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RETRO VELO DORDOGNE
1 juin 2021

RAYMOND CHAMINAUD -Décès d'un cycliste

DÉCÈS DE PAUL CHAMINAUD dit Raymond

- C'EST AVEC UNE GRANDE TRISTESSE QUE NOUS VENONS D'APPRENDRE LE DÉCÈS DE PAUL CHAMINAUD (dit Raymond) Ā L'AGE DE 92 ANS. COMME LE TÉMOIGNE CET ARTICLE, RAYMOND CHAMINAUD A ÉTÉ UN GRAND ACTEUR DU CYCLISME PÉRIGOURDIN DES ANNÉES 50 (lire par ailleurs le palmarès ci-dessous.)
- PÈRE DE JEAN-FRANÇOIS, IL A ÉTÉ UN GRAND ACTEUR DE CE CYCLISME D’APRÈS GUERRE QUI AVAIT EN DORDOGNE UNE SAVEUR DE LIMOUSIN MÉLANGÉ A CES COURSES DE CLOCHER QUI ANIMAIENT NOS FÊTES ET QUE VOUS RETROUVEREZ DANS LES LIGNES CI-DESSOUS ÉCRITES L'AN PASSÉE. RAYMOND CHAMINAUD APPARTENAIT A UNE GRANDE FAMILLE DE CYCLISTES LIÉE A CELLE DES BRUN DE MAREUIL SUR BELLE.
- A SA FAMILLE ET A JEAN-FRANÇOIS, "RÉTRO VÉLO DORDOGNE" EXPRIME SES SINCÈRES CONDOLÉANCES.
Raymond Chaminaud repose désormais au cimetière de Mareuil sur Belle.
Palmarès connu de Raymond Chaminaud (Source Michel Delugin)

1950 - Mussidan - 1° Terrasson  (2° René Montagut) - 1° Bourgnac (2° Jean Inizan).

1951 - Montpon - 1° St Médard de Mussidan (2° Max Peyssard).

1952 - (CA Ribérac) - 1° Lanouaille - 2° Lisle (1° Gourmelon) - 4° Ribérac (G Prix des Artisans 160 km 1° Michel Brun) - 6° G Prix La Filolie (1° Dihars).

1953 - (CA Ribérac) - 1° G Prix des Fêtes de St Aulaye - 1° G Prix de Audrix - 1° du Prix de Passirac (16) – 1° à St Vincent Connezac – 1° Prix des fêtes de Montpon (devant Barquero) - 1° à Rouffignac - 1° à Aubeterre - 2° du prix des Artisans à Ribérac (1° Montagut) - 3° à Javerlhac (derrière Rippe et Montagut).

1954 - ( CA Ribérac) - 1° de la 3° course de classement à Ribérac - 1° G Prix de la Couronne 170 km (2° Hervé Prouzet) - 1° G Prix Luxor à Angoulème (2° Montagut) - 2° Championnat du Limousin des sociétés avec Losmède - Michel et Jacques Brun - René Boisdon - 3° G Prix Dony 210 km (1° Jacques Vivier - 2° Valentin Huot) - 3° Prix de Verteillac (1° Michel Brun) - 3° Prix d'Allassac (1° Prouzet - 2° Sabbadini) - 4° Prix de Nantiat (87) - (1° Marcel Guitard), 5° Chalais Montboyer (1° Michel Brun).

1955 - (CA Ribérac) - 1° Limoges Vigenal (2° René Dufour) - 1° du VI° circuit de Cellefroin (16) - 2° Cubas (1° André Bernard) - 1° Prix de Châteauneuf (16) - 1° à Château Garnier (2° Lemaître), 2° G.Prix de Mussidan 140 km (1° Michel Brun) - 2° Prix des fêtes de Verteillac (1° Jacques Brun) - 3° Domme - 4° Cussac (87) - 5° G Prix Allassac - 5° Prix Lapasserie à Périgueux (1° Cazala) - 6° Maisonnais Tadoire (1° Jacques Brun).

