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RETRO VELO DORDOGNE
9 juin 2023

DIDIER VIRVALEIX (saison 1989)

AVEC LES PROFESSIONNELS CHEZ LES BELGES D'HISTOR SIGMA

1989 histor composition

1989 Histor compo 2

L'équipe Histor Sigma en 1989 (photo montage Rétro Vélo)

L’EFFET VIRVALEIX EN DORDOGNE

1989 Pézuls

Les nouvelles couleurs de l'Asptt en 1989 comme ici au départ de Pézuls

- Le passage de Didier Virvaleix chez les pros a fait tâche d’huile dans les pelotons de Dordogne avec notamment l’Asptt Périgueux, son club où il est toujours licencié et qui a été équipés par les peintures Histor Sigma. De même la Pédale Faidherbe a conclu un accord avec les peintures Bourdeilh en s’équipant sur le même modèle de maillot que les pros, mais avec les couleurs du club, soit le rouge et vert. L’arrivée de Virvaleix chez les pros a donc créé un engouement, chez nos licenciés et dans les clubs qui attendent avec beaucoup de curiosité les résultats de celui qui est devenu notre idole. (Revoir sa saison 1988, sur ce lien)

1989 PF

L'effet Virvaleix à la Pédale Faidherbe

- Très vite Virvaleix rentre dans le bain et se retrouve au départ de l’Etoile de Bessèges à la mi-février où il joue son rôle d’équipier avec Etienne de Wilde son capitaine de route qui remporte trois étapes et le classement général de l’épreuve. Cette première saison 1989 sera surtout celle d’un Tour d’Espagne prometteur où il termine 25° derrière un Pedro Delgado, le vainqueur, qu’il avait applaudi un an avant sur les pentes du Puy de Dôme lors de la grande boucle.
- Il y a eu aussi le Dauphiné, le Tour du Limousin, celui de la province de Burgos et de la CEE où il a remporté des classements intermédiaires puis cette fin octobre où il a participé au Lombardie puis au Tour du Piémont, deux épreuves qu’il termine. Un regret au cours de cette saison : ne pas être au départ du Tour de France, là où son directeur sportif le trouve trop jeune pour y aller. Mais c’est vrai qu’il n’a que 23 ans et qu’il a couru la Vuelta, soit des raisons pour l’économiser et le préserver en vue d’autres échéances.
- En marge des performances de Didier Virvaleix, disons que 1989 a été la saison où Laurent Fignon a remporté le Tour d’Italie après son succès dans Milan-San Remo en début de saison, Greg Lemond s’adjuge le Tour de France et devient pour la deuxième fois champion du monde. En Dordogne, Christophe Lanxade, Patrice Peyencet et Eric Raud ont pris la relève de Virvaleix sous les couleurs de l’Asptt. Périgueux.

1989 avec Joël Marteil son entraîneur

Joël Marteil l'entraîneur de Didier en cette saison 1989, qui avait en son temps entraîné Hinault

SAISON 1989 (pros Histor Sigma-palmarès connu) : (lieux de course et résultats communiqués) - seuls les noms des vainqueurs connus sont indiqués en caractères gras italiques)
Histor Sigma Diamant : Willy Teirlinck (directeur sportif), Frans Van Looy (assistant), Rudy Pevenage (assistant).
Coureurs : Armando Ceci (Bel), Philippe Chevallier (Fra), Etienne de Wilde (Bel), Robert D’Hont (Bel), Volker Diehl (All), Herman Frison (Bel), Dominique Gaigne (Fra), Paul Haghedooren (Bel), Rob Harmeling (Holl), Jean-Pierre Heynderickx (Bel), Brian Holm Sorensen (Dan), Roger Hegems (Bel), Luc Leblanc (Fra), Sorel Lilholt Petersen (Dan), Marc Mertens (Bel), Ivan Messelis (Bel), André Meuwissen (Bel), Jan Nevens (Bel), Rudy Patry (Bel), Wilfried Peeters (Bel), Franck Pirard (Holl), Luc Roosen (Bel), Serge Seynaeve (Bel), Marc Seynaeve (Bel), Marc Thevenin (Fra), Rik Van Slycke (Bel), Didier Virvaleix (Fra), Willem Wijnant (Bel). (voir photo montage).
- 11° Étoile de Bessèges du 9 au 12 février. (1° Etienne de Wilde Bel/Histor).
- 23° Cholet-Mauléon-Moulins le 19 mars. (1° Franck Boucanville/Fagor MBK).
- 60° La Flèche-Wallonne le 12 avril (1° Claude Criquielion/Hitachi).
- 25° Tour d’Espagne du 24 avril au 15 mai (voir résultats ci-dessous) 1° Pedro Delgado Esp/Reynolds Banesto
- Tour d’Armorique du 23 au 26 mai (1° Laurent Jalabert Fra/Toshiba)
- Critérium du Dauphiné Libéré du 29 mai au 5 juin. 30° du prologue à Divonne les Bains le 29 mai (1° Steve Bauer CND/Helvétia la Suisse). Epreuve remportée par (Charly Mottet Fra/RMO)
- 8° Tour de la Province de Burgos, 4° d’une étape, meilleur jeune. (1° Franco Antéquéra Esp/BH Sport).
- 16° Championnat de France à Montluçon le 24 juin, (1° Eric Caritoux/RMO Libéria Mavic).
- 45° Classique de Saint-Sébastien le 12 août. (1° Gianni Bugno - Ita/Château d’Ax Salotti).
- 14° Tour du Limousin et meilleur grimpeur du 15 au 18 août. 6° de l’étape La Souterraine/Le Palais le 18 août (1° Thierry Richard/Toshiba). Vainqueur final Thierry Claveyrolat Fra/RMO
- 14° classement général Tour de la CEE (appelé Tour de l’Avenir) du 6 au 14 septembre. 7° Colmar-Epinal le 12 septembre, 5° Epinal-Sarrebourg le 13 septembre. Plus combatif de la course et Meilleur Grimpeur. (1° Pascal Lino/RMO).
- 46° Tour du Piémont le 12 octobre. (1° Claudio Chiappucci/Carréra Vagabond).
- 51° Tour de Lombardie le 14 octobre (1° Tony Rominger/Château d’Ax Salotti).
- 1° Gentleman de Sarlat le 22 octobre associé avec Jean-Claude Mespoulède

