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RETRO VELO DORDOGNE
13 avril 2020

SAINT-ASTIER-RIBÉRAC (palmarès)

PALMARÈS D’UNE ÉPREUVE EN LIGNE CADETS

1999 St

Saint-Astier-Ribérac 1999 avec un imposant protocole

 - On vivait une période où le Prix du Muguet et le Tour du Ribéracois constituaient deux épreuves phares en ligne pour nos régionaux. Les dirigeants Astériens et Ribéracois très proches, ont cherché alors de construire entre leurs deux communes une épreuve en ligne mais au profit des jeunes. Et c’est ainsi qu’entre 1991 et 2000, cette course a vécu. Une édition en 2005 a bien été tentée, mais le peu de concurrents ont découragé les organisateurs à qui on réclamait une organisation démente en termes de sécurité, pour une épreuve de 60 km et pour si peu de coureurs. On peut dire que l’indiscipline des jeunes a finalement eu raison du courage des dirigeants. Mais désormais, on ne relie plus les rives de l’Isle à celles de la Dronne. Selon les saisons la course s’est déroulée dans un sens ou dans l’autre, avec un parcours sinueux et accidenté qui ont fait de beaux vainqueurs.
- Parmi eux on remarquele doublé de Langella et de Bastière, la victoire de Huguet qui sont devenus pros sans oublier Delage vainqueur minime de la course d’attente.

1999 St

Déjà vainqueur du prologue minimes en 1997, Anthony Boyer ex-licencié du CC Périgourdin
remporte la classique en 1999 sous le maillot de la Roue d'Or de Saint-Amand

 Palmarès Saint-Astier-Ribérac : 1990 Anthony Langella (UV Limousine) St.Astier-Ribérac cadets, 1991 Anthony Langella (CC Marmande) Saint-Astier-Ribérac (juniors), Stéphane Barreau (AS Saint-Junien) Ribérac-St.Astier cadets, 1992 Julien Fiacre (Asptt Périgueux) Saint-Astier-Ribérac juniors, Ludovic Bruletout (AVC Libourne) Ribérac-St.Astier cadets, 1993 Cyril Bastière (V.Naintré) Ribérac-Saint.Astier cadets, 1994 Cyril Bastière (V.Naintré) Ribérac-St.Astier cadets, 1995 Jean Mella (CC Marmande) prologue minimes, Nicolas Dubois (CRCL) Saint-Astier-Ribérac cadets 1996 Nicolas Pasquier (CO Couronnais) attente course en ligne, Grégory Benouahab (Guidon Agenais) Ribérac-Saint-Astier cadets, 1997 Sébastien Morvan (CC Marmande) Saint-Astier-Ribérac cadets, Anthony Boyer (CC Périgueux) prologue minimes, 1998 Nicolas Pasquier (CO Couronnais) Ribérac-St.Astier cadets, Simon Fradin (SC Périgord) course d’attente minimes, 1999 Anthony Boyer (RO Saint-Amand) Saint-Astier-Ribérac cadets, Mickaël Delage (UC Montpon) course d'attente minimes.2000 Yann Huguet (UC Haillan) Ribérac-St.Astier cadets, 2005 Rémi Laronze (UC Condat) Saint-Astier-Ribérac cadets.

VÉLO DORDOGNE – SAINT-ASTIER-RIBERAC © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne est à découvrir sur les blogs :
http://la-dordogne-cycliste.allmyblog.com/ et http://velodordogne.canalblog.com/

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10 avril 2020

1955 : BELVÈS ET TOUJOURS PAS DE TOUR DORDOGNE

 Le XI° Grand Prix International de Belvès
s'est terminé par la victoire au sprint d'un champion
Marcel GUITARD de l'UV. Limousine

- Présentation de l’édition précédente : cliquez ici.

- Sans doute l'antique cité de Belvès, en Dordogne, a-t-elle le privilège de présenter aux touristes un site merveilleux, pouvant soutenir la confrontation avec tant d'autres dont la région périgourdine abonde, mais elle a aussi pour nous, sportifs friands de la compétition cycliste, un autre privilège, celui d'avoir pu aménager un circuit à nul autre pareil. Du haut du balcon naturel que forme la muraille de soutènement du boulevard longeant la ville et donnant sur un panorama splendide de la campagne environnante, ce circuit de quelques six kilomètres de développement, permet aux spectateurs de suivre la course dans la presque totalité de son déroulement.
- Et comme sa population est cent pour cent sportive, on conçoit aisément la place que Belvès peut occuper dans notre sport cycliste en particulier. Cet engouement lui permet de rassembler chaque année un lot de vedettes qui fait de son Grand Prix l'une des épreuves 'les plus courues" de notre région du sud-ouest, nous voulons même ajouter d'au delà.

