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RETRO VELO DORDOGNE
9 août 2019

MUSSIDAN : HISTOIRE DE SON CYCLISME (47° partie)

LE DICCO DU RC MUSSIDAN DE 1941 à 2001

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- Sur ce petit dictionnaire relatif à la vie de la section cycliste du Racing-Club Mussidanais figurent en priorité :
- les membres et les bienfaiteurs de l’association dont les noms ont été retrouvés sur la presse locale.
- les noms des communes et les lieux-dits où le club a organisé une manifestation cycliste.
- les coureurs ayant porté le maillot du Racing au cours de leur carrière.
- tous les coureurs du Racing ou d’ailleurs qui ont signé une victoire dans une organisation de club.
- les faits divers ayant un lien avec la vie du club.
- Attention ! les victoires acquises en dehors des organisations du club ne sont pas répertoriées, à l’exception de quelques individualités.

60 ANS D'HISTOIRE

Racing_Club_Mussidanais (Ici le dictionnaire en 18 pages) téléchargez le PDF.

RCM

Ce petit répertoire comporte certainement un nombre d’oublis, mais aussi des noms mal orthographiés dus à toutes les coquilles de la presse d’antan. Il faut en effet savoir qu’après guerre les articles destinés à la presse étaient rédigés à la main, parfois mal écrits, dont par conséquent mal répertoriés sur le journal. C’est pour cette raison, que certaines informations peuvent prêtées à quelques confusions... Dans ce cas, je vous demande en toute simplicité de ne pas en tenir compte...

VÉLO DORDOGNE - LE DICCO DU RC MUSSIDAN © BERNARD PECCABIN
La mémoire du cyclisme en Dordogne est à découvrir sur les blogs :
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19 juillet 2019

LES MAILLOTS JAUNES QUI ONT TRAVERSE LA DORDOGNE

ILS SONT PASSES CHEZ NOUS EN JAUNE

- Alors que le Tour de France fête le centenaire du maillot jaune, voici tous ceux qui ont traversé notre Périgord avec cette tunique de leader.

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Plus Chris Froome en 2017

NOTA : Le Tour de France a visité la Dordogne en 1952, 1955, 1957, 1960, 1961, 1963, 1964, 1967, 1969, 1971, 1973, 1975, 1976, 1977, 1978, 1985, 1987, 1988, 1990, 1994, 1995, 1998, 2000, 2007, 2014 et 2017.

VELO DORDOGNE - TDF EN DORDOGNE © BERNARD PECCABIN
D’autres actualités de Dordogne cycliste sur http://la-dordogne-cycliste.allmyblog.com/

9 juillet 2019

JULIAN ALAPHILIPPE EN PÉRIGORD

C’ÉTAIT EN DÉCEMBRE 2010

- Non, ce n’est pas un scoop, mais juste une évocation sur le passage de ce champion dans notre Périgord lorsqu’il était amateur. On ne la pas trouvé pas sur un Tour des cantons de Mareuil, ni sur un Tour de Dordogne, peut-être pas lors d’une épreuve nationale organisée par le VC Monpazier. Mais c’est avec le VC Monpazierois que l’actuel maillot jaune est venu pour courir un cyclo-cross. Celui qui est donc venu à la Roque Gageac, un des plus beaux villages de France est devenu un des plus grands champions actuel. C’était le 19 décembre 2010. Alaphilippe appartenait alors à l’équipe de France juniors et se préparait pour les grandes compétitions hivernales, sous les ordres de Pierre-Yves Chatelon, le successeur de Jean-Yves Plaisance qui lui aussi était venu pour tracer le parcours par amitié à Jean Pitallier et Jean-Louis Gauthier.