1989 bESS7GES

TROIS SUR QUATRE POUR ÉTIENNE de WILDE, PLUS L’ÉPREUVE

1989 Etienne de Wilde

- Etienne de Wilde n’a pas fait les choses à moitié. Le champion de Belgique les a même faites aux trois quarts en s’adjugeant trois sprints sur les quatre qui ont ponctué les étapes de l’Etoile de Bessèges. Un final aussi étonnant par la régularité du Flamand, qui sort d’un hiver passé sur les pistes des Six Jours, que par la conclusion de la dernière épreuve dimanche, le parcours accidenté autour de Bessèges provoquant habituellement de nombreuses cassures décisives.
- "Je me suis surpris moi-même concédait de Wilde (notre photo en médaillon) les bras chargés de bouquets. J’étais venu ici dans l’espoir de remporter une étape, mais de là à en gagner trois avec le maillot de leader à la clef, vraiment non. J’appréhendais cette dernière étape où j’ai connu une chaude alerte dans le dernier tour. J’étais largué en effet dans l’ultime bosse, en compagnie de Van Vliet, que je surveillais de près et Fignon. Je me suis accroché et j’ai finalement été sûr de mon coup dans le dernier kilomètre. Maintenant je vais disputer le Tour Méditerranéen, mais là je ne roulerais pas à bloc".
- A travers la rocaille ardéchoise abondamment arrosée de rayons de soleil, le peloton était bien décidé de garder une allure tonique (plus de 40 km/h de moyenne). Stéphen Roche avait été le premier en action en compagnie du Suisse Wintenberg et de l’Autrichien Popp, mais l’échappée qui n’a jamais dépassé 30 secondes d’avance, n’animait que quinze des quarante premiers kilomètres.

1989 Bessèges bis

Etoile de Bessèges : Virvaleix amène son équipe et soutient de Wilde
son capitaine de route leader de l'Etoile de Bessèges

- Sur les lacets du col de Martinet et de la côte des brousses qui nouaient graduellement les muscles du peloton, Roland Leclerc s’extirpait à son tour de la meute suivi par Gérard Rue pour compter jusqu’à 1’22" d’avance sur un peloton de plus en plus étiré par les efforts prodigués. Les deux français devaient ainsi parcourir 50 kilomètres en tête avant de se faire absorber dans le dernier tour du circuit final, à 20 kilomètres du but.
- Deux autres français (décidément) tentaient leur chance. Eric Caritoux et Bruno Cornillet, mais la chasse menée par l’équipe Superconfex ramenait un peloton groupé à la flamme rouge, permettant ainsi à Etienne de Wilde de conforter son succès final, d’autant qu’il ne laissait aucun doute subsister quant à son authenticité de vainqueur en s’imposant largement au sprint disputé par une trentaine de coureurs.
Les commissaires de course chahutés contre leur gré par l’absence de photo finish, pouvaient ainsi terminer leur enquête en toute quiétude.
- C’est donc un triplé que réussissait le champion de Belgique puisqu’il s’était imposé encore samedi, à Lunel, où l’on avait même relevé une seconde d’écart en sa faveur. Une petite seconde qui allait contribuer à éclaircir (un tout petit peu) le classement final.
Classement final : 1. Etienne de Wilde (Bel/Histor) en 13h13’33", 2. Van Vliet (PB) à 1 seconde, 3. Maassen (PB) m.tps, 4. Hodge (Australie), 5. Colotti, 6. Chaubet, 7. Fuchs (Suisse), 8. Caritoux, 9. Arnould, 10. Winterberg (Suisse), 11. Virvaleix (Fra/Bel), 12. Madouas, 13. Bagot, 14. Pascal Simon, 15. Kvalsvoll (Norvège), 16. Fignon, etc…

1989 TOUR CEE

1989 CEE Circuitjpg 

1989 CEE 1° MG

CEE (de Luxembourg à Paris par l’Allemagne et la Belgique - 6 au 14 septembre) :
- 34° prologue à Franconville (Francis Moreau/Fagor).
- 11° première étape Paris-Epernay (Peter Declercq).
- peloton deuxième étape Epernay-Charleville (Bjarne Riis Danemark/Super U).
- 13° équipe Histor troisième étape chrono Charleville-Sedan (Toshiba).
- 19° quatrième étape Sedan-Houffalize (Benjamin Van Itterbeeck/Lotto Bel).
- dans le peloton cinquième étape Houffalize-Coblence (Thierry Laurent/RMO),
- dans le peloton de la sixième étape Coblence-Wiesbaden (Vaclav Toman/Tchéquie).

