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RETRO VELO DORDOGNE

26 juin 2020

BORDEAUX-ARCACHON - 16° partie

LA CLASSIQUE BORDEAUX-ARCACHON
la plus ancienne, la plus courte et la plus rapide du Sud Ouest
Retour sur l’histoire de cette épreuve

- Relire la publication précédente (cliquez sur ce lien)

POTINS SUR DIFFÉRENTES ÉDITIONS (1948-1962)

- 1948 : cette édition est ouverte aux dames. Beaucoup de public à Arcachon (près de 10 000 personnes) pour regarder les dames, puis les vétérans et enfin les amateurs. Serge Agoust âgé de 19 ans, résidant à Arcachon remporte non seulement l’épreuve, mais bat aussi le record. Renée Lacave du SCA Libourne triomphe chez les dames en solitaire devant Rolande Danné et Graatz
- Un vélo de marque Lapébie sera remis au vainqueur de l’édition 1949, dont le départ a été donné par Henri Lafargue vainqueur lui de l’épreuve en 1896. La course a été, on notait la présence de Roger Pariolleau de Rochefort, double vainqueur en 1928 et en 1929.
- 1950, c’est l’édition du demi-siècle mais aussi le 54° Bordeaux-Arcachon avec 142 indépendants amateurs et 50 vétérans au restaurant Larrue. Un novice de la route Jean Missègue, a battu une foule de coureurs titrés écrit-on sur la presse.
- Ferrage écrase le record en 1951. Et le chronométreur Baudouin annonce 1h04’19s pour 49 kms (bien mesurés) soit 45,710 km/h de moyenne. Reste à savoir si c’est bien 49 kms parcourus ou comme indiqué plus tard 49,2 kms, car dans ce dernier cas la moyenne horaire et bien supérieure à celle de notre chronométreur.
- Un doublé, celui de Missègue et la nouvelle apparition de Norbert Bougon classé en 11° position…, lors de l’édition de 1952.
- Pour la troisième fois consécutive Roger Lapébie offrira un vélo au vainqueur. Beaucoup d’engagés dans cette édition 1953 et après l’arrivée il est annoncé, que le rhabillage se fera à la caserne des pompiers. L’édition a accueilli chez les ancêtres Louis Pujade  ancien de Bordeaux-Paris et Frantz Coutures le Bazadais
- Présence en 1954 de coureurs de Provence, de l’Ile de France et des Pyrénées. Sprint d’arrivée sous une pluie diluvienne remporté par Sabathier, né de parents Testerins, mais domicilié à Arcachon. Christian Bannes doit se contenter de remporter le sprint du peloton, alors que chez les vétérans Roger Seigneurioux un Parisien habitué du Vel’d’Hiv, bat notre Girondin Robert Pruney
- Un point noir supprimé en 1955 : le passage à niveau de La Teste, remplacé par un viaduc emprunté par les coureurs.
- Nouvel itinéraire lors de cette édition 1956, certainement à cause de la circulation routière en cette journée du 15 août. L’épreuve perd de ce fait la lutte au ruban bleu, mais les organisateurs comptent toujours sur la popularité de cette classique. Et pourtant, seulement 53coureurs seront au départ. C’est le premier revers de l’épreuve depuis sa fondation.
- Pour reprendre la maîtrise de l’épreuve, les dirigeants de l’UCA ont trouvé la solution dès 1957 : celle de déplacer la date du 15 août qui passe désormais au 15 septembre. Une solution qui semble faire l’unanimité. Cette fois ce sera un vélo Hargues (célèbre coureur de l’UCA)qui sera offert au vainqueur. Jacques Dachary, né en1897 remporte la course des ancêtres. Chez les amateurs 57 coureurs ont signé la feuille de départ.
- Les sprinters laissent filer et c’est ainsi que Castéra remporte l’édition 1958 où 73 amateurs avaient pris le départ alors que Dachary vainqueur l’an passé chez les ancêtres, réalise à 61 ans le doublé au sein de cette catégorie.
- Cent dix-huit coureurs en 1959, le Bordeaux-Arcachon reprend de la couleur.
- 1960 : Quatre-vingt dix sept coureurs au départ dont Norbert Bougon vainqueur en 1938 étaient en quête de dossards. Pour courir et ceci pour la première fois chez les vétérans. A La Hume, notre célèbre Arcachonnais prendra durant un bon moment le commandement de la course avec Bordenave du SAB, Gleize d’Andernos et Labarthe de Bayonne, mais l’arrivée se fera au sprint sans que le record de Ferrage ne soit tombé.
- Jean Francis assure l’animation et on reparle que les pistards désertaient autrefois les vélodromes le 15 août pour se mesurer aux routiers sur le Bordeaux-Arcachon. Même si la date a changé en raison de la circulation, l’épreuve continue à être le banc d’essai des jeunes. Ouverte aux 3° et 4° catégories, on regrette que certains jeunes de niveau supérieur soient laissés de côté. Pourquoi ne pas ouvrir la course à tous les moins de 20 ans ? Toujours est-il que la vainqueur (Serge Poletto) âgé de 17 ans et demi, détenait un bel avenir après sa quatrième victoire de la saison...

Roullin

1962 avec Yvon Roullin (Royan OC) aux côtés de Jean Francis, le speaker de Coutras,
on reconnaît M. Lathière et en arrière plan M. Longau

 - Pour la première fois un poste transistor Grammont est offert au lauréat de l’édition 1962. Et il y avait du monde à l’Alouette avec 131 coureurs à l’appel de Jean Francis le speaker de service. A noter que depuis 1892, le départ se fait au restaurant Larue qui commence à avoir vu de légendaires personnages du cyclisme circuler au cours des éditions. Un dirigeant raconte qu’il y a eu jusqu’à 350 coureurs au départ du Bordeaux-Arcachon. Il se souvient aussi qu’une année, les effets des coureurs avaient été acheminés par le train. Or à la gare Saint-Jean, les préposés s’étaient trompés, les bagages et effets avaient fichu le camp à Dax… A l’époque l’arrivée à Arcachon se faisait en avril, il faisait froid, aussi les supporters locaux prêtaient couvre-pieds et couvertures de laine, des tapis et même des édredons et on les vit déambuler par les rues de la ville équipés de la sorte. C’était très curieux ! Pour l’heure et en cette édition de 1962, on décomptait 155 engagés et depuis 1939, jamais il n’y en avait eu autant de participants… Pour suivre la course, les commissaires avaient pris place à bord de la DS Citroën du Président Longau. Et comme de coutume, on arriva sur le boulevard Deganne avec un sprint massif dont Yvon Roullin, éduqué à l’école de M. Péraudeau sortit en vainqueur. Et ils étaient encore nombreux à statuer sur leur sort, ceux qui se sont laissés enfermer  sans réussir à pouvoir se dégager pour disputer le sprint final...
- Pour la première fois un poste transistor Grammont est offert au lauréat de l’édition 1962. Et il y avait du monde à l’Alouette avec 131 coureurs à l’appel de Jean Francis le speaker de service. A noter que depuis 1892, le départ se fait au restaurant Larue qui commence à avoir vu de légendaires personnages du cyclisme circuler au cours des éditions. Un dirigeant raconte qu’il y a eu jusqu’à 350 coureurs au départ du Bordeaux-Arcachon. Il se souvient aussi qu’une année, les effets des coureurs avaient été acheminés par le train. Or à la gare Saint-Jean, les préposés s’étaient trompés, les bagages et effets avaient fichu le camp à Dax… A l’époque l’arrivée à Arcachon se faisait en avril, il faisait froid, aussi les supporters locaux prêtaient couvre-pieds et couvertures de laine, des tapis et même des édredons et on les vit déambuler par les rues de la ville équipés de la sorte. C’était très curieux ! Pour l’heure et en cette édition de 1962, on décomptait 155 engagés et depuis 1939, jamais il n’y en avait eu autant de participants… Pour suivre la course, les commissaires avaient pris place à bord de la DS Citroën du Président Longau. Et comme de coutume, on arriva sur le boulevard Deganne avec un sprint massif dont Yvon Roullin, éduqué à l’école de M. Péraudeau sortit en vainqueur. Et ils étaient encore nombreux à statuer sur leur sort, ceux qui se sont laissés enfermer sans réussir à pouvoir se dégager pour disputer le sprint final...

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - L’Histoire de la Classique BORDEAUX-ARCACHON (16)
© BERNARD PECCABIN
(à la mémoire d’Hubert Longau, de Gaston Bougon et de tous les crabes de l’UC Arcachon)
Prochaine partie : Potins sur différentes éditions (de 1963-2004)

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25 juin 2020

SAINT-ESTÈPHE (Palmarès)

CHEZ LE PÈRE DUTIN

- Saint-Estèphe est une commune connue des Périgourdins, puisque le père Dutin y a été maire. Qui n’est pas allé de plus toucher le Roc branlant ou faire trempette dans son étang ? Peu de courses s’y sont déroulées, car Saint-Estèphe a été souvent en concurrence avec son lieu-dit Lacaujamet situé sur son territoire, mais juste à la sortie de Piègut. La fête de Saint-Estèphe se déroulait autrefois début mai, mais depuis on ne sait plus, si ce n’est que l’Ufolep réussit à faire revenir avec succès, les coureurs dans cette belle contrée. Mais en 2013, le Tour de la Dordogne a fait disputer un contre la montre autour de l’étang. A ce palmarès il faut ajouter celui de Lacaujamet, un lieu dit de Saint-Estèphe situé à la périphérie de Piègut. Cliquez sur ce LIEN pour le consulter.

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Alexis Gougeard aujourd'hui professionnel a été le dernier vainqueur à Saint-Estèphe

Palmarès connu de l’épreuve : 1950 Jacques Vivier (CA Ribérac), 1963 Jean-Claude Mérillou (CC Périgueux), 1965 Roger Desport (CRC Limoges), 1966 Jean-Pierre Sénamaud (CRC Limoges), 1967 Philippe Barraud (Pédale Nontron), 2013 Alexis Gougeard (Pavilly Barentin) contre la montre Tour Dordogne.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – SAINT-ESTÈPHE © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

25 juin 2020

1999 ÉLISABETH CHEVANNE BRUNEL - SA 11° SAISON

HISTOIRE D’UNE SPORTIVE AU PAYS DE L’HOMME

1999 AUSTRALIE, NOUVELLE ZELANDE, USA...

PLUS DE 100 JOURS DE COURSE CETTE SAISON

1999 CA

- Pour revoir l’article précédent (cliquez ici)

Club TCF Périgord et équipe du Québec

Rappel de sa saison

- A 24 ans, Zabou est toujours aussi rayonnante que ça soit aussi bien physiquement que sur le plan sportif où elle est partie à la conquête de l’Amérique, de l’Océanie et des routes de notre vieille Europe. Ses résultats lui donnent une deuxième place dans le classement national dames derrière Jeannie Longo. Cette deuxième position constitue déjà une référence sur ses capacités qui l’ont amené à six reprises sur la plus haute marche du podium.
- Avec plus de 100 jours de course, notre Périgourdine a démontré une progression constante et au contact des championnes de toute la planète. Sa déconvenue avec Fanini lui est restée entre les dents. Mais elle croit toujours à son destin et roule à l’eau claire, même si autour d’elle, ce n’est pas toujours le cas... Zabou est bien une fille courageuse car se battre avec des sportives plus ou moins polluées, n’incite pas à la participation, du moins de mon humble avis. Partir et continuer à barouder malgré ce contexte, prouve bien que notre Zabou est la vraie championne et qu’elle mérite toute notre admiration.

Ce qui s’est passé en 1999 en Dordogne
- 1999 a été une saison riche en termes d’organisations pour la Dordogne, mais pauvre en performances, mis à part les dames comme vous allez le lire sur cette publication. Malgré l’arrivée du VTT Club Bergerac Périgord et du VTT Evasion Pourpre, les effectifs continuent dans leur déclin.
- Le dopage secoue les instances cyclistes et un an après l’affaire Festina, l’éthique sportive reste la préoccupation majeure de la Fédération mais elles constitueront aussi des problèmes qui fachent les responsables à tous les niveaux.
- En Dordogne le Cyclo-Club Périgourdin évolue en 3° Division Nationale, amené par un certain Stéphane Reimherr. En fin de saison, on chuchote que tous les clubs cyclistes de Périgueux vont se rassembler. C’est ainsi qu’en octobre la Pédale Faidherbe et le CA Périgueux, rejoignent les rangs du Cyclo-Club Périgourdin, qui prendra après son assemblée générale, la dénomination de Cyclo-Club Périgueux 2000, soit un clin d’œil vis-à-vis du nouveau millénaire qui se présente.
- En fin de saison, le Comité de Dordogne reçoit l’assemblée Générale du Comité d’Aquitaine qui se réunit au Palis des Congrès, devenu aujourd’hui centre de la Communication... Une occasion de récompenser nos coursiers tels Mickaël Delage (UC Montpon), Rébécca Ménard (TCF 24), Elisabeth Chevanne-Brunel (TCF 24), Mickaël Estève, Guillaume Leverd et Arnaud Léger (tous Pédale Faidherbe) et champions d’Aquitaine sur route et en cyclo-cross, ceci dans leur catégorie respective.