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Julian Alaphilippe (17 ans) avec Jean-Louis Gauthier

- Le peloton était superbe pour une première dans cette vallée de la Dordogne. Les cinq professionnels annoncés étaient bien présents avec Pierrick Fédrigo, Jimmy Casper, Jean-Luc Delpech, Mathieu Perget et Arnaud Labbe, plus douze coureurs de l’équipe de France Espoirs et Juniors et quelques régionaux. Le parcours était unique, original, avec la montée sur les hauts du bourg par un careyroux avec des escaliers, puis la descente de la mairie pour retrouver le parking du tennis et la partie prairie. D’une longueur de 1,300 km, le circuit permettait aux spectateurs qui étaient venus affronter le froid et la neige, d’assister à un spectacle de grande qualité.
- Dés le départ Arnaud Labbe prenait la direction de course avec le jeune Julian Alaphilippe champion de l’Orléanais et membre de l’équipe de France. Ce dernier âgé seulement de 17 ans va réussir à tenir tête à Labbe pendant 15 minutes, puis le professionnel poursuivait son raid solitaire pour enlever son quatrième succès de la saison de cyclo-cross. Alaphilippe transit de froid, réussissait l’exploit de terminer second, David Menut troisième complétait la grosse performance du club France qui plaçait six coureurs dans le top dix. A l’arrière, les débats étaient très élevés, pour les places d’honneur, même le double champion de France Pierrick Fédrigo s’appliquait pour bien figurer.

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Alaphilippe aux côtés de Labbe vainqueur entouré par les autorités
dont Jean Pitallier et M. Peyrat maire de la Roque Gageac

- Le lendemain Alaphilippe prenait le départ du cyclo-cross des Crouchaux à Coulounieix-Chamiers, pour remporter l’épreuve dans sa catégorie juniors. Depuis neuf années sont passées et nous avons tous plaisir de suivre le nouveau parcours de ce champion hors norme du cyclisme français.

Lire le classement sur ce lien.

VÉLO DORDOGNE – JULIAN ALAPHILIPPE © BERNARD PECCABIN
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13 juin 2019

TOUR DU PÉRIGORD LE 16 JUIN 2019

TP

 - Toutes les éditions avec photos et palmarès  sur ce LIEN. A l'occasion de la 23° édition, "Vélo Dordogne" vous offre une revue de toutes les épreuves depuis 1986.

VÉLO DORDOGNE - TOUR DU PERIGORD © BERNARD PECCABIN
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23 mai 2019

HISTORIQUE DE LA COURSE DU GIBEAU (17)

RETOUR SUR LES ANNÉES SIXTIES AU GIBEAU

RACONTÉES PAR UN ANCIEN CYCLISTE

1961 départ à droite Robert Monlong

Départ en 1961 du Grand Prix des fêtes du Gibeaud. A droite le speaker Monlong.

- Situé à 7 kilomètres de la Dordogne, "le Gibeau" est un lieu-dit de la commune de Le Fouilloux, tout près de la Roche Chalais. Jean-Louis Rouzeau en est originaire, et il a bien voulu nous présenter cette épreuve, à une époque où tout jeune, il avait déjà le virus du vélo dans la tête. Retour sur les années soixante, des années glorieuses du cyclisme et dans une région véritable carrefour entre Charentes-Périgord et Bordelais.

1961 arrivée Delaunay qui cache Gonzalès, 3° Ben Brahim

Arrivée en 1961 de Roland Delaunay devant Gonzalès

1961 avec Delaunay vainqeur et Gonzalès 2°

1961 : Robert Monlong avec Delaunay lauréat et Gonzalès 2°.

 - Dans les années 60, c'était la dernière course de la saison, ouverte aux amateurs toutes catégories et aux indépendants (coureurs pros sans équipe), le deuxième lundi d'Octobre. Elle était très renommée dans le milieu cycliste, en partie pour sa situation au calendrier mais aussi pour ses primes, qui dans les années 65-66 atteignaient un montant de 6 à 8000 Francs. Soit une somme énorme quand on sait qu'à l'époque un ouvrier moyen gagnait entre 400 et 600 Fr par mois...
- La course du Gibeau venait après les grands prix de Cercoux, St Martin d'Ary, Montguyon et souvent faisait figure de revanche ou de belle suivant les années...
- On y a vu de très beaux vainqueurs comme André Delord, Roger Darrigade, Mohamed Ben Brahim, Roland Delaunay, Michel Gonzalès, Claude Gabard, Guy Epaud, etc... Certains de nos régionaux de l'époque y ont brillé, tels que J.Villeneuve (2ème), G. Mauget (2éme), Roland Delaunay (vainqueur en 61), Pierre Mémy (qui y fera la connaissance de sa future épouse), Guy Epaud, Roger Darrigade, Francis Duteil, Daniel Barjolin, etc...