LA DÉCEPTION DE VIRVALEIX A WIESBADEN

Le tchécoslovaque Vaclav Toman  a remporté cette 6° étape amenant les coureurs de Coblence à Wiesbaden. C’est le premier succès d’un coureur de l’Europe de l’Est depuis le départ. Pascal Lino conserve son maillot de leader.
- Le Danois Bjarne Riis (Super U) vainqueur samedi à Charleroi et le Périgourdin Virvaleix (Histor) étaient bien déçus tout comme l’amateur Philippe Rouxel qui avaient effectué une échappée de 100 km. Après avoir compté 3’40" d’avance sur le peloton au contrôle de ravitaillement situé au km 85, ils étaient repris. Un peloton qui réagissait sous l’impulsion des RMO protégeant Pascal Lino. Les échappées capitulaient à Wiesbaden au premier passage sur le circuit de l’arrivée, à 7 km seulement du but. Les Danois Johnny Weltz (Once) et Kim Eriksen (TVM), l’australien Scott Sunderland (TVM), l’espagnol Pello Ruiz Cabestany (Once) et le Tchécoslovque Vaclav Toman se portaient alors à l’attaque. Excellent routier printer, Toman qui a été champion de Tchécoslovaquie de contre la montre cette saison et 4° de l’édition 1988 à 2’37" de Laurent Fignon imposait sa pointe de vitesse.

- 5° septième étape Colmar-Epinal (Johan Bruyneel/Bel-SEFB),

1989 CEE liste des coureurs

VIRVALEIX MARQUE DES POINTS DANS LES VOSGES POUR LE GPM

- L’étape de montagne (198,5 km) du Tour de la CEE, courue à une allure de 38 km/h a pourtant accouché d’une souris. Elle fut certes le cadre d’une belle bagarre puisque le maillot de leader du français Pascal Lino (RMO) a longtemps tenu qu’à un fil, mais en revanche aucun écart entre les favoris n’a été enregistré à l’arrivée. A Epinal, au terme de cette septième étape, remportée par le Belge Johan Bruyneel (SEFB), Lino a conservé sa première place. A deux jours de la fin de l’épreuve, il possède toujours un avantage de dix secondes sur le français Laurent Bezault (Toshiba), son adversaire numéro un. Mais le Chartrain, peu à l’aise dans les Vosges et qui se déclare très impressionné par Pascal Lino, aura bien du mal à retourner la situation en sa faveur. Hier, la principale menace pour Lino n’est donc pas venue de Bezault mais du Belge Peter De Clerq (Lotto) ce vrai Flamand, qui ne craint ni le froid, ni la pluie, doté d’un moral extraordinaire (il était atteint d’une pneumonie au printemps dernier et refit surface au Dauphiné où il s’adjugea une étape), appartenait à une échappée de sept coureurs. Auteur d’une remarquable fin de course, le trio Echavé, Bruyneel, Lino regagnait sans cesse du terrain sur les échappées.
- Leur retard était d’une minute à 20 kms de l’arrivée puis de 38 secondes à 15 kms. La jonction s’opérait à 8 km d’Epinal, tandis que le peloton revenait dans le dernier kilomètre sur les neuf coureurs qui s’étaient regroupés. Quand à Bruyneel, il avait eu la bonne idée de repasser à l’attaque à 5 km du but et conservait ainsi neuf précieuses secondes sur la ligne d’arrivée.
- 5° huitième étape (Jacques Hanegraaf-PB/TVM),

VIRVALEIX CINQUIÈME DE L’ÉTAPE A SARREBOURG

- Ce matin, le français Pascal Lino ne sera plus qu’à 190 km de Luxembourg. Cent quatre vingt dix kilomètres pendant lesquels il défendra une dernière fois les dix secondes d’avance sur son compatriote Laurent Bezault (Toshiba). Le Breton n’a jamais été inquiété durant cette 8° étape passée sous la pluie et qui a été marquée par la très longue échappée de l’ancien champion des Pays-Bas Jacques Hanegraaf (TVM), vainqueur à Sarrebourg. Après seulement 29 km de course, le Néerlandais s’échappait en compagnie du Danois Kim Andersen (Z) et du Belge Ludwig Willems. Au sommet du col de Monrepos (km 50), ils possédaient 3’45" sur le français Jacky Durand (Super U) et 4’05" sur le peloton. Les trois coureurs de tête n’étant pas dangereux pour Lino, leur avance allait en grandissant : 3’10" sur Durand et surtout 9’24" sur le peloton au col de la Chipotte (km 67). Puis Durand, au terme d’une remarquable poursuite de 51 km, intégrait le groupe mais il allait payer son effort dans les premiers lacets du col du Donon (km 112). Au sommet de cette difficulté classée en deuxième catégorie, le Colombien Rincon, le belge Bruyneel (SEFB), le Périgourdin Virvaleix (Histor) et le Polonais Jaskula passaient à 4’25" du trio reconstitué, à 3’40" de Durand et possédaient un avantage de 17 secondes sur le peloton. Mais à l’initiative de l’équipe RMO du leader Pascal Lino, le regroupement s’opérait dans la descente. C’est dans la côte de Saint-Léon à 17 km de l’arrivée que Hanegraaf faussait compagnie à Willems et Andersen pour s’imposer en solitaire à Sarrebourg avec 1’47" sur les deux hommes et 2’24" sur le peloton.