1999 Sauveboeuf

Course à Sauveboeuf en Dordogne pour se ressourcer sur ses terres

LES BOUQUETS DE LA SAISON (source : Michel Lerouge)

SIX VICTOIRES

1° au Championnat Interrégional à Nieul les Saintes le 30 mai
Podium : 1. Elisabeth Chevanne-Brunel,
2. Maryline Salvetat à 3s, 3. Isabelle Carro
1° à Coursac le 27 juin
Podium : 1. Elisabeth Chevanne-Brunel,
2. Carine Peter, 3. Marina Desprez
1° Classement général de la dernière manche du Challenge des Pays de Loire le 14 juillet
Podium : 1. Elisabeth Chevanne-Brunel,
2. Béatrice Thomas à 1’56s, 3. Laëtitia Belaud à 2’05s.
- 1° de la première étape contre la montre à La Flèche (72)
Podium : 1. Elisabeth Chevanne-Brunel, 2. Elodie Touffet à 14s, 3. Laëtitia Belaud à 15s
- 1° de l’étape en ligne
Podium : 1. Elisabeth Chevanne-Brunel, 2. Béatrice Thomas, 3. Laëtitia Belaud
1° des Côtes du Marmandais à Beaupuy le 11 septembre
Podium : 1. Elisabeth Chevanne-Brunel,
2. Béatrice Thomas à 1’39s, 3. Sabine Gentieu à 1’45s
2° Ronde du Mont-Pujols (47) le 4 avril (1° Béatrice Thomas)
3° Saint-Girons (09) le 11 avril 1° Maryline Salvetat
3° Tour de la Haute-Vienne (1° classement aux points) du 23 au 26 juillet
Equipe TCF :
Elisabeth Chevanne Brunel, Rebecca Ménart, Carine Peter, Gaëlle Carreau, Aurélie Dader.
Podium : 1. Kim Shirley (Australie), 2. Géraldine Loewenguth, 3. Elisabeth Chevanne-Brunel
- 4° aux Billanges (1° étape)
- 2° Ambazac-Saint-Junien (2° étape)
- Leader du Tour de la Hte-Vienne après la 2° étape
- 5° Saillat sur Vienne contre la montre (3° étape-1° tronçon)
- 7° Rochechouart (3° étape-2° tronçon)

1999 Rudeau

Août 1999 au prix des fêtes de Rudeau-Ladosse

 4° Le Loroux Bottereau (44) le 28 mars 1° Laëtitia Belaud
5° Ronde du Périgord du 3 au 4 avril
Equipe TCF : Elisabeth Chevanne Brunel,
Rebecca Ménart, Carine Peter, Gaëlle Carreau, Aurélie Dader, Gaëlle Berland, Gwen Oster
Podium : 1.  Jeannie Longo, 2. Maryline Salvetat, 3. Séveryne Desbouis
- 19° Montignac Lascaux (1° étape) 1° Carine Peter
- 12° Auriac du Périgord-Thenon (2° étape clm) 1° Jeannie Longo
- 2° Montignac (3° étape) 1° Jeannie Longo

 6° Tour de Navarre du 23 au 25 avril
Equipe TCF : Elisabeth Chevanne Brunel,
Rebecca Ménart, Carine Peter, Gaëlle Carreau, Aurélie Dader, Gwen Oster
Podium : 1. Maryline Salvetat, 2. Monserrat Alonso, 3. Ruth Martinez
- 7° Pamplona-Tafalla (1° étape)
- 16° Olide-Tudela (2° étape et 1° tronçon)
- 5° Circuit de Tudela (2° étape et 2° tronçon)
- 12° Lumbier-Pamplona (3° étape).

 6° Course régionale hommes à Périgueux (24) le 13 septembre
7° Charade (63) Championnat de France le 25 juin
Podium :1. Jeannie Longo,
2. Géraldine Loewenguth, 3. Séverine Desbouis

7° Trophée d’Or (3° Classement Meilleur Grimpeur) du 25 au 29 août
Equipe CA Mantes la Ville : Elisabeth Chevanne-Brunel,
Delphine Bézille, Rachel Leroux, Carine Peter, Aurélie Anaïse, Gwen Oster
Podium :
1. Tracey Gaudry (Australie), 2. Jolenta Polikeviciute (Lituanie), 3. Alison Wright (Australie)
- 4° prologue clm par équipes
- 27° à La Chapelle Saint-Ursin(1° étape)
- 3° Avord-La Chapelle (2° étape)
- 3° Cosne-Sancerre (3° étape)
- 15° Orval-Saint-Amand clm (4° étape et 1° tronçon)
- 11° Levet-Saint-Amand (4° étape et 2° tronçon)

 7° Chrono des Herbiers (85) le 17 octobre - 1° Zoulfia Zabirova (Kazakstan)

9° La Flèche Wallonne (Belgique) le 14 avril
Equipe de France : Elisabeth Chevanne-Brunel,
Fany Lecourtois, Aline Camboulives, Magali Le Floc’h, Albine Caillé, Géraldine Loewenguth
Podium :
1. Hanka Kupfernagel (Allemagne), 2. Edita Pucinskalte (Lituanie), 3. Cindy Pieters (Belgique)

1999 comice Mussidan

Comice de Mussidan 1999

 10° Tour de Suisse du 22 au 25 septembre
Equipe OMT Lorina : Elisabeth Chevanne Brunel,
Magali Pache, Susannah Pryde, Anke Erlank, Karin Möbes
Podium : 1.Zoulfia Zabirova (Kazakstan), 2. Valentina Polkhanova (Russie), 3. Tatiana Stiajkina (Ukraine)
- 74° prologue contre la montre
- 16° à Schleitheim (1° étape)
- 9° à Siehen (2° étape)
- 13° clm en côte à Göschenen (3° étape)
- 19° à Embrach (4° étape).

 14° Tour de Majorque du 29 avril au 2 mai
Equipe CS Casteljaloux :
Patricia Ounzari, Elisabeth Chevanne-Brunel, Chantal Gorostégui, Carine Peter, Gaëlle Carreau, Florence Marrens
Podium :
1. Hanka Kupfernagel (Allemagne), 2. Svetlana Boubnenkova (Russie), 3. Margarita Fullana (Espagne)

11° Rudeau-Ladosse (24) le 4 juillet (course régionale hommes)

14° Embrach (Suisse) le 26 septembre dernière manche Coupe du Monde
Equipe CA Mantes la Ville : Elisabeth Chevanne-Brunel, Delphine Deschamps, Rachel Leroux, Aurélie Anaïse
Podium : 1. Anna Wilson (Australie), 2. Hanka Kupfernagel (Allemagne), 3. Arenda Grimberg (Pays-Bas)

 15° Tour International de Bretagne du 23 au 28 mai.
Equipe TCF 24 : Elisabeth Chevanne-Brunel, Gwenn Oster, Christelle Hary, Delphine Bézille, Aurélie Dader
Podium : 1. Judith Arndt (Allemagne),
2. Gunn-Rita Dahle (Norvège), 3. Anne Samplonius (Canada).
16° Flèche Gasconne- 1° Heather Cole (Canada)
- 15° à Pavie (1° étape)
- 15° clm Pavie (2° étape)
21° Ronde d’Aquitaine des féminines du 19 au 21 mars (1° Sylvie Riedle)
- 16° clm par équipes avec Mantes la ville
- 9° Issigeac-Castillonnès (1° étape)
- 47° Puysseguin-St. Emilion clm (3° étape secteur a)
- 12° St. Emilion-St. Emilion (3° étape secteur b)

21° Tour de l’Aude (3° par équipes) du 7 au 16 mai
Equipe de France : Géraldine Loewenguth, Séverine Desbouys, Magali Le Floc’h, Elisabeth Chevanne-Brunel, Laurence Restoin, Maryline Salvetat
Podium : 1. Lyne Bessette (Canada), 2. Hanka Kupfernagel (Allemagne), 3. Heidi Van de Vijver (Belgique)
Meilleure performance de Zabou
 : 2° de l’étape Pradelles-Mazamet remportée par l’Australienne Tracey Gaudry.

 26° Hewlet Packard Women’s Challenge (3° par équipes) du 9 au 20 juin (Tour de l’Idaho)
Equipe Staples : Alison Dunlap, Suzanne Ljungskog, Elisabeth Chevanne-Brunel, Madeleine Lindberg, Evi Gensheimer, Elisabeth Tadich.
Podium :1. Jeannie Longo (France), 2. Mari Holden (USA), 3. Zoulfia Zabirova (Kazakstan)
Meilleure performance de Zabou : 3° de la 5° étape courue sur le circuit d’Elkhorn et remportée par Jolenta Polikeviciute (Lituanie)

26° Championnat du Monde à Vérone (Italie) le 9 octobre
Equipe de France :
Jeannie Longo, Géraldine Loewenguth, Laurence Restoin, Elisabeth Chevanne Brunel, Magali Le Floc’h, Séverine Desbouis.
Podium :
1. Edita Pucinskaite (Lituanie), 2. Anna Wilson (Australie), 3. Diana Ziliute (Lituanie)

1999

 30° GRANDE BOUCLE FEMININE INTERNATIONALE du 8 au 22 août
Equipe CA Mantes la Ville : Elisabeth Chevanne-Brunel, Delphine Bézille, Rachel Leroux, Delphine Deschamps, Gail Longenecker, Christine Muller-Seiller.
Podium :1. Diana Ziliute (Lituanie), 2. Valentina Polkhanova (Russie), 3. Edita Pucinskalte (Lituanie)
Meilleure performance de Zabou : 10° de l’étape Vaujany-Rive de Gier gagnée par la Polonaise Bogumila Matusiak et lors de l’étape Montluçon-Saint-Florent sur Cher remportée par Mirjam Melchers (Pays-Bas).

 58° STREET SKILLS WOMEN’S CYCLE CLASSIC (Nouvelle Zélande) du 9 au 12 mars
Equipe Skills internationale :
Elisabeth Emery, Anne Samplonius, Elisabeth Chevanne-Brunel, Carine Peter, Karen Kurreck
- 1° Géraldine Denham (Australie)
Meilleure performance de Zabou :
34° à Hamilton terme de la 2° étape.

1999 badefols

Prix du comice à Badefols d'Ans en septembre 1999

 TOUR DE SNOWY (Australie - Région Sud-Ouest Canberra) du 26 février au 3 mars
- Abandon dans la 5°étape (s’est classée 30° lors de la 3° étape)
- CANBERRA (Australie) 1° manche de la Coupe du Monde le 7 mars (abandon de Zabou)
- HAMILTON (Nouvelle Zélande) 2° manche de la Coupe du Monde le 14 mars (abandon de Zabou)

 TROIS SELECTIONS EN EQUIPE DE FRANCE
- La Flèche Wallonne
- Tour de l’Aude
- Championnat du Monde en Italie

CHALLENGE 1999 : Lauréate des Eclats du Sport en Dordogne
Classements :
- 49° au clt mondial - (1° Hanka Kupfernagel - Allemagne)
- 2° du clt national (1° Jeannie Longo)

QUAND ZABOU BRISE LA LOI DU SILENCE SUR LE DOPAGE

ZABOU

- En février 1999, le "Journal du Périgord" de février 1999, consacrait un reportage sur Elisabeth Chevanne Brunel. Sur des photos et le reportage de quatre pages, notre Championne nous livrait la face cachée de sa vie en évoquant le dopage.
- Quand elle parle de sa saison 98, plus précisément de son expérience italienne, de la pression qu’elle subissait, elle dit : "Ils ont tout d’abord voulu me faire changer mon entraînement en m’imposant plus de travail... Après, ils ont insisté pour que "je me soigne". Quand ils se sont aperçus que je n’accepterais pas, ils m’ont mise à l’écart. Alors je leur ai dit que je n’en pouvais plus et que je partais. Ils pouvaient garder leur argent, je n’en voulais plus."
- Auprès des siens, là où ces clichés ont été pris, Zabou reprend la mesure du temps, des tentations et des supplices sportifs du sport de haut niveau. C’est une belle championne, au mental exceptionnel, qui a refusé la triche. Vraiment c’est une fille merveilleuse... Regardez la fraicheur de son regard et sa douceur, synonymes d’humanité et de tendresse, oui c’est bien notre Zabou, celle que l’on a apprécié. On dirait une star du cinéma. Et si elle n’est pas star du cinéma, elle reste dans nos esprits la star du cyclisme féminin et de notre Périgord qu’elle a si bien représenté
.