1956 - (CA Ribérac) 1° Dournazac (2° Achille Davanzo) - 3° St Martial de Valette (1° Pierre Beuffeuil), 4° Thiviers critérium professionnel (1° Gilbert Bauvin, 2° Conterno, 3° Bahamontès, 6° André Darrigade, 7° Charly Gaul).

CHAMINAUD RIME AVEC VÉLO ET SAINT-JEAN D’ATAUX

- Ce n’est pas un article de presse que vous allez lire aujourd’hui, mais le passage d’un livre que j’ai particulièrement apprécié. Car il évoque sur ce paragraphe repris, ce qu’était "le cyclisme de clocher" le vrai,  lorsque les gens de ma génération portaient des culottes courtes. Et comme d’une pierre on peut faire deux coups, il raconte aussi un passage de la carrière de Raymond Chaminaud - natif de Saint-Jean d’Ataux - père du coureur Jean-François que nous avons connu tour à tour à la Pédale Thibérienne, puis à l’EVCC Bergerac, avant qu’il ne s’exile en Charente, c'est-à-dire au Cyclo-Club de Vervant puis à l’Union Cycliste Aunis Rochelaise.
- Raymond Roucheyrolle et son épouse Huguette (les auteurs du livre en question) ont effectué une randonnée de La Rochelle à La Grande Motte. Tout le long de leur périple, ils racontent leur ballade mais aussi au fur et à mesure des régions traversées, la vie des gens qui ont fait l’histoire. Ce livre "Méli-Vélos" est préfacé par Jean Pitallier et a été édité aux éditions Cheminements. Un conseil : lisez le ou commandez le, vous ne serez pas déçu car il incarne la pratique cycliste dans le pur sens du terme. Sans plus attendre, je vous invite à lire ce paragraphe qui se situe lors de la 3° étape de leur périple, c'est-à-dire de Aubeterre à Saint-Jean d’Ataux

Chaminaud Raymond

Raymond Chaminaud sur la cendrée du stade de Ribérac
à l’issue du contre la montre où il se classa 33° lors de la Route de France

 - "Un dernier coup de rein sur les derniers kilomètres au bitume ravagé par les engins de débardage et voici enfin le village de Saint-Jean d’Ataux tant attendu. Un endroit caché, à l’écart de la nationale, comme retiré du monde, un lieu que les cartes ne mentionnent que par obligation et dont les guides touristiques ne soupçonnent même pas l’existence. Et pour cause : trois ou quatre maisons, la mairie, une église, un cimetière, une école fermée depuis plus de 40 ans, pas un café, pas un commerce, le genre d’endroit que le temps semble avoir figé pour mieux le préserver. Une petite oasis perdue dans la forêt, où j’aime venir me ressourcer et dont rien, hormis le Tour Cycliste du Canton de Neuvic, ne semble pouvoir altérer la quiétude. Une épreuve haute en couleurs, désormais réputée grâce au dynamisme du maire de ces lieux et aux efforts de la JSA de Saint-Astier, qui rassemble sur son parcours tourmenté un redoutable plateau d’élites et de néo-pros qui filent comme des flèches, trois heures durant pour percer au plus haut niveau, et dans laquelle le talentueux Stéphane Reimherr du Cyclo-Club Périgourdin est désormais devenu la cible sur laquelle s’acharnent ses compagnons de route.
NDLR : L’étape de Saint-Jean d’Ataux n’est pas du au hasard, mais par le simple fait que l’auteur est natif de ce village et plus exactement de la Veyssière, un gros hameau situé sur la RD 709 entre Ribérac et Mussidan.