- dans le peloton neuvième étape (Vladimir Lozarek/Tchéquie),
Classement général final : 1. Pascal Lino (Fra/RMO) en 37h02’13", 2. Laurent Bézault (Fra/Toshiba) à 10", 3. Denis Roux (Fra/Toshiba) à 22", 4. De Clercq (Bel/) à 27", 5. Ruiz-Cabestany (Esp) à 36", 6. Johan Bruynell (Bel) à 47", 7. Pichon à 1’01", 8. Moreels (Bel) à 1’16", 9. Johnny Weltz (Dan) à 1’24", 10. Echavé (Esp) à 1’32", 11. Kozarek (Tch) à 1’46", 12. Vivien (Fra) m.tps, 13. Lance (Fra) à 1’52", 14. Lurvik (Nor) m.tps, 15. Didier Virvaleix (Fra/Histor) à 2’13", etc…
- 15° Classement général final sacré le plus combatif et meilleur grimpeur (1° Pascal Lino RMO/Fra).

1989 CEE Ballon d'Alsace de Clercq, Lance, Virvaleix, Villeneuve

Au Ballon d'Alsace Declercq mène devant Lance, Virvaleix et Villeneuve

1989 VUELTA AFFICHE

 - 189 coureurs prennent le départ de La Corogne, ce 24 avril 1989. Au fil des années, la course devient le symbole de la cohésion nationale retrouvée. La participation étrangère reste pauvre, mais toute l'Espagne a pour Pedro Delgado, les yeux de Chimène. Le Ségovian ne vient-il pas, après Bahamontès et Ocaña, d'inscrire son nom au palmarès du Tour ? Plus même, il a montré sa force de caractère en faisant face à une campagne menée contre lui. Et tout cela avec le sourire et une gentillesse désarmante qui confond ses pires détracteurs. Ses rivaux, pour la plupart, sont espagnols : Piño, Indurain, Lejarreta, Fuerte, Ruiz-Cabestany... à l'exception du colombien Fabio Parra et de l'allemand Raimund Dietzen.
Les premières journées sont marquées par des chutes nombreuses, autant d'incidents qui nuisent à la sérénité de la course. Ainsi Johnny Weltz, le danois de l'équipe Once, se retrouve à l'hôpital dès le premier jour : fracture de la clavicule. La première étape-clé a pour cadre les 197,5 km entre Bejar et Avila, quatre cols dont deux de première catégorie. L'échappée du jour prend corps au km 77. Elle comprend le néerlandais Luc Suykerbuyk, Omar Hernandez, un colombien de l'équipe Kelme, Murguialday, Moncada et Farfan. Au passage du col de Serranillos, les échappés possèdent 5'15" d'avance sur le gros peloton. A 47 km de l'arrivée, trois hommes seulement demeurent en tête : Suykerbuyk, Hernandez et Farfan ; leur collaboration est parfaite. Un peu plus loin, le coureur basque de l'équipe BH, Federico Etxabe, tente de revenir. En vain. Suykerbuyk gagne l'étape et le colombien Hernandez s'installe à la tête du classement général. Ce coureur, originaire de Bogota, équipier de Fabio Parra, est à prendre très au sérieux. La suite de la course le montrera. A l'issue de ce premier acte, le bilan est lourd pour Ruiz Cabestany dont le retard s'élève à 6'17" et pour Lejarreta, à 9'11".

1989 Vuelta Delgado

Pedro Delgado maillot jaune de la Vuelta

- La seconde semaine de la Vuelta est marquée par un drame. L'allemand Raimund Dietzen excelle chaque année dans le Tour d'Espagne. C'est sa course : sorti de là, il manifeste une pugnacité réduite. Au cours de la 13° étape, Bénasque-Jaca, 186,5 km, au km 120, dans un tunnel mal éclairé, l'allemand chute et l'on craint un moment pour sa vie. De là naît toute une polémique sur le bon usage des tunnels. Jamais plus, Dietzen ne réapparaîtra au premier plan. Ceci dit, Delgado, pendant ces années 87-89, est un coureur flamboyant qui domine ses adversaires. Du panache, il lui en faut car les colombiens emmenés par Fabio Parra lui mènent la vie dure. La 12° étape arrive à Cerler, au terme de 186 km de course. Au pied de Cerler, Piño, pourtant victime

1989 mgd'une chute en début d'étape, passe à l'attaque. Rapidement, il se relève. On assiste alors au jaillissement de Parra, Delgado est collé à sa roue ; les deux hommes sont accompagnés par Moncada, Vargas et Morales. Ces hommes se détachent légèrement et Delgado gagne l'étape. Le leader, Omar Hernandez, toujours vaillant, termine à 1'5". Si Delgado reste convaincu qu'il enfilera le maillot jaune aux Lagos de Covadonga, il avoue que Fabio Parra l'inquiète. De plus, il se trouve un peu isolé au sein de l'équipe Reynolds malgré le bon comportement de Miguel Indurain, un espoir qui arrive à maturité.