Dufraisse

- C'est ainsi que ce 11° d'une série chaque année plus importante quant au nombre de concurrents de grande valeur, a réuni quarante-trois partants, dont nous ne citerons que quelques-uns, alors que tous devraient avoir l'honneur de la citation. Nous nous arrêterons seulement aux frères Pineau de Montauban, à notre vieille connaissance l'ex-Dacquois Amigo, aux parisiens Brûlé, Ferrer, Dacquay, Telotte, à Dussault, Vivier, Prouzet, Dufraisse, ex-champion de France et du monde de cyclo-cross, à Bouvet récent vainqueur des boucles de la Seine, , à nos compatriotes Darnauguilhem, Trouillet, Rançon, Vasquez, Rascagnères, révélation toulousaine, combien d'autres encore …. et nous allions oublier le limougeaud Marcel Guitard, qui allait être le onzième vainqueur au palmarès.
- Il nous faut donc arrêter là, mais pas sans avoir aussi, et surtout, mis en lumière, en peu, en très peu de mots, l'action des Belvèsois eux-mêmes, sans laquelle évidemment tout ce que nous avons dit comme tout ce que nous allons dire ne pourrait exister : un maire, monsieur Biraben, en même temps que conseiller général, un adjoint, monsieur Besse, qui prennent une part agissante dans toutes les organisations, avec des collaborateurs dévoués au premier rang desquels nous placerons un dynamique garde champêtre dont le poids des ans ne ralentit pas l'action, bien au contraire.
- Et maintenant pour terminer, c'est tout le Cyclo-Club Belvésois que nous allons porter à l'honneur, avec monsieur Lucien Carcenac, son président et toute une pléiade de jeunes emportés par son exemple. Il ne restera plus qu'à décrire les péripéties de l'épreuve, ce que nous allons faire au mieux, en nous excusant de les retracer aussi succinctement.

LE FILM DE LA COURSE

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 - Sont en tête, à chacun des passages, de neuf en neuf minutes : au premier tour Dufour (Limoges), au deuxième Dessoles (Châteauroux), devant Dufour. Gourd est à 100 mètres, précédant le peloton. Au troisième Dufour, que Gourd a rejoint. Au quatrième, Ferrer (Perpignan). Au cinquième, Dufour, Dacquay et Chaumont qui passent dans le même ordre au sixième pour l'attribution de la grosse prime. Les tours suivants ont pour leaders : Dacquay, Louis, Martinez, Belloc, Bouvet, Combes, Trouillet (à deux reprises consécutives), puis Rançon, Delpicolo, Darnauguilhem, Jacques Pineau, Guittard et, au vingtième, celui de l'arrivée, Guitard. (photo © Jacques Desproges)
- Cette énumération confirme combien la lutte fut acharnée, l'homme de tête changeant à chaque tour ou presque, ce qui n'indique pas, bien au contraire, que la course se poursuivit en peloton compact, mais plutôt que le peloton se morcelait constamment pour se ressouder aussitôt, le leader passant sans coup férir de la tête à la queue, avec des différences atteignant jusqu'à plusieurs centaines de mètres. Il s'ensuivait une indécision totale quant à l'issue de cette lutte, pouvant nuire au succès du vainqueur.
- Et c'est alors que le "diabolique" speaker Monlong par une de ses astuces dont il a le secret, intervint pour que la course fût ce qu'il fallait qu'elle soit, c'est à dire qu'elle donne un brillant vainqueur. Elle l'eut, indiscutable, en la personne du limougeaud Marcel Guitard, qui bien que reconnu par des victoires antérieures de grand retentissement, n'avait pas ce jour la faveur des pronostiqueurs consultés, pas même celle de Monlong lui-même.

- Comment fut obtenu ce dénouement en tous points magnifiques ? Par le fait que Monlong ayant réussi à collecter une très grosse prime, la fit disputer à cinq tours de la fin. Ce furent l'agenais Delpicolo, le montalbanais Jacques Pineau et le bergeracois Darnauguilhem qui se la partagèrent, dans l'ordre, devant Bouvet, Vivier, Dufraisse et Trouillet, auxquels vinrent se joindre un Guitard jusque là fort réservé, et un Jules Pineau. Le reste du peloton était nettement distancé et la course était définitivement jouée. La décision ne pouvait plus qu'appartenir à l'un des huit hommes précités, dont l'effort n'allait pas se ralentir.
- C'est alors que Guitard maître du forcing au cours des deux derniers tours, parachevait ce forcing par un sprint irrésistible. Et le limougeaud, interviewé au micro, déclarait au speaker Monlong : "j'ai voulu gagner pour faire honneur à votre science de la course …." (et pour avoir les fleurs avec le baiser au vainqueur que la délicieuse Mlle Marthe Brouqui allait lui offrir dans un sourire, aurait-il pu ajouter !)
- Ajouterons-nous de notre côté que la phase finale de ce 11° Grand Prix International de Belvès le fit se terminer en apothéose ? Point ne sera besoin. La satisfaction manifestée avec enthousiasme par les "milliers de sportifs" qui en vécurent les péripéties ne pouvait être dépassée qu'au 12° Grand Prix du Cyclo-Club Belvésois, l'année prochaine.

