LE CYCLISTE DEVENU COUREUR A PIED
ET CHAMPION DU MONDE DE DUATHLON
- Après avoir raccroché son vélo, Didier Virvaleix reprenait la compétition mais en qualité de coureur à pied. "C’est dit-il quelque chose qui m’a toujours plu. A l’école, j’avais déjà des résultats intéressants. C’est un de mes chefs du centre de Tri de Marsac où je travaille qui m’a poussé vers ce sport. J’ai alors rejoint le CAP Athlétisme où j’ai rencontré mon entraîneur Patrick Petitbreuilh. Le vélo et la course à pied sont deux mondes différents. J’ai gardé mon envie de gagner, mon esprit de combat mais je n’ai plus la pression, et l’ambiance est beaucoup plus familiale". Puis Lionel Roye m’a proposé de me lancer dans le duathlon du fait de mes bons résulats. Du cyclisme au cross, puis avec le duathlon en trait d’union, le lien est fait ! Voici le Virvaleix engagé sur une nouvelle voie... (Lire ses derniers moments cyclistes sur ce lien)
Avec les coursiers du CA Périgueux, vainqueur en 2005 du 6° Ekiden. De gauche à droite
on reconnait Didier Virvaleix, Mano, Duret, Brun, Beauvais et Chirol
2 JUIN 2009 TITRÉ AU CHAMPIONNAT DE FRANCE OPEN
LA GROSSE PERFORMANCE DE DIDIER
Pour sa première participation nationale en duathlon, Didier Virvaleix a réalisé un coup de maître puisqu’il a remporté l’épreuve openn plus de sa catégorie, à Villiers sur Loir.
- Ce n’était que le 3° duathlon de son existence mais Virvaleix l’a emporté en vieux briscard. Lui le coursier devant l’éternel, le Poulidor des courses à pied départementales, le grimpeur périgourdin du Tour de France, a réalisé un sacré tour de force, samedi matin dans le pays Vendômois.
- Car nul ne doute que dans le milieu du duathlon, le nom de Virvaleix ne devait pas dire grand-chose aux spécialistes de la discipline… Mais c’est pourtant lui qui a levé les bras à l’arrivée, seul avec 35 secondes d’avance sur le Parisien Mounir El Housni. "Pour moi c’est inespéré, car au départ, je n’étais pas très chaud pour faire du duathlon et je finis champion de France pour ma première participation, racontait-il quelques heures après son sacre. Et au final j’ai retrouvé le "gnac" que j’avais lors de mes 20 ans. Je me dis même que j’aurais dû commencer plus tôt. Comme quoi, il n’est jamais trop tard !"
- L’ancien cycliste professionnel a donc réalisé l’un de ses rêves en enfilant le maillot tricolore après sa 11° tentative (ndlr : il a déjà participé à 6 championnats de France en vélo et à quatre cyclo-cross). De là à dire qu’il s’agit du plus grand moment de sa carrière sportive, il y a un pas ou une roue qu’il ne franchira pas. "Non cela fera partie de mes trois meilleurs souvenirs de ma carrière, mais le top, c’était quand même la montée sur Morzine où je finis 9° d’une étape du Tour de France."
Lors d'un Championnat de Dordogne à Bergerac où il se classe 3° derrière Durand et Messaoud
- Il n’empêche qu’à l’arrivée du duathlon, Didier n’a pas pu retenir ses larmes. Et l’émotion est montée d’un nouveau cran sur le podium, puis bien plus tard à son retour à Boulazac où tous ses amis et voisins l’attendaient.
- L’athlète périgourdin a pourtant eu le loisir de penser à la victoire vu qu’il a toujours été devant, tout au long des 40 km de parcours. "Pour une première, j’ai bien géré ma course note-t’il. Tout s’est bien passé. Je suis parti vite et j’étais dans le groupe des leaders lors des cinq premiers kms à pied. Ils étaient trois devant mais on a laissé faire car on savait qu’on allait les rattraper en vélo. Cela n’a pas raté : on les a récupérés au bout de deux kilomètres. Mais je suis surtout content car je n’ai pas perdu de temps dans le parc à vélo."
