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RETRO VELO DORDOGNE
14 février 2020

MARIUS DUTEIL - SAISON 1950

1950, UNE ANNÉE EUPHORIQUE POUR LE TRIO BRUN, DUTEIL, VIVIER

LA SAISON DE MARIUS DUTEIL

bandeau trio

- Relire l’épisode précédent Marius Duteil.

la Gauloise

Marius Duteil au Prix la Gauloise en 1950, franchit la ligne d’arrivée sur les boulevards
de Périgueux devant Michel Brun à quelques mètres. (© Francis Duteil)

- Comme on l’a déjà écrit, 1950 marque le début du trio entre Duteil, Brun et Vivier. Face au palmarès de ces trois coureurs, il n’est pas possible d’écrire en une seule publication, ce que fut cette saison. "Dordogne Cycliste" procèdera au cas par cas, autrement dit en débutant par Marius Duteil le maître de cette épopée, qui sera suivie ensuite par celle de Jacques Vivier, puis par Michel Brun. Trois coureurs de Mareuil, évoluant sous les couleurs du CA Ribérac, cher au président Brillat. Il faut dire que pour un coup d’essai 1950 fut un coup de maître avec Jacques Vivier déjà sacré Champion du Limousin. Mais n’anticipons pas et parcourons l’article de presse ci-dessous, qui résume déjà le contexte dans la cité de Mareuil et au sein de notre triplette, même s’il anticipe sur cette saison 1950...

DEUX JEUNES RIBERACOIS

- Deux jeunes Ribéracois de 18 et 19 ans, Brun et Vivier sont en train de révolutionner les milieux cyclistes du Limousin. Inconnus encore il y a deux mois, ces deux jeunes poulains de Rochet viennent de mettre à la raison les uns après les autres les meilleurs champions régionaux. Sont-ils les grands champions que le Limousin attend depuis longtemps et qu’il crut un moment tenir avec Desplat, Marmier et Pradel ? On peut l’espérer car depuis deux mois la victoire est leur consigne fidèle. Il est vrai qu’ils la courtisent avec une assiduité et un empressement sans pareils et qu’ils ont d’excellents arguments pour arriver à leurs fins.
- Natifs tous deux de Mareuil sur Belle ils sont les élèves de Marius Duteil qui les conseille. L’entente de ce tandem est remarquable et l’amitié qui les unit est inaltérable. Qu’importe que ce soit Vivier ou Brun qui l’emporte, il suffit au bonheur de nos deux gaillards que l’un deux passe en triomphateur la ligne d’arrivée ! Jacques Vivier est incontestablement la vedette du trio, bien que son ami Michel Brun ait débuté plus brillamment que lui. Tous deux contraignaient souvent Duteil à faire la course à l’arrière, car les échappées dès le départ ne les effraient pas. Vivier resplendissant de santé, conquit le titre de champion du Limousin en prenant le meilleur, contre la montre, sur le Limousin Bernard, ceci après une magnifique course épique.

QUAND DUTEIL DEVIENT PROFESSEUR (Reportage écrit à la fin de la saison 1950)

- Un soir d’été, un dimanche ou un lundi à Mareuil sur Belle. Un carrefour avec un gendarme qui fait un pas en arrière au passage du Gazo Renault de Marius Duteil... La place du marché avec le monument aux morts, où la grosse voiture glisse lentement dans le noir, moteur déjà arrêté, puis stoppe libérant ses passagers, les champions du cru : Michel Brun, Jacques Vivier, les élèves de Marius Duteil, le maître. A peine ont-ils mis pied à terre que de tous les angles de la place surgissent entre les arbres, des ombres silencieuses qui approchent de la voiture. Le premier Mareuillais arrivé s’enquiert, même s’il l’a entendu à radio Limoges, du résultat du jour. Toutes les ombres maintenant ont des formes humaines, des visages qui se devinent dans la nuit, attendant la réponse et la recueillent avec la même évidente satisfaction.
- "Et oui, on a gagné" annonce goguenard le benjamin du trio, Michel Brun et chacun de donner le classement et de relater la défaite des adversaires du jour.