 - Rien d’étonnant que ce petit coin de la Double du Périgord ait vu naître un de ses tout meilleurs cyclistes des années cinquante. Je veux parler de Raymond Chaminaud qui inspira de belles envolées à quelques reporters sportifs, spécialistes du cyclisme comme Angel Laligne de la Charente Libre et Claude François du Populaire du Centre. Un petit gabarit, pétri de classe et qui fit justement ces premières classes sur ces mauvaises routes dont la plupart n’étaient pas encore bitumées. Des routes aux pourcentages terribles en certains endroits, comme la côte de la Maligne, celle de Puycrollet et celle des Granges de Magentou. Des grimpées à 18% sur trois ou quatre cents mètres qui vous font exploser le cardiomètre en moins de deux.
- Il n’a rien oublié de ce temps-là Raymond Chaminaud. Son enfance durant la guerre où la ferme de son père servit maintes fois de cache et d’entrepôt à la Résistance. Le hold-up du siècle en gare de Neuvic toute proche, où un groupe de résistants commandés par le mystérieux Krikri firent irruption dans la ferme paternelle juste après avoir délesté un train de son pactole de 2,8 milliards de centimes et dont plus personne en devait en entendre parler. Il n’a pas oublié de même les bancs de l’école avec Mlle Dutreuil, la jeune institutrice de Saint-Jean d’Ataux nouvellement nommée, les travaux des champs, de la vigne, les coupes de bois l’hiver dans les taillis de la Siboutie, son premier vélo acheté de ses propres deniers, ses sorties d’entraînement que son père n’appréciait que modérément, sa première licence à Mussidan, ses premières courses dans les villages des environs et ses premières victoires dont celle de Chantérac. Une épreuve où il se présenta sur la ligne de départ chaussé d’espadrilles et terriblement impressionné par un bataillon de musclés aux jambes finement rasées et luisantes d’huile qui se révélèrent totalement impuissantes à rester dans sa roue.

 LA FÊTE ET LES COURSES DE CLOCHER

 - Des courses qui empruntaient parfois des routes de gravier à peine dignes de nos pistes forestières de maintenant et qui se déroulaient durant les fêtes des villages. Car un village ne pouvait ne pas avoir sa fête et une fête sans course, cela n’aurait eu guère de sens à cette époque, un peu comme si on avait oublié de prévoir un manège ou de dresser un bal. Des épreuves d’une grande intensité où la population des alentours venait communier en masse, dans une ferveur unanime, autour des gars du pays se mesurant aux meilleures pointures régionales. C’était le temps des retrouvailles dominicales, celle de la grande famille cycliste convergeant de tous les points de la région, parée de maillots bariolés affichant ostentatoirement les couleurs des clubs portées par des jeunes pleins d’appréhension pour leurs premiers engagements, des vieux briscards la jouant détachée, des favoris à la mine concentrée, des copains s’échauffant en groupe et disséminées tout au long du circuit, aux points stratégiques de préférence, des grappes de spectateurs et, près de la banderole, des pères anciens coureurs pour la plupart, briefant une dernière fois le fiston avant le départ, des épouses qui n’étaient pas les dernières à donner de la voix, des mères de famille fermant les yeux au moment le plus périlleux, celui du sprint final où il faut savoir jouer des coudes à 60 à l’heure au ras des balustrades, et des sœurs qui n’avaient d’yeux que pour le copain du frère. Des après-midi de jubilation et d’excitation derrière les barrières où s’agglutinaient au plus près de l’arrivée les dirigeants, les proches, les initiés et les mordus, avec chaque passage procurant son lot de sensations, d’espoirs ou de désappointement et faisant monter la fébrilité, autant dans le public que dans le peloton, lequel surgissait parfois serré en masse, parfois étiré en file indienne à la poursuite des échappés, tandis que les malchanceux à l’arrière s’épuisaient à revenir et que les derniers lâchés abandonnaient, les uns trahis par la mécanique, les autres asphyxiés par la chaleur ou parfois victimes de leurs jambes trop molles ce jour-là ou d’une mauvaise chute. C’était la belle époque du vélo, celle du "cyclisme de clocher" où l’exode rural n’avait pas encore saigné les campagnes et où les gars des comités des fêtes retroussaient les manches et enfilaient le cuissard.
- "Calme, souriant, sympathique, bon camarade, coureur intègre et consciencieux, bon grimpeur, excellent rouleur, bien stylé dans l’effort", la presse régionale, dont l’Echo du Ribéracois, l’hebdomadaire toujours en verve des vallées de l’Isle et de la Dronne, ne tarit pas d’éloges au sujet de ce Chaminaud qui en étonne plus d’un par son talent et sa modestie. A l’issue de quelques années au Racing-Club Mussidanais, le club de ses débuts et un passage au Cyclo-Club Montponnais, il rejoint au CA Ribérac son copain Michel Brun qui fait jeu égal avec les professionnels et collectionne les podiums dans les roues d’un Jacques Vivier, comme dans le Tour du Cantal en 1951, ou d’un Jean Robic, comme dans le Bol d’Or des Monédières en 1953, l’année où il aligne deux victoires d’étapes sur la Route de France. Un duo est né, surnommé par le milieu "la paire gagnante", une complicité dans l’effort qui vaudra à notre jeune espoir une sélection méritée dans l’équipe du Limousin pour la 4° édition de la Route de France, celle courue en 1954.
NDLR : Cette équipe comprenait Gilbert Empinet (Brive), Eugène Fourgeau (VC Nontron), Yves Gourd (AS Eymet), Lambert (Guéret), René Montagut (VC Nontron), Jean Riou (Tulle) et Raymond Chaminaud (CA Ribérac).