- Virvaleix entamait alors sa partie préférée en position de force. Et d’entrée, il accélérait. "Je ne voulais pas trop rouler, mais comme tout le monde se regardait, j’ai pris un relais un peu fort. J’ai vu que derrière ça grimaçait. Alors j’en ai remis une couche sur la seule bosse du parcours."
- Seuls deux concurrents arrivent à prendre la roue du Périgourdin, un ex-professionnel et un amateur. En spécialistes du cyclisme, le trio s’entend et creuse l’écart. Le chrono indique 1’30" à 10 km de la fin… Mais à un km de remiser le vélo dans le parc, l’un des deux compagnons d’échappée de Didier crève.
- Le Périgourdin en profite pour prendre la poudre d’escampette. On ne le reverra plus. Muni de 1’17s d’avance au début de la seconde partie à pied, Virvaleix va maintenir le rythme alors qu’il a une quinzaine de poursuivants à ses trousses, dont Christophe Le Bihan, son principal challenger et Champion d’Europe en titre.
"Les cinq derniers kilomètres, je les ai faits aussi vite que les cinq premiers tellement je me disais : c’est là qu’il ne faut rien lâcher ! Et je me suis accroché pour avoir le scratch même si au départ, je pensais au titre vétéran, mais pas au titre toute catégorie". Mais comme le dit la formule, la chance sourit aux débutants.
Virvaleix dans un 3000 mètres steeple, discipline où là aussi il s'est essayé
RENCONTRE AVEC DIDIER VIRVALEIX
CHAMPION DE MONDE VÉTÉRAN DE DUATHLONAUX USA
- Pour une première année, il ne pouvait mieux commencer… En effet, après un début de saison en mars, le périgourdin s’est imposé le 26 septembre en duathlon sur l’épreuve de Concorde aux Etats-Unis (Caroline du Nord), en devenant champion du monde vétéran. C’est dire que sa saison a été extraordinaire. Surtout connu dans le monde du cyclisme où il est passé professionnel en 1989 sous les couleurs de l’équipe Histor Sigma, participant ainsi au Tour de France en 1991, personne ne pensait le revoir aujourd’hui sur la plus haute marche du podium. Et pourtant Didier Virvaleix 43 ans a fière allure.
- Première course à La Rochebeaucourt (7 km à pied - 32 km à vélo - 4 km à pied) où il devient champion d’Aquitaine toute catégorie. Le 31 mai à Villers sur Loir (41) il décroche le titre de champion de France courte distance (5 km à pied - 40 à vélo - 5 à pied) et remporte la course de la Vague Open. Le 19 juillet il devient Champion de France longue distance sur l’épreuve mythique du Val d’Aran connue de tous comme étant l’un des duathlons les plus durs de par son dénivelé (12 km à pied - 80 à vélo - 10 à pied). Ce 26 septembre sur l’épreuve de Concord aux USA (10 km à pied, 40 à vélo, 5 à pied) sous une pluie torrentielle, il signe la plus belle performance qu’on pouvait attendre de lui, le titre de champion du monde 2009.
De retour de Concord, il retrouve ses amis et fête l'évènement
- Pourtant tout ne fut pas simple en terre américaine devant trouver lui-même les fonds pour le voyage car la fédération avait refusé de le sélectionner. Heureusement, nombreux sont ceux (partenaires, collègues, président du CAP, triathlon ou mairies) qui ont participé au financement ainsi qu’au côté logistique. C’est donc une belle satisfaction. Concernant la course, s’il la qualifie parfaite, puisqu’il a couru exactement comme il le souhaitait. Sortant en tête de la course à pied (temps 32’31s), il se fait reprendre en vélo. En effet, les américains qui le poursuivaient prenaient des relais en vélo sans être sanctionnés par les arbitres (temps vélo 56’53s). Or le drafting était interdit. Mais cela n’a pas entamé la motivation du duathlète. Didier Virvaleix a tout donné pour les cinq derniers km effectué en 17’11s pour aller finalement à l’arraché, s’imposer au sprint (Ndlr : 1h47’49s pour Didier, 1h47’51s pour Miller). De retour en France, comprenant l’exploit réalisé, Didier a pu savourer ce titre autour de sa famille et de tous ceux qui l’ont aidé dans ce périple. Il garde cependant la tête sur les épaules, puisque pour lui, il peut encore progresser en vélo. Prochain objectif pour l’an prochain en plus, les championnats d’Europe. Bonne chance !