LE CLASSEMENT

 1. Marcel Guitard (UV. Limousine), les 120 kms en 3h 02' 15" sur cycle Terrot, 2. Trouillet, 3. Darnauguilhem, 4. Bouvet, 5. Vivier, 6. Prouzet, 7. Delpicolo, 8. Belloc, 9. Rançon, 10. Dufraisse, 11. 12. Ferrer, 13. Dacquay, 14. Gratton, 15. Walryck, 16. Gandin, 17. Jacques Pineau.
LE BUREAU DU CC. BELVÈSOIS EN 1955 : Président : M. Carcenac, Vice Président : M. Orhan, Trésorier : M. Fresquet, Trésorier adjoint : M. Bonnet, Secrétaire : M. Boussat, Secrétaire adjoint : M. Delbreil

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – 1955 BELVÈS SANS TOUR DORDOGNE © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste
1956 avec le 5° Tour de la Dordogne

8 avril 2020

1954 : BELVÈS SANS TOUR DORDOGNE MAIS AVEC SON GRAND PRIX

LE GRAND PRIX POUR PINEAU

Circuit- Présentation de l’édition précédente : cliquez ici.
- En cette année 1954, pas de Tour de Dordogne, mais étant donné que Belvès reste le bastion d’un Tour qui est remis l’année prochaine, nous publions le reportage du GP International de la ville qui conserve toute sa notoriété.
- Dimanche 13 juin, sur le beau circuit de Belvès, sera couru le Grand Prix International de la Ville. Il nous semble superflu d'insister sur l'intérêt que représente la dixième édition de cette épreuve tant les organisations du Cyclo-Club Belvèsois peuvent se passer de commentaires. C'est pourquoi nous croyons pouvoir affirmer, que gagné l'an dernier par le Lourdais Pierre Rançon devant l'espagnol Miguel Poblet, ce Grand Prix dont la notoriété s'est étendue très loin, attirera à Belvès la foule des fervents du cyclisme en Dordogne, voire même de l'au-delà.
- Le nombre des engagés est d'ores et déjà assez éloquent pour assurer le succès de cette belle course et, de plus, la participation de nombreuses vedettes du cyclisme permet d'entrevoir une lutte particulièrement acharnée.

LES PREMIERS INSCRITS

 

Baldasa

- Dans le nombre, citons Coste, vainqueur de Paris-Limoges 1953 et du circuit de Monaco 1954. Roger Pontet, ex-Tour de France, vainqueur de nombreuses courses régionales. Mahé dont le début de saison a été difficile, mais qui retrouve la cadence et désire le montrer. Le belge Bayens qui s'est si bien mis en évidence dans Paris-Valenciennes. Jacques Renaud, le même qui fit vibrer des milliers de spectateurs du GP de Belvès, il y a trois ans et qui fit preuve d'un courage surhumain pour finalement passer la ligne en vainqueur. Payan le marseillais et Monier de Paris, deux jeunes aux dents longues, Pierre Gaudot qui enleva Bordeaux-Saintes il y a trois ans, un coureur racé au possible.
- Raymond Guegan, le meilleur coureur français de critérium, trois fois sélectionné au Tour de France, 1° du Tour de la Charente-Maritime, du Grand Prix du "Libre Poitou", de Paris-Alençon, 1° de Paris-Tours 1952, du Grand Prix de Cannes, du critérium Daumesnil. Maître Renaud a l'opiniâtreté proverbiale, poursuiteur de première force, vainqueur de Roger Piel, auquel il ravit le brassard-rente professionnel au Vel' d'Hiv', en mars dernier. Jean Baldassari (notre photo), dont en 1952, la septième étape du Tour de l'Ouest Quimper-Brest, qu'il enleva, révéla la classe. Louis Caput, champion de France professionnel 1946-1947, sélectionné six fois pour le Tour de France, trois fois dans l'équipe de France des championnats du monde, ayant remporté Paris-Tours, Paris-Limoges, les boucles de la Seine, le Tour de Picardie, Paris-Reims et une foule de courses.

PARCOURS ET HORAIRES

- C'est sur un circuit de 5,8 kms, à couvrir vingt fois, soit une distance totale de 116 kms que l'épreuve se déroulera.

Monlong

Ce circuit (Belvès, Vaurez, Sagelat, Fontgauffier) est varié, propice aussi bien aux rouleurs qu'aux grimpeurs et chacun des coureurs espère pouvoir jouer sa chance à la faveur d'une échappée pouvant se produire en descente pour les téméraires comme en palier ou dans la rude côte de deux kilomètres, qui à chaque tour devrait être un élément déterminant de sélection.
- Annoncées par l'agence Monlong (notre photo), des primes dont le montant s'éleva à 120 000 francs l'an dernier, seront disputées à chaque tour. La remise des dossards aura lieu à Belvès, à 13 heures et le départ s'effectuera sous la Brèche, à 13h30 très précises.
- Rappelons que, fixés à 50 francs, les engagements à ce Grand Prix, doté de 178 000 francs, dont 30 000 francs attribués au premier, sont reçus par monsieur le secrétaire du Cyclo-Club, à Belvès (Dordogne) jusqu'à ce Jeudi 10 juin, à midi.