1999 JP 99

La vie en questions posées en 1999 (florilège de questions sur sa personnalité).
Une couleur : le bleu marine. Un acteur : Kevin Kostner. Une actrice : Julia Roberts. Un film : le Titanic. Une fleur : la rose rouge. Une émission à la télé : ça se discutte. Un livre ; l’île des Gauchers d’Alexandre Jardin. Un pays : l’Australie. Un métier : l’aide humanitaire dans le monde, communiquer, aider les gens dans la misère. Une ville : Paris. Un arbre : un chêne. Une chanson : savoir aimer. Un poète : Baudelaire. Homme célèbre : mon père. Femme célèbre : Marie-Georges Buffet. Un chanteur : Florent Pagny. Un musicien : Stan Getz. Un vin : le Monbazillac. Un plat : Tout ce qui accompagne les pâtes. Meilleur souvenir : mon titre de Championne du Monde en Australie. Une date : le 3 octobre 1993. Un sport : le cyclisme. Plus mauvais souvenir : ma saison en Italie avec mon abandon au Tour du Trentin en 1998.
(NDLR) : ces choix sont ceux de notre championne en 1999, qui ont sans doute évolué le long de sa carrière qui s’est terminée en 2006...

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - ÉLISABETH CHEVANNE BRUNEL (12)
avec la collaboration de Michel Lerouge pour le palmarès,
certaines informations et photos de notre championne
Prochain épisode : 2000 Zabou super combative au Mondial

24 juin 2020

SAINT MARTIN LE PIN - Palmarès

LE RENDEZ VOUS DES FÊTES DE LA PENTECÔTE

Saint-Martin le Pin 66

Francis Dubreuil (P. Nontron) vainqueur en 1966

- Saint-Martin le Pin est une petite commune sur les hauts du Bandait, située entre Nontron et Javerlhac. Peuplée environ de 300 habitants, la fête locale se déroule lors de la Pentecôte et ceci dans un cadre champêtre. Commune qui affectionne le cyclisme et qui continue de nos jours sous la bannière de l’Ufolep, ceci avec une dotation de prix en nature remarquable. Circuit taillé pour grimpeurs, bouffeurs de plaines, abstenez-vous ! A noter les trois victoires de Guy Thomas, originaire d’Abjat dans cette épreuve (1984, 1991 et 1992).

Saint-Martin le Pin 1972

Michel Dutertre vainqueur en 1972

Palmarès connu de l’épreuve : 1961 Marcel Mallemanche (Pédale du Nontronnais), 1964 Daniel Dutertre (Pédale du Nontronnais), 1966 Jean-Louis Gouzy (UCD Villeneuve), 1966 Francis Dubreuil (Pédale du Nontronnais), 1967 Daniel Dutertre (Guidon Agenais), 1970 Soudanas (UV. Limousine), 1972 Dutertre Michel (Nontron), 1976 Jean-Marc Porcherie (Pédale du Nontronnais), 1978 Serge Besse (Limoges), 1980 Jean-François Sallat (Pédale du Nontronnais), 1981 Jean-François Sallat (Pédale du Nontronnais), 1983 Pascal Delestage (Pédale Thibérienne), 1984 Guy Thomas (CCP Nontron), 1985 Didier Virvaleix (ASPTT Périgueux), 1986 Didier Carsoulle (CA Béglais), 1987 Dominique Bernard (PS Saint-Florent), 1988 Hervé Lavignac (CC Périgueux) championnat Dordogne séniors, Thierry Chamouleau (UC Brive) prix des fêtes, 1989 Laurent Lévêque (UV Limousine), 1990 Fabrice Mathieu (VC Neuvic), 1991 Guy Thomas (CCP Nontron), 1992 Guy Thomas (CCP Nontron), 1993 annulée, 1994 Julien Fiacre (ASPTT Périgueux), 1995 Florent Delmont (ASPTT Périgueux), 1996 Florent Delmont (ASPTT Périgueux), 1997 Jacques Dubost (JS Astérienne), 1998 Jean-Yves Béneyrol (CCP Nontron), 1999 Thierry Billot (CC Vervant), 2000 Eric Jacouty (EC Ribérac), 2001 Carl Naïbo (Guidon Saint-Martinois), 2002 Julien Alvarez (SC Revel), 2003 Anthony Martineau (CC Périgourdin), 2004 Didier Lezoray (JS Astérienne), 2005 Jean-Christophe Ribier (RC Mussidan), 2006 Stéphane Châtelier (Team FG Sport), 2007 Damien Le Boétez (UC Villeneuve-Fumel), 2008 Damien Le Boétez (UC Villeneuve-Fumel), 2009 Mickaël Suchaud (CC Périgourdin).

Saint-Martin le Pin 98

Départ de l'édition 1998

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – ST.MARTIN LE PIN © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

24 juin 2020

LE CYCLISME Ā BERGERAC (1956-1961)

HISTOIRE DU CYCLISME ET DES CLUBS DE BERGERAC

1956/1961 BERGERAC VILLE DÉPART DU TOUR DE FRANCE

1956 rix commerce industrie Darnauguilhem

Prix du commerce et de l'industrie en 1956 à Bergerac
gagné ar Armand Darnauguilhem à droite

Pour relire l’édition précédente, cliquez ici.
- A partir de 1956, les courses de la ville deviennent de moins en moins nombreuses. Il est vrai que la section cycliste de l’US Bergerac n’existe plus et qu’on n’entend plus parler du Guidon Club. Il ne reste donc plus que le Cyclo-Club qui reste omniprésent dans la ville comme dans les campagnes environnantes.

1956 Bergerac Périgueux

Protocole de Bergerac Périgueux en 1956

1956 - Courses de classement gagnées deux fois par Geneste (CC Bergerac), puis par Audibert (CC Bergerac).
Prix de la Grande Maison : Dzuiba (CC Belvès)

Rigon Louis

Prix de Bergerac : Henri Grellety (VC Villefranche)
Prix Martini : Jacky Prellon (AS Eymet)
Bordeaux-Bergerac vétérans : Serge Balan (CC Bruges)
Prix de la fête quartier Pozzi : Pierre Dory (CC Bergerac)
Prix (non défini) : Louis Rigon (AS Miremont) en médaillon.
Prix Continental : Pierre Dory (CC Bergerac)
Prix de la Municipalité : René Eguillé (AS Eymet)
Prix de la gare : Pierre Dory (CC Bergerac)
Prix Valette : Pierre Dory (CC Bergerac)
Prix du Commerce et de l’Industrie : Armand Darnauguilhem (CC Bergerac)
Prix des jeunes : Rizotto (CC Lalinde).
- Le Tour du Bergeracois se court à Sainte-Alvère et sous le contrôle technique du CC Lalinde. Il est remporté par Michel Dejouhannet de Châteauroux. Bergerac n’est qu’une ville de passage de ce Tour.
Le parcours : Sainte-Alvère, Sainte-Foy de Longas, Saint-Félix, Liorac, Bergerac, Creysse, Mouleydier, Sainte-Capraise, Couze, Lalinde, Sauveboeuf, Pézuls, Sainte Alvère plus cinq tours par Cendrieux, La Plantade, Sainte-Alvère.
- Cette année là Pierre Dory enlève le prix des jeunes à Montpon et le prix du printemps à Eymet. Après sa splendide deuxième place au GP de Monbazillac où il devance Kervasse, Gourd, Conty, etc... il passe en 3° puis en 2° catégorie, gagne à Neuvic, le lendemain à Saint-Martin de Gurçon, puis à Montboyer devant de nombreux coureurs de 1° catégorie. En résumé il totalise cette année là 18 victoires et 14 places de second.

1957 - Courses de classement remportées par Pierre Dory et Conty (tous deux CC Bergerac).
Prix de la Grande Maison : Maurice Jouault (Ribérac)
Prix Martini : Raoul Pouget (Sarlat)
Tour du Bergeracois : Ben Brahim (Stade Bordelais)
Bergerac Gare : Ben Brahim (Stade Bordelais)
Prix du Tord : Pierre Frare (Guidon Sarladais)
Traversée du Tour Dordogne. à Bergerac
- Pierre Dory devient Champion du Limousin et est plébiscité de tous côtés. Il est sélectionné pour le Championnat de France à Strasbourg et pour courir le Tour de Bretagne.

1956 Prix grande maison 1° avril

Prix de la Grande Maison remporté par Dzuiba du CC. Belvès en 1956

 1958 - Courses de classements : Roger Bigot (CC Bergerac) et Jacques Lachartre (CC Bergerac).
Prix Martini des jeunes : Claude Bédry (CC Bergerac)
Prix de la gare : Audibert (VC Monpazier)
Prix des Mutilés du travail : Dauriat (CC Bergerac)
Prix International : Robert Cazala (VC Pau)
Bergerac-Saussignac : Robert Pallu (VC Matha).

1959 - Courses de classement remportées par Conty et Bédry (CC Bergerac).
Bergerac Gare : Bianchi (Marseille)
Prix Valette : Jacques Gervais (CC Périgueux)
Bergerac Ville : Daniel Walryck (CC Périgueux)

1961 Bergerac TDF Anquetil clm

En 1961 départ d'Anquetil lors du contre la montre Bergerac-Périgueux

 1960 - Course de classement remportée par Roger Doumenge (CC Bergerac)
Prix de la Grande Maison : Eugène Bogdan (CC Périgueux)
Prix du Commerce et de l’Industrie : Daniel Walryck (CC Périgueux)
Bergerac Gare : Jean-Marie Bouzou (Brive).

1961 - Prix Brandt : Gérard Duvaleix (Pédale Faidherbe),
Bergerac Gare : Jacques Bianco (CC Bordelais),
Prix du Commerce et de l’Industrie : Pierre Bonnecaze (ASPTT Bordeaux)
- Le Cyclo-Club Bergeracois ayant mûri sportivement depuis longtemps a été en mesure de présenter à son assemblée générale tenue dans une ambiance éminemment favorable, un bilan de la saison 1961 très positif.
- Le chef de file de ses coureurs Pierre Dory, qui avait à charge de faire oublier les Valentin Huot, Darnauguilhem, André Dupré, c'est-à-dire les précédentes étoiles du club, a remporté le Championnat du Limousin des indépendants et cette course fort difficile qu’est le Tour des Charentes disputé par étapes.
- Au palmarès de la société sont en outre à l’honneur : René Eguillé six victoires et cinq places de deuxième ; Antoine Loustalot, cinq victoires ; Gérard Lambert trois victoires, Doumenge deux victoires.
- Vingt et une épreuves furent organisées dont les Grands Prix de Sigoulès, Bergerac, Bouniagues, Monbazillac, Vélines, des Réaux, du Monteil, des Masseries, etc...
- Le bilan financier très satisfaisant est bénéficiaire aussi, en tenant compte de l’encaisse précédente, avec une trésorerie tout à son honneur, le CC Bergeracois a-t-il de ce côté-là l’avenir assuré ?
- Précisons qu’un seul de ses coureurs l’a quitté, encore sa démission fut-elle forcée, que des rentrées vont renforcer son effectif. Dans ces conditions, possédant des dirigeants ayant fait leurs preuves, tous dévoués au cyclisme et dont nous allons donner la liste, le Cyclo-Club Bergeracois peut être assuré que son fanion bleu et blanc flottera haut la prochaine saison.

1961 Bergerac TDF Gaul CLM

1961 avec Charly Gaul le plus dangereux adversaire d'Anquetil au départ (TDF)

 Le bureau - Présidents d’honneur : Mrs. Prévost, Expert et le docteur Marie.
Président actif : M. Robert Ségurel. Vice-Présidents : MM. Bourgeix, Veysse, Angély, Nouaillant, Mary, Prévot et J. Henri. Secrétaire Général : M. Arnoult. Secrétaires adjoints : MM. Charron et Bernard. Trésorier Général : M. Dagnaud. Trésorier adjoint : M. Nouaillant. Matériel : MM. Ducos et Arnoult. Presse : M. Bernard. Directeurs sportifs : MM. Bourgeix et Veysse. Membres : MM. Brien, Yves Prévot, Alexis Henri. Commissaires : MM. Ségurel, Dagnaud, Ducos, Marty, Arnoult, Charron, Nouaillant.