19 JUIN 2010 CHAMPIONNAT DE FRANCE
A CHARLEVILLE MÉZIÈRES
Dans la course à Charleville-Mézières où il devient vice Champion de France
- Les championnats de France de duathlon CD ont démarré par la course groupe d'âges ce matin sur la base de loisir des Vieilles Forges (Ardennes). Vainqueur de la course, le Calaisien Carlo Meneghetti a remporté également le titre vétéran.
- C'est sous un ciel menaçant que les 161 concurrents se sont élancés à 9h30. Ils avaient à leur programme 5 km de course à pied, 30 km à vélo et de nouveau 5 km de course à pied.
La 1re course à pied était dominée par Thierry Grannier (Billom) qui rejoignait l'aire de transition avec 5'' d'avance sur un groupe comprenant Sylvain Cossin (Vittel), Christophe Le Bihan (Palaiseau), Thierry Mathissart (Calais) et le tenant du titre Didier Virvaleix (Périgueux).
- Le leader ne conservait pas le commandement très longtemps. Dès le 4e km vélo, il était "enrhumé" par Carlo Meneghetti. Tout nouveau vétéran, le Calaisien, à l'aise sur le parcours cycliste accidenté, creusait l'écart. Il était pointé au 19e km avec une avance de 1'10 sur un homme seul, Allan Sannier (Saint-Dizier).
- Préférant garder des forces pour la course à pied, le Nordiste levait un peu le pied en fin de parcours. C'est finalement avec qu'un avantage de 1'16s qu'il rejoignait l'aire de transition. Le poursuivant était toujours le senior Allan Sannier. Venait ensuite à 2'14" un groupe comprenant Virvaleix (Périgueux), son coéquipier Guillout, Guyader (Meaux), Salle (Charleville), Berland (FA Tri 86). Richet (Saint-Laurent). Carlo Meneghetti gérait tranquillement sa course à pied. Le Calaisien s'imposait facilement malgré le retour tonitruant de Didier Virvaleix.
Le podium vétéran était complété par Christophe Le Bihan (Palaiseau) 6e au scratch.
Du côté seniors, la course a été remportée par Noël Richet (Saint-Laurent-Nouan), 3e au scratch qui a doublé tout à la fin Allan Sannier (Saint-Dizier). Le 3e senior est le local Gilles Salle.
Classement : 1 Carlo Meneghetti (Côte d'Opale) 1h27'41 1er vétéran 1, 2 Didier Virvaleix (Périgueux) 1h28'22 2e vétéran 1, 3 Noêl Richet (Saint-Laurent Nouan) 1h28'45 1er senior 4, 4 Allan Sannier (Saint-Dizier) 1h28'48 1er senior 1, 5 Gilles Salle (Charleville) 1h29'22 2e senior 4, 6 Christophe Le Bihan (Palaiseau) 1h29'52 3e vétéran 1, 7 Éric Guyader (Meaux) 1h30'03 4e vétéran 1, 8 Vincent Guillout (Périgueux) 1h30'12 5e vétéran 1, 9 Frédéric Berland (F.A. TRI 86) 1h30'21 3e senior 4, 10 Michka Guillot (Lons) 1h30'22 1er senior 2
2010 MONDIAL DE DUATHLON A ÉDIMBOURG - INTERVIEW
- Le Périgourdin s'est classé deuxième à Édimbourg (Écosse), samedi, aux championnats du monde, catégorie vétérans. Alors forcément, il est déçu.
Il n'a donc pas réussi à conserver son titre. Samedi, Didier Virvaleix s'est classé deuxième des championnats du monde de duathlon, catégorie vétérans, qui se déroulaient en Écosse. Pour quinze petites secondes. L'an passé, il avait été sacré pour deux secondes. Après 56,6 kilomètres de course à pied et de vélo, forcément, ça pique un peu.