SENTATIONNELLE VICTOIRE DE JACQUES PINEAU

 BELVES (Dordogne), le 13 juin. - A l'issue d'une lutte âpre et sans merci, Jacques Pineau s'est adjugé le grand prix de Belvès, succès venant s'ajouter à ceux qu'il remporta au Coux, à Siorac, à Nohic, depuis le début de la saison. Et si son palmarès 1954, déjà copieux, laissait supposer qu'il serait parmi les plus redoutables outsiders de notre Grand Prix, on ne pouvait prévoir toutefois que sa forme était aussi excellente.
- Suivi de près par Guittard sélectionné pour le Tour de France, par Ferrer de Montpellier et par Chaumont, le jeune montalbanais Jacques Pineau terminant détaché a affiché une classe et une valeur indéniables.
- Trente-cinq coureurs prirent le départ devant un public enthousiaste que l'on peut chiffrer sans exagération à 5 000 spectateurs massés sur les remparts. Le départ est donné par Robert Monlong, et l'on assiste d'entrée à une lutte sans merci, menée loyalement mais âprement.
- Le poste de leader change souvent de main au cours des dix-huit premiers tours. Plus que vingt-trois coureurs pour le dernier tour. Jacques Pineau qui se détache au 19° tour continue son effort et s'adjuge la victoire.

LE CLASSEMENT

 1. Jacques Pineau (UC. Montauban), les 116 kms en 3h 03' 14", 2. Guittard (Limoges) 3. Ferrer (Montpellier), 4. Chaumont, 5. Martinez, 6. Prouzet, 7. Costes, 8. Sforrachi, 9. Mirando, 10. Baeyens, 11. Jules Pineau, 12. Dupré, 13. Fader, 14. Sastres, 15. Carpuat, 16. Prost, 17. Piel, 18. Piot, 19. MaÎtre Renaud, 20. Macorig.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – 1954 BELVÈS SANS TOUR DORDOGNE
© BERNARD PECCABIN - Edition 1955, cliquez ICI
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

4 avril 2020

BEAUSSAC (édition du 6 août 1995)

AU RAYON DES SURPRISES

- Ce prix cycliste a eu la particularité de voir Franck Alaphilippe venu en vacances, triompher sur cette épreuve. Un Alaphilippe licencié au club de Varennes-Vauzelle (banlieue de Nevers). Ce n’est que 14 ans après qu’on apprendra que ce coureur alors âgé de 29 ans est le cousin et l’entraîneur de Julian Alaphilippe, maillot jaune du Tour de France 2019. Beaussac réserve toujours un tas de surprises, notamment en 1998 lorsque Sandy Casar un vacancier amateur gagné l’épreuve et passa chez les pros. Mieux, en 2007, il remportera à Angoulême une victoire d’étape après avoir traversé le Pays de Mareuil...

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Franck Alaphilippe (maillot Look) à gauche et ses adversaires du jour à Beaussac

Classement 1995 : 1. Franck Alaphilippe (CC Varennes-Vauzelle), 2. Stéphane Bauchaud (VC Chasseneuil), 3. Bercy (Cycle Poitevin), 4. Patrice Castrezzatti (Cahors VS), 5. Jean-Christophe Nadon (Chasseneuil), 6. Peltier (Châteaubriant), 7. Stéphane Brigaud (AS Verriers), 8. Paumier (VC Roubaix), 9. Le Breton (AS Kerpont), 10. Denis Bégout (Asptt Périgueux), etc...

VÉLO DORDOGNE – BEAUSSAC 1995 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

30 mars 2020

RAZAC-SUR-L’ISLE (prix de la Municipalité du 4 avril 1999)

PREMIÈRE VICTOIRE DE LA SAISON 1999

- Cinquième succès pour Stéphane Reimherr sous les couleurs du Cyclo-Club Périgourdin qu’il porte depuis 1998 mais premier succès pour lui de cette saison 1999 qui le conduira vers sa première victoire internationale lors de la dernière étape du Tour de Gironde.
- Il y avait du beau monde pour cette épreuve et les dix premiers du classement ci-dessous constituent on le voit des éléments de valeur.

1999 Razac

Un beau podium avec Reimherr, Virvaleix, Napias et Delestage à Razac

Classement : 1. Stéphane Reimherr (CC Périgourdin), 2. Eric Daragnès (Guidon Saint-Martinois), 3. Christophe Napias (VC Oloron Haut Béarn), 4. Didier Virvaleix (CC Périgourdin), 5. Yves Beau (VC Gueugnon), 6. Thomaz Kaszuba (Bon Encontre), 7. Jérôme Roy (CC Périgourdin), 8. Jean-Luc Delpech (VC Oloron), 9. Thierry Ferrer (UC Brive), 10. Jérôme Paul (CC Périgourdin), etc...