14 juillet 1961 : Bergerac-Périgueux (74,5 kms contre la montre). Le départ de ce chrono se situe place Gambetta à Bergerac, pour passer ensuite par Creysse, Mouleydier, Saint-Sauveur, Liorac, Saint-Félix de Villadeix, Sainte-Foy de Longas, Sainte-Alvère, Vergt, Eglise Neuve, Atur et Périgueux (allées Tourny). Sous une pluie battante, Jacques Anquetil peut poursuivre son périple sur Paris en l'emportant devant Charly Gaul à Périgueux.
- C'est la première fois que le Tour fait étape en Dordogne. Dommage que ce 14 juillet s'est passé sous la pluie mais c'est tout de même un français qui a gagné en ce jour de fête nationale.
 Une anecdote : le point de départ se situe à Bergerac place Gambetta, l’arrivée à Périgueux place Tourny, soit deux endroits où la petite reine a débuté entre 1880 et 1900.
En cette année 1961, Pierre Dory gagne le Tour de Charente et devient à Tulle et ceci pour la deuxième fois Champion du Limousin.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - LE CYCLISME A BERGERAC (4) © BERNARD PECCABIN
Prochain épisode - Le cyclisme à Bergerac de 1962-1967

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23 juin 2020

MUSSIDAN : LE RACING CLUB 1946-1947

DE LA FONDATION A LA LIBÉRATION DU PAYS

 - Pour connaître le chapitre qui précède cette publication, cliquez ici.

DÉCLARATION DE L’ASSOCIATION

Chaussade

- La déclaration de constitution de l’association dite de Section Cycliste du Racing-Club Mussidanais date du 18 février 1941. Sur cette déclaration figurent les noms de Raoul Grassin distillateur, celle de Pierre Verrière électricien et de Georges Lafaye négociant. De cette période très éloignée Albert Chaussade s’en souvient encore et pense que monsieur Raoul Grassin aurait été le premier président du club. Cette une hypothèse possible puisque sur la déclaration préfectorale, son nom figure parmi les premiers cités … Quoiqu’il en soit parmi les membres fondateurs de cette section se trouvaient outre les trois personnes déjà énoncées, Albert Chaussade, messieurs André Gilfriche industriel, Boussarie, Mespoulède, Escarmant et Inchauspé.
- Mais la section cycliste a bien existé avant 1941. La pratique du cyclisme à Mussidan a débuté bien avant la guerre, pas sous une forme officielle certes, mais déjà avec une passion et un enthousiasme tel, que le club dut se résoudre à se constituer en association type loi 1901, pour s’affilier à la FFC d’abord, et pour faire pratiquer aux autres et en toute légalité cette belle discipline qu’est la bicyclette.
- Les premières saisons vécues sous l’occupation furent très difficiles dans une ville victime de la répression nazie. Côtésportif on se souvient qu’à 19 ans Albert Chaussade fut le premier champion du groupement (notre photo) en s’imposant devant Bleyme originaire de Saint-Astier, Minvielle (3°), Vidal (4°) et Lacoste de Neuvic (5°). Ce mémorable championnat avait été très difficile, avec notamment l’escalade de la côte du Bost à effectuer à cinq reprises.
- La succession des évènements du conflit perturberont la vie locale et celle du club (lire ci-dessous liste des maires de cette époque pour information). Les jeunes partiront vers les chantiers de jeunesse, d’autres en Allemagne, alors qu’à Mussidan la répression nazie semait le doute et la terreur. En 1943 Raoul Grassin est élu maire de Mussidan. Son mandat sera de courte durée puisque le 11 juin 1944, Raoul Grassin pris en otage, est sauvagement exécuté par les allemands. Cet acte de barbarie restera gravé longtemps dans les esprits des mussidanais et encore aujourd’hui, nombreux sont les monuments et les stèles qui nous permettent de ne pas oublier ceux qui se sont sacrifiés pour la liberté et pour la France.
Maires de Mussidan pendant la guerre : 1941 Charles Mazeau, négociant, 1941-43 Lamy-Lapeyrière, médecin(nommé par le préfet), 1943-1944 Raoul Grassin, distillateur(massacré le 11 juin 1944), 11 juin 1944 Pierre Laubertin, maire-adjoint (directeur d’écoles en retraite), 22 août 1944 Augereau, contrôleur des tabacsPrésident du comité de libération, Octobre 1944 Charles Mazeau, négociant, Avril 1945 - août 1946 Pierre Mathieu, (gérant de coopérative agricole), Août 1946 Michel Schneershon, industriel, 1947 François Collas, docteur vétérinaire.

 LA FIN DU CAUCHEMAR
- 1945 arrive avec la libération et la réorganisation de la vie locale, le retour des prisonniers et cette forte envie de vivre après ces longues années de désespoir et de pénurie. Le sport comme le cyclisme ont été frappés par la grande guerre. La reconquête s’avère difficile, car pour repartir il est nécessaire d'avoir des moyens et du soutien. Les premières courses se déroulent dans des conditions pitoyables. Matériel rafistolé, coureurs sous-entraînés et pour certains peut-être sous alimentés. Mais là n’est pas, finalement le plus important. Affligée des drames de la guerre, la population veut oublier son cauchemar. Le public est prêt à nouveau à rêver aux exploits de champions qui, mieux que quiconque, personnifient et subliment les vertus humaines. Cet homme qui va réhabiliter le cyclisme mussidanais et de l’ouest de la Dordogne, lui redonner ses lettres de noblesse et accélérer le cours de son évolution, c’est Albert Chaussade, bien vite suivi par son équipe. Il faut attendre 1946 pour que les rouages du club se remettent en place. Monsieur Georges Lafaye est alors président et toute son équipe s’active pour structurer le club, former des jeunes cyclistes et organiser à leur profit quelques courses dans la région.

maires

Raoul Grassin premier président du Racing et maire, victime de la répression nazie le 11 juin 1944
A droite François Collas maire en 1947 et président d'honneur du RCM.

- Albert Chaussade de retour d’Allemagne s’installe comme vélociste à Saint-Médard de Mussidan et devient directeur sportif de l’équipe. Dans son petit atelier situé au lieu-dit "la Planche" et sur la route de Sainte-Foy règne une certaine effervescence. Elvisch offre trois contrats à la disposition des jeunes du RCM et Monsieur Chaussade également agent de la firme Origan, est à la fois le dépositaire, l’agent correspondant et le décideur de tout cet ensemble. Le 12 mai 1946 le prix de la Planche figure sur le calendrier et la compétition renaît avec des organisations menées de mains de maître par Albert Chaussade, puis Pierre Verrière, qui lui excelle dans le rôle de commissaire chronométreur, pendant que monsieur Vernac s’affairait au secrétariat. Georges Palus remporte le 10 juin le prix des fêtes de Mussidan devant Picqué de Libourne alors qu’André Commerie sous le maillot de la Pédale Faidherbe s’adjuge le prix du commerce et de l’artisanat couru lors du comice de septembre. Pendant ce temps le journal l’Athlète nous signale la naissance d’une fille prénommée Danielle, au foyer d’Albert Chaussade.
- Grand centre de rugby l’hiver, Mussidan devient un ardent foyer du cyclisme et dès 1947, la ville sera honorée par trois épreuves inscrites au calendrier du comité du Limousin auquel le club est rattaché. Pierre Verrière dynamique secrétaire s’active dans ses dossiers et voilà que dix-neuf épreuves viennent compléter le calendrier des valeureux rouge et blanc. Albert Chaussade devient un directeur sportif rayonnant, même si René Minvielle le détrône lors de l’épreuve mussidanaise placée sous le patronage de l’hôtel de la gare. Dalix, Dubreuilh, Grellety et Labatut sont également des valeurs qui montent et le 26 mai 1947 lors des fêtes de la Planche, c’est le Scaliste Petit qui remporte le bouquet et le boyau mis en jeu à cette occasion. Ah ces fêtes de la Planche et ce prix disputé s’il vous plait dans une ligne droite et par série de coureurs … Quelle foule il y avait devant le garage Chaussade ! Que ce soit au Mayet, à Saint-Médard bourg ou à Mussidan-ville, le cyclisme de cette époque renaissait dans un vent de liberté et d’allégresse générale. Michel Serres du Burdigala Paris Sport deviendra le lauréat du grand prix du commerce et de l’artisanat en distançant Marius Duteil et André Commerie. La coalition périgourdine ne parviendra pas à contrarier la classe, la vitesse, le courage et le talent de ce routier bordelais qui évoluait sur cycle Reboul et qui terminera en solitaire avec tout de même 3’10 d’avance sur le 2° et après 130 kms de course. Mais la révélation de la saison sera René Minvielle victorieux à souhait et pour le plus grand plaisir de son directeur sportif.
Le bureau du RCM en février 1947 : Président d’honneur : M. André Gilfriche, Président actif : M. Georges Lafaye, Vice-Présidents : MM. Boussarie et Mespoulède, Secrétaires : MM. Verrière et André Escarmant, Trésoriers : MM. Inchauspé et Magneur, Directeur sportif : M. Albert Chaussade, Membres : MM. Coustillas, Escarment, Jucla, Courtade, Templer, Jean Boullet, Conche.
Ce directeur sportif qui, il faut le dire, se battait comme un beau diable pour ses coureurs. Car à cette époque on manquait de tout. L’industrie du cycle repartait péniblement et lentement, les pneumatiques et les accessoires se vendaient au compte-gouttes. Et si les coureurs possédaient un strict minimum, ils le devaient à Albert Chaussade, le bon mécanicien et l’homme de cœur si dévoué pour ses chers sociétaires.

LES COURSES A MUSSIDAN EN 1946-47
A Saint-Médard de Mussidan (juin 1946)
Mené à vive allure de bout en bout, le prix des fêtes a donné les résultats suivants : 1. Georges Palus (CC. Périgourdin), 2. Henri Piqué (AVC.Libourne) à 1 minute, 3. Bensse (Bergerac), 4. Lascaud (Périgueux), 5. Veyry, 6. Garrigue, 7. Ferron.
- L’équipe de l’ASPTT Bordeaux est championne de France sur route. Composée de Berton, Latorre, Taris Serres et Bramard, cette formation collectionne de nombreuses victoires sur les routes du sud-ouest.

Minviel

LES ÉPREUVES DU RCM EN 1946*

 - 12 mai Prix de la Planche : (résultats non trouvés),  10 juin Prix des fêtes de St.Médard : 1° Georges Palus (CC. Périgueux), 1° juillet Prix de Sourzac : 1° André Joulin (ASPTT Bordeaux), 30 juillet Prix de Ménesplet : 1° Gérard Dufour (Bordeaux), 1° septembre Prix de Neuvic : 1° Charles Martin (CC. Périgueux), 16 septembre Prix du comice de Mussidan : 1° André Commerie (Pédale Faidherbe), 27 octobre Saint-Front de Pradoux : 1° Pierre Mounet (CC. Périgueux)(*) épreuves retrouvées sur la presse d’antan.
- Avec Sautet, Lacoste et Sanfourche, le Cyclo-Club Périgourdin devient champion du Limousin des sociétés à Bergerac en battant le CRC. Limousin sur 75 kms. L’équipe se trouve ainsi qualifiée pour disputer le titre 1946 du championnat de France.
Notre photo : René Minvielle capitaine de route du RCM de 1946 à 1950, photo ci-contre.

