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RETRO VELO DORDOGNE
6 janvier 2021

BORDEAUX-ROCHEFORT 1956

Michel GONZALEZ enlève au sprint pour la 2éme fois
le IVème BORDEAUX-ROCHEFORT
disputé sous le patronage des "Nouvelles"

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ROCHEFORT : il a été une nouvelle fois prouvé, dans ce 4éme Bordeaux-Rochefort, patronné par les Nouvelles et qui bénéficiait des bières Spalthaler et de l’anis Berger, qu’il n’est point besoin de 100 concurrents pour rendre une course attrayante, et si les organisateurs en l’occurrence les Girondins de Bordeaux, ne recueillirent pas le succès d’engagements qu’ils étaient en droit d’espérer, ils ont pu se consoler en assistant au déroulement de leur épreuve.
- Sur les 21 coureurs qui prirent le départ, rares étaient se qui venaient simplement pour figurer. Ils étaient pour la majorité très prêts les uns des autres, sur les nombreuses attaques qui émaillèrent, 14 se présentaient ensemble pour l’emballage.
- Plus rapide que se adversaires Gonzalez (notre photo) ne pouvait être battu, mais il fait signaler le fait qu’il ne compta pas uniquement sur sa pointe de vitesse et que les démarrages qu’il plaça en plusieurs occasions donnèrent encore plus de panache à sa victoire. Signalons en outre qu’une fois de plus, Deloche se montra le plus combatif, mais très marqué, il vit tous ses efforts réduits à néant.

La course :
- Le départ est donné à 12h 10 par Julien Moineau en bas de la côte de Monrepos, Monguille part en tête, mais uniquement pour donner le ton et aussitôt le peloton se regroupe. Pas pour longtemps, car trois kilomètres après Gonzalez et Deloche lance la première échappée.
- Comme nous le prévoyons Gonzalez veut obliger ses adversaires à faire des efforts dés le début pour pouvoir contrôler la fin de course. Toutefois les poursuivants ne se décident pas vite à chasser et à Camarsac les deux premiers ont gravi la côte alors que les autres en commencent seulement l’ascension.
- Cet écart est de l’ordre de quarante cinq secondes et ne bouge pas jusqu’au virage de Saint Pey d’Armens. Dans les deux groupes on roule au train sans oser se livrer si loin de l’arrivée. Au trente huitième kilomètre Monguille crève à l’arrière et disparait. A Fronsac, au cinquantième kilomètre, le Jonzacais Poirier place un violent démarrage et part à la poursuite des leaders. Cette attaque réveille les énergies si bien que lorsque Poirier rejoint Gonzalez et Deloche, le peloton n’est plus qu’à cent mètres, et cinq kilomètres plus loin le regroupement général s’effectue. A peine la jonction est-elle faite que Poirier et Vouffet contre attaque. Peu après, courageusement, à la force du jarret, ils s’assurent un avantage qui est de quarante cinq secondes à St André de Cubzac malgré le fort vent qui contrarie leur entreprise. Ils ne se découragent pourtant pas et maintiennent leur écart devant un paquet qui ne fait pas preuve de passivité, au contraire à tel point que l’allure est trop rapide pour Lafont qui a lâché au quatre vingtième kilomètre.

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- Mais le courage et l’énergie ne suffisent pas et au Pontet tout est remis en question. Ce regroupement étant de nature à engendrer le retour au calme, ne semble pas eu gout de Poirier qui se détache à nouveau avec Saint Ciers, et après s’être adjugé la prime offerte dans cette localité  il n’insiste pas et se relève.
La bataille est déclenchée : A la sortie de Mirambeau, Pierre Rinco est à son tour victime du silex; le moment est mal choisi car la bataille est déclenchée et le cinquante à l’heure est de sortie. C’est finit pour lui. Il ne reviendra plus. Les démarrages fusent de toutes parts mais tout le monde est vigilant dans le but d’aborder de concert la côte des Dames à Pons qui est justement redoutée. Pourtant cette rampe est gravie allègrement et ne fait qu’une seule victime  Etourneau. Les rescapés récupèrent un peu et aux cent cinquantième kilomètres Merino trouve que l’entracte a assez durée et s’en va tout seul. Il traverse Saintes avec trois cent mètres d’avance, alors que Marchand va s’arrêter pour crevaison. Son esprit de décision a mis le feu aux poudres et la poursuite qui lui est livrée, si elle provoque le lâchage de Delort s’avère payante puisque le fugitif est revu cinq kilomètres plus loin.
- On assiste alors à un essai de Pascal, vite résorbé puis à un plus sérieux de Deloche, le valeureux sociétaire des P.T.T de Bordeaux s’atèle tellement à la tache mais c’est un client trop sérieux qu’on aime pas voir partir à trente bornes du but. Aussi il ne peut jamais distancer ses rivaux de plus de cent mètres et trouve plus sage de se laisser absorber. Alvarez débouche sec à son tour, réaction immédiate de Deloche et Cruzin. Tout est à refaire, Deloche, toujours lui, puis Gonzalez, Collardeau, Mérino, Poirier et encore Gonzalez à Tonnay-Charentes secouent la meute. Comme on le voit la fin de course ne manque pas d’animation et personne ne peut plus partir, et c’est le sprint lancé de loin magistralement enlevé par Michel Gonzalez, qu'on retrouve au protocole (photo ci-dessus).

Classement : 1ér Michel Gonzalez (Girondins de Bordeaux) les 205 kms en 5 heures 15mn. 2 Rigon Louis (C.C Miramont). 3 Alvarez Julio (Girondins de Bordeaux). 4 Cruzin (Andernos). 6 Deloche (A.S.P.P.T). 7 Pascal (A.S.P.O.M). 8 Canlorde (A.S.P.T.T). 9 Poirier (Jonzac). 10 Joubert (A.S.P.O.M) . 11 Jean Rinco (Andernos). 12 Gomez (C.G). 13 Beuffet. 14 Mérino, etc…

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – BORDEAUX-ROCHEFORT 1956 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne 

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