ses obsèques se dérouleront ce jour et à 14h30 à Lamonzie-Saint-Martin, suivis de son inhumation au cimetière du Monteil de cette même commune.
- A sa famille "Rétro Vélo Dordogne" adresse ses sincères condoléances et l’expression de sa vive sympathie

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – Claude BEDRY © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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27 juin 2023

DIDIER VIRVALEIX (saison 1990)

DEUXIÈME SAISON A OUBLIER MALGRÉ UN SUCCÈS
SUR LES ROUTES DU MIDI-LIBRE

1990 Saint-Yrieix le 17 août

- Cette saison 1990 fut une saison à oublier, mais aussi à retenir. A oublier suite à son terrible accident au mois de mai en Suisse, lors du Tour de Romandie. A oublier aussi à cause d’une tendinite survenue et qu’il a fallu opérer en Belgique. A retenir aussi car il y a eu aussi sa victoire d’étape au Midi Libre qui constitue son premier succès chez les professionnels, succès que l’on a pu fêter mais avec un gout amer. Car ce jour là, Virvaleix était parti devant pour aller gagner, alors que Patrick Valcke, son patron, lui avait demandé de lever le pied. Virvaleix n’avait pas obéit à ses injonctions ce qui a compliqué voire empoisonné le reste de sa saison. Une rancune s’est installée entre les deux hommes, rancune qui lui a coûté de ne pas être retenu au Tour de France pour lequel le même Patrick Valcke prétendait que Stephen Roche le nouveau leader de l’équipe, ne voulait pas de ses services… On le voit, 1990 constitue une année noire, même si son premier succès reste une bonne nouvelle. Il faut dire que tout de même au cours de cette saison, Didier avoue avec du recul avoir commis un péché de jeunesse, comme celui de manquer de sérieux dans sa préparation et sa nouvelle vie sportive dans le haut niveau. Il faut ajouter que le fait d’avoir perdu son entraineur Joël Marteil a constitué la goutte qui a fait déborder le vase. Quelque peu délaissé, il a sombré dans une mauvaise passe et en manque de repères, il a plongé à pleines dents aux plaisirs de la vie. "Rétro Vélo" avait été surpris par exemple de le voir débarquer à Trémolat lors d’un cyclo-cross pour accompagner de pros de la formation RMO, ceci dans une voiture cabriolée et en charmante compagnie !!! Résultats : son manque de résultats et de forme lui ont coûté de ne pas être retenu à de nombreuses épreuves du calendrier. On le voit c’est dans une situation tendue, un climat malsain qu’il a fallu gérer, avec un directeur sportif en froid avec le coureur, plus un souci médical qui a fini de détériorer toutes les espérances de sa deuxième saison dans le formation Belge. (Pour revoir sa saison 1989, cliquez sur ce LIEN).

L’actualité cycliste en Dordogne : Cette année, la FFC déménage à Rosny sous Bois. Les disciplines associées (BMX et VTT) gagnent du terrain, ainsi que le vélo-loisir. Et c’est grâce à cette information que les effectifs en Dordogne ont légèrement augmenté. La compétition routière a été calme. Virvaleix gagne (on l’a vu) une étape du Midi-Libre alors que Hervé Gourmelon reste la victime de Fagor et redevient amateur au Cyclo-Club Béarnais. Peyencet et Lanxade nos sérieux espoirs effectuent leur service national à l’ASCAIR. Bernard Mazeau (Pédale Faidherbe) remporte le challenge seniors, Vincent Boissarie (Terrasson) celui des juniors, Stéphane Lavignac (CC Périgueux) s’impose en cadets et Claude Dudrat (EVCC Bergerac) de même en minimes. Il faut aller chercher l’exploit avec Elisabeth Chevanne-Brunel (Pédale Faidherbe) qui remporte le challenge départemental, régional et qui termine 4° du championnat de France des cadettes à Crémieux (38).

1990 les partants

SAISON 1990 (pros Histor Sigma-palmarès connu) : (lieux de course et résultats communiqués) - seuls les noms des vainqueurs connus sont indiqués en caractères gras italiques)
- 33° Kuurne-Bruxelles-Kuurne le 4 mars (1° Hendrik Redant/Lotto Super Club).
- 54° Critérium International du 24 au 26 mars (1° Laurent Fignon/Castorama).
- 63° Tour du Pays Basque du 2 au 6 avril (1° Julian Gorospe/Banesto).
- Tour de Romandie (1) du 8 au 13 mai (accident de course chrono 3° étape), (1° Charly Mottet/RMO).
(1) Lors de la deuxième étape du Tour du Romandie, sur un chrono de 22 km de Nyon à Nyon, le motard qui ouvrait la route est tombé en panne. Alors que Didier tête baissée était en plein effort, il est rentré à 60 km/h sur ce motard. Résultat : perte de connaissance, coma, clavicule gauche cassée, gros hématome au visage, deux dents cassées, quinze points de suture à la main droite, deux jours d’hospitalisation à Genève (Didier ayant signé une décharge pour rentrer chez lui). De ce fait, trois semaines sans compétition et 8 jours après l’accident reprise de l’entraînement avec clavicule cassée, pour remporter un mois plus tard, l’étape du Midi-Libre.
- 31° du Midi-Libre du 11 au 17 juin et 1° de la troisième étape du Midi-Libre (Lézignan-Corbières) 49° Corbières-Roquefort (1° Eric Caritoux/RMO). Vainqueur final Gérard Rue (Castorama).
- 1° Critérium open de Mussidan le 14 juillet.
- 15° Castillon la Bataille le 6 août (1° Eric Boyer Fra/Z)).
- 18° Tour du Limousin 15 au 18 août et Meilleur Grimpeur (1° Martial Gayant/Toshiba).
- Opération tendinite en novembre.

Histor Sigma Diamant 1990 : Willy Teirlinck (directeur sportif), Patrick Valcke (assistant), Frans Van Looy (assistant).
Coureurs : Laurent Biondi (Fra), Philippe Chevallier (Fra), Danny Clark (Aus), Luc Colijn (Bel), Patrick de Wael (Bel), Pierre de Wailly (stagiaire), Etienne de Wilde (Bel), Volker Diehl (All), Herman Frison (Bel), Paul Haghedooren (Bel), Rob Harmeling (Holl), Mickaël Hubner (All), Kurt Huygens (Bel), Soren Lilholt Petersen (Dan), Francis Moreau (Fra), Jan Nevens (Bel), Rudy Patry (Bel), Wilfried Peeters (Bel), Laurent Pillon (Fra), Stéphen Roche (Irl), Luc Roosen (Bel), Wim Sels (Bel), Brian Holm Sorensen (Dan), Marc Thevenin (Fra), Rik Van Slycke (Bel), Johan Verstreen (Bel), Didier Virvaleix (Fra).

1990 LES ARRIVANTS

1990 Midi libre

 UNE VICTOIRE LORS DE LA 3° ÉTAPE

- Midi Libre 3° étape (1° Lézignan-Corbières), - Excuse-moi, Gilbert ! Un minot dont les boucles folles tressent un liséré à la casquette donne une tape amicale à l’ancien du peloton, Gilbert Duclos-Lassalle. Le gamin a joué un vilain tour au vieux briscard dans l’ultime sprint d’une étape tourmentée.
- Didier Virvaleix est un coureur comblé. Professionnel depuis deux ans, le gars du sud-ouest inscrit pour la première fois son nom au palmarès d’une course par étapes. Certains diront qu’il s’agit d’une demi-étape. C’est vrai mais pour le vainqueur, elle vaut toutes les randonnées au long cours. Car elle a été mouvementée, animée de bout en bout, cette fuite en avant vers Lamalou. Le profil de l’étape ne tutoie certes pas les nuages, mais il propose des accidents de terrain de nature à provoquer des sélections radicales. Un homme l’a très tôt compris. A peine le starter libère le peloton dans le bourg de Lézignan-Corbières que le Belge Peter de Clercq a bondi. Très vite, il a pris ses distances avec la meute lancée à un train de sénateur. Aux avant-postes de celle-ci un coureur averti des difficultés du jour et des tactiques adéquates s’est dégagé. Duclos-Lassalle entamait la poursuite. Il fut rejoint d’abord par un Italien, Convallé, puis par Decrion, Marinez-Oliver. Le franc-tireur ne resta pas longtemps en selle. La quintette était parti pour une cavale de 100 kilomètres. Très vite son avance prit des proportions respectables. Sur les pentes de la première difficulté, Stéphen Roche, grand seigneur, libéra son coéquipier Virvaleix. "Vas-y". Le conseil ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Bon grimpeur, excellent descendeur, le Périgordin appuya plus plus fort sur les pédales pour une chasse en solitaire de toute beauté. A Cavenac, 43° kilomètre, il fondit sur les basques des fuyards. Duclos-Lassalle qui avait longtemps tiré ses compagnons d’échappée adopta une attitude serre-file. Il se méfiait de Virvaleix et n’entendit pas tirer les marrons du feu pour lui. Les deux hommes eurent une discussion parfois vive. Roger Legeay, le patron du jeunot, intervint invitant à rouler avec son cadet. "Il est plus rapide que moi" sourit l’aîné. Pendant ce temps Declercq, Decrion et Convallé prenaient le large.
- Gilbert Duclos-Lassalle sortit enfin de sa réserve. Avec le concours de Virvaleix, il effectua la jonction. A deux kilomètres de l’arrivée, les fugitifs s’observèrent, temporisèrent. Virvaleix espérant obtenir, une place d’honneur décida de mener le bal dans les rues de Corbières. Il aborda le premier un virage à angle droit, pierre angulaire du sprint final. Heureuse inspiration. En dépit des efforts de Declercq et de Duclos-Lassalle, il eut le dernier mot.

1990Midi Libre

- Le deuxième tronçon bien plus court entre Lamalou et Roquefort, n’était pas facile. Là c’est le champion de France Eric Caritoux qui s’est imposé, le Néerlandais Suykeerbuik prenait le maillot de leader.
Classement : 1°. Didier Virvaleix (Fra/Histor) les 104,6 km en 2h46’36", 2°. De Clercq (Bel), 3°. Duclos-Lassalle (Fra), 4°. Convalle (Ita), 5°. Decrion (Fra) tous m.tps, etc…

1990 Mussidan bis

 LA NOCTURNE DES CHAMPIONS A MUSSIDAN POUR VIRVALEIX

- La nocturne de Mussidan est une classique du genre : un circuit plat d’un kilomètre avec quatre lignes droites et quatre virages à angle droit, un public nombreux et la faconde de l’animateur Alain Chaussat , qui distribue de grosses primes. Tout est réuni pour une course rapide émaillé de sprints. Pour Virvaleix, il ne s’agissait que d’une formalité. Chez les pros on n’est pas dépaysé quand ça roule à 47 de moyenne. Dès le sixième kilomètre, il s’est retrouvé échappé avec Lajo, Sobinski et Grecchi, c’était la bonne. Quand le tempo des quatre baissait, le Périgourdin savait donner de la voix pour relancer l’allure. Leur avance d’une trentaine de secondes diminuait un peu vers le quarantième kilomètre, quand Arquey, Dattas, Seynave, Ianotto et Richard tentaient une contre attaque qui échouait dix kilomètres plus loin, à cause d’un gros travail d’Olekziewicz en tête du peloton. L’avance des quatre recommençait à croître et au 62° kilomètre, ils prenaient un tour d’avance. Richard et Fiefvez partis en contre attaque se dédoublaient aussi à six kilomètres du but. La situation devenait trop compliquée pour Virvaleix qui préférait partir seul afin d’assurer la victoire.