LES ÉPREUVES DU RCM EN 1947

Prix de l’hôtel de la gare à Mussidan : 1° René Minvielle, 2° Albert Chaussade à 1’30’’, 3° Dalix, 4° Verkimpe, 5° Chadourne, 18 mai Prix de La Jemaye : 1° René Minvielle (RC Mussidan), 26 mai Prix de la Planche : 1° Henri Petit (SCA Libourne), Juin Prix de St-Médard de Mussidan de Mussidan : 1° Bohec (Pédale Faidherbe), Juin Prix de Ménesplet : 1° André Petit (SCA Libourne), Juillet Prix de Beaupouyet : 1° René Minvielle (RC Mussidan), 27 juillet Prix des fêtes de la mairie à St.Médard de Mussidan : 1° Zaccaron (Stade Foyen), 3 août Prix des fêtes du Mayet à St.Médard : 1° Marcel Dubreuilh (RC Mussidan), 10 août Prix de St.Laurent des Hommes : 1° Charles Martin (CC. Périgueux), 11 août Prix de la fête du quartier Gambetta à Mussidan : 1° Laffargue (CC. Périgueux), 15 août Prix des fêtes du Pizou : 1° Jean Baronnet (SCA.Libourne), 22 sept. Prix du commerce et de l’industrie à Mussidan : 1° Michel Serres (Burdigala Paris Club), 22 septembre Prix des jeunes en ouverture : 1° Bord (Périgueux), 26 octobre Saint-Front de Pradoux : André Bramard (ASPTT. Bordeaux)
Prix de la Planche (26 mai 1947)
1° Petit (SCA.Libourne) les 80 kms en 2h12’, 2° Baronnet à 50 mètres, 3° Barnagaud à 2’10", tous trois sur cycles Rochet, agent Barbot à Libourne, 4° Minvielle (Mussidan), 5° Lascaux (Périgueux), 6° Rieu, 7° Goyneau, 8° Dulau, 9° Chadourne, 10° Fabro, etc ….
Prix de Beaupouyet (juillet 1947)
1° Minvielle (RC.Mussidan) les 50 kms en 1h28’, 2° Bensse (Bergerac) à deux longueurs, 3° Verdun (Périgueux), 4° Grellety (Mussidan) à 30", 5° Labatut (Mussidan) à 1’00", etc …..

QUELQUES AS DU CYCLISME EN 46/47

Emile Teissère (Nice), Jo Berrini, Dominique Canavèse (Aix en Provence), Guiseppe Tacca (Paris), Maurice Diot, René Vietto, Alain Moineau (VC. Levallois), Elio Frosio (Italie), Jean Robic (vainqueur du Tour de France 47), Pierre Brambilla Vainqueur du circuit de l’Ouest 46, Gino Bartali (Italie) 1° du Giro en 1946, Fausto Coppi : 1° du GP des Nations 46, Louis Bobet : Champion de France amateurs 46, Louis Caput Champion de France pro 46, Apo Lazarides : 1° de la Course du Tour 46, Giluo Bresci vainqueur de la Ronde de France 46, Paul Néri Champion de France route en 1947.

LES GRANDS VAINQUEURS EN PÉRIGORD

André Commerie (Pédale Faidherbe), Georges Palus (CC. Périgueux), Louis Londéro (UC. Brive), Marius Duteil (CC. Périgueux), Félix Bermudez (Carcassonne), Paul Lerme (Angoulême), Jean Valentin (Toulouse), Pierre Mounet (CC. Périgueux), René Caramégeas (CC. Périgueux), Charles Martin (CC. Périgueux), Charles Ferdinand (CC. Bergerac).

LES VEDETTES DU SUD-OUEST

Antoine Latorre (ASPTT. Bordeaux) 1° Bordeaux-Saintes en 46, André Joulin (ASPTT. Bordeaux), André Bramard (ASPTT. Bordeaux), Michel Serres (ASPTT. Bordeaux), Champion de Guyenne route en 46, Albert Dolhats (Dax), Robert Rippe (UCAP.Angoulême), Roger Cruzin (CAM Bordeaux), René Barrière (CC. Béarnais), Ducourneau (Mont de Marsan), Maurice Verdeun (SA. Bordelais), Robert Desbats (CAM Bordeaux), André Gavelle (SA Bordeaux), Jean Taris (ASPTT. Bordeaux), L’équipe des Cycles Pruney : Alfred Macorig (Guidon Agenais), Léonce Autaa (CC. Béarnais), Pierre Mancicidor (CA. Bèglais), Jacques Moujica (St.Gaudens), Jacques Pras (UCAP.Angoulême), Jean Taris (ASPTT. Bordeaux).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - RC. MUSSIDAN : HISTOIRE DE SON CYCLISME (4)
© BERNARD PECCABIN - Prochain épisode : saison 1948 et 1949

23 juin 2020

SAINT-GERMAIN ET MONS (Course disparue)

05

- Petit village de la rive gauche de la Dordogne incendié par les allemands le 21 juin 1944. Cette petite commune du Bergeracois a vu plusieurs Tours de Dordogne passer au pied de son clocher porche du 19° siècle. Peuplée de 486 habitants, ce village était aussi le lieu de résidence des sœurs Merlos, naguère licenciées à l’EVCC Bergerac. La fête de la commune a lieu elle, vers le 20 juillet, et à ce jour nous n’avons trouvé que la victoire du coureur Barrière qui est venu y gagner en 1970...

Palmarès connu de l’épreuve : 1970  Patrick Barrière (EC Foyenne) notre photo
- Passage du TD en 1995
- Passage du Tour Dordogne en 2003
- Passage du Tour Dordogne en 2004
- Passage du Tour Dordogne en 2005

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - SAINT. GERMAIN ET MONS © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

23 juin 2020

1995 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (26° semaine de la saison)

IL Y A 25 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

22 au 28 juin 1995

- Le 23 juin, le critérium AGF du cours Lyautey voit Patrick Hourdebaigt (VC Oloron HB) en pôle position malgré Cola (Villenave) et Clot (Lourdes) qui se retrouvent aux places d’honneur.

Lagière Alain 95

- Le 24 juin l’UC Gujan organise à Salles le prix des fêtes gagné par le Niortais Hervé Marsac qui bat dans l’ordre Sylvain Minvielle (Cam Bordeaux), Christophe Cuzacq (Cahors), Bibens (Langon) et Touvignon (Blagnac). Trois jours après c’est Hasparren qui reçoit les toutes catégories avec le succès d’Alain Lagière (VC Nay) - notre photo - qui s’impose face à Philippe Bordenave (Blagnac) et David Fantino (Mérignac VC).
- C’est après un démarrage à trois kilomètres de la ligne, que Grégory Pérez (UC Châteauroux) s’adjuge le prix Ivéco disputé dans le Médoc. Stéphane Diemunsch (Stade Montois) et Didier Bouquet (Langon) accompagnent le vainqueur sur le podium.
- Le célèbre prix de la Saint-Jean à La Couronne a vu la victoire de Patrice Peyencet (CRCL) pratiquement en tête de bout en bout de la course. Avec une avance d’une minute environ le coureur de Dordogne retrouve sur le podium Bercy du Cycle Poitevin (2°) et Brigaud (AS Verriers troisième.
- D’autres succès de cette période du mois de juin avec Tim Jones (CRC Limoges) lauréat du Tour de la Souterraine, de Frédéric Castagnet (Guidon Agenais) à Dussac, de Christophe Marchegay (VC Cubzac) à Saint-Médard en Jalles, d’Olivier Cérou (Châteauroux) à Champagne Saint-Hilaire et de Gérald Lièvin (Châteauroux) au Grand Prix de la Trinité disputé à Guéret.

ÉCHOS DE DORDOGNE

1995 CF 1995

- Elisabeth Chevanne-Brunel remporte la 3° place du Championnat de France dames couru à La Cluse et Mijoux (25) gagné par Jeannie Longo qui devance Cathy Marsal, ce qui constitue un beau podium (ci-dessus).
- Trélissac (3.4.5 et juniors par Asptt Périgueux) : 1. Victor Melchior (RC Mussidan), 2. Yann Simoneau (Brive), 3. Jacques Dubost (Asptt Périgueux), 4. Denis Bégout (Asptt Périgueux), 5. Olivier Ducloux (US Bouscat), 6. Cyril Cornut (Saint-Astier), 7. Laurent Olivier (Asptt Périgueux), 8. Sébastien Chabreyrou (Ribérac), 9. Thierry Bottechia (Arcachon), 10. Nicolas Brachet (Nontron), etc...
- Gardonne (2.3.4 par EC Foyenne) : 1. Stéphane Barraud (CRCL), 2. Bernard Bodin (CC Lindois), 3. Laurent Lévêque (Condat), 4. Stéphane Pitard (VC Montendre), 5. Thierry Bottechia (Arcachon), 6. Benoist Bordin (Marmande), 7. Gilles Dupré (Rauzan), 8. Gorry (Montendre), 9. Brochon (Montendre), 10. Martin (Argenton), etc...
- Ménesplet (3.4.5 par AC Ménesplet) : 1. Nicolas Pasquier (VC Tonneins), 2. Talayssat (VC Bernos), 3. Sébastien Chabreyrou (Saint-Astier), 4. Laurent Peyrfiche (ASCA Bergerac), 5. Jean-Claude Delage (Pellegrue), 6. JM. Gimeaux (UC Montpon), 7. Pourtalet (US Villenave), 8. Renault (VC Langon), 9. Jean-François Vincent (Marmande), 10. Demarchi (Toulouse Cycliste), etc...

1995 Vanxains

Départ des minimes à Vanxains

- Vanxains (cadets par EC Ribérac): 1. Sébastien Rolait (Bouscat), 2. Médina (Tarnos), 3. Beyssen (Bretenoux), 4. Aurélien Bonnélie (Asptt Périgueux), 5. Christophe Napias (ASCA  Bergerac), 6. Jérôme Roy (CC Périgueux), 7. Guillaume Carreau (P. Faidherbe), 8. Anglade (FC Oloron), 9. Mickaël Estève (P. Faidherbe), 10. Jean-François Robert (CC Périgueux), etc...

1995 Vanxains 1

Jean Mella vainqueur minime à Vanxains avec Gaëlle Carreau (1° dame)

- Vanxains (minimes par EC Ribérac) : 1. Jean Mella (CC Marmande), 2. Julien Sybiac (P. Faidherbe), 3. Lamothe (Figeac), 4. Gaylord Bonnélie (Asptt Périgueux), 5. Pierre Poumeyrol (CC Périgueux), 6. Breaux (CO Couronne), 7. Boroin (Marmande), 8. Nicolas Pasquier (CO Couronne), 9. Laurent Dublé (Mérignac), 10. Merle (La Couronne), etc...

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1995/26° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne est à découvrir sur ce blog

22 juin 2020

1970 - LE CYCLISME, SON ACTUALITE (26° SEMAINE DE LA SAISON)

IL Y A 50 ANS EN DORDOGNE ET EN AQUITAINE

22 au 28 juin 1970

- A Bazas c’est le Bouscatais Patrick Raymond qui s’impose en solitaire laissant à vingt secondes Maccali (Villeneuve) accompagné par Mazet et Daguerre pointés dans cet ordre et dans le même temps.

TDF 70

Louis Longequeue député maire de Limoges récompense Merckx vainqueur du prologue

- C’est parti pour le Tour de France avec le prologue chronométré de Limoges, où Eddy Merckx a annoncé la couleur en s’imposant devant Grosskost, Janssens, Van Springel, Mogens Frey et Ocana. Désormais on court d’ores et déjà pour une deuxième place derrière le roi Eddy qui a annoncé la couleur.
- A Thèze, Della Negra (VC Montastruc) remporte le bouquet. Daguerre (Anglet) et Florio (Montauban) sont sur le podium.
- A Marmande on a couru selon une formule piste. Victoire de Lécuyer dans l’individuelle, de Somacal (Talence) en vitesse et de Positello (Marmande) lors de l’élimination.

Trochut André

- Quarante deux coureurs pour vingt tours de circuit à Fronsac, une épreuve mise sur pied par l’AS Libourne et où le Girondin Térence Ewing l’emporte juste devant Campagnola (Ambarès) et Gallès (Girondins).
- Le prix de la ville de Saujon 21° du nom, a regroupé 42 coureurs. Ce n’est que vers la mi-course qu’une échappée sérieuse pris forme avec Trochut, Mériaux et Genty qui non seulement creusait l’écart, mais infligeait un tour complet au peloton. Trochut (en médaillon) se dégageait dans le final pour gagner et battre Genty (Nantes) et Mériaux (La Couronne), alors que le sprint du peloton pour la 4° place revenait au Nantais Gauvrit.
- On a couru à Labenne et c’est Fages (Lézignan) qui arrive en solo, Sibille (Marseille) accusant quinze secondes de retard, Guy Dolhats arrivant en 3° position devant Christian son frère alors que Diré (Perpignan) terminait en 5° position.
- D’autres succès avec JC Meunier (Bourges) à Nieul les Saintes, Nicoletti (Trabes) à Pouydesseaux, Bernaben (UVL) à Panazol, Jean-Claude Castaing (Girondins) à Saint-Jean Ligoure.