VÉLO DORDOGNE – RAZAC 1999 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

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28 mars 2020

17° RONDE DE LA CÔLE (édition 2003)

PATRICE PEYENCET VAINQUEUR ET CHAMPION DE DORDOGNE

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Départ à La Chapelle-Faucher sous la pluie

 - Et ben maintenant ça y est, le rythme semble bien lancé en cette saison 2003 avec des succès de plus en plus nombreux et de plus en plus relevés. La victoire de Patrice Peyencet sonne bien fort car elle constitue le travail d’une équipe face à une opposition difficile à manœuvrer à l’instar des grosses écuries comme celles de Blagnac, de Sud Gascogne, de Montauban et bien d’autres. La 17° Ronde de la Côle a rassemblé un cent de coureurs venus préparer les futurs championnats régionaux qui se dérouleront à Fumel. Ceci étant dit, Patrice Peyencet fidèle à la tradition a retrouvé sa pédalée légendaire après une préparation lente mais sûre. Peyencet c’est d’abord le grand perfectionniste, le technicien, l’alchimiste qui sait flairer le bon coup au moment où se condition lui permet d’en avoir sous la socquette. Voilà huit jours, il s’était bien placé à Gémozac et s’il a échoué, c’est qu’il lui manquait seulement huit jours de mise en forme, c’est aussi cela son jardin secret. En attendant Peyencet empoche le titre de Champion de Dordogne devant Fillon et Napias, ce qui constitue une simple logique.

LCF (8)

Plus de cent coureurs pour cette édition 2003

 - Dès le drapeau baissé, Stéphane Reimherr et Gauthier Lance se signalent. Avec le Langonnais Fabien Patanchon, ce trio prend en main cette 17° édition sous une pluie froide et continue. Derrière on cherche à bouger mais la centaine de concurrents ne réussiront pas à s’extraire, la garde cécépiste maîtrisant la situation. Alors que l’on entamait les douze petites boucles, la situation perdurait. Mais à cinq tours de la fin, tout le monde rentrait dans le rang et à nouveau tout restait à faire. C’est alors que Patrice Peyencet effectua une attaque très violente, laissant et surprenant tout le monde. Très vite le Périgourdin prenait vingt secondes d’avance. Il ne restait plus qu’à la garde verte de cadenasser l’affaire, pour laisser Peyencet terminer sa fuite qui le mènera droit sous la banderole avec cinq petites secondes d’avance. Belle course d’équipe et comme l’épreuve servait de support au championnat de Dordogne élites et SN, Peyencet , Fillon et Napias parachevaient le succès des hommes du président Paul en s’adjugeant les trois marches du podium comme l’an passé à Razac.

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Podium du Championnat de Dordogne avec Fillon, Peyencet et Napias sous l'oeil amusé de
Gilbert Cuménal du
comité départemental. En retrait à gauche Denis Kusdaschev (2°)

 Le classement : 1. Patrice Peyencet (CC Périgueux-Dordogne), 2. Denis Kudaschev (Sud Gascogne), 3. Tony da Costa (VC Tulle), 4. Olivier Bossis (Angoulême VC), 5. Vincent Vierge (UC Artix), 6. Mickaël Larpe (UC Saint-Cyr sur Loire), 7. Fabien Broca (Sud Gascogne), 8. Jean-Luc Masdupuy (VC Tulle), 9. David Fillon (CC Périgueux-Dordogne), 10. Julien Burdach (GSC Blagnac), etc...

VÉLO DORDOGNE – 17° RONDE DE LA CÔLE 2003 © BERNARD PECCABIN
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25 mars 2020

2° CRITERIUM PROFESSIONNEL DE PERIGUEUX - 7 Septembre 1974

JACQUES ESCLASSAN VAINQUEUR UN AN APRÈS PÉRIN
DU CRITÉRIUM DES AS DU TOUR DE FRANCE

1975 Périgueux 1

Les opérations avant le départ sur lesquelles on aperçoit le maire Yves Guéna,
Raymond Poulidor, Tintin Pichardie, Yves Perpignan et certainement bien d’autres personnes
que vous saurez reconnaître

- Avec ou sans soleil, l’optimisme de M. Perpignan, responsable du deuxième critérium, reste au beau fixe, car avec le plateau que le Cyclo-Club Périgourdin présente à son public, c’est la grande foule qui va se presser sur ce magnifique circuit des allées Tourny (lire l’édition précédente). A partir de 14h00, l’opération de contrôle débutera et c’est donc trente champions professionnels qui se présenteront pour donner la réplique à l’inusable Raymond Poulidor qui sera le favori de cette épreuve. Récemment, Poulidor confiait aux organisateurs qu’il venait à Périgueux après avoir annulé un important contrat en Hollande.
- Avec ce prétendant de choix, la lutte sera vive et l’opposition viendra des Martinez, Campaner, Danguillaume, Delisle, Genet, Santy, Roméro, sans compter les jeunes néo-pros Cigana, Bernard, Magni, que nous avons bien connus en amateur. Le danger sera naturellement Esclassan, qui avec sa terrible pointe de vitesse sera l’outsider numéro un. Un autre coureur de qualité, Michel Roques, vainqueur en 1974 du Tour du Nord et gratifié d’un très bon Tour de France.

Organisation technique :
- Fermeture du circuit à 12h00, ouverture des guichets à 13h00. Signature de la feuille de contrôle à 14h00 au podium sur la ligne d’arrivée.
- Course d’élimination : 20 tours départ 14h45
- Course individuelle : 100 tours, départ 15h15
- Classement meilleur sprinter tous les cinq tours
- Animation Maurice Jouault et Gilbert Cuménal
- 18h30 : réception au Palais des fêtes où une réception sera faîte en leur honneur par la municipalité de Périgueux.