CHAMINAUD Route de France (Yves Gourd)

Une partie de la sélection du Limousin de la Route de France, avec de gauche à droite
Yves Gourd (AS Eymet), Gérard Empinet (UC Brive), Raymond Chaminaud (CA Ribérac),
puis couvert d’une casquette le directeur sportif de l’équipe Rochet.

- Une bien belle épreuve que cette compétition aujourd’hui disparue et organisée à l’époque par le magazine "Route et Piste" dirigé par Jean Leulliot. Elle regroupait cette année-là 112 coureurs répartis en 16 équipes, recrutés dans les rangs des meilleurs amateurs français et étrangers : 1570 kilomètres à parcourir en dix étapes, de Dinard à Agen, avec un crochet à Auch et Montréjeau et une escale à Ribérac.
NDLR : La Route de France était réservée aux meilleurs amateurs français et étrangers de moins de vingt-cinq ans et ils étaient limités par ailleurs à un braquet de 50x15.
- C’était le cinquième jour, lors du contre la montre individuel Angoulême-Ribérac : 57,5 kms à parcourir sur des routes particulièrement vallonnées, avec arrivée sur le stade municipal (notre photo) commentée par le célèbre Georges Briquet sous les feux de la télévision française qui était venue planter ses caméras sur la cendrée. Le lendemain était encore jour de fête, lors de l’étape Ribérac-Nérac, en particulier jusqu’à Mussidan, où tout au long de la bonne vieille nationale 709, les deux enfants du pays, Raymond Chaminaud dossard n° 80 et René Montagut dossard n° 84 déboulaient sur leurs terres, détachés devant le peloton afin de mieux savourer les vivats de la foule et les encouragements de la famille et des amis.
NDLR : Partis d’Angoulême, ce contre la montre passait par Le Boisseau, Dignac, La Rochebeaucourt, Verteillac, Bertric-Burée, La Borie et Ribérac (arrivée sur la cendrée du stade). Raymond Souron (Bretagne) gagnait le chrono à Ribérac en 1h39’07s, 2. Robert Cazala (Guyenne) à 1’16s, 3. Riolfo à 2’34s, 7. Montagut à 4’08s. Au classement général le leader était toujours l’Angevin André Hammeau à l’issue de ce chrono, mais après la traversée des Pyrénées, le vainqueur de cette édition qui se terminait à Agen, n’était autre que la Parisien Nicolas Barone.
- Même s’il ne gagna rien sur cette épreuve, Raymond Chaminaud termina néanmoins meilleur coureur de l’équipe du Limousin et donna rendez-vous à tout son monde pour son sacre de la saison, la semaine suivante. C’était au Grand Prix de La Couronne, haut lieu de la cimenterie française, dans la banlieue d’Angoulême, un dimanche de la   Saint-Jean. Une épreuve qui regroupait les meilleurs régionaux et nombre de professionnels qui avaient fait l’impasse du Championnat de France. Cent cinq participants au départ, une pléiade de gros bras comptant quelques Tours de France à leur actif, comme Diot, Tonello, Sitek, Decaux, Rouer, Barbotin, Coste, Prouzet, Vivier... Rien que du beau monde. Pierre Michel, équipier de Francis Pélissier, y était donné favori par l’envoyé spécial du quotidien l’Equipe, alors que Jacques Vivier tenait la corde chez les observateurs régionaux. Sans oublier quelques belles pointures comme Barès, vainqueur de la Route de France en 1953 et l’inévitable Michel Brun.
NDLR : C’était le 8° Grand Prix de la Saint-Jean ouvert aux professionnels, aspirants, indépendants hors et toutes catégories. Trophée le" Nil" et "Gibbs" (deux vieilles maisons de la ville). L’édition précédente (celle de 1953) avait était gagné par Gino Bisetto (Fumel) devant Sitek (Paris) et Bussemey (Clermont). La dotation s’élevait en 1954 à 218 000 francs de prix et de primes, une raison sur la qualité du plateau présent, malgré le Championnat de France qui se disputait le même jour à Montlhéry et gagné par Jacques Dupont devant Varnajo et Molinéris.
- Un circuit de 42 kilomètres à boucler à quatre reprises sous une canicule d’enfer, une interminable succession de montées et de descentes qui ne tardèrent guère à causer de sérieux ravages dans les troupes usées autant par la chaleur que par les chasses à répétition, lorsqu’à 20 kms de l’arrivée, Raymond Chaminaud, profitant d’une hésitation du peloton, surprit tout son monde par un démarrage meurtrier qui lui procura jusqu’à deux minutes d’avance. Un temps tout juste suffisant, qui ne cessa de fondre au fil des kilomètres, comme le goudron sous ses roues qu’il propulsa en vainqueur, sur la ligne d’arrivée où il termina détaché, sous les acclamations du public et en particulier celle de la jolie Jeanine Brun, la sœur de son copain, venue à vélo depuis Mareuil sur Belle assister à son triomphe.