ÉCHOS DE DORDOGNE

Saint-Cyprien : 1. Jean-Claude Mespoulède (CC Périgueux), 2. Morteyrol (Sarlat), 3. Nicot (Tulle), 4. Roche (CRCL), 5. Boyer (Sarlat), 6. Cathalifaud (CRCL), 7. Domingue (UVL), 8. Boubert (Sarlat), 9. Goupil (Brive), 10. Mérilhou (Uzerche), etc...
Vergt (2.3.4 par CC Périgourdin) : 1. Peyre (Villeneuve), 2. Lambert (Bergerac), 3. Mespoulède (CC Périgueux), etc...

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1970/26° SEMAINE © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

 

20 juin 2020

2003 : 17° TOUR DE LA DORDOGNE

TD 2003 bis

Vous ne verrez pas le vainqueur de cette édition, car on a davantage parlé de Reimherr
qui a perdu le Tour que de Sartis qui l’a gagné, ceci dans les 200 mètres qui ont précédé la banderole.

Ici lien du Tour Dordogne 2002

Le classement général : 1. Yvan Sartis (France Police), 2. Labbe (Cycle Poitevin), 3. Ravaleu (VC Loudun), 4. Pivois (UC Châteauroux), 5. Reimherr (CC Périgueux Dordogne), 6. Gourov (Montmarault), 7. Vigouroux (La Trinitaine), 8. Delpech (US Montauban), 9. Bréard (US Pavilly Barentin), 10. Cumont (VC Rouen)

Les étapes du Tour
- Mensignac/Mensignac le 3 juillet : Mensignac, La Croix Blanche, Chantepoule, Puy de Charroux, Route de Gravelle, Mensignac (soit 8,8 kms contre la montre).
- Ribérac-Ribéracle 3 juillet : Ribérac, Allemans, Lusiganc, Verteillac, Flayac, Grand Brassac, Montagrier, Saint-Victor, Saint-Méard de Dronne, Segonzac, Saint-Martin de Ribérac, Ribérac, Saint-Martin de Ribérac, Ribérac, Saint-Martin de Ribérac, Ribérac arrivée place nationale (soit 98 kms en ligne).
- Saint-Laurent des Vignes/Gardonne le 4 juillet : Saint-Laurent des Vignes, Monbazillac, Ribagnac, Bouniagues, Saint-Cernin de Labarde, Saint-Aubin de Lanquais, Cours de Pile, Saint-Germain et Mons, Mouleydier, Saint-Sauveur, Queyssac, Béleymas, Ginestet, Peymilou, Bergerac, La Force, Bourg d’Abren, Gardonne, Saint-Philippe du Seignal, Razac de Saussignac, Coutures, Saussignac, La Ferrière, Le Maine, Gardonne, Saint-Philippe duSeignal, Razac de Saussignac, Coutures, Saussignac, La Ferrière, Le Maine, Gardonne arrivée boulevard de la gare (soit 163,9kms en ligne).
- Groléjac/Pomport le 5 juillet : Groléjac, Nabirat, Vitrac, La Roque Gageac, Castelnaud, Pont de Cause, Fongauffier, Belvès, Monpazier, Marsalès, Lavalade, Beaumont du Périgord, Naussanes, Issigeac, Plaisance, Falgueyrat, Sainte-Capraise d’Eymet, Singleyrac, Flaugeac, Sigoulès, Pomport, Cunèges, Sigoulès, Pomport, Cunèges, Sigoulès, Pomport (soit 155,1 kms en ligne).
- Boulazac/Boulazac le 6 juillet : Le Change, Cubjac, Sainte-Eulalie d’Ans, Tourtoirac, Excideuil, Saint-Médard d’Excideuil, Cherveix-Cubas, Hautefort, Saint-Agnan, Granges d’Ans, Sainte Orse, Thenon, Auriac du Périgord, Montignac, Thonac, Plazac, Rouffignac, Lacropte, Marsaneix, Atur, Boulazac plus un tour de 12,5 kms arrivée rue Paul Vaillant Couturier (soit 162 kms en ligne).

Mensignac/Mensignac (clm) : Maxime Gourov (EC Montmarault)
Ribérac/Ribérac : Mickaël Leveau (VC Rouen)
Saint-Laurent des Vignes/Gardonne : Stéphane Reimherr (CC Périgueux)
Groléjac/Pomport : David Simon (La Trinitaine)
Boulazac/Boulazac : Frédéric Delalande (France Police)
Général : Yvan Sartis (France Police)

SPÉCIAL TOUR DORDOGNE 2003 (1° et 2° étape)

td 2003

L’équipe du CC Périgourdin au départ de l’épreuve avec de gauche à droite
Stéphane Reimherr, Jérôme Paul, Jérôme Roy,
Bruno Ceyssat, Christophe Napias et Patrice Peyencet

- A quelques jours du Tour de la Dordogne, il est bon ressortir mon bloc notes souvenirs, pour vous faire revivre l’édition 2003, une édition qui nous a donné à nous Périgourdins, beaucoup de joie et de regrets. Car depuis ce 6 juillet 2003, mis à part Jean Mespoulède du Cyclo-Club Marmandais, aucun coureur issu d’un club de Dordogne, n’a figuré au palmarès de cette superbe épreuve...

- Histoire en plusieurs épisodes de ces quatre journées inoubliables et qui désormais appartiendront à notre histoire cycliste, celle du Tour de Stéphane Reimherr et des ses équipiers Périgourdins.

LE CYCLO-CLUB PÉRIGUEUX-DORDOGNE ET SON PREMIER TOUR

- C'est un Tour qui a grandi et même bien grandi. Je me souviens de ses premiers pas, lorsqu'il s'appelait encore "Tour Nord Dordogne" et qu'il prenait alors à l'époque la relève des "5 Jours Cyclistes en Dordogne" de Maurice Jouault. Les fondations du Tour actuel se sont bâties sur trois essais (1987, 1988 et 1989), trois saisons durant lesquelles ce Tour du Nord Dordogne a constitué les premiers repères de cette grande fête du vélo qui connaît maintenant un réel engouement et que l'on doit à Serge Sallès et à toute sa formidable équipe.
- Le Cyclo-Club Périgueux Dordogne n'avait jamais participé jusqu'à ce jour au Tour de la Dordogne, si ce n'est quelques éléments isolés et sélectionnés au sein d'une équipe qui portait le nom de "sélection d'Aquitaine ou de Dordogne". Son arrivée en DN2 et surtout le fait que le conseil général soit devenu un de ses partenaires, a obligé le club à cocher cette épreuve sur son programme 2003, afin d'honorer ses obligations et de respecter ses engagements.
- Le Tour de Dordogne constitue une épreuve exigeante. Les meilleurs clubs de DN1 et de DN2 sont là, sous oublier les équipes étrangères qui rendent la bataille incertaine. La restructuration du cyclisme français en cette saison 2003 change également la donne, puisque par définition entre les DN1et les DN2 la différence reste flagrante. Nos 250 coureurs élites 2 se retrouvent presque tous chez les DN1, d'autres chez les DN1 espoirs, d'autres encore dans les pôles France et en définitive peu en DN2. Par conséquent, un motif supplémentaire qui laisse quelques craintes à nos périgourdins, pour qui gagner une étape constituait au départ déjà une bien belle promotion.
- Certes tous nos coureurs ont déjà participé à ce Tour, à des manches de Coupe de France, à de grandes épreuves de classe 1.6 et de classe 1.12, mais là un nouveau paysage se dévoile : celui d'être maintenant en DN2, d'évoluer face à notre public, devant nos médias, ceci sur plusieurs journées et pour la première fois en équipe constituée. L'ensemble de ces éléments nous oblige de jouer un rôle, car nous sommes attendus et même très attendus… On sait que si on se loupe, le club ne sera pas ménagé.
Vingt-quatre équipes au départ : RC. Pesant (Belgique), Cycle Poitevin, CC. Marmande, Bressuire AC, UC. Châteauroux, US. Montauban, GSC. Blagnac, BRC. Kennemerland (Hollande), VC. Rouen, UC. Sablé, Sud Gascogne, USSA. Pavilly Barentin, Teag Team Kostrilzer (Allemagne), CC. Périgueux Dordogne, Montmarault Allier, Guidon Saint-Martinois, VC. Annemasse, VC. Chartres, France Police, VC. Loudun, Bretagne U, Sélection du Limousin, Mantes La Ville et la Trinitaine.
Situation du club au seuil de l'épreuve : Il a traversé une mauvaise passe de février à la fin avril. Mais il ne s'en fait pas une montagne, car ce manque de résultats était prévu. Nos coureurs travaillent, ils ne peuvent pas être en grande forme dès le début de saison, contrairement aux clubs de DN1 qui ne font que çà, grâce à un encadrement rémunéré et lié au club par un contrat de travail. Si on est passé à travers les manches de Coupe de France, il n'y a pas périls en la demeure. Au contraire un climat de confiance renaît. Stéphane Reimherr retrouve sa bonne pédalée, l'équipe totalise dix succès et surtout ce qui est rassurant, elle a réalisé un excellent résultat au championnat d'Aquitaine en plaçant quatre coureurs aux sept premières places (Peyencet, Paul, Fillon et Ceyssat).
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La composition de l'équipe semble très cohérente, même si on a du se résigner à laisser sur la touche des gens qui avaient leur place. Stéphane Reimherr reste l'habitué de ces grandes rencontres (Tour du Tarn et Garonne, Tour de Gironde, Tour de Dordogne pour ne citer que des exemples), Patrice Peyencet a baroudé dans de nombreux clubs et a déjà gagné une étape dans ce Tour à Ribérac. Jérôme Paul et Bruno Ceyssat sont deux coureurs élites 3 qui possèdent la capacité de tenir de longues distances et d'aider l'équipe. Christophe Napias après une année sabbatique retrouve son punch et connaît également ce niveau après avoir longuement roulé sous les couleurs du VC Oloron. Jérôme Roy benjamin de l'équipe retrouve une forme ascendante, ses résultats sont là pour le prouver et un Tour de Gironde disputé aux côtés de Canouet lui donne aussi une solide expérience. C'est donc dans un climat de grande confiance que l'équipe aborde la compétition. La seule inconnue reste la malchance, les aléas de la course, la météo et un petit tract légitime à maîtriser, sans doute celui de mal faire et de passer à côté de la course.

JEUDI 3 JUILLET (1° étape contre la montre autour de Mensignac sur 8,8 kms)

Mensignac, charmante commune du Périgord Blanc, véritable trait d'union entre vallée de l'Isle et de la Dronne accueille une fois de plus ce Tour. Le circuit emprunte un itinéraire avec une ascension par Chantepoule, quelques hectomètres sur le plateau roulant, la longue descente sur la Croix Blanche et son final avec près de 1000 mètres de faux plat sur la route venant de Gravelle et qui mène sous la banderole, pas loin de la boulangerie de l'ami Boisseau.
 C'est Maxime Gourov, le kazakh de 24 ans de Montmarault Allier qui remporte sous une fine pluie cette étape inédite, puisque c'est la première fois que le Tour Dordogne débute par un chrono. Des écarts il y en a tout de même, car sur seulement 8,8 kms, Reimherr (14°) est à 23", Peyencet (42°) à 47", Paul et Roy (76° et 77°) à 1'11", Ceyssat (106°) à 1'32", Napias (120°) à 1'48". Par équipe le club, occupe la 14° place sur les 23 équipes engagées.

JEUDI 3 JUILLET (2° étape Ribérac-Ribérac 98 kms)

A priori, une belle ballade sur les routes du Périgord Blanc nous est offerte. Mais cette ballade de 98 kilomètres seulement risque de s'effectuer à un train d'enfer. Les petites bosses de Grand Brassac, Saint-Pardoux de Dronne et celle du final peuvent causer des différences qui seront difficiles par la suite à combler. Donc vigilance, la course sera très nerveuse et le moindre retard risque de se payer comptant pour la suite évènements.

STÉPHANE REIMHERR SACRÉ PLUS COMBATIF de l’ÉTAPE

td 2003

Malgré une chute à quelques encablures de l’arrivée le jury a été unanime
pour lui attribuer le maillot du plus combatif de cette étape.