Sud Ouest ». Comment vous sentez-vous après cette médaille d'argent ?
Didier Virvaleix : Et bien, je suis encore deuxième ! Je suis un petit peu déçu, je dois le reconnaître, car je venais en Écosse pour prendre le titre. Mais bon, au final, j'ai réalisé la course qu'il fallait faire. Donc, quelque part, je suis content.
Comment s'est passée votre épreuve ?
Nous sommes partis à cinq devant lors de la première course à pied. Là, je me suis contenté d'assurer le rythme. Puis, une fois sur le vélo, j'ai dû faire le forcing car l'Italien Masini était un petit peu devant. Je suis revenu sur lui, et je l'ai ensuite lâché. Mais à deux tours de la fin du parcours cycliste, le Canadien David Frake est revenu et m'a dépassé. J'ai essayé de m'accrocher. Mais c'est là que les crampes sont arrivées. Impossible de recoller. Alors j'ai dû me contenter de le tenir à 30 secondes. J'ai relâché mon effort.
2° des Championnats d'Europe à Nancy en 2010
Il était trop tard lors du dernier passage à pied pour revenir ?
La transition s'est bien passée, je suis même revenu à 15 secondes de lui.
Mais ces crampes sont réapparues. Je me suis presque arrêté, à côté d'un groupe d'amis. Je souffrais terriblement. J'ai eu peur de ne pas pouvoir continuer l'épreuve. Finalement, Frake a gagné, et je suis deuxième à quinze secondes. C'est dommage.
Comment expliquez-vous l'apparition de ces crampes ?
Je ne comprends pas. Je n'ai rien eu durant toute la saison. Et là… Je ne sais pas. Peut-être les conditions climatiques ? Il faisait froid, le vent soufflait. Mais je suis quand même content. J'ai fait la course devant. Les séances d'entraînement ont payé. C'est bête d'avoir eu ces crampes.
La nuit a dû être compliquée
J'ai mal dormi. En plus, j'ai attrapé froid.
Quelle est la suite de votre programme ?
La prochaine compétition, c'est dès le 11 septembre, pour la dernière manche du championnat de France D2, avec le CAP. Je vais reprendre un peu l'entraînement. Je rentre aujourd'hui. Donc, je vais faire un peu de vélo et voilà. Et prendre un peu de repos.
2° des Foulées Astériennes en 2005 derrière Thierry Gallien et devant Julien Chirol
PODIUMS DES COURSES LOCALES DE DIDIER
- Licencié au CA. Périgueux Athlétisme, Didier Virvaleix s’est construit un petit palmarès contre les coureurs locaux et ceux du grand sud-ouest.
2003 : 5° Foulées de Marsaneix (classé 3°, vainqueur Thierry Gallien).
2003 : 2° Foulées Coursacoises (vainqueur devant Bruno Zarandona).
21° Cross de Trélissac (classé 1° sénior sur 10 570 m de parcours).
2004 : 18° Foulées Astériennes (classé 2° derrière Thierry Gallien).
2004 : 3° Foulées Coursacoises (vainqueur devant Francis Ribeiro).
2004 : Championnat de Dordogne à Bergerac (1° Yohan Durand US Bergerac, 2° Pierre Messaoud US Bergerac, 3° Didier Virvaleix (CA Périgueux).
2004 : 10 km de Saint-Georges comptant pour le championnat départemental (classé 1° Périgourdin sénior)
2005 : 6° par équipe lors de l’Ekiden avec Olivier Mano, Camille Duret, Nicolas Brun, Jérôme Beauvais et Julien Chirol.
2005 : 10 kms de Saint-Germain du Salembre (classé 2° derrière Thierry Gallien).
2005 : 10 kms de Saint-Georges (1. Pierre Messaoud, 2. Francisco Ribeiro, 3. Didier Virvaleix.)
2006 : 6° Foulées Coursacoises (classé 2° derrière Francisco Ribeiro).
2006 : Championnat d’Aquitaine de cross country à Trélissac (classé 31°).
2007 : La Sanilhacoise (classé 2° derrière Thierry Gallien)
2007 : Foulées de Coursac (2° derrière Francisco de Jésus Ribeiro).