Marsaneix 1983

Jean-François Chaminaud (19 ans) fils de Raymond sous le maillot de la Pédale Thibérienne

NDLR : Beau passage de cet ouvrage que Rétro Vélo Dordogne aime présenter, car il respire et il incarne le cyclisme tel qu’on le conçoit et qu’on ne vit plus ainsi... Pour la petite histoire Raymond Chaminaud remportait l’épreuve sur cycle Rochet après 175 kms de course parcourus en 4h28’55s, 2. Hervé Prouzet (Agen) à 15 secondes, 3. Michel Tombelaine (Limoges) à 20s, 4. Rouer (Paris), 5. Diot (Paris) etc...
- Pour information Jean-François le fils de Raymond a bien débuté à la Pédale Thibérienne, puis à l’EVCC Bergerac. Je pense qu’il est ensuite parti deux années au Stade d’Auxerre avec Laurent Mazeaud. Puis retour en Charente avec le CC Vervant et l’UCAR. Ensuite il s’est installé comme consultant dans une société sportive, entraînant notamment l’équipe de Vendée U qu’il conduisit au titre de Championne de France par équipe du contre la montre entre 1995 et 1997. Jean-François a gagné des courses de clocher comme celle de Mensignac, Torsac, Saint-Germain des Près en 1982, mais il a de même terminé 2° du championnat d’Aquitaine juniors en gagnant le contre la montre. En 1983 il enchaîne avec le CLM du Prix du Muguet à Saint-Astier, puis Saulgond, Brugéras, Saint-Martial de Valette et Saint-Laurent des Bâtons. En 1985 après son service militaire, il gagne à Lanouaille, Verteillac et Cendrieux. En 1987, grande victoire au Tour du Bas-Rhin, puis en 1989 il remporte l’épreuve de Lalande Fronsac. Son palmarès est certainement encore plus fourni mais pour l’heure Rétro Vélo Dordogne ne donne que celui qu’il possède...

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – RAYMOND CHAMINAUD © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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Commentaires
C
REPOSEZ EN PAIX, CHAMPION.
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