- Dès les premiers kilomètres la bataille éclate et Arnaud Labbe devient déjà le virtuel leader. Le groupe de douze hommes perd pourtant Delalande sur crevaison et Brochet sur incident mécanique. Après avoir compté plus de la minute d'avance sur le peloton, il n'a plus que 40 secondes au premier passage à Ribérac. Labbe, Bellicaud, Pivois, Bibaud, Morel, Marot et Simon se sont bien dégagés dans la première escalade de la côte du circuit final, mais à 16 kms de l'arrivée, ils ont vu un groupe de contre revenir sur eux. Dans ce groupe le finlandais Helminen 2° le matin et le périgourdin Reimherr réalisent un gros travail. Notre leader est intenable, ses relais sont longs et appuyés. C’est vraiment l’homme à tout faire, du trou à combler comme celui de se débarrasser s’il le fallait de ses adversaires. Mais dans Ribérac, Stéphane Reimherr accroché par une voiture sera victime d'une chute, juste au moment où il attaquait une nouvelle fois avant le virage qui marque le début de la sévère rampe qui se dresse à la sortie de la ville. Dommage, car Stéphane pointé le matin à 23 secondes pouvait espérer un excellent rapproché sur la tête. A sa descente de vélo, ce n'était pas le moment de causer avec lui, car le bougre (et il y avait de quoi), n'était pas à prendre avec des pincettes. Côté course, Mickaël Leveau du VC. Rouen signera la victoire alors que le groupe Helminen dans lequel se trouvait Reimherr avant sa chute, rattrapait finalement les hommes de têtes pour se disputer la victoire. Dans un coin, Reimherr soudé à ce vélo de détresse qu’il semblait ne plus vouloir quitter, observait le podium. Le cruel destin voudra pourtant qu’il l’escalade pour recevoir le maillot du plus combatif, une bien maigre consolation à vivre à côté de ses rivaux qu’il pensait pouvoir accompagner. Une raison d'avoir des regrets, mais les ressasser, il le sait,  ne sert à rien, n'est-ce pas Stéph ?

Les périgourdins dans l'étape : Napias (22°), Roy (24°), Paul (33°), Peyencet (45°), Reimherr (102°), Ceyssat (104°) tous à 17 secondes. Excellente prestation de toute l'équipe qui reste bien au chaud dans le peloton. C'est bon pour le classement par équipes, c'est bon pour le moral, la confiance s'installe, d'autant plus que Stéphane endosse le maillot blanc du plus combatif, mais sans sa chute, il reprenait 17 secondes au général, ce qui aurait changé peut-être notre devenir et notre tactique.

Nos places au général : Reimherr (16°) à 37", Peyencet (38°) à 1'01", Paul et Roy (24°) à 1'24", Ceyssat (93°) à 1'45", Napias qui n'a pas marché dans le contre la montre est 99° à 2'02". Vraiment on se rend compte qu'un petit contre la montre de 8 kilomètres seulement, ça fait de sacrés écarts, et pour les combler sur un itinéraire où les bosses ont été avalées sans à coups, ce n'est pas évident !

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Passage dans Ribérac (photo sha)

SPÉCIAL TOUR DORDOGNE 2003 (3° étape)

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Ils sont peu nombreux les coureurs Périgourdins à brandir un bouquet
de vainqueur d’étape. A Gardonne, Reimherr l’a fait !

Vendredi 4 juillet (3° étape Saint-Laurent des Vignes-Gardonne 164 kms)

Le Tour met aujourd'hui le cap au Sud, dans les vignobles du Bergeracois. Une occasion de faire connaître cette région accueillante, ouverte, riche de ses paysages et de sa nature généreuse. Et puis le Bergeracois c'est aussi un grand passé cycliste, avec l'EVCC. Bergerac qui dans les années 1982-85 tenait le haut du pavé, sans oublier un certain Jean-Marie Defix qui avant les années 80 organisait  de nombreuses épreuves, des Tours du Bergeracois, des nocturnes, des courses en ligne et un Championnat de France route amateurs dont on reparlera. Puis l'après guerre, avec les grands prix cyclistes qui animaient cette région comme celui de Saussignac, de la Ferrière, Bordeaux-Eymet et bien d'autres … soit toute une époque mémorable et riche d'évènements sportifs.

STÉPHANE REIMHERR GAGNE L’ÉTAPE A GARDONNE

Aujourd'hui et lors des préliminaires du départ, le tempérament bouillant de Stéphane s'était calmé. Car après tout, une course c'est une course, les jours se suivent et ne se ressemblent pas parfois … Alors Stéphane avait décidé de rester tranquille au cours la plus longue étape de ce Tour, du moins au cours de la première partie. C'est pour cela qu'il se moqua de l'attaque d'Asmaker qui amenait 22 coureurs dans son sillage jusqu'à Beleymas. Il resta de marbre dans La Force (km 94) lorsque 19 coureurs dont Napias, Roy et Paul mettaient les voiles. Lors de l'escalade de Saussignac, le peloton commença à se disloquer. Pointé dans un deuxième groupe de contre attaque, Reimherr se mit à cogner comme un sourd afin de régenter la course. Sa débauche d'efforts le ramena en tête, après il est vrai une très longue chasse où il s’est montré épatant. Ils étaient alors presque une trentaine à espérer la victoire dans ces coteaux grillés par un soleil de plomb. A ses côtés, Paul et Roy ses deux sherpas de service l'accompagnaient. La situation semblait idéale. Il restait à Stéphane bien protégé, à surveiller les roues des plus gros poissons de ce groupe. Très vite il s'aperçut qu'il n'avait que peu de chances de l'emporter. Il laissa donc parler son tempérament pour attaquer encore à six kilomètres de Gardonne. Stéphane avait dans son regard cette farouche volonté de renaître après ses vicissitudes ribéracoises. Les mâchoires serrées, les yeux perçants, le corps plus que jamais maître de sa machine, Reimherr s'envolait amenant dans sa roue Gourov le kazakh vainqueur du contre la montre. Avec ce rouleur hors norme, Gourov devenait un précieux allié pour se faire la valise. Et c'est ainsi que dans Gardonne, Reimherr puisa au fond de lui-même l'énergie nécessaire pour trouver le chemin du succès et réaliser ainsi l'objectif du club pour ce Tour : gagner une étape ! Cette étape fut grandiose pour nos couleurs, avec nos deux "jérômes" (Paul et Roy) qui se situaient juste derrière dans le groupe de 26 unités, exactement à 8" de Stéphane. Ce cas de figure exceptionnel permettait à nos couleurs de s'adjuger la première place du classement par équipes de cette 3° étape et de se pointer maintenant en 4° position, juste derrière Châteauroux, le VC Rouen et le Cycle Poitevin. Quant au maillot jaune, c'est Arnaud Labbe qui l'endosse avec une petite seconde d'avance sur Gourov, le compagnon d'échappée de notre Stéphane Reimherr.

Les périgourdins dans l'étape : Reimherr (1°), Paul (13°), Roy (22°), Peyencet (47°), Napias (51°), Ceyssat (111°). Une belle journée pour l'équipe, une belle performance avec le trio Reimherr, Paul et Roy, un objectif atteint, ça baigne … la confiance s'installe et reprend ses droits.

Nos places au général : Reimherr (7°) à 25", Paul et Roy (24°) à 1'20", Peyencet (40°) à 2'59", Napias (51°) à 4'00", Ceyssat (105°) à 28'03". Encore aujourd'hui on regrette notre contre performance dans le contre la montre, qui fait toujours la différence mais pour tous les coureurs du Tour, nos malhueur comme nos regrets sont identiques.

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L'étape à Gardonne pour Reimherr

SPÉCIAL TOUR DORDOGNE 2003 (4° étape)

Samedi 5 juillet (4° étape Groléjac-Pomport 155 kms)

 - Groléjac à l'orée du Périgord noir et du Quercy reçoit le Tour. On se souvient de cette commune qui aux temps jadis organisait fin octobre son prix cycliste, sous le contrôle du Cyclo-Club Sarladais du défunt président Lucien Leduc. Toute une époque qui défile dans nos esprits et qui nous rappelle une période où la discipline se portait bien parce qu'elle vivait avec aisance, le vélo restant encore le  moyen de locomotion pas encore écrasé par l'automobile. Groléjac-Pomport c'est une étape inédite, avec ses panoramas de la vallée de la Dordogne, ses bastides (Monpazier, Beaumont, Issigeac) et enfin le retour aux vignobles, avec Pomport comme terme de l'étape. Parlons-en de Pomport où en 1977, Jean-Marie Defix et son Cyclo-Club Bergeracois organisaient les championnats de France route des amateurs. Patrick Friou du Royan Océan Club remportait le maillot tricolore, Geneviève Gambillon celui des dames. Aujourd’hui Pomport renoue avec le cyclisme et accueillera cette étape de la 17° édition du Tour de la Dordogne.

REIMHERR MAILLOT JAUNE

- Vrai qu’il y avait foule le long du plan d’eau de Groléjac où le soleil de l’après-midi commençait à faire fondre ce goudron dont l’odeur remontait et incommodait à force les 105 coureurs qui restaient en lice. Dès le drapeau baissé, quelques escarmouches se forment mais à la périphérie de Domme, le regroupement général se fait avec un peloton qui progresse en souffrances et en silence sous l’implacable chaleur. Le rythme reste très soutenu ce qui ne facilite pas le retour de Jérôme Paul victime d'une crevaison à Nabirat. C'est si facile de l'écrire, mais pour parvenir à refaire son retard, il faut en avoir sous la savate, ce qui fut le cas pour Jérôme au terme d'une course poursuite intense. Pendant ce temps, le local Jean-Luc Delpech obtient un bon de sortie, histoire de saluer son entreprise et les salariés des établissements Besse, où il travaille dans la banlieue de Castelnaud. Au bas de Belvès, six coureurs secouent le joug, mais la puissance de Labbe ne permet pas de laisser mijoter cette échappée très vite reprise par un peloton tout de même décidé à donner la réplique aux aventuriers du jour. Monpazier offrira un temps la bonne échappée avec le Normand Bréard et Locatelli de l’équipe de France de la police. Ces deux hommes laissent revenir sur eux un renfort appréciable près de Beaumont, avec neuf coureurs dans un premier temps puis un groupe de treize autres dans un deuxième temps. A Naugeac sur une accélération du belge Goussens, ils ne sont plus que douze, obligés à se violenter pour conserver les roues et leur petite avance. A Sigoulès, soit à 20 kms de l’arrivée, Simon (La Trinitaine) se porte à l’avant, laissant à Ravaleu (Loudun) et à Bouchet (Bressuire) le soin de le rejoindre. Derrière le peloton croque tout le monde lors de l’ascension de la côte de Pomport où on reconnaît Christophe Napias un temps maître sur ses terres. Ici le public s’enthousiasme, la bataille fait rage, l’arrivée approche et notre kiki se montre à son avantage. C’est alors qu’un groupe de dix coureurs fait péter le peloton. Il y a là Draux (RC Pesant Belgique), Mespoulède (Marmande), Staelen (Châteauroux), notre Stéphane Reimherr, Delalande, Oger et Sartis (tous deux France Police), Hue (Mantes), Vigouroux et Vilchez (La Trinitaine). On pense alors que les carottes sont cuites. Stéphane Reimherr qui court avec la tête et les jambes se démène, car lui a compris qu’il est à ce moment là virtuel maillot jaune du Tour en observant les visages qui composent ce groupe de tête. Son seul rival c’est Sartis qu’il devance au général de trois petites secondes. A lui d’essayer d’apprivoiser ses secondes avec la distance qu’il reste à parcourir, à lui de les rendre dociles et obéissantes pour revêtir l’habit de lumière qui s’ouvre désormais à lui. La tension monte au fur et à mesure que le groupe amené par Reimherr croque le bitume et se rapproche de Pomport. Mais à 1,5 kms de la banderole, voilà que David Simon se met à allumer tout le monde. Seuls dans sa roue Frédéric Delalande, Marc Staele, Salua Vilchez et Yann Sartis s’accrochent comme des sangsues. La cassure est faîte immédiatement et le bougre de Sartis qui veut lui aussi goûter aux plaisirs de la consécration se démène comme il se doit car lui aussi comprend ce qui se dessine. Derrière Reimherr pige aussi vite, car cette cassure il doit la combler coûte que coûte et ce travail c’est à lui de le faire s’il veut gagner le paletot. Trois secondes c’est si peu, mais ça devient monumental quand la ligne approche, quand on a parcouru plus de 150 pitons sous la fournaise, quand son coup de pédale devient difficile, quand on est seul à assumer. Il ne lui reste plus que la volonté, cette volonté farouche de s’accrocher désespérément aux cuissards des coureurs qui le précèdent, qu’il voit, mais qu’il ne peut rejoindre. Devant déjà le sprint est lancé et Simon décidément dans un grand jour précède ses trois rivaux de deux secondes, alors que Ravaleu, Draux et Reimherr passent à cinq secondes. Stupeur du côté des officiels. On visionne, on déroule, on enroule, on vérifie, on revérifie, le temps d’attente paraît ne pas en finir. Oui l’écart entre Sartis et Reimherr est bien de trois secondes, c’est à dire l’avance qu’il avait au départ de Groléjac et qu'il vient de perdre ici à Pomport. Nous sommes donc face à un cas d’égalité et dans ces conditions, ce sont les centièmes de secondes du contre la montre de Mensignac qui départagera les deux protagonistes. De ce fait Reimherr revêt l’habit de lumière. La joie monte d’un cran. Sur les ondes de radio France Périgord, Xavier Dalmon exulte : pour la première fois dit-il, un périgourdin est en jaune, c’est du délire. Dans le camp périgourdin c’est l’euphorie, car avec Reimherr on venait de se trouver un nouveau chevalier de l’impossible. Sur le podium, il pouvait partager et vivre son bonheur, avec cette poussée d’adrénaline qui vous envahit, ce grand frisson de victoire, chez lui, face à son public avec en arrière pensée un clin d'œil complice pour sa petite Magalie devenue son épouse sans oublier ces petites routes du Périgord, sillon magique de ses succès et d’un grand moment de sa vie cycliste. Son patron et son entraîneur sont plus émus et plus excités que lui. Tout là haut, sur son podium, à l’air libre, encadré par ses miss, puis par ses dauphins et victimes à la fois, Reimherr jubile. Le Cyclo a déjà mangé dans ce Tour trois parts de gâteau : le maillot blanc, la victoire d’étape et le maillot jaune. On se souviendra de ce 5 juillet, de cette journée qui vous met la tête et le cœur à l’envers, qui vous fait des jambes en coton et vous force à vous demander si vous n’avez pas tout bêtement rêvé.
Les périgourdins dans l'étape : Reimherr (8°), Napias (20°), Paul (22°), Roy (45°), Peyencet (63°), Ceyssat (81°). Une journée mémorable, un Napias retrouvé, un maillot jaune, on commence à rêver …
Nos places au général : Reimherr (1°), Paul et Roy (21°) à 1'37", Napias (38°) à 4’17", Peyencet (44°) à 7'47", Ceyssat (96°) à 35'39". Le club occupe la 3° place du classement par équipes derrière l'UC. Châteauroux et France Police.