1990 Mussidan pod

Classement : 1. Didier Virvaleix (Histor) les 100 km en 2h11’14" - moyenne 47,77 km/h, 2. Lajo (US. Bouscat) à 37", 3. Sobinski (Auch), 4. Grecchi (Marmande), 5. Fiefvez (Marmande), 6. Richard (Segré), 7. Vérardo (Marmande) à 1’52", 8. Bonnal (Orléans), 9. Dattas (Marmande), 10. Olekziewicz (Auch), etc…
Ceux qui ont gagné la nocturne avant Virvaleix : 1947 Charles Martin (CC Périgueux), 1952 Félix Bermudez (SC. Limoux), 1953 René Montagut (CA Ribérac), 1954 Armand Salvini (VC Aubusson), 1955 Michel Brun (CA Ribérac), 1956 Edouard Audibert (CC Lalinde), 1957 Henri Bogdan (Pédale Faidherbe), 1958 Georges Dupré (VC Monpazier), 1959 Pierre Frare (CC Lalinde), 1960 Mohamed El Gourch (Maroc), 1961 Guy Epaud (Royan OC), 1962 Michel Gonzalez (Guidon Bayonnais), 1963 Pierre Mémy (CC Bordelais), 1964 Albert Fontagnères (VC Capbreton), 1965 Gérard Capdeboscq (AC Besançon), 1966 Jean-Louis Riberot (AS Saint-Médard), 1967 Philippe Decima (EC Foyenne), 1968 Michel Fedrigo (Tonneins), 1969 Lucien Sautier (CC Périgourdin), 1970 Arnaud (Gap), 1971 Jean-Louis Ribérot (US Tonneins), 1972 annulé1973 Michel Hénard (US Bouscat), 1974 Roland Mercadié (CA Castelsarrasin), 1975 Guy Frosio (US Bouscat), 1976 Lucien Sautier (RC Mussidan), 1977 Michel Fedrigo (US Tonneins), 1978 Patrick Audeguil (VC Saint-Céré), 1979 Roger Saladié (UA Vic Fezensac), 1980 Fernand Lajo (VC Beaulac-Bernos) 1981 Patrick Audeguil (VC Saint-Céré), 1982 Roland Mercadié (CV Montastruc), 1983 Michel Fedrigo (CC Marmande), 1984 Eric Valade (EC Foyenne), 1985 Fernand Lajo (Mérignac VC), 1986 Eddy Van Haerens (Belgique), 1987 Philippe Lauraire (AC Boulogne Billancourt), 1988 Fernand Lajo (US Bouscat), 1989 Pierre-Raymond Villemiane (SC Caudrot), 1990 Didier Virvaleix (Histor Sigma).

1990 Castillon annonce

 Castillon (Christian François) Dimanche 5 août c’était le jour de foire à Castillon la Bataille. C’était aussi la 17° édition du critérium cycliste international cher à Georges Barrière. Ce fut également un jour de gloire pour Frédéric Péré. Le champion de France juniors 1989, sélectionné par le comité d’Aquitaine avec huit autres amateurs régionaux pour pédaler avec les professionnels, n’avait qu’une ambition au départ : terminer pour la première fois de sa jeune carrière cette course avec les pros dont plus de la moitié sortait du Tour de France. Depuis neuf ans, l’épreuve castillonnaise ne se dispute plus en ville. Le circuit de 2800 mètres à couvrir trente fois, a élu domicile dans les coteaux de la commune de Belvès de Castillon. Avec une telle difficulté, ce n’est pas un critérium ordinaire, c’est une véritable course devait souligner Jean-Louis Gauthier, le speaker de l’épreuve dont l’organisation technique était placée sous la responsabilité de l’AS Libourne que préside Mme Reine Peiro.

1990 Castillon avec Brun

Frédéric Brun et Didier Virvaleix les deux Périgourdins au départ

- Sur la ligne de départ, noire de monde, Luc Leblanc (Castorama) se livrait à mille facéties pour le plus grand plaisir des propriétaires d’autofocus. A part Raoul Alcala qui avait déclaré forfait au dernier moment, Thierry Marie et Gilles Chauvin, tous les engagés étaient là. C’est Gilbert Mitterrand, député maire de Libourne qui libéra la troupe sous le regard de Valentin Huot double champion de France.
Philippot (Castorama), Pineau (RMO) et Lemarchand (Z) étaient les premiers attaquants de la journée. Le peloton revenait sur le trio. Dans ses rangs, cinq japonais, qui préparent les championnats du Monde qui se disputeront sur leurs terres en septembre prochain, commençaient à rire jaune. A la quatrième escalade, c’est Didier Virvaleix (Histor) qui passait en tête. Le Périgourdin recevait le renfort de Gilbert Duclos-Lassalle (Z) et de Frédéric Brun (RMO). Les trois professionnels aquitains furent rejoints au tiers de la course par la meute tirée par Claveyrolat (RMO). Ce fut d’ailleurs un des seuls moments où le porteur du maillot à pois du dernier Tour de France se mit en évidence. Nos amateurs régionaux eux, suivaient le train soutenu. On vit même Stéphane Dief (Facture-Biganos) champion d’Aquitaine et vice-champion de France 1989, plus Frédéric Péré (Guidon Agenais) accélérer l’allure pour revenir sur Abadie (Z) et Barteau (Castorama) qui avaient tenté une sortie. Ces deux garçons furent récupérés.

1990 castillon la bataille

Ceux du Sud-Ouest au départ avec de gauche à droite Dominique Péré, Didier Virvaleix,
Gilbert Duclos-Lassale, Franck Cailleau, Patrick Fiefvez, Frédéric Péré et Chrstophe Lanxade

- Puis Lemarchand (Z) s’offrait trois tours en solitaire. Il était rejoint à mi-course par Brun, Dief, Virvaleix et Pascal Simon (Castorama). Ce dernier, héros malheureux du Tour de France 1983, âgé maintenant de 34 ans laissait ses quatre compagnons d’échappée sur place. Ceux-ci étaient d’ailleurs repris par ce qui restait du peloton. On abordait le dernier tiers de la course. Les amateurs n’étaient plus représentés que par le Marmandais Patrick Fiefvez, le Girondin Dief et l’Agenais Frédéric Péré (19 ans). Le championnat de France des juniors se déroulant ce même dimanche, c’était la dernière fois que le protégé de M. et Mme Gayné avait le droit de porter on maillot tricolore.
- Tandis que le Béarnais Duclos-Lassalle, 36 ans, revenait sur Pascal Simon, la sélection se faisait par l’arrière. Philippot premier français du dernier Tour de France mettait pied à terre, victime d’un bris de cadre. Les Castorama perdaient aussi Leblanc et Barteau. Les RMO pour leur part, voyaient disparaître Gilles Sanders. Et Péré est toujours là, constatait dans un soupir admiratif et maternel Mme Péré. N’est-il pas en train d’en faire trop ? "Non, répondit la maman de Frédéric. Il est bien physiquement. Vous voyez à chaque passage il nous fait une petite grimace. Ça veut dire qu’il est bien !" Alors que Pascal Simon et Duclos-Lassalle qui ont porté ensemble le maillot à damiers de Peugeot, mettaient une minute entre eux et le peloton, Brun et Boyer parvenaient à les rejoindre en trois tours de circuit.  C’était le bon coup, il restait quatre tours à couvrir. Dans l’avant dernier, Eric Boyer plaçait une attaque assez sèche. Simon et Duclos-Lassalle limitaient la casse alors que Brun voyait son avenir immédiat s’assombrir. Les quatre professionnels se classaient dans cet ordre.

1990 Castillon pod

- Derrière pour les places d’honneur, la bataille faisait rage parmi la douzaine d’éléments encore en course. Dans l’avant dernière ascension de la côte, j’ai voulu attaquer nous confiait Frédéric Péré après l’arrivée. Et puis Jérôme Simon a placé un contre. Ça m’a fait tout drôle, ajoutait celui que Jean Solacroup le speaker Lot-et-Garonnais, à surnommé un jour la fouine.
- A l’amorce de l’ultime ascension, tout était rentré dans l’ordre. C’est alors qu’Henri Abadie effectuait un terrible forcing pour aller décrocher la cinquième place. Et derrière le Tarbais, applaudi à tout rompre par les 2000 paires de mains de connaisseurs, survenait le plus jeune du lot : Frédéric Péré. Le champion de France juniors 1989 ne pouvait rêver plus belle fin de règne.
Classement : 1. Eric Boyer (Z) les 84 km en 2h 23 mn 56 s (moyenne 35,017 km/h), 2. Pascal Simon (Castorama) à 22 s, 3. Gilbert Duclos-Lassalle (Z) m.tps, 4. Frédéric Brun (RMO) à 1 mn 04 s, 5. Henri Abadie (Z) à 1 mn 51 s, 6. Frédéric Brun (Guidon Agenais) à 1 mn 55 s, 7. Jérôme Simon (Z) à 2mn 05 s, 8. Stéphane Dief (Facture-Biganos) m.tps, 9. François Lemarchand (Z) m.tps, 10. Thierry Claveyrolat (RMO) à 2 mn 42 s, 11. Franck Pineau (RMO), 12. Pascal Peyramaure (indépendant), 13. Pascal Fiefvez (CC. Marmande), 15. Didier Virvaleix (Histor), etc…

1990 tl5

MARTIAL GAYANT VAINQUEUR, VIRVALEIX MEILLEUR GRIMPEUR

- Chaubet s’est imposé au sprint d’un boyau devant Pascal Poisson (Z). Les deux hommes se sont échappés au 92° km d’une étape qui en comportait 162, en compagnie de Pascal Lino (RMO), Pascal Lance (Toshiba), Eric Pichon (Castorama) et l’amateur Thierry Dupuy (France A). Après avoir pris rapidement deux minutes d’avance, les six hommes ont régulièrement creusés l’écart. Sur la ligne d’arrivée le peloton quelque peu passif comptait huit minutes de retard, seul l’Espagnol Kiko Garcia parvenant à s’intercaler entre les deux groupes. Alors que la victoire finale ne semble plus pouvoir échapper à l’un de ses six coureurs le Tour s’élancera de Guéret pour se rendre à Saint-Yrieix la Perche (184 km).