2007 : Semi marathon de Cyrano (3° derrière Messaoud vainqueur).
C'est sur les bords du canal à Périgueux, que Didier a construit ses succès
PODIUMS DES ÉPREUVES NATIONALES ET AU-DELA
Saison 2009 : Champion d’Aquitaine Vét.1 à La Rochebeaucourt
1° à Layrac
Champion de France de duathlon courte distance à Villiers sur Loir.
Champion de Dordogne à Prats du Périgord
Champion de France longue distance au Val d’Aran
Champion du Monde de duathlon à Concord (USA)
Saison 2010 :
4° La Rochebeaucourt et 1° Vét.1
6° Layrac
2° Championnat d’Europe à Nancy
2° Championnat de France courte distance
1° Championnat de Dordogne à Prats du Périgord
Championnat de France des clubs Division 2 (6° par équipe).
Sur le vélo lors d'un duathlon (photo Guy Dagot)
CARACTÈRE DE DIDIER
- Didier est un personnage méthodique, capable de mener plusieurs choses de front et d’être présent physiquement lors des grands rendez-vous. Il s’est montré parfois hâtif dans ses jugements notamment lorsque Histor a annoncé la cessation de ses activités. Ce qui fait que de nombreux supporters n’ont pas compris son comportement qui lui a été fatal lorsqu’il a refusé certaines offres du moment, préférant attendre et patienter.
- Didier c’est aussi un coureur qui sait servir ses leaders et qui s’emploie au maximum pour ses corvées quotidiennes. En faits il reste un collaborateur efficace qui sait amuser parfois ses relations par le biais d’une ou deux anecdotes qui feront de lui un interlocuteur qui aura de nombreuses relations. Précis dans ses propos, il sait communiquer. D’ailleurs c’est un garçon qui aime la liberté et la sécurité lui importe peu…
Avec Thierry Gallien lors d'un 10 km de Saint-Georges
- Il peut aussi se montrer inquiet et anxieux, obnubilé par le détail qui fait que souvent une situation globale peut lui échapper. Mais sa façon sociable, sa facilité de nouer des contacts lui permettront de recentrer les choses par son réalisme. Il cache un tempérament nerveux, angoissé mais comme déjà dit, il a besoin de communiquer et se montre parfois critique, si bien qu’il peut décourager ses proches lorsqu’il donne des analyses sévères. Habile et éloquent, il a le don de charmer ses supporters, de séduire par la parole et de se retrouver autour de la famille qui constitue sa préoccupation essentielle tout comme ses amis, sa deuxième famille de cœur. D’un esprit curieux, il possède un très bon esprit d’analyse, une bonne mémoire, ce qui fait qu’il s’adapte à toutes les situations.
Un club, une équipe, le CA Périgueux Athlétisme avec qui il a construit ses victoires
DE RETOUR DANS LE TOUR DE FRANCE
- Pour le Tour de France : Didier travaille pour le partenaire Waze (notre photo ci-dessus) via l’agence de sponsoring Spoutnik. Il amène des invités sur les étapes, et leur fait découvrir l’avant course. Il les conduit entre la caravane et les coureurs et les accompagne au village VIP de l’arrivée pour voir la fin de l’étape. C’est un travail très prenant qui lui permet de retrouver au quotidien des anciens coureurs et amis comme Luc Leblanc, Thierry Marie et bien d’autres. Ainsi il rencontre chaque jour de nouvelles personnes très sympas et ravies de découvrir le Tour de l’intérieur. Ce sont aussi des moments parfois stressants quand le public toujours plus nombreux et enthousiaste empêche les véhicules de se frayer un passage sur la route. Ce qui lui fait vraiment plaisir, c’est de voir des invités comblés d’avoir vécu une journée intense et géniale, comme cette suiveuse qui raconte ci-dessous sa journée.