- La dramaturgie des trois grands tours s'organise désormais autour d'un final grandiose dans la dernière semaine. L'épopée en trois actes exige que les ultimes journées livrent les verdicts terminaux. Oui, ce final de l'édition 1989 fut grandiose ! Grâce à Pedro Delgado et même si celui-ci dut recourir à l'entente illicite avec d'autres équipes ! Grandiose fut la charge menée par l'équipe Kelme unie autour de Fabio Parra, le titan qui fit trembler Perico !
- La 15° étape se déroule entre Ezcasay et Valdezcaray, sur 23,4 km contre-la-montre. Le soviétique Vladimir Pulnikov est le premier à passer sous la barre des 55'. Peu après, Ivan Ivanov, avec un temps de 53'48", s'installe à la tête du classement. Tour à tour, Alvaro Piño, puis Anselmo Fuerte, Miguel Indurain... ne parviennent pas à battre le temps du soviétique. Pedro Delgado, meilleur temps depuis le début de l'ascension, s'impose en 53'22". Parra concède 52". Omar Hernandez, complètement à bout, cède son maillot à un autre colombien, Martin Farfan. Celui-ci cède son bien dès le lendemain à Delgado.
- Du haut de Covadonga, le prince Pelayo lança la reconquête des terres castillanes sur l'occupant maure. Y pense-t-il le prince Pedro quand se déclenche la bataille ? Éric Caritoux, un ancien vainqueur, ne prend pas le départ de cette 17° étape. Au km 222, Piño démarre avec force. Parra réagit immédiatement tandis que Delgado reste planté, isolé, esseulé dans un groupe composé de colombiens qui ne le relaient pas. Delgado conserve pourtant la première place, mais pour 2" seulement. La 18° étape, Cangas de Onis-Brañillin, ne constitue pas une promenade de santé. Miguel Indurain, victime d'une fracture du poignet, ne prend pas le départ. Ivanov gagne l'étape devant Delgado qui grignote 1" à ses rivaux. La 20° étape, contre-la-montre de 46,8 km à Valladolid, fait la décision : Fabio Parra réalise un excellent chrono, mais Delgado reste bien meilleur sur ce terrain. Le Ségovian engrange 54". Pourtant, l'inusable colombien reprend 22" à Delgado dès le lendemain. Un duel au couteau que Delgado, à son zénith, remporte en toute logique. C'est sa deuxième victoire dans cette épreuve.

Composition de l’équipe Histor Sigma : Herman Frison (Bel), Soren Lilholt (Dan), Brian Holm (Dan), Rob Harmeling (Hol), Jean-Pierre Heynderickx (Bel), Dominique Gaigne (Fra), Jan Nevens (Bel), Didier Virvaleix (Fra), Robert D’Hont (Bel).

1989 le tour 1989

Résultats : étapes, place de Didier en gras, vainqueur d’étape et nouveau leader de la Vuelta.

- 1° étape La Corogne-La Corogne (21 km) classé à quelques secondes du vainqueur (Marnix Lameire Bel/ADR) et leader.
- 2° étape La Corogne-Saint-Jacques de Compostelle 45° (Joaquin Hernandez-Esp/Seur).- Benny Van Brabant (Bel/Zahor) en jaune.
- 3° étape Vigo-Vigo fini dans le peloton 1° secteur clm/équipes (Caja Rural), 2° tronçon Vigo-Orense peloton (Malcom Elliott - GB/Teka).
- 4° étape Orense-Ponferrada fini dans le peloton (Roberto Pagnin - Ita/Malvor)-Roland Le Clerc (Caja Rural/Bel) maillot jaune.
- 5° étape La Baneze-Sejar 107° (1° Eddy Planckaert - Bel/ADR).
- 6° étape Béjar-Avila 66° (Luc Suykerbuyk - PB/Zahor) Omar Hernandez (Col/Kelme) leader.
- 7° étape Avila-Tolède fini dans le peloton (Massimo Ghirotto - It/Carrera).
- 8° étape Tolède-Albacete fini dans le peloton (Stéphano Allocchio - It/Malvor).
- 9° étape Albacete-Gandia 15° (Raimund Dietzen - RFA/Teka)
- 10° étape Gandia-Benicasim fini dans le peloton (Herminio Diaz-Zabala - Esp/Once).
- 11° étape Vinaroz-Lerida fini dans le peloton (Malcolm Elliot - GB/Teka).
- 12° étape Lérida-Cerler 57° (Pedro Delgado - Esp/Reynolds).
- 13° étape Benasque-Jaca 19° (Mathieu Hermans PB/Caja Rural).
- 14° étape Jaca- Saragosse 54° (Mathieu Hermans PB/Caja Rural).
- 15° étape Escaray-Valdezcaray cml 21° (Pedro Delgado - Esp/Reynolds). Martin Farfan (Col/Café de Colombie) nouveau leader.

2023 MAILLOTS JAUNES

- 16° étape Haro-Santona fini dans le peloton (Peter Hilse - RFA/Teka). Pedro Delgado (Esp/Reynols) leader.
- 17° étape Santona-Lagos de Covadonga 25° (Alvaro Pino - Esp/BH).

1989 profil Covadonga

- 18° étape Cangas de Onis-Branilin 12° (Ivan Ivanov URSS/Alfa Lum) Virvaleix maillot bleu meilleur néo-pro de l’étape.
Bien que sa place reste inchangée, Didier endosse le maillot bleu de meilleur néo-pro. Toujours classé à un bon quart d’heure d’Ivan Ivanov, il occupait la 34° place. Du fait que le Soviétique a revêtu le maillot de leader du combiné, Virvaleix a eut cette bonne surprise de se retrouver avec cette tunique. "Cela me fait un grand plaisir, et puis je trouve qu’il me va mieux qu’à Ivanov qui a 29 ans disait-il en rigolant avant d’ajouter : Je suis très étonné de mes performances. Je n’ai jamais pensé faire aussi bien dans ma première grande course pro. J’ai un secret pour bien passer la montagne. Je le fais à mon train, en limitant la casse. Mes employeurs sont contents, eux aussi. Après la Vuelta, je serai au départ du Midi-Libre et du championnat de France."