1990 Tour du Limousin Robin, Gonzalez, Gayant, Virvaleix, Guillout

Protocole de la course avec Jean-Cyril Robin, Gonzalez, Martial  Gayant,
Didier Virvaleix et Vincent Guillout

Guéret-Guéret 1° étape : 1. Christian Chaubet (Toshiba) les 162 km en 4h15’27", 2. Pascal Poisson (Z), 3. Pichon (Castorama), 4. Dupuis (France A), 5. Lance (Toshiba), 6. Lino (RMO) tous m.tps, 7. Kiko Garcia (Esp/amat à 5’27", 8. Jalabert (Toshiba), 9. Leblanc (Castorama) m.tps, 10. Capelle (Fra/amat) à 8’26", etc… 19. Didier Virvaleix (m.tps).
Guéret-Saint-Yrieix 2° étape est remportée par Yves Bonamour (Castorama) qui devance de 22 secondes un groupe de six coureurs amenés par le régional Luc Leblanc (Castorama). Grâce aux points de bonification, Pascal Poisson a dépossédé le Toulousain Chaubet de la première place du classement général.
Saint-Yrieix-Saint-Augustin 3° étape : Victoire de Bruno Cornillet (Z) qui devance Martial Gayant (Toshiba) qui grâce à sa deuxième place au classement général prend la tête du Tour. Ces deux hommes qui avaient participé à la seule échappée marquante de la journée, amorcée après 49 km de course par un groupe  de 26 coureurs, ont placé un démarrage fulgurant  à 50 km de l’arrivée. Ils laissent sur place les autres composants du groupe dont Duclos-Lassalle, Jérôme Simon et Laurent Jalabert. Gayant et Cornillet n’allaient plus être revus, malgré les attaques de Jalabert et d’amateurs français comme Jean-Philippe Dojwa et Olivier Ouvrard.
Tulle-Limoges 4° étape : Victoire au sprint de Jean-Cyril Robin (France A), alors qu’après avoir conquis de haute lutte la veille le maillot de leader, Gayant n’a jamais été menacé, malgré les velléités offensives des Z pour permettre à Cornillet deuxième d’effacer son retard de 1’33".

1990 Tour du Limousin 44

Didier Virvaleix au Tour du Limousin

Classement de l’étape : 1. Jean-Cyril Robin (France A), 2. Laurent Jalabert (Toshiba), 3. Foucanchon (France B), 4. Simon (Fra), 5. Capelle (France A), 6. Faudot (France A), 7. Guillout (France B), 8. Hellot (France B), 9. Leblanc Fra), 10. Logvine (URSS), etc…
Classement général : 1. Martial Gayant (Fra/Toshiba), 2. Bruno Cornillet (Fra/Z), 3. Laurent Pillon (Fra/Histor), 4. Laurent Jalabert (Fra/Toshiba), 5. Jean-Philippe Dojwa (Fra/amateur), 6. Pascal Simon (Fra/Z), 7. Capelle (Fra/amat), 8. Jérôme Simon (Fra/Z), 9. Dominique Garde (Castorama/Fra), 10. Logvine (URSS/Lada), etc…
Prix de la Montagne : 1. Didier Virvaleix (Fra/Histor) 31 pts, 2. Thierry Claveyrolat (Fra/RMO) 24 pts, 3. Richard Virenque (Fra) 16 pts, 4. Madouas (Fra/Z), 5. Thierry Dupuy (Fra/amateur) et Luc Leblanc (Fra/Castorama) 13 pts, etc…

1990 tOUR DU lIMOUSIN

Meilleur grimpeur au Tour du Limousin et avec Daniel Mangeas

LES VICTOIRES DE HISTOR EN 1990

1991 de Wilde Etienne (B)

Volker Diehl (All) : Six jours de Stuttgart, six jours de Berlin.
Etienne de Wilde (Bel) - en médaillon : Six jours de Stuttgart, six jours d’Anvers, 3° étape du Tour Méditerranéen, manche du Championnat de Mountain Bike en Colombie, Ronde Belgique, Circuit des Frontières.
Rik Van Slycke : Omnium du championnat de Belgique, 2° étape de Paris-Nice, 1° Willebroek.
Soren Lilholt : 3° étape du Tour de la Communauté de Valence, Harelbeke, 1° étape du Tour d’Armorique.
Brian Holm : 3° étape du Tour d’Armorique, Championnat route du Dannemark.
Francis Moreau : 1° étape de Paris-Nice.
Herman Frison : Gand-Wevelgem, 2° étape Tour de la CEE.
Laurent Biondi : 1° Saint-Etienne, Championnat du Monde course aux points, Six jours de Grenoble.
Laurent Pillon : manche du Championnat de Mountain Bike en Colombie.
Wilfried Peeters : Affigerrri, Leuven.
Luc Roosen : 7° étape du Dauphiné, 3° étape du Tour de Suisse.
Paul Haghedooren : Laarne.
Didier Virvaleix : 3° étape du Midi-Libre, Mussidan.
Jan Nevens : Mère.
Danny Clark : 2° étape du Tour des Lacs (Aus), Tour des Lacs, Six jours de Copenhague.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - DIDIER VIRVALEIX 8 © Bernard PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne (la saison 1991 de Didier, sur ce lien)

24 juin 2023

GUIDON BAYONNAIS 1960

MICHEL GONZALEZ FÊTÉ PAR LE GUIDON BAYONNAIS

GB

Comme la Grèce couronnait ses champions au retour d’Olympe, le Guidon Bayonnais a fêté lundi soir le premier de ces champions, Michel Gonzalez, revenant de Bordeaux tout auréolé de son triomphe dans le Prix d’Ovox-Totaliment, patronné par Sud-Ouest. Il fallut à Michel Gonzalez une belle énergie et une condition physique parfaite pour dominer et battre tous ces adversaires, dont le plus coriace l’ex-Tour de France Trochut.
- Le sociétaire du Guidon Bayonnais, qui , d’ores et déjà, totalise cette saison, dix-huit victoires, a donc bien mérité la coupe que lui ont offert son président Mr Labiaguère et ses dirigeants, au cours de la petite réception de lundi soir au café des Sports.
Notre photo : Michel Gonzalez est entouré de Mme Fontanieu, Messieurs Labiaguère, Duplé, Larran, Buffier, Fontanieu et Lopez.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - GUIDON BAYONNAIS 1960 © PATRICK GONZALEZ
La mémoire du cyclisme en Dordogne et en Aquitaine

21 juin 2023

SAINT CHAMASSY

LE SOUVENIR MAURICE JOUAULT DIMANCHE

- Cette épreuve réservée aux élites, Open et Acces se déroulera sur un circuit de 96 kms. Dossards 13h00, départ 14h00 avec Jean-Louis Gauthier au micro et sous le contrôle de l’EC Trélissac Coulounieix-Chamiers.
Cette épreuve est celle aussi des frères Audibert qui chaque année font le maximun pour en assurer le succès qu'elle mérite et par une dotation de primes conséquentes.
Prix : 640/20 (156.98.78) Ps open : 183/10 (37.29.26) Px U19 : 69/5 (24.17.14)

2022 Saint-Chamassy CA 2 et 3

Le circuit de Saint-Chamassy en vue de la banderole

Le palmarès connu : 1948 René Caramigeas (CC Périgourdin), 1949 Jo Bianco (G.Agen) et au Mouscard Dos Santos (Guidon Agenais), 1950 Pierre Grellety (CC Belvès) et au Mouscard Pouget (Sarlat), 1951 Angel Barquéro (RC Mussidan), 1952 Conty (VC Monpazier) et au Mouscard Angel Barquéro (RC Mussidan), 1953 au Mouscard Georges Dupré (ASPTT Bordeaux), 1954 Gilbert Empinet (UC Brive) et au Mouscard Maurice Jouault (CC Lindois) puis François Gourmelon (RC Mussidan), 1955 au Mouscard Lucien Gourd (AS Eymet), 1956 Armand Darnauguilhem (CC Bergerac) et au Mouscard Yves Gourd (AS Eymet), 1957 Moïse Bodin (VC Villefranche), 1958 Jean Prat (UC Brive), 1959 Dalet (VC Maurs).
- 1960 Robert Jugie (CC Périgueux), 1961 René Loustalot (CC Bergerac), 1962 Louis Melchior (CC Lindois), 1963 Raphaël Sallat (Limoges), 1969 Pierre-Raymond Villemiane (EC Foyenne), 1972 Serge Daubisse (CC Périgueux), 1973 Jean Mella (Pédale de Tonneins), 1976 Robert Bibié (ASPTT Paris), 1977 Jean-Luc Castaing (Pédale Faidherbe), 1978 Guy Rauzet (CC Belvès), 1979 Bartherote (Guidon Agenais).
1980 Alain Laval (EC Foyenne), 1981 (non disputé ou résultat non trouvé), 1982 Sylvain Abadie (Stade Cadurcien), 1983 Patrice Dumas (ASPTT Périgueux), 1984 Pascal Mestadier (AVC Libourne), 1985 Bernard Dubost (ASCA Bergerac), 1986 Roger Doumenge (EC Foyenne), 1987 Patrick Olliveau (USC Guérande), 1988 Christophe Lanxade (ASPTT Périgueux), 1989 Jean-Luc Besse (Pédale Faidherbe).
1990 Didier Paponneau (US Rauzan) après un retour à la compétition1991 Cyril Ribette (Cahors VS), 1992 Yann Simoneau (UC Brive), 1993 Fabrice Castagnet (Guidon Agenais), 1994 Thierry Chamouleau (UC Brive), 1995 Fabrice Castagnet (Guidon Agenais), 1996 Jean-Pierre Belotti (AC Bon-Encontre), 1997 Cyril Ribette (UC Brive), 1998 Bernard Pineau (Guidon Agenais) après un retour à la compétition1999 Sébastien Darrin (CA Périgueux);

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Irénée et Claude Audibert les organisateurs de l'épreuve