VIRVALEIX DANS LA ROUE D’UN SUIVEUR DU TOUR DE FRANCE
(Extrait d’une invitée, pilotée par Didier lors d’un TDF)
- Invités à suivre l'étape St Jean de Maurienne-Annonay par Mr Laurent Jalabert (et oui.... je vous l’avais dit que c'était mon nouveau pote), nous nous présentons au point d'information à 8h00 afin de faire connaissance avec notre chauffeur Didier Virvaleix (ancien coureur professionnel co-équipier de Jalabert en 1989 et Champion du Monde de Duathlon 2009). Didier nous accroche les précieux bracelets passe-partout et nous présente à ses copains : Stephen Roche (vainqueur du Tour), Raymond Poulidor, Luc Leblanc (Champion du Monde), Bernard Hinault, Bernard Thevenet..... C'est de la pure magie ! Nous bavons devant le vélo de Wiggins et de ses superbes Jaguar d'assistance.
- A 10h00 nous embarquons dans la "Jalabertmobile" et roulons..... et là, la magie s'opère : des centaines de gens agglutinés le long de la route nous acclament, nous exhortent, nous vénèrent, nous adulent... Ils appellent leur idole, l'applaudissent.... ils sont fous de lui. Dans la voiture nous prenons à cœur de saluer tout le monde et de leur rendre leur gentillesse. Nous doublons la caravane du Tour et zigzaguons entre les voitures qui ressemblent aux chars de Carnaval. Nous passons du saucisson aux pneus en passant par les bonbonnes de gaz, etc... Nous arrivons à Annonay avant tout le monde. Didier se gare et nous passe de nouveaux les précieux badges d'entrée au paradis. Là, nous nous retrouvons à 150 mètres de l'arrivée dans un carré VIP. Les petits fours et les rafraichissements nous attendent. Je m'installe devant la barrière afin de rien rater de l'arrivée et de m'imprégner totalement de cette ambiance particulière.
- Ça y est : ils arrivent ! Un bruit sourd partant du bout de la route nous parvient de plus en plus fort. Tous les spectateurs se mettent à tambouriner sur les barrières lorsqu'ils aperçoivent les premiers cyclistes. Une folie générale embrase la route. Je suis en transe. Je me penche, déclenche ma caméra et immortalise ce fameux sprint entre David Millar et Jean-Christophe Péraud. Quelle vitesse. J'ai cru voir 2 boulets de canon. Voila, on nous distribue du champagne pour clôturer la journée et on nous raccompagne à l'arrêt de bus. Eh oui, le service VIP est terminé et on doit prendre le bus jusqu'à Lyon, pour prendre le train jusqu'à Chambéry et de nouveau le bus pour St Jean de Maurienne afin de récupérer notre voiture. Cette journée a été fantastique et je remercie Didier Virvaleix et Laurent Jalabert pour leur gentillesse.
Spectateur attentif lors de l'inauguration d'une plaque en l'honneur de Petit-Breton à Périgueux
(Passage du Tour de France 2017)
ÉPILOGUE D’UNE CARRIÈRE BIEN REMPLIE
- Le fait d’avoir porter les couleurs de l’Asptt Périgueux lui a ouvert sans doute les portes de cette administration qu’on appelait "la Poste". Après ses déboires dans le monde professionnel, elle a été là pour lui offrir du travail au centre de tri de Marsac dans un premier temps. Puis, Philiposte (usine du timbre) lui propose une place en 2017, dans la partie électrolyse de l’usine. Philiposte est une composante du groupe La Poste chargée d’exécuter le programme philatélique officiel français. L’imprimerie "Philaposte Boulazac" regroupe sur un site la publication assistée par ordinateur (PAO), les techniques d’impression taille-douce (TD), héliogravure, offset à plat et en continu, typographie, sérigraphie et numérique et les clicheries correspondantes, les compléments à l’impression, la finition, le conditionnement, un service client et la vente à distance. Didier travaille dans les coulisses, autrement dit pour les cyclindres en cuivre qu’il recharge pour être usinés, gravés et chromés avant qu’ils ne partent sur machine pour l’impression… avec une petite pensée lorsqu’il est programmé des thèmes ayant rapport au cyclisme ou au Tour de France, ce qui peut arriver parfois dans la philatélie…
Retrouver ses parents, un moment apprécié dans sa vie de saltimbanque
RÉTRO VÉLO DORDOGNE - DIDIER VIRVALEIX 13 © Bernard PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne (Fin de publication, ici page retour page d'accueil)