Limoges en 50 Mousseau, Brun, Duteil et Vivier

Mousseau, Brun, Duteil avec Francis (3 ans) et son épouse, Vivier sur la pelouse
du vélodrome à Limoges lors d’une épreuve. (© Francis Duteil)

LA NAISSANCE DU TRIO

- Sur la brèche depuis presque vingt ans, Marius Duteil s’entraînait tout seul ces dernières saisons, et plus il allait, plus cette solitude, le rendait paresseux. Puis l’été dernier deux jeunes gars du coin se mirent à disputer les courses des frairies, causant des ravages dans les rangs de leurs adversaires, c’était Vivier et Brun. "On attaquait dès le départ avec 50 x 14 que ce soit en côte ou en descente. Une fois seuls en tête, nous roulions à fond dans l’espoir de nous lâcher. Mais nous n’y parvenions pas, alors sur la fin nous attendions le sprint." Peu à peu la réputation des deux compères grandit. Ils prirent une licence et glanèrent les succès chez les 3° et 4° catégories et Duteil finit par s’intéresser à eux.
- Au début de la saison 1950, il les prit en main, leur dressa un tableau d’entraînement, les conseilla sur leur alimentation, sur leur ligne de conduite et dès janvier il partit sur la route à leurs côtés tous les jours. Ils ont couvert ainsi de nombreux kilomètres d’entraînement avant les premières courses.
- Le premier mois de course fut tout de tâtonnements car Duteil à 36 ans, met longtemps à trouver la forme et ses deux poulains sont des débutants. Cependant mal commença à voir les gerbes affluer dans les bras des deux jeunes Mareuillais qui avaient quitté le club de leurs débuts : le VC Nontron cher à Monsieur Raoult, pour rejoindre le CA Ribéracois. Ils commencèrent par vaincre Bernard* l’épouvantail Limousin chez lui, puis ils imposèrent leur loi à tous les autres régionaux plusieurs fois par semaine. Vivier et Brun rivalisèrent dans le succès : le premier en étant plus particulièrement amoureux, le second se contenta de 2° place avec le sourire. Moins heureux Duteil qui fait toujours le jeu des poulains dans le peloton, ne gagna qu’à Aixe sur Vienne et à Périgueux le Prix de la Gauloise.(*) champion du Limousin route en 1949

Duteil et Bernard

Marius Duteil dans une course qu'il a gagné aux côtés d'André Bernard
sacré Champion du Limousin en 1949

DEUX GOSSES (Vivier et Brun)

- Duteil s’amuse beaucoup en compagnie de Jacques et Michel, car ce sont deux grands enfants. Il n’est pas rare de voir Brun venir demander des conseils à Duteil, dans un peloton, et il faut l’entendre raconter ses courses pour juger de la confiance et du respect qu’il porte à son maître : "Monsieur Duteil m’a dit d’attendre... Monsieur Duteil m’a dit de ne pas rester en queue... ". Vivier qui doit partir au régiment cet hiver alors que Brun est exempté en tant qu’aîné de douze enfants, est moins enthousiaste que son copain, mais il écoute toujours bien les ordres ou les conseils de Duteil, car sur le vélo, il commet de nombreuses erreurs.
- Le soir du Championnat de France des indépendants, tout Mareuil sur Belle et Ribérac... et Nontron seront en transes dans l’attente du résultat, car on peut fonder de réels espoirs sur Jacques Vivier champion du Limousin, jeune routier complet qu’une saison très chargée ne semble pas marquer. Michel aurait mérité la qualification pour Toulouse, lui aussi, mais le jour du championnat régional, il joua de malchance. Avec son optimisme habituel, nous sommes surs qu’il dira : "Bah, ce sera pour l’an prochain, pourvu que Jacques gagne".
- Duteil le vétéran qui au contact de ses deux jeunes élèves, se sentait lui-même redevenir jeune, éprouva des difficultés à retrouver la forme des saisons précédentes, malgré un régime sévère. Duteil est un "vieux de la vieille" ce qui ne l’empêcha pas depuis 1947 de récolter en moyenne une quinzaine de victoires bon an, mal an. Cette année, il faut le reconnaître, le maître a été dépassé par ses élèves qui trouvèrent la forme avant lui et gagnèrent des courses en son lieu et place. Il devait se contenter de freiner le peloton quand dès les premiers kilomètres, ils étaient échappés. Cependant ses anciens camarades de lutte d’avant guerre et ses jeunes adversaires actuels rendent hommage à Duteil pour sa régularité et son intelligence en course. Par ailleurs, il est incontestable que les résultats de Vivier et Brun lui sont dus en grande partie et il y a beaucoup de clubs de France qui voudraient avoir un professeur de sa valeur.
NOTA : Les articles sur ce trio Mareuillais étaient écrits par M. Mathonière agent d’assurance à Mareuil. Il était licencié au CA Ribéracois en qualité de dirigeant et signait ses articles sous le pseudo de Matho. (source info : Francis Duteil)