- 19° étape Léon-Valladolid fini dans le peloton (Mathieu Hermans PB/Caja Rural).
- 20° étape Valladolid-Médina del Campo fini dans le peloton (Pedro Delgado - Esp/Reynolds).
- 21° étape Collado Villalba-Palazuelos de Eresma fini dans le peloton (Alberto Camargo - Col/Café de Colombie.
- 22° étape Palazuelos de Eresma-Madrid fini dans le peloton (Jean-Pierre Heynderickx Bel/Histor)

1989virvaleix

Classement général final :
1°. Pedro Delgado (Esp/Reynolds) 93h 01’47", 2. Fabio Parra (Col/Kelme) à 35", 3. Oscar Vargas (Col/Postobon) à 3’09", 4. Fédérico Echave (Esp/BH) à 3’24", 5. Alvaro Pino (Esp/BH) à 4’28", 6. Ivan Ivanov (RusAlfa Lum) à 5’00", 7. Iñaki Gaston (Esp/Kelme) à 7’24", 8. Pedro Morales (Col/Kelme) à 7’59", 9. Jean-Claude Bagot (Fra/RMO) à 8’23", 10. Luc Suykerbuyk (PB/Zahor) à 9’44", 11. Angel Ocana (Esp/Lotus) à 7’46", 12. Martin Ramirez (Col/Café de Colombia) à 12’18", 13. Carlos Jaramillo (Col/Postobon) à 12’41", 14. Janus Kuum (Nor/ADR)à 13’04", 15. Jésus Blanco-Villar (Esp/Seur) à 17’16", 16. Hector Pataroyo (Col/Postobon) à 17’32", 17. Pello Ruiz-Cabestany (Esp/Once) à 18’38", 18. Gerardo Moncada (Col/Postobon) à 19’10" (Col/), 19. Marino Lejaretta (Esp/Caja Rural) à 19’19", 20. Enrique Aja (Esp/Teka) à 22’43" (Esp/), 21. Javier Murgualday (Esp/BH) à 22’24", 22. Jon Unzaga à 25’19" (Esp/Seur), 23. Martin Farfan à 26’17" (Col/Café de Colombia), 24. Eduardo Chozas à 27’21" (Esp/Once), 25. Didier Virvaleix à 27’02" (Fra/Histor), etc…

VUELTA : MEILLEUR NÉO-PRO ET SECOND FRANÇAIS

1989 Vuelta bis

Didier Virvaleix a eu droit à deux petites journées de repos chez lui à Boulazac. La prochaine course sera pour lui en Bretagne. L’ancien sociétaire de l’Asptt Périgueux nous a reçus avec sa gentillesse coutumière, encore sous le coup de sa belle prestation dans le Tour d’Espagne. Au milieu de nombreux trophées, médailles et autres coupes, figure maintenant le maillot bleu de meilleur néo-professionnel obtenu sur la Vuelta 1989.
- Quel était votre état d’esprit au départ de votre première grande course internationale ?
Au début j’étais bien sur un peu perdu, en me disant que je partais pour 22 jours de vélo et 3600 km en espérant terminer. Et au fil des jours, j’étais de mieux en mieux, je me prenais au jeu en étant toujours parmi les premiers. J’ai même participé à des sprints. J’ai terminé la course sans être fatigué. Cela me rassure.
- 25° au classement général, meilleur néo-pro et second français… Une performance qui vous surprend ?
Je suis surpris et Joël Marteil aussi, mon entraîneur qui a été celui d’Hinault à Saint-Brieuc, lui qui espérait simplement que je finisse la course.
- Vous vous êtes trouvé leader de l’équipe Histor Sigma…
Oui, après les ennuis de Luc Leblanc. Je remercie mes équipiers et en particulier Dominique Gaigne.
- Vous avez terminé douzième de la grande étape de montagne, avec les meilleurs. Quels sont vos souvenirs ?
Il y avait deux cols avant l’arrivée au sommet. Je les ai bien passés et ensuite nous avons eu du mauvais temps. Il faisait froid, j’ai réalisé que j’étais bien, cela m’a donné des forces de me retrouver avec Delgado et Parra, je me suis accroché jusqu’à deux kilomètres du sommet.
Vous étiez en compagnie des grimpeurs Colombiens. Quelle impression vous ont-ils fait ?
Cinq ou six d’entre eux marchent vraiment bien. Ils ne montent pas au train mais par à-coups, il faut tenir !
- Et le vainqueur de l’épreuve Pedro Delgado ?
C’est un coureur vraiment costaud, toujours en tête de la course. Nous n’avons pas vu le super Delgado et il a tout de même gagné, alors quand il sera fon prêt pour le Tour de France, c’est mon favori avec Roche et Mottet.
- Vous ne participez pas à la grande Boucle …
J’aurais aimé courir le Tour de France, mais à 22 ans, il faut savoir se ménager, récupérer et temporiser. Je participe la semaine prochaine au Tour de l’Armorique puis au Midi-Libre et ensuite au Championnat de France.

1989 jOURDAN

1989 Jubilé Jourdan Ch

Christian Jourdan accroche son vélo au clou

- Un grand rassemblement des coureurs pros à Sainte-Foy la Grande à l’occasion de la fin de carrière de Christian Jourdan, coureur, mais bien connu en Dordogne de par ses attaches au Vélo-Club de Bergerac (87 victoires) du Président Defix où il a été licencié.