- 2000 Sébastien Morvan (CC Marmande), 2001 Carl Naïbo (Guidon Saint-Martinois), 2002 Andy Gaillard (UC Brive), 2003 Tygran Korkotyan (UC Fumel), 2004 Jérôme Angélaud (Saint-Leu Taverny), 2005 Charles-Henri Lebrun (CC Périgueux-Dordogne), 2006 Sébastien Junqua (VC Langon), 2007 Damien Le Boétez (UC Villeneuve-Fumel), 2008 Michel Larpe (Saint-Cyr Val de Loire), 2009 Valentin Garcia (CA Civray).
2010 Mickaël Suchaud (CC Périgueux) séniors, Emilien Camiade (Guidon Biassais) minimes2011 Louison Camiade (G. Bias) minimes, Sylvain Barradis (Saint-Astier) cadets, Sébastien Béneyrol (Saint-Astier) séniors2012 Clément Noël (SA Mérignac) minimes, Ludovic Bonneau (VPP Nontron) cadets, Christophe Le Solliec (UC Felletin) séniors2013 Corentin Salles (G.Agen) minimes, Clément Bétouigt Suire (Mérignac VC) cadets, Sébastien Béneyrol (Saint-Astier) séniors2014 Lilian Langella (CC Marmande) minimes Lucas Cuménal (CC Périgueux) champion Dordogne minimes, Aurélien Marcon (VPP Langon) cadetsML Lacombe (EVCC Bergerac) champion Dordogne cadets, Gabriel Peyencet (CC Périgueux) séniors et champion de Dordogne séniors, Alexis Diligeart (CC Périgueux) champion Dordogne juniors, 2015 Championnat de Dordogne : Thomas Cabrillac (CC Périgueux) minimes et champion min., Mathis Fedrigo (CC Marmande) cadets Yoan Chadourne (CC Périgueux) champion cadets, Pierre Painaud (G. Saint-Martinois) séniors, 2016 Antoine Lamy (VC Saintes) séniors, Benoit Lechef (CC Périgueux) minimes, Thomas Cabrillac (CC Périgueux) cadets, 2017 Paulin Tomski (AC Ménesplet) champion Dordogne minimes, Lucas Cuménal (CC Périgueux) champion Dordogne cadets, Kevin Delord (UC Brive) séniors2018 Mathieu Dupin (Ste Livrade) minimes, Jordan Fiefvez (EVCC Bergerac) champion Dordogne juniors, Arthur Bauchaud (UA La Rochefoucauld) séniors2019 Lionel Suhubiette (Saint-Paul Sports) course en ligne, Baptiste Lacroix (CC Marmande) chrono et classement général, 2020 et 2021 pas de course, 2022 Championnat d’Aquitaine des deuxièmes catégories Valérian Lasjaunias (Guidon Manslois), troisièmes catégories Jérémy Barret (Angoulême VC).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - SAINT CHAMASSY 2023 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

20 juin 2023

A BERGERAC en 2007

GRANDE BOUCLE INTERNATIONALE FÉMININE

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Nicole Cooke maillot or de la Boucle aux côtés de Daniel Garrigue maire de Bergerac

- C’était une course cycliste sur route par étapes disputée en France par les meilleurs coureuses du peloton mondial. Cette compétition est née en 1992 sous l’impulsion de Pierre Boué et de l’une des femmes qui a marqué le cyclisme féminin, la star Jeannie Longo. Dix-sept éditions eurent lieu entre 1992 et 2009, année de son extinction. Toutes figuraient, à quelques exceptions près, au calendrier UCI. Trois maillots distinctifs pour les leaders avec un maillot or pour la gagnante, un maillot arlequin pour la meilleur grimpeuse, un maillot émeraude pour la meilleur sprinteuse.

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Signature de la feuille départ

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Départ de la plaine de Piquecailloux à Bergerac

- En cette saison 2007 du 16 au 24 juin, la boucle avait fait son contre la montre autour d’Ambès puis était venue prendre le départ à Bergerac le 23 juin pour rallier Casteljaloux. C’était la Galloise Nicole Cooke (Raleigh Lileforce) qui était leader de l’épreuve et qui le restera pour s’adjuger la course le lendemain dans les Pyrénées, où se jugeait l’arrivée.

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Bernard Peccabin (Comité Dordogne), Daniel Garrigue maire
et Pierre Boué directeur de l'organisation

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - BOUCLE FÉMININE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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17 juin 2023

LE PIZOU - édition 1976

LE SPRINT DU JUNIOR PHILIPPE BOISUMEAU

1976 Le Pizou 1° Boisumeau

- C’est le maire de la commune Monsieur Labat qui libéra les 45 coureurs inscrits à ce prix des fêtes. D’entrée trois coureurs prennent le large dont le jeune sociétaire de Montpon, Jean-Claude Delage, rejoint ensuite par Calmette et le junior Boisumeau de Mérignac. Ces cinq coureurs prennent un tour d’avance et se présentent sur la ligne pour un sprint étourdissant enlevé par Boisumeau.

Notre photo : Mlle Lucienne Rimbaud avec le vainqueur Philippe Boisumeau et le speaker Duau.

Classement : 1. Philippe Boisumeau (Mérignac VC), les 90 km en 2h14, 2. Serge Calmette (Bussière-Poitevine), 3. Michel Carsoulle (Libourne), 4. Jean-Claude Delage (Montpon) tous même temps puis le peloton à 1’45s.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - LE PIZOU 1976 © BERNARD PECCABIN
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12 juin 2023

PRIX CYCLISTE DES FOIES GRAS DELPEYRAT - (7 juin 1969)

Couru de Villeneuve sur Lot à Sarlat

L’épreuve est revenue à Claude Mazeau

1969 Villeneuve Sarlat 1

Claude Mazeaud savoure sa victoire à Sarlat

- Il y avait du beau monde au départ de cette course de 170 km avec parmi les partants Parenteau, Mazeau, Rault, Fages, Orus, Gestreaud, Martelozzo et autres princes consorts venus de Bordeaux et de Nice et qui entendaient bien ne pas s’en laisser conter.
- Les attaques fusèrent dès le départ. C’est ainsi que Parenteau flanqué d’Orus vainqueur du Tour du Gard, n’hésitaient pas à s’échapper aux portes même du Villeneuve. Les deux hommes empochent au passage les primes substantielles prévues à Libos et Monflanquin, firent ainsi figure de franc tireurs jusqu’à Villeréal où le regroupement s’opéra. Puis passé Belvès, prenaient la poudre d’escampette Lescure, Gestreaud, Martelozzo et Mazeau qui ne devaient plus être rejoints. Dans la côte de la Combe de la Mas, ultime difficulté d’un itinéraire vallonné et cabossé à souhait, Mazeau qui pouvait apparaître aux yeux d’un suiveur profane comme le plus vulnérable, plaça un, deux, trois démarrages successifs. Le troisième fut le bon. Il fit le trou. Aucun de ses trois compagnons d’échappée ne put s’accrocher à la roue du racé pensionnaire du CC Lindois que son bon président, M. Mercier, couve avec une tendresse de beau-père comblé. Une minute plus tard, Lescure réglait au sprint dans l’ordre Gestreaud et Martelozzo. Tous les quatre avaient largement mérité l’ovation qui les accueillit au terme de ces 170 km courus, en grande partie par vent debout. Parenteau et Orus frères téméraires du départ, ne s’étaient pas quittés. Ils terminaient respectivement 5° et 6°.
Classement : 1. Claude Mazeau (CC Lindois), 2. Michel Lescure, 3. Gestreau, 4. Martelozzo, 5. Parenteau, 6. Orus, 7. Rault, 8. Fages, 9. Farges, 10. Prat, 11. Marée, 12. Royère, 13. Fabre, 14. Dugue, 15. Boyer, etc…

1969 Villeneuve Sarlat 2

Michel Lescure deuxième du prix des foies gras

Prix des Jeunes (8 juin 1969)

Peyre Francis

- Le lendemain de ce remarquable grand prix, les jeunes et ambitieux débutants de 3° et 4° catégorie entraient en lice. Dans la longue côte qui précède le plateau de Salignac, le Cadurcien Pestourie caracole en tête et prend deux minutes d’avance. Martini de l’AC Brive se détache du gros peloton qui cependant ne s’endort pas, dans le Causse aride à hauteur du hameau de Monpranger et rejoint le présomptueux Pestourie à la sortie de Chavagnac, là où s’amorce la dangereuse descente qui conduit sur Terrasson. Derrière lui, le peloton fonce à son tour à tombeau ouvert. Dans le bas un inévitable regroupement se fait. Martini remet ça de plus belle, Francis Peyre prend sa roue au moment où l’on amorce la dure grimpette d’Aubas. A Sergeac, l’ardoisier signale un écart de cinq minutes. Et voici qu’après une molle descente se présente la dure montée de Marquay. Le volontaire petit Martini s’accroche aux basques de Peyre qui impérial, parfaitement en ligne, ne se désunissant pas grimpe visiblement à sa main. Le magnifique espoir de la Pédale de Tonneins est frais comme un gardon. Un démarrage sec, c’en est finit du second. A Marquay, Peyre s’adjuge la prime et s’en va stupéfiant d’aisance et de grâce vers une arrivée triomphale avec cinq minutes d’avance. Nul doute que ce très jeune coureur fin, très affuté, adroit, grimpeur ailé et naturel n’ait devant lui le plus bel avenir. Signalons enfin la jolie performance de la jeune équipe du CC Sarladais qui dans une épreuve de vérité qui a provoqué l’abandon de plus de la moitié de la soixantaine de partants, remporte la coupe à l’équipe la mieux placée et compte huit représentants à l’arrivée. Leur mérite n’est pas mince.

Classement : 1. Francis Peyre (Pédale Tonneins), 2. Sadet, 3. Cambou, 4. Lala, 5. Lesca, 6. Galy, 7. Sedran, 8. Usan, 9. Simon, 10. Malavergne, 11. Conan, 12. Boubert, 13. Monteyrol, 14. Glaudon, 15. Zanetti, etc… Coupe remportée par le Cyclo-Club Sarladais avec cinq coureurs dans les vingt premiers).
Notre photo : Francis Peyre vainqueur à Sarlat.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - SARLAT/VILLENEUVE 1969 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

9 juin 2023

DIDIER VIRVALEIX (saison 1989)

AVEC LES PROFESSIONNELS CHEZ LES BELGES D'HISTOR SIGMA

1989 histor composition

1989 Histor compo 2

L'équipe Histor Sigma en 1989 (photo montage Rétro Vélo)

L’EFFET VIRVALEIX EN DORDOGNE

1989 Pézuls

Les nouvelles couleurs de l'Asptt en 1989 comme ici au départ de Pézuls

- Le passage de Didier Virvaleix chez les pros a fait tâche d’huile dans les pelotons de Dordogne avec notamment l’Asptt Périgueux, son club où il est toujours licencié et qui a été équipés par les peintures Histor Sigma. De même la Pédale Faidherbe a conclu un accord avec les peintures Bourdeilh en s’équipant sur le même modèle de maillot que les pros, mais avec les couleurs du club, soit le rouge et vert. L’arrivée de Virvaleix chez les pros a donc créé un engouement, chez nos licenciés et dans les clubs qui attendent avec beaucoup de curiosité les résultats de celui qui est devenu notre idole. (Revoir sa saison 1988, sur ce lien)

1989 PF

L'effet Virvaleix à la Pédale Faidherbe

- Très vite Virvaleix rentre dans le bain et se retrouve au départ de l’Etoile de Bessèges à la mi-février où il joue son rôle d’équipier avec Etienne de Wilde son capitaine de route qui remporte trois étapes et le classement général de l’épreuve. Cette première saison 1989 sera surtout celle d’un Tour d’Espagne prometteur où il termine 25° derrière un Pedro Delgado, le vainqueur, qu’il avait applaudi un an avant sur les pentes du Puy de Dôme lors de la grande boucle.
- Il y a eu aussi le Dauphiné, le Tour du Limousin, celui de la province de Burgos et de la CEE où il a remporté des classements intermédiaires puis cette fin octobre où il a participé au Lombardie puis au Tour du Piémont, deux épreuves qu’il termine. Un regret au cours de cette saison : ne pas être au départ du Tour de France, là où son directeur sportif le trouve trop jeune pour y aller. Mais c’est vrai qu’il n’a que 23 ans et qu’il a couru la Vuelta, soit des raisons pour l’économiser et le préserver en vue d’autres échéances.
- En marge des performances de Didier Virvaleix, disons que 1989 a été la saison où Laurent Fignon a remporté le Tour d’Italie après son succès dans Milan-San Remo en début de saison, Greg Lemond s’adjuge le Tour de France et devient pour la deuxième fois champion du monde. En Dordogne, Christophe Lanxade, Patrice Peyencet et Eric Raud ont pris la relève de Virvaleix sous les couleurs de l’Asptt. Périgueux.