1962 Ben brahim (1°), 3° Gonzalès

1962 avec le succès de Ben Brahim ici avec Gonzalès 3°.

- Le circuit très sélectif avec l'ascension de la longue côte du Gibeau, avait la particularité de voir les coureurs passer deux fois sur la ligne, un premier passage puis après un demi-tour autour d'une barrique au carrefour de “Courgeau”, devant chez moi, l'arrivée se jugeait au retour devant l'épicerie-bar-station service Blandeau.

1963 Départ avec Delaunay, Villeneuve, à droite 3° position tête nue Guy Mauget

1963 départ avec Delaunay, Villeneuve, à droite tête nue Guy Mauget

- Une anecdote au sujet de cette barrique qui servait de rond point :
- "Il y a quelques années sur une course par chez moi (Tour du canton de Montlieu), j'ai eu le plaisir de rencontrer André Delort. Je me suis fait connaitre en lui expliquant que j'habitais au carrefour ou se trouvait la fameuse barrique. En prenant un air malicieux il me dit : la barrique, elle y est toujours au carrefour ? Et nous sommes partis tous les deux d'un grand éclat de rire et depuis ont a plaisir à se retrouver une fois par an... Comme quoi !"

1964 Darrigade Roger vainqueur, Guyonnet 2°

1964 avec le succès de Roger Darrigade devant Guyonnet

- La journée se terminait soit, chez la famille Chiron, un des plus gros pourvoyeurs de primes, ou alors chez Mme Vidry surnommée “Bibiche”, bar restaurant du “Grand Pineau”, autour d'un grand banquet...
- La saison était finie, alors les coursiers se lâchaient et tout ce beau monde finissait au bal populaire qui clôturait la fête locale du “Gibeau”.

1966 on peut reconnaître Dlort, Ricou et Lucien Dupré

Départ en 1966. On peut reconnaître entre autres Delort, Ricou et Lucien Dupré

- Après une coupure de plusieurs années, cette course fut remise en route, par le facteur Mr Boutini et moi même, sous l'égide de l'UFOLEP, puis de la FFC et ensuite par l'UFOLEP à nouveau. Elle fut maintenue jusqu'au début des années 2000 par Mr Y. Mimaud (maire), puis la fête ayant été déplacée au Fouilloux, elle disparue complètement...

1966 Delort 1°, Gabard 2°

1966 et la victoire de Delort devant Gabard

- Peut être qu'un jour elle reviendra, mais je n'y crois guère, vu le peu d'engouement pour les courses de vélo et surtout la difficulté majeure étant de pouvoir emprunter la D 730 (route de Royan), le prix des courses y étant aussi pour quelque chose...
- Peut être que sur les quelques photos jointes certains se reconnaîtront. Remarquez le public très nombreux, alors que la course avait lieu le lundi. Certaines sociétés du coin déclaraient ce lundi là, jour férié pour que leurs employés puissent aller voir la course : autre temps autre époque!...

1966 Gabrd, Monlong, Delort

Le protocole de l'édition 1966 et toujours autant de public

- Remarquez aussi la discipline des spectateurs : pas de barrières et personne n'empiète sur la chaussée ! Chose impensable de nos jours !
- L'ambiance était assurée par l'inégalable Robert Monlong, soit un spectacle à lui tout seul, un ramasseur de primes extraordinaire. A cette époque les speakers étaient pratiquement des stars, quasiment aussi connus que les coursiers. Dans notre région les plus connus se nommaient Robert Monlong, André Delord (homonyme du coureur), Jean Francis, Guy Chassaigne, Robert Marronneau...

1966 Delort et Gabard

Le tour d'honneur des deux premiers en 1966

- Un grand merci à la famille Chiron, pour les documents photographiques, gentiment prêtés pour réaliser ce sujet. Remerciements aussi à Gérard Mauget et Guy Epaud qui m'ont aidé à mettre des noms et une date sur certains clichés de l'époque...