1989 jubilé Chapuis et Gourmelon

Retrouvailles avec Gourmelon, en arrière plan Chappuis

Un beau moment autour et parmi ses amis avec une pluie de cadeaux offerts pour exprimer la vive reconnaissance de ses amis du peloton. Jourdan a porté les couleurs de la Redoute, de la Vie Claire, de Toshiba et de RMO lors de plus de dix années de métier avec la participation à sept Tour de France, trois Tour d’Italie et une Vuelta. Mais aussi des succès dans les étapes du Tour de Corse, de l’Aude, de Catalogne, de Romandie plus deux victoires à Paris-Camembert et une au Tour du Piémont.

1989 jubilé jourdan bis

Richard, Claveyrolat et Didier Virvaleix aux côtés de Robert Bibié

1989 tlim

CLAVEYROLAT EN JAUNE, VIRVALEIX MEILLEUR GRIMPEUR

- Thierry Claveyrolat a remporté ce 22° Tour du Limousin cycliste open à l’issue de la 4° et dernière étape La Souterraine-Limoges enlevée au sprint par le français Thierry Richard (Toshiba). Thierry Claveyrolat leader de la course après sa victoire dans la première étape a bien résisté aux différentes attaques menées par les autres formations, durant les trois étapes suivantes. Il a été aidé dans sa tâche par sa formation qui a très bien verrouillé la course et empêché toute échappée. Les RMO ont constamment roulé en tête de la course et à deux kilomètres de l’arrivée, ils sont même allés chercher le français Luc Leblanc qui avait réussit à prendre quelques mètres d’avance. Le peloton se présentait groupé sur la ligne d’arrivée et Thierry Richard se montrait le plus rapide devant l’anglais Marc Walcham deuxième et le belge Jean-Pierre Heinderickx troisième.

1989 tOUR DU lIM

Claveyrolat maillot jaune, Virvaleix maillot à pois de cette édition 1989

Résultats des quatre étapes :
Brive-Brive : 1° Thierry Claveyrolat (RMO)
Brive-Tulle : 1° Vincent Comby (amateur)
Tulle-La Souterraine : 1° Laurent Jalabert (Toshiba)
La Souterraine-Limoges : 1° Thierry Richard (Toshiba).
Classement général : 1. Thierry Claveyrolat Fra/RMO en 19h28’25", 2. Christian Chaubet (Fra/Fagor) à 33 secondes, 3. Luc Leblanc (Fra/Histor), 4. Olaf Lurvik (Nor/Z), 5. Marek Kulac (Pol/Exbud), 6. Arsenio Chaperro (Col/Postobon), 7. John Carlsen (Dan/Fagor), 8. Denis Roux (Fra/Toshiba), 9. Claude Seguy (Fra/Super U), 10. Sylvain Bolay (Fra/amateur), etc…
Meilleur Grimpeur : Didier Virvaleix (Fra/Histor)
Meilleur Sprinter : Dariusz Zakrzewski (Pologne) 

1989 Montluçon CDF

SA MAJESTÉ CARITOUX II
Didier Virvaleix 16°

1989 CDF Montluçon Leblanc à gauche, Virvaleix à droite, Brun, Colotti et Bagor 5MO et Régis Clère le Teka

Championnat de France à Montluçon avec à gauche Leblanc, à droite Virvaleix qui encadrent
Colotti et Bagot (RMO), Frédéric Brun (Z) et Régis Clère (Teka)

- En l’absence de Charly Mottet, le titre de ce cru 1989 était très ouvert à Montluçon où il s’agissait de succéder à Eric Caritoux le vainqueur sortant. Il n’y a par définition qu’un champion et ils étaient quelques uns à l’arrivée à faire grise mine. En premier lieu les Toshiba de Yves Hézard. Pour comprendre leur amertume, il faut revenir sur le dernier tour de circuit, quand tout s’est joué en quelques minutes. Après maintes péripéties dont on vous fera grâce, dix hommes se retrouvèrent en tête à 15 kilomètres de l’arrivée : les RMO Caritoux et l’excellent Christian Jourdan (qui a bien mérité sa place dans le Tour) ; les Toshiba Bezault et Gayant plus les isolés Rué (Super U), Lavenu (Fagor), Pelier (BH), Gaigne (Histor), Boyer (Z) et Leclercq (Helvétia). Celui-ci porta une attaque à l’issue de celle de Jourdan et sur ce contre, à trois kms du but, Laurent Bezault passa à l’offensive, entraînant dans son sillage Eric Caritoux. Le grand espoir du cyclisme français fit le plus gros de l’effort, sollicita l’aide de Caritoux, mais celui-ci lui répondit : "je ne peux pas, je suis cuit". Une ficelle vieille comme le vélo, mais qui a encore marché cette fois puisqu’à 300 mètres de la ligne d’arrivée, le moribond se réveilla pour laisser Bezault littéralement planté sur sa selle dans le sprint final.
- Laurent Bezault jurait qu’on ne l’y prendrait plus, mais le plus marri de tous était encore Martial Gayant vainqueur du sprint du groupe de chasse : "pourquoi Laurent a attaqué s’il ne se sentait pas en mesure de gagner ? Moi j’avais annoncé que je faisais la course, mais les autres dans mon groupe ont vraiment mal couru, notamment Rué." On ne refera pas l’histoire, mais il est possible que les Toshiba auraient été plus à leur affaire  sur un circuit plus dur que celui de Montluçon, où presque tout le monde avait sa chance.
- Cinquante huit coureurs à l’arrivée c’est beaucoup, d’autant plus que le 57° Roux, a terminé pratiquement dans le même temps que le vainqueur du sprint du peloton, Frédéric Garnier (où se trouvait Virvaleix). Dans ces conditions Laurent Fignon, manifestement très fort, ne pouvait pas tirer son épingle du jeu. L’équipe Système U fut sans doute coupable en outre d’avoir laissé trop de latitude à une échappée à trente coureurs à 80 kms de l’arrivée où l’on trouvait déjà Caritoux et Dominique Arnaud en grande forme. Se jugeant mal représenté, Cyrille Guimard ordonna à sa troupe  de boucher le trou de 2’51", ce qui fut fait en 20 kms. Mais les "U" payèrent sans doute cet effort au moment décisif. Dans une course aussi millimétrée, cela ne pardonne pas…