1989 avec Joël Marteil son entraîneur

Joël Marteil l'entraîneur de Didier en cette saison 1989, qui avait en son temps entraîné Hinault

SAISON 1989 (pros Histor Sigma-palmarès connu) : (lieux de course et résultats communiqués) - seuls les noms des vainqueurs connus sont indiqués en caractères gras italiques)
Histor Sigma Diamant : Willy Teirlinck (directeur sportif), Frans Van Looy (assistant), Rudy Pevenage (assistant).
Coureurs : Armando Ceci (Bel), Philippe Chevallier (Fra), Etienne de Wilde (Bel), Robert D’Hont (Bel), Volker Diehl (All), Herman Frison (Bel), Dominique Gaigne (Fra), Paul Haghedooren (Bel), Rob Harmeling (Holl), Jean-Pierre Heynderickx (Bel), Brian Holm Sorensen (Dan), Roger Hegems (Bel), Luc Leblanc (Fra), Sorel Lilholt Petersen (Dan), Marc Mertens (Bel), Ivan Messelis (Bel), André Meuwissen (Bel), Jan Nevens (Bel), Rudy Patry (Bel), Wilfried Peeters (Bel), Franck Pirard (Holl), Luc Roosen (Bel), Serge Seynaeve (Bel), Marc Seynaeve (Bel), Marc Thevenin (Fra), Rik Van Slycke (Bel), Didier Virvaleix (Fra), Willem Wijnant (Bel). (voir photo montage).
- 11° Étoile de Bessèges du 9 au 12 février. (1° Etienne de Wilde Bel/Histor).
- 23° Cholet-Mauléon-Moulins le 19 mars. (1° Franck Boucanville/Fagor MBK).
- 60° La Flèche-Wallonne le 12 avril (1° Claude Criquielion/Hitachi).
- 25° Tour d’Espagne du 24 avril au 15 mai (voir résultats ci-dessous) 1° Pedro Delgado Esp/Reynolds Banesto
- Tour d’Armorique du 23 au 26 mai (1° Laurent Jalabert Fra/Toshiba)
- Critérium du Dauphiné Libéré du 29 mai au 5 juin. 30° du prologue à Divonne les Bains le 29 mai (1° Steve Bauer CND/Helvétia la Suisse). Epreuve remportée par (Charly Mottet Fra/RMO)
- 8° Tour de la Province de Burgos, 4° d’une étape, meilleur jeune. (1° Franco Antéquéra Esp/BH Sport).
- 16° Championnat de France à Montluçon le 24 juin, (1° Eric Caritoux/RMO Libéria Mavic).
- 45° Classique de Saint-Sébastien le 12 août. (1° Gianni Bugno - Ita/Château d’Ax Salotti).
- 14° Tour du Limousin et meilleur grimpeur du 15 au 18 août. 6° de l’étape La Souterraine/Le Palais le 18 août (1° Thierry Richard/Toshiba). Vainqueur final Thierry Claveyrolat Fra/RMO
- 14° classement général Tour de la CEE (appelé Tour de l’Avenir) du 6 au 14 septembre. 7° Colmar-Epinal le 12 septembre, 5° Epinal-Sarrebourg le 13 septembre. Plus combatif de la course et Meilleur Grimpeur. (1° Pascal Lino/RMO).
- 46° Tour du Piémont le 12 octobre. (1° Claudio Chiappucci/Carréra Vagabond).
- 51° Tour de Lombardie le 14 octobre (1° Tony Rominger/Château d’Ax Salotti).
- 1° Gentleman de Sarlat le 22 octobre associé avec Jean-Claude Mespoulède

1989 bESS7GES

TROIS SUR QUATRE POUR ÉTIENNE de WILDE, PLUS L’ÉPREUVE

1989 Etienne de Wilde

- Etienne de Wilde n’a pas fait les choses à moitié. Le champion de Belgique les a même faites aux trois quarts en s’adjugeant trois sprints sur les quatre qui ont ponctué les étapes de l’Etoile de Bessèges. Un final aussi étonnant par la régularité du Flamand, qui sort d’un hiver passé sur les pistes des Six Jours, que par la conclusion de la dernière épreuve dimanche, le parcours accidenté autour de Bessèges provoquant habituellement de nombreuses cassures décisives.
- "Je me suis surpris moi-même concédait de Wilde (notre photo en médaillon) les bras chargés de bouquets. J’étais venu ici dans l’espoir de remporter une étape, mais de là à en gagner trois avec le maillot de leader à la clef, vraiment non. J’appréhendais cette dernière étape où j’ai connu une chaude alerte dans le dernier tour. J’étais largué en effet dans l’ultime bosse, en compagnie de Van Vliet, que je surveillais de près et Fignon. Je me suis accroché et j’ai finalement été sûr de mon coup dans le dernier kilomètre. Maintenant je vais disputer le Tour Méditerranéen, mais là je ne roulerais pas à bloc".
- A travers la rocaille ardéchoise abondamment arrosée de rayons de soleil, le peloton était bien décidé de garder une allure tonique (plus de 40 km/h de moyenne). Stéphen Roche avait été le premier en action en compagnie du Suisse Wintenberg et de l’Autrichien Popp, mais l’échappée qui n’a jamais dépassé 30 secondes d’avance, n’animait que quinze des quarante premiers kilomètres.

1989 Bessèges bis

Etoile de Bessèges : Virvaleix amène son équipe et soutient de Wilde
son capitaine de route leader de l'Etoile de Bessèges

- Sur les lacets du col de Martinet et de la côte des brousses qui nouaient graduellement les muscles du peloton, Roland Leclerc s’extirpait à son tour de la meute suivi par Gérard Rue pour compter jusqu’à 1’22" d’avance sur un peloton de plus en plus étiré par les efforts prodigués. Les deux français devaient ainsi parcourir 50 kilomètres en tête avant de se faire absorber dans le dernier tour du circuit final, à 20 kilomètres du but.
- Deux autres français (décidément) tentaient leur chance. Eric Caritoux et Bruno Cornillet, mais la chasse menée par l’équipe Superconfex ramenait un peloton groupé à la flamme rouge, permettant ainsi à Etienne de Wilde de conforter son succès final, d’autant qu’il ne laissait aucun doute subsister quant à son authenticité de vainqueur en s’imposant largement au sprint disputé par une trentaine de coureurs.
Les commissaires de course chahutés contre leur gré par l’absence de photo finish, pouvaient ainsi terminer leur enquête en toute quiétude.
- C’est donc un triplé que réussissait le champion de Belgique puisqu’il s’était imposé encore samedi, à Lunel, où l’on avait même relevé une seconde d’écart en sa faveur. Une petite seconde qui allait contribuer à éclaircir (un tout petit peu) le classement final.
Classement final : 1. Etienne de Wilde (Bel/Histor) en 13h13’33", 2. Van Vliet (PB) à 1 seconde, 3. Maassen (PB) m.tps, 4. Hodge (Australie), 5. Colotti, 6. Chaubet, 7. Fuchs (Suisse), 8. Caritoux, 9. Arnould, 10. Winterberg (Suisse), 11. Virvaleix (Fra/Bel), 12. Madouas, 13. Bagot, 14. Pascal Simon, 15. Kvalsvoll (Norvège), 16. Fignon, etc…

1989 TOUR CEE

1989 CEE Circuitjpg 

1989 CEE 1° MG

CEE (de Luxembourg à Paris par l’Allemagne et la Belgique - 6 au 14 septembre) :
- 34° prologue à Franconville (Francis Moreau/Fagor).
- 11° première étape Paris-Epernay (Peter Declercq).
- peloton deuxième étape Epernay-Charleville (Bjarne Riis Danemark/Super U).
- 13° équipe Histor troisième étape chrono Charleville-Sedan (Toshiba).
- 19° quatrième étape Sedan-Houffalize (Benjamin Van Itterbeeck/Lotto Bel).
- dans le peloton cinquième étape Houffalize-Coblence (Thierry Laurent/RMO),
- dans le peloton de la sixième étape Coblence-Wiesbaden (Vaclav Toman/Tchéquie).

LA DÉCEPTION DE VIRVALEIX A WIESBADEN

Le tchécoslovaque Vaclav Toman  a remporté cette 6° étape amenant les coureurs de Coblence à Wiesbaden. C’est le premier succès d’un coureur de l’Europe de l’Est depuis le départ. Pascal Lino conserve son maillot de leader.
- Le Danois Bjarne Riis (Super U) vainqueur samedi à Charleroi et le Périgourdin Virvaleix (Histor) étaient bien déçus tout comme l’amateur Philippe Rouxel qui avaient effectué une échappée de 100 km. Après avoir compté 3’40" d’avance sur le peloton au contrôle de ravitaillement situé au km 85, ils étaient repris. Un peloton qui réagissait sous l’impulsion des RMO protégeant Pascal Lino. Les échappées capitulaient à Wiesbaden au premier passage sur le circuit de l’arrivée, à 7 km seulement du but. Les Danois Johnny Weltz (Once) et Kim Eriksen (TVM), l’australien Scott Sunderland (TVM), l’espagnol Pello Ruiz Cabestany (Once) et le Tchécoslovque Vaclav Toman se portaient alors à l’attaque. Excellent routier printer, Toman qui a été champion de Tchécoslovaquie de contre la montre cette saison et 4° de l’édition 1988 à 2’37" de Laurent Fignon imposait sa pointe de vitesse.