1975 Périgueux 2

Avant et pendant la course. Il y a Fernand Boucher, Gilbert Cuménal, Tintin Pichardie,
Jean Fougerollas,
Yves Perpignan qui en vrai assureur remet l’écharpe
AGF au vainqueur Jacques Esclassan

LA COURSE : On pouvait espérer mieux. Le public était néanmoins nombreux sur les allées à l’occasion de ce 2° critérium des As du Tour de France dont l’organisation était assurée par le CC Périgourdin. A la faveur d’un plateau d’une exceptionnelle qualité, l’épreuve bénéficia du début à la fin d’un intérêt soutenu, tandis que le suspense demeura jusqu’au sprint final.
- On attendait Poulidor, parti à deux tours de la fin et ce fut en fait Esclassan assurément le plus rapide qui régla le peloton au sprint.
- Après une première course remportée par Esclassan et au cours de laquelle Jacques Hochard, dernier du Tour de France s’était permis de prendre le meilleur sur Raymond Poulidor, le départ du critérium avait été donné par M. le Maire. On notait la présence de nombreux conseillers municipaux : Mme Labatut, MM. Corneille, Coustillas, etc... de Yves Péron conseiller général, de MM. Saint-Paul inspecteur d’académie et Chibalie chef du service jeunesse et sport, etc... Aperçu sur le circuit, M. le Préfet lui-même qui parut prendre un intérêt certain à la course.
- Si Poulidor et Perrin furent assurément parmi les plus combatifs, Francis Campaner fut bien le principal animateur de l’épreuve. Auteur d’une échappée solitaire, ce fut lui qui mit le feu aux poudres dès les premiers tours. Prix en chasse par Poulidor, Magni, Perrin et Esclassan, il fut rejoint par les quatre hommes à mi-parcours. Genet, Guittard, Molineri et Bourreau revinrent à leur tour à la hauteur du premier, les neuf échappés bénéficiant alors d’un tour d’avance sur le reste du peloton.

1975 Périgueux 3

Les opérations protocolaires avec au micro Maurice Jouault et les coureurs Bourreau et Esclassan.
(Un grand merci à Roger Démartin ancien du CC Périgourdin, qui nous a prêté ces photos)

- Parfaitement contrôlée par Campaner et Perrin, la sortie de Mariano Martinez et de Magni demeura vaine, tout comme celle de Poulidor, Blain et de Santi quelques minutes plus tard.
- Tandis que Perrin en profitait au passage pour glaner de précieux points pour le classement des sprinters, Poulidor et Jean-Pierre Guittard parvenaient à deux tours de la fin à surprendre le peloton et à prendre quelques longueurs qui paraissaient alors suffisantes pour leur assurer les deux premières places. Il n’en fut rien. Les deux hommes furent absorbés dans leur dernier tour. Prix au piège des Peugeot, Poulidor dut s’incliner au sprint remporté par le rapide Esclassan devant son co-équipier Bourreau
Classement : 1. Jacques Esclassan en 1h59’, 2. Bernard Bourreau, 3. Francis Campaner, 4. Marcel Guittard, 5. Raymond Poulidor, 6. Claude Magni, 7. Michel Périn, 8. Jean-Pierre Genet, 9. Mariano Martinez (tous m.tps), 10. Hachard, 11. Blain, 12. Mesac, etc...

RÉTRO VÉLO DORDOGNE- 2° CRITÉRIUM PROS PERIGUEUX du 07/09/1974
© BERNARD PECCABIN et © Crédit photos Roger Démartin

24 mars 2020

1° CRITÉRIUM PROFESSIONNEL DE PÉRIGUEUX - 8 Septembre 1973

MICHEL PÉRIN VAINQUEUR A PÉRIGUEUX

1973 Périgueux 5

Reconnaissance du circuit et échauffements avant le départ  © SH Augiron

- C’est dans le cadre des "Journées de Périgueux" qui regroupaient de nombreuses manifestations culturelles, festives et sportives, que s’est déroulé le 1° Critérium professionnel cycliste à Périgueux. Pour ceux qui ne sont pas de cette époque, disons que ce critérium s’est couru autour des allées Tourny, là où avant 1900, à l’époque de l’UVF, les premières épreuves s’y déroulaient déjà. En ce temps là, le Cyclo-Club Périgourdin n’existait pas encore et on en était aux balbutiements de la discipline... Mais revenons à ce critérium organisé par le Cyclo-Club Périgourdin en ce 8 septembre 1973. La presse de l’époque annonçait au départ Poulidor, Thévenet, Aimar, Perrin et d’autres champions comme Ovion ex-champion du monde amateurs, Johnny Schleck équipier d’Ocana et champion du Luxembourg, Delisle ex-champion de France...
NDLR : Johnny Schleck père de Andy et de Frank vedettes des Tour de France actuels...