1989 championnat de france montluçon

Didier Virvaleix dans la course à Montluçon

Classement : 1. Eric Caritoux (RMO) les 260 km en 6h34’26s, 2. Laurent Bézault à 6", 3. Martial Gayant à 14", 4. Jean-Claude Leclerq m.tps, 5. Gérard Rue m.tps, 6. Eric Boyer m.tps, 7. Vincent Lavenu à 17", 8. Christian Jourdan à 19", 9. Joël Pelier à 21", 10. Dominique Gaigne à 29", 11. Frédéric Garnier à 2’08", 12. Thierry Claveyrolat m.tps, 13. Jean-Claude Colotti m.tps, 14. Ronan Pensec m.tps, 15. Frédéric Vichot m.tps, 16. Didier Virvaleix m.tps, etc…

1989 VIP

1989 tour du pgd

Heureux de retrouver ses amis amateurs de l'Asptt au départ avec le maillot Sigma

L’organisateur Jacques Ravillon et le Guidon Sarladais peuvent être satisfaits de leur jeune mais déjà prestigieuse épreuve, dont la renommée sera bien vite égale à celle de la magnifique région qu’elle traverse et fait visiter aux suiveurs, parmi lesquels on trouvait Georges Bousquet président du comité d’Aquitaine, Xavier Louis maire adjoint de Sarlat (ancien président du Tour de France) et Germinal Peiro, conseiller général de Domme, au site d’arrivée mais aussi Didier Virvaleix devenu professionnel et qui avait couru cette épreuve à deux reprises (1986 et 1988 voir le lien). De cette édition, Didier Virvaleix a apprécié la victoire de Laurent Mazeaud, fil de Claude qui l’avait drivé à l’Asptt chez les amateurs.

1989 VIP Tour du Périgord

Avec Laurent Mazeaud vainqueur de cette édition 1989

Le classement général : 1. Laurent Mazeaud (VCP Lorient), 2. Philippe Lepeurien (ASPTT Aix), 3. Commergnat (UV Limousine), 4. Delaurier (Wasquehal), 5. Barrault (ACBB), 6. Sylvain Bolay (UC Brive), 7. de Wooght (ASC Toulon), 8. Stéphane Dief (AS Facture), 9. Alain Cessat (CRC Limoges), 10. Didier Rous (Saint-Juéry Olympique), 11. Andrew Bradley (VC Bretenoux-Biars), 12. Flaujaguet (ACBB), 13. Davy (Pédale d’Alsace), 14. Allin (VC Charente Océan), 15. Sonson (Ste-Livrade), 16. Lanxade (Asptt Périgueux), etc... 

1989 GENTLE

1989 Sarlat avec Roger Lapébie

Ouverture de la course avec Roger Lapébie et les dirigeants du CC Sarladais

- Organisé le 22 octobre par le Cyclo-Club Sarladais du président Leduc, cette épreuve a vu le succès de l’équipe Virvaleix-Mespoulède devant celle de de Vincenzi-Dulou pointée à quatre secondes. L’autre équipe pro, amenée par Gourmelon associé à Melckior, n’a pu que terminer 3° et ceci après une crevaison. Sans elle, peut-être que le vainqueur serait tout autre puisque Gourmelon termine à 22 secondes seulement.

1989 Vir et Gourm

A Sarlat, deux équipes rivales pour assurer le spectacle

- Cette manifestation avait rassemblé un public extraordinaire avec tout un folklore rassemblant des anciens comme Xavier Louy ancien directeur du Tour de France, mais aussi Daniel Samy, Alain de Carvalho, Hubert Fraisseix, Roger Lapébie, Valentin Huot, Michel Dejouhanet, etc…

1989 sarlat

Virvaleix avec Xavier Louy ancien président du Tour, Lucien Leduc président du CC Sarlat et
Valentin Huot double champion de France des pros (1957 Chateaulin et 1958 Belvès)

- A Sarlat tout le monde arborait un sourire éclatant avant le repas de l’amitié qui clôturait cette fête du vélo en Périgord Noir.

1989 Sarlat bis

Le duo vainqueur avec Jean-Louis Gauthier

Classement : 1. Virvaleix-Mespoulède les 36 km en 53’10", 2. De Vincenzi-Dulou à 4", 3. Gourmelon-Melckior à 22", 4. Currit-Boucher à 1’10", 5. Gouloumès-Ménardie à 1’30", 6. Barrault-Racinoux à 2’06", 7. Figues-Babin à 2’16", 8. Bodin-Fraisseix à 3’08", 9. Arze-Leduc à 3’13", 10. Samy-Samy à 3’36", etc…

1989 Sarlat avec Gourmelon

Virvaleix et Gourmelon, la photo qui résume le cyclisme pro de Dordogne en cette saison 1989

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - DIDIER VIRVALEIX 7 © Bernard PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne (la saison 1990 de Didier, sur ce lien)

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