- 5° septième étape Colmar-Epinal (Johan Bruyneel/Bel-SEFB),

1989 CEE liste des coureurs

VIRVALEIX MARQUE DES POINTS DANS LES VOSGES POUR LE GPM

- L’étape de montagne (198,5 km) du Tour de la CEE, courue à une allure de 38 km/h a pourtant accouché d’une souris. Elle fut certes le cadre d’une belle bagarre puisque le maillot de leader du français Pascal Lino (RMO) a longtemps tenu qu’à un fil, mais en revanche aucun écart entre les favoris n’a été enregistré à l’arrivée. A Epinal, au terme de cette septième étape, remportée par le Belge Johan Bruyneel (SEFB), Lino a conservé sa première place. A deux jours de la fin de l’épreuve, il possède toujours un avantage de dix secondes sur le français Laurent Bezault (Toshiba), son adversaire numéro un. Mais le Chartrain, peu à l’aise dans les Vosges et qui se déclare très impressionné par Pascal Lino, aura bien du mal à retourner la situation en sa faveur. Hier, la principale menace pour Lino n’est donc pas venue de Bezault mais du Belge Peter De Clerq (Lotto) ce vrai Flamand, qui ne craint ni le froid, ni la pluie, doté d’un moral extraordinaire (il était atteint d’une pneumonie au printemps dernier et refit surface au Dauphiné où il s’adjugea une étape), appartenait à une échappée de sept coureurs. Auteur d’une remarquable fin de course, le trio Echavé, Bruyneel, Lino regagnait sans cesse du terrain sur les échappées.
- Leur retard était d’une minute à 20 kms de l’arrivée puis de 38 secondes à 15 kms. La jonction s’opérait à 8 km d’Epinal, tandis que le peloton revenait dans le dernier kilomètre sur les neuf coureurs qui s’étaient regroupés. Quand à Bruyneel, il avait eu la bonne idée de repasser à l’attaque à 5 km du but et conservait ainsi neuf précieuses secondes sur la ligne d’arrivée.
- 5° huitième étape (Jacques Hanegraaf-PB/TVM),

VIRVALEIX CINQUIÈME DE L’ÉTAPE A SARREBOURG

- Ce matin, le français Pascal Lino ne sera plus qu’à 190 km de Luxembourg. Cent quatre vingt dix kilomètres pendant lesquels il défendra une dernière fois les dix secondes d’avance sur son compatriote Laurent Bezault (Toshiba). Le Breton n’a jamais été inquiété durant cette 8° étape passée sous la pluie et qui a été marquée par la très longue échappée de l’ancien champion des Pays-Bas Jacques Hanegraaf (TVM), vainqueur à Sarrebourg. Après seulement 29 km de course, le Néerlandais s’échappait en compagnie du Danois Kim Andersen (Z) et du Belge Ludwig Willems. Au sommet du col de Monrepos (km 50), ils possédaient 3’45" sur le français Jacky Durand (Super U) et 4’05" sur le peloton. Les trois coureurs de tête n’étant pas dangereux pour Lino, leur avance allait en grandissant : 3’10" sur Durand et surtout 9’24" sur le peloton au col de la Chipotte (km 67). Puis Durand, au terme d’une remarquable poursuite de 51 km, intégrait le groupe mais il allait payer son effort dans les premiers lacets du col du Donon (km 112). Au sommet de cette difficulté classée en deuxième catégorie, le Colombien Rincon, le belge Bruyneel (SEFB), le Périgourdin Virvaleix (Histor) et le Polonais Jaskula passaient à 4’25" du trio reconstitué, à 3’40" de Durand et possédaient un avantage de 17 secondes sur le peloton. Mais à l’initiative de l’équipe RMO du leader Pascal Lino, le regroupement s’opérait dans la descente. C’est dans la côte de Saint-Léon à 17 km de l’arrivée que Hanegraaf faussait compagnie à Willems et Andersen pour s’imposer en solitaire à Sarrebourg avec 1’47" sur les deux hommes et 2’24" sur le peloton.

- dans le peloton neuvième étape (Vladimir Lozarek/Tchéquie),
Classement général final : 1. Pascal Lino (Fra/RMO) en 37h02’13", 2. Laurent Bézault (Fra/Toshiba) à 10", 3. Denis Roux (Fra/Toshiba) à 22", 4. De Clercq (Bel/) à 27", 5. Ruiz-Cabestany (Esp) à 36", 6. Johan Bruynell (Bel) à 47", 7. Pichon à 1’01", 8. Moreels (Bel) à 1’16", 9. Johnny Weltz (Dan) à 1’24", 10. Echavé (Esp) à 1’32", 11. Kozarek (Tch) à 1’46", 12. Vivien (Fra) m.tps, 13. Lance (Fra) à 1’52", 14. Lurvik (Nor) m.tps, 15. Didier Virvaleix (Fra/Histor) à 2’13", etc…
- 15° Classement général final sacré le plus combatif et meilleur grimpeur (1° Pascal Lino RMO/Fra).

1989 CEE Ballon d'Alsace de Clercq, Lance, Virvaleix, Villeneuve

Au Ballon d'Alsace Declercq mène devant Lance, Virvaleix et Villeneuve

1989 VUELTA AFFICHE

 - 189 coureurs prennent le départ de La Corogne, ce 24 avril 1989. Au fil des années, la course devient le symbole de la cohésion nationale retrouvée. La participation étrangère reste pauvre, mais toute l'Espagne a pour Pedro Delgado, les yeux de Chimène. Le Ségovian ne vient-il pas, après Bahamontès et Ocaña, d'inscrire son nom au palmarès du Tour ? Plus même, il a montré sa force de caractère en faisant face à une campagne menée contre lui. Et tout cela avec le sourire et une gentillesse désarmante qui confond ses pires détracteurs. Ses rivaux, pour la plupart, sont espagnols : Piño, Indurain, Lejarreta, Fuerte, Ruiz-Cabestany... à l'exception du colombien Fabio Parra et de l'allemand Raimund Dietzen.
Les premières journées sont marquées par des chutes nombreuses, autant d'incidents qui nuisent à la sérénité de la course. Ainsi Johnny Weltz, le danois de l'équipe Once, se retrouve à l'hôpital dès le premier jour : fracture de la clavicule. La première étape-clé a pour cadre les 197,5 km entre Bejar et Avila, quatre cols dont deux de première catégorie. L'échappée du jour prend corps au km 77. Elle comprend le néerlandais Luc Suykerbuyk, Omar Hernandez, un colombien de l'équipe Kelme, Murguialday, Moncada et Farfan. Au passage du col de Serranillos, les échappés possèdent 5'15" d'avance sur le gros peloton. A 47 km de l'arrivée, trois hommes seulement demeurent en tête : Suykerbuyk, Hernandez et Farfan ; leur collaboration est parfaite. Un peu plus loin, le coureur basque de l'équipe BH, Federico Etxabe, tente de revenir. En vain. Suykerbuyk gagne l'étape et le colombien Hernandez s'installe à la tête du classement général. Ce coureur, originaire de Bogota, équipier de Fabio Parra, est à prendre très au sérieux. La suite de la course le montrera. A l'issue de ce premier acte, le bilan est lourd pour Ruiz Cabestany dont le retard s'élève à 6'17" et pour Lejarreta, à 9'11".

1989 Vuelta Delgado

Pedro Delgado maillot jaune de la Vuelta

- La seconde semaine de la Vuelta est marquée par un drame. L'allemand Raimund Dietzen excelle chaque année dans le Tour d'Espagne. C'est sa course : sorti de là, il manifeste une pugnacité réduite. Au cours de la 13° étape, Bénasque-Jaca, 186,5 km, au km 120, dans un tunnel mal éclairé, l'allemand chute et l'on craint un moment pour sa vie. De là naît toute une polémique sur le bon usage des tunnels. Jamais plus, Dietzen ne réapparaîtra au premier plan. Ceci dit, Delgado, pendant ces années 87-89, est un coureur flamboyant qui domine ses adversaires. Du panache, il lui en faut car les colombiens emmenés par Fabio Parra lui mènent la vie dure. La 12° étape arrive à Cerler, au terme de 186 km de course. Au pied de Cerler, Piño, pourtant victime

1989 mgd'une chute en début d'étape, passe à l'attaque. Rapidement, il se relève. On assiste alors au jaillissement de Parra, Delgado est collé à sa roue ; les deux hommes sont accompagnés par Moncada, Vargas et Morales. Ces hommes se détachent légèrement et Delgado gagne l'étape. Le leader, Omar Hernandez, toujours vaillant, termine à 1'5". Si Delgado reste convaincu qu'il enfilera le maillot jaune aux Lagos de Covadonga, il avoue que Fabio Parra l'inquiète. De plus, il se trouve un peu isolé au sein de l'équipe Reynolds malgré le bon comportement de Miguel Indurain, un espoir qui arrive à maturité.

- La dramaturgie des trois grands tours s'organise désormais autour d'un final grandiose dans la dernière semaine. L'épopée en trois actes exige que les ultimes journées livrent les verdicts terminaux. Oui, ce final de l'édition 1989 fut grandiose ! Grâce à Pedro Delgado et même si celui-ci dut recourir à l'entente illicite avec d'autres équipes ! Grandiose fut la charge menée par l'équipe Kelme unie autour de Fabio Parra, le titan qui fit trembler Perico !
- La 15° étape se déroule entre Ezcasay et Valdezcaray, sur 23,4 km contre-la-montre. Le soviétique Vladimir Pulnikov est le premier à passer sous la barre des 55'. Peu après, Ivan Ivanov, avec un temps de 53'48", s'installe à la tête du classement. Tour à tour, Alvaro Piño, puis Anselmo Fuerte, Miguel Indurain... ne parviennent pas à battre le temps du soviétique. Pedro Delgado, meilleur temps depuis le début de l'ascension, s'impose en 53'22". Parra concède 52". Omar Hernandez, complètement à bout, cède son maillot à un autre colombien, Martin Farfan. Celui-ci cède son bien dès le lendemain à Delgado.
- Du haut de Covadonga, le prince Pelayo lança la reconquête des terres castillanes sur l'occupant maure. Y pense-t-il le prince Pedro quand se déclenche la bataille ? Éric Caritoux, un ancien vainqueur, ne prend pas le départ de cette 17° étape. Au km 222, Piño démarre avec force. Parra réagit immédiatement tandis que Delgado reste planté, isolé, esseulé dans un groupe composé de colombiens qui ne le relaient pas. Delgado conserve pourtant la première place, mais pour 2" seulement. La 18° étape, Cangas de Onis-Brañillin, ne constitue pas une promenade de santé. Miguel Indurain, victime d'une fracture du poignet, ne prend pas le départ. Ivanov gagne l'étape devant Delgado qui grignote 1" à ses rivaux. La 20° étape, contre-la-montre de 46,8 km à Valladolid, fait la décision : Fabio Parra réalise un excellent chrono, mais Delgado reste bien meilleur sur ce terrain. Le Ségovian engrange 54". Pourtant, l'inusable colombien reprend 22" à Delgado dès le lendemain. Un duel au couteau que Delgado, à son zénith, remporte en toute logique. C'est sa deuxième victoire dans cette épreuve.