1973 Périgueux 9

La rampe de Tourny unique difficulté de l'épreuve  © SH Augiron

Rappel des détails techniques : Fermeture du circuit des allées Tourny et de la place à 13h30. Remise des dossards à la même heure au café Tourny.
- 14h00 : présentation des coureurs et de l’école de cyclisme du CC Périgourdin sous la direction de M. Cheutin.
- 14h30 : départ du contre la montre.
- 15h00 : épreuve éliminatoire
- 15h15 : individuelle sur 30 tours de Tourny
Les entrées : Prix unique à 8 francs.
- Quatre portes d’entrée : Rampe de l’Arsault, rue Saint-Front, route de Paris et place Tourny côté café le Tourny. Distribution gratuite de programme. Malgré l’importance du budget de cette épreuve (plus de 40 000 francs), le CC Périgourdin a voulu pratiquer une entrée à la portée de tous, faisant ainsi confiance au public Périgourdin, qui ne devrait pas manquer de venir applaudir ses champions préférés. L’entrée sera gratuite pour les enfants de moins de 14 ans accompagnés.

1973 Périgueux 6

Passage sur les boulevards près de Tourny  © SH Augiron

LA COURSE : On pouvait espérer mieux compte-tenu de la qualité du plateau et du temps aussi qui fut beau, mais ce fut néanmoins une assez nombreuse assistance qui applaudit aux exploits des quelque trente participants à ce premier omnium des Tours de France.
- Drapeau en main, M. Yves Guéna en donna lui-même le départ, peu après que les jeunes sociétaires de l’école périgourdine de cyclisme eussent été présentés au public. Les élèves de M. Cheutin avaient fière allure et leur démonstration fut très appréciée.
- Ce fut sur un rythme rapide que débuta l’individuelle, mais auparavant le champion de France Bernard Thévenet avait enlevé l’épreuve contre la montre, devant Poulidor et Perrin, tandis que Jacques Esclassan avait remporté l’élimination.

1973 Périgueux 7

Bernard Thévenet lors du chrono qu'il remportera  © SH Augiron

- La petite côte de Tourny, au fort pourcentage, était la seule difficulté du circuit, mais son ascension répétée finit par faire mal et s'ajouta à la sévèrité de l’épreuve.
- Esclassan vainqueur au classement des sprints, Delépine, Julien, Poulidor, Campaner furent avec Perrin et Lapébie, les principaux animateurs de la course menée rondement et dont l’intensité ne faiblit jamais.
- Echappés à 22 tours de la fin, Perrin et Lapébie résisteront jusqu’au bout à la chasse que leur livrera le peloton amené le plus souvent par Poulidor et prendront finalement les deux premières places. Animé par le speaker international Maurice Jouault, ce premier omnium obtint un succès mérité.
- A noter que le vainqueur Michel Perrin et tous les champions devaient être reçus en fin de soirée dans le hall de Sport Jeunesse par nos amis Henri et Daniel Jacoupy.

1973 Périgueux 4

De gauche à droite : Yves Perpignan, Jacques Esclassan, Maurice Jouault, Jean Faugerollas,
Michel Périn vainqueur, Serge Lapébie de dos et Alain Bernard (amateur)  © SH Augiron

Le classement : 1. Michel Perrin 1h45', 2. Serge Lapébie (m.tps), 3. Poulidor à 15s, 4. Bernard Thévenet, 5. Rebillard, 6. Lucien Aimar, 7. Jean-Pierre Genet à 30s, 8. Jacques Esclassan, 9. Fernand Julien, 10. Gilbert Belonne, 11. Michel Pitard, 12. Jean-Claude Genty, 13. Delépine, 14. Christian Blain, 15. Raymond Delisle, 16. Francis Campaner.
Elimination sur six tours : 1. Jacques Esclassan, 2. Gilbert Belonne
Contre la montre : 1. Bernard Thévenet 1’05s, 2. Raymond Poulidor 1’06s, 3. Michel Périn 1’08s
Sprints : 1. Jacques Esclassan 23 pts, 2. Périn 14 pts, 3. ex-æquo Delépine, Lapébie 11 pts, 5. Thévenet 6 pts, 6. Genthon 3 pts, 7. ex-æquo Poulidor, Genet, Ducreux, Julien 1 point.

RÉTRO VÉLO DORDOGNE - 1° CRITÉRIUM PROS A PÉRIGUEUX
 
© BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste
© Merci à Serge Henri Augiron pour ces magnifiques clichés

20 mars 2020

ABJAT SUR BANDIAT du 30 Mai 1999

AURÉLIEN BONNÉLIE VICTORIEUX

1999 abjat

Départ de course à Abjat devant la mairie.

- Voilà des lustres que ce prix cycliste perdure dans ce village du Haut Périgord Vert. Un village qui a vu de nombreux coureurs issus de cette commune pour porter les couleurs soit de la Pédale de Nontron, soit celles de l’UC Nontron. De tous temps ces deux clubs ont trouvé des interlocuteurs pour organiser ici, de belles choses comme les boucles du Bandiat, une ville départ du Tour du Limousin, des championnats comme celui d’Aquitaine de cyclo-cross et de nombreuses autres épreuves. On s’est servi souvent du tourniquet de cette commune, un véritable casse patte qui détient un palmarès envieux. Et puis il ne faut pas oublier non plus que c’est dans cette bonne commune d’Abjat que Paul Chabaud, président de la Pédale de Nontron détenait son fond de commerce avec un magasin de cycles fréquenté par de nombreux sportifs de la discipline.