1968 Beuffeuil

Prix du Gibeau en 1968 (Beuffeuil à gauche avait battu Ben Brahim, Laforest, Bordier et Barjolin).

VÉLO DORDOGNE – LE GIBEAU DES ANNEES SIXTIES © JEAN-LOUIS ROUZEAU
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5 février 2019

UNE BONNE OUVERTURE POUR QUENTIN PACHER

DANS LE SPRINT POUR LA 3° PLACE
A 22 SECONDES DU LAURÉAT

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Turgis et Combaud lors de la dernière difficulté (© Martine Lefeuvre compte facebook)

- Le Français Anthony Turgis (Direct Energie) a remporté au sprint le 41e Grand Prix La Marseillaise cycliste, à l'issue des 139,8 km (*) dimanche à Marseille.

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© Martine Lefeuvre compte facebook

- Le vice-champion de France sur route 2018, 24 ans, a devancé son dernier compagnon d'échappée, son compatriote Romain Combaud (Delko Marseille Provence). Le Belge Tom Van Asbroeck (Israël Cycling Academy) complète le podium, en réglant un peloton de 47 coureurs pointé à 23 secondes, parmi lesquels se trouvaient Quentin Pacher (classé 32°).

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© Martine Lefeuvre compte facebook

- Turgis s'empare donc de la première place de la Coupe de France à l'issue de cette première manche de la saison. Mais "Vélo-Dordogne" se réjouit de la place du coureur Bergeracois qui débute bien sa saison 2019. Espérons que l’Etoile de Bessèges et le Tour d’Oman qui constitue son proche calendrier confirmeront ses bonnes dispositions.
Liens (anciennes publications du blog) :
- Quentin Pacher chez les pros continentaux.
- Photos des pros de Dordogne.

(*) LE PARCOURS : Dès l’entame, les coureurs sauront à quoi s’attendre durant cette journée. Avec des premiers kilomètres certes pas très pentus mais constamment en faux-plat montant, les attaques devraient avoir lieu afin de se positionner en tête de course. Et même si ce n’est pas sur des difficultés répertoriées, elles ne seront pas de tout repos. Dans tout le tracé, les phases de plat sont même rares à la différence des montées qui vont s’enchaîner. Le Col du Pas de la Couelle surnommé le Petit Galibier (7,6 à 3,7%) et le Col de l’Espigoulier (11,3 km à 4,3%) seront à franchir avant d’atteindre la mi-course. Puis, un peu moins difficile le Col des Bastides représentera tout de même un obstacle tout comme le Pas de Bellefille (3 km à 5,6%). Ce sera alors le moment de se confronter au plus gros morceau le Col de Crêtes (4,3 km à 7,4%). C’est ici que des coureurs plutôt catalogués puncheurs et grimpeurs devront faire la différence. La dernière difficulté, pour ne pas changer, sera le Col de la Gineste (9,3 km à 3,1%). Quand son sommet sera passé, il restera moins de dix kilomètres pour atteindre la ligne d’arrivée à Marseille.

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© Martine Lefeuvre compte facebook (Mickaël Delage parmi les attardés)

LE MOT DU VAINQUEUR
"Je savais que j'étais plus rapide".