 SPÉCIAL TOUR DORDOGNE 2003 (5° étape)

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- Reimherr en pleine détresse après une chute dans les 200 derniers mètres...

Dimanche 6 juillet (5° étape Boulazac-Boulazac 162 kms)

- C'est dimanche déjà pour le public, c'est dimanche enfin pour les rescapés du Tour et ses organisateurs continuellement sur la brèche depuis ce début de semaine. Le soleil est toujours présent, ce qui nous fait un réel plaisir. A cette date on est loin de se douter que cette aubaine durera, même pendant trop longtemps … L'étape du jour est redoutable, et surtout elle l'est pour nos périgourdins qui devront à la fois, gérer, contrôler, défendre, surveiller la substantielle avance de Stéphane. Et lorsque l'on consulte l'itinéraire, rien ne paraît facile. Avec au programme d'abord la longue chevauchée qu'il faudra se coltiner par la remontée de l'Auvézère jusqu'au sommet de Saint-Médard d'Excideuil. Ensuite on virera plein Sud avec des zones tourmentées qui traversent le pays de la noix comme Hautefort, Thenon, Montignac. La dernière partie c'est le retour sur Boulazac, par le chemin des écoliers. Et là on trouve de solides bosses comme Plazac, Rouffignac, sans parler du long faux plat qui vous amène jusqu'au pied de Lacropte. Puis ce sera la série des toboggans entre bois et champs de fraises avec la traversée des villages repaires que sont Marsaneix et Atur. Enfin viendra la conclusion, terrible à avaler avec cette avenue Paul Vaillant Couturier qui vous donne le frisson. On ne sera pas arrivé pour autant au paradis, puisque les douze derniers kilomètres de l'arrière pays Boulazacois constitueront un détour supplémentaire qui profitera à des hommes super forts, sans parler du potage que l'on vous resservira avec la ré-ascension de cette avenue Paul Vaillant Couturier terme d'une étape et d'une arrivée d'un très gros Tour de Dordogne.
- Lorsque le matin on procède à une analyse fine des positions de nos coureurs, on n'a pas de mal de dire que l'on s'est bien défendu. Sur, que si on nous avait annoncés ça jeudi au départ, l'équipe signait de suite pour cette perspective de résultats. Stéphane est premier, mais sans l'incident de Ribérac, qui sait, son avance serait autre, où peut-être que sa révolte ne l'aurait pas conduit à mener les opérations qu'il a enchaînées jour après jour. Derrière nos deux Jérôme ont eux aussi beaucoup de mérites. Vrai qu'on n'a pas parlé beaucoup de cette paire inédite. Et pourtant, ils ont fait quelque chose de fort et même de très fort. Pensez, ce matin on les pointe à égalité de temps (21°) à 1'37". Si on retire de leur retard les 1'11" perdues au chrono de Mensignac, ils seraient ce matin à 26 secondes de Stéphane. D'ailleurs si l'équipe occupe la 3° place du général, c'est bien grâce aux deux Jérômes. On ne peut pas pour autant occulter le travail de Peyencet, Napias et Ceyssat. Peyencet a lâché un peu de lest lors de l'étape de Pomport, c'est vrai, mais cela ne lui retire rien à sa classe et à la nécessité qu'il constitue bien le pivot et le cerveau de l'équipe. Kiki Napias lui s'est senti des ailes hier sur les coteaux du Bergeracois. Encouragé par une foule de connaisseurs, il a retrouvé de bonnes sensations en accusant que 47 petites secondes de retard sur le vainqueur. Bruno Ceyssat par contre était dans une période "sans", mais il n'a jamais baissé les bras et il reste toujours en course, ce qui constitue l'essentiel pour le classement par équipes au cas où une défaillance de ses équipiers surviendrait. De toute façon Bruno est un coureur inclassable, c'est à dire ni leader, ni équipier mais parfois terriblement efficace.

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ON NE DIT PAS SARTIS A GAGNÉ,

"ON DIT REIMHERR A PERDU LE TOUR"

- Et bien nous voilà partir pour cette ultime étape, sur laquelle tout le Tour repose. Radio France Périgord et la presse locale ont bien relayé les infos "tous derrière Reimherr" ! Facile à dire, plus difficile à réaliser, mais l'essentiel c'est de se savoir un temps que l'on est suivi et soutenu dans ce Tour. Elles sont tellement rares ces périodes, qu'un sentiment de fierté nous requinque pour nous rassembler, un peu comme il y a deux ans, quand Peyencet nous amenait en finale de Coupe de France. D'ailleurs il n'y a que le vélo qui peut vous procurer ces moments intenses, ces émotions, ces folies qui subliment nos coureurs. Le paquebot du Tour semble donc continuer sa croisière au long cours sur un océan agité comme ce parcours de Boulazac à Boulazac.
- La course est déjà partie avec ce peloton multicolore qui s'étire comme un serpent. La radio égrène la liste des abandons. Peyencet, Napias, Roy descendent vers Montignac, éreintés par la course poursuite livrée derrière les échappées qui menaçaient le maillot jaune de Stéphane. Franck Bigaud (UC.Châteauroux) devient virtuel leader. Accompagné de dix coureurs, il appartient à cette échappée dont l'avance ne dépassera jamais les 45 secondes. Et pourtant le train est très soutenu, tellement soutenu que l'élimination se fait par l'arrière, une technique qui devient efficace. Sur les hauteurs de Lacropte et de Marsaneix, Reimherr se bat comme un diable. Il est seul, mais on sent qu'il est toujours à la hauteur de la course. Il ne quitte pas des yeux la roue de Yann Sartis, mais l'essentiel se réalise avec la rentrée du groupe Bigaud happé par Reimherr et ses compagnons. Il sait que maintenant il doit garder son sang froid. A 20 kilomètres du but, Locatelli se sacrifie pour envoyer vers la victoire son équipier Delalande accompagné un temps par Nicolas Crosbie (Bressuire AC). Lors du premier passage devant le podium de l'arrivée, Delalande a fait le trou. Mais classé 57° et à 15 minutes du maillot jaune, il ne présente aucun danger pour les leaders. Derrière, Reimherr se bat avec détermination. Sont collés à sa roue les Vigouroux, Pivois, Labbe, Delpech, Ravaleu, Bellicaud et Sartis qui ne lâchent pas un morceau. Plus que douze kilomètres à parcourir, c'est moins de dix minutes de course et c'est tant mieux ! Une distance courte mais qui semble devenir une éternité sous un soleil qui ne lâche pas le moindre degré.
- Le dernier raidard se présente maintenant. Le groupe des huit poursuivants est toujours soudé quand il négocie le virage de la route de Lyon face aux établissements Métro. Les coureurs contrôlent, s'accrochent et à bout de force, ils ne peuvent plus attaquer. D'ailleurs il ne reste que 600 à 800 mètres, mais en si peu de distance une seconde peut se prendre encore. Le suspense se poursuit, le premier rond point se négocie bien, le deuxième on passe à droite et à gauche, mais lorsque le groupe fait la jonction à son extrémité et que la fin n'est plus qu'à une portée de fusil, l'impensable se produit. Reimherr cherche à doubler Sartis son dauphin, mais dans cette manœuvre, il se gène avec Helminen et c'est la chute. C’est évidemment l’image que l’on redoute, que l’on déteste et dont on devine que l’on ne peut plus y échapper, car elle vous pète à la figure, dans toute sa frayeur, toute sa laideur, toute son injustice. Quand il tombe, Reimherr se relève vite, jette un œil sur son vélo, remet la chaîne et repart comme si l'instinct le commandait ainsi. Debout, en danseuse, Reimherr se torture, la tête probablement perdue dans un tourbillon d’illusions perdues, changeant de trajectoire comme si de l’autre côté de cette avenue Paul Vaillant Couturier, cela pouvait devenir moins dur de l’escalader. Le visage défait, les cernes profonds, il sait qu'il vient de perdre. Fou de rage il fait valser son vélo au dessus de la ligne d'arrivée, avant de s'effondrer sur le bitume. Les genoux égratignés, les paumes en sang, il est épuisé et déçu. Sur ses rigoles de ses joues creusées par les efforts et la fatigue, des larmes coulent. C'est dur de terminer ainsi, dur après avoir bossé pendant cinq étapes, dur aussi pour ses équipiers qui l'ont aidé, dur pour son public, dur pour son staff et pour Jean-Claude Porcher dont les yeux humides cachent une grande amertume. Lucide, en pleine forme et en grand patron, Stéphane perd bêtement. Sans doute parce qu'il a cherché à sauter Sartis, histoire de prouver qu'il serait bien le meilleur en faisant sur la ligne la différence, une fois de plus. Le rideau est tiré, les commentaires n'y feront rien, Sartis a gagné parce que Reimherr est tombé, c'est aussi simple que cela ! D'ailleurs personne ne dit que Sartis a gagné, mais toute la presse écrit que Reimherr a perdu le Tour. La seule pointe d'ironie que l'on trouve géniale, six mois après, c'est celle de Dominique Boivineau, qui souhaitait que cette avenue Paul Vaillant Couturier soit débaptisée, pour devenir Paul Vaillant Reimherr …

Les périgourdins dans l'étape : Reimherr (17°) à 47", Paul (61°) à 3'00" Ceyssat (64°) à 3'13". Une journée capitale, une journée qui se termine  mal et qui fait perdre le Tour à Stéphane à 150 mètres de la ligne d'arrivée….! Inutile d'en reparler. Les trois abandons nous ont fait peur un temps. Heureusement que Jérôme Paul a terminé au courage à 3'00" et que Ceyssat après un début pénible a réalisé une performance à Boulazac en franchissant la ligne 3'13" après Sartis. Ces éléments nous permettent de terminer 5° du général par équipes, ce qui démontre notre valeur dans une course d'une telle dimension et que nous sommes en mesure de faire la pige aux clubs de DN1. Mais supposons un temps que Jérôme ou Bruno se lâchent, et bien ce serait fini de ce classement par équipes, comme quoi ça compte toujours de terminer une course et bravo à eux d'avoir rallié Boulazac!

Nos places au général : Reimherr (5°) à 27", Paul (27°) à 4'17", Ceyssat (84°) à 38'32". Le club occupe la 5° place du classement par équipes derrière l'UC. Châteauroux, France Police, le VC Loudun et la Trinitaine.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – 2003 avec le 17° TOUR DORDOGNE
© BERNARD PECCABIN - Edition 2004 sur ce LIEN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

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