Composition de l’équipe Histor Sigma : Herman Frison (Bel), Soren Lilholt (Dan), Brian Holm (Dan), Rob Harmeling (Hol), Jean-Pierre Heynderickx (Bel), Dominique Gaigne (Fra), Jan Nevens (Bel), Didier Virvaleix (Fra), Robert D’Hont (Bel).

1989 le tour 1989

Résultats : étapes, place de Didier en gras, vainqueur d’étape et nouveau leader de la Vuelta.

- 1° étape La Corogne-La Corogne (21 km) classé à quelques secondes du vainqueur (Marnix Lameire Bel/ADR) et leader.
- 2° étape La Corogne-Saint-Jacques de Compostelle 45° (Joaquin Hernandez-Esp/Seur).- Benny Van Brabant (Bel/Zahor) en jaune.
- 3° étape Vigo-Vigo fini dans le peloton 1° secteur clm/équipes (Caja Rural), 2° tronçon Vigo-Orense peloton (Malcom Elliott - GB/Teka).
- 4° étape Orense-Ponferrada fini dans le peloton (Roberto Pagnin - Ita/Malvor)-Roland Le Clerc (Caja Rural/Bel) maillot jaune.
- 5° étape La Baneze-Sejar 107° (1° Eddy Planckaert - Bel/ADR).
- 6° étape Béjar-Avila 66° (Luc Suykerbuyk - PB/Zahor) Omar Hernandez (Col/Kelme) leader.
- 7° étape Avila-Tolède fini dans le peloton (Massimo Ghirotto - It/Carrera).
- 8° étape Tolède-Albacete fini dans le peloton (Stéphano Allocchio - It/Malvor).
- 9° étape Albacete-Gandia 15° (Raimund Dietzen - RFA/Teka)
- 10° étape Gandia-Benicasim fini dans le peloton (Herminio Diaz-Zabala - Esp/Once).
- 11° étape Vinaroz-Lerida fini dans le peloton (Malcolm Elliot - GB/Teka).
- 12° étape Lérida-Cerler 57° (Pedro Delgado - Esp/Reynolds).
- 13° étape Benasque-Jaca 19° (Mathieu Hermans PB/Caja Rural).
- 14° étape Jaca- Saragosse 54° (Mathieu Hermans PB/Caja Rural).
- 15° étape Escaray-Valdezcaray cml 21° (Pedro Delgado - Esp/Reynolds). Martin Farfan (Col/Café de Colombie) nouveau leader.

2023 MAILLOTS JAUNES

- 16° étape Haro-Santona fini dans le peloton (Peter Hilse - RFA/Teka). Pedro Delgado (Esp/Reynols) leader.
- 17° étape Santona-Lagos de Covadonga 25° (Alvaro Pino - Esp/BH).

1989 profil Covadonga

- 18° étape Cangas de Onis-Branilin 12° (Ivan Ivanov URSS/Alfa Lum) Virvaleix maillot bleu meilleur néo-pro de l’étape.
Bien que sa place reste inchangée, Didier endosse le maillot bleu de meilleur néo-pro. Toujours classé à un bon quart d’heure d’Ivan Ivanov, il occupait la 34° place. Du fait que le Soviétique a revêtu le maillot de leader du combiné, Virvaleix a eut cette bonne surprise de se retrouver avec cette tunique. "Cela me fait un grand plaisir, et puis je trouve qu’il me va mieux qu’à Ivanov qui a 29 ans disait-il en rigolant avant d’ajouter : Je suis très étonné de mes performances. Je n’ai jamais pensé faire aussi bien dans ma première grande course pro. J’ai un secret pour bien passer la montagne. Je le fais à mon train, en limitant la casse. Mes employeurs sont contents, eux aussi. Après la Vuelta, je serai au départ du Midi-Libre et du championnat de France."

- 19° étape Léon-Valladolid fini dans le peloton (Mathieu Hermans PB/Caja Rural).
- 20° étape Valladolid-Médina del Campo fini dans le peloton (Pedro Delgado - Esp/Reynolds).
- 21° étape Collado Villalba-Palazuelos de Eresma fini dans le peloton (Alberto Camargo - Col/Café de Colombie.
- 22° étape Palazuelos de Eresma-Madrid fini dans le peloton (Jean-Pierre Heynderickx Bel/Histor)

1989virvaleix

Classement général final :
1°. Pedro Delgado (Esp/Reynolds) 93h 01’47", 2. Fabio Parra (Col/Kelme) à 35", 3. Oscar Vargas (Col/Postobon) à 3’09", 4. Fédérico Echave (Esp/BH) à 3’24", 5. Alvaro Pino (Esp/BH) à 4’28", 6. Ivan Ivanov (RusAlfa Lum) à 5’00", 7. Iñaki Gaston (Esp/Kelme) à 7’24", 8. Pedro Morales (Col/Kelme) à 7’59", 9. Jean-Claude Bagot (Fra/RMO) à 8’23", 10. Luc Suykerbuyk (PB/Zahor) à 9’44", 11. Angel Ocana (Esp/Lotus) à 7’46", 12. Martin Ramirez (Col/Café de Colombia) à 12’18", 13. Carlos Jaramillo (Col/Postobon) à 12’41", 14. Janus Kuum (Nor/ADR)à 13’04", 15. Jésus Blanco-Villar (Esp/Seur) à 17’16", 16. Hector Pataroyo (Col/Postobon) à 17’32", 17. Pello Ruiz-Cabestany (Esp/Once) à 18’38", 18. Gerardo Moncada (Col/Postobon) à 19’10" (Col/), 19. Marino Lejaretta (Esp/Caja Rural) à 19’19", 20. Enrique Aja (Esp/Teka) à 22’43" (Esp/), 21. Javier Murgualday (Esp/BH) à 22’24", 22. Jon Unzaga à 25’19" (Esp/Seur), 23. Martin Farfan à 26’17" (Col/Café de Colombia), 24. Eduardo Chozas à 27’21" (Esp/Once), 25. Didier Virvaleix à 27’02" (Fra/Histor), etc…

VUELTA : MEILLEUR NÉO-PRO ET SECOND FRANÇAIS

1989 Vuelta bis

Didier Virvaleix a eu droit à deux petites journées de repos chez lui à Boulazac. La prochaine course sera pour lui en Bretagne. L’ancien sociétaire de l’Asptt Périgueux nous a reçus avec sa gentillesse coutumière, encore sous le coup de sa belle prestation dans le Tour d’Espagne. Au milieu de nombreux trophées, médailles et autres coupes, figure maintenant le maillot bleu de meilleur néo-professionnel obtenu sur la Vuelta 1989.
- Quel était votre état d’esprit au départ de votre première grande course internationale ?
Au début j’étais bien sur un peu perdu, en me disant que je partais pour 22 jours de vélo et 3600 km en espérant terminer. Et au fil des jours, j’étais de mieux en mieux, je me prenais au jeu en étant toujours parmi les premiers. J’ai même participé à des sprints. J’ai terminé la course sans être fatigué. Cela me rassure.
- 25° au classement général, meilleur néo-pro et second français… Une performance qui vous surprend ?
Je suis surpris et Joël Marteil aussi, mon entraîneur qui a été celui d’Hinault à Saint-Brieuc, lui qui espérait simplement que je finisse la course.
- Vous vous êtes trouvé leader de l’équipe Histor Sigma…
Oui, après les ennuis de Luc Leblanc. Je remercie mes équipiers et en particulier Dominique Gaigne.
- Vous avez terminé douzième de la grande étape de montagne, avec les meilleurs. Quels sont vos souvenirs ?
Il y avait deux cols avant l’arrivée au sommet. Je les ai bien passés et ensuite nous avons eu du mauvais temps. Il faisait froid, j’ai réalisé que j’étais bien, cela m’a donné des forces de me retrouver avec Delgado et Parra, je me suis accroché jusqu’à deux kilomètres du sommet.
Vous étiez en compagnie des grimpeurs Colombiens. Quelle impression vous ont-ils fait ?
Cinq ou six d’entre eux marchent vraiment bien. Ils ne montent pas au train mais par à-coups, il faut tenir !
- Et le vainqueur de l’épreuve Pedro Delgado ?
C’est un coureur vraiment costaud, toujours en tête de la course. Nous n’avons pas vu le super Delgado et il a tout de même gagné, alors quand il sera fon prêt pour le Tour de France, c’est mon favori avec Roche et Mottet.
- Vous ne participez pas à la grande Boucle …
J’aurais aimé courir le Tour de France, mais à 22 ans, il faut savoir se ménager, récupérer et temporiser. Je participe la semaine prochaine au Tour de l’Armorique puis au Midi-Libre et ensuite au Championnat de France.

1989 jOURDAN

1989 Jubilé Jourdan Ch

Christian Jourdan accroche son vélo au clou

- Un grand rassemblement des coureurs pros à Sainte-Foy la Grande à l’occasion de la fin de carrière de Christian Jourdan, coureur, mais bien connu en Dordogne de par ses attaches au Vélo-Club de Bergerac (87 victoires) du Président Defix où il a été licencié.

1989 jubilé Chapuis et Gourmelon

Retrouvailles avec Gourmelon, en arrière plan Chappuis

Un beau moment autour et parmi ses amis avec une pluie de cadeaux offerts pour exprimer la vive reconnaissance de ses amis du peloton. Jourdan a porté les couleurs de la Redoute, de la Vie Claire, de Toshiba et de RMO lors de plus de dix années de métier avec la participation à sept Tour de France, trois Tour d’Italie et une Vuelta. Mais aussi des succès dans les étapes du Tour de Corse, de l’Aude, de Catalogne, de Romandie plus deux victoires à Paris-Camembert et une au Tour du Piémont.

1989 jubilé jourdan bis

Richard, Claveyrolat et Didier Virvaleix aux côtés de Robert Bibié

1989 tlim

CLAVEYROLAT EN JAUNE, VIRVALEIX MEILLEUR GRIMPEUR

- Thierry Claveyrolat a remporté ce 22° Tour du Limousin cycliste open à l’issue de la 4° et dernière étape La Souterraine-Limoges enlevée au sprint par le français Thierry Richard (Toshiba). Thierry Claveyrolat leader de la course après sa victoire dans la première étape a bien résisté aux différentes attaques menées par les autres formations, durant les trois étapes suivantes. Il a été aidé dans sa tâche par sa formation qui a très bien verrouillé la course et empêché toute échappée. Les RMO ont constamment roulé en tête de la course et à deux kilomètres de l’arrivée, ils sont même allés chercher le français Luc Leblanc qui avait réussit à prendre quelques mètres d’avance. Le peloton se présentait groupé sur la ligne d’arrivée et Thierry Richard se montrait le plus rapide devant l’anglais Marc Walcham deuxième et le belge Jean-Pierre Heinderickx troisième.