1999 abjat 1

Entre la miss et le speaker, Aurélien Bonnélie (Asptt Périgueux)

- En 1999, il y avait encore du beau monde au départ de ce prix des fêtes passant par Bel Air, Labrousse et Puyzillout. Plus de soixante-dix coureurs à l’appel des concurrents et une course bien emballée avec la victoire d’Aurélien Bonnélie (Asptt Périgueux) qui coiffe Ouvrard et Seyral (voir classement).

Classement : 1. Aurélien Bonnélie (Asptt Périgueux), 2. Bruno Ouvrard (AVC Châteauroux), 3. Benjamin Seyral (US. Talence), 4. Philippe Candau (CC Périgueux), 5. Eric Jacouty (EC Ribérac), 6. Thibault Salban VC Nérac), 7. Noël Gagnant (UC Brive), 8. Bernard Dubost (UC Brive), 9. Bernard Mazeau (CA Périgueux), 10. Maître (UC Condat), etc...

1999 abjat 2

André Morel maire d’Abjat, un personnage haut en couleur
et grand serviteur d'un cyclisme de clocher qu’il a beaucoup soutenu

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – ABJAT SUR BANDIAT 1999 © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne

11 mars 2020

SAINT-ETIENNE DE PUYCORBIER - SON PALMARES

VILLAGE NATAL DE JEAN-RENÉ

- Bien qu’il a grandi à Douzillac, Saint-Etienne de Puycorbier est le petit village de la Double où naquit Jean-René Villechanoux, notre regretté speaker. C’est aussi un haut lieu de la Résistance pendant la dernière guerre. La course cycliste de Saint-Etienne se déroulait le dernier dimanche du mois de juillet. Ce jour là une cérémonie commémorative se tenait en matinée devant le monument de la Résistance (camp de Virolles) suivi d’un banquet aux abords de la ligne d’arrivée (lire ci-dessous).

Saint-Etienne

- Le départ de la course en 1999 rassemble encore de nombreux coureurs. De dos avec le dossard numéro 2,
Victor Melckior (RC Mussidan) triple vainqueur de cette épreuve. Laurent Dumont vainqueur la même année
portait les couleurs de l’AVC Libourne et était en pleine préparation en vue des cyclo-cross.

NDLR : MÉMORIAL DE LA RESISTANCE - Ce monument s'élève à l'endroit où les maquisards de la Double appartenant au 4ème Régiment FTP, avaient organisé leur camp. Au plus fort des combats, printemps et été 1944, lorsque la mission des résistants de l'intérieur consistait à retarder la montée des renforts allemands vers la Normandie, le camp de Virolles avait un effectif de plus de 600 hommes. Un rassemblement a lieu chaque 1er dimanche de juillet.
- Les résistants invités à cette commémoration puis à ce repas, venaient de toute la France et n’hésitaient pas de donner de grosses primes que Serge Augièras (Président du RC Mussidan) distribuait aux coureurs. L’épreuve se déroulait sur un circuit assez difficile et a été de tous temps organisée par le Racing-Club Mussidanais.

Palmarès connu de l’épreuve : 1965 Jean-Claude Castaingt (AS St. Médard en Jalles), 1966 Raymondie (Libourne), 1968 Michel Pitard (US Pons), 1969 Jean-Luc Durieux (CC Périgourdin), 1970 Jean-Marie Guillon (CC Périgueux), 1971 André Bentaleb (CC Périgueux), 1972 Francis Beney (EC Foyenne), 1977 Christian Bérano (RC Mussidan), 1980 Darbon (CA Créon), 1981 Porres (Ste Livrade), 1982 Victor Melchior (RC Mussidan), 1983 Dominique Lobre (TS Mourens), 1984 Bernard Mazeau (ASPTT Périgueux), 1985 Victor Melchior (RC Mussidan), 1986 Victor Melchior (RC Mussidan), 1988 Francis Michel (AS Podensac), 1990 Jean-Michel Borderie (EC Foyenne), 1991 Jean-Claude Mespoulède (ASPTT Périgueux), 1992 Philippe Montagne (CC Marmande), 1993 Nicolas Brachet (CCP Nontron), 1994 Jean-Sébastien Arretche (Cyclisme 24), 1995 Jean-Sébastien Arretche (Cyclisme 24), 1996 Samuel Daubisse (CA Périgueux), 1997 Ludovic Guionie (GC Bergerac), 1998 René Marchioro (SC Périgord), 1999 Laurent Dumont (AVC Libourne), 2000 non courue, 2001 Eric Confolens (US Rauzan), 2002 Patrick Raynard (AC Jarnac).

RÉTRO VÉLO DORDOGNE – SAINT-ETIENNE DE PUYCORBIER © BERNARD PECCABIN
Réédition d’articles parus sur le blog la Dordogne Cycliste

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