- "La Marseillaise est une course que beaucoup veulent ajouter à leur palmarès", confirme après l'arrivée l'autre leader de Turgis chez Direct Énergie, Lilian Calmejane, finalement 6e, après deux 3es places en 2017 et 2018. Une centaine de mètres plus loin, pris dans l'agitation du protocole, Anthony Turgis ne sait plus quoi faire de la coupe et du bouquet de vainqueur. "Mets-les dans ta poche", plaisante un spectateur de la scène. Le Francillien sourit, fier de son coup, et fait remarquer que dans une saison, les échappées qui vont au bout sont rares. D'autant qu'avec la suppression du parcours de la route des Crêtes, les pronostics semblaient plutôt favorables aux sprinteurs. "La consigne était de mettre quelqu'un de fort devant, c'est tombé sur moi, j'ai réussi à lever les bras donc tant mieux", explique Turgis, cerné toute la journée par trois compagnons de fugue liés à la Provence. L'échappée gagnante a été initiée puis relancée par Julien Antomarchi (Natura4Ever Roubaix Lille Métropole), né à Marseille et vivant à La Bouilladisse ; le Sud-Africain Morne van Niekerk (Saint-Michel Auber 93) fut licencié au Martigues SC en 2017 ; et enfin Romain Combaud entame sa quatrième saison chez Delko Marseille-Provence. Seul ce dernier résistera jusqu'au bout, Antomarchi et Van Niekerk se faisant lâcher durant l'ascension du Pas d'Ouillier. Turgis et Combaud n'avaient plus qu'à résister à un peloton qui avait laissé beaucoup trop de champ à de tels coursiers. "On a cru en nous jusqu'au bout. À 5 km de l'arrivée, on avait la victoire assurée. Je me disais qu'il fallait vraiment qu'on soit à l'arrêt pour que l'on soit rattrapé", poursuit le vainqueur du jour. La guerre des nerfs habituelle dans un sprint à deux n'a pas eu lieu. "Ça fait des années qu'on court ensemble, je savais que j'étais plus rapide. On n'est jamais sûr de gagner, mais sur une arrivée comme ça avec du vent, c'est surtout la valeur brute qui compte."

- Tranquille comme Turgis. Modeste aussi : "Je sais que je suis assez fort, mais je sais aussi qu'il y a plus fort que moi dans l'équipe. Ce n'était pas prévu que j'y aille tout de suite (dans l'échappée), plutôt à mi-parcours pour durcir la course en faveur de Niki et Lilian. Plus j'allais loin, plus ils restaient au chaud, c'était tout à notre avantage." L'ancien de la Cofidis signerait des deux mains pour épargner les jambes de ses leaders chaque week-end et récolter un peu plus de lumière. Ça tombe bien. Son équipe, à la lutte pour arracher une sélection au prochain Tour de France, aura besoin d'un Anthony Turgis en pleine forme. Le cyclisme aussi : c'est précieux un équipier qui fait le boulot sans rechigner, doublé d'un baroudeur qui n'hésite pas à aller au front avec des chances infimes de victoire. Hier, ça a marché.

VÉLO DORDOGNE - LA MARSEILLAISE 2019 © BERNARD PECCABIN
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28 janvier 2019

LETTRE A JEAN-RENÉ

NEUF ANS DÉJĀ

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Mon cher Jean-René,

- Voilà neuf ans que tu nous as quittés et depuis ce 28 janvier 2010, la vie devient de plus en plus morose. Il est vrai que nous aussi nous prenons de l’âge et qu’on est devenu des "tamalous" comme disent les jeunes de ta chère Double d’où tu es natif.
- Notre cyclisme est comme nous, à savoir qu’il poursuit son petit train train dans le mauvais sens. Au fil des saisons, j’ai l’impression qu’il accentue son déclin. Après le Tour de la Dordogne, voilà que le Tour des cantons de Mareuil-Verteillac met la clé sous le paillasson. Il ne reste plus que le Tour du Périgord comme réelle vitrine de notre cyclisme local. Qu’il est loin ce temps où le Périgord comptait plus d’une dizaine de courses de classe 1.12 !
- Aujourd’hui, la présidence du Comité de Dordogne est confiée à un homme du micro que tu as bien connu, en la personne de Jean-Louis Gauthier ! J’espère et je souhaite que sa bonne volonté et toute sa passion constitueront des gages sérieux pour une meilleure évolution de la discipline.
- Le Cyclo-Club Périgueux-Dordogne roule toujours en DN2. Disons qu’il reste le club phare du département et encore plus demain, puisque le Team Cycliste 24, club départemental qui évoluait en DN3, a annoncé son retrait malgré sa bonne saison où il a terminé 6° de la Coupe de France des clubs de DN3. Oui, il est de plus en plus difficile d’exister matériellement comme financièrement, dans ce monde égoïste où s’installe un malaise ambiant. Tu vois Jean-René, la vie n’est plus un long fleuve tranquille. De nombreux amis nous ont quittés. Tu as pu d’ailleurs les accueillir dans ton nouveau royaume, tel Philippe Vergnal du Guidon Terrassonnais, Pierre Bellemare qui ne donnera plus le départ de la nocturne de Monpazier et Armand de las Cuevas qui comme toi avait porté les couleurs du Cyclo-Club Marmandais. Et puis il y a eu aussi Pierre Dagnan un ancien du micro et Michel Pitard que tu avais maintes fois honoré lorsqu’il gagnait les épreuves que tu animais.
- Côté résultats je vais faire simple. Dans notre Périgord, il n’y a qu’un jeune qui a vraiment dominé, c’est Antonin Boissière du Sprinter-Club du Périgord. Sous la férule de Stéphane Reimherr, devenu entraineur, il a gagné le Tour du Bassin d’Arcachon, le Prix du Muguet, celui de Marmont Pachas, le Tour des Ecureuils et la nocturne de Montpon. Une nocturne de Montpon devenue "Souvenir Jacques Martin" après avoir été celui de ton souvenir, pendant quelques années.