1989 tOUR DU lIM

Claveyrolat maillot jaune, Virvaleix maillot à pois de cette édition 1989

Résultats des quatre étapes :
Brive-Brive : 1° Thierry Claveyrolat (RMO)
Brive-Tulle : 1° Vincent Comby (amateur)
Tulle-La Souterraine : 1° Laurent Jalabert (Toshiba)
La Souterraine-Limoges : 1° Thierry Richard (Toshiba).
Classement général : 1. Thierry Claveyrolat Fra/RMO en 19h28’25", 2. Christian Chaubet (Fra/Fagor) à 33 secondes, 3. Luc Leblanc (Fra/Histor), 4. Olaf Lurvik (Nor/Z), 5. Marek Kulac (Pol/Exbud), 6. Arsenio Chaperro (Col/Postobon), 7. John Carlsen (Dan/Fagor), 8. Denis Roux (Fra/Toshiba), 9. Claude Seguy (Fra/Super U), 10. Sylvain Bolay (Fra/amateur), etc…
Meilleur Grimpeur : Didier Virvaleix (Fra/Histor)
Meilleur Sprinter : Dariusz Zakrzewski (Pologne) 

1989 Montluçon CDF

SA MAJESTÉ CARITOUX II
Didier Virvaleix 16°

1989 CDF Montluçon Leblanc à gauche, Virvaleix à droite, Brun, Colotti et Bagor 5MO et Régis Clère le Teka

Championnat de France à Montluçon avec à gauche Leblanc, à droite Virvaleix qui encadrent
Colotti et Bagot (RMO), Frédéric Brun (Z) et Régis Clère (Teka)

- En l’absence de Charly Mottet, le titre de ce cru 1989 était très ouvert à Montluçon où il s’agissait de succéder à Eric Caritoux le vainqueur sortant. Il n’y a par définition qu’un champion et ils étaient quelques uns à l’arrivée à faire grise mine. En premier lieu les Toshiba de Yves Hézard. Pour comprendre leur amertume, il faut revenir sur le dernier tour de circuit, quand tout s’est joué en quelques minutes. Après maintes péripéties dont on vous fera grâce, dix hommes se retrouvèrent en tête à 15 kilomètres de l’arrivée : les RMO Caritoux et l’excellent Christian Jourdan (qui a bien mérité sa place dans le Tour) ; les Toshiba Bezault et Gayant plus les isolés Rué (Super U), Lavenu (Fagor), Pelier (BH), Gaigne (Histor), Boyer (Z) et Leclercq (Helvétia). Celui-ci porta une attaque à l’issue de celle de Jourdan et sur ce contre, à trois kms du but, Laurent Bezault passa à l’offensive, entraînant dans son sillage Eric Caritoux. Le grand espoir du cyclisme français fit le plus gros de l’effort, sollicita l’aide de Caritoux, mais celui-ci lui répondit : "je ne peux pas, je suis cuit". Une ficelle vieille comme le vélo, mais qui a encore marché cette fois puisqu’à 300 mètres de la ligne d’arrivée, le moribond se réveilla pour laisser Bezault littéralement planté sur sa selle dans le sprint final.
- Laurent Bezault jurait qu’on ne l’y prendrait plus, mais le plus marri de tous était encore Martial Gayant vainqueur du sprint du groupe de chasse : "pourquoi Laurent a attaqué s’il ne se sentait pas en mesure de gagner ? Moi j’avais annoncé que je faisais la course, mais les autres dans mon groupe ont vraiment mal couru, notamment Rué." On ne refera pas l’histoire, mais il est possible que les Toshiba auraient été plus à leur affaire  sur un circuit plus dur que celui de Montluçon, où presque tout le monde avait sa chance.
- Cinquante huit coureurs à l’arrivée c’est beaucoup, d’autant plus que le 57° Roux, a terminé pratiquement dans le même temps que le vainqueur du sprint du peloton, Frédéric Garnier (où se trouvait Virvaleix). Dans ces conditions Laurent Fignon, manifestement très fort, ne pouvait pas tirer son épingle du jeu. L’équipe Système U fut sans doute coupable en outre d’avoir laissé trop de latitude à une échappée à trente coureurs à 80 kms de l’arrivée où l’on trouvait déjà Caritoux et Dominique Arnaud en grande forme. Se jugeant mal représenté, Cyrille Guimard ordonna à sa troupe  de boucher le trou de 2’51", ce qui fut fait en 20 kms. Mais les "U" payèrent sans doute cet effort au moment décisif. Dans une course aussi millimétrée, cela ne pardonne pas…

1989 championnat de france montluçon

Didier Virvaleix dans la course à Montluçon

Classement : 1. Eric Caritoux (RMO) les 260 km en 6h34’26s, 2. Laurent Bézault à 6", 3. Martial Gayant à 14", 4. Jean-Claude Leclerq m.tps, 5. Gérard Rue m.tps, 6. Eric Boyer m.tps, 7. Vincent Lavenu à 17", 8. Christian Jourdan à 19", 9. Joël Pelier à 21", 10. Dominique Gaigne à 29", 11. Frédéric Garnier à 2’08", 12. Thierry Claveyrolat m.tps, 13. Jean-Claude Colotti m.tps, 14. Ronan Pensec m.tps, 15. Frédéric Vichot m.tps, 16. Didier Virvaleix m.tps, etc…

1989 VIP

1989 tour du pgd

Heureux de retrouver ses amis amateurs de l'Asptt au départ avec le maillot Sigma

L’organisateur Jacques Ravillon et le Guidon Sarladais peuvent être satisfaits de leur jeune mais déjà prestigieuse épreuve, dont la renommée sera bien vite égale à celle de la magnifique région qu’elle traverse et fait visiter aux suiveurs, parmi lesquels on trouvait Georges Bousquet président du comité d’Aquitaine, Xavier Louis maire adjoint de Sarlat (ancien président du Tour de France) et Germinal Peiro, conseiller général de Domme, au site d’arrivée mais aussi Didier Virvaleix devenu professionnel et qui avait couru cette épreuve à deux reprises (1986 et 1988 voir le lien). De cette édition, Didier Virvaleix a apprécié la victoire de Laurent Mazeaud, fil de Claude qui l’avait drivé à l’Asptt chez les amateurs.

1989 VIP Tour du Périgord

Avec Laurent Mazeaud vainqueur de cette édition 1989

Le classement général : 1. Laurent Mazeaud (VCP Lorient), 2. Philippe Lepeurien (ASPTT Aix), 3. Commergnat (UV Limousine), 4. Delaurier (Wasquehal), 5. Barrault (ACBB), 6. Sylvain Bolay (UC Brive), 7. de Wooght (ASC Toulon), 8. Stéphane Dief (AS Facture), 9. Alain Cessat (CRC Limoges), 10. Didier Rous (Saint-Juéry Olympique), 11. Andrew Bradley (VC Bretenoux-Biars), 12. Flaujaguet (ACBB), 13. Davy (Pédale d’Alsace), 14. Allin (VC Charente Océan), 15. Sonson (Ste-Livrade), 16. Lanxade (Asptt Périgueux), etc... 

1989 GENTLE

1989 Sarlat avec Roger Lapébie

Ouverture de la course avec Roger Lapébie et les dirigeants du CC Sarladais

- Organisé le 22 octobre par le Cyclo-Club Sarladais du président Leduc, cette épreuve a vu le succès de l’équipe Virvaleix-Mespoulède devant celle de de Vincenzi-Dulou pointée à quatre secondes. L’autre équipe pro, amenée par Gourmelon associé à Melckior, n’a pu que terminer 3° et ceci après une crevaison. Sans elle, peut-être que le vainqueur serait tout autre puisque Gourmelon termine à 22 secondes seulement.

1989 Vir et Gourm

A Sarlat, deux équipes rivales pour assurer le spectacle

- Cette manifestation avait rassemblé un public extraordinaire avec tout un folklore rassemblant des anciens comme Xavier Louy ancien directeur du Tour de France, mais aussi Daniel Samy, Alain de Carvalho, Hubert Fraisseix, Roger Lapébie, Valentin Huot, Michel Dejouhanet, etc…

1989 sarlat

Virvaleix avec Xavier Louy ancien président du Tour, Lucien Leduc président du CC Sarlat et
Valentin Huot double champion de France des pros (1957 Chateaulin et 1958 Belvès)

- A Sarlat tout le monde arborait un sourire éclatant avant le repas de l’amitié qui clôturait cette fête du vélo en Périgord Noir.

1989 Sarlat bis

Le duo vainqueur avec Jean-Louis Gauthier

Classement : 1. Virvaleix-Mespoulède les 36 km en 53’10", 2. De Vincenzi-Dulou à 4", 3. Gourmelon-Melckior à 22", 4. Currit-Boucher à 1’10", 5. Gouloumès-Ménardie à 1’30", 6. Barrault-Racinoux à 2’06", 7. Figues-Babin à 2’16", 8. Bodin-Fraisseix à 3’08", 9. Arze-Leduc à 3’13", 10. Samy-Samy à 3’36", etc…

1989 Sarlat avec Gourmelon

Virvaleix et Gourmelon, la photo qui résume le cyclisme pro de Dordogne en cette saison 1989

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - DIDIER VIRVALEIX 7 © Bernard PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne (la saison 1990 de Didier, sur ce lien)

9 juin 2023

RUDEAU-LADOSSE - édition 1976

FRÉDÉRIC BRUN COMME UN GRAND

1976 Rudeau Brun et Najjari

- On n’a pas beaucoup de renseignements sur cette course si ce n’est sur cette photo où Michel Brun (19 ans) réalise une belle course en gagnant sur ce parcours et devant Mustapha Najjari (Pédale Faidherbe), le Marocain pourtant très rapide lors de l’emballage final. Plaisir aussi de voir Jean-Pierre Dessimoulies au micro, un speaker qui avait un timbre de voix très plaisant lors de ses animations en Périgord Vert. Et pour ne pas être en reste avec le vainqueur, nous vous invitons à cliquer sur ce LIEN pour découvrir son palmarès chez les pros.
- Voir, ici le palmarès des courses de Rudeau-Ladosse.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - RUDEAU 1976 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

5 juin 2023

DICTIONNAIRE DU CYCLISME EN LIMOUSIN

DICO3

Livre qui vient de paraître.
- Beaucoup de champions de la Dordogne y figurent. En tête de liste Valentin Huot, Jacques Vivier, Francis Duteil, Marius Duteil, Fred Brun, Michel Brun, Jean Claude Daunat....
- 360 pages grand format, photos. Vente par correspondance. Le prix est 35 euros, le port de 10 euros. Pour les personnes se réclamant de "Rétro Vélo", ce sera 39 euros. Chèque à Bernard Verret 1095, route du mont, 87240 Ambazac.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - DICTIONNAIRE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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