trio Rochet en 1950

Trio de l'équipe Rochet avec Duteil, Brun et Vivier
(en béret M. Mathonière à qui nous devons ces articles de presse)

 PALMARES MARIUS DUTEIL 1950 (sociétaire au Club Athlétique Ribéracois)

NB : On peut remarquer déjà que Brun et Vivier n’ont pas lésiné sur les bouquets puisqu’on les découvrira à plusieurs reprises en qualité de vainqueur.
- 3° course de classement de Ribérac (1° Maxime Armandie du CA Ribérac), 10° Prix du Commerce à Périgueux (1° Louis Londéro de Brive), 5° Critérium du Centre reportage ci-dessous (1° Jacques Vivier)(1), 4° du GP d’ouverture de Ribérac (1° Angel Barquéro du RC Mussidan), 11° Aunac (1° Pierre Chazaud du SA Bordelais), 3° Nersac (1° Jacques Vivier du CA Ribérac), 3° Prix Lafond à Périgueux (1° Michel Brun du CA Ribérac), 11° Angoulême (1° Jacques Vivier), 3° Brigueuil le Chantre (1° Michel Brun), 4° Brive (1° Jacques Vivier), 3° Calès (1° Joseph Fabro de l’US Bergerac), 10° Championnat du Limousin route (1° Jacques Vivier), 1° Prix de la Gauloise à Périgueux reportage ci-dessous (2), 8° Prix Antonin Reix à Saint-Junien (1° Martinez de Souillac), 12° Neuvic (1° André Dupré du Stade Foyen), GP de Nontron abandon (1° Jacques Vivier), 3° Montpon, 8° Mareuil sur Belle (1° Michel Brun), 2° Neuvic-Planèze (1° Jacques Vivier), 9° Aubeterre (1° Daniel Dihars de l’ASPTT Bordeaux), 5° Villefranche de Lonchat (1° Jacques Vivier), 4° Payzac (1° Jacques Vivier), 8° Brive (1° Pradel de Sarlat), 6° Piègut (1° Jacques Vivier), 3° Prix du Canton de Nontron (1° Vivier), 1° des Journées Commerciales de Marmande, 2° Prix d’été à Bergerac (1° Gino Benelle de Souillac), 1° Aix sur Vienne, 1° Saint-Front de Pradoux, 3° Brive, 5° La Meyze (1° Brun), 3° Championnat du Limousin des sociétés (équipe du CA Ribérac avec Duteil, Brun et Vivier), 3° Montignac sur Vézère (1° Vivier), 3° Montpon (1° Vivier), 3° Saint-Vincent de Connezac (1° Brun)