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- 2018 s’est terminé par une vague de mécontentement social. Nous qui avons connu les gilets jaunes gardiens et protecteurs de nos carrefours, ils sont devenus des manifestants contre un gouvernement qui inflige des hausses successives sur les prix des carburants. Et c’est ainsi que les anges gardiens de nos courses (c’est comme ça que tu les honorais) sont devenus (en extrapolant) de légitimes contestataires qui ont terni l'ambiance de nos fêtes de fin d’année.
- Oui les temps ne sont pas simples et souvent j’exprime mon contentement d’avoir connu une belle époque et surtout toi mon cher Jean-René. Tu sais que ton club le SA Mussidan s’est associé avec un club du Bergeracois. Une belle opération, car aujourd’hui les clubs sont à l’agonie et seuls ceux qui se regrouperont peuvent espérer survivre...
- Je dois te dire aussi que mon blog est soutenu par Jean-Luc Confolens. Oui, celui pour lequel tu disais quand tu l’apercevais "gentil garçon que voilà" ! Il aime bien me lire et participe à la vie du blog. Bizarre l’existence de ce Girondin qui s’est installé dans mes Pyrénées pour passer ses vieux jours. Faut voir les promenades qu’il fait en nous gratifiant de belles images sur les réseaux sociaux. Ah tu sais pas Jean-René ce que c’est les réseaux sociaux ? Une belle merde comme dirait notre ami Gilbert Cuménal (en roulant les r). C’est là où chacun sur internet dit n’importe quoi, n’importe quand et n’importe comment... Mais Jean-Luc lui, nous montre que mes Pyrénées. Un vrai explorateur qui visite des coins que je ne connais pas, où je ne suis jamais allé, comme ce lac de Soum qui constitue son jardin secret.
- Voilà mon cher Jean-René le message annuel de notre bonne vieille Terre qui s’enfonce inexorablement sur un changement climatique qui va tout bouleverser. Les chênes de ta Double vont devenir sans doute des oliviers, mais ça, je ne le verrais pas et c’est le seul point positif de mon petit mot.
- Les jours passent, les années tombent et il va falloir bientôt penser à plier boutique. Lorsque je parcours la presse, c'est fou le nombre d'avis de décès qu'il y a avec ceux de notre génération. J’espère que tu me prépares une bonne petite place là-haut ! A un de ces jours, pour se revoir, dans les étoiles ? Ou qui sait, peut-être à l’année prochaine, pour d’autres nouvelles, qui j'espère seront plus agréables...

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Liens Jean-René Villechanoux :
- Lettre à Jean-René (un an déjà).
- Lettre à Jean-René (deux ans déjà).
- Jean-René speaker de notre joli Dordogne (1° partie)
- Jean-René speaker de notre joli Dordogne (2° partie)
- Jean-René (quatre ans déjà)
- Lettre à Jean-René (six ans déjà).
- Lettre à Jean-René (sept ans déjà).
- Lettre à Jean-René (huit ans déjà).

VÉLO DORDOGNE - LETTRE A JEAN-RENÉ © BERNARD PECCABIN
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1 janvier 2019

VOEUX DE LA DORDOGNE CYCLISTE ET DE VELO DORDOGNE

Bonne année 2019

PROS

PROS

VÉLO DORDOGNE - VOEUX 2019 © BERNARD PECCABIN
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18 décembre 2018

PERSPECTIVES ET AVENIR DE VÉLO-DORDOGNE

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- Bientôt dix ans que ce blog existe et j’avoue que parfois, une certaine lassitude prend place. Aussi ai-je décidé de modifier un peu les insertions de mes publications. Elles ne seront pas systématiques comme c’est le cas pour la rubrique "il y a 50 ans" et "il y a 25 ans" qui évolueront désormais sur un format réduit. Dix ans, ça commence à peser, car moi aussi, j’en ai pris un sacré coup derrière les oreilles. Comme tous les retraités, j’ai besoin de souffler. J’ai passé effectivement de longues et nombreuses heures aux archives pour vous compter le cyclisme d’antan pour lequel je n’en vois jamais le bout..., mais qui nous fait revivre une belle époque.
- Un cyclisme qui n’a rien à voir avec celui d’aujourd’hui, plus que jamais à bout de souffle. Notre discipline est tombée bien bas. Quoique l’on dise, elle se trouve au fond du gouffre avec peu de courses, peu de coureurs et un manque de motivation des nouvelles générations. Je plains sincèrement ceux qui courageusement poursuivent cette lourde tâche tout en étant heureux d’avoir connu ce que j’ai vécu. Ce lien avec le passé, permet de vous rappeler des souvenirs, de revoir des anciens, des périodes, avec des photos. Les deux blogs "la Dordogne Cycliste" et "Vélo Dordogne" constituent aujourd’hui une banque d’informations de la discipline au niveau départemental et parfois au-delà. Il suffit d’aller sur Google pour vous en rendre compte.
- Mais revenons sur mes propos et sur ma décision de lâcher pas mal de lest. Pas question d’arrêter mes blogs et de perdre cette mine d’informations, mais place à une autre façon de m’impliquer en mettant d’abord le pied sur la pédale du frein. Et puis enfin, il y a un souci d’intendance, avec du matériel qui devient très vite obsolète et pour lequel l’aide reste inexistante et toujours à la charge du retraité que je suis devenu. Soit des circonstances majeures pour calmer mes interventions sur la toile. Je vous avoue que ce n’est pas toujours agréable d’agir seul, sans aide, sans avis, avec si peu de commentaires. J’essaye de m’accrocher, mais cela devient difficile et parfois la saturation me guette.
- Pour être informé, je vous invite maintenant à vous inscrire à ma NEWSLETTER rubrique qui se trouve en haut et à gauche de ma page d’accueil. Il suffit d’insérer votre adresse mail et de cliquer sur les cases qui vous conviendront. Une façon de me suivre de plus près et de ne louper aucun de mes sujets dans le futur.

VÉLO DORDOGNE - PERSPECTIVES ET AVENIR © BERNARD PECCABIN
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8 décembre 2018