(1) - Le CRITERIUM DU CENTRE (avril 1950) qui avait réuni un lot particulièrement relevé de concurrents, rassembla à une immense course de village émaillée des incidents les plus divers et les plus inattendus. Cela commença par un retard de vingt minutes au départ. Puis la scène se corsa avec une erreur de parcours qui à Châtelus le Marcheix faussa complètement la course.
- L’itinéraire n’étant pas fléché, les hommes échappés, parmi lesquels on notait Treuil, Wresch, Jammet, Duteil prirent un mauvais chemin et furent suivis dans cette voie par l’ensemble du peloton et des retardataires. Il fallut donc rebrousser chemin et la course recommença à zéro après 50 kilomètres. C’est dommage, car l’échappée semblait partie pour réussir. L’arrivée enfin fut loin d’être jugée dans une atmosphère sereine. Le public était là qui bousculait les juges et gênait les coureurs. Et s’il est incontestable que le jeune Ribéracois Vivier (une découverte de Duteil) franchit le premier la ligne d’arrivée, on pourra discuter à perte de vue pour savoir qui de Brun ou de Bernard s’octroya la deuxième place. Il n’est pas contestable non plus que Bernard a été gêné dans son sprint par Brun et Bénelle qui aurait sans doute fourni le vainqueur de la course s’il avait cassé son cale-pied à 300 m de l’arrivée. Ce fut dommage, car l’Italien des Royal Fabric avait fait une impression extraordinaire tout au long de l’épreuve.
- La course n’était pas recommencée que Marinier, Dadat, Dussoulier, Georges Tombelaine, Brun et Malfond s’échappaient. Ces deux derniers étaient les premiers lâchés et un groupe de six hommes composé de Bénelle, Treuil, Valentin, Contarin, Jammet et Alix tombait sur eux. Le peloton après avoir musardé, prenait enfin la chose au sérieux et l’on voyait se détacher rapidement Pitarque que Bernard suivait comme son ombre, Dufraisse, Tombelaine et Vivier qui précédaient de quelques centaines de mètres un groupe où l’on notait en particulier Duteil, Hébras, Viecelli et Rigout. La situation se présentait ainsi à Eymouthiers.
- Rapidement l’écart qui séparait le groupe Pitarque-Bernard du peloton Bénelle-Treuil se réduisit et alors que le crack des cycles Elans allait rejoindre le paquet qui le précédait, Treuil, Brun, Bénelle, dans un ultime sursaut, parvenaient à conserver quelques centaines de mètres d’avance. Ils rattrapaient Dussoulier et Georges Tombelaine qui avaient lâché leurs camarades du groupe de tête. Mais l’entente ne régna pas dans ce groupe de cinq hommes et le peloton Bernard d’abord, puis celui conduit par Duteil, recollèrent avant que l’on n’arrive à Limoges. La première place semblait inévitablement devoir se jouer au sprint, lorsque Bernard, Bénelle, Brun et Vivier qui avaient incontestablement produit la meilleure impression depuis le début de la course, démarraient sèchement et prenaient 300 mètres d’avance. Le peloton s’avérait incapable de remonter ce handicap et nos quatre lascars allaient se disputer la victoire. Bénelle, en effet, malgré de vigoureuses tentatives d’échappées ne parvenait pas à décramponner Bernard...Vous savez déjà comment le champion d’Elans fut gêné dans son action finale et nous vous avons conté le malheur qui survint à Bénelle qui s’annonce comme une grande vedette de la saison.
- Il est dommage que de nombreux incidents aient terni ce critérium du Centre. Malgré tout la victoire est venue récompenser les hommes qui dans l’ensemble avaient fourni la meilleure impression. Agés d’à peine vingt ans, les deux champions de Rochet, Vivier et Brun ont fait preuve tout au long des 150 kilomètres d’une combativité remarquable. Marius Duteil qui dirige leur pas a découvert en eux de futurs champions
Classement : 1. Jacques Vivier (CA Ribérac), 2. Michel Brun (CA Ribérac), 3. Bernard (UV Limousine) 4. Gino Bénelle (Souillac), 5. Marius Duteil (CA Ribérac), 6. Georges Tombelaine (UV Limousine), 7. Dufraisse (UV Limousine) 8. le peloton amené par Martinez (Souillac) et Contarin...

2° PRIX DE LA GAULOISE A PERIGUEUX

(2) Le Royal-Fabric Duteil enlève magnifiquement le 2° Grand Prix de la Gauloise devant Brun... et Vivier. Jamais nous n’avions pensé que le cyclisme jouisse d’une telle popularité en Dordogne. Nous connaissions l’engouement des foules de Creuse, de Corrèze, de Haute-Vienne, de Charente, vraiment nos amis Périgourdins n’ont rien à nous envier. N’oublions pas que la Dordogne compte le plus grand nombre de licenciés et qu’avant guerre déjà, les Laval, Jamay, Chastaing, Armet, etc... avaient remporté de multiples succès sur toutes les routes de France...
- La jeune génération paraît vouloir marcher sur les traces de ses brillants aînés. Après Commerie, très populaire dans notre région, deux jeunes garçons de Ribérac, Vivier et Brun ont acquis en peu de temps une renommée qui n’est pas surfaite, loin s’en faut.

M

- Avant le départ du GP de la Gauloise qui connaît depuis sa création un immense succès, il fallait voir de quels regards admiratifs Vivier et Brun étaient l’objet de l’immense majorité des sportifs pour comprendre que les deux poulains de Duteil sont bien à l’heure actuelle, les porte-fanions d’un département qui peut s’enorgueillir d’avoir posséder presque toujours les plus fines pédales régionales. Le duel qu’allait livrer Vivier et Brun à leurs adversaires passionnait tous les mordus de la petite reine et lors du départ ils furent l’objet d’une grande ovation.
La course : Dès le départ, l’allure est vive, de nombreux coureurs démarrent sans arrêt avec l’espoir de faire une ample moisson de primes offertes par les établissements Requier (La Gauloise). Cinq kilomètres avant Laurière, Boucherie s’échappe et prend rapidement 200 mètres. Lascaux part, rejoint Boucherie et prend la prime. A Sorges, le trio Duteil, Brun, Vivier s’inquiète de l’avance prise par les deux hommes. Après un bref conciliabule, Brun démarre et rejoint les fuyards. Duteil estimant que Brun est trop isolé s’échappe avec Minvielle et Kervasse. A Thiviers le groupe de tête est repris. Avec trois Rochet, deux Royal-Fabric et un Lafont, l’entente semble parfaite. Les relais de Duteil et de Brun sont impressionnants. A Excideuil, le groupe de tête passe avec 2’55s d’avance sur un peloton dans lequel Vivier empêche toute tentative de fuite. Dans la dure côte d’Hautefort, Brun de sent des fourmis dans les jambes. Il s’en va tandis que Duteil et Kervasse parviennent à suivre le diabolique petit Ribéracois. Duteil dérape et tombe. Mais le jeune Rochet ne laisse pas seul son professeur. Il l’attend et Duteil revient avec une blessure sérieuse au bras gauche. Duteil, Brun et Kervasse roulent de concert. Pas pour longtemps ! Brun démarre, Kervasse lâche. La course est jouée, Brun et Duteil foncent sur les longues lignes droites situées après Thenon. Duteil en puissance, Brun merveilleux d’aisance fonce sur la préfecture. La foule devient dense et c’est au milieu d’une marée humaine que Duteil remporte la victoire de ce Prix organisé par la Pédale Faidherbe, devant Brun. Six minutes plus tard, dans un emballage magnifique, Vivier qui fut équipier fidèle et dévoué, règle dans l’ordre Martin, Mounet et Grellety pour la troisième place.
- Nous lirons prochainement la saison de Jacques Vivier qui gagna à 26 reprises au cours de cette année 1950 et qui a conquit le titre de Champion du Limousin. Brun ne fut pas en reste avec notamment dix bouquets dont le Prix Lafond dans sa musette et le GP de Brigueuil le Chantre. Vraiment des coureurs exceptionnels, les plus conquérants que la Dordogne ait connu, mais jamais égalés encore...

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - MARIUS DUTEIL (5) © BERNARD PECCABIN
Prochain épisode : 1950 La saison de Jacques Vivier

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