UNE ÉQUIPE PÉRIGORD AU TOUR DU LIMOUSIN EN 1971

LE PERIGORD A FAIT CE QU’IL A PU MAIS

C’EST FRANCIS DUBREUIL LE PÉRIGOURDIN DU CRCL

QUI REMPORTE CETTE 4° ÉDITION

1971 Tour du Limousin

L'équipe du Périgord au départ du 4° Tour du Limousin, à droite René Vietto

- Qui se souvient de ce 4° Tour du Limousin couru du 27 avril au 2 mai 1971 ? Un Tour qui faisait étape à Périgueux avec une étape reliant Brive à notre capitale. Ce Tour qui en était à sa quatrième édition se courait entre amateurs. Une équipe "Périgord" avait pris le départ. Elle était placée sous la direction d’Yves Perpignan, assisté de René Vietto. Et voici la lite des coureurs de cette équipe avec Alain Buffière, Patrick Duteil, Patrick Laggia, Pierre Tardy, Claude Denis et Jean-Pierre Lacaud (notre photo).
- Treize équipes de six coureurs au départ (CRC Limoges, Belgique, CSM Puteaux, UCR Xertigny, AS Libourne, Crédit Agricole, US Bouscat, Poitou-Charentes, Pyrénées, Périgord, Cycles Dardenne, Auvergne, AC Clermont).
RESULTATS :
prologue contre la montre par équipes entre Limoges et Saint-Yrieix remporté par le CSM Puteaux de Jean-Pierre Guitard. L’équipe Périgord termine ......
Saint-Yrieix-Tulle 90 km : 1° Kinel Seels (Belgique), premier périgourdin Patrick Duteil (37°), mais Alain Buffière est leader du GP de la Montagne.

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L'équipe du CRCL avec de gauche à droite Fayol, Réjasse, L"beau (masqué),
Dubreuil, Breuil, Guillot, Duteil père et fils  © cyclisme en Limousin

Vietto

Tulle-Ussel (127 km) : 1° Luc Pels (Belgique), premier périgourdin de l’étape : Pierre Tardy (37°). Pels est maillot jaune, Tardy est 30° et premier périgourdin au général. Buffière a perdu son maillot de meilleur grimpeur.
Ussel-Brive (121 km) : 1. Daniel Salles (Pyrénées),
Pels toujours maillot jaune, Tardy (37°).
Brive-Périgueux (120 km) : 1. Luc Pels (Belgique),
premier périgourdin : Alain Buffière (25°).
Périgueux-Saint-Junien (155 km) : 1. Jean-Pierre Guitard (Peugeot), premier périgourdin Tardy (19°). Les coureurs du CRCL passent à l’attaque. Duteil et Dubreuil provoquent la sélection. Ils font partie d’un groupe de neuf coureurs qui portent leur avance à trois minutes. Ils sont repris à 30 km de l’arrivée et Guitard l’emporte alors que Francis Dubreuil termine 6°.
Saint-Junien-Oradour (115 km) : 1. Francis Dubreuil (CRCL),
premier Périgourdin Tardy (8°). La poursuite de l’étape d’hier a laissé des traces et Dubreuil attaque à Mortemart. L’échappée compte neuf éléments et ils ne sont plus que quatre à l’arrivée gagnée par Dubreuil devant Pitard (Poitou), Viel (Libourne) et Renard (Xertigny). Un Francis Dubreuil nouveau leader au général.
Oradour-Limoges (clm de 35 km) : 1. Jean-Pierre Guitard (Peugeot),
premier périgourdin Alain Buffière (28°). Guitard remporte le chrono devant Pels mais Dubreuil conserve le maillot avec sept secondes d’avance sur Renard (Xertigny), 3° Pitard (Poitou) suivi de Pels (Belgique) 4°. Guitard (CSM Puteaux), Aigueparses (Puteaux) et Raymond (US Bouscat) prennent la suite de ce classement.

Classement général final : 1° Francis Dubreuil (CRCL), premier périgourdin Pierre Tardy (20°), Alain Buffière (28°), Patrick Duteil (41°), Claude Denis (59°), Patrick Laggia (61°). La formation se classe 10° par équipes et Patrick Laggia remporte le challenge du super fair play.
René Vietto l’homme qui se distingua en 1934 lors du Tour de France en allant au secours d’Antonin Magne et fit en quelque sorte une épreuve héroïque a repris du service. Il accompagnait et assistait dans sa tâche Yves Perpignan, directeur sportif de l’équipe Périgord. On le voit sur notre photo (ci-dessus à gauche) avec M. Jammet président du CRCL à gauche et M. Lamboley président du prestigieux club Vosgien de Xertigny, à droite. Les Périgourdins reverront Vietto lors d’un stage à Varilhes (voir sur ce lien).

Dubreuil, Lamboley, Pels, Renard

De gauche à droite Dubreuil le lauréat du Tour, Lamboley meilleur grimpeur,
Pels meilleur sprinter et Renard le plus combatif

VELO DORDOGNE - TOUR DU LIMOUSIN 1971 © BERNARD PECCABIN
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